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Cours 2 Bac SP 2024
Cours 2 Bac SP 2024
2 BAC
Option : science physique
Programme adapté
2024
BABA EL HOUSSINE
Les ondes
3) Dimension d’onde
Onde monodimensionnelle Onde bidimensionnelle Onde tridimensionnelle
La propagation a lieu dans une La propagation a lieu dans un plan La propagation a lieu dans l’espace
seule direction (deux dimensions) (trois dimensions)
4) L’onde sonore
L’onde sonore est une onde mécanique longitudinales tridimensionnelle sa propagation nécessite la
présence d’un milieu matériel.
5) Superposition de deux ondes
Deux ondes mécaniques peuvent se superposer sans se perturber.
ii. La célérité / la vitesse de propagation d’une onde
1) Définition
La célérité (vitesse de propagation) 𝒗 d'une onde progressive dans un milieu monodimensionnelle est
𝑣 ∶ 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝑚/𝑠)
𝑑 𝑀𝑀′
donnée par : 𝑣 = ∆𝑡 = ∆𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 {𝑑 ∶ 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙′𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑛(𝑚)
∆𝑡 ∶ 𝑙𝑎 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑒 (𝑠)
2) Facteurs influençant sur la célérité
Influence de l’élasticité du milieu
La célérité d’une onde augmente avec l’élasticité du milieu de propagation.
Influence de l’inertie du milieu
Plus l’inertie du milieu est grande plus la célérité est faible.
3) Le retard temporel
Le point M’ reproduit le mouvement du point M mais avec un décalage dans le temps ou retard τ exprimé
par la relation :
𝜏: 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑒𝑙 𝑒𝑛 (𝑠)
𝑀𝑀′
𝜏= 𝑎𝑣𝑒𝑐 {𝑀𝑀′: 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑀 𝑒𝑡 𝑀′ 𝑒𝑛(𝑚)
𝑣
𝑣 ∶ 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝑚/𝑠)
La relation entre YM l’élongation du point M et YM' l’élongation du
point 𝐌′ est : 𝑌𝑀′ (𝑡) = 𝑌𝑀 (𝑡 − 𝜏)
1
Remarque : La fréquence est le nombre de périodes par unité de temps : 𝑁 = 𝑇 en (Hz).
1) Vitesse de propagation d’une onde périodique
𝑉 ∶ 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝑚/𝑠)
𝜆 𝜆 ∶ 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑′ 𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑛(𝑚)
𝑉 = = 𝑁. 𝜆 𝐴𝑣𝑒𝑐
𝑇 𝑇: 𝑙𝑎 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑒𝑛 (𝑠)
{ 𝑁: 𝑙𝑎 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛 (𝐻𝑧)
2) Mouvements de deux points du milieu de propagation
𝑀1 𝑀2
Deux points M1 et M2 d'un milieu vibrent en phase si : = 𝑘 avec k𝛜𝐼𝑁 ∗
𝜆
𝑀1 𝑀2 1
Deux points M1 et M2 d'un milieu vibrent en opposition de phase si : =𝑘+2 avec k𝛜 𝑁
𝜆
𝐴 𝐴 0
𝑍
𝑋 → 𝑍−1
𝑌 + +1𝑒
4) Emission gamma γ
Le noyau issu d’une désintégration α ou β se trouve souvent
dans un état excité, il se désexcite en libérant un rayonnement
électromagnétique γ :
𝐴 ∗
𝑍𝑋 → 𝐴𝑍𝑋 + 𝛾
5) Famille radioactive
La famille radioactive est une suite de nucléides descendant d'un même noyau (noyau père), par une suite de
désintégrations successives jusqu' à l'obtention d'un noyau stable.
