Tfe Fiatsi - Atsu - Version - Finale

Amélioration du système santé sécurité au Travail d’une entreprise par le
déploiement de « Vision zéro » : Cas de RAZEL-BEC CÔTE D’IVOIRE

THEME
Dédicaces
A mes géniteurs, à ma sœur, à mon frère jumeau, à ma

famille et à mes amis…
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THEME
Remerciements
Je souhaite remercier en premier lieu mon maître de stage, M. DIALLO Oumar, Ingénieur
industriel et chef du service Qualité Sécurité Environnement à RAZEL-BEC CI pour m’avoir
accueilli dans son service. Je le remercie également pour le temps conséquent qu’il m’a accordé,
ses qualités pédagogiques et scientifiques qui m’ont permis d’aller au bout de mon travail ;
J’adresse ensuite mes remerciements à mon encadreur pédagogique M. GBANGBO KONAN

Remis, Ingénieur des Travaux Publics et enseignant chercheur à l’INPHB pour ses conseils
avisés et son écoute qui ont été déterminant pour la bonne réussite de ce travail ;
Grand merci à toute la direction de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics de ne ménage aucun
effort année après année pour la formation de ses élèves ;
Je remercie également tout le personnel de RAZEL-BEC CI et particulièrement M. GBANE

Amadou pour m’avoir aidé à la compréhension de mon sujet et dans la rédaction de ce
mémoire ;
Je remercie enfin tous ceux qui m’ont apporté leur soutien et qui d’une manière ou d’une autre
ont contribué à la réalisation de ce travail.
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THEME
Avant-propos
La protection des travailleurs contre les maladies et lésions au travail fait partie du mandat
historique de l’organisation Internationale du Travail OIT1. Aujourd’hui, les progrès techniques
et les pressions concurrentielles intenses entrainent des modifications rapides des conditions, et
des procédés de travail. Un accident de travail implique pour un salarié un dommage corporel
ainsi que des souffrances morales, physiques et matérielles pour lui et sa famille. Il induit pour
l’entreprise des coûts directs et indirects et pour nos Etats, des efforts pour prendre en charge
les handicaps. Les organisations, notamment les organismes de sécurité sociale doivent être
capables de lutter contre les problèmes qui se passent en matière de sécurité et de santé au
travail. C’est dans ce cadre que, pour améliorer les conditions de travail en Côte d’Ivoire, la
Caisse Nationale de Prévoyance Sociale CNPS a procédé au déploiement d’un nouveau système
de maitrise des accidents de travail, système visant à éradiquer complètement les accidents du
travail sur les chantiers et à permettre l’épanouissement des travailleurs au sein de leur
entreprise. Ce processus porte de nom de Vision zéro.
Etant en troisième année du cycle ingénieur, dans la spécialité hydraulique et environnement à

