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Memoir Original Ananas Corrigé 28 (2) 3
Memoir Original Ananas Corrigé 28 (2) 3
INTRODUCTION
Partout dans le monde, les parents tentent de convaincre leurs enfants de manger des légumes
verts et de grignoter des fruits, plutôt que des aliments mauvais pour la santé. Et pour cause
: les fruits et légumes sont bons pour la santé. (FAO. 2021).
La consommation des fruits et légumes en grande quantité apporte des substances organiques
essentielles, des vitamines, des sels minéraux et autres oligo-éléments, participant ainsi à
l’équilibre des rations alimentaires des populations (Sciences et al. ; n.d.).
Ananas comosus (L.) Merr. Est l’un des principaux fruits tropicaux faisant l’objet d’un
commerce international avec une production mondiale qui dépasse 15 millions de tonnes
depuis 2005 (Loeillet, 2005).
Les fruits partie des meilleurs aliments que nous offrent la nature. Cependant, ils sont pour
la plupart saisonniers, c’est-à-dire, qu’ils ne sont disponibles que pendant une courte période
de l’année. D’où les recherches sur la valorisation de ces derniers, afin de pouvoir les
conserver avec un effort de préservation de leurs propriétés organoleptiques et
nutritionnelles. Raoilimanantsoa, T, (2016).
En Afrique du Sud, une étude menée sur 3 480 adultes âgés de 50 ans ou plus a révélé que
68,5 pour cent d’entre eux ne mangeaient pas suffisamment de fruits et légumes. Cela valait
particulièrement pour les hommes noirs ou métis, les hommes ayant un faible niveau
d’instruction et ceux vivant dans un contexte socio-économique défavorable. (FAO., 2021)
La production d’ananas, fruit tropical au deuxième rang par son importance dans la
production mondiale, a enregistré une augmentation estimée à 3 pour cent et a atteint un
volume de production record de 28,3 millions de tonnes environ en 2018. FAO, (2018)
La production mondiale d'ananas est passée de 3,8 millions de tonnes en 1961 à 21,5 millions
de tonnes en 2011. L'ananas occuperait donc la onzième place des fruits les plus cultivés
d'après les statistiques de la FAO, avec un peu plus de 24,8 millions de tonnes en 2013. La
production mondiale s'accroît régulièrement et a progressé de plus de 8 millions de tonnes
entre 2000 et 2013. En Afrique de l’Ouest, l’ananas est le deuxième fruit tropical le plus
important en matière de volume de production, après la banane et avant la mangue Original
et al;. (2019).
En Guinée le passage à une consommation plus large des fruits et donc le développement du
commerce international de ce produit présenterait un double intérêt pour les producteurs :
d’une part, cela leur permettrait de valoriser leur produit en tirant un meilleur bénéfice grâce
à l’exportation et d’autre part, de conserver leur production locale en évitant de basculer vers
d’autres cultures actuellement plus rentables.
En Guinée la production des fruits est significative à cause des conditions géo-climatiques.
Mais l’essentiel des récoltes pourrit dans les champs et sur les étalages par défaut de
conservation.
Questions de recherche
Quelles sont les moyens de mise en œuvre pour la conservation durable pour la production
fruitière a dalaba ?
Hypothèse
La mise en conserve des ananas (fabrication d’un jus concentré contribue à la conservation
de la production locale.) Le présent travail vise donc à la fabrication ; la conservation et la
diversification des méthodes de conservation de l’ananas dans notre pays. C’est dans ce
cadre qu’au terme de notre cursus universitaire, nous avons choisi et traité le thème libellé
<<Fabrication d’un concentré du jus d’ananas à L’ISSMV de DALABA>>.
Le canevas suivants été suivi :
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
Conclusion et Recommandation
Les jus de fruits représentent une part importante des flux commerciaux à travers le monde,
y compris les fruits tropicaux tels que l’orange, l’ananas, le pamplemousse et autres agrumes.
Ces produits peuvent être négociés sous forme liquide, surgelée, ou de concentré. Logic,
(2019).
D’autres transformations sont effectuées, mais elles ne sont pas représentatives du
marché tant elles sont minimes. Il s’agit de la transformation en chips, purée, pépite
ou alcool (vin et liqueur). Une enzyme appelée « la Broméline » est également extraite
de l’ananas et utilisée dans des essais pharmaceutiques comme facilitateur de la
digestion. (Marignol, 2021b).
b) Classification:
Selon la categories
Les fruits peuvent être classés selon la partie de la plante qui est consommée. Il existe
plusieurs catégories. On peut effectuer le classement botanique suivant :
• Les baies : bleuet, mure, raisin, fraise, framboise, canneberge, etc.
• Les fruits à noyau : prune, pruneau, nectarine, pêche, cerise, datte, abricot, etc.
• Les fruits à pépins : pomme, poire, etc.
• Les agrumes : pamplemousse, orange, citron, lime, etc.
• Les fruits tropicaux : banane, ananas, litchi, papaye, goyave, mangue, etc.
• Les melons : pastèque, melon, etc.
Selon la teneur en eau
Les fruits peuvent aussi être classés selon leur teneur en eau. Par exemple, les fruits
contiennent entre 75 et 95 % d’eau, les fruits séchés ont une teneur moindre en eau puisque
celle-ci a été retirée en partie du fruit.
Selon la saveur
Les fruits apportent une multitude de saveurs aux papilles gustatives. Toutefois, ils ont tous
un goût différent. Il est donc possible de les classifier selon les quatre saveurs de base, soit
les saveurs sucrées, salée, amère et acide. Pratiquement tous les fruits se classent dans la
catégorie « sucrée », par exemple les pommes, les framboises, les fraises, les pêches et les
poires. Il est plutôt rare de trouver des fruits salés à l’état naturel. Souvent, c’est à la suite de
procédés de transformation d’aliments qu’on ajoute du sel aux fruits afin d’augmenter leur
durée de conservation. L’olive est un fruit amer et cette saveur est certes l’une des moins
appréciées.
D’autres fruits, comme le cèleri, l’asperge, le pamplemousse, la roquette et la chicorée, ont
un gout légèrement amer.
D’autres encore, comme le citron, la lime, la grenade et la tomate, sont plutôt acides.
Finalement, les fruits peuvent contenir plus d’une seule saveur, même si l’une d’entre elles
prend parfois le dessus sur une autre. Par exemple, la tomate a un gout à la fois sucré et acide
(FOD2180. 2014).
c) Importance
Les fruits sont un élément essentiel des gastronomies du monde entier.
Les fruits frais du point de vue de la consommation. Il aborde d’abord les bénéfices de ces
aliments pour la santé et la nutrition. Puis, il traite des niveaux de consommation dans le
monde et des raisons pour lesquelles, malheureusement, la majorité des gens n’en
consomment pas assez pour mener une vie saine. Enfin, il propose des pistes pour changer
la donne.
Avantages des manger les fruits : Consommer des fruits en quantité suffisante (voire
supérieure aux quantités recommandées) présente de nombreux bienfaits.
Croissance et développement des enfants. Les fruits sont riches en vitamine A, en calcium,
en fer et en acide folique ; ces éléments favorisent la santé, renforcent le système immunitaire
de l’enfant et préviennent les maladies, pendant l’enfance et à l’âge adulte (XI, 2016).
