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Dietétique Apliqués Brahim
Dietétique Apliqués Brahim
consignes de sécurité édictées par les structures sanitaires du pays. Bon courage.
Cours No 1 (04/04/2020)
1- constitué par les aliments dits énergétiques qui fournissent d’abord des calories
(aliments riches en glucides ou en lipides) : pain, pomme de terre, céréales, riz, huiles et
2- constitué par les aliments dits bâtisseurs, caractérisés par leur richesse en protéines
3- constitué par les aliments dits protecteurs, valorisés pour leur richesse en
1-Viandes, poissons, œufs, réunis car ils sont sources de protéines animales.
2-Produits laitiers : lait, yaourt, fromage, laitages, réunis par leur origine plus que par leur
teneur en macronutriments.
3-Féculents, pain, pomme de terre, riz, pâtes, légumes secs, réunis car ils sont sources de
glucides complexes.
4-Corps gras : huiles, margarines, beurre et crème, réunis car sources de lipides.
micronutriments.
6-Aliments sucrés.
animales à des teneurs élevées (12 à 30 %) et de lipides, en majorité sous forme d'acides
gras saturés. Leur consommation au cours d'un même repas fait double emploi, c’est
pourquoi il est conseillé de ne pas les associer entre eux (sauf en petite quantité). On peut
protéines de bonne qualité en teneur assez élevée (12 à 30 %) et surtout en acides gras
oméga 3. Ces aliments sont classés dans un groupe à part pour montrer qu’il n’est pas
équivalent de consommer viande ou poisson. Ils peuvent, par contre être associés aux
3-Produits laitiers (sauf fromage) : lait, laitages (yaourt, fromage frais). Ils se distinguent
des fromages par une teneur en lipides et en protéines 5 à 10 fois plus faible que celle des
fromages. Ils ne font donc pas double emploi avec la viande, les œufs, la charcuterie et
protéines végétales. Elles peuvent se substituer aux protéines animales. On ne parle plus
de féculents et on n'y inclut pas les pommes de terre qui, comme tous les légumes, sont
5-Fruits et légumes (y compris, pomme de terre) : ils peuvent compléter un repas constitué
des deux premiers groupes, et ce, de façon quasi équivalente car de composition très
6-Corps gras : huiles, margarines, beurre et crème fraîche se ressemblent par leur
richesse énergétique (même si la crème fraîche est plus pauvre en lipides, mais elle est
cependant différente des laitages, à la fois moins riches en lipides et plus riche en
calcium). Ils ne sont pas qualitativement (acides gras et vitamines) équivalents, d'où
diosides, ils contiennent éventuellement en plus des lipides, mais peu d'autres nutriments.
8-Oléagineux (noix, arachides, noisettes, amandes, graines, etc.) : aliments très différents
des fruits, caractérisés par une teneur élevée en lipides et, dans une moindre mesure, en
protéines végétales. Mais ils sont aussi distincts des légumes secs.
boisson.
teneur en lipides et la répartition des acides gras sont très variables selon les espèces, les
I.2. Composition, caractéristiques nutritionnelles et effets sur la santé des différents aliments
La viande et les produits carnés comprennent la viande de boucherie (bœuf, veau, mouton,
renferment une teneur élevée en protéines (16 à 23 %) de bonne valeur biologique, car sans acide
aminé limitant. En revanche, La teneur en lipides est variable (2 à 25 %) selon les espèces, les
morceaux et les conditions d’élevage. Par espèce, du moins gras au plus gras, on a ainsi : cheval,
veau, bœuf, lapin, volaille, agneau, mouton. La teneur lipidique est moins élevée chez les animaux
jeunes et actifs et varie considérablement d'un morceau à l'autre. La viande est riche en graisses
saturées (60 % environ). Le pourcentage de graisses saturées est croissant ainsi : volaille, veau,
bœuf, agneau, mouton. Les volailles sont les viandes les plus riches en acides gras monoinsaturés et
La viande est une bonne source de fer, de zinc, de sélénium, de vitamines B (sauf B 9). La teneur en
fer de la viande rouge (bœuf, agneau, cheval) est plus élevée que celle de la viande blanche
(volaille, veau). Il s'agit de fer héminique dont l'absorption est optimale (20–25 %).
Les abats ont une teneur très variable en protéines de moins bonne valeur biologique (riche
en collagène). Leur teneur en lipides est très variable. La teneur en cholestérol du foie, mais surtout
de la cervelle est élevée. Le foie est très riche en vitamines du groupe B et en fer.
La plupart des charcuteries ont une teneur élevée en lipides (20 à 40 %). La charcuterie est
une source intéressante de protéines, fer, zinc, vitamines du groupe B, mais a une teneur élevée en
sel. La charcuterie fumée contient des hydrocarbures aromatiques polycycliques dont l'excès est
La viande, les abats et la charcuterie sont des sources intéressantes de protéines de qualité,
l'équilibre alimentaire. Toutefois, la consommation des produits carnés peut, dans certaines
conditions, avoir des conséquences néfastes sur la santé : consommation excessive, association à un
mode alimentaire inapproprié, transformation inadéquate (cuisson, etc.) (En diminuant la teneur en
eau, la cuisson accroît celle des protéines et des lipides. La cuisson des viandes au barbecue ou au
Risque cardiovasculaire
cardiovasculaire accru, soit en raison d'une consommation excessive, soit en raison d'un mode
Les nutriments en cause pourraient être les graisses saturées et le cholestérol. Toutefois, certaines
études ont établi d’une part qu'il n'y avait pas de lien entre apports en graisses saturées et risque
cardiovasculaire, et d'autre part qu'à apport égal en acides gras saturés , la consommation de viande
était associée à un risque cardiovasculaire accru, alors que les produits laitiers sont associés à un
risque moindre, ce qui n'est pas en faveur d'un rôle des acides gras saturés dans ce risque.