l’Ecole Supérieure des Travaux Publics, nous effectuons dans le cadre de notre formation
pratique, le stage de fin d’étude dans l’une des entreprises de la Cote d’Ivoire ayant adopté ce
processus et nommé RAZEL-BEC Cote d’Ivoire pour une durée de quatre (04) mois afin de
produire un travail de fin d’étude portant sur cette thématique. C’est dans le cadre de ce travail
que nous portons notre étude sur le thème : Amélioration du système Santé Sécurité au
Travail d’une entreprise par le déploiement de « Vision zéro » : cas de RAZEL-BEC Côte
d’Ivoire.
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THEME
Liste des figures
Figure 1: Définition du risque .................................................................................................. 24
Figure 2: Interface du logiciel vision zéro de la CNPS ............................................................ 31
Figure 3: Première partie du logiciel Vision zéro .................................................................... 32
Figure 4: Deuxième partie du logiciel Vision zéro .................................................................. 32
Figure 5: Troisième partie de l'application vision zéro ............................................................ 33
Figure 6: Structure de la stratégie Vision zéro ......................................................................... 54
Figure 7:Boîte de suggestion du chantier RGF ........................................................................ 71
Figure 8: Consignes de sécurité affichées sur le chantier ........................................................ 72
Figure 9:PV d'un ARS réalisé sur le chantier RGF .................................................................. 77
Figure 10: Organigramme fonctionnel du chantier RGF ......................................................... 79
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THEME
Liste des tableaux
Tableau 1:Répartition des règles d'or de vision zéro1.............................................................. 22
Tableau 2:Ligne directrices du chapitre N°4 de la norme ISO 450012 ................................... 37
Tableau 3:Ligne directrices du chapitre N°5 de la norme ISO 45001 ..................................... 38
Tableau 8:Ligne directrices du chapitre N°10 de la norme ISO 45001 ................................... 47
Tableau 9:Similitude entre ISO45001 Chap_5 et vision zéro .................................................. 55
Tableau 10:Similitude entre ISO45001 Chap_6 et Vision zéro ............................................... 56
Tableau 11:Similitude entre ISO45001 Chap_7 et vision zéro ................................................ 56
Tableau 14:Similitude entre ISO45001 Chap_10 et vision zéro .............................................. 59
Tableau 15: Suivi de l'évolution des objectifs en SST sur RGF .............................................. 78
Tableau 16: Plan d'action ......................................................................................................... 89
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Liste des sigles et abréviations
SIGLE SIGNIFICATION
AISS Association Internationale de la Sécurité Sociale

ARE Ateliers Réguliers en Environnement
ARS Ateliers Réguliers en Sécurité
AT Accident de Travail
BTP Bâtiments et Travaux Publics
CNPS Caisse Nationale de Prévoyance Santé
CSST Comité Santé et Sécurité au Travail
EPI Equipement de Protection Individuel
ISO Organisation Internationale de Normalisation
RGF Route Grand-lahou Fresco
OIT Organisation Internationale du Travail
OMS Organisation Mondiale de la Santé
PIB Produit Intérieur Brute
SGSST Système de Gestion de la et Santé Sécurité au Travail
SSB Santé Sécurité et Bien-être
SST Santé Sécurité au Travail
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Glossaire
Organisme : Personne ou groupe de personnes jouant un rôle avec les responsabilités, l’autorité
et les relations lui permettant d’atteindre ses objectifs ;
Travailleur : Personne effectuant un travail ou exerçant des activités en relation avec le travail
qui sont sous le contrôle de l’organisme ;
Lieu de travail : Lieu sous le contrôle de l’organisme où une personne doit se trouver ou se
rendre pour son travail ;
Accident du travail2 : Tout accident survenu du fait du travail ou à l’occasion du travail et

ayant entraîné des lésions mortelles ou non mortelles, par exemple une chute de hauteur ou le
contact avec une machine en marche ;
Maladie professionnelle : Toute maladie contractée à la suite d’une exposition à des facteurs
de risque résultant d’une activité professionnelle, par exemple l’asthme provenant de
l’exposition à la poussière de bois ou à des composés chimiques ;
Evénement dangereux : Tout événement facilement identifiable selon la définition qu’en

donne la législation nationale, qui pourrait être cause de lésions corporelles ou d’atteintes à la
santé chez des personnes au travail ou dans le public, par exemple le renversement d’une grue
occasionnant des dommages matériels ;
Quasi-accident/incident : Tout événement soudain, pas nécessairement défini par la