Formules mathématiques
𝑑(𝑒 𝑢 ) 𝑑(𝑙𝑛 𝑢) 𝑢′
= 𝑢′𝑒 𝑢 =
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑢
𝑒0 = 1 𝑙𝑛 1 = 0
𝑒 𝑎+𝑏 = 𝑒 𝑎 . 𝑒 𝑏 𝑙𝑛( 𝑎 . 𝑏) = 𝑙𝑛 𝑎 + 𝑙𝑛 𝑏
𝑒𝑎 𝑎
𝑒 𝑎−𝑏
= 𝑏 𝑙𝑛 = 𝑙𝑛 𝑎 − 𝑙𝑛 𝑏
𝑒 𝑏
(𝑒 𝑎 )𝑏 = 𝑒 𝑎∗𝑏 𝑙𝑛( 𝑎𝑏 )=b 𝑙𝑛 𝑎
𝑒 𝑙𝑛 𝑎 = 𝑎 𝑙𝑛( 𝑒 𝑎 ) = 𝑎
𝐸(Mev)
Exploitation du diagramme d’énergie (exemple) 14 𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛𝑠
L’énergie de la réaction nucléaire 14
6𝐶 → 14
7𝑁 + 0
−1𝑒
13146.2
∆E = 13044.3 − 13047.1 A.N : ∆E = −2.8 Mev
14
6𝐶
𝟏𝟒 13047.1
L’énergie de liaison du noyau 𝟔𝑪
𝑑𝑢𝐶
𝑢𝐶 + 𝑅. 𝐶 = 0 (2) 𝐸
𝑑𝑡
Détermination de 𝐮𝐂 (𝐭)
La solution de l’équation différentielle est sous la forme
𝑡
𝑢𝐶 (𝑡) = 𝐴 𝑒 −𝜏 + 𝐵
En remplaçant UC (t) dans (2) et en utilisant la condition
initiale (uC (0) = 𝐸 ) : A = E et B = 0 et τ = RC 0.37𝐸
𝑡
𝑢𝐶 (𝑡) = 𝐸 𝑒 −𝜏 𝑡
𝜏
Détermination de 𝐪(𝐭)
𝑡
𝑞(𝑡) = 𝐶. 𝑢𝐶 (𝑡) = 𝐶. 𝐸 𝑒 −𝜏
Détermination de i(t)
𝑡
𝑑𝑢𝐶 𝐸
𝑖(𝑡) = 𝐶. = − 𝑅 𝑒 −𝜏
𝑑𝑡
[U] [I].[t]
[τ] = [R]. [C] = . ⟺ [τ] = [t]
[I] [U]
𝑢𝐶 𝑢𝐶 𝑢𝐶
𝑻𝟎
𝑻
𝑡 𝑡 𝑡
(R + r = 0) (R + r faible) (R + r grande)
(R + r = 0) (R + r ≠ 0)
Energie Energie
𝑻𝒆
𝑬𝑻 𝑬𝑻
𝑬𝒆 𝑬𝒆
𝑬𝒎 𝑡 𝑬𝒎 𝑡
C’est l’équation différentielle d’un circuit (LC) non amortie de période 𝑇0 = 2𝜋√𝐿 𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √x 2 + y 2 + z 2
Le module du vecteur position : ‖OG
2) Vecteur vitesse
Le vecteur vitesse instantanée du centre d’inertie G du solide est
égal à la dérivée par rapport au temps du vecteur position :
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝐺
𝑣𝐺 =
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑡
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺 = 𝑖⃗ + 𝑗⃗ + 𝑘 ⃗⃗⃗ = 𝑣𝑥 𝑖⃗ + 𝑣𝑦 𝑗⃗ + 𝑣𝑧 ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
𝑘 = 𝑥̇ 𝑖⃗ + 𝑦̇ 𝑗⃗ + 𝑧̇ 𝑘
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
Le module du vecteur vitesse : ‖𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗𝐺 ‖=√𝑣𝑥2 + 𝑣𝑦2 + 𝑣𝑧2
3) Vecteur accélération
Le vecteur accélération instantanée du centre d’inertie G du solide est égal à la dérivée par rapport au temps
du vecteur vitesse :
𝑑𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗𝐺 𝑑2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺
𝑎𝐺 =
⃗⃗⃗⃗⃗ =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
2 2 2
𝑑 𝑥 𝑑 𝑦 𝑑 𝑧
𝑎𝐺 = 2 𝑖⃗ + 2 𝑗⃗ + 2 ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑘 = 𝑎𝑥 𝑖⃗ + 𝑎𝑦 𝑗⃗ + 𝑎𝑧 ⃗⃗⃗
𝑘 = 𝑥̈ 𝑖⃗ + 𝑦̈ 𝑗⃗ + 𝑧̈ ⃗⃗⃗
𝑘
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
Le module du vecteur accélération : ‖𝑎⃗⃗⃗⃗⃗𝐺 ‖ = √𝑎𝑥2 + 𝑎𝑦2 + 𝑎𝑧2
4) La base locale de Frenet
La base de Frenet est un repère mobile lié au mouvement du point M, son origine est le point M et ses
vecteurs unitaires sont :
⃗⃗⃗ : Tangent à la trajectoire et dirigé dans le sens du mouvement.