La viande est une source (bien que faible) d'acides gras oméga 3 (EPA -DPA -DHA) et d'acide α-
linolénique (lapin, cheval, bœuf en pâturage), ce qui est, à priori, un élément bénéfique. Mais, on
pourrait évoquer soit le rôle du fer sur le stress oxydant (le fer est un élément qui favorise le stress
oxydant, mais le zinc a l'effet inverse), soit le rôle de nutriments spécifiques abondants dans la
viande rouge dont la présence est associée à une hausse du risque d’évènements cardiovasculaires.
Certaines études ont montré que les bactéries intestinales possèdent, en effet, la propriété de
appelé triméthylamine (TMA). Ce TMA est acheminé vers le foie où il est transformé en TMA N-
oxide (TMAO), une molécule très inflammatoire qui accélère le développement des plaques
formation de caillots sanguins) chez les modèles animaux. Il faut préciser, cependant, que les
données actuelles chez l’homme sont encore contradictoires. La viande rouge (plus riche en fer et
en carnitine) est donc davantage associée au risque cardiovasculaire que la viande blanche. Le sel
(charcuterie) peut être également un facteur pouvant contribuer à l'hypertension artérielle. Pour
autant, une consommation modérée de viande rouge ou de charcuterie dans le cadre d'une
alimentation variée n'est pas athérogène. C’est plutôt une consommation excessive de viande rouge
de viande rouge à 500 g par semaine tout en privilégiant la consommation de la volaille. Limiter la
Les poissons et produits de la pêche comprennent le poisson sous toutes ses formes (frais, conserve,
Poisson
Le poisson a pratiquement une équivalence nutritionnelle de la viande sur le plan protidique
tant en termes quantitatifs, avec environ 20 % de protéines (23 % pour le thon et l’espadon) (la
teneur en protéines varie peu selon les espèces), qu'en termes qualitatifs, avec une valeur biologique
excellente et une très bonne digestibilité des protéines. Seuls les poissons cartilagineux (raie, etc.)
Les poissons diffèrent entre eux essentiellement par leur teneur en lipides. On
distingue classiquement les poissons maigres (sole, brochet, raie, etc.) avec moins de 3 %
de lipides, les poissons mi- gras (merlan, bar, dorade, rouget, truite, thon, etc.) entre 3 et
10 % de lipides et les poissons gras (sardine, saumon, anchois, etc.) avec plus de 10 % de
lipides.
Sur le plan qualitatif, les produits de la pêche ont une composition en acides gras différente de celle
de la viande avec une plus faible proportion d'acides gras saturés et une teneur plus élevée en
acides gras oméga 3 à longue chaîne (EPA -DPA -DHA ) (entre 30 et 50 % des lipides) selon leur
alimentation, leur place dans la chaîne alimentaire et leur caractère carnivore ou non. L'origine des
riches en EPA-DHA pour les poissons non carnivores, et la consommation de plus petits poissons
pour les poissons carnivores (ces derniers ayant une activité Δ6-désaturase réduite, ils doivent
Les poissons plus jeunes sont moins gras, les poissons maigres ont une chair (muscles)
pauvre en lipides, mais un foie volumineux et gras (exemple foie de morue), tandis que les
poissons gras ont un petit foie maigre et une chair riche en lipides.
Les autres caractéristiques nutritionnelles du poisson concernent les
vitamine B9), comme les viandes. Le foie de poisson est excessivement riche en vitamines A
et D. Les poissons gras sont aussi, indépendamment du foie, une bonne source de vitamine
D. Le poisson est une source importante d'iode, de sélénium, zinc, phosphore, etc. Les
biodisponible.
pourcentage d’acide gras oméga 3 est proche de celui des poissons, mais la valeur absolue
Coquillages et mollusques
Moules, huîtres et autres coquillages se distinguent par une teneur modérée en
protéines (10 %) et un faible apport lipidique ( < 2 %), quoique avec une teneur élevée en
Les encornets (nom usuel donné au calamar, mollusque marin proche de la seiche) et
Ce sont les modifications des acides gras qui sont les plus sensibles.
La conserve de poissons n'entraîne qu'une très faible perte d'acides gras au bout de 6 à 24 mois. En
revanche, il peut exister des transferts d'acides gras entre l'huile de couverture et la chair du poisson
de sorte qu'une conserve à l'huile de tournesol entraîne une augmentation de la teneur en acides gras
oméga 6 de la chair alors qu'une conserve à l'huile d'olive ou de poisson n'aura pas les mêmes
effets.
La congélation entraîne cependant une perte significative en acides gras à 6 mois, pouvant atteindre
Le fumage n'entraîne que peu d'altération des acides gras oméga 3, de même que le salage ou le
saumurage. Mais ces techniques peuvent accroître la teneur en sel et en amines hétérocycliques.
Au-delà d'une contribution aux apports nutritionnels conseillés en protéines, les produits de la pêche
sont une source majeure de deux nutriments pour lesquels leur contribution est majeure : les acides
poisson ont un risque très nettement réduit de maladies cardiovasculaires, notamment de maladies
coronariennes, infarctus du myocarde, mort subite. La plupart des données sont en faveur du rôle
des acides gras polyinsaturés oméga 3 dans ce bénéfice (mais il ne faut pas perdre de vue que les
Ce bénéfice semble toutefois atténué par la présence de mercure, par certains modes de cuisson et
de préparation du poisson. Il semble exister un effet seuil avec une absence de bénéfice
supplémentaire pour une fréquence de plus de trois portions par semaine. La non-consommation
représente toujours le risque le plus fort comparativement à une consommation même faible d'une
D'autres études sont nettement en faveur du bénéfice de la consommation de poisson sur le risque
de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et celui de dépression. Il est possible que la
cancers ; mais cela pourrait être lié au style de vie associé à la consommation de poisson, bien que
l'on sache que les acides gras polyinsaturés oméga 3 à longue chaîne ont des effets favorables sur
les neurotransmetteurs.