législation nationale, qui aurait pu causer des dommages à des personnes au travail ou dans le
public, par exemple une brique tombant d’un échafaudage, mais sans heurter personne.
Danger : Tout facteur susceptible de causer des dommages : substances chimiques, électricité,
travail sur une échelle, machine non munie d’un dispositif de protection, tiroir ouvert, travail
pénible et stressant, etc. ;
Risque : Combinaison de la probabilité, élevée ou faible, qu’un danger cause des lésions
corporelles ou portent atteinte à la santé d’une personne et de la gravité de la lésion ou de
l’atteinte à la santé causée par cet événement.
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Résumé
La réduction des accidents de travail et des maladies professionnelles est une problématique
majeure des entreprises et surtout des entreprises de construction. Afin de parvenir à cette
réduction en Côte d’Ivoire, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale a procédé à l’adoption
d’une nouvelle stratégie de santé et sécurité au travail qu’est la stratégie Vision Zéro. Cette
étude vise donc à évaluer la pertinence du déploiement d’un tel système dans une entreprise
disposant déjà d’un système de santé et sécurité au travail basé sur la norme ISO 45001 comme
RAZEL-BEC CI. La méthodologie adoptée dans le cadre de la résolution de ce problème a suivi
deux étapes. D’abord, nous avons réalisé une étude comparative entre ces deux systèmes afin
de voir leur similarité et apprécier leur divergence (phase théorique) ; ensuite, nous avons
procédé au déploiement sur chantier de la stratégie vision zéro pour voir son réel impact et enfin
proposé un plan d’action pour l’amélioration de la situation santé et sécurité du chantier. Ainsi,
il ressort de l’étude comparative que ces deux approches ont des similitudes dans leur objectif
global de prévention des accidents et de promotion de la santé et de la sécurité au travail.
Cependant, elles diffèrent dans leur approche et leur portée. Il est important de noter que la
Vision Zéro peut être considérée comme une philosophie ou un objectif global, tandis que la
norme ISO 45001 fournit des directives et des exigences spécifiques pour la mise en place d'un
système de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Ainsi, son déploiement ne peut
qu’apporter de nouvelles solutions et de nouvelles manières d’apprécier les choses grâce à ses
différences avec la norme ISO 45001. Par rapport à son déploiement sur chantier, nous avons
remarqué quelques écarts mais, en général les comportements en santé et sécurité adopté sur le
chantier RGF rentrent dans les actions de bonne conduite proposées par vision zéro. Un plan
d’action a donc été proposé pour les écarts rencontrés afin d’améliorer les conditions de santé
et sécurité au travail du chantier et de parvenir à la conformité avec vision zéro.
Mots clés : accidents de travail ; maladies professionnelles ; Vision Zéro ; ISO 45001 ;
déploiement ; amélioration.
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THEME
Abstract
Reducing work-related accidents and illnesses is a major issue for companies, especially
construction firms. To achieve this reduction in Côte d'Ivoire, the Caisse Nationale de
Prévoyance Sociale has adopted a new occupational health and safety strategy called Vision
Zero. This study therefore aims to assess the relevance of deploying such a system in a company
like RAZEL-BEC CI, which already has an occupational health and safety system based on the
ISO 45001 standard. The methodology adopted to solve this problem followed two stages.
Firstly, we carried out a comparative study of the two systems to assess their similarities and
differences (theoretical phase); secondly, we deployed the Vision Zero strategy on site to assess
its real impact, and finally proposed an action plan to improve the site's health and safety
situation. The comparative study shows that these two approaches have similarities in their
overall objective of preventing accidents and promoting health and safety at work. However,
they differ in their approach and scope. It is important to note that Vision Zero can be seen as
an overall philosophy or objective, whereas ISO 45001 provides specific guidelines and
requirements for the implementation of an occupational health and safety management system.
As such, its deployment is bound to bring new solutions and new ways of looking at things,
given its differences from ISO 45001. Compared to its deployment on site, we have noticed a
few deviations, but in general the health and safety behaviors adopted on the RGF site fit in
with the good conduct actions proposed by vision zero. An action plan has therefore been
proposed for the deviations encountered, with a view to improving occupational health and
safety conditions on the site and achieving compliance with vision zero.
Keywords : workplace accidents; occupational illnesses; Vision Zero; ISO 45001; deployment;
improvement.
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THEME
Sommaire
Dédicaces .................................................................................................................................... I
Remerciements .......................................................................................................................... II
Avant-propos ............................................................................................................................ III
Liste des figures ....................................................................................................................... IV
Liste des tableaux ...................................................................................................................... V
Liste des sigles et abréviations ................................................................................................. VI
Glossaire ..................................................................................................................................VII
Résumé .................................................................................................................................. VIII
Abstract .................................................................................................................................... IX
Sommaire .................................................................................................................................. X
Introduction générale .................................................................................................................. 1
Partie I Généralités ..................................................................................................................... 7
CHAPITRE 1 : Généralités sur les systèmes SST ..................................................................... 8
