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Enseignant-e Apprenant-e
Les étapes du processus
Profil
Licencié en Sciences de l’Education. Option : Mathétiques.
Maitrisant en éducation. Option : Administration et politique de l’éducation.
Tel : (509)424-24832/367-49707/423-85284(whatsapp)
Courriel : choulouqueinnocent@gmail.com
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I- Introduction
L’évaluation dans quel que soit le domaine occupe une place fondamentale si l’on
veut avoir une idée du progrès réalisé. Elle permet généralement aux responsables des
institutions de prendre des mesures afin de renforcer les compétences des ressources
humaines et de revoir les moyens pour produire des résultats qui traduisent mieux
l’atteinte des objectifs poursuivis.
Ainsi, l’évaluation dans les milieux scolaires, occupe une place privilégiée. Tous
les partenaires de l’école (décideurs, planificateurs, administrateurs, enseignants, parents
et élèves) perçoivent sa nécessité dans les cycles de formation. Elle consiste à recueillir
des indices pertinents et significatifs dont l’analyse et l’interprétation permettent de
déterminer dans quelle mesure les apprentissages sont maitrisés et les objectifs sont
atteints. Elle joue un rôle fondamental dans le processus d’enseignement-apprentissage.
D’une part, elle permet d’informer l’enseignant de la qualité et de l’efficacité de son
enseignement ; d’autre part, elle offre à l’élève la possibilité de contrôler son rendement
pédagogique et la façon dont il progresse.
En effet, l’évaluation des apprentissages est l’une des principales composantes de
l’acte pédagogique que l’enseignant accomplit dans son travail quotidien. Il n’existe pas
d’apprentissage sans évaluation et les pratiques d’évaluation sont étroitement liées au
processus enseignement-apprentissage. Il est donc important pour les enseignants et leurs
formateurs pédagogiques de comprendre le processus d’évaluation, son sens, ses
fonctions et enjeux et d’en maîtriser les concepts associés et les outils (MENFP 2008-
2014, présenté par Edwige MILLIEN Marguerite ALT 2014).
De surcroît, ce présent cours vise à aider les étudiants-maîtres à décider du
meilleur moyen d’évaluer les élèves tout en les permettant d’avoir une vue assez large de
l’évaluation des apprentissages et de la place que celle-ci occupe dans le processus
d’enseignement-apprentissage et de mieux comprendre le processus d’évaluation, son
sens, ses fonctions et enjeux et d’en maîtriser les concepts associés et les outils.
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2.2 Evaluation
Tout jugement de valeur porté à partir d’un ensemble de données. Cette évaluation
peut se dérouler tout au long de la formation comme en fin de séquence d’apprentissage
pour permettre de prendre des décisions. Elle peut porter sur le produit come sur le
processus (MENFP 2008-2004).
En docimologie, l’évaluation consiste à porter un jugement sur les apprentissages, à
partir de données recueillies, analysées et interprétées, en vue de décisions pédagogiques
et administratives. C’est le processus par lequel nous vérifions si nos objectifs sont
atteints et de quelle manière ils le sont.
L’évaluation est en effet, une pratique fondamentale dans tout système de formation
et vise à apprécier, avec objectivité, les effets d’une action pédagogique. Elle est la
procédure par laquelle les programmes sont étudiés en vue de vérifier leur efficacité dans
l’atteinte des objectifs. Elle consiste aussi à décrire et à juger le processus
d’enseignement ainsi que les relations existant entre celui-ci et la performance des élèves
(MENJS 2005).
En définitive, l’évaluation est une forme d’investigation contrôlée, menée afin de
déterminer la valeur (le mérite) d’une certaine entité (l’objet de l’évaluation), tels un
traitement, un lieu physique, un programme d’études, une performance dans le but de
l’améliorer ou le perfectionner (évaluation formative) ou dans le but d’analyser son
impact (évaluation sommation). C’est le processus par lequel on détermine l’écart entre
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2.3 Apprentissage
Legendre (1993), définit l’apprentissage comme un acte de perception, d’interaction
et d’intégration d’un objet par un sujet. Acquisition des connaissances et développement
habiletés, d’attitude et de valeurs qui s’ajoutent à la structure cognitive d’une personne.
Processus qui permet l’évolution de la synthèse des savoirs, des habiletés, des attitudes et
des valeurs d’une personne.
Selon De Ketel (1989), l’apprentissage est un processus systématiquement orienté
vers l’acquisition de certains savoirs, savoir-faire, savoir-être et savoir-devenir.