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L'oeuf contient de nombreuX nutriments. 11 est une bonne source de proteines (13 %) de tres
bonne valeur biologique presentes 2‘1 1a fois dans le blanc et dans le jaune d’oeuf. La qualite
nutritionnelle de ces proteines est remarquable. Leur composition en acides amines répond
parfaitement aux besoins de l’homme. Aucun acide amine n’est en quantite limittante. D’autre part,
1a digestibilite des proteines de l’oeuf cuit est tres eleVee (94 % chez le sujet sain), placant l’oeuf
parmi 1es meilleures proteines sur ce critere ; 2‘1 souligner que des valeurs de digestibilite nettement
plus faibles ont ete mesurees pour l’oeuf cru (environ 50 %).
matiere seche du jaune), mais sa composition lipidique est remarquable par sa forte teneur en acides
gras insatures (40 2‘1 45 % d’acides gras mono-insatures [AGMI] et 20 2‘1 25 % d’acides gras poly—
insatures [AGPI]). Ainsi, l’oeuf est une source d’acides gras indispensables que sont l’acide
linoleique ([LA] precurseur des AGPI de la famille n-6) et l’acide 01 -1inolenique ([ALA] precurseur
des AGPI de la famille n-3) qui representent respectivement 16 % et 1,4 % des acides gras totaux en
conditions standard d’alimentation des poules pondeuses. C’est aussi une source d’acides gras poly—
insaturés 2‘1 longue chaine (AGPI-LC) tels que l’acide arachidonique ([AA] 1,3 % des acides gras
totauX) et l’acide docosahexaéno‘l‘que ([DHA] 0,8 % des acides gras totaux). La composition
lipidique standard de l’oeuf aboutit ainsi 2‘1 un rapport n-6/n-3 d’environ 8,3, rapport qui peut étre
considérablement diminué par modification de l’alimentation des poules pondeuses. L’oeuf est
egalement riche en phospholipides qui representent environ un tiers des lipides totaux, soit un
apport de 3,3 g dans 100 g d’oeuf entier (contre 2 g/ 100 g de graines de soja par exemple).
L’oeuf constitue une source importante de selenium et d’iode. Avec 23 ug pour 100 g, l’oeuf
est l’un des aliments 1es plus riches en selenium ; consommé regulierement, i1 permet, au meme titre
que la Viande, d’ameliorer 1e statut nutritionnel en selenium. De meme, avec pres de 50 ug pour 100
g d’oeuf entier, l’oeuf contribue de maniere significative aux besoins de l’homme en iode. L’oeuf est
une source interessante de phosphore et affiche egalement une teneur en fer assez elevee (1,75
mg/ 100 g de produit), mais le fer y est sous forme non héminique, beaucoup moins bien absorbe par
l’organisme que le fer héminique. L’oeuf contient l’ensemble des vitamines 2‘1 l’exception de la
vitamine C, totalement absente. Les vitarnines liposolubles (A, D, E et K) ne sont presentes que
dans le jaune, alors que les vitarnines hydrosolubles (groupe des vitamines B) sont presentes aussi
bien dans le blanc que dans le jaune d’oeuf. L’oeuf fait partie des rares aliments contribuant de
maniere significative aux apports nutritionnels en vitamine D ; il est le deuxieme aliment vecteur
pour cette vitamine apres le poisson. De plus, la vitamine D est en grande partie presente dans l’oeuf
sous une forme tres active (25- hydroxyvitamin D) et y est relativement protegee des effets
destructeurs de la cuisson ; plus de 80 % seraient encore presents dans l’oeuf dur. l’oeuf constitue un
aliment riche en vitamine E. Les pertes en vitamine E varieraient selon 1e mode de cuisson,
d’environ 20 % pour l’oeuf dur 2‘1 50 % pour l’oeuf sur le plat. L’oeuf est egalement une source de
vitamine B9 (folates) qui se distingue par sa tres grande biodisponibilite mesuree in vitro et in vivo
chez l’homme (72 %) par rapport aux autres sources alimentaires (56 % pour le foie de boeuf, moins
de 10 % pour le chou ou la laitue, moins de 1 % pour la levure de boulangerie). Enfin, 1es teneurs
moyennes de l’oeuf en Vitamines B1, B2, B5 et B6 sont telles que 100 g d’oeuf entier couvrent, selon
1es tranches d’age, de 7 2‘1 15 % des ANC (apports nutritionnels conseillés) pour la vitamine B 1, de
28 a 45 % des ANC pour la vitamine B2, de 34 2‘1 57 % des ANC pour la vitamine B5, et de 6 2‘1 17 %
Notons aussi, que l’oeuf est riche en carotenoi‘des (luteine et zeaxanthine surtout, deux
puissants antioxydants, connus pour leur effet benefique sur la santé des yeux). Le jaune est une
Enfin, rappelons que l'apport energetique de l’oeuf est modeste (169 kcal pour 100 g, soit
excellente biodisponibilite aux acides gras et aux carotenoi‘des qu'ils contiennent. La teneur en
cholesterol de l’oeuf conduit souvent 2‘1 limiter sa consommation puisqu'un jaune d'oeuf apporte
environ 200 mg de cholesterol, soit la moitie des apports joumaliers preconises. Mais l'on sait
aujourd'hui que le cholesterol alimentaire n'a pas ou peu d'effet sur le cholesterol plasmatique et n’a
Toutes les etudes epidemiologiques prospectives montrent une absence d'augmentation sur
le risque cardiovasculaire, excepte chez les diabetiques et chez les fumeurs. Toutefois, i1 faut rester
prudent car la choline de l'oeuf (l’oeuf est riche en choline) peut, sous l'influence du microbiote,
atherogene. En revanche, des données recentes suggerent que la consommation d'oeufs pourrait
augmenter le risque de cancer de la prostate et surtout alterer son pronostic du fait de la presence de
choline. Globalement, il semble cependant etabli qu'une consommation ne depassant pas un oeuf par
jour n'a pas d'effet indesirable sur la santé et a un role nutritionnel favorable. La consommation
produits laitiers » regroupe les fromages, les yaourts et les laits fermentés.
