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La GPA en France

Tout d’abord, qu’est-ce que la GPA ? C’est une abréviation pour le terme
gestation pour autrui, c’est une pratique visant à avoir recours à une mère
porteuse lors de la grossesse.
Pourquoi cela pose il débat ? En France, un principe règne, celui de
l’indisponibilité du corps humain, on possède son corps, mais nous
n’avons quand même pas le droit d’en faire l’objet d’un contrat. Donc
certains voient la GPA comme de l’esclavage moderne ou
d’instrumentalisation du corps humain, Delfraissy, président d comité
éthique en France a déclarée le 5 juin 2018 que la GPA est une sorte de «
marchandisation du corps humain » et qu’il n’était pas question de
l’autoriser. Pourtant pour d’autres la société évoluée, et la GPA doit être
autorisée, les femmes y voient la suite de leur émancipation, de leur liberté
sur leur corps, après l’accès à la contraception ou encore a l’avortement.
De plus, les besoins évoluent aussi, en effet les couples homosexuels ou
les femmes qui ne peuvent pas porter d’enfant ne peuvent pas avoir
recours à une AMP (aide médicale à la procréation) leur seule solution est
l’adoption et cette dernière, d’après les témoignages que nous allons voir,
est quasiment impossible. Enfin pour justifier cette interdiction
certains définissent la GPA comme n’étant pas éthique, pourtant dans le
monde environ 20 pays ont réussi à la mettre en place et certains tell que
les royaumes unis ont prouvés que la GPA ethnique existe.
Quelles questions juridiques a ce stade ? Étant donné que la GPA serait
soumise à un contrat, nous pouvons nous demander qu’est ce qui devrait se
passer juridiquement si l’enfant naissait avec un problème ou si une
interruption de grossesse était nécessaire, ou encore quel droit et quel
devoir les futurs parents ont sur la gestatrice.

Intéressons-nous maintenant à ce qu’il se passe après la naissance de ces


enfants, en effet chaque année, ils sont entre 500 et 1000 par an en France.
Malgré cela, un des plus gros problèmes reste l’accès à la nationalité
française pour ces enfants. Voici deux récits témoignages anonymes :
Dans le premier un couple dont la femme est née sans utérus a eu recours à
une GPA au Canada et ont eu deux jumeaux, une fois retournés en France,
l’officier d’état-civil a refuser de donner la nationalité aux deux enfants.
Dans le deuxième témoignage, un couple homosexuel a eu recours à une
GPA eux aussi au Canada, après le refus de la France de reconnaître les
deux hommes comme pères, et laisser la mère biologique (gestatoire) sur
l’acte de naissance, ils ont décidés d’aller vivre aux États-Unis pour avoir
une vie de famille normale.
Mais pourquoi tous ces refus ? Dans le code civil, l’article 47 dit « tout
acte étranger ne peut être transcrit en France que s'il est conforme à la
réalité ». prenons l’exemple d’un témoignages anonyme d’un couple ayant
eu recours a une GPA en Ukraine, une fois revenus en France avec leur
jumelles, les noms des parents qui apparaissaient étaient ceux du père et de
la mère porteuse Ukrainienne, car aux yeux de la lois la réalité est que
c’est elle la mère et non la mère Française qui serait obligée d’adopter ses
filles pour en devenir la mère. Dans le premier un couple dont la femme
est née sans utérus a eu recours à une GPA au Canada et ont eu deux
jumeaux, une fois retournés en France, l’officier d’état-civil a refuser de
donner la nationalité aux deux enfants.
Cela a-t-il évoluer ? En 2014 une évolution a eu lieu, en effet elle était un
peu forcée par la cour européenne des droit de l’homme qui a
comdamnée la France pour ces actes et lui recommandais de changer sa
législation pour le bien être des enfants. Ainsi, depuis 2015, cette dernière
change petit à petit. Le 5 juin 2018, le comité éthique a tout de même fait
un pas en avant, ils ont autorisé la reconnaissance des deux parents sur
l’acte civils français pour une GPA ayant lieu a l’étranger, mesure qui avait
été commencée en 2013 par Taubira qui avait à l’époque facilité cette
démarche, ce qui restait tout de même insuffisant.
Quelles questions se posent ? Les principales questions que se pose le droit
sont celles de l’autorité parentale sur l’enfant, mais aussi celle de l’héritage
auquel a droit cet enfant et enfin la nationalité que possède l’enfant.
Quels sont les différents modèles appliqués dans le monde ? Il existe 4
modèles, tout d’abord le Libéral Dérégulé, comme en Inde, la GPA est
autorisée et elle est même rémunérer, il n’y a aucun encadrement légal de
cette pratique. La GPA se fait alors dans des cliniques privés qui recrutent
des femmes défavorisées pour devenir mère porteuse, il y a eu
énormément de problème de trafic et de problème sanitaire avec ce
système. Il existe aussi l’interdiction totale, les parents ayant recours à une
GPA n’ont aucun droit sur leur enfant, ce dernier n’est pas citoyens du
pays et peut même rester bloquer à la frontière ou alors il sera envoyé dans
un centre d’ accueil pour mineur sans papiers. Le troisième système est
celui de l’interdiction partielle, comme en France, la GPA est interdite sur
le territoire, mais le pays profite d’un flou juridique pour pouvoir quand
même reconnaître les enfants nés par GPA. Enfin, le dernier système est le
système libéral éthique, comme au Royaume-Uni, la GPA est autorisée,
mais il y a de nombreux garde-fous sur l’état psychologique des parents ou
de la gestatrice par exemple, de plus, la mère porteuse n’est pas rémunérée,
elle est seulement indemnisée. Il existe aussi un délai de 6 semaines pour
la mère porteuse pour si finalement, elle veut récupérer le bébé. Cette GPA
éthique protège donc la gestatrice, et c’est ce modèle que défendait
Élisabeth Badinther et celui qu’elle imaginait pour la France.

Lors de la leçon nous avons vu que la loi évoluer avec la société, peut être
serait il temps de la faire évoluer en faveur de la GPA
Sources ?

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