Pour Sillamy (1999), l’apprentissage est défini comme « un changement adaptatif
observé dans le comportement de l’organisme. Il résulte de l’interaction de celui-ci avec
le milieu. Il est indissociable de la maturation physiologique et de l’éducation ».
L’apprentissage est toujours concerné dès qu’un enseignant doit élaborer, construire, un
plan dans lequel les formés ont nécessairement quelque chose à apprendre.
régulent, observent, rendent compte, etc, «l’évaluation» apparaît pour la première fois
dans l’Encyclopédie Universalis en 1969» (Talbot 2009 ; cité par Elsa Roland 2018).
Ainsi, l’évaluation apparaît très tardivement dans les dictionnaires pédagogiques
et l’histoire longue de l’école semble surtout marquée par la pratique de l’examen.
La première entrée pour l’évaluation dans le dictionnaire de l’éducation concerne
les théories de l’évaluation. Dans celle-ci, deux acceptations de l’«évaluation
éducative» sont mises en évidence : l’une renvoie à l’évaluation des élèves et à la
conduite de la relation pédagogique ; l’autre relève du thème de la régulation ou de la
gouvernance des systèmes éducatifs.
Vient ensuite dans le dictionnaire de l’éducation de Van Zanten, la notice sur
l’évaluation des apprentissages : « un aspect essentiel de toute activité d’éducation ».
Et enfin, c’est l’évaluation des politiques éducatives qui constitue la dernière
notice sur l’évaluation. Dans cette dernière, l’auteure montre les rapports spécifiques
entre les états nationaux et l’évaluation. Elle concerne d’abord, la nature du système
politique ; ensuite, les instruments d’évaluation de la performance qui ont été pensés
pour juger l’efficacité et les performances du système scolaire.
3. 1 Bref historique de l’évaluation à travers différentes périodes.
3.1.1 L’Ere de la réforme (1800-1900)
Cette période dure un siècle. L’élément (ou postulat) de base de cette période porte sur
les changements qui doivent être opéré au niveau des systèmes éducatifs avec : la France,
Canada, Etats-Unis, Angleterre. Parmi ces changements, on peut citer :
A. Obligation scolaire (EPT) qui comprend deux aspects : la massification1 et la
démocratisation2
B. Formation des maîtres
C. Education de qualité
1
Massifier l’école, c’est l’adapter à la masse, c'est-à-dire au plus grand nombre. Dans
cette optique, la massification désigne « l’allongement général des études, ou encore
l’accroissement de la scolarisation pour l’ensemble des jeunes, quel que soit leur milieu
d’origine » (Thélot & Vallet, 2000, p. 4).
2
L’école au plus capable. Selon ( UNESCO 1985), la démocratisation de l’éducation
est le processus par lequel, l’ensemble des individus et des collectivités d’une société
prennent en charge leur propre projet éducatif afin de donner à tous, de façons intégrée,
les capacités intellectuelles et manuelles nécessaires pour reprendre en main
collectivement la maitrise, la transformation de leur environnement et construire une
société dans laquelle chaque individu ou chaque groupe d’individu peur réaliser son
potentiel à tous les niveaux.
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D. Environnement scolaire
E. Valorisation de la fonction enseignante.
3.1.2 L’Ere du testing (1900-1930)
Le test implique un ensemble d’items objectifs (QCM3, complémentarité, appariement,
alternatif, QRC4) comme instrument de mesure. Cette période est caractérisée par :
A. La naissance des sciences de l’éducation ;
B. Le début de l’école nouvelle ;
C. L’importance de l’éducation (Fonctionnelle et efficace) ;
D. Inter prétation de l’évaluation ;
E. Caractéristiques des instruments de mesure ;
F. Calcule des indices
3
Question à choix multiples
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Questions à réponses courtes
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Ce test, créé en 1905 par Alfred Binet et Théodore Simon, est la première échelle
de mesure de l’intelligence. Composé d’une série d’épreuves de difficulté croissante
faisant appel au jugement, à la compréhension et au raisonnement, il rend compte de
l’âge mental des enfants testés. L’échelle métrique de l’intelligence est née à la suite
d’une commande du ministère de l’instruction publique qui souhaitait la mise en œuvre
de méthodes objectives et de dépistage de l’insuffisance intellectuelle et de débilité
mentale chez les enfants d’âge scolaire. Cependant, c’est le psychologue allemand
« Wilhelm Stern », qui transforme la notion de niveau mental en celle d’âge, ou plutôt de
quotient mental. Il présente selon l’équation suivante : le quotient mental est l’âge
mental divisé par l’âge réel (chronologique) multiplié par 100.