Espérance de vie allongée. Les personnes qui consomment davantage de fruits vivent plus
longtemps que celles qui n’en consomment pas, d’après une vaste étude menée dans 10 pays
européens (L’Enders et al., 2013).
Une meilleure santé mentale. Il y a une corrélation entre le fait de manger 7 à 8 portions de
fruits quotidiennement (soit plus que les 5 portions minimales recommandées) et la réduction
du risque de dépression et d’anxiété (Conner et al., 2017).
Un cœur en bonne santé. Les fibres et les antioxydants présents dans les fruits peuvent aider
à prévenir les maladies cardio-vasculaires (Wang et al., 2014 ; Collese et al., 2017 ; Miller
et al., 2017 ; Aune et al., 2017).
Réduction du risque de cancer. Sur 156 études portant sur l’alimentation, 128 ont montré
que la consommation de fruits pouvait réduire le risque de cancers du poumon, du colon, du
sein, du col de l’utérus, de l’œsophage, de la cavité buccale, de l’estomac, de la vessie, du
pancréas et des ovaires (Boffetta et al., 2010).
Réduction du risque d’obésité. Plusieurs études ont révélé que le risque d’adiposité et
d’obésité était plus faible chez certains groupes consommant des fruits (Ledoux et al., 2011
; Schwingshackl et al., 2015).
Portugais et les Espagnols au XVIe siècle. Sa présence est avérée à Sainte Hélène en 1505,
aux Indes en 1545 et à Madagascar en 1548. Il apparaît ensuite en Asie dans la seconde
moitié du XVIe siècle. A la fin du XVIIe siècle, l'ananas est implanté dans l'ensemble de la
zone tropicale. Il parvient en Europe en 1535, rapporté en Espagne par les navigateurs, puis
présenté comme curiosité dans les cours européennes sous forme confite ou fraîche. La fin
du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle ont vu quelques tentatives de production sous
serre en Angleterre et en France, mais sans grand succès. L'ananas a été introduit tardivement
à Hawaii à la fin du XVIIIe siècle, faisant des États-Unis le premier fournisseur d'ananas au
début du XXe siècle. (Nation Unies. 2016).
3. Description de l’ananas :
L’ananas est une plante herbacée pouvant mesurer jusqu’à 1,20 m de haut. C’est une plante
terrestre assez pérenne du fait de sa grande aptitude à la reproduction végétative. D’ailleurs,
c’est une plante annuelle étant donné qu’un plant lui-même ne fleurit qu’une seule fois par
an. Une plante d’ananas adulte est composée principalement : d’une tige, des feuilles, d’un
pédoncule, du fruit, d’une couronne et des racines. La tige : Constitue l’axe de la plante. Elle
est généralement courte, fibreuse, trapue. Elle est totalement dissimulée par l’ensemble des
feuillages. Les feuilles : Longues et disposées en rosette sur la tige. Elles sont effilées et
munies d’aiguillons aux extrémités. Leur nombre varie en fonction du niveau de croissance
de la plante, mais généralement, il est de 70 à 80 cm. Le pédoncule floral : Constituant la
hampe fructifère, il s’élève du milieu des feuilles et porte des bractées en épi globuleux
écaillé. Il prolonge ainsi la tige. Le fruit : Il est formé par le développement parthénocarpique
de l’ovaire, de la bractée et des sépales de nombreuses fleurs, normalement stériles portées
par l’axe de l’inflorescence. Il s’agit d’un fruit composé, car chaque baie ou œil constitue un
fruit. Il comporte au centre le long cœur fibreux. Les couronnes : Il s’agit d’une formation
foliacée qui surmonte le fruit. Les racines : Elles assurent la nutrition de la plante, en
prélevant dans le sol les éléments nécessaires à son développement. Elles peuvent être
souterraines ou aériennes. (Raoilimanantsoa, T, N. 2016).
L’ananas Originaire d’Amérique du Sud, l’espèce « ananas comosus » a été classifiée par le
botaniste américain Elmer Drew Merrill en 1917 comme appartenant à la famille des
broméliacées et au genre ananas (Bartholomew et al., 2002). Parmi les différentes espèces
de ce genre, l’ananas comosus est la seule qui fait l’objet d’une exploitation commerciale,
avec plus d’une centaine de variétés cultivées à travers le monde (Hossain, 2016). Cette
plante herbacée et pérenne se particularise par son enracinement superficiel et par ses
longues feuilles lancéolées, lui octroyant une taille pouvant atteindre le mètre et demie, tant
de hauteur que de circonférence (CNUCED, 2016). Celles-ci forment une rosace autour de
sa tige, à partir de laquelle émergent successivement les fleurs puis le fruit d’ananas.
La multiplication végétative prend place parallèlement et aboutit à la formation de différents
types de rejets localisés sur la tige (CIRAD, 2002). Ceux- ci seront récoltés puis utilisés
comme matériel de plantation pour débuter la production, la durée d’un cycle oscillant entre
18 et 24 mois (Bartholomew et al., 2002). La plante d’ananas affectionne les climats chauds
et humides et s’épanouit en zone tropicale et intertropicale (Zhang et al., 2016). Elle ne craint
pas les épisodes de sécheresse, sa physiologie lui permettant de stocker l’eau et d’en limiter
les pertes (Lucas, M. 2020).
4. Taxonomie et systématique
Parmi les différentes espèces de ce genre, l’ananas comosus est la seule qui fait l’objet d’une
exploitation commerciale, avec plus d’une centaine de variétés cultivées à travers le monde
(Lucas, M. 2020).
Les fruits du groupe Queen est largement distribué mais se produit plus précisément dans
l’hémisphère sud, Afrique du Sud et Australie pour le marché des fruits frais. Singapore
Spanish est originaire d’Asie du Sud, notamment en Malaisie, (Debaut-henocque, 2013).
L'ananas est une chamaephyte de l'embranchement des monocotylédones appartenant à la
famille des Broméliacées. Le genre Ananas compte huit (08) espèces :
Ananas monstrosus, Ananas ananassoides, Ananas nanus, Ananas parguarzensis, Ananas
lucidus, Ananas bracteatus, Ananas fritmuelleri et Ananas Comosus. L’ananas cultivé
comprend de nombreux cultivars classés en cinq groupes : Cayenne, Queen, Spanish,
Pernambuco et Perolera. De ces cinq cultivars commerciaux, la Cayenne représentée
essentiellement par la Cayenne lisse est actuellement le cultivar le plus répandu
(Agbangba, C, E. 2016).
L’ananas originaire d’Amérique du Sud appartient au règne des Plantae, à la division des
Magnolophyta, à la classe des Liliopsida, à la famille des Bromeliceae et au genre Ananas
(Randriamahefa, 2017). L’Ananas comosus, est une herbacée pérenne pouvant atteindre une
taille et une Circonférence conférence de 1 à 1,5 mètre (CNUCED, 2016). Ses longues
feuilles lancéolées sont disposées en rosette et peuvent mesurer entre 50 et 100 cm, elles sont
généralement épineuses et dégradées de blanc ou de rose. Les feuilles sont positionnées au
tour de l’axe de la plante : la tige (CNUCED, 2016). Les feuilles les plus anciennes se situent
à la base de la tige et facilitent l’apport en eau au niveau de la racine grâce á leur forme
légèrement incurvée (Marignol, 2021a).