𝒖
⃗⃗⃗ : Normal à la trajectoire et dirigé vers l’intérieure de la concavité de
𝒏
la trajectoire.
L’accélération dans la base de Frenet :
𝑑𝑉
𝑎𝑇 = ∶ 𝑎𝑐𝑐é𝑙é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑎𝑛𝑔𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒
𝑑𝑡
𝑎𝐺 = 𝑎 𝑇 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢 + 𝑎𝑁 𝑛
⃗⃗⃗ 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 𝑉 2
𝑎𝑁 = 𝜌 ∶ 𝑎𝑐𝑐é𝑙é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒
Avec ρ le rayon de courbure de la trajectoire au point M
Remarque
Dans le cas où la trajectoire est circulaire on a : 𝜌 = 𝑅 = 𝐶𝑡𝑒
5) Référentiels galiléens
Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton (principe d’inertie) est
vérifiée.
Remarque
Si R est un référentiel galiléen, tout référentiel R’ en translation rectiligne uniforme par rapport à R est un
référentiel galiléen.
𝑎𝐺 = ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗ Fext ⟺ 𝑎𝐺 = ⃗⃗⃗
𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹𝑎 + ⃗⃗⃗
𝑃 + ⃗⃗⃗ 𝑓
Projection sur l’axe (𝑂𝑧) 𝑚 𝑎𝑧 = 𝑚𝑔 − 𝑚𝑓 𝑔 − 𝑘𝑣 𝑛
𝑑𝑉 𝑚𝑓 𝑘
= 𝑔(1 − ) − 𝑚 𝑣𝑛
𝑑𝑡 𝑚
𝑚𝑓
𝑑𝑣
𝐴 = 𝑔(1 − )
𝑚
= 𝐴 − 𝐵 𝑣𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 𝑘
𝑑𝑡
𝐵=𝑚
3) Les grandeurs caractérisant le mouvement
a) La constante de temps 𝝉
La tangente à la courbe 𝑣 = 𝑓(𝑡) au point O coupe l’asymptote en un point d’abscisse 𝝉 appelé temps
caractéristique.
b) La vitesse limite 𝒗𝒍𝒊𝒎 𝑣(𝑡)
La fonction v(t) se stabilise à une vitesse limite 𝑣𝑙𝑖𝑚
𝑑𝑣 𝑛 𝐴 1
= 𝐴 − 𝐵 𝑣𝑙𝑖𝑚 = 0 ⇔ 𝑣𝑙𝑖𝑚 = (𝐵)𝑛 𝑣𝑙𝑖𝑚
𝑑𝑡
c) L'accélération initiale 𝐚𝟎
L’accélération initiale est donnée par :
𝑚𝑓
𝑎0 = 𝐴 − 𝐵 𝑣0𝑛 = 𝐴 ⇔ 𝑎0 = 𝑔(1 − )
𝑚
(Dans ce cas : 𝑣0 = 0)
4) Résolution de l’équation différentielle par la
méthode d'Euler 𝑡
La méthode d’Euler est une méthode numérique permet de
𝑑𝑣 𝜏
résoudre l’équation différentielle = 𝐴 − 𝐵 𝑣𝑛
𝑑𝑡
Les étapes de la méthode d’Euler
1ère étape : on calcule l’accélération 𝒂𝒊 à la date 𝒕𝒊 : 𝑎𝑖 = 𝐴 − 𝐵 𝑣𝑖𝑛
2ème étape : on calcule la vitesse 𝒗𝒊 à la date 𝑡𝑖+1 = 𝑡𝑖 + ∆𝑡 (∆𝑡 : appelée pas du calcul)
𝑣𝑖+1 − 𝑣𝑖
𝑎𝑖 = ⇔ 𝑣𝑖+1 = 𝑎𝑖 ∆𝑡 + 𝑣𝑖
∆𝑡
Etape i Date t i Vitesse vi Accélération ai
0 𝑡0 = 0 𝑣0 𝑎0 = 𝐴 − 𝐵 𝑣0𝑛
1 𝑡1 = 𝑡0 + ∆𝑡 𝑣1 = 𝑎0 ∆𝑡 + 𝑣0 𝑎1 = 𝐴 − 𝐵 𝑣1𝑛
2 𝑡2 = 𝑡1 + ∆𝑡 𝑣2 = 𝑎1 ∆𝑡 + 𝑣1 𝑎2 = 𝐴 − 𝐵 𝑣2𝑛
