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Sémiologie psychiatrique

Définition
La sémiologie psychiatrique est l’étude de signes, de symptômes et de syndromes
observer au cours des entretiens psychiatriques. De façon générale, elle est l’étude
du système de communication. Elle est nécessaire à l’élaboration de ces
symptômes, les signes puis les syndromes.

I. La sémiologie de la présentation, du contact et de l’attitude


La présentation est l’image ou l’apparence générale que le malade donne à voir lors
de l’entretien. Elle traduit d’une manière extrême le degré d’organisation ou de
désorganisation.

1. La présentation
a. La tenue
Elle se caractérise par les soins corporels, la coiffure, l’habillement. L’allure générale
peut être des bons indicateurs de la personnalité personnelle, de ces troubles, de
son adaptation à son milieu et parfois même de son identification psycho-sexuelle
mais la perturbation ne significative que lors qu’elle traduit une inadaptation aux
impératifs sociaux.
Les troubles de la tenue sont :
 Inadaptation de vêtement à l’âge, au sexe, aux intempéries sociaux ou climat
 Hyper conformisme extra valence
 Désordre vestimentaire, débrouille, dénude
 Garder les mêmes vêtements sans les lavés
 Manque de coordination dans le choix et les couleurs de vêtements
 La négligence et incurie

b. Propriété corporelle

 Cheveux : le coiffure (pas, mal coiffé ou au-delà), soins (pas, peu de soins ou
trop de soins)
 Corps (propre ou sale)
 Ongle (bien coupe ou pas, propre ou sale)
 Maquillage (excès ou absent)

c. La mimique
C’est l’ensemble d’expression du visage, elle est habituellement en corrélation avec
l’affectivité du sujet c’est-à-dire dans le regard sur le visage on peut lire les émotions
et les sentiments de la personne. On peut relever dans l’expression du visage les
manifestations pathologiques tels que :
 Exaltation
 Bizarrerie
 Indifférence
 Angoisse
 Agressivité
Schématiquement on décrit quatre troubles de la mimique qui sont :
 Hypermimie (hyper expressif) : c’est la mimique abondante. Cette
hypermimie peut traduire une exaltation de l’humeur ou des expression
émotionnelles exagérées (pleur, colère, peur).
 Hypomimie : traduit la rareté du mouvement du visage (voir visage figé) et
cela traduit une tristesse, une douleur morale, surtout dans la dépression.
 Amimie : c’est l’expression faciale non identifiable, absence d’expression
faciale.
 Dysmimie : l’expression faciale est en désaccord avec le visage
Les dysmimies sont de discordances entre les propos du sujet et l’expression du
visage.
En absence des troubles la mimique est normale (eumimie).

d. Mouvement anormaux

 Tics : mouvement bref en éclair souvent répété involontaire intempestif sans


objectivé.
 Myclonie
 Tremblement
 Grimace
 Stéréotypie
Ces mouvements anormaux doivent faire évoquer une affection neurologique.
Cependant on peut observer les maladies psychiatriques tels que : la schizophrénie,
trouble obsessionnel compulsif.

2. Le contact
C’est la façon dont le patient ou la personne nous traite. En ce sens le contact peut
être bon ou mauvais, chaleureux ou froid (superficiel). Il est syntone (c’est-à-dire le
sujet vibre ou est en harmonie avec le milieu où il se trouve) ou mal aisé (c’est-à-dire
difficile).
Le contact peut être hypo-syntone (c’est-à-dire peux chaleureux, peux présent) mais
aussi il peut être hyper-syntone dans ce dernier cas il est trop aisé avec familiarité
excessive.
La qualité et le type de contact avec le patient traduisent souvent les troubles sous-
jacents qu’il présente. On peut en retenir dans le contact :
 De la réticence (attitude de méfiance qui se traduit souvent par un refus voire
mutisme)
 De l’opposition
 De l’hostilité (agressif)
 De l’indifférence
 De la confiance
 De l’attitude séductrice
 De manipulation avec demande excessive

3. Attitude
Elle traduit généralement le vécu du patient et son état d’âme qui est directement
observé lors du contact avec le patient. Le patient peut être :
 Calme
 Instable
 Agressif
 Agité
 Bien abattu
 Inquiet
Dans l’attitude on apprécie aussi la qualité et le sens de conservations de
convenances sociale (politesse).

II. Les fonctions supérieures


1. Langage
Le langage permet la présentation et la communication des idées et concepts grâce
à un système conventionnel d’ethnie-oraux ou graphique. Il diffère de la parole qui
est l’expression de la pensée par la production de son constitutif du langage parlé.
Lors de son développement, le langage est sous l’influence de facteurs organiques
(l’audition, phonation) et les facteurs cognitifs (reconnaissance et synthèse de
facteurs affectifs). Les perturbations de chacun de ces facteurs peut être à l’origine
de troubles du langage.
Les troubles du langage peuvent concernés :
 Les modifications de la voix (voix élevée, voix rock, voix chuchotée voir
basse) ;
 Les modifications du début verbal :
 Tachyphémie : accélération du rythme du début verbal prenant la forme
de précipitation de la parole ;
 Logorrhée (c’est-à-dire le patient parle sans trêve de façon infatigable et
intarissable). On note dans la logorrhée un flux de parole rapide,
incoercible parfois improductif ;
 Bradyphémie : lenteur dans le rythme verbal
 Suspension du discours :
 Barrage : rupture brusque du discours souvent au milieu d’une phrase. Le
reprend le discours après quelques secondes sur le même sujet ou un
autre ;
 Fading mental : rupture progressive du discours caractérisé par une
diminution du rythme et l’intensité de la parole de façon progressive et suivi
d’une reprise du rythme normal sur le même thème ou tout autre idée.