CHAPITRE 2 : Cadre institutionnel et légal ............................................................................ 13
Partie II : Etude comparative entre Vision zéro et ISO 45001 ................................................. 18
CHAPITRE 3 : Présentation de la stratégie vision zéro ........................................................ 19
CHAPITRE 4 : Etude diagnostique de la norme ISO 45001 ................................................... 35
CHAPITRE 5 : Analyse comparative entre la norme ISO 45001 et Vision zéro .................... 53
Partie III Déploiement de Vision zéro ...................................................................................... 67
CHAPITRE 6 : Etude diagnostique du système SST du chantier suivant vision zéro ............. 68
CHAPITRE 7 : Proposition d’un plan d’action ....................................................................... 88
Conclusion générale ................................................................................................................. 93
Références bibliographiques ....................................................................................................... i
Annexes ...................................................................................................................................... ii
Table des matières ................................................................................................................... xxi
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Introduction générale
1. Contexte de l’étude
Selon les estimations de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), Tous les ans, environ
deux millions d’hommes et de femmes perdent la vie dans des accidents de travail ou à cause
de maladies liés au travail, et chaque année on dénombre dans le monde 270 millions
d’accidents du travail3 ; 160 millions de maladies professionnelles et 313 millions d'accidents
non mortels. Les dommages causés aux entreprises et aux économies sont considérables.
En termes économiques, le coût que les blessures et les maladies liées au travail font peser sur
la société est estimé à 3,9 % du PIB mondial4.
Ces chiffres, pourtant stupéfiants, ne traduisent ni les souffrances des travailleurs du monde
entier et de leurs familles, ni le préjudice économique global pour les entreprises et les sociétés.
Il est évident que dès lors, les entreprises ont initié des programmes et des plans pour réduire
les cas d’accident du travail au sien de leur personnel d’une part et de parvenir à
l’épanouissement des travailleurs d’autres parts. On assiste donc à la naissance et à la
vulgarisation des systèmes SST, des plans de qualité et sécurité au travail. Malgré la mise au
point de ces différents systèmes, force est de constater que les cas d´accidents de travail, de
maladies professionnelles et de malaises professionnels ne font qu´augmenter au sein des
entreprises. En effet, les décès dus aux cardiopathies et aux accidents vasculaires cérébraux
associés à l’exposition à de longues heures de travail ont augmenté respectivement de 415 et
19 % entre 2000 et 2016.
Ceci peut s’expliquer par les manquements et les limites de ces plans et programmes, la non
prise en compte des certains facteurs sociaux et environnementaux et tant d’autre aspects…
Si l’ensemble des travailleurs de tous les secteurs est concerné par cette situation, le secteur du
BTP est pour sa part l’un des secteurs qui enregistre le plus grand nombre d’accident de travail
et de maladies professionnelles au monde. En effet, en 2019, l’on a recensé dans le monde
environ 88248 accidents de travail contre 89900 en 2021, soit une augmentation de 1%6.
En Côte d’Ivoire, plus particulièrement, il se produit plus de 8000 cas accident de travail par an
et la prise en charge fait perdre plus de 3 milliards7 de FCFA.
Né en Europe et plus précisément en Suède dans les années 1990, le concept Vision Zéro qui
en ce temps était un système d’amélioration de la politique routière s’est élargi au monde et
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depuis 2016, concerne la promotion de la sécurité et la santé au travail est devenue une stratégie
nationale de prévention en matière de santé et de sécurité au travail qui a trouvé un consensus
au niveau mondial.
Au regard de cette situation, et des nouvelles dispositions et principes qu’offre vision zéro,
RAZEL-BEC Côte d’Ivoire, entreprise spécialisée dans les travaux de BTP porte sa réflexion
sur ce concept dans le but d’assurer de meilleures conditions de vie professionnelles à tous ces
travailleurs. Alors, mener des recherches sur la pertinence et les avantages qu’offre le
déploiement de cette nouvelle donne qu’est Vision Zéro permettrait à RAZEL-BEC Côte
d’Ivoire de disposer de d’informations objectives et de données sûres pour le déploiement.
C’est donc dans ce cadre que s’inscrit le thème de notre travail de fin d’études et qui est intitulé :
Amélioration du système Santé Sécurité au Travail par le déploiement de la « Vision
zéro » : cas de RAZEL-BEC Côte d’Ivoire.
2. Problématique
RAZEL-BEC Côte d’Ivoire dispose d’un Système de Management intégré QSE sur lequel il est
certifié par les normes ISO 9001 version 2015, ISO 14001 version 2015 et ISO 45001 version
2018. La vision zéro étant un nouveau concept qui est en train d’être vulgarisée par la CNPS à
travers les entreprises partenaires (engagées), RAZEL-BEC Côte d’Ivoire, partenaire de la
CNPS souhaite être l’un des pionniers de cette démarche.
La préservation de la santé et la sécurité des travailleurs est un souci majeur de RAZEL-BEC
Côte d’Ivoire, malgré la mise en place d’un système santé sécurité au travail sur la base de l’ISO
45001 version 2018, RAZEL-BEC Côte d’Ivoire souhaite implémenter le concept vision zéro
pour rendre encore plus performant son système santé sécurité au travail.
Pour la mise en place de cette démarche, nous allons chercher à répondre aux problématiques
suivantes :
- Comment préserver la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs de
RAZEL-BEC à travers le déploiement de la « Vision zéro » ?
- Quelle était la base du système SST de RAZEL-BEC avant l’avènement de « Vision
zéro » ? quels sont ses manquements ? quels sont ses limites ?
- Quelles sont les nouvelles réponses et directives qu’apporte la « vision zéro » ?
- Quelles sont les actions mises en place par la « Vision zéro » ?
- Quels sont les limites de la « Vision zéro » ?
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3. Objectif général :
L’objectif général visé par ce travail est d’améliorer les performances en matière de santé,
sécurité et le bien-être au travail chez RAZEL-BEC à travers l’étude de la pertinence du
déploiement de « Vision zéro » à RAZEL-BEC CI qui dispose déjà d’un système de
management SST basé sur la norme ISO 45001.
En effet, ce travail va consister au déploiement de vision zéro sur un chantier de RAZEL-BEC.

