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Évaluation formative et performance des étudiants de première licence sciences de l'éducation, de la faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'université de Lubumbashi dans le cours d'informatique
Évaluation formative et performance des étudiants de première licence sciences de l'éducation, de la faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'université de Lubumbashi dans le cours d'informatique
Évaluation formative et performance des étudiants de première licence sciences de l'éducation, de la faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'université de Lubumbashi dans le cours d'informatique
EPIGRAPHE
« En aucun cas, évaluer consisterait à poser une étiquette, rendre un verdict car la
promesse de l’évaluation réside justement dans la possibilité d’une réorientation de
l’activité, de sa régulation ». Jorro (2013, p.112)
II
DEDICACE
À tous les personnels académique et scientifique de l'Université de Lubumbashi.
III
REMERCIEMENTS
La reconnaissance est un noble et digne salaire pour les âmes généreuses disait
"William Shakespeare".
Voilà pourquoi comme la réalisation de ce travail résulte d'un arsenal d'efforts fourni
par plusieurs personnes, nous tenons à remercier tout particulièrement le Professeur
Ordinaire KALEWO MWADIANVITA Placide, pour avoir accepté de diriger ce mémoire
malgré l'effectif d'étudiants à encadrer et ses multiples occupations. Nous témoignons notre
profonde gratitude à l’Assistant BANZA WA KAYUMBA Ronsard, notre co-directeur pour
son immense apport dans la réalisation de ce rapport de recherche.
Une pensée spéciale au couple NYEMBO notamment à notre grand frère NYEMBO
MUGANZA Ignace et à sa chère épouse NYOTA KONGOLO Solange pour leur générosité
envers nous. Nous disons merci à notre amis Mathieu RUZIGAMA, pour le soutien matériel
à travers la saisie, la mise en forme et la lecture de ce mémoire.
Et enfin nous pensons à tous les amis, collègues, frère Yves NITU, sœur Joëlle
Chiwengo, Claire MILEMBA, Rebecca KAPINGA, pour la richesse de nos échanges au
cours de la l’élaboration de cette œuvre.
0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
De nos jours , l'évolution de la science et de la technologie nous impose un nouveau
mode de vie selon lequel la maitrise de l'outil informatique est nécessaire pour notre
adaptation dans plusieurs domaines de la vie, connaissant bien cette importance, Tshibangu
Tshishiku (2002, p.190) cité par Mwenze Wa Kyungu (2019) disait déjà en 2002« [•••] qu'à
la ferveur de l'informatisation de l'Afrique qui est en train d'être effectuée sous nos yeux,
envers et contre tout , les africains doivent faire le bond de l'informatique généralisée, mais
qui doit être bien contrôlée, pour pouvoir entrer de manière compétitive dans le 21 ème
siècle. C'est une question de vie ou de mort pour notre pays et pour l'Afrique entière à l'heure
de l'Internet, de la cybernétique, du cyberespace. A nous seulement de maîtriser, puis de
bien encadrer ces instruments nouveaux de la communication et de la culture dans nos pays.
» à Karsenti (2009), d'ajouter que « si l’Afrique se donne pour mission de mieux préparer
ses citoyens aux défis du troisième millénaire, elle se doit de favoriser une intégration en
profondeur des Technologies de l'information et de la Communication. Cette intégration de
ces outils, poursuit-il, si on souhaite qu'elle ait un impact sur la qualité de l'éducation, doit
surtout être pédagogique, quotidienne et régulière afin de mettre à profit les possibilités
nouvelles et diversifiées de ces technologies ». En s'intéressant sur les problèmes de l'école
congolaise avec une curiosité aiguisée, vu l'urgence du besoin qui s’impose, Falay Lwanga
(2019, p. 124), a déclaré qu’" aujourd'hui, il est plus que jamais nécessaire d'inclure dans le
programme de formation le cours d'informatique qui figure seulement de nom et non de fait
parce qu'il n'y a pas de contenu, ... Et cela dans le but d'arriver à l'élaboration de la pensée
informatique, essentielle pour assurer aux générations futures d'être à mesure d'affronter la
société et les technologies de l'avenir, non comme consommateurs passifs mais comme
utilisateur actif. C'est dans ce contexte que le cours d'informatique a été intégré dans le
programme de formation des étudiants en sciences de l'éducation, pour leur permettre de
développer les compétences transversales susceptibles de faciliter leur adaptation et les
rendre compétitifs dans la vie professionnelle. Mais cela ne sera possible pendant les
séquences didactiques que lorsque l'enseignant fait recours à l'évaluation formative qui est
considérée comme une notion qui repose sur l'excellence dans la pratique
psychopédagogique au niveau de l'enseignement supérieur et universitaire. Mwenze Wa
Kyungu (2020, p.75)
L'évaluation formative s'insère dans le processus d'enseignement et d'apprentissage
dont elle est indissociable, elle a pour seul et unique but de reconnaître où et en quoi un élève
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formative, réalisée dans le cours d'informatique sur les performances des étudiants de
première licence sciences de l'éducation.
Proposer les solutions pour améliorer l’application de l’évaluation formative
dans ce cours.
0.4. Importance de l'étude
L’importance de cette étude se résume par la justification du choix du sujet et la
détermination de l’intérêt de l’étude que nous faisons dans les lignes qui suivent :
Choix du sujet
Le choix porté sur ce sujet découle des observations faites sur l’application de
l’évaluation formative pendant le déroulement des séquences didactiques dans le cours
d’informatique et en plus nous notre intention est de voir les facilitateurs utiliser cette forme
d’évaluation pour contribuer à la construction des connaissances des apprenants et non à des
fins contemplatives.
Intérêt de l’étude
L’intérêt de notre étude se situe à quatre niveaux :
Intérêt personnel
Dans notre ipséité, les résultats de cette étude nous permettrons de comprendre
comment les facilitateurs appliquent l’évaluation formative pour vérifier les acquis des
étudiants pendant les séquences didactiques.
Intérêt scientifique
Sur le plan scientifique, nos résultats intéresseront les chercheurs en sciences de
l’éducation et plus particulièrement ceux-là qui vont s’intéresser à l’évaluation formative
que nous avons traitée, pour ajouter un plus dans leurs rapports de recherche.
Intérêt social
Sur le plan social, les résultats de cette étude vont intéresser les facilitateurs et les
apprenants dans la mesure où la remédiation est très importante pendant une leçon pour la
réussite du couple didactique.
Intérêt institutionnel
Du point de vue institutionnel, nos résultats intéresseront le conseil de l’université de
Lubumbashi par le biais des autorités décanales de la faculté de psychologie et des sciences
de l’éducation en vue d’opérer la transformation de sciences et des connaissances vers la
culture de mutation dans notre alma mater selon la vision du magnifique recteur Gilbert
Kishiba Fitula.
0.5. Méthode et techniques de recherche
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Pour atteindre les objectifs de notre étude, nous utiliserons la méthode d'enquête qui
sera appuyée par l'analyse documentaire, le questionnaire et l’observation directe pour la
production des données.
L'analyse de contenu, le test khi-deux et le diagramme en secteur et le test t de Student
pour le dépouillement et analyse des données.
0.6. Délimitation de l’étude
Sur le plan géographique, notre étude sera menée à la faculté de psychologie et des
sciences de l'éducation située sur l'avenue circulaire au quartier Gambela 1 dans la commune
de Lubumbashi.
Scientifiquement parlant, notre recherche sera menée dans le domaine d'administration
et inspection scolaire où nous analysons l'évaluation formative qui est un aspect abordé en
docimologie.
Sur le plan temporel notre recherche se situe entre l'année académique 2020-2021 et
l'année académique 2021-2022.
0.7. Structure de l'étude
Au-delà de l’introduction et de la conclusion‚ le travail comporte trois chapitres :
Le chapitre premier intitulé carde théorique : il contient la définition des concepts clé
de notre étude ‚les théories sur l’évaluation et de performance ‚et enfin les études antérieures.
Le troisième chapitre porte sur les résultats de la recherche : il sera question ici de
présenter les données et analyser les résultats ‚interpréter les résultats ‚présenter la
discussion et donner notre contribution.
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CHAPITRE PREMIER
CADRE THEORIQUE
1.1. DEFINITION DES CONCEPTS
Dans la définition des concepts, nous allons déterminer avec précision la signification
des mots clés que nous avons ressorties dans notre sujet, pour que les lecteurs puissent les
apprehender selon le contexte dans lequel nous les utilisons.
1.1.1. Université
Dans le pluri dictionnaire Larousse (1975, p. 1399), le mot université vient du latin
(universitas) qui est considéré comme un établissement public d'enseignement supérieur.
1.1.1.1. Faculté
C'est un corps d'enseignement supérieur, formant la fraction d'une université.
Dictionnaire Wiktionary.
Selon le dictionnaire Littré ‚la faculté est défini comme un corps scientifique ou
littéraire chargé d’un enseignement spécial dans une université.
C’est aussi un lieu où se donne l’enseignement universitaire. www.cntrl.fr/faculté//1
Considérant cette investigation, la faculté est un corps académique et scientifique
dirigé par un doyen qui fonctionne selon l’idéologie d’une université en suivant les finalités
de l’enseignement de chaque pays dans le but de former les étudiants dans un domaine bien
déterminé. Vu que c’est la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation qui nous
intéresse dans cette étude, nous la décrirons à l’entame du deuxième chapitre car c’est la
partie qui lui est réservée.
1.1.1.2. Département
Selon le dictionnaire encyclopédique de l'enseignement (1975, p.398) le département
est une branche spécialisée d'une administration ou d'une entreprise.
Le département est défini comme une subdivision décidée pour permettre une gestion
rationnelle sans la responsabilité d’un même chef.