—
Grfice 2‘1 s21 teneur en protéines de haute valeur biologique, 250 n11 2‘1 500 n11 de 1311
population. Le lait est également n'che en calcium de qualité et apporte des Vitamines qui en
font un aliment indispensable 2‘1 121 couverture des besoins nutritionnels quotidiens.
Le lait contient 3,2 % de protéines. Sur 16 plan qualitatif, les protéines du lajt
comprennent deuX fractions : de 121 caséine (80 %) et les protéines du lactosérum (20 %). L21
caséine coagule en milieu acide, ce qui permettra la fabrication du fromage. Les protéines du
lait ont une excellente valeur biologique (les protéines laitiéres apportent tous les acides
anlinés essentials) et, de plus, 165 protéines du lactosérum ont une teneur élevée en leucine, un
acide aminé trés important pour 121 synthése protéique, et en glutathjon impliqué dans les
Les glucides du lait sont essentiellement représentés par le lactose, hydrolysé dans
l’intestin en glucose et galactose. L21 proportion des autres glucides est toujours trés fajble. Le
lait contient 4,8 % de lactose. Ce sucre favon'se l’assimilation du calcium et a des propriétés
pathogénes et permettrait le développement des bactéIies qui ont un effet bénéfique sur
pour le lait écrémé). L21 matiére grasse du lait est composée 2‘1 99,5 % de lipides at 2‘1 0,5 %
grasse du lait est constituée de plus de 400 acides gras, dont environ 65 % sont représentés par
des acides gras saturés (ceuX 2‘1 chaines courtes sont particuliérement bien digérés (acide
butyn'que, acide capro’l‘que, acide caprylique...), 30 % par des acides gras monoinsaturés
(essentiellement de l’acide oléique) et moins de 5 % par des acides gras polyinsaturés ( acide
linoléique et (x-linolénique) avec un rapport oméga 6/omég21 3 optimal (16 2,5. Mais il existe
surtout des acides gras spécifiques dits mineurs , tels que l'acide phytanique (acide gras
ramifié) ou des acides gras issus de l'hydrogénation partielle ruménale : acide ruménique (qui
est un acide linoléique conjugué), acide trans -Vaccénique , acide trans -p211mitoléique, etc. ;
mais aussi des acides gras saturés impairs (acide pentadécano'l'que , acide heptadécanoi‘que ).
Le lait issu de V21ches élevées en pfiturage a une teneur plus élevée en certains acides gras
mineurs. Le lait est également une source (16 cholestérol (Le 1311 entier contient 13 mg/ 100 n11
de cholestérol ; 6 mg/100 ml pour 16 1311 1/2 écrémé. Le 1311 écrémé n’en contient que 1
mg/ 100 ml). Le 1311 de brebis est plus riche en lipides (7 %) ; le lait de chévre a la méme
_
Les minéraux majeurs du lait sont le calcium (1250 mg pour 1 litre de lait) et le
phosphore (900 mg pour 1 litre de lait. Le coefficient réel d’absorption du calcium du lait, du
yaourt et des fromages vafie de 25 21 32 %. Ce calcium est bien absorbé, car il est présent sous
une forme soluble, et aussi grfice 2‘1 1a présence concomitante dans le lait de lactose, de
peptides et de phosphore. Le lait est aussi une source (16 chlorure, de potassium, (16 sodium,
I’organisme : fer, sélénium, zinc (en quantité importante : 2 a 5 mg/I, bien absorbé en raison de la
présence de lactose), iode (dont Ia teneur est variable selon Ies régions)... La teneur du Iait en zinc
_
Le Iait est riche en vitamines hydrosolubles du groupe B et particuliérement en vitamines Bz et
B12. Les Iaits non écrémés contiennent des vitamines liposolubles A et D, en quantité proportionnelle
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Les bénéfices nutritionnels du Iait se retrouvent dans tous Ies produits Iaitiers. Mais Ies
compositions nutritionnelles des produits issus du Iait sont variables selon Ies procédés de
transformation utilisés. Leul‘ teneur nutritionnelle est variable en fonction des modes dc
fabrication.
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Ils sont obtenus 2‘1 partir de la fermentation du Iait par des bactéries Iactiques. La définition du
légérement la teneur en vitamines du groupe B. La teneur en lipides des yaourts et des laits
fermentés dépend du Iait utilisé (entier, 1/2 écrémé ou écrémé). Les ferments lactiques ont des
Ils sont de véritables concentrés de Iait et donc de protéines, de calcium et autres minéraux.
Le lactose est présent dans Ies fromages frais, mais presque totalement absent des fromages affinés.