La pertinence de ce déploiement sera évaluée lorsqu’il va permettre de réduire les accidents sur
le chantier et mieux gérer le système SST présent sur le chantier.
4. Objectifs spécifiques :
- Faire un diagnostic du système SST de RAZEL-BEC Côte d’Ivoire qui est basée sur la
norme ISO 45001 ;
- Faire une étude comparative entre le système SST de RAZEL-BEC Côte d’Ivoire basé
sur la norme ISO 45001 et la « Vision zéro » pour ressortir la pertinence du déploiement
de la « Vision zéro » ;
- Faire un déploiement sur chantier de vision zéro » ;
- Evaluer la pertinence de la mise en place de la vision zéro d’un système SST basé sur
la norme ISO 45001.
5. Intérêt de l’étude
⮚ Motivations personnelles
Etant en fin de cycle ingénieur dans la spécialité hydraulique et environnement, nous disposons
des connaissances théoriques en environnement et surtout dans la prévention de la vie de
l’homme et des agents de l’environnement lors de la réalisation de nos différents projets.
Travailler sur un tel sujet d’actualité et portant sur la préservation de la santé, de la sécurité et
du bienêtre au travail revêt alors une grande importance pour nous car, ce travail nous permet
de mettre en exergues les connaissances théoriques acquises en classe mais surtout d’acquérir
de nouvelles connaissances dans le domaine de l’environnement du travail afin de nous préparer
au métier d’ingénieur.
⮚ Pertinence scientifique du sujet