Dans le cadre de cette recherche un département c’est une subdivision des services au
sein d’une faculté qui ce dernier s'occupe de la gestion des enseignants, des étudiants ainsi
que des enseignements. Même si nous parlons sur la performance des étudiants de première
licence sciences de l’éducation, nous mentionnerons tous les départements qui fonctionnent
à la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation dans la partie réservée à la
présentation du champ d’investigation dans le deuxième chapitre.
1.1.1.3. Etudiant
Pour le Larousse illustré (2009, p.393) l'étudiant est une personne qui suit les études
supérieures.
L’étudiant est défini comme étant toute personne qui se consacre à l’appréhension‚ à
la mise en œuvre et à la lecture des connaissances concernant une science ‚une matière ou
un art. www.lesdefinitions.fr/étudiant
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Dans le cadre de cette recherche nous optons pour la deuxième définition qui est celle
qui considère un étudiant pas comme un éternel consommateur du savoir provenant des
formateurs mais plutôt comme une personne capable de cogiter et donner un sens à ses
apprentissages ‚de trouver des solutions aux problèmes de sa vie ainsi que ceux de sa société
et de l’univers qui se posent dans son domaine.
1.1.2. Cours
D'après le dictionnaire encyclopédique de l'enseignement (1975, p. 354) le mot cours
vient du latin (cursus) qui désigne une série de leçon qu'un professeur donne sur une matière.
Selon le Larousse illustré (2009, p. 262) un cours est un enseignement donné par un
professeur sous-forme d'une série de leçons ou de conférences ; chacune de ses leçons ou
conférences.
Dans le cadre de cette étude, nous options pour la première définition car en son sein
la pédagogie pédocentrique est applicable.
- Élaboration du plan du cours
En 2019 , le professeur Mwenze Wa Kyungu dans ses investigations sur la pédagogie
universitaire: informations psychopédagogiques spécialisées, à l'Université de Lubumbashi
disait que la notion d'élaboration du plan du cours, découle des questions que les enseignants
doivent se poser dans leur relation didactique sur ce qu'ils doivent enseigner parce que c'est
un instrument de conception et d'organisation du processus pédagogique, du déterminant de
la cible pédagogique, du pourquoi du cours, du contenu d'enseignement, des stratégies
d'intervention ou les formules pédagogiques et même du système d'évaluation, et d'après lui,
cette conception schématique de l'enseignement doit tenir compte des éléments ci-après :
Philosophie de l’éducation
Politique générale de l’éducation
Curriculum de formation
Psychopédagogie pratique
Minder (1996, p.280) cité par Kisumpa (2021) un processus qui consiste à recueillir,
décrire, traiter des informations en vue de mettre un jugement de valeur sur l'action de
l'enseignant sur ses apprenants, apprécier en d'autres termes les résultats de son
enseignement. Non seulement ce processus assure l'information des élèves sur la qualité leur
apprentissage, renseigne l'enseignant sur l'efficacité de son enseignement mais aussi invite-
t-elle l'enseignant à une nouvelle réflexion stratégique dont le double objectif peut se résumer
dans les deux questions suivantes :
Comment d'une part réajuster l'apprentissage des apprenants qui n'ont pas atteint
l'objectif, ceux dont la modification du comportement s'est peu ou mal opérée ?
Comment d'autre part réinvestir ou enrichir la compétence des élèves qui ont
maîtrisé l'objectif, qui se révèlent déjà capable d'utiliser efficacement leur savoir-faire.
De son coté, Bloom cité par Kisumpa (2021) pense que l'évaluation comporte une
triple vision dans la pratique éducative :
Elle intervient comme une méthode qui permet d'acquérir et de traiter les
informations font on a besoin dans le but d'améliorer l'apprentissage des apprenants.
L'évaluation (formative) fournie une plus grande variété d'informations que ne
le fait l'examen de type traditionnel ;
L'évaluation est une aide dans la clarification des objectifs éducatifs et des buts
significatifs de l'éducation.
Considérant cette investigation‚ l’évaluation est un acte qui consiste à juger ou
apprécier systématiquement d’une manière qualitative ou quantitative la production de
l’apprenant sur base d’un objectif précis.
L'évaluation des acquis de l'apprenant joue trois rôles dans le processus enseignement-
apprentissage :
Le rôle pronostic : à ce niveau évaluation permet de prédire le succès futur de
l'apprenant.
Le rôle diagnostic : Dans son rôle diagnostic l'évaluation permet au facilitateur de
savoir pourquoi l'apprentissage ne s'est pas produit comme voulu.
Le rôle de jaugeage : dans ce rôle l'évaluation permet au facilitateur de déterminer la
position relative de l'apprenant, en le situant par rapport à lui-même, à son groupe, ou à sa
classe. De Landsheere (1980, p.15)
- Sortes d’évaluations
D’après la littérature contemporaine nous distinguons deux grandes formes
d’évaluation :
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L’évaluation formative
Pour Nguyen (2006) l’évaluation formative désigne le processus d’évaluation qui
survient au cours de la formation et où la régulation des apprentissages est une composante
essentielle.
Selon Raynal et Rieunier (1997) cités par Minder (2007) l’évaluation formative a pour
but d’informer l’apprenant et l’enseignant du degré d’atteinte des objectifs en assurant le
repérage, la mise à jour, l’identification et l’analyse des difficultés cognitives de chaque
apprenant afin de pousser l’enseignant à élaborer des dispositifs de remédiation.
De ce qui précède, dans le cadre de cette recherche, nous définissons l’évaluation
formative comme une forme d’évaluation qui s’immerge dans les activités d’enseignement
et d’apprentissage dans le but d’améliorer les stratégies d’intervention du facilitateur et la
performance de l’apprenant. C’est une évaluation qui intervient, en principe au terme de
chaque tache d’apprentissage et ayant pour objectif d’informer l’apprenant et le maitre du
degré de maitrise atteint et éventuellement de découvrir ou et en quoi l’élève éprouve les
difficultés d’apprentissage, en vue de lui proposer ou de lui faire découvrir les stratégies qui
peuvent lui permettre de progresser.L’évaluation formative permet ainsi de déterminer si un
apprenant possède les prérequis nécessaires pour aborder la tache suivante un ensemble
séquentiel.
L’évaluation formative est une forme d’évaluation qui a pour but d’adapter le dispositif
pédagogique à la réalité des apprentissages des élèves. « Elle s’intéresse en priorité à la
régulation des démarches pédagogiques (…) elle met davantage l’accent sur les procédures
des taches que sur les résultat › › G. Nunziati Op.cit.
Il s’agira double régulation qui aura pour but la formation‚ si l’évaluation se déroulera
pendant l’apprentissage. La première est une régulation de l’apprentissage des apprenants
pour viser les résultats de l’analyse des erreurs sous la guidance de l’apprenant.
« Avec ce type d’évaluation l’enseignement devient réfléchi et efficace à condition
que l’enseignant soit capable de mettre en œuvre les méthodes et théories adéquates. Il peut
atteindre cette utopie si l’enseignement est pertinent effectivement grâce à l’évaluation qui
devient formative lorsqu’elle peut recueillir les informations sur les points forts et les points
faibles. L’enseignant peut alors les utiliser pour l’organisation de son cours et les renvoyer
aussi aux apprenants. › › Gilbert De Landsheere (1979).
Ladite évaluation attribue une valeur diagnostique et un statut positif à l’erreur qui
devient un indice indiquant les difficultés de l’apprentissage‚ elle informe ‚stimule‚ procure
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une information sur le progrès ‚elle évalue à la fois la compétence visée et la capacité
mobilisée. Ibidem.
Les propos de De Landsheere illustrent cette idée car il considère ces erreurs comme
des moments dans la résolution d’un problème (plus généralement comme des moments dans
l’apprentissage et non comme faiblesses répréhensibles ou des manifestations
pathologiques)
Ce type d’évaluation fait partie de l’apprentissage d’une manière continue.
C’est une collecte systématique des scores ou d’appréciations s’étendant sur une
certaine période de temps et aboutissant à une note finale. Peuvent intervenir dans
l’élaboration de cette note : les travaux réalisés en classe, les travaux à domicile, les résultats
d’interrogations écrites, les tests ainsi que les jugements subjectifs de l’enseignant.
L’évaluation continue se déroule pendant tout le cheminement de la formation et porte sur
des acquis d’apprentissage (savoirs‚ aptitudes‚ compétences.) du dossier pédagogique. Elle
peut être formative en donnant des appréciations sur des acquis d’apprentissage et en
conduisant s’il échait à des remédiations. C’est-à-dire elle est essentiellement un processus
cumulatif, suivant le développement de l’élève et réfléchissant les changements qui
interviennent dans ses réactions en cours ; il peut s’agir d’un système complexe de contrôle
apportant au professeur un feed-back sur l’efficacité de son enseignement et à l’élève sur
l’efficacité de ses apprentissages.
L’évaluation sommative
C’est une évaluation qui s’articule sur plusieurs apprentissages tout au long des cursus
d’apprentissage constituant ainsi un tout compact‚ cohérant et homogène ‚comme nous le
montre Gilbert De Landsheere qu’elle revêt le caractère d’un bilan‚ elle intervient donc après
un ensemble des taches d’apprentissage constituant un tout correspondant par exemple à un
chapitre de cours‚ à l’ensemble de cours du trimestre ‚etc.