Ils se situent entre la famille des produits Iaitiers (car ils apportent du calcium et des
protéines) et la famille des produits sucrés. Contenant un peu moins de calcium et un peu plus de
matiére grasse et de sucre, ils sont é consommer avec modération. Ils peuvent permettre
d’augmenter Ies apports en calcium des personnes n’aimant pas ou peu Ies produits Iaitiers.
—
Les résultats des différentes recherches sur les bienfaits du Iait et des produits laitiers
—
Les études épidémiologiques sont trés concordantes pour montrer que la consommation de
produits laitiers est associée 2‘1 une diminution du risque de survenue de syndrome
métabolique et, de fagon tout aussi nette, 2‘1 une forte diminution du risque de diabéte (16 type
avaient suggéré, dans les années 80-90, que la consommation de Iait pourrait étre associée 2‘1
scientifiques de renommée mondiale, telles que l’EFSA (European Food Safety Authority),
—
Les produits laitiers ont toujours été considérés comme délétéres (qui ont un impact
négatif sur la santé) sur 16 plan cardiovasculaire, du fait de leur teneur élevée en acides gras
laitiers n’est pas associée 2‘1 une augmentation du Iisque cardiovasculajre et semble associée 2‘1
une réduction du risque cérébrovasculaire, et dans une moindre mesure sur le risque
coronafien. Ce bénéfice pourrait étre lié 2‘1 des effets favorables de la consommation de
produits laitiers sur le syndrome métabolique et ses composantes, un effet favorable sur la
pression artén'elle, sur le poids, et un effet favorable sur le cholestérol HDL. La teneur en
acides gras saturés des produits laitiers est certes élevée avec 60 % des lipides, mais l’on
considére aujourd’hui que les acides gras saturés ne sont pas, dans des limites d’apport
déséquilibrée et/ou d’un excés caractén'sé. Une consommation raisonnable de produits laitiers
—
Des études anciennes avaient évoqué un lien entre consommation de lactose et cancer des
ovaires: ceci n’est pas confirmé. Certaines études suggérent une association négative entre la
consommation de calcium et/ou de produits Iaitiers et Ie risque de cancer du sein. La plupart des
études sont nettement en faveur d’une réduction du risque de cancer du colon et du rectum associé
a la consommation de produits Iaitiers et ‘51 une consommation de plus de 700 mg de calcium par
jour. En ce qui concerne Ie cancer de la prostate Ies études sont contradictoires. Plusieurs travaux
cependant ont mis en évidence une augmentation du risque relatif du cancer de la prostate en cas de
—
Les non—consommateurs de produits lajtiers ont un risque accru de fractures ; des
études d’observation montrent que ceux qui consomment du 12111 cm moins de risques que
ceuX qui n’en consomment pas 2‘1 condition de ne pas trop en consommer (le risque de
mortalité précoce est presque doublé chez les femmes qui boivent 3 verres de Iait par jour ou
plus). 11 existe une corrélation dans les études d'obselvation entre la consommatjon de
produits laitiers Ct 121 densité minérale osseuse ainsi qu‘avec la résistance osseuse. Les produits
laitiers exercent un bénéfice marqué sur la santé osseuse et musculaire, et s'opposent 2‘1 121
Iait) ont un poids plus faible que les non—consommateurs ; cela est lié 2‘1 un effet bénéfique sur
le rassasiement.
—
Certains incriminent 121 consommation de produits laitiers dans la survenue de
épidémiologique n’a pu montrer un tel lien. Au contraire des études épidémiologiques sont en
faveur d’une réduction du 115un de gonarthrose chez les consommateurs de Iait et d’une
réduction de 121 survenue de goutte. De méme, des études épidémiologiques ont clairement
établi une diminution de 121 survenue de 121 polyarthn'te rhumato'l'de avec la consommation de
produits laitiers. Aucun fondement scientifique n’existe pour justifier les régimes d’exclusion
Remaru 6
Les recommandations alimentaires actuelles préconisent 2 produits laitiers par jour (Lajt,
0 Le nombre de produits lajtiers pourra s’élever 2‘1 trois par jour lorsque les tailles de portions
o Privilégier les fromages les plus n'ches en calcium et les moins gras
La famille des féculents regroupe l'ensemble des produits sources de glucides dits
Les céréales (blé, riz, maïs, seigle, orge, avoine, sorgho, millet.) et l'ensemble des
produits qui en sont issus : toutes les farines, le pain, les céréales pour petit déjeuner, la
Les légumes secs (aussi appelés légumineuses) : haricots, fèves, lentilles, pois, etc ;
Les pommes de terre ou autres tubercules, ainsi que l'ensemble des produits
La particularité première commune à l'ensemble de ces produits est leur richesse en amidon.
La totalité des féculents doivent être cuits avant d'être consommés pour faciliter la digestion
des minéraux et des fibres présentes dans les enveloppes des grains de céréales.
1.2.5.1. Produits céréaliers (blé, riz, seigle, orge, maïs, millet, avoine…)
Caractéristiques nutritionnelles
Les grains de céréales sont caractérisés par une forte teneur en glucide (70 %
d'amidon), une teneur significative en protéines (10 à 12 %) avec un déficit relatif en lysine
qui est l'AA limitant et une teneur faible, mais variable, en lipides. Ces valeurs sur le poids
sec sont bien sûr différentes après cuisson puisque le poids est multiplié par deux ou trois du
fait de l'hydratation. Brutes, c’est-à-dire non raffinées, les céréales sont des sources
intéressantes de fibres (8 %). Les céréales sont aussi une source de minéraux (magnésium
notamment, et dans une moindre mesure potassium, fer, zinc) et de vitamines du groupe B
(sauf B12) et vitamine E. Le raffinage des céréales les appauvrit considérablement en fibres
alimentaires, en vitamines du groupe B et en magnésium, dont la source est située
principalement dans l’enveloppe du grain. Cela concerne le blé et ses dérivés (farine, pain,
Les dérivés des céréales sont extrêmement nombreux. Le blé dur permet la fabrication
de la semoule de blé dur, des pâtes alimentaires. Mais le principal dérivé du blé est le pain.