 Absence de parole :
 Mutisme : inhibition de la faculté de communication avec autrui par la
parole ;
 Aphonie : perte de voix ;
 Aphémie : impossibilité de parler ;
 Mutité : il y a de lésions qui empêche de parler ;
 Aphasie : il y a un AVC ;
 Simulation : immutation délibérée et intentionnée de ne pas parler

 Productions supplémentaires du langage :


 Echolalie : répétition involontaire immédiate et dénuée de sens de dernier
mots entendu par le patient ;
 Impulsions verbale : émission incoercible des mots ;
 Coprolalie : émission incoercible des mots avec de propos grossier,
obscène, injure, insulte, ordurier ;
 Persévération : répétition d’une réponse qui été adaptée à une question
antérieure en réponse aux questions qui suivent au cours d’un même.
Autrement dit, c’est la répétition d’une réponse antérieure à une question
actuelle ;
 Dyslalie : trouble de l’articulation due à un défaut des organes de
phonation ;
 Dysarthrie : trouble de l’articulation de mots rendant difficile l’émission de
son intelligible.

 Trouble de l’apprentissage :
 Dyslexie : difficulté d’apprentissage de lecture en dehors de tout déficit
sensoriel et moteurs chez le patient de tout déficit intellectuel globalement
normal caractérisé par des erreurs dans l’enchaînement de graphies ou
dans des transmissions graphiques. Dans ce cas le patient il n’est ni
sourde ni aveugle, il n’existe pas de déficit moteur au niveau de organes
phonateurs ;
 Dysgraphies : difficulté dans l’apprentissage d’écriture ;
 Dysorthographie : difficulté dans l’apprentissage d’écrire un mot
correctement ;
 Dyscalculie : difficulté dans l’apprentissage de calculer
2. Troubles de jugement
Le jugement est la capacité d’affirmé ses rapports, d’évaluer des résultats, de
discerner le vrai du faux. Le jugement permet au sujet de reconnaitre vrai
authentique ou logique un fait, une pensée, une opinion. Le jugement de
manifestation très élaborer de l’intelligence.

a. Les distorsions du jugement


Elles peuvent relever d’une perturbation du discernement d’un fait réel ou d’une
importance de mesurer attribuer à ce fait.

b. Rationalisme morbide
Dans ce cas le jugement est conserver dans ces aspects dynamiques et ces
possibilité discriminatoire mais il reste hermétique et abstrait flou.

c. Fausseté du jugement
C’est une tendance à tout interpréter dans le même sens en rapport avec un
conviction prévalente et caractéristique de la pensée paralogique.
L’interprétation est définie comme un jugement faux porter sur un fait exact ou réel.

3. Troubles de la vigilance
La vigilance traduit un état de présence au monde et résulte de l’activation des
structures spécialisées du tronc cérébral. Les variations de niveau de vigilance
peuvent s’observer selon tous les degrés entre la perte de vigilance que constitue le
sommeil et l’hyper-vigilance que constitue un état d’alerte.
 Hyper-vigilance : c’est une vigilance augmentée observer dans les situations
du danger ;
 Hypovigilance : diminution de la vigilance qui ne pas normale en dehors de
l’état du sommeil ;
Selon le degré de la baisse de la vigilance on distingue :
 Obtusion : est marquée par un état de somnolence, pensée ralenti
(bradypsychie), de difficulté de compréhension ;
 Obnubilation : ralentissement de toutes les fonctions de conscience. A ce
niveau on a des réponses mais lente, fatigable, et une diminution de la
concentration ;
 Stupeur : diminution très importante de la vigilance avec arrêt des opérations
mentales, arrêt de la production verbal (mutisme) et une indifférence
affective ;
 Coma : perte totale de la conscience avec absence totale ou partielle de la
réactivité aux stimulations douloureuses ;
 Désorientation temporo-spatiale : incapacité pour le sujet de se repéré par
rapport au temps et à l’espace ;
 Onirisme : désigne la production d’une image mentale en état de veille
caractériser par la succession de représentation visuelles sans rapport avec la
réalité représentent de scènes visuelles le plus souvent effrayante
s’enchaînant les unes aux autres sans logiques : on parle dans ce cas de
délire de rêve ;
 Confusion mentale : baisse importante de la vigilance qui est fluctuante
selon les moments de la journée avec désorientation temporo-spatiale,
onirisme possible et les troubles de la mémoire (amnésie antérograde).