Alors que l’évaluation formative revêt en principe un caractère privé, sorte de dialogue
particulier entre l’éducateur et son apprenant, l’évaluation sommative est publique,
classement éventuel des élèves entre eux, communication des résultats aux parents par un
bulletin scolaire, attribution d’un certificat ou d’un diplôme. (G. De Landsheere 1979 p, 115)
Plus explicite l’ouvrage intitulé psychologie de l’évaluation scolaire de Gabriel Noizet
et Jean-Paul Caverni (1978) défini l’évaluation sommative comme celle qui intervient en
moment des examens qui permet de dire si tel élève est digne de tel grade ou s’il peut accéder
à la classe supérieure par conséquent ‚l’évaluation sommative a pour but de fournir un bilan.
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Ce type d’évaluation permet ‚à l’aide d’un test ou d’un contrôle ‚d’accéder aux
résultats réels à la fin de mesurer la maitrise des compétences visées et les certifiées. (Lynda
2012)
Autres formes de l’évaluation :
L’évaluation diagnostique
Elle représente une prise d’information non sur l’évaluation de l’apprenant dans ses
apprentissages mais sur la détermination de ses besoins au début du processus
d’enseignement /apprentissage pour décider par la suite de l’enseignement dont il aura
besoin.
Son rôle principal (tout comme en médecine est d’analyser l’état d’un individu ‚ à un
moment donné afin de porter un jugement sur un état et de pouvoir ‚ si bien est. Donner les
moyens de remédier à un dysfonctionnement. Si un médecin ne cache pas son état à un
patient ‚ un enseignant fera de même et le tandem enseignant/élève pourra ainsi progresser.
(Bekkouche Lynda 2012)
L’autoévaluation
C’est un processus par lequel un sujet (étudiant) amené à porter un jugement sur la
qualité de son cheminement ‚de son travail ou de ses acquis au regard d’objectifs prédéfini
tout en s’inspirant des critères précis d’appréciation. Legendre (2005) cité par bekouche
L’autoévaluation de l’étudiant peut notamment se faire sous-forme de portfolio c’est-
à-dire une collection de travaux réalisés par un étudiant dans un but précis ; dossier de travail
de présentation ‚de progression d’apprentissage‚…), elle devrait l’inciter à développer la
métacognition et mieux comprendre ses propres capacités d’apprentissage.
L’autoévaluation de l’étudiant loin d’être un luxe est en réalité une composante de
l’évaluation formative pour toute personne qui essaie d’apprendre ‚ la rétroaction sur ses
efforts comporte trois éléments : la conscience de l’objectif à atteindre ‚des indications sur
son niveau actuel et une certaine compréhension de la façon de combler l’écart entre les
deux premiers points ‚il est indispensable de comprendre ces trois éléments dans une certaine
mesure si l’on veut améliorer son apprentissage. Pour que l’évaluation formative soit
efficace les étudiants devraient être formé à l’autoévaluation de manière à comprendre les
principaux objectifs de leur apprentissage et par conséquent ce qu’ils doivent faire pour y
parvenir. (Black&William 1998) cité par Lynda (2012)
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Considérant la présente étude nous options optons pour la définition proposée par
Tshibwila mais le but de toute épreuve ne consiste pas seulement à amener les apprenants à
un classement mais ça consiste aussi à vérifier le degré de maîtrise de ses qualités pour que
le facilitateur puisse voir dans quelle mesure il pourra réorganiser les formules pédagogiques
pour ses interventions ultérieures.
1.1.3.2. Question
Pour Kisumpa (2021) une question est une demande qu'on adresse à quelqu'un en vue
d'apprendre ou de recueillir une ou des informations.
La question est une demande faite pour obtenir une information, vérifier des
connaissances. (Larousse 2009, p 841)
Dans le cadre de cette investigation, une question est une demande adressée à une
personne dans le but de s'informer ou de vérifier les connaissances sur une matière donnée.
La formulation des questions est un aspect très important en évaluation, car on peut
vouloir demander à quelqu'un quelque chose sans savoir s'exprimer avec clarté.
La rédaction des questions est caractérisée par un certain nombre d'éléments qui
poussent les autres à porter un jugement de valeur sur l'enseignant, il s'agit notamment du
nombre des questions d'une épreuve, le style qui le véhicule, leur difficulté, ect.
Le nombre des questions d'une épreuve dépend de plusieurs facteurs entre autres nous
citons : la nature de la discipline, l'étendue de matière, la forme des questions, le temps
imparti pour la passation, l'effectif des apprenants, le maximum des points répartis à
l'épreuve.
a Questions ouvertes
Les questions classiques sont surtout adaptées à la taxonomie de Bloom pour évaluer
les objectifs de faible niveau (connaissance, restitution, transposition, extrapolation,
application). Les questions n'attendent que des réponses courtes, ce qui peut pousser
l'évaluateur de poser un grand nombre de questions.
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Désavantage
Sont des items de sélection où le répondant doit choisir parmi les réponses qui lui sont
proposées, ces dernières sont mutuellement.
On distingue notamment:
D'une manière générale, les questions fermées présentent les désavantages ci-dessous :
On organise l'examen dans l'intention de juger si les candidats ont atteint au moins un
certain niveau de qualité dans la performance, auquel cas, ils seront déclaré reçus et faute de
quoi, ils seront déclarés recalés. Dubus, A. (2006, p.171)
Concours
C'est une épreuve dans laquelle plusieurs candidats entrent en compétition pour un
nombre limité de place, d'offres. Tshibwila (2019, p.3). Contrairement à un examen, le
concours est organisé dans l'intention de départager les concurrents, sachant qu'une ressource
quelconque, matérielle ou honorifique n'est disponible que pour un nombre de personnes
fixé à l'avance et inférieur au nombre des concurrents.
La chose la plus importante consistera à comparer les performances, les classer, et
conserver les meilleures jusqu'à ce qu'on va atteindre le nombre prévu. Dubis, A. (2006,
p.171)
Administration de l'épreuve
Lors de l'administration de l'épreuve, les évaluateurs devraient se présenter quelques
minutes avant l'épreuve dans le local où va se dérouler l'épreuve pour y placer les candidats
qui arrivent ,l'épreuve sera distribuée en insistant qu'on ne la lise pas , l'évaluateur lis la
consigne et les questions pour les répondants ( lorsque l'épreuve est composée de plusieurs
items, il serait normal de ne lire et expliquer que les consignes générales et spécifiques et les
répondants liront eux-mêmes les questions , donner le signal du début de l'épreuve pour tout
lemonde.
1.1.3.3. Note
C'est une appréciation synthétique traduisant l'évaluation d'une performance ou d'une
conduite dans le domaine de l'éducation. (De Landsheere 1980, p. 17)
Kisumpa (2021) définit la note comme une appréciation chiffrée à une épreuve non
étalonnée.
Dans le cadre de cette étude, la note est une appréciation chiffrée obtenue par
l'apprenant après une évaluation au cours d'une séquence didactique dans le milieu éducatif
et/ou de formation.
1.1.4. Performance scolaire
D'après le dictionnaire Larousse illustré (2009, p. 1036) la performance est un résultat
obtenu au cours d'une épreuve, d'un test.
Pour Gueyaud cité par Mukakunzi (2006) il faut entendre par performance scolaire les
résultats observables chez l’élève. Elle incarne les compétences traduisant l’utilisation par
l’élève les connaissances ; l’appréciation de la performance possède à elle seule plusieurs
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caractéristiques d’ordre technique qui traduisent des changements profonds dans la manière
d’évaluer.
Quant à De Landsheere (1979) une performance scolaire est un ensemble des réponses
fournies par un élève aux stimulations éducatives internes ou externes. Parfois lorsque les
spécialistes en sciences de l’éducation se croisent pour parler sur la performance scolaire, ce
mot semble avoir un contour sémantique surchargé qui les poussent souvent à le confondre
au rendement scolaire. Pour éviter de nous plonger aussi dans un tel débat sans fin, nous
allons preter les mots de De Landsheere (1979 p, 235) ‚ qui définit le rendement scolaire
comme un ensemble de performances scolaires d’une population donnée.
Dans le cadre de cette recherche, nous options pour la définition de Gueyaud parce
qu'elle elle englobe plusieurs approches pédagogiques à la fois.
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Deuxièmement, les erreurs repérées chez l'apprenant par les enseignants, les poussent
à une remise en question à travers un certain constat d'inefficacité d'un enseignement donné.
En ce moment là, une prise réactive sera prise, '' s'il y a une évaluation négative des
apprenants, n'est-ce pas qu'on se sent soi-même évalué, dévalué, c'est-à-dire mis en cause
quant à notre valeur professionnelle et personnelle ?
La troisième perception est celle du vertige ressenti à l'idée de plonger dans ce qui se
passe dans la tête des apprenants. Au-delà du côté protecteur des savoirs qui rassure les
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facilitateurs lorsqu’ils reçoivent des bonnes réponses de la part des apprenants, cette
perception résume la peur qu'ils ressentent d'effectuer la mise à jour du savoir récalcitrant de
crainte qu’ils ne puissent pas se noyer dans la tête des apprenants sans qu'ils ne puissent
sortir.
La description de ces trois perceptions nous a fait comprendre que l'erreur crée une
situation d'inconfort indésirable par les enseignants. Dans toute situation, deux réactions sont
envisageables:
La sanction : qui peut être comprise comme un sursaut de réassurance face à
l'abîme qui vient d'être décrit ;
L'effort de réécriture de la progression masquant quelques culpabilités latentes.
La symétrie ou la correspondance de cette double réaction renferme aussi quelques
éléments en commun : il s'agit notamment du statut négatif de l'erreur, ici elle est regrettable
et regrettée et qu'on doit à tout pris remédier ainsi que la moindre valeur accordée à l'acte
d'apprendre. Quelle que soit la conception que peut avoir le facilitateur sur l’erreur, nous
pouvons retenir avec Zakhartchouk (2019) que l'erreur est paradoxale dans une situation
scolastique : est considérée comme alliée et adversaire à la fois, elle est inévitable toujours
dans la démarche tâtonnante de celui qui apprend, et en même temps un obstacle à surmonter
pour accéder à plus de précision, de justesse et de vérité
L'erreur comme indicateur
Dans cette conception, l'enseignant pense que les erreurs commises deviennent des
symptômes d'obstacles auxquels la pensée des apprenants est affrontée puisqu'elles indiquent
le progrès à obtenir.
