Les Conditions Essentielles

DANTOUMAN SOULEYMANE TRAORE
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LES CONDITIONS ESSENTIELLES DU DEVELOPPEMENT
INTRODUCTION
La notion de développement sous-tend, au départ, l'intégration des

questions environnementales aux impératifs du développement
économique afin de répondre aux besoins immédiats des populations
sans pour autant mettre en péril les aspirations des générations futures.
Son acception s'est toutefois élargie pour intégrer les idées d'équité et
d'interdépendance, non seulement entre les générations, mais entre les
pays et les peuples de la Terre. De même, cette notion
d'interdépendance s'applique aux environnements social, culturel,
économique et naturel, dont le développement harmonieux est essentiel
au bien-être de l'humanité et à la nature.
La mise en œuvre du développement ne peut que s'inscrire dans une

perspective à long terme. Cependant, son application ne saurait se faire
en fonction d'une planification réactive, mais plutôt selon les principes
d'une planification et d'une gestion proactive et stratégique. Il est donc
indispensable de se doter, à tous les niveaux de participation et de
décision, de principes clairs assortis d'objectifs et de mesures précis qui
s’inscrivent dans une démarche à long terme et tiennent compte de la
capacité d'agir et de payer des pays
Le développement, selon le français François Perroux, est

la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population
qui la rend apte à croitre durablement et cumulativement son produit
réel global.
En terme de caractéristiques, il traduit une situation d’équilibre

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économique et social d’un pays ou une région c’est-à-dire un système

économique en bon état et la satisfaction des besoins sociaux pour la
quasi-totalité des individus qui s’y trouvent.
Ainsi, les pays sous-développés, depuis leur accession aux

souverainetés politiques, ont pour plus haute aspiration l’atteinte de ce
stade. Pour atteindre ce stade, certaines conditions sont nécessaires s’il
faut dire indispensable pour tout vrai développement dont :
 Les préalables pour un véritable développement
 La planification de l’économie nationale
 La mobilisation et la gestion rationnelle des ressources internes
 La coopération économique internationale
 L’intégration économique et monétaire
1. Les préalables pour un véritable développement
Préalablement certaines conditions sont cruciales et indispensables pour

la construction de toute base solide de tout vrai développement
économique, ces conditions sont multiples et complexes parmi lesquelles
nous avons
A- L’INDEPENDANCE POLITIQUE
L’indépendance est la première condition pour une nation, un pays, un

Etat dans lesquels les résidents et la population exercent l’auto
gouvernance et habituellement une souveraineté totale sur le territoire
d’avoir un véritable développement.
Elle est l’acte qui permet à un pays d’avoir sa liberté et de

prendre son destin en main. Les conditions pour une véritable
indépendance politique sont :
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Posséder son espace territorial
Avoir son drapeau
Avoir son armée
Avoir sa banque centrale
Avoir ses représentants dans les différentes institutions nationales et

institutionnelles
Avoir des appareils exécutifs, judiciaires et législatives
B-) LA DEMOCRATIE
La démocratie est une organisation politique dans laquelle le peuple

jouit pleinement de ses droits politiques ou participe à la prise des
décisions publiques. Elle est un facteur essentiel pour la stabilité
politique, gage de tout progrès économique et social.
Malgré qu’elle n’ait pas de fonctionnalités standards ou

universelles, l’existence d’une véritable démocratie est assujettie au
remplissage d’un certain nombre de modalités dont les plus
fondamentales sont :
L’établissement et le respect scrupuleux des textes constitutionnels
Le respect du principe de séparation des pouvoirs
Le respect des libertés fondamentales humaines ;
La consultation régulière du peuple par voie référendaire ;
Le multipartisme modéré
L’organisation des consultations électorales crédibles
En dépit de son caractère idéal (importance), elle permet :

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La consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale
La bonne gouvernance politique et économique ;
La crédibilité de l’Etat et des institutions nationales ;
La stabilité politique, économique et financière ;
La coopération internationale ;
L’accroissement des investissements ;
La croissance économique et le progrès social.
Cependant, l’existence des principes démocratique ne suffit pas,

il faut aussi leurs applications dans l’intérêt de tous les citoyens afin
de réaliser un développement durable.
B-) LA BONNE GOUVERNANCE.
Au sens économique du terme, la bonne gouvernance désigne la

gestion ou l’orientation optimale ou rationnelle de toutes les ressources
(Humaines, matérielles, financières) dont dispose une société. Elle est
considérée par toutes les institutions internationales (Economiques,
financières, politiques) comme la condition sine qua non de tout
développement.
La mise en œuvre de toute politique de bonne gouvernance est

conditionnée au respect de certains principes (Les principes
fondamentaux de la démocratie) tels que :
La lutte contre la corruption, l’injustice, l’impunité et le détournement

des deniers publics ;
La transparence dans la gestion des affaires publiques ;
Le contrôle de l’action gouvernementale par la branche législative ;

