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Antipaludéens de Synthèse en Dermatologie
Antipaludéens de Synthèse en Dermatologie
Antipaludéens de synthèse
en dermatologie
M.-T. Leccia
EMC - Dermatologie 1
Volume 8 > n◦ 1 > février 2013
http://dx.doi.org/10.1016/S0246-0319(12)58032-5
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Chloroquine, hydroxychloroquine et quinacrine sont les En dehors du paludisme, les mécanismes d’action des APS res-
trois APS utilisés pour le traitement des différentes formes tent encore mal connus aujourd’hui mais seraient liés à des actions
de lupus mais aussi d’autres dermatoses inflammatoires. variées et synergiques notamment anti-inflammatoires, immuno-
modulatrices et antiprolifératives.
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“ Point fort deux études contrôlées randomisées [13, 14] et dans plusieurs séries
et/ou cas publiés [6] .
Les mécanismes d’action des APS sont multiples et Lupus érythémateux chronique et subaigu [5, 15]
complexes et impliquent des activités anti-inflammatoires, Les APS constituent le traitement de référence du lupus
immunomomodulatrices et antiprolifératives. cutané chronique avec une bonne réponse chez 50 à 90 % des
patients traités en première intention. En quelques semaines
(4 à 8 semaines) on observe une amélioration clinique cutanée,
significative en moins de trois mois. En revanche, à l’arrêt du trai-
tement, on assiste à un taux élevé de rechute, estimé à 46 % à
Action photoprotectrice six mois. Dans le lupus érythémateux chronique, les APS sont
indiqués dans les formes modérées, à partir du moment où la
Les APS absorbent les ultraviolets (UV) mais ce rôle « écran »
photoprotection et les dermocorticoïdes sont insuffisants pour
ne suffit pas à expliquer leur action photoprotectrice. En effet,
contrôler la maladie, ou en première intention dans les formes
la chloroquine diminue l’érythème actinique induit par les UVB
sévères et/ou associant des manifestations extracutanées notam-
alors que son spectre d’absorption présente deux pics dans les
ment articulaires. Ils représentent le traitement systémique de
UVA (l’un à 328 nm et l’autre à 342 nm) donc situés en dehors du
première intention également dans le lupus subaigu et peuvent
spectre UVB responsable de l’érythème actinique. Il a cependant
constituer un véritable test thérapeutique à valeur diagnos-
été démontré in vitro que l’irradiation de la chloroquine pouvait
tique. Les schémas thérapeutiques comportent un traitement
modifier sa structure, déplaçant son spectre d’absorption vers les
d’attaque suivi d’un traitement d’entretien, adaptés à l’évolution
UVB. L’effet photoprotecteur des APS fait probablement intervenir
clinique.
préférentiellement les mécanismes anti-inflammatoires et immu-
Les récidives peuvent être traitées efficacement suivant les
nosuppresseurs discutés ci-dessus ainsi que les interactions avec
mêmes schémas avec la chloroquine ou l’hydroxychloroquine.
l’ADN.
Certains auteurs préconisent l’adjonction de quinacrine non dis-
ponible en France [6] . Le rôle du tabagisme dans la réponse au
Liaison à l’acide désoxyribonucléique traitement par APS est aujourd’hui débattu, le tabac lui-même
pouvant être un facteur aggravant de la maladie [16, 17] .
La chloroquine se fixe rapidement à l’ADN bicaténaire, en Par ailleurs, des cas de lupus érythémateux profond (panniculite
s’intercalant entre deux bases ; elle stabilise ainsi la molécule, lupique) ont aussi été traités avec succès par les APS [18] .
inhibant sa dépolarisation enzymatique et les phénomènes
de réplication de l’ADN et de transcription de l’acide ribo-
nucléique (ARN). Il en résulte une inhibition de la synthèse
Lupus érythémateux systémique
des protéines à l’origine des effets antiprolifératifs et sans Les APS sont aujourd’hui recommandés au long cours, dès le
doute à la base de l’activité antimicrobienne des APS. Par diagnostic de lupus systémique, et prolongeraient la survie de
ailleurs, la stabilisation de la molécule d’ADN empêcherait ces patients [7, 19] . Les doses journalières utilisées sont habituelle-
l’exposition et la formation d’anticorps anti-ADN. In vitro, la ment de 250 mg de chloroquine ou 400 mg d’hydroxychloroquine
chloroquine préviendrait la formation de dimères de thymine (ou 100 mg de quinacrine) mais doivent être ajustées au poids
après irradiation UV mais cette propriété reste incertaine in corporel idéal du fait de l’absence de stockage graisseux [7, 8] .
vivo. Il est rapporté que l’hydroxychloroquine serait mieux tolérée
mais moins efficace que la chloroquine sans qu’aucune étude
comparative correcte, à doses équivalentes, ne l’ait démontré.
