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MODES DE FABRICATION
DE CONFITURES ET DE
MARMELADES
Soutenu par
RAZAFIHOLIMANANA Edmond
Encadré par :
ANNEE : 2010
Liste des acronymes
ܟ܉: Water activity-activité de l’eau
BM : Bénéfice Moyenne
CM : Confitures et Marmelades
DR : Date de Récupération
FAO : Food and Agriculture Organization
GTDR : Groupe de Travail pour le Développement Rural
HR : Humidité Relative
IAA : Industries Agricoles et Alimentaires
ONU : Organisation des Nations Unis
ONUDI : Organisation des Nations Unis pour le Développement Industriel
PCI : pouvoir Calorifique Inférieur
PCS : Pouvoir Calorifique Supérieur
pH : potentiel hydrogène
PNUD : Programme des Nations Unis pour le Développement
TAC : Taux d’Alcalinité
VNA : Valeur Nette Actualisée
Mémoire de CAPEN
INTRODUCTION
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Mémoire de CAPEN
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Mémoire de CAPEN
Partie I. Généralités
I. Les fruits et légumes
1. Définitions
a. Fruit
En botanique le fruit est défini comme le produit végétal qui succède à la fleure après
fécondation et qui renferme les graines de la plante. Cet organe est riche en sucre, à une acidité
élevée et est consommé cru.
On distingue :
Les fruits secs : dépourvu de peuple (gousse, capsule, akène) et,
Les fruits charnus : souvent comestibles (drupes, baie)
b. Légumes
D’après la définition donnée par le dictionnaire, les légumes sont des plantes potagères
dont on consomme, selon les espèces, les graines, les feuilles, les tiges, les fruits ou les racines.
Ils subissent souvent des étapes de cuisson et de transformation avant leur consommation.
Selon les divers types de structure végétale, on en distingue comme légume :
Feuilles : brèdes, laitues, choux,…
Fruits : tomates, concombre, piments,…
Légumineuses : haricots, haricots verts, petits pois,….
Racines : carottes, navets, radis,….
Bulbes : oignons, ails, poireaux,….
Tubéreux : patates, pomme de terre,….
Fleurs : artichaut, choux fleurs,…
c. Légumes – fruits
Des produits végétaux sont qualifiées à la fois de fruit et de légume comme la tomate.
Elle est le fruit d’une plante originaire du Pérou est cependant utilisée en cuisine comme un
légume
D’ailleurs, le terme « légume » n’est utilisé qu’en cuisine pour distinguer les végétaux
que l’on mange salés, sucrés. Elle est donc biologiquement parlant un fruit mais un légume
culinairement parlant.
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Mémoire de CAPEN
2. Caractéristiques
a. Composition chimique
En général, les fruits sont constitués d’eau, de sucre, de pectines, d’acide organique, de
vitamines et de sels minéraux. La proportion en ces divers constituants d’une espèce à une autre
et d’une variété à une autre pour un fruit donné.
En voici quelques exemples :
Agrumes :
• Eau : 89,3 %
• Sucre : 1 %
• Acide organique : 6,6 %
Ananas :
• Eau : 80 – 86 %
• Sucre : 10 – 18 %
• Acide organique : 0,5 – 1,6 %
• pH : 3,7 – 3,3
Pulpe de banane :
• Eau : 76 %
• Sucre : 22 %
• pH : 5
• pectine : 1,3 %
Pour les légumes la proportion en ses constituants est plus complexe à déterminer à
cause de leur divergence anatomique.
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Triage : Opération visant à séparer les produits de bonne et de mauvaise qualité. Elle
peut se faire au début de la chaine pour les matières premières et à la fin da la chaîne
pour les produits finis avant expédition.
Nettoyage et lavage : On utilise le plus souvent de l’eau mélangée à d’autres additifs
afin d’éliminer les impuretés chimiques, biologique ou organique.
Pesage : A l’aide d’une balance on peut établir un bilan matière, le long de la chaine de
transformation. Le rendement en production est évalué par la connaissance de la
quantité des matières premières entrantes, de la quantité des pertes le long de la chaîne
de transformation et de la quantité des produits finis.
Calibrage : Cette opération permet de garantir l’uniformité des matières premières
(taille, couleur,…) dans le but d’augmenter l’efficacité des traitements ultérieurs.
Pelage, parage, dénoyautage : Par ces pratiques, les parties non comestibles ou
indésirables (noyau, peau, cœur,…) sont éliminées. Ces sous-produits seront, selon le
cas, soient directement considérés comme des déchets soient réutilisés pour la
fabrication d’autres produits finis ou utilisés comme combustibles dans les chaudières.
Découpage : il consiste à obtenir des morceaux de fruits et légumes de dimensions
régulières pour faciliter les transferts de chaleur ou de matière dans les opérations de
transformation proprement dites (cuisson, immersion dans des solutions,…)
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Verres : Destinés surtout pour les produits liquides (Jus). Mais aussi pour les produits
pâteux (purées) ou solides dans un milieu liquide (conserves, confitures). Les récipients
en verre sont les plus utilisés à cause de leur inertie avec le produit contenu dedans. Ils
protègent mieux son contenu du milieu extérieur.
Métaux : Constitués par les boîtes pour aliments solides et liquides. Ces récipients sont
le plus souvent vernissés de l’intérieur.
Cartons et papiers : Réservés surtout pour les produits secs et peu humide. Ils sont
surtout utilisés comme emballages secondaires (contenant les produits préemballés).
Tissu : Ces sacs sont destinés pour les produits nécessitant d’être exposés aux
conditions du milieu ambiant (oignons).
Bois : Comme le carton, c’est un contenant de produits secs et le plus souvent utilisé
comme emballage secondaire.
Sources : [11]
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Prétraitements
Traitements
Conditionnement
CONGELATION
Ou
SURGELATION
Stockage
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Traitement en convention
Il est établi qu’une relation existe entre la teneur en eau d’une denrée alimentaire et la
sensibilité de celle-ci à l’altération. La réduction de l’activité de l’eau « aw » permet d’éviter
l’altération des fruits et légumes. La faible teneur en eau dans les produits après traitement
empêche :
• Les attaques des microorganismes qui ne peuvent se développer et se multiplier dans les
aliments peu humides ;
• L’action des enzymes contenues naturellement dans les aliments. Les enzymes sont
inactivées dès que la teneur en eau descend en dessous d’un certain seuil.
L’abréviation aw est issue des termes anglais « activity of water » ou « water activity ».
L’activité de l’eau est e rapport entre la pression de vapeur d’eau de la denrée alimentaire (ou
de la solution) et la pression de la vapeur d’eau pure saturée à la même température.