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Le développement du système de communication ;
La valorisation de l’éducation et la primauté de la compétence ;
L’égalité de chance à l’accès aux services sociaux.
Cependant, La bonne gouvernance, à l’image de la

démocratie, a de grands avantages dans le cadre du processus du
développement, car elle permet :
D’éviter le gaspillage des ressources ;
La crédibilité de l’Etat et des institutions nationales ;
La facilité de coopération internationale ;
L’augmentation de l’efficacité des services publics ;
L’attraction des investisseurs étrangers ;
L’assistance financière internationale ;
Le développement économique et social.
2. LA PLANIFICATION DE L’ECONOMIE NATIONALE
Le déséquilibre entre les ressources disponibles et les besoins exprimés

a toujours été la caractéristique commune de toutes les économies du
monde et celles sous-développées en particulier. Ainsi, les pays en
voie de développement, pour contrer l’insuffisance des capitaux, faire
face aux priorités économiques et sociales et améliorer significativement
les conditions de vie de leurs populations, sont appelés à s’engager
sur la voie de la planification économique au niveau national.
Définition
La planification de l’économie est une politique économique qui
consiste à retracer pour une durée donnée les objectifs prioritaires de
l’Etat et les moyens nécessaires à leur atteinte. Elle comprend la
conception, l’exécution et le contrôle des programmes de
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développement. De même, le plan de développement est l’ensemble

des activités à réaliser. De là, le plan de développement peut être
considéré comme un élément de la politique de planification
économique.
Les types de plan
Selon la durée de réalisation des activités (Objectifs) inscrites dans

le programme, on a :
Le plan a court-terme : c’est un plan opérationnel, annuel ou triennal, un
programme de production ou d’investissement à exécuter dans une
durée variant de 1 à 3 ans ;
Exemple : Le budget de l’Etat.
Le plan a moyen-terme : c’est un plan courant ou quinquennal, il s’agit
d’exécuter dans une durée variant de 4 à 7 ans ;
Exemple : Le plan quinquennal.
Le plan à long-terme : C’est un plan septennal ou perspectif, ce plan
sert à fixer les objectifs lointains qui ne peuvent être atteint que par
des efforts prolonges dans une durée allant de 8 à 20 ans.
Exemple : Le plan décennal.
Les types de planification
Selon les systèmes économiques, on a :

La planification impérative : Faite dans les économies centralement
planifiées ou dirigées, consiste à contraindre les unités productives
locales à s’engager dans la réalisation des objectifs définis par l’Etat.
L’Etat dictes ses normes dont la réalisation est obligatoire de la part
des entreprises dans la mesure elle fonctionne sous son autorité. C’est
la planification socialiste.
La planification indicative : Faite dans les économies libérales, consiste à
définir les principales orientations économiques de l’Etat et laisse le
libre choix d’engagement aux entreprises locales.
La planification incitative (Elle devient incitative si on l’associe des
mesures) elle vise à compléter ou améliorer le fonctionnement de
l’économie et du marché. Les politiques d’orientation de l’État en
fonction de trois de finalité :
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Prendre en charge les domaines d’activités économique dont les

privées ne peuvent pas assurer le bon fonctionnement
Exercer une fonction de régularisation de l’économie du marché
Favoriser la création des entreprises privées
(Exemple : Les exemptions fiscales). C’est la planification capitaliste.
Importance (avantages)
Quelle que soit sa nature (Socialiste ou capitaliste), la planification

permet :
La prévention et la gestion des crises économiques et
financières ;
La croissance équilibrée de l’économie ;
L’anarchie dans la production ;
La gestion rationnelle des ressources disponibles ;
La création des emplois et la lutte contre la pauvreté ;
L’amélioration progressive et totale des conditions de vie ;
Le développement économique et le progrès social.
3. LA MOBILISATION ET LA GESTION RATIONNELLE DES