Le genre Ananas comprend un grand nombre d'espèces parmi lesquelles l'espèce "Ananas
comosus" qui sont actuellement les plus cultivés : Cayenne, Queen, Spanish, Abacaxi,
Perolera (Manovosoa Rasoanaivo, 2022).
Tableau 1 : Composition systématique de l’ananas (Manovosoa Rasoanaivo, 2022).
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classes Monocotylédones
Ordre Poales
Famille Bromeliaceae
Genre Ananas
Espèces A. monstrosus, A. ananassoïdes, A. fritzonuelleri, A. nanus,
A. parguazensis, A. liciches, A. gracteatus, A. comosus
progressé de manière plus significative passant de 68% à 72%. Le Costa Rica, les Philippines
et le Brésil forment le trio de tête de ces 10 pays depuis plus de 10 ans (Thierry, P. 2020).
L'ananas représente environ 28% de la production mondiale de fruits tropicaux. Il est le
deuxième fruit exotique après la mangue (52%) les plus cultivés dans le monde. La
production mondiale d'ananas a atteint environ 28,3 millions de tonnes en 2018. Le Costa
Rica et les Philippines sont les deux premiers producteurs d'ananas (FAO, 2018). C’est un
fruit consommé frais ou transformé (jus, conserves, confitures…) qui est riche en
magnésium, en vitamines B1, C et en fibres (Yao, M. 2020).
En 2014, la production mondiale d’ananas a dépassé 24 millions de tonnes. Son commerce
mondial représente plus de 7 milliards de dollars des États- Unis. Le Brésil, la Thaïlande et
les Philippines sont les plus grands producteurs d’ananas. En Afrique, le Nigeria et le Kenya
sont les premiers producteurs d’ananas tandis que la Côte d’Ivoire et le Ghana en sont les
plus grands exportateurs. (Maïga, A. et al;. 2016).
La production mondiale d’ananas était estimée par la FAO à 22,7 millions de tonnes en 2011.
C’est-à-dire deux fois plus qu’en 1987. En nombre de tonnes, le Smooth Cayenne et la
variété la plus exportée dans le monde. L’Asie représente environ la moitié de la production
mondiale, les Philippines en tête (15 % de la production mondiale, principalement le Smooth
Cayenne), suivies de la Thaïlande (13 % de Smooth Cayenne désignée sous le nom de «
Sawarak » ou « Kew »), l’Indonésie (11 %) et l’Inde (9 % « Sawarak » ou « Kew »). Pour
l’Amérique Latine, ce sont le Costa Rica (13 %, MD-2), le Chili (10 %), le Brésil (10 %,
Abacaxi), le Mexique (5 %, Monte Lirio) et la Colombie (5 %) les principaux pays
producteurs. En Afrique, le Nigeria, le Kenya, l’Angola, le Cameroun et la Guinée sont les
principaux pays producteurs, comme on le voit dans le tableau 1. Selon la FAO, 3 millions
de tonnes seraient produites en Afrique. Le Smooth Cayenne, MD-2 et Sugarloaf sont les
principales variétés cultivées pour les marchés locaux et d’exportation en Afrique et Moyen
Orient. Traditionnellement, le Kenya produit essentiellement des ananas en boîte.
En Afrique de l'Ouest, le Nigeria exporte principalement vers le Niger. La Côte d’Ivoire (78
000 tonnes) et le Ghana (56 000 tonnes) sont les principaux pays exportateurs à destination
de l’UE, malgré un volume de production relativement faible. Entre 2010 et 2012, la
production d’ananas au Ghana a augmenté de 12 %, grâce essentiellement à une production
accrue de MD2 et des exportations croissantes. Le Bénin est un petit pays producteur
essentiellement tourné vers la variété Sugarloaf. Sur la même période, la production s’est
fortement développée de 41,1 % (Www.cbi.eu, 2012).
En Afrique de l’Ouest, l’ananas est le deuxième fruit tropical le plus important en matière
de volume de production, après la banane et avant la mangue (Original et al., 2019).
L’histoire du développement commercial du secteur de l’ananas en Guinée est bien
documentée dans toute une série de rapports. En résumé, le secteur de la production pour
l’exportation a été développé par des planteurs français au milieu du 20ème siècle dans la
région de Kindia-Forécariah-Coyah. A cette époque, la Guinée était le centre de la
production des ananas en Afrique de l’Ouest. Les exportations atteignaient leur maximum
en 1972, avec 12.000 tonnes, après quoi elles déclinaient rapidement jusqu’aux environs de
1.000 tonnes, où elles se trouvent encore aujourd’hui. Une usine de transformation (la
COPROA) était établie en 1950 pour la production de jus et de produit en tranches, avec une
capacité de 3.000 tonnes à l’entrée et 1.500 tonnes à la sortie. Cette usine était nationalisée
et recevait des terres pour résoudre le problème de l’approvisionnement et en 1980, elle était
incorporée dans une opération conjointe avec la Libye (la SALGUIDA), remise en état et
modernisée, mais qui ne réussissait pas à prospérer. L’usine a une capacité de traitement de
5 tonnes/heure, avec des lignes pour les ananas et les oranges pour la production de jus, de
concentrés et de nectars, 2.100 hectares de terres, un grand entrepôt frigorifique et d’autres
installations. En 2001, les biens de l’usine étaient placés dans une nouvelle compagnie, la
Nouvelle Société Tropicale (NST) avec une contribution financièreDF1 de l’ancienne
société de 50%, les autres 50% étant aux mains d’un entrepreneur privé, mais comme la part
de ce dernier n’a pas été payée, la compagnie n’est pas active. La NST a eu une production
minimale dans les années 2001 à 2005, mais l’usine n’a pas fonctionné en 2006.
(USAID/Guinea, 2006).
L’amélioration des institutions en les alignant sur celles de la sous-région et des références
internationales, permettra de renforcer le cadre légal et réglementaire, technique et
organisationnel favorisant des processus de production, de transformation et de
commercialisation plus efficace et optimaux. La mise à niveau des infrastructures de qualité
est requise pour assurer l’intégration des pratiques qui respectent les normes sous régionales
et internationales devant permettre aux produits et services de la Guinée avance dans le
processus de l’alimentation du climat des affaires, mais, il reste encore beaucoup à faire en
a) Concentré de fruit
Les concentrés de fruits sont obtenus à partir de jus de fruits, sauf que le jus est concentré
par évaporation de l'eau, de façon que la teneur en matière sèche soluble soit au moins double
de celle du jus initial, le jus est ensuite reconstitué en ajoutant la même quantité d'eau que
celle extraite de ce jus pendant le processus de concentration. L'étape de concentration est
utilisée pour faciliter le stockage et le transport, et améliorer l'impact environnemental du
produit (Djennad, L et al;. 2018).
b) Nectars de fruits
Le nectar de fruits c’est un produit fermentescible mais non fermenté, obtenu par l’ajout de
l’eau, sucre et/ou de miel aux produit, l’addition de ces dernières est autorisée mais il faut
que ne dépasse pas 20% au poids total de produit final, si le nectars de fruits est fabriqué
sans l’additionnement de sucre ou avec une faible valeurs, les sucres peuvent être remplacés
totalement ou partiellement par des édulcorants, la préparation des nectars s’effectuent
généralement par des fruits pulpeux ( banane, pêche, abricot…..) ou avec des fruits acides (
framboise, fraise, myrtille…..). Il est aussi très important de les diluer et les sucrer pour
obtenir une boisson consommable (Redouane, A et al;. 2020).
c) Eaux Fruitées
La dénomination « eaux fruitées », « boisson à la pulpe de fruits » ou « eau au jus de fruits
» est réservée aux boissons préparées à partir d’eau potable et de jus de fruits dans une
proportion égale ou supérieure à 12%. Elles sont composées de jus de fruit, d'eau et de sucre,
ils contiennent au moins 25% de jus de fruits, dans le cas des boissons plates (non gazeuses)
et 10% dans les boissons gazeuses aux fruits (Iberraken, Z. 2016).