d. Troubles de la mémoire
La mémoire permet l’acquisition d’information, leur conservation, leur utilisation
ultérieure sous forme de souvenirs, de savoir ou d’habilité. Schématiquement le
mémoire repose sur :
 Encodage : enregistrement des informations
 Stockage ou consolidation
 Récupération des informations
Les troubles de la mémoire comprennent :
 Amnésie : difficulté voire impossibilité pour le sujet d’accueillir des
informations (encodage), de conserver (stockage), et ou de les utiliser
(récupération) des expériences ou les événements constituants des
informations.
 Amnésie antérograde ou de fixation : incapacité à fixer de nouveau
souvenir avec conservation des informations anciennes à partir d’une
certaine dates (pendant la survenue de troubles mnésique ou mémoire),
aucun souvenir ou aucune information ne plus se fixé. On l’appelle amnésie
de mémoire ou d’intégration ;
 Amnésie rétrograde : impossibilité de restitué un souvenir qui a été
normalement fixer ;
 Paramnésie : ce sont des productions imaginaires plus ou moins riche prise
pour des souvenirs. Ce sont de falsification de la mémoire où le présent est
pris pour le passer ;
 Fausse reconnaissance : identification erronée des personnes ou de lieu.
Le patient crois avoir été déjà en présence de telle situation ou de telle
personne (déjà vu ou déjà vécu) ou n’avoir jamais été en présence d’eux
(jamais vu).

e. Troubles de l’attention
Le rôle principal de l’attention est fixer l’esprit sur des objets déterminés et de lutter
contre l’émergence et envahissement des pensées involontaires qui se manifeste de
que faiblit l’attention. Sur le plan quantitatif on décrit trois degré de l’attention :
 Hyperprosexie : augmentation et la polarisation de l’attention sur un sujet
précis avec souvent une diminution dans d’autres domaines ;
 Hypoprosexie : diminution de l’attention avec distractibilité, elle se traduit
cliniquement par des difficultés de concentration ;
 Aprosexie : perte de l’attention avec distractibilité externe et impossibilité de
se concentré de façon durable.

III. Troubles de la pensée


La pensée est l’ensemble des opérations intellectuelles qui permet de comprendre
les objets et leurs relations et accéder à la connaissance du monde. Ces opérations
sont principalement l’imagination, le jugement et le raisonnement. Les idées peuvent
ainsi se former, se réunir à partir d’une idée déjà présente des perceptions et des
sensations. La pensée peut être perturbée dans son développement, son
déroulement (cours de la pensée) ou dans son contenu.

1. Cours de la pensée
Il peut être plus ou moins rapide cohérent et fluide.
Au niveau du rythme de la pensée, le rythme peut être accélérer (tachypsychie) ou
peut être ralenti (bradypsychie).
Au niveau de la continuité de la pensée :
 Celle-ci peut être alertée ;
 Perte de la cohérence ;
 Perte d’enchaînement logique
 Perte de la fluidité avec de fuite d’idée
Fuite d’idée : c’est un afflux excessive d’idée associé à leur fugacité : à peine former
les idées qui le champ de conscience bouscule par d’autre idées nouvellement
apparu et ainsi de suite. Le patient passe d’une idée à une autre ne pouvant se
concentré sur un thème précis.
 Logorrhée : précipitation du début verbal associé à une graphorrhée
 Coq à l’âne : saut sans transition d’un sujet à l’autre sans raison apparente
 Barrage
 Fading
 Persévération

2. Contenu de la pensée
Les troubles portent sur la présentation et l’imagination. Il s’agit :
 Idée délirant : ce sont des idées non fondées sur la réalité commune
auxquelles le sujet attache une foi absolue non soumise à l’épreuve et à la
démonstration non rectifiable par le raisonnement ;
 Idée obsédante : elle paraît au sujet comme un phénomène morbide
assiègent sa pensée et qui émende de sa propre activité psychique ;
 Idée parasite : ce sont des idées qui s’imposent avec constante et perturbent
le contenu de la pensée ; On peut avoir aussi des phobies
 Phobie : crainte irraisonnée juger absurde par la personne, déclencher par la
présence d’un objet ou une situation n’ayant pas en eux même un caractère
dangereux et disparaît en l’absence de l’objet ou situation.
3. Les distorsions de la pensée
 Pensée déréelle : c’est une élaboration mentale en contraction avec la
réalité commune. C’est une pensée faite d’abstraction formelle sans support
objectif ;
 Pensée autistique : c’est un enfermement dans une pensée intérieure
déréelle au dépend de la réalité extérieure ;
 Pensée magique : mode de pensée libérer de référence logiques fondé sur
la toute-puissance du désir ne tenant pas compte de l’expérience commune.
La constatation de troubles de la pensée impose une enquête diagnostic et vous
devez notamment vous en querir d’eux :
 De leur mode d’installation et d’évolution (aigue, chronique) ;
 De leur intensité et les difficultés de communication qui en découle ;
 Les symptômes et les d’accompagnement (présence ou non d’hallucination,
de délire, de troubles de comportement, troubles d’attention) ;
 Du degré d’auto perception (méconnaissance, indifférence).
IV. Troubles de la perception
La perception est la synthèse des informations qui permet une prise de conscience
d’un objet. Il peut s’agir d’information de cinq sens, l’objet perçu est alors présent
dans l’espace réel : il est objectivé, mais il peut s’agir d’une représentation mentale,
l’objet est imaginé, il est perçu dans un espace imaginaire. Dans les troubles de la
perception on distingue :
 Illusion : perception erronée d’un objet réel, c’est-à-dire la perception
déformer d’un objet réel.
 Hallucination : perception sans objet à percevoir avec la conviction complète
qu’il existe en réalité. C’est une fausse perception qui survienne en l’absence
de stimulus extérieur.
1. Illusions
Consiste en de déformation de la perception d’un objet réel. On distingue :
 Illusions physiologiques ou banale (illusion optique, auditive, gustative,
sensitive, de bruit, de forme dans l’obscurité) ;
 Illusions pathologiques :
 Illusions visuelles
 Illusions de mouvements
 Illusions de multiplication des objets
 Illusions d’altération de la taille ;
 Illusions auditives : des sons sont perçu plus grave ou plus aiguë qu’ils
ne devraient être.