La formule théorique liant l’aw aux solutés peut donc s’exprimer comme suit [Cf. Annexe 12]
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Prétraitements
SECHAGE
Refroidissement
Triage
Ressuage (Fruits)
Conditionnement
Le lieu de stockage des produits séchés doit être soigneusement choisi : une pièce
fraiche, sèche, bien ventilée et à l’abri de la lumière. La lumière et l’air de la salle peuvent
dégrader l’aspect, l’arôme et le goût des produits finis.
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Fruits frais
Prétraitements
Addition de sucre
Cuisson-Concentration
Moulage
Séchage
Découpage
Enrobage
Conditionnement
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Mémoire de CAPEN
Le produit fini doit avoir une concentration minimale en sucre égale à 75%. Le
diagramme de fabrication de fruits conflits est la suivante :
Fruits frais
Prétraitements
Confisage
Lavage-Egoutage-Rinçage
Séchage
Glaçage (Facultatif)
Conditionnement
Reconcentration
du sirop de sucre
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Cuisson-Concentration
Conditionnement
Conditionnement
Refroidissement Refroidissement
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iv. Réduction du pH
Le sel et le vinaigre jouent, comme le sucre, le rôle de conservateurs. Le sel agit sur la
réduction de teneur en eau du produit par son hygroscopicité tandis que le vinaigre sur la
réduction du pH par son caractère acide.
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Mémoire de CAPEN
+
pH= – log [H ]
Source [6]
Dans laquelle [H+] est la concentration en ions hydrogène.
En pratique, le pH d’une solution peut varier dans une échelle de 0 à 14.
Lorsqu’un pH est inférieur à 7 (correspondant à une concentration en ions hydrogène
supérieur à 10 – 7 g/l), on considère qu’il est « acide »
Lorsqu’un pH est supérieur à 7 (correspondant à une concentration en ions hydrogène
inférieure à 10 – 7 g/l), on considère qu’il est « basique »
Un pH égal à 7 correspond à la neutralité, cas de l’eau pure.
En général, on utilise du sel de cuisine ou chlorure de sodium sous forme cristalline
(NaCl). Le sel absorbe l’eau contenu dans les produits pour atteindre une teneur assez basse.
Comme il a été déjà cité précédemment, une teneur en eau assez basse des produits biologiques
empêche le développement des microorganismes de dégradations et des pathogènes et les
réactions enzymatiques.
Quant au vinaigre, on utilise la plus part du temps de l’acide acétique qui va diminuer le
pH du produit. Les milieux acides sont très défavorables aux microorganismes.
La conservation par le sel et le vinaigre peut être accompagné d’une fermentation ou non.
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Mémoire de CAPEN
Sans fermentation, on a :
Les conserves de légumes
Légumes frais
Prétraitements
Remplissage
Jutage
Préchauffage
Pasteurisation
Refroidissement
Prétraitements
Conditionnement
Dessalage
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Avec fermentation, on a :
Les pickels ou marinades
Légumes frais
Prétraitements
Blanchiments
Mise en saumure
Egouttage
Adjonction de vinaigre
Conditionnement
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Les chutneys
Fruits frais
Prétraitements
Adjonction de vinaigre
Cuisson - Concentration Séparation des fruits
et du sirop obtenu
Reprise de la cuisson
Conditionnement à Concentration séparée
chaud du sirop
Refroidissement
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2. Description de la coopérative
a. Caractéristiques
Raison sociale : « Fy »
Objet : Transformation des fruits et légumes
Formes juridique : Coopérative
Numéro d’identification statistique : 432831
Numéro d’identification fiscale : 9001249
Adresse : Coopérative Féminine Fy
Ex SOFIRAC – Abattoir A.P.EX.SO.A
Ankidona – Fianarantsoa 301
Téléphone : 032 04 916 61 / 034 04 768 37
E-mail : productionfy@yahoo.fr
b. Organigramme
Comme c’est une coopérative, chaque membre, à part leur place dans la hiérarchie,
constitue en même temps la main d’œuvre. L’organisation au sein de la coopérative est comme
suit :
PRESIDENTE
VICE PRESIDENTE
TRESORERIERE
SECRETAIRE
CONSEILLERS
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c. Objectifs de la coopérative
La création de la coopérative a pour objectifs de :
Etablir une partie activité industrielle pour la transformation des fruits et légumes
par une coopérative féminine dans la région de la Haute Matsiatra dans le cadre
d’un programme du gouvernement et de l’ONUDI pour la réduction de la pauvreté
et la valorisation de produits agricoles de la région,
Générer des revenus pour les associés de manière équitable. Cette coopérative vise ç
rendre l’activité profitable par la force de vente, la gestion administrative, le
contrôle et la gestion de la production en utilisant la technologie de production
récente.
Améliorer le circuit de la plantation à la commercialisation en passant par la collecte
et la transformation,
Réduire la pauvreté,
Fabriquer des produits naturels de hautes qualités (nutritionnelle et organoleptique)
et fournir des nouveaux produits spécialisés et stylisés exigés par le marché national
et international.
e. Partenaires
La création de cette unité semi – industrielle de transformation de fruits et légumes est
issue d’un partenariat entre la coopérative féminine Fy et plusieurs organismes publics et
privés.
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f. L’ONUDI [43]
L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) a étés
fondée en 1966 et est devenue une Agence des Nations unies en 1985.
Faisant partie intégrante du système des Nations Unies (ONU), l’ONUDI a la responsabilité de
promouvoir l’industrialisation partout dans le Tiers – Monde, en coopération avec ses 172 Etats
membres, depuis l’adhésion du Monténégro, le 22 novembre 2006, compte tenu du retrait des
Etats – Unis en 1996 et de l’Australie en 1997.
Son quartier général est à Vienne et avec 36 pays et des bureaux régionaux, 10 bureaux
promotion de l’investissement et de la technologie et un certain nombre de bureaux se
rapportant à des aspects spécifiques de son travail, l’ONUDI entretient une présence active
dans le domaine.
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Conclusion
Les fruits et les légumes sont des produits agricoles très bénéfiques pour l’homme, à
part ses vertus nutritionnels pour les consommateurs, ils sont aussi des sources de revenus pour
les agricultures et les industriels de transformation. La plus part de ces produits sont saisonniers
et sont marqués par leur caractéristiques biologiques d’être très périssables.
Pour valoriser les fruits et légumes, des méthodes de conservation et de transformation
ont été établies pour supprimer les causes de dégradation de ces produits à savoir les
microorganismes et ces enzymes. Ces méthodes exploitent les principes de la basse
température, la haute température, la réduction de la teneur en eau et de la réduction du pH des
produits biologiques.