3- Composition du jus de fruits
Le jus concentré est composé de :
Acide Citrique :
L’acide citrique est connu comme additif alimentaire sous le code de E330, il donne à la
boisson son caractère acidulé et plaisant. Il peut être utilisé comme agent émulsifiant,
antioxydant ou encore pour ces qualités aromatiques, il a un effet bactériostatique en
acidifiant le milieu. Le jus étant riche en sucre et éléments nutritifs, il est donc très sensible
Ces valeurs nutritionnelles moyennes ne reflètent pas directement la contribution réelle des
jus aux apports nutritionnels. Elles permettent néanmoins d’identifier les caractéristiques
nutritionnelles des jus. La présence de glucides simples résulte soit d'une présence naturelle,
soit d’un ajout. Les jus présentent aussi des quantités parfois importantes de vitamines
(vitamine B9, vitamine C) et de minéraux. Leurs intérêts pour la santé et leurs rôles dans la
prévention de certaines maladies en font d’eux des éléments d’une importance primordiale
dans notre alimentation (Iberraken, Z. 2016).
Tableau 3 : Composition chimique d’un jus et ses propriétés
Composants Propriété
Glucides Carburant privilégie du cerveau et substrat pour l’activité musculaire
Interviennent dans le stockage sous forme de glycogène
Eau Hydratation
Vitamine C Antioxydant (phase aqueuse)
Accroit l’absorption de fer
Stimule la glande surrénale (antifatigue) Régénère la vitamine E
Beta carotène Piège les radicaux libres
Protège les épithéliums
Provitamine A, améliore la vision
Vitamine B9 Anti-animique
Impliquée dans le renouvellement tissulaire Augmente la phagocytose et les défenses
immunitaires
Participe au bon fonctionnement du système nerveux
Fer Anti-animique
Tient un rôle dans la défense contre l’infection
Potassium Maintint l’équilibre acido-basique et hydro électrolytique du milieu intérieur
Dégradation de la vitamine C
La vitamine C, ou acide ascorbique, est une vitamine hydrosoluble dont seule la forme
lévogyre ou L-ascorbique est active. La vitamine C naturelle est d'ailleurs sous la forme
lévogyre alors que la vitamine C artificielle est constituée de 50 % de L-ascorbate (lévogyre)
et 50 % de Dascorbate (dextrogyre). La dégradation de la vitamine C dans les jus de fruits
provoque une perte de qualité nutritionnelle mais aussi l'apparition de composés volatils
odorants à impact négatif et la formation de composés bruns responsables d'une modification
de couleur. Lors de son évolution dans les jus de fruits, la vitamine C peut donner naissance
à déférentes forme de réductones qui sont des intermédiaires dans la réaction de Maillard et
participent à la formation du brunissement non-enzymatique (I. Louiza, et al, 2017).
L’Oxygène
Selon Robertson et al, (1986) la dégradation de l’acide ascorbique est proportionnelle à la
concentration initiale en oxygène dans les jus d’agrumes. Johnson et Toledo (1975), ont
conclu que la présence d’oxygène dans l’espace libre des boites du jus, conduit à un
brunissement enzymatique et à une dégradation très rapide de l’acide ascorbique. Ces
phénomènes peuvent être ralentis par la réduction du volume d’espace libre.
La Température
Selon la durée de stockage la température est responsable de l’altération de la vitamine C.
La lumière
La lumière, en présence d’O2 dans le jus et dans l’espace libre accélère l’oxydation de l’acide
ascorbique. La vitamine C est peu photosensible par rapport à d’autres vitamines comme la
riboflavine(B2)
Les enzymes :
Les enzymes responsables de la destruction de la vitamine C sont : L’acide ascorbique
Oxydase, la peroxydase, le cytochrome oxydase et le phénolate.
Le PH
L’acide ascorbique est plus stable en milieu acide qu’en milieu alcalin.
Les sels minéraux :
Plusieurs chercheurs ont montré que la dégradation de l’acide ascorbique est accélérée par
la présence de catalyseurs métalliques tels que le fer et le cuivre, même lorsqu’ils sont
présents à l’état de trace (Fella, B et al;. 2012).
7- Contamination par des levures
Les levures peuvent se développer lorsque les teneurs en sucre sont comprises entre 10% et
30%. Les deux espèces Saccharomyces millis et Saccharomyces rouxii fermentent les sucres
pour donner de l’éthanol par contre les Candida pulcherina, Candida malicola et
Cryptococcus albidus donnent des dextranes (I. Louiza, et al, 2017). Les levures ont la
capacité de se développer à un pH faible, à une concentration élevée en sucre et à une faible
activité de l'eau. Les jus de fruits sont généralement riches en glucides simples et en sources
d'azote complexes et sont donc des substrats idéaux pour le développement des levures
(Harkati, M et al;. 2022).
8- Contamination par les moisissures
Les jus de fruits qui subissent un traitement thermique pour la conservation sont altérer par
plusieurs espèces des moisissures résistantes à la chaleur, ces derniers peuvent causer des
intoxications alimentaires par la production des métabolites toxique. Les espèces les plus
rencontrer sont Neosartoiyafischeri et Byssochlarnysfulva (F. Soumia, 2020). Ce sont
généralement des micro-organismes des genres Rhizopus, Mucor, Penicillium et Fusarium.
Habituellement la putréfaction commence à partir du développement des champignons car
les valeurs acides du pH leur sont favorables. La fermentation dans les concentrés de fruits
à lieu sur la couche superficielle où la teneur en humidité est importante et où la
concentration est basse. On avance aussi que les levures osmophile se multiplient plus vite à
une concentration en sucres de 70 %. Dans les jus peuvent s’introduire les moisissures du
genre Mucor, Aspergillus, Pénicillium etc. Beaucoup de types de Pénicillium ne se
développent pas à une pression faible du gaz carbonique. Après les Pénicillium qui existent
dans un rapport équivalent avec les Mucor, vient en deuxième position (selon la
prépondérance) les moisissures du genre Aspergillus. Celui-ci se rencontre le plus souvent
dans les jus conditionnés dans les bouteilles. On considère que le jus infecté par cette
moisissure ne s’altère pas aussi vite comme en présence de Pénicillium. La présence
d’espèces d’Aspergillus, de Mucor...est considérée comme un indique de défaut d’hygiène
lors de l’embouteillage ou dans la stérilisation des installations. D’une manière générale, les
jus de fruits présentent peu de risques microbiologiques à cause de leurs pH très bas. Par
exemple, à un pH inférieur à 4.5, les germes pathogènes comme Listeria monocytogenes ou
Clostridium botulinum sont freinés voir même anéantis. (Louiza, I et al, 2017).
CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODES
A. MATERIELS
1. Etude monographique de la ville de Dalaba
1.1. Situation géographique et population
La préfecture de Dalaba est l’une des trois (3) préfecture qui compose la Région
Administrative de Mamou située à 325km de la capitale Conakry et à 55km du chef-lieu de
région avec une superficie de 4494km.
La population est répartie entre ses neufs (9) sous-préfecture ou commune rurale qui sont
Bodié, Ditinn, Kaala, Kankalabé, Kébaly, Mafara, Koba, Mitty, Mombeya, et la commune
urbaine qui comprend quatre quartiers à savoir : Sily, Hérémakonon, Pellel yéro et Tangama,
quatre districts : Diaguisa, Dalaba missidé, Kollanguel et Daré-salam. La préfecture de
Dalaba comprend également plusieurs ethnies (des peulhs, des malinkés, des dialonkés, des
soussous, des kissis, des tomas, etc.) ainsi que plusieurs expatriés venant de différents pays
à cause de l’existence de l’Institut Supérieur des Sciences et de Médecine Vétérinaire de
Dalaba et pour le fait que Dalaba soit un lieu à vocation touristique. La préfecture de Dalaba
est située dans les massifs du Fouta-
Djalon entre les 9°45’ et 11°35’ de latitude nord et 10°21’ et 12°16’ de longitude ouest avec
une altitude 1200m. Elle est limitée :
1.2. Rélief
La préfecture de Dalaba est située dans la zone des hauts plateaux du Fouta-Djalon, le point
culminant est le mont Tinka avec une altitude de 1372m. On distingue deux zones agro
climatiques. La zone de plaine et de bas-fonds qui couvre les Communes Rurales de Ditinn,
Mafara, Kébaly, Bodié, Kankalabé et Mombéya ; La zone des plateaux comprenant la
Commune Urbaine et les sous-préfectures de Koba, Kaala et Mitty.
1.3. Le climat
Le climat de la préfecture est de type Foutanien caractérisé par l’alternance de deux saisons
d’égales durées. La saison sèche allant de novembre à avril, et divisée en deux (2) périodes.
La première dite fraiche pendant laquelle souffle l’harmattan, caractérisée par de basses
températures la nuit et le matin, cette période s’accompagne de brume et de rosée. La
deuxième période très sèche se caractérise par des températures très élevées (29°C à 30°C).
Il fait très chaude dans la zone périphérique de la préfecture, c’est-à-dire dans la zone des
plaines et basfonds.
La saison pluvieuse va de mai à octobre. Le climat est très doux dans la ville et ses alentours
immédiats (sur un rayon de 12 km).
a) Température
Elle est favorable au développement des germes pathogènes. Les moyennes mensuelles
oscillent entre 26°C et 33°C pour la maximale et de 9,8°C à 18°C pour la minimale dans les
cinq (5) dernières années.
b) Humidité
Pendant les dix (10) dernières années, l’humidité relative a oscillé entre 21% et 100%,
l’humidité la plus élevée est enregistrée au mois d’août et la plus basse au mois de février et
mars, elle est favorable à la prolifération des germes pathogènes. Par contre elle permet le
bon développement de l’élevage parce qu’elle oscille aux alentours de la zone de confort des
animaux (Archives, 2022).
c) Le vent
L’harmattan et la mousson sont les deux (2) principaux vents qui soufflent dans la préfecture
de Dalaba. Le premier chaud et sec souffle du Nord-Est au Sud-Est entre mai et juin. La
dissémination des germes pathogènes devient très facile grâce au soulèvement de la
poussière pendant l’harmattan. La vitesse du vent va pendant les cinq (5) dernières années
varient de 1 à 5 m par seconde. Le second, doux et humide souffle du Sud-Ouest vers le
Nord Est entre juin et novembre (Archives D., 2022).
1.4. La végétation
Le couvert végétal est relativement important, bien que dégradé dans les zones proches de
villages et au niveau des zones des plateaux et des plaines. A Dalaba, on rencontre les
espèces végétales suivantes : Parinariexelsa, Parkiiabiglobosa, Alzeliaafricana,
Ceibapentadra, Erythrophlerumguineensis, Imperatacacylindrica etc. Dalaba compte 7 forêts
classées de 3940 ha dont 512 ha de plantations de Pinus sylvestris, Abies alba,
Octosporamélinas et Tectona grandis (Archives D., 2022).
1.5. Hydrographie
La préfecture est arrosée par plusieurs cours d’eaux dont les principaux sont : Le Piké :
affluent du fleuve Konkouré à Kindia ; Le Téné : Affluent du fleuve Bafing, prend naissance
dans la commune urbaine et longe le côté Est de la préfecture en traversant la sous-préfecture
de Kaala, Ditinn et Mafara avant de se jeter dans le Bafing à Tougué ; le Konkouré qui arrose
la sous-préfecture de Koba au sud de la préfecture ; le Dombélé : affluent du fleuve Bafing,
il prend sa source dans la préfecture de Labé et arrose le nord de la préfecture dans les sous-
préfectures de Mombéya et Kankalabé avant de se jeter dans Bafing à Tougué (Archives D.,
2022).
1.6. Sols
La préfecture de Dalaba a 4 types de sols : sols hydro morphes d’origine alluvionnaire
Dounkiré, Parawol, Wendou, très favorables à la prolifération des parasites des animaux et
des végétaux mais offrant de grandes possibilités d’aménagement : 46 plaines sont recensées
pour près de 2500 ha de terres aménageables ; Sols ferralitiques de plaines : n’dantary et
hollandé ; Sols de collines : granitiques ou pierreux, rocailleux mais avec l’interaction de
plusieurs facteurs comme la culture sur brûlis, le déboisement, l’érosion ces sols sont
devenus très pauvres. Ces différents types de sols ont permis le développement de la savane
herbeuse arborée qui est un facteur pour le développement de l’élevage. Sols latéritiques :
vaste étendus de Bowé avec une valeur agricole nulle (Archives D., 2022).
1.7. Activités socio-économiques
a- Agriculture
Dans la préfecture de Dalaba, environ 80% de la population vit de l’agriculture. Cette activité
se fait essentiellement en saison pluvieuse et comprend des cultures vivrières :
- Les céréales cultivées sont : le fonio, le riz, le maïs, les légumineuses ;
- Les tubercules cultivés sont : le manioc, la patate, le taro ;
- La production maraîchère : quant à elle, est très importante ;
- Les groupements féminins et les coopératives sont prioritaires lorsqu’il s’agit de faire un
champ d’essai. Ils produisent des choux, tomates, carottes, laitues, aubergines, oignons,
pomme de terre, a cela s’ajoute les productions fruitières
- On y cueille : mangues, oranges, mandarines, citrons, pamplemousses, café, sésames, néré,
indigo, bananes, avocat etc… de qualité appréciée sur le marché national (Archives D.,
2022).
b. Commerce
Le commerce est une activité socio-économique orientée vers les besoins et le désir des
consommateurs au moyen de l’échange. Les principaux produits vendus sur le marché sont
les céréales, les tubercules, les agrumes, les produits maraîchers, produits de cueillette et les
produits artisanaux. Les animaux vendus sur le marché de Dalaba sont destinés à plusieurs
autres préfectures et la zone de Conakry (Archives D., 2022).