2. Hallucinations
On distingue deux groupes :

a. Hallucinations psychosensorielles
Elles sont objectivées par l’un de cinq organes de sens (visuelle, auditif, sensitif ou
tactile, gustatif ou olfactif) caractérisés par leur sensorialité associe à la conviction de
leur réalité objective au niveau du patient.
 Hallucinations visuelles : elles peuvent être simple ou complexe, l’image
hallucinatoire peut être de position variable, il peut s’agir de déformation des
objets dans l’espace concernant leurs taille, position et nombre ;
 Hallucinations auditives : elles peuvent être élémentaire, simple (de souffle
de l’eau qui coule, insulte), complexe (bruit de moteur d’avion, de voix
multiple). Ces hallucinations sont toujours en rapport avec la thématique du
délire du patient.
Le thème ou thématique est le sujet sur lequel le patient parle. Ces thèmes peuvent
être (persécution, mystico-religieux, grandeur).
 Hallucinations gustatifs ou olfactifs : ce sont des hallucinations rarement
agréable (parfum, encense) mais souvent nauséabondes (odeur de
cadavre, excrément, gaz). Parfois l’odeur ou le goût restent indéfinissable.
Ce type d’hallucination sont le plus souvent d’origine organique (épilepsie).
 Hallucinations sensitifs ou tactiles : peuvent être superficielles
(sensation, froid, chaleur, brûlure) mais aussi sous épidermique avec de
sensation de piqure, de démangeaisons de mouvements attribuer à
l’infection par de parasites (insectes).
On a aussi des hallucinations cénesthésiques dans ce cas le patient à un
sentiment de l’être de lui-même, sensation de présence d’animaux dans le viscère,
sensation d’organe mort (mon cœur s’arrête, intestins bouchés).

b. Hallucinations intra psychique


Ce sont de représentation mentale (perception à l’intérieur de sa tête des voix ou
d’image), des idées qui s’imposent à la pensée lie à la conviction d’un pouvoir
extérieur sur la pensée. Parmi ces hallucinations intra psychique on a :
 Syndrome d’influence : la personne est convaincue d’être contrôlée par une
force extérieure et de ne pas répondre de ces actes. Cette situation constitue
un critère de gravité et d’urgence qui amène le patient à une hospitalisation,
car le sujet est à risque de passé à l’acte ;
 Automatisme mental : il se caractérise par un ensemble d’hallucination dans
lesquelles la personne est persuadée que quelqu’un ou quelque chose s’est
emparer de sa conscience, c’est-à-dire quelle est convaincu que quelqu’un ou
quelque chose guide ces actes. Dans ce cas on a soit :
 Des pensées perçues comme étrangère qui envahissent la conscience
ou des souvenirs qui défilent d’une façon a échappé totalement à la
volonté ;
 Diverses hallucinations (avec des thèmes d’intuition, de révélation,
d’injonction), de activités psychomotrice de type inhibition ou impulsion
psychomotrice de cénesthésie.
Ces hallucinations peuvent être auditif, gustatif, olfactif, ainsi que par impression
angoissante de possession du comportement.

V. Troubles de l’affectivité et de la thymie


L’humeur ou thymie est une disposition affective de base influencée par le vécu
émotionnel et instinctif donnant un éprouvé agréable ou désagréable oscillant entre
les pôles du plaisir et de la douleur.
Les émotions sont des variations importantes habituellement passagère de l’éprouvé
thymique. La peur, la crise de nerf, l’anxiété, la stupeur sont des formes différentes
d’émotion.
Dans l’affectivité les émotions représentent l’ensemble des sentiments éprouvé par
un individu et survienne en général en réaction à une situation donnée.
L’affect est défini comme la tonalité du sentiment (agréable ou désagréable) qui
accompagne une idée.