Cette conception purement constructiviste de l'erreur la confère un statut enviable
d'indicateur des taches intellectuelles que résolvent les apprenants et des obstacles auxquels
leur pensée s'affronte pour les résoudre. Le travail sur l'erreur nécessite des pratiques
d'évaluation diversifiées. Faire plus de place à l'évaluation formative est très indispensable,
de même surtout dans la phase d'apprentissage, il est fondamental de cibler les points qui
sont évalués sans vouloir céder à la manie de la correction pointilliste inefficace
Zakhartchouk (2019).
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Dans une étude réalisée en France par Felouzis (1997) sur les acquisitions des
apprenants, ce chercheur a énuméré plusieurs facteurs qui influencent la réussite des
apprenants, mais il souligne la forte influence de l'enseignant et de ses pratiques
pédagogiques sur leur réussite. D'autres auteurs tel que (Crahay et Lafontaine, 1986 ;
Bressoux, 2004 ; Duru-Bellat ,2003) cités par Kalamo (2011). Soutiennent la thèse selon
laquelle, l'institution scolaire dans son organisation pédagogique a une part de responsabilité
dans les échecs des apprenants en pointant du doigt l'enseignant que celui-ci peut affecter
directement l'apprentissage des apprenants par le biais de pratiques enseignantes.
L’enseignant est le principal facteur en termes d’impact sur les performances des élèves au
niveau de l’école, aucune autre variable ne peut jouer un rôle aussi significatif (Bruns et
Luque, 2014) cités par l'IIPE (2012). Pour l'institut International de Planification de
l'Education (2012) un grand nombre d'études sont parvenues à ce résultat, comme des méta-
analyses de Wang et al (1994), visant à déterminer les facteurs les plus susceptibles d’aider
les enfants à apprendre. Dans une étude de 28 de ces facteurs, il a ainsi été constaté que les
deux variables les plus importantes étaient directement liées à l’enseignant. Ce résultat a été
confirmé par une synthèse de 134 méta-analyses, réalisées par (Hattie, 1992). Indiquant que
l’enseignant reste le facteur influençant le plus l’amélioration des niveaux d’acquis des
élèves, même quand ces derniers proviennent de milieux très différents, l’enseignant joue
donc un rôle primordial en termes de qualité des apprentissages, mais également d’équité.
La question de l’efficacité des enseignants et de leurs pratiques pédagogiques fait
partie d’un vaste domaine de recherche en sciences de l’éducation. De nombreux travaux ont
en effet révélé l’existence d’un effet-maître tant sur les acquisitions scolaires des élèves que
sur leurs comportements, attitudes et croyances. L’enseignant apparaît ainsi jouer un rôle
non négligeable dans la réussite scolaire des élèves.
D'après (Rosenthal & Jacobson, 1968 ; Bressoux & Pansu, 2003), tous cités par
Kalamo (2011) les enseignants qui ont des attentes élevées offrent un contenu plus riche,
plus ambitieux à leurs élèves. Ils s’évertuent davantage à les amener à acquérir les contenus
d’enseignement. Cela suppose une vigilance constante par rapport aux progrès réalisés par
les élèves qui fait que ces-derniers puissent obtenir effectivement les meilleurs résultats. En
s'arrimant dans le même ordre d'idée, Hanushek (2007), cité par Kalamo (2011), pense que
les élèves et les parents attribuent souvent les différences de performances scolaires des
apprenants à l’efficacité de l’enseignant et décident de l’affectation dans les classes à des
maîtres spécifiques. Cela signifierait que la communauté éducative surestime l’importance
du facilitateur. Et même Chinapah et al, (2000). Ont montré que les caractéristiques de
26
l’enseignant ont une incidence plus grande sur la performance de l’apprenant que tout autre
facteur prédictif à effet direct. De ce qui précède, en considérant l'enseignant et son capital
éducatif comme l'un des facteurs importants, capable d'influencer la performance scolaire
d'un apprenant, nous disons avec (Roy, 1991), cité par Kalamo (2011), que c'est en
choisissant les pratiques pédagogiques efficaces que l'enseignant pourra exercer une
influence déterminante sur l'amélioration de la qualité des apprentissages des apprenants.
27
1. 3. Études antérieures
Dans l'état de l'art, nous avons recensé les études réalisées par quelques chercheurs de
plusieurs horizons qui traitent sur l'évaluation dont nous vous présentons l'essentiel de leurs
travaux dans les lignes qui suivent.
Poitras-Bernier.O. (1995), a menée une étude sur les effets de l'évaluation formative
et des facteurs attributionnels sur la réussite scolaire. Sa préoccupation majeure était
d'améliorer le processus d'apprentissage des élèves par biais d'interventions pédagogiques
stratégiques.
Son expérimentation lui a permis de conclure que l'évaluation formative a des effets
positifs sur la qualité des apprentissages des élèves. Et que le « feed-back » s'insère dans la
perspective cognitiviste dans la mesure où il informe l'élève sur la direction dans laquelle il
doit orienter tout changement de réponse ; et il constitue un exercice métacognitif qui amène
l'élève à identifier ce qu'il sait et ce qu'il ne sait pas, à prendre conscience des stratégies qu'il
utilise ou devrait utiliser dans l'apprentissage et à évaluer le résultat de sa démarche.
Therer.J. (1999) dans sa publication intitulée Évaluer pour évoluer : éléments de
docimologie.
Il est parti du constat selon lequel les enseignants et les formateurs rencontrent des
difficultés pour concorder l'évaluation ainsi que les objectifs pédagogiques ; et qu'ils se
laissent facilement influencer par plusieurs facteurs qui peuvent biaiser l'évaluation
pédagogique.
En menant cette étude, Therer poursuivait trois objectifs, à savoir :
Identifier les rôles et les fonctions de l'évaluation aux différentes phases d'un
processus d'enseignement-apprentissage,
Identifier et prendre en compte les principaux facteurs susceptibles de biaiser
l'évaluation pédagogique et enfin
Élaborer des procédures d'évaluation comme une pratique fondamentale dans un
processus d'évaluation adéquat aux objectifs de formation.
Tout en considérant l'évaluation comme une pratique fondamentale dans le processus
de formation, le chercheur est parvenu à conclure que :
L'évaluation sera un moyen et non une fin en soi l'évaluation aura pour fonction
essentielle d'aider à apprendre. Et pour que l'évaluation soit conforme à ces principes et pour
que s'établisse une relation constructive entre professeur et étudiant, trois conditions doivent
être respectées comme recommandations :
28
De toute cette littérature, notre étude convergera avec celles des autres chercheurs sur
un seul point, qui est l'évaluation des apprentissages. Tandis-que la particularité de cette
étude se situera sur le fait que dans l'évaluation des acquis des apprenants que nous nous
proposons, nous voulons analyser impact de l'évaluation formative, réalisée dans le cours
d'informatique sur les performances des étudiants de première licence sciences de
l'éducation, de la faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'Université de
Lubumbashi.
32
DEUXIEME CHAPITRE
CADRE METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre nous présentons la Faculté de Psychologie et des Sciences de
l’Education qui est notre champ de recherche, la population et échantillon d'étude, nous
décrivons la méthode ainsi que les techniques utilisées, les variables et les indicateurs et nous
terminons avec les difficultés rencontrées.
Une de ses entités est restée fonctionner au sein du campus de Lubumbashi, il s’agit
de son département d’agrégation ayant pour objectif principal, de donner une formation en
pédagogie aux licenciés des disciplines autres que les sciences de l’éducation.
l’université :
Une situation d’impasse quant à la présentation des mémoires d’études
supérieures (D.E.S) des membres du corps scientifique du département ;
Encouragement de l’exode du personnel scientifique vers KINSHASA et
KISANGANI à la recherche d’un cache adéquat pour la présentation des diplômes de D.E.S
et la préparation des thèses de doctorat.
La non couverture de la composante psychologique de l’enseignement du D.E.S
organisé par d’autres facultés.
Plusieurs faits sont intervenus depuis la réforme de l’enseignement supérieur et
universitaire dc 1971 et militent en faveur de la réouverture de la faculté.
En 1983 les facultés de droit, de médecine et des sciences économiques sont rouvertes
au sein de l’université de Lubumbashi. Il en est de même d’autres universités zaïroises.
En 1986, le comité central du mouvement populaire de la révolution a décidé l’essaimage
des établissements d’enseignement supérieur et universitaire à travers le pays.
En 1989, le même comité central a admis le principe de réouverture des facultés
majeures organisées dans toutes les universités
En 1992 le conseil d’administration a admis le principe de recréer les facultés
classiques au sein de l’université zaïroise en vue de désengorger celles qui en avoient le
Monopole jusqu’’ à. Par sa lettre, N°22/AGR/MT/BZ/AA/92 du 24 août 1992, adressée au
recteur de l’université dc Lubumbashi, le département d’agrégation a sollicité la réouverture
de la faculté de psychologie et des Sciences de l’éducation.
Ledit dossier est introduit conformément aux textes régissant l’enseignement supérieur
et universitaire au zaïre, à savoir :
2.1.3. Objectifs
Le personnel
La faculté gère trois types de personnels : un personnel académique, un personnel
scientifique, un personnel administratif et ouvrier et qui est habilité à occuper un emploi
permanent y correspondant. A l’intérieur de la faculté, les membres du personnel
académiques et scientifique sont organisés par grade et selon l’ordre décroissant ci-après :
Professeur émérite, Professeur ordinaire, Professeur, Professeur associé. Docteur, Chef de
travaux, Assistant du deuxième mandat, Assistant du premier mandat.