Les qualités organoleptiques mais aussi nutritionnelles du pain dépendent du type de farine
utilisé et des étapes de fabrication. Le degré de raffinage influe fortement sur la composition
en fibres. L'index glycémique (IG) du pain blanc traditionnel est de 0,70 alors que celui du
Sources de glucides, les céréales sont une source d'énergie adaptée aux individus ayant
une dépense d'énergie importante et donc une activité physique élevée. Elles restent très
consommées dans les pays en voie de développement, car c'est une source d'énergie bon
marché. Associées aux légumes secs, elles sont aussi une source intéressante et
Du fait de leur index glycémique relativement élevé – plus bas en cas de cuisson al dente ou
de refroidissement (pâtes, riz en salade) –, leur consommation doit être associée à d'autres
aliments, tels que les légumes secs afin d'abaisser cet index et/ou de s'inscrire dans un mode
de vie avec une activité physique importante. Toutefois, toutes les études montrent que les
fibres céréalières dans le cadre d'une alimentation avec un index glycémique bas sont
maladies cardiovasculaires.
Pour que la consommation de céréales soit favorable, trois conditions sont nécessaires : une
activité physique régulière, une alimentation avec un index glycémique bas, un apport élevé
en fibres céréalières (céréales complètes). Enfin, il faut préciser pour le pain, du fait de sa
teneur élevée en sel, sa consommation doit être limitée chez les sujets hypertendus( le pain
Remarque : les recommandations actuelles préconisent la consommation des céréales tous les
La pomme de terre a une teneur élevée en amidon, ce qui la fait souvent classer parmi
les féculents. Certains auteurs estiment que, compte tenu de ses caractéristiques
nutritionnelles, la pomme de terre est beaucoup plus proche du statut de légume que de
féculent. De même, en terme d’énergie avec 90 Kcal/100 g, elle est très éloignée de la densité
énergétique du pain (240 Kcal) alors qu’elle peut être assez proche d’autres légumes tels que
les petits pois (62 Kcal). Bien que ses protéines soient d’excellente qualité, sa teneur est faible
(un peu moins de 3 g/100 g de pomme de terre) comparée aux céréales et aux légumineuses
qui présentent des teneurs plus importantes (de 2 à 5 g/100 g pour les céréales et aux alentours
de 8-12 g/100 g pour les légumineuses sur le poids cuit). D’origine végétale, la valeur
biologique de ces protéines est inférieure à celle des protéines de la viande, mais supérieure à
celle des protéines du blé, de l’avoine et de nombreux autres légumes. L’une des
caractéristiques importantes des protéines de la pomme de terre réside dans les niveaux
significatifs de lysine qu’elles contiennent, bien qu’elles soient déficientes en méthionine. Elle
est donc complémentaire des céréales, qui présentent une faible teneur en lysine. Ces deux
aliments (céréales et pomme de terre) combinés constituent donc une source de protéines de
La teneur en lipides des pommes de terre est très faible (moins de 1 %). La pomme de terre
B6, traces de vitamine E, etc.) et de minéraux (K, le minéral le plus abondant, P, Mg, Cu,
Fer…).
plus, en les faisant cuire à la vapeur, elles apportent du potassium, qui entre dans la
contraction des cellules musculaires (38 % des apports nutritionnels conseillés, ANC,
Une fraction de cet amidon contenu dans la pomme de terre est de l’amidon résistant.
Tout comme les fibres alimentaires, l’amidon résistant n’est pas digéré par les
enzymes intestinaux humains et n’est pas absorbé par l’intestin grêle. il parvient dans
le côlon où il est fermenté, comme le sont la plupart des fibres alimentaires. Certains
cancer du côlon Ceci est lié à l'un des acides gras à chaîne courte produit au cours de
la fermentation colique, l'acide butyrique, qui est reconnu comme essentiel à la santé
du côlon. Des études plus poussées restent toutefois nécessaires pour pouvoir conclure
L’amidon résistant aurait aussi des effets bénéfiques sur les lipides sanguins. Le
Des chercheurs ont découvert que les aliments contenant de l'amidon résistant sont
digestibles (comme le pain) ; Ils pourraient, donc, être bénéfiques dans la prévention
protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres ;
La pomme de terre est une bonne source de fibres (1 à 2 g de fibres solubles pour 100
g). Ces fibres ne sont pas digérées par l’organisme. En plus de prévenir la constipation
La pomme de terre cuite au four (avec ou sans la pelure) est une excellente source de
vitamine B6. cette vitamine fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme
système immunitaire.
La pomme de terre est une excellente source de cuivre. En tant que constituant de
Caractéristiques nutritionnelles
Les légumes secs considérés comme des « féculents » correspondent aux graines de
légumineuses : lentilles, haricots, pois chiches, pois cassés, fèves. Ils sont caractérisés par leur
richesse en glucides (60 g/100 g secs, soit ≤ 20 g/100 g cuits) à IG très bas. Leur intérêt
principal réside dans leur teneur élevée en protéines. Les légumes secs restent les aliments
végétaux les plus riches en protéines (20 à 25 g/100 g secs et ≤ 10 g/100 g cuits).