1. Trouble de l’expression des émotions


 Hyperémotivité : ce sont des réactions émotionnelles anormalement vives,
bruyantes et s’accompagne des réactions somatiques à types tremblement,
tachycardie, pâleur, rougeur ;
 Anémotivité : absence d’expression émotionnelle, il peut s’agir de pauvreté
d’expression émotionnelle avec une apparence de froideur affective ou
d’indifférence ;
 Parathymie : c’est l’inadéquation d’expression émotionnelle entre le contenu
du discours et les affects exprimer. Le patient peut ainsi raconter un
événement très triste avec un grand sourire. Au cours de l’entretien les
principales émotions que l’on rencontre sont : la joie (émotion agréable et
profonde, sentiment exaltant ressenti, sentiment intense de bonheur et de
plaisir) ;
 Euphorie morbide : calme qui se traduit par un sentiment de satisfaction ; de
bonheur vague
 Extase : euphorie extrême (bonheur extrême) avec un bonheur maximal mais
ne s’accompagne d’aucune réaction motrice. Le visage de l’euphorique est
épanoui, la bouche est souriante, la tête est haute, le corps est droit, le
discours est très animé et les gestes exubérants.
 Colère : elle peut être passagère ou durable accompagnée des réactions
motrices désordonnées et violentes coïncidant parfois avec de troubles de
conscience (perte de contrôle de soi) des nombreuses modifications
somatiques accompagnent la colère : tachycardie, rougeur de visage,
mouvement respiratoire précipité et rapide, transpiration, tremblement
généralisé ;
 Tristesse : elle peut être passive caractérisée par la lassitude, la résignation,
découragement, inhibition psychomotrice ou peut être active marquée par
l’intensité de la couleur morale avec limitation du champ de la conscience et
exclusion des autres manifestations intellectuelles ;
 Crainte et terreur : sentiment qui est éprouvé en présence ou à la pensée
d’un danger réel ;
 Peur : sentiment qui peut entrainer une excitation psychomotrice avec de
signes physiques (tremblement, pâleur, rougeur, tachycardie, transpiration
abondante) mais parfois la peur entraine une inhibition motrice avec un état
de sidération et suspension de l’activité motrice ;
 Sentiment d’orgueil et grandeur : à ce niveau on a une surestimation de soi,
un sentiment de supériorité, une sous-estimation de voire négligence ou
méconnaissance d’autrui, sentiment de haine ou de vengeance, l’inquiétude,
l’anxiété ;
 Humeur dépressive : elle se caractérisée par une vision pessimiste du
monde et du soi, un sentiment de vivre une situation sans espoir. Les gestes
du dépressif sont lents, sa mimique est pauvre (hypomimie) et exprime un
abattement et une tristesse, sa voix est basse et la parole est monocorde.
On note chez le dépressif : une négligence corporelle rentrant dans le cadre le cadre
d’une incurie (absence d’hygiène), la tristesse infiltre toute la vie affective. La
tristesse est associée à un sentiment de dévalorisation de soi-même, un sentiment
de regréé et de mort. Les idées de mort sont fréquentes et peuvent se préciser en
des idées suicidaires. Il existe chez le dépressif une anhédonie c’est-à-dire une perte
de la capacité a éprouvé de plaisir, un ralentissement psychomoteur avec lenteur de
l’idéation et des gestes. Chez le dépressif on a une asthénie constante et couvre
toute le domaine de l’activité physique et intellectuelle à l’origine d’une baisse du
rendement que le patient ressent péniblement. La bradypsychie traduit une idéation
lente, un apprivoisement de la pensée avec monoïdéisme (une seule idée prévalente
insensée) et un discours lent et hésitent. Cette bradypsychie va de peut avec une
Mercie motrice et abolie qui est la perte de l’initiative motrice.
 Humeur expansive : elle est caractérisée par une euphorie qui est une
disposition expansive de l’humeur tourner vers la foi ou l’optimisme.
L’euphorie est un sentiment intime et profonde de bien être, d’agrément
de soi-même, platitude, physique et psychique. L’euphorie s’exprime
par des attitudes (gestes vif et emble, parler haut et rire expressif) et
une mimique animée exprimant la foi.

VI. Troubles de la conscience de soi et de l’environnement


La conscience de soi peut être altérée par l’existence de troubles instrumentaux tels
que : les troubles de schémas corporel, des nombreux syndromes psychiatriques
pouvant se traduire par un trouble de la perception de sa propre personne de
l’existence intime de soi-même et ses limites, de l’identification de soi et de l’autre,
de sa propre réalité. Ces troubles portent essentiellement sur le schéma corporel. On
distingue :
 La somatognosie : c’est la perception par l’individu de caractéristiques
spatiale de son propre corps. Il s’agit d’une perception consciente, limité,
structurée et construite à partir des informations sensorielles passées et
présentes ;
 L’asomatognosie ou hémi asomatognosie : elle est parfois consciente, le
patient indique que la perception d’un hémicorps est perdue ou anormale,
mais le plus souvent elle est inconsciente et le patient se comporte alors
comme tout un hémicorps n’existe plus, il ne reconnaît pas le segment
corporel comme lui appartenant ;
 L’anosognosie : pour une hémiplégie), le malade n’a pas conscience de son
hémiplégie et là nie quand on lui fait remarquer, il peut recourir à des
fabulations pour argumenté ses dénégations ;
 Sensation de membrane fantôme : illusion fréquente chez les amputés,
caractériser par l’impression d’avoir encore la membrane qui a pourtant été
amputés. Les hallucinations et ou les illusions corporelles sont très fréquentes
on peut citer :
 Perception d’un membre surnuméraire et douer de mobilité ;
 Modification soudaine de la forme, de la taille, du volume, d’une partie
du corps
Les cénesthopathies sont aussi fréquentes, ce sont de troubles de la sensibilité
profonde qui se traduisent par des sensations étrangère, pénible plus que
douloureuse, impressions, des modifications de forme, du volume, de consistance,
de parties situé à l’intérieur du corps et faisant objet d’une description sans rapport
avec la réalité anatomique.
 Dépersonnalisation : trouble de conscience de soi caractérisé par le
sentiment de ne plus être soi-même ;
 Dysmophophobie : préoccupation morbide ou maladie concernant
l’apparence corporelle. Les préoccupations obsédantes porte sur un aspect
du corps (taille, forme du nez, les oreilles, le visage) que le sujet estime laid
(anormal) et inacceptable. Les parties du corps le plus souvent concernées
sont : le visage notamment le nez, le menton, la mâchoire, les oreilles mais
aussi le poids et les seins chez la femme, la taille et le sexe chez l’homme.