Voici les noms ainsi que les fonctions des différentes autorités qui gèrent ladite faculté
:
Le Professeur KALUMBA NGOY Jacques Doyen de la Faculté ;
Le Professeur TSHILONDA KASOL'A Célestin est le Vice-Doyen chargé de
l’enseignement et il effectue aussi les tâches du vice-doyen en charge de la recherche et de
la coopération à la faculté depuis la disparition du feu Professeur MWENZE WA KYUNGU
Éric Jean-Paul en mars 2021 qui exerçait cette fonction ;
Le Chef de travaux MWELA MUTUNTUKA Jacques, est secrétaire
académique ;
Au département de psychologie nous trouvons :
36
2.1.5. Organigramme
Doyen de faculté
Secrétaire du département
Secrétaire du département
Secrétaire du département
chargé de l’enseignement
chargé de l’enseignement
chargé de recherche
Secrétaire du département
Secrétaire du département
chargé de l’enseignement
chargé de recherche
chargé de recherche
Appariteurs Jardinier Ménagère Bibliothécaire Comptable
s
38
2.2.1. Population
D’une manière générale, la population est définie comme un ensemble des unités
concernées par un phénomène à l’étude. Valérie et al (2015) .
Pour le Larousse illustré (2009, p. 802), la population c’ensemble des personnes
constituant, dans un espace donné, une catégorie particulière ; c'est un ensemble d'éléments
(individus, valeurs, etc) soumis à une étude statistique.
Une population est définie comme un ensemble d’unités statistiques de même nature
sur lequel on recherche des informations quantifiables. La population constitue l’univers de
référence lors de l’étude d’un problème statistique donné. Dans cet univers d’étude d’un
problème, le concept de population-cible se défini comme étant une population à laquelle on
désire appliquer les résultats d’une enquête. Dodge (2007, p.406).
Présentation de la population
M F Total
Etudiants 49 24 73
Enseignant 1 0 1
Total 50 24 74
Le tableau ci-haut illustré nous montre que notre population est composée de 74
participants parmi lesquels, il y a 50 du sexe masculin dont 49 étudiants et un enseignant et
les 24 autres sont du sexe féminin
2.2.2. Echantillon
Pour le Larousse illustré (2009, p.344) l'échantillon est une fraction représentative
d'une population ou d'un ensemble statistique.
L’échantillon correspond à un nombre restreint d’unités, sélectionnées à l’aide d’une
méthode probabiliste ou non probabiliste. Valérie et al (2015)
D’après Yadolah Dodge (2007, p. 159), un échantillon est un sous-ensemble d’une
population sur lequel on effectue une étude statistique.
39
Une étude sur un échantillon vise généralement à tirer des conclusions relatives à la
population dont il est issu.
Un échantillon est un sous-ensemble d’une population sur lequel on effectue une étude
statistique.
Echantillonnage aléatoire
À-travers l'échantillon aléatoire, on choisit au hasard tous les individus de la
population qui ont la même chance d'être choisi et le choix d'un individu ne modifie pas les
chances de sélectionner les autres. De Landsheere (1979, p.80).
Pour garantir la représentativité de l’échantillon, on s'assure simplement que chaque
individu a bien été extrait au hasard au sein de la population. Cette procédure d'aléatorisation
permet de minimiser le risque d'avoir un échantillon biaisé. Cependant on notera que plus
l'effectif de l'échantillon est important, plus il est le fidèle reflet de la population. Et on pourra
généraliser les résultats trouvés avec cet échantillon à l'échelle de la population.
Dans cette investigation, nous avons travaillé avec un échantillon de soixante
participant au hasard à travers la technique de l'urne, dont nous vous présentons dans le
tableau ci-dessous :
Tableau 4:Présentation de l’échantillon
M F Total
Etudiants 42 18 60
Enseignant 1 0 1
Total 43 18 61
Quant au dictionnaire de poche Larousse (2022, p.511) la méthode est défini comme
étant une démarche organisée et rationnelle de l'esprit pour arriver à un certain résultat.
Selon Lalande cité par. De Landsheere (1992) la méthode est un programme réglant
d’avance une suite d’opération à accomplir et signalant certains errements à éviter en vue
d’atteindre un résultat déterminé.
Dans le cadre de cette investigation, la technique d’observation directe nous a été utile
car c’est grâce à elle que nous avons observé l’usage de l’évaluation formative pendant les
séquences didactiques, les réactions du couple didactique face aux erreurs ainsi que la
remédiation apportée aux apprenants.
Le questionnaire
Selon le Larousse illustré (2009, p.842), c'est une série de questions posées à un
ensemble de personne concernant leurs opinions, leurs croyances ou divers renseignements
factuels sur elles-mêmes et leur environnement.
Pour Accard, P (2021, p.15) Un questionnaire est une suite de questions ouvertes et /
ou fermées, relatives à un thème général, qui est souvent subdivisée en sous-thèmes, qui
délimitent les différentes rubriques du questionnaire.
D’après Kapend Sabul (2021à), le questionnaire est un moyen de communication entre
l'enquêteur et l'enquêté qui comprend une série de questions qui peuvent être ouvertes ou
fermées concernant le problème sur lequel l'enquêté doit porter réponse. Cette série sera
construite autour des indicateurs des variables contenues dans l'hypothèse.
Falay Lwanga (2019), le considère comme un document sur lequel sont notées les
réponses ou les réactions d’un individu (enquêté) sur un sujet déterminé. Il distingue deux
types de questionnaires :
- Le questionnaire d’administration directe : dans cette situation, la personne
interrogée note elle-même ses réponses sur le questionnaire. La personne qui mène l’enquête
peut ne pas être présente, si l’enquêteur est présent, il peut toutefois donner une précision
sur le contenu d’une question si l’enquêté le lui demande.
- Le questionnaire d’administration indirecte : avec ce type de questionnaire, c’est
l’enquêteur qui note les réponses lui fournit par le participant.
Avantages
Le questionnaire laisse l'enquêté libre qui se trouverait par exemple gêné par la
présence de l'enquêteur, il coûte moins cher en temps et en déplacement, il permet au
chercheur d'atteindre un grand nombre d'enquêtés.
Inconvénients
La sincérité des réponses qui peut être mise en cause, le genre d'enquêté à atteindre, le
niveau de compréhension, l'absence de réponse, refus, maladie, désintérêt, mutation, décès,
... Kapend Sabul (2021)
Connaissant déjà la population d’étude, nous avons commencé par déterminer les
thèmes sur lesquels porterons les questions en se référant aux indications, puis nous avons
43
construit les questions que nous avons soumis à une vingtaine d'étudiants pour la pré-
enquête, ensuite nous sommes servis de leurs réponses pour améliorer la version finale du
questionnaire. Le questionnaire nous a permis de recueillir les avis des étudiants sur, leur
moyenne annuelle, les outils de technologie de l'information et de la communication en
éducation qu'ils possèdent, la manière dont ils utilisent les ressources pédagogiques, ect.
L'analyse documentaire
D'après l'association des professionnels de l'information et de la documentation
(2022), l'analyse documentaire c'est une opération intellectuelle visant à identifier les
informations contenues dans un document ou un ensemble de documents et à les exprimer
sans interprétation ni critique, sous une forme concise et précise telle qu'un résultat
d'indexation, un résumé, un extrait. https://www.adbs.fr/analyse-documentaire
S’appelant autrement technique non vivante ou technique d’observation indirecte. Ici
l’observation sur la réalité sociale transite par la lecture des œuvres aussi bien matérielles
qu’immatérielles produites par l’homme vivant dans la société. D’après la classification des
documents nous en distinguons plusieurs sortes (Adrien Mazanga 2019) et de notre part
nous, avons exploité les documents écrits, qui ces derniers désignent tous documents à partir
desquels l’information peut être puisée par la lecture.
Cette technique nous a permis de consulter les grilles de la moyenne annuelle des
étudiants de première licence sciences de l'éducation, les notes de cours mises à leur
disposition, ainsi que leurs travaux.
Technique de dépouillement et de traitement des données
Pour le dépouillement et le traitement des données, nous avons utilisé les techniques
suivantes :
L'analyse de contenu qui est L’analyse de contenu est une technique de traitement de
données préexistantes par recensement, classification et quantification des traits d’un corpus.
Le comptage qui nous a aidé pour déterminer l'effectif des fréquences des avis des
participants aux questions fermées,
Le test chi-carré qui nous permis de comparer les fréquences des avis des participants
(𝑓𝑜−𝑓𝑒)²
aux différentes questions moyennant la formule suivante : χ² = 𝑓𝑒
Et le pourcentage qui d’après Yadolah Dodge (2007, p. 406), est considéré comme une
mesure permettant de décrire la proportion des individus ou unités statistiques possédant une
certaine caractéristique dans un ensemble, évalué en général sur la centaine.
Concrètement nous faisions
𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑒𝑠 𝑟é𝑢𝑠𝑠𝑖𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑜𝑢 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑟𝑏𝑟𝑒 𝑑′ é𝑡𝑢𝑑𝑖𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑜𝑛𝑡 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑢 𝑙𝑎 𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 ≥5
: × 100 ,
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′é𝑡𝑢𝑑𝑖𝑎𝑛𝑡
Pour trouver la note moyenne de la performance des apprenants nous nous sommes
servis de l’expression mathématique suivante :
ℇ𝑋
𝑀=
𝑁
Dans cette formule, M symbolise la moyenne, ℇ𝑋 : c’est la somme des observations
ou des notes des étudiants et N, c’est l’effectif total des étudiants.