3 𝑡3 = 𝑡2 + ∆𝑡 𝑣3 = 𝑎2 ∆𝑡 + 𝑣2 𝑎3 = 𝐴 − 𝐵 𝑣3𝑛
b) La portée 𝒙𝑷
La portée est la distance entre le point de lancement O et le point d’impact P sur le plan horizontal
2.𝑣02 .𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑠𝑖𝑛 𝛼
C’est la valeur de 𝑥 qui annule 𝑦 : 𝑥𝑃 = 𝑂𝑃 = 𝑔
Remarque : la portée est maximale pour l’angle 𝛼 = 45°
c) Le sommet / la flèche de la trajectoire
Le sommet S de la trajectoire est l’altitude maximale atteinte par le projectile.
𝑣0 .𝑠𝑖𝑛 𝛼
Au point S : 𝑣𝑦 (𝑡𝑆 ) = 0 ⇔ −𝑔 𝑡𝑆 + 𝑣0 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 0 ⇔ 𝑡𝑆 = 𝑔
𝑣02 .𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑥𝑆 = 𝑔
En remplaçant 𝑡𝑆 dans 𝑥(𝑡) et 𝑦(𝑡) on trouve les coordonnées du sommet S : {
𝑣02 𝑠𝑖𝑛 𝛼2
𝑦𝑆 = 2𝑔
2) Énoncé de la RFD
Dans un référentiel galiléen, la somme des moments des forces, appliquées à
un solide en rotation autour d’un axe fixe (Δ), est égale au moment d’inertie
J∆ du solide multiplie par l’accélération angulaire θ̈
𝑀 (𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽∆ . 𝜃
̈
3) Cas particulières
Si θ̈ = 0 , le solide est en mouvement de rotation uniforme, l’équation horaire du mouvement :
𝜃(𝑡) = 𝜃̇ 𝑡 + 𝜃0
Si θ̈ = Cte le solide est en mouvement de rotation uniformément variée, l’équation horaire du
1
mouvement : 𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 + 𝜃̇0 𝑡 + 𝜃0
2
𝑡 𝑡 𝑡
4) Oscillations forcées
Pour avoir des oscillations forcées on relie l’oscillateur à un appareil appelé excitateur qui impose sa période
𝐓𝐞 à l’oscillateur (résonateur)
5) La résonance
Le phénomène de résonance mécanique se produit lorsque la période 𝑇𝑒 des oscillations forcées est voisine
de la période propre 𝑇0 du résonateur. 𝑇𝑒 ≈ 𝑇0
ii. Travail d’une force
1) Travail d’une force (cas de translation)
a) Travail d’une force constante
Le travail d’une force constante ⃗⃗⃗
𝑭 appliquée à un corps solide en translation rectiligne, se déplace entre les
positions A et B, est donné par : 𝑊 (𝐹 𝐴𝐵 𝐹 . ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ‖. ‖𝐴𝐵
𝐴𝐵 = ‖𝐹 ⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖. 𝑐𝑜𝑠(𝐹 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 )
1
𝐸𝑝𝑝 = 𝑚 𝑔 𝑧 + 𝐶𝑡𝑒 𝐸𝑃𝑒 = 2 𝑘 𝑥 2 + 𝐶𝑡𝑒