VII. Troubles des conduites instinctuelles


1. Troubles de sommeil
Le sommeil peut être perturbé dans différentes phases de son déroulement
quantitativement et qualitativement. Ainsi on a :
 Les dysomnies : se traduisent par une perturbation portant sur la quantité, la
qualité ou l’horaire du sommeil. Ces troubles souvent d’origine psychiques
concernant l’endormissement (passage de l’état de veille à l’état du sommeil),
le maintien, le réveil (passage de l’état de sommeil à l’état de veille) ;
 Insomnies : difficulté à s’endormir, à avoir le sommeil. L’insomnie est liée à
une hygiène de sommeil mais elle peut être lié à des facteurs de
l’environnement (confort, lit non adapté, bruits, lumière maintenu allumé), elle
peut aussi être lié à une tristesse physique ;
 Hypersomnie : l’excès du sommeil ;
 Parasomnie : c’est un ensemble de troubles de sommeil caractériser par la
survenu d’un événement anormal à l’endormissement pendant le sommeil. On
distingue :
 Somniloquie : émission pendant le sommeil de mots ou sons de
façon plus ou moins intelligible, elles peuvent se manifester comme
murmure, de mots isolé mal articuler ou de phrases entière bien
articuler ;
 Somnambulisme : automatisme déambulatoire pendant le sommeil
qui débute le plus souvent pendant les premières heures du
sommeil ;
 Terreur nocturne : syndrome le plus fréquent chez l’enfant
caractérisé par un réveil brutal et inattendu avec agitation
psychomotrice intenses. Le sujet s’assoit dans son lit où s’est lève
avec un cri qui inaugure l’excès, il pleure, court vers la porte mais ne
quitte peut rarement sa chambre, le débat contre des images
terrifiantes, on constate des signes comme transpiration et respiration
rapide ;
 Cauchemar : rêve terrifiant accompagné d’anxiété et le sentiment de
peur, de détresse pouvant réveiller le sujet ;
 Bruscisme : grincement des dents pendant le sommeil.
2. Troubles des conduites alimentaires
a. Restrictions alimentaires
 Anorexie : perte d’appétit globale ou sélectif banal en pathologie générale.
 Anorexie mental : elle survienne classiquement chez la jeune fille et
se traduise par triade clinique, fait de l’anorexie, amaigrissement et
aménorrhée.
b. Excès alimentaires
 Boulimie : surconsommation alimentaire rapide et incontrôlée de quantité
importante de nourriture dans un temps limité pratiquer souvent en cachette et
vécu souvent dans l’angoisse ;
 Gloutonnerie ou voracité : avidité à manger excessivement et avec rapidité ;
 Potomanie : besoin impérieux difficilement contrôlable dangereux de grande
quantité de liquide (le plus souvent l’eau).
c. Aberrations comportementales
 Pica : absorption des substances non comestibles tels que :
 Terre (géophagie pouvant entrainer une anémie ferriprive)
 Savon
 Peinture de mur (provoquant une intoxication)
 Cheveux
 Cocrophagie : ingestion d’escrimas avec ou sans barbouillage (c’est-à-dire le
jeu avec la matière fécale). Elle survienne principalement d’arriération mentale
3. Troubles des conduites sexuelles
a. Déficience ou insuffisance sexuelles
 Trouble de désir : perte du désir pour un partenaire déterminer :
Chez l’homme :
 Trouble de l’érection : impossibilité à avoir maintenir une érection ;
 Ejaculation précoce : incapacité à retarder suffisamment l’émission du
sperme pour que le plaisir soit pleinement éprouvé par le sujet et sa
partenaire.
Chez la femme :
 Vaginisme : contraction à l’origine d’une gêne lors de la pénétration ou
empêchant la pénétration. Cette contraction peut être à l’origine d’une douleur
violente ;
 Dyspareunie : c’est le coït douloureux, la dyspareunie peut se produire
pendant le coït mais parfois avant ou après le rapport.
b. Les excès sexuels
 Satyriasis : impulsions a répété l’acte sexuel avec une fréquence inhabituelle
chez l’homme ;
 Nymphomanie : la recherche plus ou moins obsédante de rapport sexuels
chez la femme.
c. Déviations du comportement sexuel
Ont les désignent aussi sous le nom de perversions sexuelles paraphilies
 Gérontophilie : intérêt érotique et sexuel centré sur des partenaires âgés
(pouvant être homo ou hétéro sexuels). L’orientation sexuelle est faite vers
les vieillard, ce vieillard est le plus souvent mal propre voir grabataire.
 Zoophilie : un animale est choisi comme un partenaire sexuel privilégié et
parfois exclusive ;
 Voyeurisme : le plaisir est obtenu par la vision d’une relation sexuelle à
laquelle le sujet ne participe pas et qu’il regarde à l’en su de protagoniste ;
 Exhibitionnisme : le plaisir sexuel est obtenu lors de l’exhibition des organes
génitaux ;
 L’inceste : relation sexuelle entre ascendant, descendant ou collatéraux ;
 Pédophilie : attirance sexuelle pour les enfants.
4. Troubles de contrôle sphincters
 Enurésie : c’est la miction complète active et involontaire survenant dans des
conditions inadéquates chez l’enfant de moins de quatre ans, l’enfant urine
sur lui dans ces vêtements ou dans son lit ;
 Encoprésie : élimination fécale involontaire sans atteinte organique chez un
enfant de plus de quatre ans ;
 Gatisme : incontinence des urines et matière fécale ou seulement vésicale ou
seulement anal.