RESSOURCES INTERNES
De toutes les expériences vécues, il s’avère que « l’assistance

étrangère » apportée à un pays, quel que soit son statut n’a jamais
été la solution pour un démarrage effectif. De ce fait, il ressort que
tout pays, pour décrocher un développement rapide et durable, doit
impérativement mettre au cœur de ses ambitions de développement, son
effort interne par une mobilisation et une gestion rationnelle de toutes
ses ressources.
Définition
La mobilisation des ressources internes est l’opération qui consiste à

rassembler, valoriser et mettre au service du développement national
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toutes les ressources Humaines, matérielles et financières. Pour mieux

comprendre cette notion, il serait mieux de poser la question de savoir
si toutefois la dépendance économique est une fatalité ?
L’une des taches premières qui se fixent les chefs d’états et des
gouvernements dans les pays du sud après l’obtention de
l’indépendance politique, c’est d’assurer l’indépendance économique du
pays. Pour parvenir à cette indépendance économique, trois facteurs
sont indispensables dont :
La mobilisation effective des ressources internes
La gestion rationnelle des ressources internes
La répartition équitable des ressources internes
TECHNIQUES DE MOBILISATION
La mobilisation effective des ressources internes
Les ressources humaines : Leur mobilisation passe par la formation,

l’emploi et la motivation des hommes, la promotion de l’esprit
d’entreprise et d’équipe, la culture du patriotisme et du civisme, la
transparence dans la gestion de la chose publique, la responsabilisation
des hommes, le recours à la base dans la prise de décision, la
décentralisation, …
Les ressources matérielles : Il faut la valorisation de toutes les

ressources naturelles (Agricoles, minières, énergétiques, forestières,
halieutiques, …), la construction et l’entretien des infrastructures,
l’acquisition et l’entretien des équipements (Outils de travail).
Les ressources financières : Leur mobilisation passe par l’élaboration et

l’application d’une politique fiscale incitative, la sécurisation des recettes
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de l’Etat, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et les

détournements.
LA MOBILISATION EFFECTIVE DES RESSOURCES INTERNES
Les ressources humaines consistent
De faire le recensement total de la population afin de les rendre

de véritable citoyens
De faire le recensement de la population active et inactive du

pays
D’informer de former et éduquer la population
Les ressources matérielles il s’agit
De faire l’inventaire de l’ensemble des ressources du sol et du

sous-sol sans oublier les infrastructures
De faire de l’ensemble des ressources matérielles appartenant à

la nation
Les ressources financières consistent
De créer et valoriser des organisations de prélèvements des

recettes non fiscales
Créer une banque centrale
LA GESTION RATIONNELLE DES RESSOURCES INTERNES
Les ressources humaines consistent
De respecter le droit et devoirs des citoyens
D’imposer r un climat de stabilité politique
Les ressources matérielles

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Planifier l’ensemble des ressources matérielles
D’améliorer ou moderniser l la production des biens dans le

secteur de production
De respecter les principes de la bonne gouvernance
Les ressources financières
De respecter les principes de l’inciter des classes
Créer un compte auquel les clients doivent payer les différentes

factures
De surveiller à tout moment le plan de caisse et le schéma

simplifier du plan de caisse
LA REPARTITION EQUITABLE DES RESSOURCES INTERNES
Les ressources humaines
De respecter les principes de la démocratie
De lutter efficacement contre me chômage des jeunes
Encourager les initiatives privées
Les ressources matérielles
De respecter les principes de l’avantage comparatif pour investir

dans les différents secteurs de production
De respecter les principes de l’administration de territoire dans le

cadre du développement au sein du pays
Les ressources financières
De faire le retrait des épargnants sur leurs comptes

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De financer les investissements
De payer les salaires et de faire des subventions aux entreprises
Importance (avantages)
Le développement de toutes les activités économiques ;
L’abondance et la qualification de la main-d’œuvre locale ;
L’efficacité des services publics et privés ;
L’attraction des investisseurs ;
L’indépendance économique et financière
La réalisation des programmes de développement ;
La lutte contre la pauvreté et la correction des déficits extérieurs.
4. LA COOPERATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE
L’avènement de la mondialisation et interdépendance économique des

pays du monde ferme tout pays du monde la voie de la solitude.
Contrainte ou pire hasard, les pays en développement, pour corriger
leurs insuffisances économiques, financières, politiques et technologiques,
sont appelées à s’ouvrir au reste du monde via la coopération
internationale.
Définition
La coopération économique internationale est l’ensemble des relations ou

des liens économiques qui existent entre deux (2) ou plusieurs pays
quels que soient leurs statuts socio-économiques.
Exemple : L’alliance du libre-échange nord-américain (ALENA).