Plusieurs recherches ont vu le jour sur l’amélioration des systèmes Sante Sécurité au travail
afin de juguler le phénomène d’accident au travail, et de maladies professionnelles. Des
formations ont été données dans ce cadre mais les résultats demeurent à nos jours toujours
mitigés. Avec la naissance et la vulgarisation de ce nouveau concept qu’est Vision Zéro, il serait
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THEME
donc intéressant de porter notre réflexion sur la pertinence de son déploiement et surtout
connaitre ses particularités et les nouvelles réponses qu’elle apporte par rapport aux autres
systèmes qui ont existés.
⮚ Importance socio-économique de l’étude

Chaque année, les accidents du travail engendrent la mort ou la perte de certaines capacités
d’un nombre important de travailleurs à travers le monde. En marge de cela, il faut également
prendre en compte les pertes économiques considérables pour les entreprises. De ce fait, il est
alors légitime que faire une étude sur la sécurité et la santé au travail est non seulement
important mais aussi nécessaire pour une bonne maitrise de ce phénomène. Des investigations
sont menées chaque année par l’OMS et l’OIT afin de trouver des stratégies pour mettre les
entreprises et leurs travailleurs à l’abri de ces accidents et ces malaises. La sécurité et la santé
au travail est un sujet de préoccupation majeure pour tous car les accidents au travail constituent
une problématique à la fois économique, social et de santé publique.
6. Démarche méthodologique
Afin de traiter cette problématique de manière scientifique et surtout dans le délai imparti, nous
avons adopté la méthodologie ci-après :
⮚ Revue littéraire
Notre travail a commencé par la recherche documentaire. Elle nous a permis dans un premier
temps de comprendre le thème ; de le circonscrire et de disposer d’une bibliographie sur les
études précédentes à propos de la thématique afin de dégager les différents axes sur lesquels
orienter le travail. Cette partie s’est déroulée sur tout le long du temps de l’étude.
⮚ Partie théorique : Etude comparative

RAZEL BEC disposant déjà d’un système SST basée sur la norme ISO45001 et étant dans la
dynamique d’une étude de déploiement de vision zéro, cette partie nous a permis de déterminer
les différences et les similitudes entre ces différentes normes et la pertinence du déploiement
de vision zéro. C’est une phase s’est déroulée au bureau et a consisté à une étude comparative
de ces deux normes.
⮚ Partie pratique : Déploiement sur chantier et validation

Après l’étude théorique, s’est suivie la partie pratique du sujet qui a consisté au déploiement de
vision zéro sur le terrain en vue d’évaluer son impact réel dans les domaines de la SST. Ce
déploiement s’est fait en deux parties : une première partie qui a consisté en un audit interne
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THEME
sur les actions de vision zéro qui a permis de faire un état des lieux en matière de SST sur le
chantier et de ressortir un plan d’action pour l’amélioration de la SST sur le chantier. Elle a
permis également de faire une collecte de données sur tous les accidents de travails qui se sont
produits sur le chantier afin d’en faire une analyse. La deuxième partie a été un second audit
pour vérifier l’amélioration de la SST sur le chantier. Elle nous a également permis de confirmer
la pertinence du déploiement de vision zéro sur tous les chantiers de RAZEL-BEC CI.
Recherches documentaires
Etude comparative entre l’ISO45001 et