Les légumes secs apportent très peu de lipides (de 1 à 3 g) et représentent une source notable
Remarque : Pour évaluer l’apport en nutriments des légumes secs, il convient de tenir
compte du poids réellement consommé, puisque ces graines ont besoin d’être réhydratées. Il
est d’usage d’appliquer un facteur de 2 à 3 (poids cru-poids cuit) variable selon le légume sec
et le degré de cuisson (al dente ou très cuit). Une portion de 150 g de légumes secs cuits
Sur le plan qualitatif, les protéines des légumes secs sont déficitaires en méthionine (un
acide aminé soufré) ; de sorte qu'associées aux céréales, elles sont parfaitement
complémentaires, car elles n'ont pas le même acide aminé limitant. C'est pourquoi toutes les
Les glucides des légumes secs ont aussi la particularité de contenir des glucides très
spécifiques qui sont des galacto-oligosaccharides (GOS) fermentescibles tels que le stachyose,
le raffinose, le verbascose, etc. qui sont à l'origine de l'inconfort digestif occasionné par leur
consommation, notamment lorsque le trempage est insuffisant. Les lentilles n'en contiennent
cependant que très peu et sont donc particulièrement bien tolérées. Les GOS exercent
(facteurs antitrypsiques, etc.), à côté des GOS considérés aussi comme des facteurs «
antinutritionnels ». Ces facteurs antinutritionnels peuvent altérer l'absorption des protéines et
ont, chez l'animal, à forte dose, des effets négatifs sur le pancréas.
Toutes les études montrent que les sujets consommant des légumes secs ont une
cardiovasculaires.
plus, ce sont des aliments peu caloriques et rassasiants du fait de leur teneur en protéines et en
fibres. Les légumineuses peuvent être considérées comme des substituts des viandes et
Les légumes secs ont toutefois quelques inconvénients : une tolérance digestive parfois
classique, elle n'est absolument pas nécessaire dans un régime mixte (présence d'aliments
sources de protéines animales : produits laitiers ou carnés ou œuf ou poisson sur la journée),
1.2.6.1. Généralités
Les légumes et les fruits représentent un seul groupe alimentaire compte tenu de leur
composition proche. Cette classe regroupe des aliments à faible densité énergétique (sauf pour
les fruits secs et oléagineux) et à forte densité nutritionnelle. Ces aliments ont en commun une
forte teneur en eau et une faible teneur en lipides et en protéines et une grande richesse en
fibres.
La première caractéristique des légumes et des fruits est leur forte teneur en eau, qui se
situe entre 80 et 95 %, ce qui leur confère une très faible densité énergétique, celle-ci se
situant entre 20 et 80 kcal/100 g. Outre cet apport hydrique, ce sont des sources importantes
riches en caroténoïdes, comme le bêta-carotène des carottes ou le lycopène des tomates. Enfin
ils sont riches en polyphénols et notamment en flavonoïdes. Ces molécules confèrent aux
glucides. En termes de macronutriments, ces aliments sont caractérisés par une faible teneur
en protéines (contrairement aux céréales et aux légumineuses) et en lipides (sauf pour les
fruits oléagineux), et par une teneur en glucides variable, mais globalement faible, comprise
entre 5 et 20 %. La teneur en glucides est de 5 % pour les légumes feuilles et les légumes
fleurs, 5 à 10 % pour les légumes racines, 10 à 15 % pour les légumes légumineuses, 15 à 20
% pour les légumes tubercules. Les fruits ont une teneur en glucides tout aussi variable : 5 %
pour les fruits rouges (groseilles, framboises, fraises, cassis, myrtilles), la pastèque, le melon ;
5 à 10 % pour les agrumes (oranges, pamplemousses, citrons) ; 10 % pour les fruits à noyau
(cerises, abricots, pêches, prunes), les kiwis ; 12 % pour l'ananas frais, les fruits à pépins
(pommes, poires), 15 % pour les bananes et le raisin, 18 % pour les figues fraîches.
Mis à part la banane qui contient de l'amidon avant maturation (mais aussi du
saccharose lorsqu'elle mûrit), Les glucides présents dans les fruits et les légumes sont
principalement des sucres simples (fructose, glucose, saccharose). On peut aussi y trouver de
fruits, tels que les prunes (et pruneaux), la cerise, contiennent du sorbitol, ce qui leur confère
solubles, comme la pectine, confère aux fruits un index glycémique bas. La teneur en
saccharose, sucre à index glycémique élevé, augmente avec le degré de maturité des fruits.
Les Fruits et légumes sont aussi caractérisés par leur richesse variable en fibres
alimentaires (2 à 5 %) avec surtout une diversité dans la nature des fibres : lignine, cellulose,
hémicellulose, pectine, etc. Les fruits sont une source importante de pectine, en particulier
certains fruits rouges (myrtilles, groseilles, etc.) et fruits à pépins (pommes, poires, coings), ce
qui leur confère des propriétés particulières de viscosité utilisables pour les confitures. Les
artichauts, asperges, topinambours sont très riches en inuline, une fibre aux propriétés
prébiotiques caractérisées.