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6
Caractère de ce qui est imputable à quelqu’un.
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(étude), se propose d’étudier l’organisation des examens, leurs contenus et leurs objectifs
pédagogiques, les méthodes de correction des épreuves ainsi que le comportement des
examinateurs et des examinés».
Selon le Dictionnaire de l’education (2005), la docimologie est une discipline
éducationnelle qui porte sur l’étude systématique des instruments et des méthodes de
mesure et l’évaluation en éducation, ainsi que du comportement des évaluateurs et
évalués, en vue d’améliorer la validité et l’objectivité des pratiques évaluatives.
Toujours selon le Dictionnaire de l’education (2005), la docimologie est la science de
la mesure et de l’évaluation en éducation qui a comme objet l’élaboration des
instruments de mesure, l’interprétation des informations obtenues par la mesure, le
comportement des examinés, de même que l’élaboration et la réalisation de plans
d’evaluation.
Docimologie Docimastique
Science qui a pour objet l’étude Science qui étudie la planification et la
systématique des examens, et en particulier réalisation des examens.
des systèmes de notation et du Elle tient compte de l’organisation des
comportement des examinés. examens.
La docimologie met en question le Donc, le docimasticien est celui qui organise
montage, la correction et la prise de et réalise les examens à l’échelle nationale, il
décision. contrôle le déroulement des examens, la
Donc le docimologue est celui qui prépare correction des copies, l’enregistrement des
les examens en s’accentuant sur le fond notes et la proclamation des résultats.
(contenu) et la forme.
N.B : La docimastique et l’édumétrie sont les deux sciences qui s’occupent de la notion
d’évaluation en éducation. La docimastique traite des techniques d’examen et
l’édumétrie traite de la question de mesure en éducation.
VI- La notion de mesure en evaluation
La mesure est l’activité consistant à recueillir des résultats ou autres indices
permettant la description quantitative des connaissances, des capacités ou des habiletés
d’un élève. Elle est la première étape de la démarche d’évaluation pédagogique. (Renald
LEGENDRE 1988).
La mesure est un processus systématique de quantification d’une variable continue.
(Dominique Morissette 1984)
La mesure est cette étape du processus de l’évaluation au cours de laquelle
l’enseignant recueille des informations et des données tant qualitatives que quantitatives
sur les apprentissages réalisées permettant d’éclairer son jugement et les décisions à
prendre. Elle implique trois opérations toutes très importantes : collecte des données,
analyse des donnée et interprétations des résultats (MENFP 2008-2014).
Selon Gérald Scallon (docimologue), la mesure est l’attribution d’une valeur
chiffrée à un objet.
l’évaluation. Dans le domaine scolaire, les instruments les plus utilises sont de quatre
types : « le test, le quiz, l’examen et l’épreuve ».
6.3.3 La fidélité
En docimologie, la fidélité est la qualité qu’a un instrument de mesurer avec la
même exactitude chaque fois qu’il est administré. C’est la qualité d’un instrument de
Mesure dont les résultats demeurent stables pour les mêmes sujets qui se trouvent dans
des conditions identiques lors d’administrations différentes. (Renald Legendre).
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On entend par régulation l’ajustement de l’apprentissage ainsi que l’ajustement des ac-
tions pédagogiques. Elle permet à l’enseignant de mesurer ou d’estimer le progrès de
l’élève et de réadapter son enseignement, ses méthodes pédagogiques, de soutenir l’ap-
prentissage chez les enfants en difficultés et de proposer des activités plus complexes à
ceux qui sont les plus avancés.
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EVALUATION FORMATIVE
AVANT PENDANT APRÈS
Fonction diagnostique Fonction descriptive Fonction pronostique
vérification des prérequis, L’enseignant identifie et décrit les Améliore l’apprentissage
les acquis préalables. acquis et les erreurs ou les et l’enseignement.
S’assurer de la convenance difficultés des élèves pour prendre Vérifier le degré de
de la planification. les décisions d’améliorer de réalisation d’un objectif
l’apprentissage non terminé. ou d’un ensemble
Corriger les lacunes ; renforcer les d’objectifs
acquis.
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Le bilan des apprentissages est un ensemble d’informations provenant de l’évaluation
de fin de cycle. Il sert à renseigner l’élève, le personnel enseignant, la direction d’école
et les parents du jugement porté sur le degré d’acquisition des compétences.
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PROGRAMME D’ÉTUDES : Ensemble structuré de compétences, d’objectifs et de
contenus d’apprentissage visant à orienter et faciliter la formation des élèves et
l’évaluation de leur progression.