𝐸𝑝𝑝 = 𝑚 𝑔( 𝑧 − 𝑧𝑟𝑒𝑓 ) 1 2
𝐸𝑃𝑒 = 2 𝑘( 𝑥 2 − 𝑥𝑟𝑒𝑓 )
3) Énergie mécanique
L’énergie mécanique d’un corps solide est égale à la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie
potentielle 𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃
Conservation de l’énergie mécanique Diminution de l’énergie à cause du frottement
Energie Energie
𝑬𝒎 𝑬𝒎
𝑬𝑷 𝑬𝑷
𝑡 𝑬𝑪 𝑡
𝑬𝑪
𝑖⃗
𝑖⃗
2𝜋 2𝜋 2 𝑘 2𝜋 2 𝑘 𝑚
𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠( 𝑇 . 𝑡 + 𝜑) [− ( 𝑇 ) + 𝑚] = 0 ⟹ − ( 𝑇 ) + 𝑚 = 0 ⟺ 𝑇0 = 2𝜋√ 𝑘
0 0 0
e) Diagrammes d’énergies
𝑬𝒎 𝑬𝒎 𝑬𝒎
𝑬𝒑𝒆 𝑬𝒑𝒆
𝑬𝑪 𝑬𝑪
𝑡 𝑥 𝑬𝒑𝒆 𝑥2
𝑬𝑪
−𝑥𝑚 0 𝑥𝑚 0 2
𝑥𝑚
2) Etude énergétique
a) Energie cinétique
1
L’énergie cinétique du pendule pesant est définie par : 𝐸𝐶 = 2 𝐽∆ 𝜃̇ 2
b) Energie potentielle 𝑬𝒑𝒑
L’énergie potentielle d’un pendule pesant est : 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚 𝑔 𝑂𝐺(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃) + 𝐶𝑡𝑒
θ2 1
Pour des petites oscillations on a : cos θ ~1 − d’où : 𝐸𝑃𝑃 = 2 𝑚 𝑔 𝑂𝐺 𝜃 2 + 𝐶𝑡𝑒
2
⃗⃗⃗ )
N.B : La variation de l’énergie potentielle de pesanteur et le travail du poids son liée par ∆𝐸𝑝𝑝 = −𝑊(𝑃
c) Energie mécanique
1 1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 = 2 𝐽∆ 𝜃̇ 2 + 2 𝑚 𝑔 𝑂𝐺 𝜃 2
d) Conservation de l’énergie mécanique
En absence du frottement, l’énergie mécanique est conservée.
1 1
𝐸𝑚 = 𝐽∆ 𝜃̇𝑚𝑎𝑥
2 2
= 𝑚𝑔 𝑂𝐺 𝜃𝑚𝑎𝑥
2 2
𝑬𝒎 𝑬𝒎 𝑬𝒎
𝑬𝒑𝒑 𝑬𝒑𝒑
𝒑𝒑 𝑬𝑪 𝑬𝑪
𝑬𝑪 𝑡 𝜃 𝑬𝒑𝒑 𝜃2
−𝜃𝑚 0 𝜃𝑚 0 2
𝜃𝑚
2) Etude énergétique
a) Energie cinétique
1 1
L’énergie cinétique du pendule simple est définie par : 𝐸𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̇ 2 = 𝑚𝐿2 𝜃̇ 2 ( J∆ = mL2 )
2 2
b) Energie potentielle 𝑬𝑷𝑷
L’énergie potentielle d’un pendule simple est : 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚 𝑔 𝐿(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃) + 𝐶𝑡𝑒
θ2 1
Pour des petites oscillations on a : cos θ ~1 − d’où : 𝐸𝑃𝑃 = 2 𝑚 𝑔 𝐿 𝜃 2 + 𝐶𝑡𝑒
2
⃗⃗⃗ )
N.B : La variation de l’énergie potentielle de pesanteur et le travail du poids son liée par : ∆𝐸𝑝𝑝 = −𝑊(𝑃
c) Energie mécanique
1 1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 = 2 𝑚𝐿2 𝜃̇ 2 + 2 𝑚 𝑔 𝐿 𝜃 2
d) Conservation de l’énergie mécanique
En absence du frottement l’énergie mécanique est conservée.