Vision zéro
Application de vision
zéro sur terrain
NON OUI
Conformité
Conclusion
Proposition d’un plan d’action
Mise en œuvre du plan d’action sur le terrain
Etude de l’efficacité
NON Efficacité
Figure 1: Organigramme méthodologique
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7. Plan du travail
❖ PARTIE 1 GENERALITES
- Chapitre 1 : Généralités sur les systèmes SST
- Chapitre 2 : Cadre institutionnel, légal et juridique
❖ PARTIE 2 : Etude comparative entre Vision zéro et ISO 45001
- Chapitre 1 : Présentation générale de la stratégie Vision zéro
- Chapitre 2 : Etude diagnostique de la norme ISO 45001
- Chapitre 3 : Analyse comparative entre Vision zéro et ISO 45001
❖ PARTIE 3 : Déploiement de vision zéro
- Chapitre 1 : Déploiement de vision zéro sur le chantier RGF
- Chapitre 2 : Proposition de plan d’action
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THEME
Partie I
Généralités
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CHAPITRE 1 : Généralités sur les systèmes SST
Introduction partielle
La gestion de la santé et de la sécurité au travail est assurée par un ensemble de règles, de

dispositions et de normes appelées système Santé Sécurité et Environnement. Ce chapitre donne
un aperçu général sur ces systèmes SST. Il renseigne sur leur composition, leurs objectifs et
leur portée.
1.1 Définition du concept
Un système SST est un ensemble d’éléments liés ou interdépendants destinés à établir une
politique et des objectifs de sécurité et de santé au travail, et à réaliser ces objectifs.
L’application d’une approche systémique de la gestion de la SST sur le lieu de travail garantit
que le niveau de prévention et de protection est évalué et maintenu en permanence par des
améliorations appropriées et ponctuelles. Le système décrit toutes les étapes à accomplir pour
gérer la SST. Il comprend notamment :
- les procédures de travail sécuritaire;

- les procédures d’inspection;
- la politique et les procédures d’achats liés à la SST;
- les rôles et responsabilités de chaque intervenant en matière de SST, etc.
1.2 Objectifs d’un système SST

Les objectifs d'un système de santé et de sécurité au travail sont multiples, et peuvent varier en
fonction des caractéristiques et des besoins de chaque organisation. La finalité d’un système de
management de la SST étant de fournir un cadre pour le management des risques et opportunités
pour la SST. En général, il vise à :
- Protéger la santé et la sécurité des travailleurs : Le premier objectif d'un système SST
est de garantir que les travailleurs puissent exercer leur travail dans des conditions sûres
et saines, et qu'ils soient protégés contre les risques professionnels pouvant nuire à leur
santé ou à leur sécurité.
- Prévenir les accidents et les maladies professionnelles : Un système SST vise également
à identifier les risques professionnels associés aux activités de l'entreprise et à mettre en
place des mesures préventives pour réduire ou éliminer ces risques, afin de prévenir les
accidents et les maladies professionnelles.
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- Conformer à la réglementation en vigueur : Les entreprises sont soumises à des

règlements et des lois en matière de santé et de sécurité au travail. Un système SST vise
donc à se conformer à ces réglementations et à éviter les sanctions et les amendes
éventuelles.
- Améliorer la productivité : Les accidents et les maladies professionnelles peuvent

entraîner des coûts élevés pour l'entreprise, notamment en termes d'absentéisme, de
réduction de la productivité et de remplacement des travailleurs. Un système SST
efficace peut aider à réduire ces coûts et à améliorer la productivité.
- Renforcer l'image de marque de l'entreprise : Les entreprises qui ont mis en place un
système SST solide sont souvent perçues comme des acteurs responsables et engagés
envers leurs employés, leur environnement et la société en général. Cela peut contribuer
à renforcer leur image de marque et leur réputation
1.3 Les principaux types de système SST dans le monde