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Elle se présente sans doute comme une expression de la solidarité

internationale, sans aucune discrimination, entre les peuples soucieux de
fructifier et d’intensifier leurs rapports et maitriser leurs environnements.
Les natures de coopération internationale
Selon le statut socio-économique des pays coopérants, nous avons :
La coopération sud-sud : Elle regroupe les pays sous-développés.
Exemple : La coopération Guinéo-Chinoise, la CEDEAO.
La coopération nord-nord : Elle regroupe les pays développés.
Exemple : La coopération Franco-américaine, l’Union Européenne.
La coopération sud-nord : Elle regroupe les pays sous-développés et

les pays développés.
Exemple : La coopération Guinéo-japonaise, Les Nations-Unies.
Les formes de coopération internationale
Selon l’effectif des pays membres de la coopération, nous avons :
La coopération bilatérale : Elle concerne deux (2) pays.
Exemple : La coopération Guinéo-Malienne, La coopération Franco-

allemande, La coopération Russo-Centrafricaine.
La coopération multilatérale : Elle concerne plusieurs pays réunis

au sein d’une organisation internationale ou mondiale.
Exemple : L’union africaine, La CEDEAO, l’UE, les nations-Unies.
IMPORTANCE (AVANTAGES)
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Quelle que soit sa nature ou sa forme, la coopération internationale

permet :
La gestion des crises économiques, sociales, politiques, financières

et environnementales ;
L’assistance mutuelle en cas de crise ;
La mobilité internationale des personnes et des biens ;
L’accroissement des investissements directs étrangers ;
La croissance économique et le développement humain.
5. L’intégration économique et monétaire
Pour accélérer leur processus de développement et parer aux énormes

obstacles auxquels leur développement est confronté, les pays sous-
développés, sont contraints, malgré leur différence économique, sont
contraints de coordonner leurs efforts, créer des synergies d’actions et
former des blocs économiques appelés intégration économique.
Définition
L’intégration économique est une politique économique qui consiste à

unifier ou fusionner des politiques économiques de différents Etats pour
créer un espace économique commun au sein duquel tous les membres
sont soumis aux mêmes principes et avantages.
Exemple : La communauté Economique Des Etats de l’Afrique de

l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb Arabe (UMA), l’Union
Européenne (UE), …
Modalités et formes d’intégration économique

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Il existe deux (2) formes d’intégration économique : Production et

marchés.
L’intégration par la production : Propre aux économies socialistes

ou dirigées, repose sur la division internationale du travail ou la
spécialisation des pays membres de la communauté.
L’intégration par les marches : Faite dans les pays à économie

libérale ou capitaliste, vise la suppression partielle ou totale et de
façon progressive de toutes les entraves à la libre circulation des
personnes, des biens et des capitaux entre les membres. Elle
comprend plusieurs phases :
La zone de préférence douanière : Réduction des droits de douane.
La zone de libre-échange : Suppression des droits de douane.
L’union douanière : L’harmonisation des politiques douanières

nationales (Tarif douanier extérieur commun et unicité de caisse).
Le marché commun : Suppression des barrières tarifaires et non

tarifaires (Exemple : Carte de séjour, visa, …) et toute autre
mesure protectionniste nationale.
N.B : Une intégration par les marchés peut s’étendre à l’union

économique, à l’union économique et monétaire ou à l’intégration
économique totale.
LES OBJECTIFS ET LES BUTS DE L’INTEGRATION ECONOMIQUE.
LES OBJECTIFS
Ils sont purement économiques dont entre autres :

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Dans une intégration par production : Le développement du

commerce entre les membres de la communauté par la création du
commerce, l’extension du commerce ou la réorientation du commerce.
Dans une intégration par les marchés : La réalisation des

économies d’échelle avec l’agrandissement du marché de la zone
économique et l’étalement des charges fixes de production des
entreprises.
LES BUTS
Ils sont purement politiques et s’inscrivent dans la consolidation des

liens de coopération entre les membres de l’espace et de
l’accroissement de l’influence politique dans le reste du monde, cela la
signature de plusieurs accords.
Exemple : Le pacte de d’assistance militaire au sein de l’Union