1 1
𝐸𝑚 = 𝑚 𝐿2 𝜃̇𝑚𝑎𝑥2 2
= 𝑚 𝑔 𝐿 𝜃𝑚𝑎𝑥
2 2
𝑬𝒎 𝑬𝒎 𝑬𝒎
𝑬𝒑𝒑 𝑬𝒑𝒑
𝑬𝑪 𝑬𝑪
𝑡 𝜃 𝑬𝒑𝒑 𝜃2
𝑬𝑪
−𝜃𝑚 0 𝜃𝑚 0 2
𝜃𝑚
Remarque 𝑡(𝑠)
Si la transformation est totale 𝑥𝑓 = 𝑥𝑚𝑎𝑥
𝑡1/2 𝑡
Généralement la vitesse de la réaction diminue au
cours du temps car les concentrations des réactifs diminuent.
4) Différentes courbes d’évolution
On peut suivre l’évolution d’une réaction chimique en exploitant les différentes courbes d’évolution de la
quantité de matière d’une espèce chimique, sa concentration, l’avancement de réaction, sa conductivité
électrique, sa conductance, la pression ou le volume d'un réactif ou d'un produit. (Voir les exercices)
Remarque :
La constante d’équilibre ne dépend que de la température.
Dans le cas d’un équilibre chimique, l’avancement final est noté xéq
ii. Conductance et conductivité d’une solution
1) La conductance
La conductance d’une solution est donnée par la relation :
∶ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 (𝑆. 𝑚−1 )
𝑆
𝐺 = 𝜎. = 𝑘. 𝜎 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 𝑆 ∶ 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛 (𝑚2 )
𝐿
𝐿 ∶ 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑛 (𝑚)
2) La conductivité
La conductivité de la solution est égale à la somme des conductivités molaires des ions de la solution.
𝜎 ∶ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑒𝑛 (𝑆. 𝑚−1 )
𝜎 = ∑ 𝜆𝑖 . [𝑋𝑖 ] 𝑎𝑣𝑒𝑐 {𝜆𝑖 ∶ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑖𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛(𝑆. 𝑚2 𝑚𝑜𝑙 −1 )
[𝑋𝑖 ] ∶ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑖𝑜𝑛 𝑋𝑖 𝑒𝑛(𝑚𝑜𝑙. 𝑚−3 )
3) Détermination de la constante d’équilibre par la mesure de la conductivité
Exemple : considérons une solution de volume V d’acide éthanoïque CH3 COOH de concentration C
L’équation de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau : 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 + 𝐻2 𝑂 ⇋ 𝐻3 𝑂+ + 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂−
L’expression de la conductivité : 𝜎é𝑞 = 𝜆𝐻3 𝑂+ [𝐻3 𝑂+ ]é𝑞 + 𝜆𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− [𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ]é𝑞
D’après le tableau d’avancement : [𝐻3 𝑂+ ]é𝑞 = [𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ]é𝑞 et [𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]é𝑞 = 𝐶 − [𝐻3 𝑂+ ]é𝑞
[𝐻3 𝑂 + ]2é𝑞
La constante d’équilibre est donnée par : 𝐾 = 𝐶−[𝐻 +]
3𝑂 é𝑞
Remarque
On utilise souvent le pK e défini par : 𝑝𝐾𝑒 = − 𝑙𝑜𝑔 𝐾𝑒 ⇔ 𝐾𝑒 = 10−𝑝𝐾𝑒
2) La relation entre 𝐩𝐊 𝐀 et 𝐩𝐇
[𝐻3 𝑂 + ].[𝐴− ]
Pour tout couple acide/base AH/A− , on a : 𝐾𝐴 = [𝐴𝐻]
[𝐴− ] [𝐴− ]
𝑙𝑜𝑔 𝐾𝐴 = 𝑙𝑜𝑔[𝐻3 𝑂+ ] + 𝑙𝑜𝑔 [𝐴𝐻] ⇔ − 𝑙𝑜𝑔[𝐻3 𝑂+ ] = − 𝑙𝑜𝑔 𝐾𝐴 + 𝑙𝑜𝑔 [𝐴𝐻]
[𝐴− ]
𝑝𝐻 = 𝑝𝐾𝐴 + 𝑙𝑜𝑔
[𝐴𝐻]
2) Diagramme de distribution
On considère une solution aqueuse, contenant un acide AH et sa base conjuguée A− , la figure ci-contre
représente le diagramme de distribution du couple AH/A−
Le pourcentage d’acide AH dans la solution. %
[𝐴𝐻]
𝛼 (𝐴𝐻) = [𝐴𝐻]+[𝐴−]
𝛼(𝐴𝐻) 𝛼(𝐴− )
− 100%
Le pourcentage de la base A dans la solution.