Dans la région Haute Matsiatra, la coopération féminine Fy conserve et transforme les
fruits et les légumes en réduisant la teneur en eau de ces produits. Elle fabrique des confitures,
des marmelades et des fruits et légumes séchés. Depuis l’année 2008, cette coopérative travail
en coopération avec l’ONUDI et l’Etat malagasy pour passer d’une unité artisanal à une unité
semi-industrielle. Le but de notre recherche est la mise en place de cette unité.
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2. Démarche à suivre
Les étapes adoptées pour mener cette étude sont la suivante :
Evaluation de la situation
actuelle
OUI
NON
Etude de faisabilité technique
et économique
OUI
Installation modernisée
Encadrement technique du
personnel
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Pour arriver au résultat final, le recours à la bibliographie et aux entretiens avec des
spécialistes étaient à la base de cette démarche.
2. Concept des « 5M »
Dans une usine la qualité des produits repose sur les :
• BPF : Bonne pratique de fabrication
• BPH : Bonne pratique d’hygiène
• BPS : Bonne pratique de sécurité
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Elles sont assurées par la maîtrise des « 5M » qui sont constitués par :
Matières : matières premières, produits finis, déchets, matériaux d’emballage, fluide
Matériels : machines de production et outils annexes, matériels d’analyse, matériels de
manutention.
Main d’œuvre : ouvriers, responsables de production, personnel administratif,…
Méthodes : procédé de fabrication, méthodes d’analyse,…
Milieu : locaux de production, l’ensemble de l’usine, environnement,…
ABATTOIR
BETAILS
Abattage- Eviscération
Découpage-Lavage
BOUCHERIES VIANDE
EXPEDITION Désossage-Broyage
Cuisson-Conditionnement
USINE SOFIRAC
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c. Prétraitements
• Triage : l’opération s’accomplit manuellement sur des tables ou paillasse avec des
paniers pour séparer les fruits de bonne qualité des mauvaises qualités. Les produits
retenus seront ceux en maturité, sains (absence de moisissures ou de meurtrissures), de
couleur convenable, de variétés appropriées, dépourvus de détérioration due aux
insectes.
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Fruits frais, mûrs et sains
Fruits immatures et/ou abimés
impuretés
Matériels Table ou paillasse
Bacs ou paniers pour les fruits de différentes qualités
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
2 ouvriers
Méthodes Cahier d’enregistrement des flux de matière (Perte au triage)
Milieu Zone inerte
• Pesage : cette opération est nécessaire pour évaluer un bilan matière (Les pertes après
triage).
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Fruits frais, mûrs
Fruits immatures et/ou abimés
Matériels Balance de grande capacité (Pouvant supporter des charge allant jusqu’à
300 kg)
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
2 ouvriers
Méthodes Cahier d’enregistrement des flux de matière (Perte au triage)
Milieu Zone inerte
• Nettoyage et lavage : Les fruits sont lavés dans des bacs. Ils sont immergés dans de
l’eau renouvelée et parfois additionnée d’additif (sel, soude,…) suivi d’une agitation
manuelle.
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Fruits entiers
Eau de lavage
Matériels Bacs de lavages
Main d’œuvre 2 ouvriers
Méthodes Respect du BPH
Milieu Zone humide
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Mémoire de CAPEN
• Broyage : la préparation des marmelades nécessite cette opération. Elle est réalisée
mécaniquement.
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Fruits broyés
Matériels Presse – passoir
Contenants
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
2 ouvriers
Méthodes
Milieu Zone sensible : Hygiène du local, du personnel et des matériels.
• Pesage : Cette opération est nécessaire pour évaluer un bilan matière (Rendement de
production pour chaque fruit).
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Fruits nus et/ou découpés, broyés
Déchets ou sous produits (peau, noyau, pépins,…)
Matériels Balance de grande capacité (Pouvant supporter des charge allant jusqu’à
300 kg)
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
1 ouvrier
Méthodes Cahier d’enregistrement des flux de matière (Rendement de production)
Milieu Zone inerte
d. Cuisson – concentration
Dans cette opération, les fruits découpés ou broyés sont mélangés avec des ingrédients
(sucre, pectine, acide citrique) pour avoir les caractéristiques des produits voulus. L’ordre
d’incorporation et la quantité utilisée pour chaque élément varient selon les recettes de chaque
industriel. L’opération de cuisson est un traitement thermique qui se passe dans un bac de
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Mémoire de CAPEN
cuisson alimenté par de la vapeur muni d’un homogénéisateur. En général, la durée de cuisson
ne doit pas dépasser 10mn après l’ébullition. Le contrôle de la cuisson est réalisé avec la
mesure de la température et du teneur en sucre (°Brix)
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Fruits entiers, découpés ou broyés
Ingrédients : sucre, pectine, acide nitrique
Vapeur
Matériels Bac de cuisson en acier inoxydable
Thermomètre
Réfractomètre
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
1 ouvrier
Méthodes Formule de la recette
Milieu Zone sensible
e. Conditionnement
Mise en bocaux
Après cuisson, les confitures ou marmelades sont conditionnées dans des bocaux en
verre de 370 ml à l’aide d’une remplisseuse. Comme les produits sont encore, après cuisson, à
température élevée (80 – 90°C), le bac de cuisson et la remplisseuse seront connectés à l’aide
d’une tuyauterie entrainée par une pompe.
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Confitures – Marmelades
Matériels Bocaux
Remplisseuse
Pompe
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
1 ouvrier
Méthodes
Milieu Zone sensible : Propreté des machines et tuyauterie
Sertissage
A l’aide d’une sertisseuse, les bocaux plein seront munis de leur couvercle. Après
sertissage, les bocaux sont placés à l’envers pour auto pasteuriser les couvercles.
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Confitures – Marmelades
Matériels Bocaux
Couvercles
Sertisseuse
Palette
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
2 ouvriers
Méthodes
Milieu Zone sensible : Hygiène du local, du personnel et des matériels
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Mémoire de CAPEN
f. Pasteurisation
En général, la cuisson contribue à la stérilisation des produits de confiturerie. Dans
notre cas, comme la vitesse de sertissage dépend de la capacité de l’opérateur, les produits en
bocaux non couverts sont exposés aux conditions de la salle d’où la nécessité d’un traitement
thermique à court durée pour s’assurer de l’innocuité des produits : « Flash pasteurisation ».
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Confitures – Marmelades en bocaux
Vapeur – Eau
Matériels Pasteurisateur
Thermomètre
Chronomètre
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
2 ouvriers
Méthodes Maîtrise du temps de pasteurisation pour éviter une surcuisson
Milieu
g. Refroidissement
Pour éviter que la cuisson continue après ce traitement thermique, les produits vont être
rapidement refroidis soit par jet d’eau froide ou exposition à la température ambiante.