Européenne.
LES PROBLEMES DE L’INTEGRATION ECONOMIQUE
Ils sont économiques, financiers et monétaires.
1-) le problème de développement inégal des membres : Il fragilise la

communauté car chaque membre aspire au développement avant de
s’engager dans l’intégration.
Solution possible : L’adoption d’un traitement spécial en faveur des

pays à économie faible via un fonds d’assistance.
2-) le problème financier des recettes douanières : La dépendance

financière antérieure des membres vis-à-vis des droits de douane peut
empirer les problèmes de financement avec l’Union douanière et affaiblit
progressivement certains pays membres.
Solution possible : La taxation de certains produits entre les membres.

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3-) le problème des moyens de payement (monnaies) :
a) Cas des monnaies identiques : Aucun problème de payement ;
b) ) cas des monnaies différentes mais convertibles : Le taux de

change sert d’instrument de recours mais avec les conséquences.
c) Cas des monnaies différentes et non convertibles : Un véritable

obstacle dans le règlement des échanges entre les membres.
Solutions possibles : Le recours au troc (Chose révolue), la création

d’une chambre de compensation ou l’utilisation des devises
internationales (Dollar, l’Euro, Yuan, Yen, …) avec des conséquences.
IMPORTANCE (AVANTAGES)
L’intégration économique permet de :
Renforcer la coopération internationale ;
Intensifier les échanges et l’extension du marché ;
Accroitre les investissements et la création des emplois ;
Maintenir la paix, la stabilité et la sécurité ;
Accélérer la croissance économique et le progrès social.

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La notion de développement sous-tend, au départ, l'intégration des

La mise en œuvre du développement ne peut que s'inscrire dans une

Le développement, selon le français François Perroux, est

En terme de caractéristiques, il traduit une situation d’équilibre

économique et social d’un pays ou une région c’est-à-dire un système

Ainsi, les pays sous-développés, depuis leur accession aux

 Les préalables pour un véritable développement

 La planification de l’économie nationale

 La mobilisation et la gestion rationnelle des ressources internes

 La coopération économique internationale

 L’intégration économique et monétaire

1. Les préalables pour un véritable développement

Préalablement certaines conditions sont cruciales et indispensables pour

L’indépendance est la première condition pour une nation, un pays, un

Elle est l’acte qui permet à un pays d’avoir sa liberté et de

Posséder son espace territorial

Avoir son drapeau

Avoir son armée

Avoir sa banque centrale

Avoir ses représentants dans les différentes institutions nationales et

Avoir des appareils exécutifs, judiciaires et législatives

La démocratie est une organisation politique dans laquelle le peuple

Malgré qu’elle n’ait pas de fonctionnalités standards ou

L’établissement et le respect scrupuleux des textes constitutionnels

Le respect du principe de séparation des pouvoirs

Le respect des libertés fondamentales humaines ;

La consultation régulière du peuple par voie référendaire ;

L’organisation des consultations électorales crédibles

En dépit de son caractère idéal (importance), elle permet :

La consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale

La bonne gouvernance politique et économique ;

La crédibilité de l’Etat et des institutions nationales ;

La stabilité politique, économique et financière ;

L’accroissement des investissements ;

La croissance économique et le progrès social.

Cependant, l’existence des principes démocratique ne suffit pas,

B-) LA BONNE GOUVERNANCE.

Au sens économique du terme, la bonne gouvernance désigne la

La mise en œuvre de toute politique de bonne gouvernance est

La lutte contre la corruption, l’injustice, l’impunité et le détournement

La transparence dans la gestion des affaires publiques ;

Le contrôle de l’action gouvernementale par la branche législative ;

Le développement du système de communication ;

La valorisation de l’éducation et la primauté de la compétence ;

L’égalité de chance à l’accès aux services sociaux.

Cependant, La bonne gouvernance, à l’image de la

D’éviter le gaspillage des ressources ;

La crédibilité de l’Etat et des institutions nationales ;

La facilité de coopération internationale ;

L’augmentation de l’efficacité des services publics ;

L’attraction des investisseurs étrangers ;

L’assistance financière internationale ;

Le développement économique et social.

2. LA PLANIFICATION DE L’ECONOMIE NATIONALE

Le déséquilibre entre les ressources disponibles et les besoins exprimés

développement. De même, le plan de développement est l’ensemble

Selon la durée de réalisation des activités (Objectifs) inscrites dans