Autres actions des antipaludéens de synthèse Les APS ont une efficacité essentiellement sur les manifes-
Les APS inhibent l’agrégation plaquettaire. L’hydroxychloro- tations cutanéomuqueuses, avec cependant une amélioration
quine s’est d’ailleurs révélée efficace dans la prévention des de certaines manifestations extracutanées du lupus systémique
thromboses veineuses profondes. Ils s’opposent également à (signes articulaires, signes généraux, polysérites, diminution
l’agrégation des érythrocytes (effet sludge) observée dans cer- de fréquence des poussées) et jouent alors un rôle d’épargne
de la corticothérapie générale. Leur interruption brutale peut
taines circonstances pathologiques. À côté de leur action anti-
déclencher des poussées d’aggravation. Certains auteurs leur attri-
paludéenne, les APS ont des effets antimicrobiens notamment
buent un possible effet antithrombotique et protecteur contre
antiviraux démontrés. Les APS ont des actions hypoglycémiantes
l’athérome [20] .
et hypolipémiantes. Ils augmentent l’excrétion des porphyrines
En pédiatrie, les APS peuvent également être prescrits dans les
et réduisent l’hydroxylation de la vitamine D.
différentes formes de lupus [21] .
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Sarcoïdose
au mauve noirâtre, indolentes, sous forme de macules souvent
L’efficacité des APS dans cette indication a été découverte de confondues avec des ecchymoses. Elles apparaissent au niveau
manière fortuite en 1953. Ils entraînent une diminution pro- des régions prétibiales, du lit unguéal, du visage et de la muqueuse
gressive des lésions cutanées et muqueuses après 1 à 2 mois de buccale. Parfois, il s’agit d’une pigmentation plus diffuse de toutes
traitement pour aboutir à un blanchiment en six mois avec cepen- les zones photoexposées. Enfin, des structures plus profondes
dant une fréquente hyperpigmentation résiduelle et une efficacité peuvent être atteintes puisqu’il a été décrit des pseudo-ochronoses
purement suspensive apparaissant très inégale [25] . Il existerait éga- des cartilages du nez, des oreilles, de la trachée et même des tissus
lement une efficacité des APS sur les manifestations extracutanées articulaires. Les biopsies cutanées de ces zones pigmentées objec-
et systémiques de la sarcoïdose (atteinte neurologique, hypercal- tivent une augmentation non seulement de la mélanine mais aussi
cémie, adénopathies médiastinales) [26] . de l’hémosidérine dans l’épiderme, la couche basale et le derme.
Ces troubles dyschromiques sont réversibles à l’arrêt du traitement
(plusieurs mois). Un autre type de pigmentation a été décrit avec
Autres indications dermatologiques la quinacrine et de façon moins spécifique avec la flavoquine. Sur-
Plusieurs publications rapportent un effet bénéfique des APS venant pour de faibles doses, il s’agit d’une coloration jaune citron
sur l’érythème réticulé avec mucinose, sur la mucinose folliculaire généralisée à l’ensemble du tégument simulant un ictère, pouvant
et sur l’infiltration lymphocytaire bénigne de Jessner-Kanof [27, 28] . toucher les conjonctives, les sécrétions lacrymales, sudorales et
Des auteurs ont rapporté des réponses intéressantes pour le traite- nasales. Elle est de nature inconnue et disparaît en quelques mois
ment des granulomes annulaires chez l’adulte et l’enfant [29, 30] . Les après l’arrêt du traitement. Les APS peuvent parfois engendrer des
APS donnent des résultats souvent satisfaisants dans le traitement phénomènes d’hypopigmentation pilaire surtout chez les pho-
des manifestations cutanées de dermatomyosite (érythème facial, totypes clairs. Les cheveux, d’abord à leur racine puis sur toute
rash héliotrope périorbitaire, télangiectasies péri-unguéales, pho- leur longueur, ainsi que les cils, les sourcils, la barbe, les poils
tosensibilité), y compris chez l’enfant [21, 31] . En outre, l’adjonction axillaires ou pubiens blondissent, grisonnent ou blanchissent.
des APS dans cette indication permet une diminution pro- Cet effet est surtout observé avec la chloroquine, qui aurait une
gressive des doses de corticoïdes nécessaires pour contrôler action toxique sur les mélanocytes, et est régressif à l’arrêt du
l’atteinte musculaire. L’adjonction de quinacrine peut augmen- traitement [38, 39] .
