INHIBITION PSYCHOMOTRICE
autres.
Inhibition psychomotrice = processus indispensable à l’ajustement moteur.
Elle devient pathologique lorsqu’elle dépasse un certain seuil et se
traduit en réaction de défense incontrô lée et paralysante en présence de ce
qui est perçu comme un danger (Carric).
Causes organiques  dysfonctionnement du système nerveux, influence
génétique et héréditaire, déficience mentale.
Causes psychologiques  milieu sur protecteur ou trop exigeant, carences
affectives.
CFTMEA  trouble du développement et des fonctions instrumentales.
Point de vue psychiatrique
Le ralentissement psychomoteur  bradykinésie et bradypsychie.
Phase de latence entre décision et réalisation de l’acte.
Clinique  mimique appauvrie, économie gestuelle, diminution du débit
verbal. Au maximum, akinésie et le patient est immobile, figé : c’est la stupeur
Retrouver dans la dépression et la schizophrénie.
Point du vue psychanalytique
Freud  expression d'une limitation fonctionnelle du Moi dont le but est
d'éviter un conflit avec le Ça.
Psychomotricité
= expression d’une souffrance psychique. Elle peut être définie comme une
atteinte de la liberté posturo-motrice résultant d’un manque de contrô le
moteur et d’un défaut d’ajustement du couple impulsion/inhibition.
On retrouve : sentiment de mal faire, difficulté à entrer en com° avec les
2 formes selon Bergès :
- Hypercontrôle avec paratonies de fond : geste minimaliste
(amplitude et rythme), retenue excessive, attitude de retrait, état de
tension considérable, présence du thérapeute aggrave le symptô me.
- Suspend de l’initiative : apparait dans le déclenchement du geste,
présence du thérapeute a tendance à lever l’inhibition, hypotonie,
imitation de gestes facile.
L'inhibition psychomotrice peut être interprétée différemment:
- Symptôme : souffrance psychique mobilise toute l’énergie.
- Syndrome : ensemble de symptô mes qui sont présents dans différentes
sphères.
- Renoncement à l’exercice d’une fonction : éviter l'angoisse liée à sa
réalisation.
Examen psychomoteur
Difficile à réaliser du fait du renforcement du symptô me qu'il peut engendrer.
- Tonus  ballant, tonus d’attitude, syncinésies.
- Coordinations générales  degré de participations des membres sup.
- SC et praxies  imitation de gestes difficile.
- Espace  investissement et exploration restreints.
- Temps et rythme  perturbés, phase de latence importante.
Abord thérapeutique
Accompagnement corporel à visée psychothérapeutique à base  jeu
symbolique, mimes, activités créatrices où l’utilisation d’un médium
malléable (Roussillon) peut permettre la libération du geste, jeux moteurs,
élaboration verbale de ce qu'il ressent dans le mouvement retrouvé.
Relaxation si le fond tonique est très élevé et que le sujet supporte la
situation.