Connaissances sommaire de la commune urbaine de Dalaba
La Commune Urbaine de Dalaba est située à 325 km de la capitale Conakry et à 55 km du
Chef-lieu de la Région de Mamou. Elle compte une population de 13 697 habitants et couvre
une superficie de 550 km2 pour une densité de 25 habitants par km2. Cette population est
repartie sur quatre quartiers et quatre districts. La commune urbaine de Dalaba a un relief
composé de collines entrecoupées de vallées et de plaines, possède une végétation
essentiellement herbeuse et arborée. Les galeries forestières se trouvent le long des cours
d’eaux sur les flancs des coteaux et au sommet des montagnes dont le point culminant et le
mont Tinka (1425m).
Elle est limitée :
- A l’est par la sous-préfecture de Kaala ;
- A l’ouest par la sous-préfecture de Koba ;
- Au nord par la sous-préfecture de Mitty ;
- Au sud par la sous-préfecture de Bouliwel (Mamou) (Archives D., 2022)
2. Matériel végétal
Matériel d’origine végétal : l’ananas de la variété la baronne de Guinée acheté au marché de
Kindia.
3. Matériel instrumental
Le matériel instrumental était composé essentiellement des fiches d’enquête, des matériels
du laboratoire ainsi que des réactifs et milieux de culture.
En termes de fiches d’enquêtes, 30 ont été produites pour des fins d’enquête.
Matériels de laboratoire
Les matériels de laboratoire se trouve mentionner dans les tableaux.
Tableau 4 : les verreries
N° Désignation Capacité Quantités
1 Becher 500ml 2
2 Eprouvettes graduées 100 et 250ml 2
3 Boites de Pétri en verre 15 à 40 ml 7
4 Tubes à essai 20ml 10
5 Flacons en pyrex 10 ; 50 et 100ml 6
6 Pipettes graduées 5 à 10ml 5
7 Erlenmeyer 250ml 2
1 Vortex - 1
9 Etuves - 4
10 Four pasteur - 1
12 Bouteille de gaz - 1
13 Bec bunsen - 1
14 Butyromètres - 2
15 Mixer - 1
16 Bain marie - 1
17 Réfrigérateur à 4°C - 1
18 Aspirateur - 1
19 Chronomètre - 1
20 Distillateur - 1
21 Balance analytique - 2
22 Compteur de colonie - 1
23 pH-mètre - 1
1 Pince - 1
2 Papier aluminium - QS
3 Crayon feutre - 2
4 Barre magnétique - 3
5 Spatule - 1
6 Portoir - 2
7 Absorbants - QS
9 Couteau - 1
10 Anse bactériologique - 1
11 Coton - QS
12 Détergent - 1/2 L
13 Désinfectant chloré - QS
1 PCA - 1,89g
2 DLA - 5,1g
3 MKA - 9,96g
4 HEA - 4,56g
5 RVS - 0,53g
6 MKB - 1,36g
7 BPA - 3,6g
8 PAB - 4,26g
9 RBA
1 Eau distillée - QS
B. MÉTHODES
Objectif
Le principal objectif de cette étude est d’élaboration un concentré du jus d’ananas dans le
but de valoriser et de diversifier les formes de consommation des fruits, tout en évitant la
malnutrition des fruits en guinée afin d’obtenir un aliment fonctionnel à caractère
nutritionnel et thérapeutique à l’atelier technologique de l’ISSMV/Dalaba.
Pour atteindre cet objectif, nous avons adopté la méthodologie suivante :
1. Consultation auprès des cadres et analyse des archives
2. Enquête auprès des acteurs
3. Examen organoleptiques et Echantillonnage
4. Analyse physico-chimique de la matière première ;
5. Analyse microbiologique de la matière première
6. Fabrication du concentré du jus d’ananas ;
7. Calculs technologiques ;
8. Analyse physico-chimique du concentré du jus d’ananas ;
9. Analyse microbiologique du concentré du jus d’ananas ;
b. Echantillonnage
Les échantillons ont été prélevés sur la base de l’appréciation de bonne caractéristique
organoleptique et était de type ciblé. Ainsi des quantités d’ananas, ont été achetées chez
certain nombre de vendeuses au marché de Kindia. Ils ont été introduits dans un carton
propre ayant des petits trous permettant la rentrée et la sortie de l’air et acheminés à l’atelier
de technologie alimentaire de l’ISSMV/Dalaba, une partie a été utilisée pour l’analyse
physicochimique et l’autre pour la fabrication du jus concentré d’ananas.
Réception de fruit
Triage
Pesée
Lavage
Epluchage
Broyage
Pressage/ Extraction
Filtrage
Mise en bouteille/Capsulage
Triage
Découronnement
Lavage
Epluchage
2em Pesage
1,200g
Broyage
Pressage/ Extraction
Jus brut
Filtrage
500g du Sucre
Ajout des ingrédients
10ml d’acide citrique
Cuisson/ Préchauffage
Emboitage
Stockage
Stockage : Les jus ont été mis au frais (4°C) dans un réfrigérateur à l’abri de la lumière.
5. Calculs technologiques
Cette partie consiste á déterminer la quantité des différentes matières première utilisées et
toutes les dépenses effectuées pour connaitre le rendement en jus concentré naturel pour
pouvoir fixer le prix de l’article afin d’éviter d’enregistrer des pertes après fabrication du
produit.
Calcul de la perte des ressources alimentaires
PRA = QB - QN
Calcul du pourcentage de perte :
PRA *
% PRA = 100
QB
Calculs de rendement de la fabrication
QN
*
% PRA = 100
QB
Calcul du coefficient de rendement
100
Cr =
RF
Calculs du nombre de portion de 100ml
RF
Np100 ml =
100
Calculs du cout d’achat par portion
CA
Cp =
Np100
CP
Puv =
30%
Légende
Qb = quantité brut des fruits
Qn = quantité nette des jus
CA = Cout d’achat
Pra = perte des ressources alimentaire
%Pra = pourcentage de perte
Rf = rendement de la fabrication
Cr = coefficient de rendement
Np250ml = nombre de portion de 250ml
Cp = cout d’achat par portion
Puv = prix de vente unitaire
30% = cout non évaluable sur place
6. Analyse physico-chimique de la matière première et du produit fini
Les analyses physicochimiques sont réalisées dans le but de déterminer certaines
caractéristiques physicochimiques et organoleptiques. Ces analyses sont réalisées sur la
matière première (Ananas) et le produit fini.
a- Mesure du pH (NF V18-117)
Principe
Pour la mesure du pH, on utilise un pH-mètre puis procéder comme suit :
Mode opératoire : Comme nos échantillons sont liquides on n’a pas besoin d’effectuer
une dilution. Pour commencer il faut très bien nettoyer l’électrode du pH-mètre à l’aide du
coton inhiber dans de l’eau distillé ensuite plonger l’électrode du pH-mètre dans le jus et
attendre la stabilisation de la valeur qui s’affiche sur l’écran du pH-mètre et noter la valeur
obtenue. Reprendre cette procédure au moins trois fois et faire la moyenne des valeurs.
b- Détermination de l’acidité titrable : NF EN 12147 (1997)
Principe
Il consiste à doser l’acide de l’aliment par une base (NaOH) en présence d’un indicateur
coloré (phénolphtaléine C20H14O4).
Mode opératoire : Prélever 10 ml de l’échantillon, introduire dans un bécher de 100 ml,
ajouter 3 à 5 goutes de phénolphtaléine. En fin, titrer avec une solution de soude à 0,1N
jusqu’au rose ou rouge légère et noter le volume de la soude utilisé.