ter la réponse thérapeutique chez les patients qui ne répondent Quelques cas d’alopécie et de dermite exfoliative ont été rappor-
pas à la chloroquine ou à l’hydroxychloroquine [32] . Les APS ne tés avec l’hydroxychloroquine. De rares cas de prurit généralisé
semblent avoir qu’une efficacité biologique dans le syndrome de ou palmoplantaire (3 à 5 % des patients) ont également été rap-
Gougerot-Sjögren [33] . Ils sont souvent utilisés en première ligne portés [40] . Cet effet secondaire est surtout décrit chez les Noirs
dans la pseudopelade de Brocq sans toutefois que leur efficacité ait africains et, à notre connaissance, n’a pas été notifié chez les sujets
été démontrée dans cette indication [34] ; dans une étude réalisée Noirs américains. Cette particularité semble provenir de la liaison
chez une enfant après 18 mois de traitement, il n’existait aucune de la chloroquine à la mélanine et suggère une origine génétique.
progression de l’alopécie, le traitement a alors été suspendu [21] . Les toxidermies sont des complications précoces, peu fré-
Chez l’adulte, comme chez l’enfant, les APS peuvent éviter le quentes, qui peuvent survenir avec l’hydroxychloroquine ou la
recours à la corticothérapie générale dans le pemphigus cicatri- chloroquine mais ont surtout été observées avec la quinacrine. Il
ciel [35] . On peut y associer de la disulone, ce qui permet un effet peut s’agir d’urticaire, de rash maculopapuleux ou morbilliforme,
plus rapide tout en utilisant des doses plus faibles pour chaque d’érythème pigmenté fixe, de photosensibilisation [41] , d’érythème
molécule. Les APS peuvent être efficaces dans les panniculites polymorphe ou encore d’érythème annulaire centrifuge. Il ne
lipoatrophiques de l’enfant [36] et de l’adulte [37] . semble pas exister de risque croisé entre les différents APS.
L’efficacité des APS a également été rapportée de façon anec- Enfin, les APS peuvent entraîner l’exacerbation d’un psoriasis
dotique au cours du purpura hyperglobulinémique, surtout s’il et le déclenchement d’une érythrodermie. Ils peuvent également
est associé à un syndrome de Gougerot ou à un lupus, au cours révéler un psoriasis encore latent. Ces risques imposent donc de
d’affections diverses telles que le lichen scléreux, le lichen plan peser soigneusement les indications des APS chez les patients
muqueux, le granulome annulaire, la stomatite chronique ulcé- ayant un psoriasis et d’être particulièrement vigilant dans le dépis-
reuse, les macrochéilites, la réaction du greffon contre l’hôte, tage des effets secondaires.
la panniculite de Weber-Christian, la sclérodermie, les crypto-
coccoses et les leishmanioses cutanées, l’épidermolyse bulleuse Effets secondaires oculaires [1, 42, 43]
héréditaire, l’érythème noueux, la fasciite avec éosinophiles, etc.
Ces indications restent incertaines et souvent controversées. Ils constituent le principal risque d’utilisation des APS, mais
sont de plus en plus rares grâce aux posologies actuellement uti-
lisées.
Effets secondaires [1, 4, 7] La rétinopathie est la complication la plus redoutée puisqu’elle
peut mener à la cécité mais sa fréquence de survenue est heu-
Effets secondaires cutanés reusement relativement faible. Elle est liée à l’importante fixation
oculaire des APS entraînant la destruction des cônes et des bâton-
Ils sont principalement représentés par les dyschromies surve- nets. Elle touche principalement la macula, support de la vision
nant lors des traitements prolongés (10 à 30 % des patients). Il nette et de la vision des couleurs. Cette dystrophie maculaire évo-
s’agit le plus souvent de pigmentations allant du gris bleuâtre lue en trois stades :
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l’électrocardiogramme (ECG) (ondes T altérées et allonge- Les contre-indications relatives sont représentées par le pso-
ment de l’espace QT), mais des troubles graves sont possibles en riasis, la myasthénie, la sclérose en plaques, l’insuffisance rénale
cas d’intoxication chronique ou de surdosage : bloc auriculoven- ou hépatique, la porphyrie cutanée tardive et les thésaurismoses,
triculaire, défaillance cardiaque voire arrêt cardiaque, collapsus maladies lysosomiales congénitales, ces affections pouvant être
cardiovasculaire. Exceptionnellement, des cardiomyopathies ont aggravées par l’utilisation des APS. Enfin, par rapport aux indi-
été décrites après administration de doses cumulées très élevées de cations dermatologiques, les formes galéniques sont inadaptées
chloroquine chez des sujets atteints d’une maladie systémique. pour les enfants de moins de six ans. Il est par ailleurs indispen-
L’histologie montre la vacuolisation et les corps d’inclusion sable de tenir les médicaments hors de la portée des enfants en
précédemment décrits. Ces troubles peuvent avoir une évo- raison du risque vital lié à l’intoxication aiguë. Il convient par
lution spontanément fatale et nécessitent parfois un transfert ailleurs d’être attentif aux autres prises médicamenteuses car il
en réanimation. En pratique, il est recommandé d’effectuer un peut exister des interactions des APS avec différentes molécules [7] .