Variables et indicateurs
Variables
Une variable est un caractère ou un terme auquel on peut attribuer plusieurs valeurs
différentes (éventualités) dans un ensemble appelé domaine de variation. (G. De Landsheere
1979 p, 146)
C’est aussi une entité qui dans une relation ; dans une fonction, peut recevoir une
multiplicité de valeur.
Selon Kapend Sabul (2021), une variable c’est quelque chose qui varie, une
caractéristique susceptible de prendre plusieurs valeurs. L’inintelligibilité de ce concept a
poussé ce savant à donner une exégèse en énumérant quelques sortes des variables dont nous
citons seulement ici les deux qui nous intéressent:
o Variable indépendante : c'est la variable dont le chercheur seul peut procéder
à sa définition et à sa mise en place. C'est aussi une caractéristique de l'environnement
physique, social, ou éducatif que le chercheur ne peut pas manipuler par nécessité
technologique, ou déontologique ou par un simple choix. Quand elle n'est pas manipulée par
le chercheur, elle est appelée variable indépendante assignée, et lorsqu'elle est réellement
manipulée est dite manipulée. Elle est indépendante parce qu'elle ne dépend d'aucun autre
élément extérieur au chercheur qui peut déterminer le comportement de celui-ci.
o La variable dépendante : c’est le résultat qu’on observe suite à l’influence de
45
communiquent à leur tour les difficultés qu’ils rencontrent dans le but de comprendre la
valeur que le facilitateur accorde à l’erreur ;
La remédiation : avec cet indicateur, notre intention est de vérifier si l’enseignant
adapte les activités d’enseignement-apprentissage au niveau des apprenants afin d’apporter
les solutions à leurs difficultés pendant et même après les séquences didactiques ;
La moyenne annuelle des étudiants : à travers la moyenne annuelle nous allons
analyser l’impact de l’évaluation formative sur les performances des étudiants.
TROISIÈME CHAPITRE
RÉSULTATS DE LA RECHERCHE
Dans ce chapitre qui est consacré aux résultats de la recherche qui constituent même
l'aboutissement de cette investigation, nous présentons les données et analysons les résultats,
nous interprétons et faisons la discussion des résultats et nous terminons le chapitre par notre
contribution scientifique.
3.1. Présentation des données et analyse des résultats
Cette étape est introduite par la présentation des données quantitatives recueillies par
questionnaire auprès des étudiants ainsi que celles qui ont été produites à-travers l'analyse
documentaire, ensuite nous passerons aux données qualitatives.
Question n°1 : lesquels des ces outils de technologie de l’information et de la
communication disposez-vous ?
Tableau 5 : les outils de technologie de l'information et de la communication en
éducation que disposent les étudiants
Réponse Fréquence
Le tableau n°5 nous montre que, 39 étudiants interrogés disposent d'un téléphone
intelligent ou smartphone, 8 étudiants possèdent chacun l'ordinateur portable, 2 étudiants ont
en leur possession chacun un ordinateur fixe, 6 étudiants nos ont répondu qu'ils disposent
d'un smartphone et un ordinateur portable, 2 étudiants ont affirmé qu'ils ont à leur possession
trois outils chacun : un smartphone, un ordinateur portable et une tablette tactile et enfin 3
participants ne disposent d'aucun outil de technologie de l'information et de la
communication en éducation.
Après l'application du test chi-carré, avec le degré de liberté = 5, au niveau de
confiance sévère, nous avons trouvé que χ²cal=103,80 > χ²α.05=11,07 ce qui nous a permis
de rejeter l'hypothèse nulle, pour conclure qu'il existe une différence significative entre les
48
Réponses Fréquences
En présentiel 11
À distance 01
En bimodalité ou la combinaison de tous les deux modes 48
Total 60
L’analyse du tableau n°6 nous renseigne que 11 participants ont répondu qu'ils ont
suivi les enseignements du cours d'informatique en présentiel, 1 étudiants a suivi le cours
seulement en ligne et par contre 48 étudiants ont dit qu'ils ont suivi le cours dans la
bimodalité ou la combinaison du mode présentiel et distantiel. En appliquant le test chi-carré,
la comparaison suivante : χ²cal=61,30 > χ²α.05=5,99, nous a poussée de rejeter l'hypothèse
nulle, pour conclure que la majorité d'étudiants ont suivi les enseignements du cours
d'informatique en bimodalité.
Question n°4 : est-ce que vous avez imprimé les transparents de ce cours ?
Tableau 7: impression des transparents du cours par les étudiants
Avis Fréquences
Oui 07
Non 53
Total 60
Le tableau n°7 nous montre une situation selon laquelle, 7 participants nous ont
répondu qu'ils ont imprimé les transparents du cours tandis-que les 53 autres n'en n'ont pas
imprimé, lorsque nous avons appliqué le test chi-carré, au niveau de la décision nous avons
trouvé la réalité selon laquelle χ²cal=35,26 > χ²α.05=3.84, en rejetant l'hypothèse nulle, nous
avons conclu que la majorité d'étudiants n'ont pas imprimé les transparents du cours.
49
Question n°5 : avez-vous fait des séances de pratique sur le logiciel Word ?
Réponse Fréquences
Oui 00
Non 60
Total 60
Ce tableau ci-haut illustré nous montre que tous les étudiants ont répondu qu'ils n'ont
pas fait la pratique sur le logiciel Word.
Question n°6 : à quelle fréquence avez-vous fait des manipulations sur le logiciel
Power Point ?
Réponse Fréquences
Une fois 60
Deux fois 00
Trois fois 00
Quatre fois 00
Cinq fois 00
Cinq fois et plus 00
Total 60
Le tableau n°7 nous renseigne que les étudiants ont dit qu'ils ont fait la pratique sur le
logiciel Power Point une seule fois.
Question n°7 : est-ce que vous avez présenté le projet de recherche dans ce cours ?
Réponse Fréquences
Oui 51
Non 09
50
Total 60
L’analyse de ce tableau nous montre que 51 étudiants nous ont répondu qu'ils ont
présenté le projet de recherche dans le cours d'informatique, tandis que 9 autres ne l'ont pas
fait.
Réponse Fréquences
En présentiel 43
À distance à travers Google meet 08
Total 51
Le tableau n°9 nous montre une situation selon laquelle 43 étudiants nous ont dit qu'ils
ont présenté leur projet de recherche en présentiel et 8 autres ont présenté le leur à distance
à travers l'application Google meet.
Question n°10 : à votre avis, pensez-vous que les consignes données pour toutes les
épreuves étaient claires et compréhensibles ?
Réponse Fréquences
Oui 08
Non 52
Total 60
À la question de savoir si les consignes données par l'enseignant étaient claires et
compréhensibles, l'analyse du tableau n°10 nous renseigne que 08 participants ont dit oui
tandis-que 52 participants ont dit que les consignes données par l'enseignant n'étaient pas
claires et compréhensibles.
Question n°11 : êtes-vous satisfait de la moyenne que vous avez obtenue dans ce
cours ?
51
Réponse Fréquences
Oui 8
Non 52
Total 60
Le tableau n° 11, nous renseigne que 8 étudiants ont répondu qu'ils sont satisfaits par
rapport à la moyenne qu'ils ont obtenu dans le cours d'informatique tandis-que les 52 autres
étudiants nous ont dit le contraire.
a. Objectifs poursuivi
c. Stratégies d’enseignement
d. Évaluation
Trois travaux pratiques donnés aux Trois travaux dirrigés et travail
apprenants dont un travail dirrigé et deux pratique, le premier travail dirrigé a porté
travaux pratques. Le travail dirrigé a porté sur lles outils de la bureautique, le
sur la cocnception des slides en utilisant le deuxième a porté sur les étapes et
logiciel Power point ; éléménts de la conception de la base de
le premier travail pratique consistait données , et le troisième et dernier travail
à concevoir le projet de recherche sous portait sur la création et la gestion de la
format Word et le présenter sous format base de données avec le logiciel Access
53
L'évaluation a bel et bien été réalisée par tous les deux enseignants, pour l'année
académique 2020-2021, le facilitateur a demandé aux apprenants se faire deux travaux, l'un
portant sur la rédaction du projet de recherche en format Word, et l'autre en format
PowerPoint sans pour autant passer la pratique sur Word pour préparer ses apprenants à
pouvoir réaliser ce qu'il leur a donné comme tâche ; et la présentation PowerPoint devant
être défendue en ligne à travers l'application Google meet. L'évaluation du cours en ligne
exigée par l'enseignant de l'année t ne figure ni dans les objectifs, ni dans le contenu du cours
et rien n'a été dit par rapport à l'envoi des fichiers des travaux pratiques notamment sur la
duplication des fichiers et le fait de ne pas évaluer le cours en ligne qui entraînaient sa
soustraction des notes.
En allant à l'antipode de ce que nous venons de décrire pour l'année académique 2020-
2021, le facilitateur a respecté les engagements pédagogiques et les consignes ont été
clairement définies dans les travaux.
nos observations, nous avons constaté que le facilitateur utilisait les méthodes actives et
participatives, en plaçant les apprenants en dyades ou en triades pour manipuler l'ordinateur
afin de réaliser les travaux demandés pour l'évaluation, l'enseignant procédait par une
démonstration sur la création d'une base des données moyennant la vidéoprojecteur, tout en
invitant les apprenants de suivre attentivement pour qu'ils puissent appliquer aussi à leur tour
pour créer la base des données.