VIII. Troubles des conduites sociales


1. Agressivité
C’est la tendance aux actes, comportement et la parole marquée par l’hostilité
envers toute personne faisant obstacle à une satisfaction immédiate. Elle peut être
manifeste ou cachée, peut être dirigée contre autrui (hétéro-agressivité) ou envers
soi (auto-agressivité). Cette propension à nuire, dégrader, détruire, humilié,
contraindre peut se représenter sous multiples aspects sémiologiques (attitude
menaçante, acte de violence, parole violente). L’agressivité peut être qualifiée d’une
conduite, d’un comportement, d’un sentiment, d’une notion ou d’un instinct. Les
modalités d’expression d’agressivité peuvent se faire par la parole, les actes ou par
certaines attitudes et manifestation qui peuvent être (l’attente ou cacher).

a. Agressivité verbale ou en parole


Elle peut se traduire par des insultes, injures, des menaces verbales ou écrites, des
critiques ouvertes ou malveillant, des propos méprisant et dévalorisant, calomnie,
des souhaits exprimer des agressions ou de mort, des oppositions systématiques.

b. Agressivité en acte
Elle se traduit par des humiliations, des gestes provoquants ou menaçants, des
bruits d’objet de dégradation diverse (incendie, sa cage de matériel, voiture, pneus
crevé), coud et blessure agression sexuelle

c. Attitude relevant de l’agressivité


Elle peut être de simple regard, des comportement d’indifférence, mimique de haine
ou d’hostilité, des gestes provocateurs et insultant, de conduite d’harcèlement.

d. Conduite d’auto-agressivité
Elles sont principalement représentées par les automutilations, conduites suicidaires
mais aussi toute les conduites d’agression envers soi ou non intentionnel.
L’automutilation est un comportement auto-agressive de destructions ou de
dégradation de son propre corps, il peut s’agir d’arrachement de ces propres
cheveux, de brûlure de cigarette ou d’électricité que le sujet s’afflige à lui-même, des
touches de l’eau glacer ou brûlante parfois des actes mutilatoires redoutables tels
que l’ablation de l’œil, d’une oreille, d’un doigt, de maculation, des manipulations à
l’intérieur des orifices naturelles

e. Conduite hétéro-agressivité
Elles dirigent l’hostilité vers autrui de façon intentionnelle et compréhensible ou non
intentionnelle et non compréhensible.
L’hétéro-agressivité non intentionnelle peut s’observer dans la pathologie avec le
syndrome dissociatif, le syndrome confusionnel, le syndrome démentiel et certaines
pathologies avec le syndrome délirant.

2. Fugue
Les fugues sont de manifestation qui apparaissent dans beaucoup des pathologies
mentales. Ce mot fugue indique la nécessité de s’éloigner pour échapper à un
danger, disparaitre, s’est droguer. On appelle fugue tout abandon impulsif de
domicile ou de lieu de travail sans but à l’en su de l’entourage se manifeste sous
forme de marche, course fuite plus ou moins longue. Au cours de la fugue le malade
accomplit un déplacement inhabituel.

3. Voyages pathologiques
Ce sont des déplacements plus ou moins longs et durables sous tendu par une
activité délirante, il s’agit d’une réaction au délire en rapport avec la conviction
délirante totale et la thématique du délire qui est le plus souvent la persécution. Cette
conduite se distingue de la fugue par l’impulsivité.

4. Claustration
C’est un trouble de comportement caractérisé par une réclusion volontaire, le tableau
clinique consiste en un rétrécissement de l’existence en un espace restreint. C’est un
symptôme qu’on retrouve dans les affections psychiatriques. Il s’agit d’un refus ou
d’une incapacité à la vie sociale en l’absence de troubles organiques objectif et à
l’absence des troubles psychomoteurs.