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Confitures – Marmelades en bocaux
Eau de refroidissement
Matériels Tables de refroidissement
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
2 ouvriers
Méthodes Maîtrise du temps de refroidissement
Milieu Zone humide et froide
h. Etiquetage – marquage- Mise en carton
Avant l’expédition chez les consommateurs, les produits doivent s’identifier à travers
leur étiquette où sont imprégnées les mentions utiles et obligatoire (type de produit, nom de
produit, sa composition, adresse du fabricant, date de fabrication, DLUO,…). Ces mentions
permettent d’établir la traçabilité du produit. Après ils sont regrouper dans des cartons.
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Confitures – Marmelades en bocaux
Matériels Etiquettes
Suremballage (carton)
Tables
marqueur
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
4 ouvriers
Méthodes Cahier de suivi des matières entrantes
Milieu
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Mémoire de CAPEN
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Mémoire de CAPEN
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Sucre – Pectine – Acide citrique
Etiquettes – Carton
Matériels Salle de stockage à température et humidité contrôlé
Main d’œuvre Responsable de la production et du contrôle de la qualité
Ouvriers
Méthodes Cahier de suivies des matières entrants
Milieu Zone sensible
Stockage et traitement des bocaux et des couvercles : les bocaux et couvercles après
leur achat au près des fournisseurs sont stockés dans un local. Avant utilisation, ils
seront lavés avec l’eau et du savon, rincés, stérilisés à l’eau chaude (≥125°C/15mn) et
séchés [47].
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Bocaux et couvercles
Eau de lavage
Détergent
Vapeur
Matériels Local de stockage
Bac de lavage
Stérilisateur
Cabine de séchage
Main d’œuvre Responsable de la production et contrôle qualité
4 Ouvriers
Méthodes Cahier de suivies des matières entrants
Milieu Zone humide
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Mémoire de CAPEN
Production d’énergie :
• Vapeur : Les appareils qui sont conçus pour les traitements thermiques sont tous
alimentés par de la vapeur.
• Eau : suivant la qualité exigée pour son utilisation, on a différentes catégories d’eau :
Eau de robinet de la JIRAMA : pour le sanitaire, le nettoyage des locaux, des
matériels et des matières premières
Eau industrielles : eau traitée pour la production de vapeur
Eau distillée : pour l’utilisation en laboratoire
Eau alimentaire : venant des sources naturelles en général souterraines
• Electricité : elle sera fournit par la JIRAMA. Mais il faudrait prévoir un groupe de
secours en cas de coupage de courant qui pourrait endommager tous les matériels
électriques
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Mémoire de CAPEN
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Eau – Vapeur – Electricité
Matériels Matériels de laboratoire physico-chimique
Source d’eau
Chaudière et réseau de vapeur
Source électrique
Main d’œuvre Agents de maintenance
Méthodes Manuel d’utilisation
BPS
Milieu Zone à risque
ELEMENTS CARACTERISTIQUES
Matières Eau – Vapeur – Electricité
Matériels Matériels de laboratoire physico-chimique
Source d’eau
Chaudière et réseau de vapeur
Source électrique
Main d’œuvre Agents de maintenance
Méthodes Manuel d’utilisation
BPS
Milieu Zone à risque
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Mémoire de CAPEN
Cuisson – Concentration
Mise en bocaux
Sertissage
Stockage des bocaux et couvercles
Lavage – Stérilisation – séchage des bocaux
4 Salle de pasteurisation et couvercles
Pasteurisation des CM en bocaux
Refroidissement
5 Salle de préparation PS Epluchage – Dénoyautage – Découpage
Salle de séchage de fruits Mise en claies
6
et légumes Séchages de Fruits et légumes
Triage des produits séchés
Mise en sachets
7 Salle de conditionnement Etiquetage des fruits et légumes séchés et des
CM
Mise en cartons des produits finis
Stockage des emballages (sachets, cartons,
étiquettes)
8 Local de stockage
Stockage des ingrédients
Stockage des produits finis
Désinfection du personnel
9 Vestiaires et toilettes
Stockage des matériels sanitaires
10 Couloir Circulation du personnel
Point de vente
Réception des clients
11 Bureau Laboratoire
Réunion
Analyses physico-chimiques
Production de vapeur et d’électricité
12 Local pour énergies
Stockage des matériels de manutention
3. Plan de la nouvelle installation
La figure ci-après représente l’ensemble de la nouvelle usine en général :
Emplacement des matériels
Flux de matières pour les deux lignes
Des changements ont était entreprises au niveau de la structure du bâtiment. Elles sont
représentées en rouge dans le schéma ci-après. Deux de ces changements sont les suivantes :
• Local pour chaudière : aménager une porte sur la face latérale gauche c’est-à-dire
redimensionner la fenêtre pour avoir une porte. Le but est de s’assurer de la sécurité du
bâtiment et du personnel. En effet, d’une part, les salles pour chaudière sont soumises à
des risques d’explosion. D’autre part, pour éviter la contamination des salles de
production, il faut séparer le plus possible les zones destinés au traitement des produits
alimentaires et les zones pour la maintenance des machines.
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Mémoire de CAPEN
a. La salle de cuisson
L’opération de cuisson-concentration vise à diminuer la teneur en eau, à cuire les fruits
avec mise en solution avec les ingrédients, à pasteuriser le mélange et permettre la dissolution
du sucre et son inversion partielle. De cette opération vont dépendre les qualités
organoleptiques (aspect, consistance, odeur, goût) et les qualités hygiéniques (réduction des
microorganismes pathogènes) des produits.
A la fin de l’opération, la confiture ou marmelade doit avoir un taux en sucres totaux de
63 à 65 %.
Pour s’assurer de l’hygiène du produit en limitant au maximum son exposition aux
conditions de la salle, la cuve de cuisson (2) est connectée avec la remplisseuse (5) avec une
pompe thermorésistante (3).
Pour nettoyage du réseau lors de changement de matières premières, un système de CIP
(Cleaning In Place) est utilisé. Le détergent alcalin (soude) est dissout dans l’eau amené à une
température de 80°C. La cuve de préparation de la solution est reliée au réseau cuisson-
remplissage par une pompe (4).
La source d’énergie utilisée est la vapeur pour la cuve de cuisson et la cuve CIP.
L’électricité est utilisée pour l’entrainement du moteur du mélangeur de la cuve de cuisson, de
celui des deux pompes et de celui du compresseur (7). La remplisseuse et la sertisseuse sont
alimentées en air comprimé.