Juste après la démonstration, les apprenants ont été soumis à cet exercice, au cours
duquel, l'enseignant passait table par table pour vérifier si ce que faisaient les apprenants en
sous-groupes correspond à ce qu'il leur a demandé. Dans sa supervision, l'enseignant
corrigeait directement les erreurs commises par les apprenants, qu'il a lui-même détecté afin
d'évoluer au même rythme avec le groupe classe. Chaque fois qu'un apprenant ou un sous-
groupe l'apprenants lui communiquait les difficultés rencontrées pour la création de la base
des données, il prêtait tout d'abord une oreille attentive puis il intervenait pour remédier à
cela soit lui-même ou encore il pouvait faire intervenir les pairs.
La convivialité est considérée comme le maître mot qui a régné pendant les séances
pratiques dans le laboratoire malgré les réactions de frustration de certains apprenants qui ne
parvenaient pas à exécuter convenablement la tâche demandée (sur la requête de sélection
par exemple), il n'y a pas eu ni langage déplacé ni un quelconque comportement de mépris
de la part des pairs et de l'enseignant.
L'enseignant faisait intervenir les étudiants pour aider leurs pairs à résoudre les
difficultés rencontrées, et dans d'autres situations il intervenait lui-même pour remédier aux
difficultés des apprenants.
Le facilitateur s'est montré très ouvert aux questions des apprenants et il proposait
même de multiplier les séances pour que ceux qui ne réalisaient pas correctement les activités
recommandées.
reussites
26%
échecs
74%
L'analyse du
graphique en secteur nº1, nous indique qu’au cours de l’année académique 2020-2021, il y
a eu 26% de réussite, tandis que le taux d’échec était de 74%.
Echecs
19%
Réussites
81%
En analysant le graphique n°2, nous constatons que 19% d’étudiants ont échoué dans
le cours d’informatique tandis que 81% d’étudiants ont réussi dans le cours d’informatique.
57
En nous intéressant sur la manière dont les apprenants ont suivi le cours, la majorité
d'étudiants ont suivi les enseignements, dans la bimodalité ou la combinaison du présentiel
et du distantiel à travers l'application Google meet, au moment où pour le reste il y a une
petite portion qui a suivi les enseignements uniquement en ligne et une qui les a suivis
seulement en présentiel. Cette situation nous décrit une réalité selon laquelle, les étudiants
se sont adaptés facilement à l'usage des différents médias pour suivre le cours en ligne, tout
en répondant aussi massivement présent aux séances prévues dans l'auditoire.
La présente recherche révèle que les étudiants n'ont pas l'habitude d'imprimer les
supports didactiques en format électronique mis à leur disposition et ils se contentent de les
utiliser dans leurs téléphones, tablettes tactiles et/ ou dans les ordinateurs ; parce qu'il y a
juste une proportion minoritaire d'étudiants qui ont imprimé les transparents du cours.
Nous avons constaté à travers les résultats de cette investigation que le cours
d'informatique se donne beaucoup plus de manière abstraite que pratique dans le ou les
séances pratiques ne sont pas organisées en grand nombre, tel est le cas de la pratique réalisée
une fois sur le logiciel PowerPoint, tandis que sur le logiciel Word rien n'a été fait, or que la
maîtrise de l'outil informatique exige beaucoup des pratiques pour que les apprenants
puissent s'approprier les connaissance et développer les compétences attendues à la fin du
cours.
Au-delà du fait que les consignes n'étaient pas claires à toutes les épreuves, deux
tendances se dessinent sur l'appréciation de la performance des étudiants dans le cours
d'informatique, c'est-à-dire, que pour l'année t 86% des participants n'étaient pas satisfait de
la moyenne obtenue dans ce cours. Pour vérifier cela, nos résultats nous ont montré que la
note moyenne était de 2,80 /10 et le taux de réussite était de 25,61% tandis que le taux d'échec
était de 74,39%. La deuxième tendance présente une réalité qui est vraiment contraire à celle
observée pour l'année t ; au cours de l'année académique 2021-2022, il y a eu 80,82% comme
taux de réussite et 19,18% comme taux d'échec avec une note moyenne de 6,08/10. En effet,
lorsque le test t de Student nous montre que les moyennes de la performance des étudiants
sont significativement différentes pour les deux années, cela veut dire que dans la première
situation nous nous retrouvons dans la pédagogie de la courbe en i là où les échecs dictent
la loi sur la réussite alors que la seconde nous renvoie à la pédagogie de la courbe en J là où
les partisans de ce courant conseillent au facilitateur au-moins 75% de réussite. Ce décalage
symbolise un parcours significatif et un réel dépassement de l'appréhension de la mission et
du rôle de l'enseignant dans la construction du savoir de l'apprenant. Pour l'année t,
l'évaluation formative a été appliquée pour sanctionner après une contemplation d'erreurs et
difficultés rencontrées par les apprenants, et la dimension constructive de l'erreur n'a pas été
exploitée en ajoutant même une activité qui ne se trouve ni dans le contenu, ni dans les
objectifs du cours. Au contraire, les résultats des observations faites pendant les séquences
didactiques au cours de l'année 2021-2022, l'erreur a été exploitée comme un levier ou ce de
sur quoi l'enseignant s'est appuyé pour améliorer l'apprentissage des apprenants.
Au sujet de la conception du cours ainsi que la formulation des objectifs pédagogiques
utilisé pour animer le cours, nous avons remarqué à travers cette étude que la formulation
des objectifs généraux avait échappée à l'enseignant de l'année t qui est passé directement à
la définition des objectifs spécifiques sans pour autant déterminer ce quoi s'attendent les
apprenants à la fin du cours d'une manière globale, et qu'à l'opposé, l'enchaînement a été
respecté.
La multitude des supports pédagogiques non imprimés n'a pas permis aux étudiants
d'exploiter au maximum les ressources pédagogiques mises à leur disposition parce que
59
l'école ne les a pas habitués à ça, mais aussi parce que certains étudiants manquent même le
smartphone.
ces outils dans le souci d'atteindre ces objectifs, (Paquin, 2012). Ce qui n'est pas le cas de ce
qui se passe dans notre terroir même si parmi les innovations de la loi cadre de
l'enseignement national de 2014, nous trouvons l’introduction au sein de l’enseignement
national des technologies de l’information et de la communication facilitant notamment
l’enseignement ouvert et à distance, et l'article 18 stipule que L’enseignement national assure
l’éducation aux technologies de l’information et de la communication en tenant compte des
besoins de la société et des questions éthiques en vue de faire face aux défis présents et futurs
dans ce domaine. ; cette intention n'est pas encore réalisée parce que le ministère de tutelle
ne tient pas compte des besoins qui se posent pour le moment , et la politique d'intégration
des technologies de l'information et de la communication en éducation n'est pas clairement
définie
Concernant la fréquence des séances pratiques dans le cours d'informatique, nous
avons compris dans cette investigation que le cours se donne beaucoup plus de manière
abstraite ou théorique, et la pratique intervient en moyenne une fois. Vu que l'informatique
abstraite a pris le dessus sur l'informatique pratique, ici nos résultats rejoignent ceux de
Mapendo Mulambiko (2017), qui a conclu que le manque des laboratoires équipés et des
séances pratiques pousse les apprenants des écoles secondaires du groupement
d'Itara/Luvungi à se désintéresser du cours d'informatique à cause de son caractère subtil.
Les résultats de Botende Yakusu (2013), cité par Mulambiko (2017) se placent au point
du milieu des nôtres c'est à dire d'une part il a conclu que le cours d'informatique est mieux
dispensé dans les écoles de la commune de Kadutu parce que plusieurs écoles possèdent des
laboratoires et celles qui n'en n'ont pas amené régulièrement leurs élèves dans des cybercafés
et dans des secrétariats publics pour apprendre. Ce qui ne ressemble pas à l'histoire de
l'informatique est faite dans les écoles secondaires du groupement d'Ikoma. Sur ce point, les
résultats de Walumbuka (2019) s'opposent complètement aux nôtres car il a trouvé de sa part
que la pratique favorise un apprentissage en profondeur dans le cours d'informatique et cette
pratique fait en sorte que l'informatique corresponde à l'esprit humain.
En nous intéressant sur l'évaluation formative, il y a deux tendances qui se tracent, la
première tendance est celle utilisée par l'enseignant de l'année t pour une fin contemplative
, ce résultats vont à l'antipode de ceux de (Minder, 2007; Therer, 1999; Poitras-Bernier,
1995; Nguyen, 2006; Maunier, 2015,...) qui convergent tout sur la conception selon laquelle,
l'évaluation formative doit être utilisée essentiellement pour aider à apprendre, favoriser la
compréhension comme intervient pendant le processus enseignement-apprentissage . C'est
aussi dans ce sens que Falay Lwanga (2019) s'arrime aux autres en explicitant que
62
3.4. Contribution
Comment pouvons améliorer l'enseignement et étouffer la respiration pédagogique ?
C'est avec cette question de Mwenze wa Kyungu (2019) formulée dans sa plaidoirie
pour la libération de la pédagogie universitaire en République Démocratique du Congo que
nous introduisons cette partie réservée à notre contribution scientifique. Comme
contribution, nous souhaitons que le cours d'informatique en sciences de l'éducation soit
attribué aux informaticiens et/ ou aux techopédagogues, qui seront à mesure d’adapter le
contenu du cours aux besoins des apprenants ; afin qu'il soit animé dans le respect de la
didactique de cette discipline.
Accentuer la sensibilisation du personnels scientifiques et académiques dans les
journées de pédagogie universitaire sur l'évaluation pédagogique d'une manière générale, en
insistant sur l'évaluation formative d'une manière particulière pour qu'elle soit utilisée au
service de l'apprentissage dans le but de développer les compétences et améliorer les
performances des apprenants car la moyenne annuelle est inchangeable ; en plus que la
faculté de psychologie et des sciences de l'éducation soit dotée d'un laboratoire
d'informatique pour permettre aux facilitateurs avec aisance d'une façon concrète car ÉLucia
(2015), disait « Lorsque savoir et technologie se rencontrent et vivent ensemble en équilibre
parfait, ce qui naît est toujours un produit de qualité supérieure ».