5. Pyromanie
Encore appelé impulsion incendiaire est un acte impulsif qui vise à mettre le feu sans
motif apparent, le sujet poussé par force irrésistible à mettre le feu, présente une
préoccupation concernant le feu et tous ce qui sut rapporte. Dès que le feu est
allumée il peut être le premier a alerté le secours et le premier à être sur le lieu pour
aider l’extinction de l’incendie. Il n’existe pas de mobile manifesté, le sujet obéi à une
impulsion le poussant à commettre un acte qu’il sait répréhensible et dangereux, il
commuait cet acte pour avoir une satisfaction de faire brûler ou de voir brûler.

6. Kleptomanie
C’est une impulsion obsédante de voler des objets. Cette impulsion est entretenue
par l’a vu des objets exposés avant le passage à l’acte une tension interne et
croissante donne lieu à un sentiment de soulagement et de satisfaction après la
réalisation de l’acte. Les principales caractéristiques de ce vol chez le kleptomane
sont le plus souvent :
 Absence de complexe le malade vole en général seul ;
 Caractère non utilisateur voire absurde et sans valeur de l’objet voler ;
 Absence de préméditation, de précaution (le sujet vole le plus souvent dans le
même magasin) ;
 Le sujet vole non pour s’approprié un objet mais diminuer l’angoisse engendré
par la pulsion intolérable qui le pousse à commettre un acte qu’il sait inutile ;
 Les objets volés sont souvent sans valeur, le sujet il peut le jeter, les données
ou les collectionnés ;
 Il vole toujours le même objets (jupe, sou vêtement, port monnaie) ;
 Souvent le sujet remet en cachette l’objet voler à sa place.

7. Conduites suicidaires
Le suicide désigne la volonté ou le désir conscient et délibérer de se donner la mort.
Le suicidaire est l’acte par lequel se donne la mort tout homme lucide qui pouvant
choisir de vivre, choisi cependant de mourir en dehors de toute d’obligation éthique.

a. Tentative de suicide
Désigne l’échec d’un suicide quel que soit la cause de cet échec.

b. Equivalence suicidaires
Désigne un ensemble des conduites où la vie du sujet est mise en danger du point
de vu d’un observateur extérieur tant disque le sujet nie le risque à en courir.
Les équivalences suicidaires sont apprendre en considération de la même façon
qu’une tentative de suicide. Ils peuvent revêtir des formes très différentes de
procédées habituelles. Les plus caractéristiques sont :
 Automutilation ;
 Refus d’aliment ;
 La grève de faim ;
 Certains refus thérapeutiques (je ne prends pas mon traitement) ;
 Les conduites consistant à de prises de risques considérables tels que
(excès de vitesse, les situations dangereuses, d’sport de haut niveau).
c. Etapes de l’acte suicidaire et idées suicidaires
La représentation mentale de l’acte ou idée de suicide peut être exprimé ou non par
le sujet, elle peut présenter un caractère obsédant impulsif organiser ou non présent
ou
Les procédés : le choix du procéder suicidaire et les sur-constances sont multiples.
Les procédés les plus fréquents sont :
 La prise de toxique ou intoxication médicamenteux volontaire ;
 L’absorption des substances caustiques (acide, soude) ;
 Over dose chez le toxicomane ;
 La phlébotomie (section de veine) ;
 Utilisations d’arme à feu ;
 Défenestration ;
 Ecrasement de voiture ;
 Immolation ;
 Pendaison,
 La suffocation ;
 La noyade
IX. Comportement psychomoteur
Les comportements psychomoteurs peuvent s’observer dans la présentation ou
rapporter par l’entourage ou le malade lui-même.

1. Le ralentissement psychomoteur
Il se traduit par un état d’inhibition avec rareté des mouvements et de l’activité
motrice associe à une pauvreté de la mimique dans le cas sévère on observe une
immobilité figée, un mutisme et au maximum un état de stripeur. Cela peut traduire
une dépression majeure ou une schizophrénie déficitaire.

2. L’agitation psychomotrice
Elle est caractérisée par une hyperactivité désordonner, une hyper kinésie
(augmentation des mouvement), des gesticulations, une impossibilité de se tenir en
place : cela traduit une instabilité motrice le plus souvent ci associe à une
tachypsychie.
3. Syndrome catatonique
Il est caractérisé par une passivité psychomotrice, catalepsie, perte de l’initiative
motrice et négativisme.
 Négativisme : attitude d’opposition active (refus de la main tendu, de
s’assoir)
 Catalepsie : perte de l’initiative motrice avec une rigidité musculaire
particulaire ;
 Stupeur : absence d’activité motrice entrainant une immobilité totale sans
réaction aux stimulus extérieurs. Le sujet paraît en gourdu et figé avec
absence des gestes, des mimiques et de langage.
 Bradykinésie : lenteur dans les mouvements
 Clinophelie : rester au lit des jours durant, le patient est collé à son lit ;
 Stéréotypies gestuelle : répétition inadapté sans signification actuelle des
gestes, attitudes et expression verbale (se frictionné les mains, frotté le nez,
hisser le cheveux) désinhibition ;
 Instabilité motrice : incapacité de se tenir en place ;
 Impulsion : tendance irrésistible à l’accomplissement d’un geste, d’un acte ;
 Agitation : expression motrice désordonnée plus ou moins explosive.

Conclusion
La sémiologie psychiatrique est très riche et sa connaissance est nécessaire à
l’élaboration du diagnostic.

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