électrocardiogramme annuel chez les patients traités par APS. Il n’existe pas de consensus en France concernant la surveillance
du traitement par les APS. Seules des recommandations ont été
proposées. En plus de la surveillance ophtalmologique précé-
Effets secondaires digestifs demment discutée, le bilan préthérapeutique doit comprendre
Nausées, vomissements, diarrhées, stomatite et ulcérations buc- un examen clinique complet, un bilan biologique comprenant
cales sont rapportés avec la chloroquine et l’hydroxychloroquine, numération formule sanguine et plaquettes, bilan hépatique,
surtout en début de traitement. Ces effets sont bénins et en règle fonction rénale et électrocardiogramme. Ces examens seront
générale régressifs avec une simple diminution des posologies ensuite réalisés à un rythme qui dépend du terrain, de l’âge du
quotidiennes. Des modifications de la motricité intestinale sont patient et des doses journalières utilisées.
responsables des diarrhées. Des douleurs abdominales et une ano-
rexie peuvent être associées. Des élévations des transaminases
sériques et d’exceptionnelles hépatites aiguës ont été rapportées
(en particulier chez les patients porteurs de porphyrie cutanée “ Point fort
tardive).
Les APS doivent être conservés hors de portée des enfants,
Effets secondaires hématologiques leur ingestion pouvant être fatale du fait de leur toxicité
cardiaque.
Majorés pour des posologies élevées, ils peuvent apparaître
dès les premiers mois de traitement avec la chloroquine et
l’hydroxychloroquine. La leucopénie est précoce (trois premiers
mois), surtout liée à la chloroquine, le plus souvent modérée et
réversible à l’arrêt du traitement. Elle nécessite une surveillance
Conclusion
hématologique accrue mais pas l’arrêt systématique du médica- Malgré des effets biologiques et thérapeutiques très étendus,
ment. L’agranulocytose est rare, observée avec tous les APS ; elle les APS sont utilisés de façon empirique dans la plupart des
peut être grave, voire fatale. Elle est cependant moins fréquente affections dermatologiques. Le lupus et les lucites idiopathiques
et moins grave avec la chloroquine et l’hydroxychloroquine à sont en effet les seules dermatoses pour lesquelles les APS ont
l’inverse des APS plus anciens comme l’amodiaquine et la qui- prouvé leur efficacité au travers d’essais randomisés aboutis-
nacrine. Des cas d’anémie arégénérative ont été exclusivement sant à l’obtention d’une AMM. Les antipaludéens de synthèse
décrits après prise prolongée de quinacrine. Des anémies hémoly- de référence en dermatologie sont l’hydroxychloroquine et la
tiques peuvent être observées chez les patients ayant un déficit chloroquine qui, aux posologies habituelles, sont d’efficacité
en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD). L’utilisation équivalente. Plusieurs enquêtes ont cependant montré que le
des APS peut induire l’apparition d’un ictère hémolytique aigu choix des dermatologues se portait en première intention dans
toxique, surtout observé avec les amino-8-quinoléines et la qui- environ 90 % des cas sur l’hydroxychloroquine, réputée moins
nacrine. Une thrombopénie est décrite chez 3 % des patients sous toxique que la chloroquine. En effet, les effets secondaires
chloroquine. La pancytopénie est exceptionnelle, par insuffisance potentiellement induits par les APS sont nombreux, les plus
médullaire globale. redoutés étant les complications oculaires. Cependant, les doses
utilisées, notamment dans les indications dermatologiques, et
Toxicité embryonnaire et fœtale l’instauration d’une surveillance adaptée ont considérablement
réduit l’incidence de ces complications, qui sont très rares, et
Les APS passent la barrière placentaire et s’accumulent dans les permis une meilleure maîtrise de leur emploi.
tissus fœtaux. Des cas isolés d’ototoxicité (surdité congénitale) et
d’oculotoxicité ont été rapportés avec la chloroquine. En outre,
il y a eu naissance d’enfants normaux de mères ayant pris ce Références
médicament lors de leur grossesse.
La grossesse n’est pas une contre-indication absolue des APS [44] . [1] Ribrioux A. Antipaludéens de synthèse et peau. Ann Dermatol Venereol
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Leccia MT. Antipaludéens de synthèse en dermatologie. EMC - Dermatologie 2013;8(1):1-7 [Article
98-910-A-10].
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