Tableau 11 : Légende de l’atelier de cuisson et de conditionnement
N° Désignation
1 Cuve de CIP (cleaning sur place)
2 Cuve de cuisson
3 Pompe
4 Pompe
5 Remplisseuse
6 Sertisseuse
7 Compresseur
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Mémoire de CAPEN
b. La salle de pasteurisation
Cette salle regroupe deux différentes opérations de traitement des bocaux. D’une part, le
traitement des bocaux vides et des couvercles qui comprend les tâches suivantes :
Stockages des bocaux et des couvercles
Lavage avec de l’eau et du détergent
Rinçage à l’eau
Stérilisation dans de l’eau bouillante (125°C) pendant 15 à 20mn.
Séchage dans un cabinet.
D’autre part, la « Flash pasteurisation » et le refroidissement des bocaux pleins
(contenant les marmelades ou confitures).
Ces deux opérations sont regroupées dans la même salle du fait de la structure des
matériels : cuve de stérilisation et cuve de pasteurisation. Ces deux cuves ont les mêmes
caractéristiques (taille, à la vapeur, composantes,…)
A part, leur source d’énergie qui est la vapeur, ces matériels nécessitent l’utilisation
d’un plan pour soulever les boîtes à l’intérieur de chacun où on doit mettre les bocaux. Seule la
structure de cette salle (hauteur des planfons) permet d’installer un système « palan-treuil ». sue
ce qui est du risque de contamination, l’écarte entre les bacs de lavage et le cuve pour la
pasteurisation est assez grande pour éviter un contact entre les détergents et les produits dans
les bocaux. De même, les sertissages de ces derniers sont assez étanches pour préserver
l’innocuité des produits contenus.
Par ailleurs, il faut quand même prendre des précautions à la fin que ces détergents ne
soient pas en contact avec les produits conditionnés ou avec l’eau dans la cuve de
pasteurisation ou de refroidissement.
• Incrustations : les dépôts peuvent provenir de la précipitation des sels minéraux qui se
trouvent en grande concentration et à une température élevée et des produits de
corrosion qui réduisent les échanges de chaleur.
• Corrosion : les surfaces d’échange des chaudières côtés fumées et côté eau subissent
des corrosions.
L’objectif du traitement de l’eau d’appoint est de limiter les concentrations en
minéraux, d’en éliminer les plus nocifs et en particulier les alcalino-terreux et de bloquer ou
limiter l’action des gaz. Le système d’épuration utilisé ici c’est l’élimination des minéraux par
échange d’ions.
Dans notre cas, les condensats ne sont pas récupérer pour éviter les risques de
contamination. En effet, les condensats peuvent avoir été pollués par le process.
Sa récupération pour une nouvelle utilisation nécessite des dispositifs de traitement adéquat qui
est un autre cas à envisager.
La vapeur est produite par la chaudière définit par la limite maximale de la pression de
production et ensuite convoyée vers les utilisations par un réseau de canalisation en acier.
Chaque utilisateur a sa propre exigence en vapeur (pression, quantité). De ce fait, la conception
des conduites doit permettre de minimiser les pertes de charge en réduisant au maximum le
nombre de coudes à la jonction des tuyaux.
51
Mémoire de CAPEN
Fruits Mois
et
Légumes Jan. Fév. Mar. Avr. Mai Juin juil. Août Sept Oct. Nov. Déc.
Ananas
Goyave
Goyave
de chine
Orange
Papaye
Pèche
Mangue
Pok pok
Litchis
Tomate
Carotte
Choux
Haricot
vert
Petit
pois
52
Mémoire de CAPEN
b. Ressource humaines
L’organigramme de la coopérative sera maintenu comme celui d’avant, mais un petit
changement est à prévoir. Pour le bon fonctionnement de l’usine ; la coopérative doit recruter
deux techniciens :
• Un technicien agronome spécialisé en industries agro-alimentaires
• Un technicien d’entretien spécialisé en mécanique industrielle et en chaufferie.
La poste de gérante sera tenue par la présidente de la coopérative.
Le nouvel organigramme est comme suit :
Gérante
Secrétaire
Ouvriers
53
Mémoire de CAPEN
a. Flux de produit
Dans une usine agroalimentaire, on distingue trois principaux types de produit
alimentaire :
• Les matières premières : fruits et légumes, ingrédients.
• Les produits finis : confitures, marmelades, fruits et légumes séchés.
• Les déchets : parties non désirables des fruits et légumes ou produits infectés.
Les matières premières seront décharger à l’entrée (porte A) où se fera la réception avant de
suivre la chaîne de traitement. Tandis que les produits finis seront expédiés vers la porte B.
Les produits finis ne seront sujets d’une sortie qu’après validation des analyses
entreprises dans le petit laboratoire physico-chimique.
Pour ce qui est des déchets, ils seront contenus dans les poubelles qui seront bien
fermées durant leur en reposage à l’intérieur de l’usine avant de les sortir de l’usine après.
Les déchets issus des opérations de triage et de prétraitements ne doivent pas passer dans la
salle de cuisson. Ils seront directement évacuer à l’extérieur de l’usine par la porte A.
b. Flux de personne
Pour éviter les contaminations des produits, la circulation du personnel doit être réduite
au maximum même pour le personnel de production. Les opérateurs venant des zones souillées
(réception matières premières, prétraitements, maintenance,…) ne devront pas si possible entrer
dans les autres zones de l’usine.
54
Mémoire de CAPEN
Les agents de maintenance ne s’introduiront pas dans les ateliers de production qu’en
cas de nécessité (intervention en cas de panne). Dans ce cas, toutes activités doivent être
arrêtées et la reprise ne se fait qu’après nettoyage de la salle.
3. Contrôle qualité
Il faut mettre en place des systèmes de contrôle de la qualité [26] :
Planification de la production
Etablir et appliquer rigoureusement une procédure de fabrication destinée à
fournir un produit conforme aux normes établies.
Mettre en place un système de contrôle de la qualité destiné) suivre la matière
première, la procédure de fabrication et le produit fini.
Collaboration en cours de fabrication des personnels chargés du contrôle de la qualité et
de la production.
Affectation des ressources en contrôle de la qualité
Contrôle du processus de fabrication
Surveillance des locaux et des abords
Prendre les précautions nécessaires pour empêcher l’infestation des locaux par
les insectes, les oiseaux et autres animaux.