63
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre recherche qui a porté sur l'évaluation formative et
performances des étudiants de première licence Sciences de l’Education de la Faculté de
Psychologie et des Sciences de l’Education de l’Université de Lubumbashi dans le cours
d’informatique", nous sommes parti su constat selon lequel la remédiation n'était pas utilisée
lors des évaluations formatives pendant les séquence didactiques du cours d'informatique au
cours de l'année académique 2020-2021, au moment où les apprenants rencontraient des
difficultés pendant les manipulations. Certaines consignes données aux épreuves étaient
inintelligibles en plus d'étudiants avaient échoué.
BIBLIOGRAPHIE
Astolfi, J.-P. (1997). L'erreur, un outil pour enseigner. Paris: ESF éditeur. Récupéré
sur www.esf-editeur.fr
Debret, J. (20202). Les normes APA françaises: Guide officiel de Scribbr basé sur la
septième édition (2019) des normes APA, Scribbr.
Falay Lwanga L. (2019). Le cerveau commun dans l'élaboration d'un projet éducatif:
un laboratoire pour l'Afrique. Italia, Torino, Paris: L'Harmattans.
Gauthier R-F et, a. (2007). Evaluation des étudiants à l'université: points aveugles ou
points d'appui? Rapport n° 2007-072 de l'inspection générale de l'administration de
l'éducation nationale et de la recherche en France, Paris.
IIPE-UNESCO. (2012). Quels sont les liens entre la performance des élèves et les
caractéristiques des enseignants?
Roegier, X. (2010). L'école et l'évaluation des situations complexes pour les acquis
des élèves (éd. 2e actualisée). Bruxelles: De Boeck Université.
Therer, J. (1999). Evaluer pour evoluer: éléments de docimologie. Liège: Les éditions
de l'université de liège.
Zakhartchouk, J.-M. (2019). Enseigner avec les erreurs des élèves. Paris: ESf
SCIENCES HUMAINES.
ANNEXES
71
Thème : Promotion :
Indicateurs Commentaires
Erreurs :
3. Quels sont les supports didactiques qui sont mis à votre disposition ?
R/
Supports didactiques
a. Oui b. Non
74
Evaluation
a. Oui b. Non
Evaluation
a. Oui b. Non
Si oui à la question n°7 répondez à la question n°8.
Evaluation
a. En présentiel b. A distance
Evaluation
9. Quelles sont les consignes qui vous ont été données par rapport à l’envoi des fichiers
Word et Power Point par mail ?
R/
Evaluation
10. A votre avis, pensez-vous que les consignes données par l’enseignant pour toutes
les épreuves étaient claires et compréhensibles ?
a. Oui b. Non
Justifiez-vous
Moyenne annuelle
11. Etes-vous satisfait de la moyenne que vous avez obtenue dans ce cours ?
a. Oui b. Non
Ho : il n'existe pas une différence significative entre les avis des étudiants sur les outils
de technologie de l'information et de la communication qu'ils disposent ;
H1 : il existe une différence significative entre les avis des étudiants sur les outils de
technologie de l'information et de la communication qu'ils disposent ;
Calcul.
Conclusion : les étudiants ont émis les avis différents sur les outils de technologie de
l’information et de la communication qu’ils possèdent. C’est-à-dire que la majorité d’entre
eux possède le smartphone.
Ho : il n'y a pas une différence significative entre les réponses des étudiants sur le
mode d'enseignement du cours d’informatique ;
H1 : il y a une différence significative entre les réponses des étudiants sur le mode
d'enseignement du cours d’informatique ;
Calcul.
Conclusion : il existe une différence significative entre les avis des étudiants sur les
modes d’enseignement du cours d’informatique, dans le sens où la majorité affirme avoir
suivi le cours en bimodalité.
Question n°4 : est-ce que vous avez imprimé les transparents de ce cours ?
77
Ho: il n'existe pas une différence significative entre les avis des étudiants sur
l'impression des transparents de ce cours ;
H1: il existe une différence significative entre les avis des étudiants sur sur l'impression
des transparents de ce cours ;
Calcul.
Conclusion : il existe une différence significative entre les réponses des étudiants sur
l’impression des transparents du cours d’informatique.
Comme tous les étudiants ont répondu qu’ils n’ont pas fait la pratique sur le logiciel
Word à la cinquième question, nous passons directement à la question suivante.
Vu que les apprenants nous ont dit qu’ils ont fait la pratique une seule fois sur
PowerPoint, nous passons à la septième question.
Question n°7 : est-ce que vous avez présenté le projet de recherche dans ce cours ?
Ho : il n'existe pas une différence significative entre les avis des étudiants sur la
présentation du projet de recherche dans le cours d'informatique ;
H1 : il existe une différence significative entre les avis des étudiants sur la présentation
du projet de recherche dans le cours d’informatique ;
Calcul.
Conclusion :il existe une différence significative entre les avis des étudiants sur la
présentation du projet de recherche, ce qui veut dire que la plus grande proportion avait
présenté le projet de recherche.
Ho : il n'existe pas une différence significative entre les avis des étudiants par rapport
à la manière dont ils avaient présenté le projet de recherche ;
H1 : il existe une différence significative entre les avis des étudiants par rapport à la
manière dont ils avaient présenté le projet de recherche ;
Calcul.
Conclusion : il existe une différence significative entre les réponses des étudiants par
rapport au mode de présentation du projet de recherche ; plusieurs étudiants ont présenté le
projet en présentiel.
Question n°10 : à votre avis, pensez-vous que les consignes données par l’enseignant
pour toutes les épreuves étaient claires et compréhensibles ?
Ho: il n'y a pas de différence significative entre les avis des étudiants sur la qualité des
consignes données par l'enseignant à toutes les épreuves ;
H1 : il y a une différence significative entre les avis des étudiants sur la qualité des
consignes données par l'enseignant à toutes les épreuves ;
Calcul.
Conclusion : il existe une différence significative entre les réponses des étudiants sur
la qualité des consignes données par l’enseignant à toutes les épreuves ; c’est-à-dire, que les
consignes données n’étaient pas claires et compréhensibles.
Question n°11 : êtes-vous satisfait de la moyenne que vous avez obtenue dans ce
cours ?
Ho : il n'existe pas une différence significative entre les avis des étudiants sur leur
satisfaction par rapport à la moyenne obtenu dans le cours d'informatique ;
80
H1 : il existe une différence significative entre les avis des étudiants sur leur
satisfaction par rapport à la moyenne obtenu dans le cours d’informatique ;
Calcul.
Conclusion : les étudiants ne sont pas satisfaits de la moyenne qu’ils ont obtenue.
81
Calcul.
Tableau 15: comparaison des moyennes de la performance des étudiants entre l'année
académique 2020-2021 et l'année académique 2021-2022
N X X² X X²
°
1 7 49 7 49
2 6 36 7,7 59,29
3 4 16 7,2 51,84
4 4 16 6 36
5 0 0 5 25
6 2 4 2,3 5,29
7 0 0 7 49
8 6 36 4,3 18,49
9 3 9 6,7 44,89
10 3 9 6,7 44,89
11 6 36 7 49
12 7 49 7,7 59,29
13 4 16 7 49
14 4 16 6,7 44,89
15 4 16 4 16
16 0 0 6,7 44,89
17 4 16 4,3 18,49
82
18 3 9 6,3 39,69
19 6 36 4 16
20 0 0 7,3 53,29
21 0 0 4,7 22,09
22 0 0 4,2 17,64
23 4 16 6,3 39,69
24 6 36 7,3 53,29
25 6 36 0,7 0,49
26 6 36 6,3 39,69
27 0 0 6,7 44,89
28 2 4 5,7 32,49
29 0 0 6 36
30 0 0 7 49
31 0 0 6,3 39,69
32 4 16 7,2 51,84
33 3 9 5 25
34 0 0 6,7 44,89
35 4 16 6 36
36 4 16 3,7 13,69
37 4 16 6,7 44,89
38 6 36 7 49
39 0 0 6,3 39,69
40 2 4 6,3 39,69
41 4 16 6,3 39,69
42 0 0 7,7 59,29
43 0 0 6,5 42,25
44 4 16 4 16
45 0 0 6,3 39,69
46 4 16 7,8 60,84
47 4 16 7,5 56,25
48 2 4 7 49
49 6 36 4,3 18,49
50 5 25 7,3 53,29
83
51 0 0 7,3 53,29
52 0 0 7,3 53,29
53 0 0 6,7 44,89
54 0 0 6,7 44,89
55 0 0 7,3 53,29
56 2 4 5,8 33,64
57 0 0 5,2 27,04
58 0 0 7,3 53,29
59 0 0 5,7 32,49
60 8 64 7 49
61 8 64 6 36
62 2 4 3,3 10,89
63 5 25 7 49
64 0 0 7 49
65 0 0 7,7 59,29
66 6 36 6,7 44,89
67 0 0 4,3 18,49
68 2 4 6,3 39,69
69 6 36 6,3 39,69
70 0 0 6,3 39,69
71 5 25 6 36
72 0 0 7 49
73 7 49 6,7 48,89
74 3 9
75 3 9
76 6 36
77 0 0
78 2 4
79 0 0
80 4 16
81 6 36
82 2 4
84
𝜀𝑥 2 𝜀𝑥 𝜀𝑥 2 𝜀𝑥
−( )² Écart type = √ −( )²
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
S²1= et S²2=
t= 12,397727273
Conclusion : il y a une différence significative entre les deux promotions quant à leurs
moyennes.