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COMPÉTENCE : ensemble intégré de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être
constatés et mesurés, permettant à une personne d’accomplir de façon adaptée une
tâche, un ensemble de tâches ou de résoudre des problèmes dans des situations ayant un
caractère commun.
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Elle évalue les acquisitions des élèves, les autorités éducatives et scolaires.
11.2 L’égalité
L’égalité implique d’abord que tous les élèves ont des chances égales de démontrer
les apprentissages qu’ils ont réalisés. Pour respecter cette valeur, des exigences
uniformes doivent être définies. Les programmes de formation et d’études indiquent, de
la même façon pour tous, les résultats attendus ainsi que les critères d’évaluation des
apprentissages.
11.3 L’équité
L’équité implique que l’on tient compte, dans les pratiques d’évaluation, des
caractéristiques individuelles ou communes à certains groupes, afin d’éviter que, par
l’évaluation, l’école ne contribue à accroître les différences existantes. On doit se garder
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d’introduire des biais de quelque nature que ce soit qui mèneraient à avantager ou à
désavantager certains élèves.
12.2 La rigueur
La rigueur se traduit par une évaluation soucieuse d’exactitude et de précision. Elle
est soutenue par une démarche formelle ou informelle, selon les situations. L’utilisation
d’une instrumentation de qualité pour la collecte des données sur l’apprentissage et pour
leur interprétation contribue à assurer la fidélité de l’évaluation. Il est essentiel que les
informations recueillies soient pertinentes et suffisantes si l’on veut se prononcer sur les
apprentissages des élèves. Une évaluation rigoureuse doit conduire à poser les jugements
les plus justes possibles afin de prendre des décisions et de mener des actions qui vont
servir à faire progresser l’élève, à l’orienter dans son cheminement scolaire et à
reconnaître officiellement ses apprentissages.
12.3 La transparence
La transparence en évaluation contribue à asseoir la crédibilité de l’ensemble du
système éducatif auprès de la société. Elle suppose que les normes et les modalités
d’évaluation soient connues et comprises de tous. Il est essentiel que l’élève sache ce sur
quoi il sera évalué, ce qu’on attend de lui, et qu’il comprenne les jugements et les
décisions qui le concernent. Dans une perspective d’aide à l’apprentissage, il est
important de lui donner une rétroaction pertinente et claire sur ses apprentissages.
22
14.2 La validité
La validité consiste à s’assurer que le dispositif de recueil d’informations garantit
que celles-ci sont celles que l’on déclare vouloir recueillir. Donc, un instrument
d’évaluation est valide quand il mesure ce qu’il est sensé mesurer et rien d’autre. Pour ce
fait, elle pose la question : est-ce que dans les dispositifs que je mets en place, dans les
épreuves que j’élabore, je vais faire réussir ceux qui doivent réussir ?
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14.4 L’efficacité
L’efficacité de l’épreuve doit aider à prendre de bonnes décisions au terme du
processus d’évaluation. En particulier, un bon système d’évaluation doit produire du
sens. C’est-à-dire, la prise en compte l’erreur de l’apprenant comme source
d’information pour l’orientation et la régulation des apprentissages : l’erreur montre en
quoi peut-on avancer. Il doit permettre d’établir des liens entre les effets et le processus.
Il doit viser la différenciation (forces vs faiblesses) et envisager de pistes de
remédiassions pour les apprenants jugés faibles (apprenant est plutôt évalué pour pouvoir
mieux apprendre).
14.5 Réaliste
Les épreuves doivent être faciles à élaborer, le recueil d’information doit être
limite, la correction doit être à la porter des enseignants, l’appréciation doit être facile à
attribuer. Il doit faciliter la standardisation des procédures.
14.6 Visibilité
L’épreuve doit permettre d’informer les différents acteurs du système d’évaluation.
Il doit être compréhensif par tout un chacun composant le système.
Exercices d’application
A- Dans chacun de ces énoncés, identifier les caractéristiques de la mesure.
1. Jean a réussi l’examen de math avec une note de 85 sur 100.
2. John a obtenu 45/50 en grammaire.
3. La hauteur de cette table est de 95 cm.
4. Carl mesure 1.85 m.
B- Pour chacun de ces énoncés, déterminer les caractéristiques de l’évaluation.
1. Alix a obtenu 70/100 en créole, donc, il a réussi l’examen.
2. Roseline mesure 1.5 m de hauteur, donc, elle est de petite taille par rapport
aux autres dont la taille est de 1.90 m.