Evaluer l’efficacité des travaux de nettoyage et d’assainissement
S’assurer de la propreté du personnel, leur santé, le port de tenues appropriées
S’assurer si les locaux d’entreposage sont propre et bien tenus et qu’ils sont à la
température et au degré d’humidité voulus
S’assurer que les bacs servent de ramassage sont propre et en bon état
S’assurer que le système d’évacuation des déchets fonctionne correctement
D’étalonner les instruments de contrôle et de mesure installés sur les appareils
De répondre aux peintes des consommateurs
Essai du produit final
Incidence des produits défectueux
Exploitation des données de contrôle de la qualité pour prendre des mesures en vue de
l’amélioration ultérieure de la production
Relation entre personnel et la direction
4. Nettoyage et désinfection
Le problème des opérations de nettoyage et de désinfection dans les industries agricoles
et alimentaires est celui de l’hygiène. Ces opérations unitaires visent à éliminer des
contaminations microbiologiques et physico-chimiques. Pour réduire les risques d’intoxication
55
Mémoire de CAPEN
et les pertes économiques entraînées par exemple par l’altération organoleptique des denrées
(modification de l’aspect, de la consistance,…)
a. Hygiène du local
Ils s’effectuent quotidiennement suivante, les salles seront nettoyées.
Durant les productions, les zones sèches (salle de cuisson, salle d’étiquetage,..) doivent le rester
le plus longtemps possible.
d. Hygiènes du personnel
L’entrée du personnel est prévue à la porte C.
A l’arrivée à l’usine : tout le personnel doit se changer dans les vestiaires. Ils vont d’abord y
laisser tous leurs objets personnels (bijoux, monte,…), puis prendre une douche.
Après ils vont mettre leurs tenues de travail (tablier, charlotte, couvre bouche) et rejoindre
chacun leur poste.
Durant les heures de travail :
• Des lavages de mains doivent se faire régulièrement toutes les unes heures (avec de
l’eau et du détergent)
56
Mémoire de CAPEN
• Avant d’entrée dans les toilettes, les tenues doivent être déposées à l’entrée. A la sortie,
les mains doivent d’abord être lavées avant de remettre les tenues de travail. Puis
regagner le poste de travail.
• Avant toute sortie à l’intérieur de l’usine (déjeuner,…) les tenues devront être enlevées
et de même avant de rejoindre son poste chacun doit se munir de ses tenues de travail et
se laver les mains.
A la fin de la journée : les ouvriers vont sortir de leur poste, rejoindre directement les
vestiaires pour se changer et rentrer chez eux.
Les personnes malades ne doivent en aucun cas entrer dans l’usine pour éviter les
contaminations des produits ou retarder la production. Elles doivent passer une visite médicale
et ne reprendre le travail qu’après autorisation du médecin.
57
Mémoire de CAPEN
Conclusion
Pour la mise en place de cette usine pilote de transformation de fruits et légumes pour la
coopérative Fy, on a du aménager une ancienne unité de conditionnement de viande.
Après étude des possibilités offertes par la situation sur la mise en place de cette ligne de
confiturerie en respectant le principe de la marche en avant, une usine de type « U » a été
adoptée.
Les matériels installés ont pu qualifier l’usine de semi-artisanal contre l’ancienne unité
artisanale de la coopérative.
Pour le bon fonctionnement de la production, des organisations internes ont été établies
et le recrutement de personnel qualifié est à prévoir pour étoffer l’équipe de production en
encadrant les ouvriers sur la notion de qualité, sur les bonnes pratiques de fabrication,
d’hygiène et de sécurité.
Pour une phase de lancement, les machines et le personnel sont sujets à un temps
d’adaptation et de maîtrise. L’apprentissage est un élément clé s’assurer d’une meilleure
production dans les temps à venir.
58
Mémoire de CAPEN
59
Mémoire de CAPEN
Partie 3. Ingénierie
I. Evaluation de la production
Pour les calculs financiers, les valeurs extrêmes seront prises comme référence à la fin
d’avoir une plus grande marge.
1. Les produits
a. Les gammes de produits
Deux gammes de produits sont proposées par la coopérative « Fy » pour l’usine pilote :
Confitures et marmelades de fruits conditionnés dans des bocaux de 370ml soit
environ un poids de 430g de produit.
Fruits et légumes séchés conditionnés en 100g dans des sachets de polyéthylène.
L’estimation de production de l’unité est de 650 pots de CM de 430g et 250 sachets de
fruits et légumes séchés de 100g par jour. Ces valeurs ne seront acquises qu’à partir de la
troisième année de production pendant laquelle l’usine atteindra sa vitesse de croisière. Les
ouvriers se seront adaptés à leurs tâches et que les machines seront aptes à être exploitées au
maximum de leur capacité.
Pour la ligne de séchage de fruits et légumes, cette vitesse sera atteinte un peu plus tôt
que pour la confiturerie du fait qu’elle était déjà opérationnelle depuis l’année dernière.
b. Matières premières
• Les principales localités de production
L’approvisionnement en matières premières est assuré par les machines locales et par
les grandes zones de production fruitières qui entourent le site (Manakara, Ambohimahasoa,
Ambalavao, Analamanga, Vakinakaratra). Cette situation entraine le problème de variation de
prix.
60
Mémoire de CAPEN
[Source : Auteur]
Valeur extrême prise : prix le plus élevé
• Prix d’un kilogramme de fruits frais pour les CM : Ariary 1.800
• Prix d’un kilogramme de produit frais pour le séchage : Ariary 400
• Rendement productif
Suivant la constitution de chaque matière première, le rendement en production est
variable suivant le type de produit fini auquel il destiné.
61
Mémoire de CAPEN
62
Mémoire de CAPEN
Valeur extrême :
Rendement productif : 1 kg de pulpe donne 2 bocaux de 430 g de CM
Prix d’un CM en bocaux : Ariary 4.500
La pulpe d’un fruit représente en moyenne 80% du fruit entier. Donc 1 kg de pulpe est
obtenu à partir de 1,25 kg de fruits frais. Lors de l’opération de triage, la perte ne doit pas
dépasser 1%.
Rendement productif pour la fabrication de confitures et marmelades
Diagramme 3 : Rendement par fruits et légumes pour les produits séchés
63
Mémoire de CAPEN
[Source : Auteur]
64
Mémoire de CAPEN
c. Ingrédients
Pour la production de confiture et marmelades, on utilise du sucre, de la pectine et de
l’acide citrique.