Une autre caractéristiques nutritionnelle essentielle des fruits et légumes est leur
la totalité des fruits et légumes avec en priorité les choux, les agrumes et les kiwis. Les fruits
et légumes fournissent également une contribution importante aux apports en vitamine E avec
20 à 30 % des apports. Ils sont également des sources majeures en vitamine B 9 ou folates,
notamment les légumes à feuilles tels que les épinards. Comme tous les aliments végétaux, les
atteindre jusqu’à 50% dans les 24 heures qui suivent la récolte. La cuisson est aussi
en folates (ou acide folique ou vitamine B 9) et en vitamine C (Les légumes et les fruits
doivent être stockés à l’abri de l’air et de la lumière, au frais et pendant le moins de temps
l'appertisation (conserve). Les légumes en conserve ont une teneur un peu plus faible en
vitamines (C surtout) que les légumes frais et contiennent un peu plus de sel. Les légumes
surgelés (nature) ont des teneurs en vitamines bien préservées, mais celles-ci diminuent avec
Les fruits et légumes ont une teneur élevée en caroténoïdes : bêtacarotène (carottes,
potiron, fruits de saison colorés, comme l’abricot, melon, fruits exotiques, etc.), lycopène
Les caroténoïdes confèrent aux légumes leur couleur jaune, rouge, orangée. Les concentrés de
tomates et le ketchup sont des sources majeures de lycopène. Les légumes et les fruits sont
aussi des sources importantes de polyphénols, dont il existe plus de 6000 molécules
différentes. Les plus connus sont la quercitine de l'oignon, la naringénine et l'hespéritine des
agrumes ; mais la totalité des fruits et légumes contiennent des polyphénols et notamment des
flavonoïdes. C'est le cas en priorité des fruits rouges, myrtilles, cassis, framboises. Ail,
oignon, ciboulette, poireau sont des alliacés riches en composés spécifiques, notamment en
alliines. Les choux contiennent des composés soufrés tels que le négloraphane ayant des
avec effets prébiotiques bien établis. Toutes ces molécules, vitamines (vitamines C, E),
Fruits séchés
Les fruits séchés comportent les abricots secs, les raisins secs, les figues et les dattes.
Ils sont très riches en glucides (60 à 75 %) du fait de la déshydratation qui les transforme en
aliments hyper énergétiques (100 g d'abricots secs apportent six fois plus de calories que 100
g d'abricots frais). Les minéraux (potassium, fer, calcium, magnésium, etc.) sont également en
plus forte concentration. Ces aliments ont l'avantage d'apporter beaucoup d'énergie sous un
Les fruits et graines oléagineux sont des aliments végétaux caractérisés par une teneur
élevée en lipides. Les fruits oléagineux sont l'olive, la pistache, l'amande, les noix et noix de
cajou, les noisettes, l'arachide, la noix de coco, l'avocat. On y rajoute les graines
coton, etc. La place de ces aliments est marginale du fait de leur type de consommation
(grignotage, garniture, etc.). Mais dans certains cas, chez certains sujets, elle peut être
importante.
Ces aliments sont caractérisés par une teneur élevée en lipides (11 % pour l'olive
verte, 20 % pour l'avocat, 60 % pour la noix). Plusieurs études ont montré que l'accessibilité
des enzymes pancréatiques à ces lipides est limitée, ce qui en diminue fortement la
biodisponibilité. Il en résulte une moindre absorption lipidique. Cela se traduit d'ailleurs par
Une majorité des acides gras est représentée par des acides gras insaturés, mono-insaturés
(olive, amande, arachide, sésame) ou poly-insaturés (noix, tournesol, etc.). La noix est une
source importante d'acide alpha-linolénique (12 % de ses lipides) ; le lin est une source
majeure avec plus de 50 %, ce qui est excessif. La noix de coco est très riche en acides gras
saturés et en acides gras à chaîne moyenne, ce qui lui confère une digestibilité importante,
puisqu'ils ne nécessitent pas l'action de la lipase et leur absorption se fait par voie porte et non
pas lymphatique.
Les oléagineux sont également des sources importantes, mais variables de protéines
(amande, arachide, graines de soja, etc.), ce qui leur donne un intérêt supplémentaire.
Les oléagineux sont une source intéressante de fibres, de phytostérols ayant un effet
calcium, vitamine B9, etc. Ces effets expliquent que les oléagineux soient intégrés dans un
régime appelé Portofolio qui est susceptible à la fois de réduire le poids, le cholestérol et le
souvent trop salées ; c'est le cas également des olives, vertes ou noires, très salées, les noires
1.2.6.3.1. Rôle protecteur dans la prévention des maladies cardiovasculaires et des cancers :
Des études épidémiologiques vont largement dans le sens d’un rôle protecteur des
fruits et des légumes vis-à-vis des maladies cardiovasculaires et des cancers, protection dont
les mécanismes demeurent en grande partie inconnus. Néanmoins, certains auteurs estiment,
cependant, que cet effet protecteur serait lié aux éléments suivants :
recherches ont permis d’établir une relation négative entre l’apport potassique et le
niveau tensionnel ;
pression artérielle (les légumes et les fruits couvrent entre 20 à 40% des besoins en
cancérogenèse et d’athérogènes.
De par leur richesse en fibres, les fruits et légumes ont un index glycémique bas, ce
qui induit, lorsqu’ils sont consommés, une faible sécrétion d’insuline et une énergie plus
lentement diffusée. Leur forte teneur en fibres et leur faible densité calorique accélèrent le
processus de satiété.
maladies oculaires (cataracte, DMLA═ dégénérescence maculaire liée à l’âge) est aujourd’hui
bien établi. Leur effet protecteur pourrait être attribué à un ensemble d’éléments présents dans
Malheureusement, leur consommation est beaucoup trop faible pour une partie importante de
la population. Cela est lié à différents facteurs : un coût trop élevé pour certains, à la facilité
des aliments concurrents (frites, chips, gâteaux, sucreries, biscuits, céréales du petit déjeuner,
(pizzas, etc.), à la concurrence des boissons sucrées et des crèmes glacées, etc.