[𝐴− ]
𝛼(𝐴− ) = [𝐴−]+[𝐴𝐻]
On peut montrer que : 50%
1
𝛼 (𝐴𝐻) = 1+10𝑝𝐻−𝑝𝐾𝐴
𝑝𝐻
1
𝛼 (A− ) = 1+10𝑝𝐾𝐴−𝑝𝐻 𝑝𝐻 = 𝑝𝐾𝐴
vi. Indicateurs colorés
1) Définition
Un indicateur coloré est un couple acide/base noté 𝐻𝐼𝑛/ 𝐼𝑛− dont la forme basique et la forme acide ont des
couleurs différentes.
1) Zone de virage
La zone 𝑝𝐾𝐴 − 1 < 𝑝𝐻 < 𝑝𝐾𝐴 + 1 appelée zone de virage de l’indicateur coloré.
Remarque
L’indicateur coloré convenable pour réaliser un titrage colorimétrique est l’indicateur coloré dont sa zone de
virage contient la valeur de pH à l’équivalence 𝑝𝐻𝐸
𝑝𝐻 𝑝𝐻
𝑝𝐻𝐸 𝑝𝐻𝐸
𝑉𝐵 𝑉𝐴
𝑉𝐵𝐸 𝑉𝐴𝐸
A l’équivalence : 𝐶𝐴 . 𝑉𝐴 = 𝐶𝐵 . 𝑉𝐵𝐸 A l’équivalence : 𝐶𝐵 . 𝑉𝐵 = 𝐶𝐴 . 𝑉𝐴𝐸
4) Détermination des coordonnées d’équivalence (𝒑𝑯𝑬 , 𝑽𝑩𝑬 )
a) Méthode des tangentes
On trace les deux tangentes parallèles entre elles et on trace la perpendiculaire commune à ces deux droites
parallèles puis on construit la médiatrice du segment obtenu.
Les coordonnées du point d’intersection de la médiatrice et la courbe représentent les coordonnées de
l’équivalence 𝑝𝐻𝐸 , 𝑉𝐵𝐸 (figures ci-dessus)
b) Méthode de la courbe dérivée
𝑑𝑝𝐻 𝑑𝑝𝐻
On peut déterminer le volume ajouté à l’équivalence à partir de la courbe = 𝑓(𝑉𝐵 ) ou = 𝑓(𝑉𝐴 )
𝑑𝑉𝐵 𝑑𝑉𝐴
Puisque 𝑉𝐵 <𝑉𝐵𝐸 donc le réactif limitant est HO− et l’avancement maximal : 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝐵 . 𝑉𝐵
D’après le tableau d’avancement 𝑛𝑓 (𝐻𝑂 − ) = 𝐶𝐵 . 𝑉𝐵 − 𝑥𝑓
Alors 𝑥𝑓 = 𝐶𝐵 . 𝑉𝐵 − 𝑛𝑓 (𝐻𝑂− ) avec 𝑛𝑓 (𝐻𝑂− ) = [𝐻𝑂− ]𝑓 . (𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 )
D’où 𝑥𝑓 = 𝐶𝐵 . 𝑉𝐵 − [𝐻𝑂− ]𝑓 . (𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 )
𝐾𝑒
On a 𝐾𝑒 = [𝐻3 𝑂+ ]. [𝐻𝑂− ] ⇔ [𝐻𝑂− ]𝑓 = [𝐻 +] = 10𝑝𝐻−𝑝𝐾𝑒
3𝑂 𝑓
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