Tableau 14 : charges en ingrédients
ANNEES
EMBALLAGES
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Sucre (kg) 36.328,25 42.187,5 50.781,25 50.781,25 50.781,25
Prix unitaire
600 1.600 1.600 1.600 1.600
(Ariary /Kg)
81.250.000
SOUS TOTAL 58.125.200 67.500.000 81.250.000 81.250.000
Pectine (Kg) 353,28 421,87 507,81 507,81 507,81
Prix unitaire
15.000 15.000 15.000 15.000 15.000
(Ariary/Kg)
SOUS TOTAL
62.500 75.000 75.000 75.000 75.000
(Ariary)
Prix unitaire
400 400 400 400 400
(Ariary/Kg)
SOUS TOTAL
5.449.200 6.328.050 7.617.150 7.617.150 7.617.150
Acide citrique
181 211 254 254 254
(Kg)
Prix unitaire
5.000 5.000 5.000 5.000 5.000
(Ariary/Kg)
SOUS TOTAL
905.000 1.050.000 1.270.000 1.270.000 1.270.000
TOTAL 64.479.400 74.878.050 90.137.150 90.137.150 90.137.150
[Source : Auteur]
65
Mémoire de CAPEN
d. Emballages
Il y a deux types d’emballages :
Emballages primaires : Bocaux en verre pour les CM et les sachets en polyéthylène
pour les fruits et légumes séchés.
Emballages secondaires : Carton pouvant contenir 50 pièces de produits séchés et 10
bocaux de CM
Les besoins annuelles sont représentés dans le tableau suivant :
Tableau 16 : charge en emballages
ANNEE
EMBALLAGES
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
CONFITURES – MARMELADES
Bocaux de 430g 116.250 135.000 162.500 162.500 162.500
Prix unitaire
1.100 1.100 1.100 1.100 1.100
(Ariary)
178.750.00
SOUS TOTAL 127.875.000 148.500.000 178.750.000 178.750.000
Etiquettes 116.250 135.000 162.500 162.500 162.500
Prix unitaire
100 100 100 100 100
(Ariary)
SOUS TOTAL 11.625.000 13.500.000 16.250.000 16.250.000 16.250.000
Carton de 10
11.625 13.500 16.250 16.250 16.250
bocaux
Prix unitaire
(Ariary)
400 400 400 400 400
SOUS TOTAL 4.650.000 5.400.000 6.500.000 6.500.000 6.500.000
FRUITS ET LEGUMES SECHES
Sachets de 100g 31.250 37.500 37.500 37.500 37.500
Prix unitaire
175 175 175 175 175
(Ariary)
SOUS TOTAL 5.468.750 6.562.500 6.562.500 6.562.500 6.562.500
Etiquettes 31.250 37.500 37.500 37.500 37.500
Prix unitaire
50 50 50 50 50
(Ariary)
SOUS TOTAL 1.562.500 1.875.000 1.875.000 1.875.000 1.875.000
Carton de 50
625 750 750 750 750
sachets
Prix unitaire
400 400 400 400 400
(Ariary)
SOUS TOTAL 250.000 300.000 300.000 300.000 300.000
TOTAL 157.431.250 176.137.500 210.237.500 210.237.500 210.237.500
[Source : Auteur]
66
Mémoire de CAPEN
2. Analyse du marché
• Concurrence
Pour le marché local, les principaux concurrents sont les produits artisanaux pour les
confitures et marmelades. Pour ce qui est des fruits et légumes séchés, peu de personne pratique
encore ce genre d’activité qui laisse un marché assez large.
Les concurrents directs sur les deux produits sont les produits importés.
• Demande
Les consommateurs sont très exigeants sur la qualité des produits. La plus part des
produits importés sur les marchés sont vendus illicitement du fait qu’ils sont périmés. Cette
situation offre une grande opportunité à la coopérative FY qui offre des produits de normes
donc de qualités.
a. Projection de vente
Le tableau ci-après décrit l’évolution des ventes :
Tableau 17 : Projection de vente
ANNEE
PRODUITS
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
CONFITURES – MARMELADES
Unités de ventes
116.250 135.000 162.500 162.500 162.500
(Bocaux de 430g)
Prix unitaire
4.500 4.500 4.500 4.500 4.500
(Ariary)
TOTAL 523.125.000 607.500.000 731.250.000 731.250.000 731.250.000
Unités de vente
31.250 37.500 37.500 37.500 37.500
(Sachets de 100g)
Prix unitaire
1.800 1.800 1.800 1.800 1.800
(Ariary)
TOTAL 56.250.000 67.500.000 67.500.000 67.500.000 67.500.000
RECETTES 579.375.000 675.000.000 798.750.000 798.750.000 798.750.000
[Source : Auteur]
67
Mémoire de CAPEN
b. Segmentation du marché
Taux de Années
Clients potentiels
croissance Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Etablissement hôteliers de
15 % 15 17 20 13 26
la ville de Fianarantsoa
Marché international 15 % 5 6 7 8 9
Marché de niche et
10 % 5 6 7 8 9
commerce équitable
TOTAL 15.18 % 25 29 34 39 44
[Source : Auteur]
3. Plan personnel
a. Masse salariale
Tableau 18 : Charges du personnel
Salaire Budget mensuel Budget annuel
Désignation Nombre
(Ar/mois) (Ar/mois) (Ar/an)
Gérante 1 600.000 600.000 7.200.000
Responsable
1 400.000 400.000 4.800.000
production
Technicien
1 400.000 400.000 4.800.000
d’entretien
Ouvriers 16 100.000 1.600.000 19.200.000
Chauffeurs 2 150.000 300.000 2.400.000
Aide-chauffeurs 2 100.000 200.000 2.400.000
Gardien 2 80.000 160.000 1.920.000
TOTAL 25 – – 43.920.000
[Source : Auteur]
68
Mémoire de CAPEN
4. Investissement matériel
Tableau 19 : Investissement en matériels
Prix Budget hors
N° Désignation Quantité
unitaire ($) taxe ($)
1 Balances 3 600 1.800
2 Tables de triage 3 100 300
3 Poubelles pour déchet 6 50 300
4 Outils de prétraitements 1 1.000 1.000
5 Broyeur 1 2.500 2.500
6 Cuve de mélange et cuisson 1 3.500 3.500
7 Cuve pour CIP 1 1.000 1.000
8 Bac de pasteurisation des CGM 1 2.000 2.000
9 Bac de stérilisation des bocaux et couvercles 1 500 500
10 Cabine de séchage des bocaux 1 1.500 1.500
11 Pompe centrifugeuse 1 800 800
12 Pompe positive 1 1.000 1.000
13 Remplisseuse 1 1.000 1.000
14 Sertisseuse 1 250 250
15 Chaudière 1 3.000 3.000
16 Filtre à eau 1 1.000 1.000
17 Bac de stockage d’eau 1 1.000 1.000
18 Réseau d’eau (1 lot) 1 1.000 1.000
19 Cabinet de congélation 1 800 800
20 Réfrigérateur 1 800 800
21 Lot d’instruments de laboratoire 1 3.000 3.000
22 Locaux de séchage 2 10.000 10.000
23 Thermo scellage 1 500 500
24 Installation électrique 50 KVA 1 3.000 3.000
25 Transpalette à main 1 500 500
TOTAL ($)
26 Transport, montage et mise en service 23.000
27 Divers 3.000
TOTAL ($)
Travaux de génie civil pour la mise à niveau du local existant et
28 20.000
raccordements aux réseaux public
TOTAL INVESTISSEMENT ($)
[Source : Auteur]
Ce montant est pris en charge par l’ONUDI, donc n’est pas miss dans les calculs
financiers.