3. La salle de la troisième année mesure 30 m de large. Don, elle est moins la
large par rapport aux autres dont la largeur est de 70 m.
2. Quoi évaluer ? (Sur quels objets ? Selon quels critères ? Dans quel contexte ?
contenu)
3. Quand évaluer ? (période)
4. Qui évaluer? (pour qui l’évaluation est-elle faite)
5. Comment évaluer (dans quelles conditions ? Typologie)
4. C ≥ 40%
Exercices d’application
A- Dans le but de monter un examen de mathématiques pour la classe de sixième année
fondamentale, on vous donne les données suivantes :
Numération : Con = 5% ; Comp = 3% ; et Appl = 2%
Opération : Con = 7% ; Comp = 4% ; Appl = 3% et Synt = 2%
Problèmes : Con = 5% ; Comp = 3% ; Appl = 2% et Eval = 1%
Géométrie : Con = 10% ; Comp = 7% ; Appl = 8% et synt = 2%
Mesure : Con = Con = 4% ; Comp = 2% ; et Appl = 1%
1. Construire la table de spécification relative aux informations données.
2. L’examen contient combien de question ?
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Approche par compétences
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Approche par objectifs
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La notion de jugement
Le jugement est un acte professionnel qui ne peut revêtir un caractère de totale
objectivité. Il consiste à donner un avis sur la progression ou l’état de réalisation des
apprentissages à la lumière des résultats obtenus par les élèves. Le jugement est
considéré comme l’étape le plus cruciale du processus d’evaluation (MENFP 2008-
2014). On distingue deux types de jugement : jugement de fait et jugement de valeur.
La prise de décision
Lorsque le jugement est porté, on doit prendre une décision. Cette dernière consiste à
fait un choix entre diverses actions à entreprendre concernant la progression des
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a) Grille d’observation
La grille d’observation permet de relever les particularités d’une action, d’un
produit ou d’un processus. Elle comporte une liste d’éléments observables et propose une
façon d’enregistrer les observations. Ce type d’instrument est particulièrement utile pour
connaitre la démarche employée par l’élève pour exécuter une tâche. Il sert notamment à
constater les stratégies d’études ou d’apprentissage. La grille d’observation peut être
utilisée de manière analytique, c’est-à-dire recueillir les données relatives à chaque
critère pris séparément et de manière globale lorsqu’on désire recueillir des informations
pour appuyer sur l’ensemble d’une compétence.
b) Le questionnaire
Le questionnaire est un outil bien connu ; il peut prendre la forme d’un
questionnaire à choix multiple (QCM), d’un exercice d’appariement ou d’association ou
encore d’un exercice à trous.
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Le destinataire de cette communication peut être l’élève, le parent ou toute autre
personne concernée, selon le cas.
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c) Le guide d’entretien
Le guide d’entretien est un dialogue entre l’élève et l’enseignant, qui est alimenté
par une série de questions auxquelles l’élève doit répondre. Il se distingue d’un simple
questionnement oral par son caractère plus officiel. Il vise généralement à comprendre la
pensée de l’élève sur un aspect précis de la compétence.
d) La liste de vérification
La liste de vérification (« check-list ») est souvent utilisée pour aider les élèves à se
rappeler les étapes d’une démarche ou d’une procédure.
c) Portfolio14
L’apparition du concept portfolio dans le domaine de l’éducation est récente :
début des années 1980. Depuis lors, de nombreux acteurs de l’éducation s’y intéressent.
Le portfolio fait l’objet de plusieurs études d’analyses.
Selon Simon et Giraux (1994 ; cité par MENFP 2008-2014), le portfolio droit
« refléter tant le processus que les résultats d’apprentissage. Il doit témoigner de ce que
14
L’idée de portfolio est venue des artistes. Les gens gardent en mémoire l’image de
l’artiste, spécialisé dans l’illustration et le dessin, qui transporte précieusement ses
meilleurs productions ou les plus représentatives afin d’illustrer sa compétences au
moment de solliciter un contrat ou de postuler à un emploi. Ainsi, les artistes avaient
besoin de montrer leur travail de le mettre en valeur. Le concept de portfolio est surtout
devenir populaire dans les pays Anglo-Saxons et au Canada. Alors, trois caractéristiques
du portfolio de l’artiste doivent être relevées afin de comprendre l’usage que l’on droit
fait de ce terme (portfolio) : « l’artiste range dans portfolio les productions qu’il juge les
meilleures ; l’artiste présente le contenu lorsqu’il doit convaincre quelqu’un de ces
compétences ; le portfolio se modifie par le retrait de certaines pièces et l’ajout d’autres
pièces ».