Légende
A : est l’acidité citrique
C(NaOH) : est la concentration de la soude
V(NaOH) : est le volume de la soude utilisé pour le titrage
M(C6H8O7) : est la masse molaire de l’acide citrique
Ve : est le volume de l’échantillon
c- Détermination du taux de sucre ISO 2173 - (édition 2003)
Principe
Il consiste à déterminer le taux de sucre que contient notre échantillon à l’aide d’un
refractomètre.
Mode opératoire : Nettoyer la lentille du refractomètre avec un coton imbibé d’eau
distillée.
Après rinçage, étalonner l’appareil. Ensuite prélever une quantité représentative de
l’échantillon à analyser dans un bécher. A l’aide d’une pipette ou d’un compte-gouttes,
recueillir une petite quantité de l’échantillon diluée, mettre sur la lentille de l’appareil et
activer le refractomètre à l’aide d’un bouton. Lire et noter la valeur qui s’affiche sur l’écran.
Répéter cette opération trois fois de suite tout en rinçant la lentille à chaque opération et faire
la moyenne des valeurs obtenues pour enfin connaître le taux du sucre moyenne dans le
produit.
d- Détermination du taux d’humidité (AFNOR ,1982)
Principe
Il est basé sur la perte de poids par la dessiccation à l’étuve à la température de 100 à 105°C
jusqu’à l’obtention d’un poids constant ou la différence entre 2 pesées successives se trouve
dans l’intervalle de 0,01 à 0,05.
Mode opératoire : Laver et rincer les boites de pétri, puis sécher à l’étuve à 105°C, laisser
refroidir dans le dessiccateur pendant 5 mn et introduire une prise d’essai du poids (Pe).
Placer à l’étuve réglée à la température de 105°C. Après 1h 30mn de chauffage, retirer la
capsule ainsi chargée, peser et noter le poids. Répéter l’opération plusieurs fois jusqu’à ce
que la différence entre deux pesées successives se trouve dans l’intervalle de 0,01 à 0,05.
Expression des résultats
Légende
H% : est la teneur en humidité
P1 : poids de la capsule chargé avant le séchage
P2 : poids de la capsule après séchage
Pe : poids de la prise d’essai
Ainsi, la teneur de la matière sèche se détermine par déduction de l’humidité :
𝐌𝐒% = (𝟏𝟎𝟎 − 𝐇%)
7. Analyses microbiologiques de la matière première et du produit fini
Le premier objectif du contrôle microbiologique est d’assurer une bonne sécurité hygiénique
et une bonne qualité marchande du produit fabriqué dans la mesure où elles dépendent des
microorganismes présents dans le produit. Le second objectif du contrôle microbiologique
est de favoriser un bon rendement en permettant de minimiser les pertes des produits dues
aux mauvaises conditions de fabrication et d’avoir le moins possible de produits non
conformes. Les analyses microbiologiques ont pour but la recherche des germes pathogènes
et le dénombrement des autres microorganismes. Pour notre étude les analyses
microbiologiques ont été effectuées pour la matière première et le produit fini. Pendant cette
phase, nous avons suivis les étapes suivantes :
Préparation des milieux de cultures
La préparation des milieux de culture se fait en prélevant une quantité de milieux déshydraté
à l’aide de la balance selon les instructions du fabricant, mettre dans un flacon ou un
erlenmeyer puis ajouté la quantité d’eau distillée ou peptone tamponnée correspondante,
agiter à la plaque chauffante pour homogénéiser la solution afin d’obtenir une dissolution
complète puis chauffer dans l’eau bouillante pour le rendre limpide et l’envoyer à
l’autoclave pour le rendre stérile si les instructions de la notice le précisent.
Confirmation
Confirmer les colonies dans la galerie API 20E
Recherche et dénombrement des coliformes totaux et fécaux (ISO 21148 :2017)
Principe
Il s’agit d’une numération des coliformes poussant sur le milieu DLA après incubation à
44°Cet à 37 °C pendant 24 à 48heures
Mode opératoire : Transférer 1ml de la suspension et de ces dilutions décimales
successives dans les boites de pétri stériles.
Principe
C’est la numération des levures et des moisissures sur un milieu nutritif spécifique(DRBC)
Mode opératoire : Faire sécher les boites à l’étuve, couvercle entrouvert.
Transférer 0,1ml de l’échantillon à analyser et de ses dilutions décimales à la surface des
boites.
Ensemencer l’inoculum en surface à l’aide d’un étalère stérile. Incuber les boites,
couvercle en haut, à 25±1°C de 2 à 5 jours.
Lecture
Consommateurs
10%
30%
60%
L’analyse de ce tableau nous montre que ces matières premières soumis à l’analyse
organoleptique étaient de bonne qualité, cela serait dû au respect des conditions hygiéniques,
de manipulation, de la meilleure conservation mais aussi du type d’échantillonnage qui était
ciblé.
Echantillonnage :
L’échantillonnage a été de type ciblé en vue d’obtenir une matière première de bonne qualité
pour la production du concentré du jus. Ainsi que les ananas ont été achetés á Kindia chez
différentes vendeuses et mis dans un carton avec des petits trous permettant l’aération et ont
Titre du graphique
43,6
50
40
17,1
30
5,74
20 0,78
1
10
0
Brix PH Acidité titrage (D°) Humidité % Matiére seche
« Cayenne lisse ». La chair est pâle, jaune, tendre et juteuse mais avec une acidité et un taux
de Brix variant de manière importante (13 à 19° Brix).
PH et l’acidité
La valeur de la mesure du pH et de l’acidité titrable pour les ananas est illustrée dans le
tableau ci-dessus. Le résultat montre que la valeur du pH de l’ananas est de 5,74. Le résultat
obtenue est supérieur à ceux trouvés par Sankhon, A et al, (2023) Ces auteurs ont trouvé un
pH de 3.66 et 4.08 pour les ananas Baronne de Guinée cultivés à Friguiagbé et à Mafèreinya,
supérieur à ceux rapportés par Chougourou, S et al;. (2019) Le pH des jus issus des différents
itinéraires varie de 3,76 à 4,62. La différence du ph aux autres auteurs est dite par rapport à
son teneur en acide citrique, selon la variété, sa maturité, sa condition de croissance, sa
méthode de culture et de stockage.
Par ailleurs et d’après les résultats du tableau, les ananas renferment un taux en acide estimé
à 0.78 D°. Cette valeur de l’acidité titrable est égal de celle rapportée par Azonkpin, S et al.,
(2019) Ceux auteurs ont trouvé L’acidité titrable des échantillons des jus d’ananas a varié
de 0,61 à 2,11, et supérieur de celle rapportée par Sankhon, A et al, (2023) ceux auteurs ont
trouvés les teneurs d’acidité des ananas Baronne de Guinée cultivés à Friguiagbé et à
Mafèreinya respectivement (0.89 % et 0.83 %).
La teneur en eau et en matière sèche
La teneur en eau des ananas est de 43,6%. Le résultat est inférieur à celle trouvés par
Sankhon, A et al;. (2023) ceux auteurs ont trouvés une teneur en humidité pour l’ananas
Baronne de Guinée cultivés à Friguiagbé et Mafèreinya. Ces résultats des deux zones de
production sont compris dans l’intervalle (82,5 % - 91,6 %.). Inferieur à celle trouvés par
Chougourou, S et al;. (2019 ceux auteurs la teneur en matières sèches des jus d’ananas issus
des différents itinéraires techniques, est comprise entre 11,40% et 15,94%.