L’investissement que doivent entreprendre la coopérative.
69
Mémoire de CAPEN
70
Mémoire de CAPEN
5. Investissement immatériel
Tableau 21 : Investissement immatériel
N° Aspects Budget hors taxe (Euro)
1 Etablissement d’un avant projet détaillé pour la
réalisation du projet et gestion technique de projet et
suivi des travaux
25.000
2 Formation sur les technologies de fabrication avec les
équipements
3 Formation en contrôle qualité
4 Mise en place d’un plan HACCP 5.000
5 Mise en place d’un système de gestion de qualité 5.000
TOTAL 35.000
Ce montant est pris en charge par l’ONUDI à titre d’assistance, donc n’est pas mis dans
les calculs financiers.
6. Entretien et réparation
Tableau 22 : Charge en entretien
Montant
Désignation Opération Fréquence
annuel (Ariary)
• Vérification et réparation des installations
Construction 1/an 50.000
• Remplacement des éléments endommagés
• Vérification 1/mois
Matériels 80.000
• Maintenance et réparation 1/an
• Nettoyage générale des locaux et des
Nettoyage 1/mois 80.000
matériels
Véhicules • Maintenance, réparation 1/mois 400.000
TOTAL 610.000
[Source : Auteur]
7. Consommation en énergie
Tableau 23 : Charge en énergie
Prix unitaire
Désignation Quantité Montant annuel (Ariary)
(Ariary)
Eau 500m3 500 250.000
Electricité 300.000 kWh 60 18.000.000
Fuel pour séchage 7.500 litres 2500 18.750.000
Fuel pour chaudière 20.000 litres 2500 50.000.000
TOTAL 87.000.000
[Source : Auteur]
71
Mémoire de CAPEN
72
Mémoire de CAPEN
3. Cash – flow
Diagramme 4 : Cash – flow
[Source : Auteur]
MBA : Marge Brute d’Autofinancement MBA actualisée = MBA (1 + i) –n
73
Mémoire de CAPEN
VNA = ∑ MBA (1 + i) –n
∑MBA (1 + i) –n
Ip =
I
254.724.635,6
A.N: I =
83.744.316
I = 3, 14
L’indice de profitabilité est largement supérieur à 1. Donc, la rentabilité du projet est
supérieure au taux de 25%.
6. Bénéfice moyenne
502.000.831,4
A.N : BM =
5
= 100.401.766 Ariary
74
Mémoire de CAPEN
7. Date de récupération
Investissement
Date de récupération =
Bénéfice moyenne
AN : DR = 83.744.316
100.401.76
6
= 0,83
75
Mémoire de CAPEN
76
Mémoire de CAPEN
77
Mémoire de CAPEN
Conclusion
L’étude économique de cette nouvelle installation est un outil incontournable pour
apprécier ces biens faits. Les indicateurs économiques nous a permis de juger que c’est un
investissement rentable.
Cette rentabilité est surtout due à l’intervention de l’ONUDI qui a pris en charge la
totalité des investissements matériels (achat et transport des matériels de production et
accessoires, d’analyse,…) et des investissements immobiliers (réhabilitation du bâtiment,…).
Ce partenariat stipule qu’il n’y a aucune contre partie, c’est-à-dire pas de remboursement, de la
part de la coopérative Fy.
Avec une charge moyenne d’Ariary 607.683.821,60 l’usage peut se faire un bénéfice
moyen d’Ariary 100.401.766 par an. Cette rentabilité est prouvée par une VAN positive, une
valeur de l’Ip de 3,14 et un temps de récupération de moins d’un an au cas où la coopérative
fasse des emprunts.
L’augmentation de la production donc des profits dépend de la compétence de chaque
élément constitutif de la chaine de production en premier le personnel qui d’eux dépendra
ensuite le rendement des machines.
Les pays en voie de développement, et notamment l’Afrique, produisent des qualités
importantes de fruits et de légumes généralement consommés en frais. Par ailleurs, la
population qui, de longue date, transforment certains fruits et légumes pour leur alimentation,
maîtrisent très bien les procédés traditionnels. Parmi les différentes méthodes artisanales de
conservation et de transformation de fruits et de légumes, la réduction de l’activité de l’eau de
ces produits biologiques par l’addition de sucre, de sel ou le séchage est la plus adoptée. Par
cette méthode, les réactions de dégradation microbiologiques et biochimiques sont réduites ou
supprimées.
La fabrication de confitures, de marmelades et de fruits et légumes séchés sont les
principales activités de la coopérative féminine Fy dans la région de la Haute Matsiatra de
Madagascar. Elle utilisait des méthodes typiquement artisanales jusqu’au moment où l’ONUDI
a doté cette coopérative de matériels qui lui permettait de passer du stade artisanal au semi-
industriel.
Notre étude consiste à mettre en place l’unité semi-industrielle de confiturerie et de
produits séchés, en a aménageant un ancien bâtiment d’une usine de transformation et de
conditionnement de viande. Les démarches à suivre le long de la réalisation de cette étude
devrait prendre en considération l’aspect technique qu’économique. La conception de la ligne a
78
Mémoire de CAPEN
été réalisée suivant les règles d’agencement des locaux des industries agricoles et alimentaires :
« La marche en avant ». Ce principe est un outil pour la maîtrise de la qualité.
L’était actuel de l’ancienne unité nous a conduit à opter pour une usine de type « U » et
d’employer en temps normal près de 20 personnes.
Cette usine peut traiter jusqu’à 550 kg de fruits et légumes par jour. Les études
économiques ont révélé que c’est un investissement très rentable avec une VAN positive
et un Ip de 3,14. Avec 650 pots de confitures et de marmelades de 430 g et 250 sachets de fruits
et légumes séchés de 100 g produits par jour, l’usine fera un bénéfice moyen
d’Ariary 100.401.766 par an.
L’augmentation de la production dépendra surtout de la capacité du personnel de
production, du rendement de chaque machine de production en améliorant leurs paramètres
d’utilisation et de la maîtrise de la qualité.
79
Mémoire de CAPEN
BIBLIOGRAPHIE
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ANNEXES
ANNEXE 1. Caractéristiques chimiques de quelques fruits et légumes
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