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l’élève connaît, de se capacités ainsi que de ces réactions face à son apprentissage. C’est
donc, un recueil cumulatif et continu d’indicateurs du cheminement de l’élève et de
l’enseignant à des fins d’évaluation ».
Selon Legendre (1998), « le portfolio est un document écrit dans lequel les
acquis de formation d’une personne sont définis, démontrés en fonction d’un objectif ».
En effet, le portfolio est recueil de travaux de l’élève qui permet d’obtenir les
informations nécessaires sur les connaissances acquises, les habiletés et attitudes
développés par l’élève, de même que les efforts fournis et progrès accomplis à la suite
d’un ensemble d’apprentissages réalisés dans une matière donnée ou dans plusieurs
disciplines d’études. La constitution du portfolio implique la participation de l’élève dans
les choix des travaux et de devoirs à retenir et dans les critères utilisés pour les choisir,
aisni que le jugement porté sur leur qualité. Enfin, le portfolio doit contenir les réflexions
et les commentaires de l’élève quant à l’évaluation de sa progression (MENFP 2008-
2014).
Lorsque l’enseignant en est responsable, l’utilisation du portfolio peut viser à :
1. informer sur les divers apprentissages effectués par les élèves ;
2. aider l’élève dans le processus d’apprentissage ;
3. présenter l’ensemble des travaux réalisés par les élèves d’une classe.
Les différents types de portfolio
En éducation, il existe quatre types de portfolio ayant chacun ses caractéristiques et
ses fonctionnalités :
1. Le portfolio d’apprentissage : où l’apprenant conserve des travaux de toutes
sortes, qui sont en cours de réalisation ou terminés ;
2. Le portfolio de présentation : il présente les meilleures productions de
l’apprenant ;
3. Le portfolio d’évaluation (dossier de preuves) : il sert à juger le niveau de
développement de la compétence de l’apprenant (connaissance, savoir-faire,
savoir-être) en fonction du référentiel des compétences propre à chaque cours et à
chaque discipline ;
4. Le portfolio de développement professionnel : collection de travaux permettant
de documenter, pendant une certaine période, le cheminement de l’enseignant
dans l’acquisition de certaines compétences professionnelles.
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a) L’échelle d’appréciation
L’échelle ou grille d’appréciation permet, à partir de critères définis en fonction des
objectifs d’apprentissage, d’établir des appréciations qui peuvent s’exprimer sous la
forme : très mauvais / mauvais / médiocre / bon / très bon. Mais, plus simplement, elle
peut comporter trois entrées : oui, +/-, non.
c) La notation
En éducation, la notation est essentiellement l’expression d’une comparaison que
fait l’enseignant entre ce qui se passe chez l’étudiant et un élément qui sert de point de
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La notion de remédiation
La remédiation est la mise à niveau des apprentissages, notamment chez les élèves
ayant des difficultés dans l’apprentissage. Elle se fonde sur un diagnostic que
l’enseignant établit à la vue des résultats de l’évaluation. Ce dernier est amené à
concevoir un dispositif pédagogique visant à apporter, a posteriori, des solutions
adéquates aux insuffisances et aux lacunes constatées lors de l’apprentissage.
formelle destinée aux parents et aux élèves, qui sert à consigner le jugement portant sur
le développement des compétences de l’élève à l’école.
b) Le relevé de notes
Le relevé de notes est un outil qui comporte les informations sur l’élève. Il est au
niveau de l’enseignant et fait le récapitulatif des notes de l’ensemble des élèves d’une
classe. Il porte les mentions d’observation de l’enseignant.
15
Distracteurs ou leurres : choses ou éléments capables de détourner la pensée sur un
autre objet (cf. Valéry 1943, p. 237). Spéc. Psychol. Dans les tests à choix multiples,
c’est l’ensemble des réponses erronées mais vraisemblables destinées à détourner le
sujet testé des réponses exactes actes et permettant au testeur d’interpréter ses choix
(Thinès-Lemp. 1975).
16
Plausible : qui a une apparence de vérité : qui est accepté ou admis jusqu’à preuve du
contraire.
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1- Osséine
A) 1 et 2
2- Huile
B) 1 et 5
3- Sel
4- Eau C) 2 et 4
5- Calcaire D) 3 et 6
6- Fer
Clé de correction: C
6. Éviter qu’une réponse à une question fournisse la réponse à une autre question ;
7. Éviter les items comportant des stéréotypes sexistes, culturels ou autres.