Par ailleurs et d’après les résultats du tableau, les ananas renferment un teneur en matière
sèche est de 56,4% , le résultat est supérieur à celle trouvés par Sankhon, A et al; (2023)
ceux auteurs ont trouvés les teneurs en matières sèches des ananas Cayenne lisse et Baronne
de Guinée de Mafèreinya (15.21 % et 27,73 %), inferieur a ceux trouvés Azonkpin, S et al.,
(2019) La teneur en matières sèches des jus d’ananas issus des différents itinéraires
techniques, est comprise entre 11,40% et 15,94%. La différence de la teneur en eau est due
par rapport à son stade de maturité, les conditions de croissance, la méthode de culture et
stockage et le climat.
Les résultats obtenus ont montré la présence des Coliforme fécaux dont le nombre est de 2
ainsi que des Staphylococcus aureus dont le nombre est de 34, et l’absence des salmonelle
un résultat réciproque à celui souligné par Anin, L. (2016) cet auteur à trouver un résultat du
fruit frais d’ananas, Coliformes fécaux 1,8× 103, Staphylococcus aureus <10, Salmonella
Absence.
Cependant, les résultats du dénombrement des levures et moisissures ont montré que ces
derniers sont présents dans les pulpes d’ananas analysées et dont le nombre est de 3, un
nombre inférieur à celui trouvé par Sankhon, A et al.; (2023) Les valeurs de moisissures et
levures (110/g et 103/g) des ananas Cayenne lisse de Friguiagbé et de Mafèreinya, de même
que celles des ananas Baronne, respectivement 49.102/g et 18/g sont aussi conformes aux
normes de référence fixées par l’OMS < 104/g.
Les résultats obtenus ont montré l’absence des Salmonelles ainsi que des Clostridium
perfringens cela pourrait être due au lavage préalable des ananas et leurs manipulations. Les
résultats obtenus ont montré la présence des listeria dont le nombre est de 27 ainsi que des
Coliforme fécaux dont le nombre est de 34, un nombre inférieur à celui souligné
Par conséquent, les ananas utilisée pour la fabrication du concentré du jus d’ananas sont de
qualité satisfaisante.
Ph 6,26
Acidité titrage (°D) 0 ,05°D
Humidité % 35,7%
Titre du graphique
35,7
40
28,23
35
30
25
20
6,26
15
0,78
10 1
Par ailleurs et d’après les résultats du tableau, les ananas renferment un taux en acide estimé
à 0.05D°. Cette valeur de l’acidité titrable est inférieur à celle trouvé par (Oukrif, Y, M.
2012) un taux d’acide d’un concentré a une valeur 90 ± 0,6, inferieur à celle trouvé par
(CODEX STAN 247-2005) L'acidité titrable de l'ensemble des échantillons de concentré
d'orange analysés donnent des résultats qui varient entre 4,06 à 4,48% avec une moyenne de
4,2±0,17%.
La teneur en eau et en matière sèche
La teneur en eau des du concentré du jus d’ananas est de 35,7%.
Par ailleurs et d’après les résultats du tableau, la matière sèche du concentré du jus d’ananas
est de 64,3%
8. Résultats d’analyses microbiologiques du concentré du jus d’ananas
Tableau 15 : Résultats d’analyse microbiologique du concentré du jus d’ananas
Echantillon Concentré du Normes JORA Références Appréciation
Germes jus d’ananas (décret N°25)
Levures et 2 <20
moisissures 10 (OUKRIF, Y. 2012) Satisfaisante
Coliforme totaux 42 Abs
Les résultats obtenus ont montré la présence des coliformes totaux, coliforme fécaux, levures
et moisissures dans le concentré du jus d’ananas, ces résultats sont contrairement à celle
rapporté par (Oukrif, Y, M. 2012) cet auteurs a trouvé l’absence des coliformes totaux,
coliformes fécaux, staphylococcus aureus, levures et moisissures, contraire à celle du (
Normes JORA décret N°838) absence des coliformes totaux, coliforme fécaux,
staphylococcus aureus, ASR et la présence des GAMT <100, levures <20 et moisissures 10,
contraire à celui trouvé par (Iberraken, I. 2016) cet auteur a trouvé une absence des levures
et moisissures pour les concentrés PFL et OCC. On ce qui concerne le concentré MOL, une
présence de 10UFC/ml de levure et de même pour les moisissures au niveau du troisième
échantillon. Absence des coliformes, dans les trois concentrés (PFL, MOL, OCC). La
présence des levures et moisissures, peut être dit à la condition de stockage, contamination
initiale, processus de production, durée de conservation, hygiène stricte. La présence des
coliformes fécaux, peut être dit à la contamination initial, conditions de production,
contamination croisé. L’absence des salmonelles sa peut être dit à la sélection de matière
première de haute qualité, pratique agricoles sures, bonne pratiques de fabrication, contrôles
de qualité, conditions de stockage adéquates.
a. CONCLUSION ET SUGGESTION
L’objectif de la réalisation de ce travail était de fabriquer un concentré du jus d’ananas puis
déterminer ses qualité physicochimique, microbiologiques et organoleptiques, afin
d’obtenir un aliment fonctionnel à caractère nutritionnel et thérapeutique.
Dans le but de mettre à la disposition du consommateur des jus de bonne qualité, un
contrôle de qualité doit être mis en place pour vérifier la conformité de matière première
utilisé ainsi que le produit fini par rapport aux normes y afférents. L’opération de contrôle
consiste à la réalisation des analyses physicochimique et microbiologiques pour les
produits concernés.
Nous avons réalisé des analyses physicochimique et microbiologique selon l’arrêté
interministériel du 24 janvier 1998 relatif aux spécification microbiologique de certaines
denrées alimentaires (JORA NO35 Du 27 Mai 1998). Les paramètres physicochimiques
concerné par notre expérience sont : Le PH, L’acidité titrable, Le degré Brix, La Matière
sèche et l’humidité.
Quant aux paramètres microbiologique, le dénombrement des coliformes fécaux et totaux,
des moisissure et levures, des staphylocoques a été réalisé.
Au terme de nos travaux de recherche sur ce thème, il ressort que la consommation
d’ananas est très bénéfique pour l’homme en raison de sa teneur en nutriments et de ses
nombreux effets thérapeutiques. Mais peu de gens le connaissent en raison de sa rareté
dans la commune urbaine de Dalaba.
L’analyse de la matière première a donnée des résultats satisfaisants ; néanmoins les
vendeuses doivent améliorer leurs méthodes de conservation des ananas mévendus pour
garder les effectuer au niveau de ces fruits afin d’assurer la salubrité alimentaire.
Aux cadres du commerce de la commune urbaine de Dalaba d’effectuer le contrôle de qualité
hygiéniques des fruits et légumes vendus sur le marché de Dalaba.
Nous suggérons à l’état la mise en place des industries de transformation des fruits dans
toutes les régions du pays pour diminuer l’importation et les pertes post récoltes, ce qui
permettra à la population d’avoir accès à des produits fruitiers sains et nutritifs et permettra
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
1- ABBAS, F et ZERROUKI, W. (2018). Formulation d’une nouvelle boisson à base du
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ANNEXES