16.3 Analyse des items
En contexte d’évaluation des apprentissages, l’analyse des items se révèle un
élément fondamental pouvant assurer la réussite des apprenants. Pour être plus efficace,
cette analyse se réalise via des exercices pratiques réalisés en classe ou en utilisant les
résultats d’examen blanc administré avant l’examen final dans le cadre d’un examen
officiel. On distingue : l’indice taxonomique (simple rappel, compréhension, application,
analyse, synthèse, évaluation) ; l’ indice de difficulté et l’indice de discrimination. Au
regard des exigences du tableau d’indice. Deux cas sont à envisager : l’indice de
difficulté et l’indice de discrimination.
L’indice de difficulté
Le calcul d’indice de difficulté est un élément fondamental dans le processus de
construction d’un instrument de mesure en éducation. Les valeurs obtenues par le calcul
peuvent aider à classer les items selon leur degré de difficulté. Concrètement, après avoir
calculer l’indice de difficulté d’un item, l’évaluateur pourra conclure pour dire si, l’item
est :
1. Facile ; 3. Trop facile ;
2. Difficile ; 4. Trop difficile
Il ne faut pas avoir des questions trop faciles ni trop difficiles mais, des questions
faciles et difficiles
N.B : Les items valides seront choisis à partir de cette réalité : P=] 0.20 0.80[
(Gf) et le groupe moyen (Gm). Cette démarche aidera à classer les items de l’examen en
items valides, items à améliorer et items à rejeter. Pour calculer l’indice de
- Présenter les données sous forme de série. Lorsque les données sont présentées sous
forme de tableau de distribution, les convertir en série ;
- Ordonner la série par ordre croissant ou décroissant ;
- Déterminer si la série comprend un nombre pair ou impair d’unités statistiques’ ;
- Déterminer le rang de la médiane.
Cas ou N est impair : dans ce cas la médiane est la valeur qui occupe le rang
Exemple : S= 2 ; 4 ; 4 ; 6 ; 7 ; 8 ; 10 ; 10 ; 12
Cas ou N est pair : dans ce cas la médiane est la moyenne des valeurs de rangs :
et Exemple : S = 0 ; 1 ; 1 ; 2 ; 2 ; 3 ; 3 ; 3 ; 4 ; 5
La moyenne arithmétique
La moyenne arithmétique d’un ensemble de données est la somme des valeurs
obtenues divisée par le nombre d’observations (Moyenne arithmétique simple). Elle est
notée ̅
∑
Sa formule est : ̅ ∑ N.B (xi : valeurs observées et N : nombre
La notion d’Examen.
Selon Belhoste (2002). «Étymologiquement, le mot examen désigne une pesée.
Celle-ci comprend la détermination des éléments à comparer et leur évaluation : d’abord
la recherche et l’inspection des indices, des signes à mettre en balance, puis le jugement
qui constitue à proprement parler l’opération d’examen» (p. 2). Il y a donc deux
opérations successives dans l’examen : de l’épreuve d’abord, et du jugement, ensuite.
L’examen est aussi défini comme la production d’un changement d’état de l’examiné, en
rapport avec la qualification qu’il lui impose.
Dans la perspective pédagogique, l’examen est défini comme l’«ensemble
d’observations ou d’épreuves destinées à apprécier le savoir ou la culture des candidats
en vue de la délivrance d’un diplôme, de l’entrée dans une école ou de l’aptitude à une
fonction déterminée» (Foulquié 1971, p.201-202). Ainsi, chaque forme d’examen serait
déterminée par le rôle social et scolaire que joue l’institution dans laquelle il prend place.
La notion de contrôle
Le contrôle est défini comme l’«action de vérifier si une personne ou une chose
réalise certaines conditions déterminées». «Il est ainsi défini à partir de l’examen: ceux-ci
étant considérés comme le contrôle du savoir et de la culture de ceux qui les subissent»
(Foulquié, 1971, p.101-102).
Différence entre contrôle et évaluation
Contrôle Evaluation
Mesure des écarts entre des produits, des
Englobe et dépasse le contrôle. Elle
démarches et une norme extérieure, préétablie. privilégie le qualitatif sur le quantitatif.
Mono référentiel : un avant et un après. Pluri référentiel
La notion de Test
Le test est un instrument servant à mesurer le rendement scolaire des élèves. On
en distingue deux types : le test objectif et le test subjectif.
44
Tests standardisés
Les tests standardisés sont des instruments de mesures qui permettent de
quantifier les caractéristiques visées. Leur construction repose sur des modèles et des
méthologie de la mesure qui sont d’un domaine d’étude appelé « la psychométrie17. Un
test standardisé est un test qui est administré et noté de manière cohérente ou standard.18
17
https://www.universalis.fr>test-psy... : consulté le 22/07/2023 à 10 : 47
18
(https://hmn.wiki>stadardized_test. Consulté le 22/07/2023 à 11 : 01.
45
La Notion d’épreuve
Le dictionnaire Le petit Larousse, définit l’épreuve comme étant chacun des
travaux, des exercices ou d’interrogations dont se compose un test, un examen ou un
concours. Selon l’objectif visé et la discipline concernée, l’enseignant doit sélectionner
une série d’items (questions, problèmes ou tâches) susceptibles d’exiger des élèves la
démonstration de l’atteinte des objectifs prévus. Ces items choisis selon des critères bien
définis constituent ce qu’on appelle une épreuve.
19
Le + appelle à un commentaire favorable. Le – appelle à un commentaire défavorable.
Le + – correspond à un commentaire plutôt favorable. Le – + correspond à un
commentaire plutôt défavorable.
48
catégoriser les mouvements de type psychomoteur visés dans un cours, sur une échelle
allant du plus simple au plus complexe. Dans le domaine psychomoteur il y a 3
mouvements à considérer.
Types de
Caractéristiques Verbes
Mouvements
Mouvements Opérations ou processus moteurs qui facilitent le percevoir, imiter,
La notion de consigne.
La consigne est une instruction donnée à quelqu’un qui est chargé de l’exécuter.
Dans le cadre du processus d’enseignement-apprentissage, il s’agit pour l’enseignant de
donner aux élèves les directives pour effectuer entièrement et exclusivement le travail qui
leur est demandé.
Exemple : Mets dans les étiquettes les nombres qui conviennent, puis range les étiquettes
du plus petit au plus grand nombre.
Notion de critère
Un critère est une qualité que l’on attend de la production d’un élève. C’est une
norme à laquelle l’enseignant se réfère pour dire qu’un élève a pu, entre autres :
comprendre sa leçon, faire un devoir, organiser son travail, entretenir avec les autres
des relations interpersonnelles positives. Dans le cadre d’une démarche d’évaluation, il
faut rendre ces normes opérationnelles, observables à travers des indicateurs.
Notion d’indicateur
Un indicateur est un indice observable et mesurable d’un critère. L’indicateur
précise le critère et permet de l’opérationnaliser. Il peut être qualitatif ou quantitatif. Il
doit être apprécié selon qu’il est présent ou absent (observé ou non observé).
La notion d’observation
`L’observation est un procédé logique pour constater avec attention des choses
physiques ou morale.
Les étapes de l’observation
1. Diriger son attention
2. Définir ou décrire ses perceptions
3. Comparer ses observations
4. Porter un jugement
5. Consigner ses observations
Les diverses formes d’observation
1. Observation non structurée
2. Observation discrète
3. Observation systématique
XIX Conclusion
La conception, l’élaboration et la mise en oeuvre d’une activité d’évaluation des
apprentissages scolaires nécessitent de la part de des enseignants des compétences
pratiques. Pour ce faire, ils doivent maitriser la technique de la formulation de l’énoncé et
de la consigne d’évaluation. L’élaboration d’outils d’évaluation fiables ainsi que de
barèmes de notations en rapport avec les items choisis sont aussi des compétences
indispensables à la mise en oeuvre de l’évaluation des apprentissages scolaires.
Cependant, dans la pratique de l’évaluation des apprentissages scolaires, il est
facile de constater que la majorité des enseignants éprouvent des difficultés à concevoir
les outils d’évaluation, à les administrer, à procéder à l’analyse et à l’interprétation des
résultats en vue d’une prise de décision appropriée. Très souvent, les outils d’évaluation
sont peu connus, mal élaborés et mal utilisés. En effet, les items proposés ne
correspondent pas toujours à ce qu’ils doivent évaluer ; les énoncés et les consignes sont
généralement mal formulés.
Fort de ces constats, nous avons estimé qu’il est nécessaire à travers ce cours,
d’aborder toutes ces questions. De surcroît, ce document est élaboré en vue de permettre
aux étudiants non seulement de se familiariser avec les concepts clés liés à l’évaluation
des apprentissages scolaires mais également, de leurs doter de capacité de mener sans
difficulté les différentes évaluations en classe et mettre en cohérence les pratiques
évaluatives et les programmes enseignés tout en conciliant la théorie et la pratique dans
la problématique de l’évaluation des apprentissages scolaires.
56
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