Il existe différents types de systèmes de santé et de sécurité au travail (SST) dans le monde,
chacun ayant ses propres caractéristiques et ses avantages et inconvénients. Voici une liste non
exhaustive de quelques-uns des systèmes SST les plus courants :
⮚ Système de gestion de la santé et de la sécurité au travail (SGSST) : Ce système

repose sur la norme ISO 45001, qui fournit un cadre pour la mise en place d'un système
de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Le SGSST est un système structuré qui
permet de gérer les risques professionnels et d'améliorer la santé et la sécurité au travail.
⮚ Système de gestion de la sécurité (SGS) : Ce système est basé sur la norme ISO 9001,
qui fournit un cadre pour la mise en place d'un système de gestion de la qualité. Le SGS
se concentre principalement sur la gestion des risques liés à la sécurité, tels que les
risques d'incendie, les risques électriques ou les risques d'explosion.
⮚ Système de gestion de la santé (SGS) : Ce système est basé sur la norme OHSAS
18001, qui fournit un cadre pour la mise en place d'un système de gestion de la santé et
de la sécurité au travail. Le SGS se concentre principalement sur la gestion des risques
liés à la santé, tels que les risques liés aux produits chimiques, les risques de
contamination ou les risques de bruit.
⮚ Système de santé et de sécurité intégré (SSSI) : Ce système combine les éléments des
SGSST, SGS et SGS pour créer un système de gestion intégré de la santé et de la sécurité
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au travail. Le SSSI permet une approche globale de la gestion des risques

professionnels, en prenant en compte les risques de sécurité et de santé.
⮚ Système de gestion de la prévention des accidents majeurs (SGPAM) : Ce système
est basé sur la directive SEVESO III de l'Union européenne, qui impose des obligations
aux entreprises qui manipulent des substances dangereuses. Le SGPAM vise à prévenir
les accidents majeurs liés à la manipulation de ces substances, en mettant en place des
mesures de prévention et de contrôle des risques
1.4 Facteurs de réussite d’un système SST

La mise en œuvre d’un système SST relève d’un désir d’assurer la santé et la sécurité de
l’ensemble des travailleurs d’une entreprise. La réussite du système SST repose sur plusieurs
facteurs à savoir :
- le leadership, l’engagement, la prise de responsabilité et l’obligation de la direction de

rendre des comptes;
- le développement, le soutien et la promotion par la direction d’une culture favorable aux
résultats escomptés du système de management de la SST au sein de l’organisme;
- la communication;
- la consultation et la participation des travailleurs et, quand ils existent, de leurs
représentants;
- l’allocation des ressources nécessaires pour le maintenir;
- des politiques de SST compatibles avec l’orientation et les objectifs stratégiques
généraux de l’organisme;
- un ou des processus efficaces pour identifier les dangers, maîtriser les risques pour la
SST et tirer parti des opportunités pour la SST;
1.5 Les principaux avantages d’un SGSST
La mise en place d'un système SST présente plusieurs avantages pour une entreprise à savoir :
⮚ Amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs :
Un système SST permet d'identifier et de gérer les risques professionnels, réduisant ainsi le
nombre d'accidents et de maladies professionnelles. Cela contribue à améliorer la sécurité et la
santé des travailleurs, en leur offrant un environnement de travail plus sûr et plus sain.
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⮚ Réduction des coûts :

La gestion des risques professionnels peut avoir un impact significatif sur les coûts d'une
entreprise, en particulier en termes de compensation des accidents du travail ou des maladies
professionnelles. En mettant en place un système SST efficace, les entreprises peuvent réduire
ces coûts en prévenant les accidents et les maladies professionnelles.
⮚ Amélioration de la productivité :
Un environnement de travail sûr et sain favorise la motivation et la productivité des travailleurs.
En mettant en place un système SST efficace, les entreprises peuvent réduire l'absentéisme,
améliorer la qualité du travail et la satisfaction des travailleurs.
⮚ Conformité réglementaire :
Un système SST peut aider les entreprises à se conformer aux normes et réglementations en
matière de santé et de sécurité au travail. Cela peut réduire les risques de sanctions et d'amendes,
ainsi que les risques de réputation négative.
⮚ Amélioration de l'image de l'entreprise :

Un système SST peut améliorer l'image de l'entreprise en montrant son engagement envers la
sécurité et la santé des travailleurs, ainsi que sa responsabilité sociale. Cela peut aider à attirer
des talents et des clients, en améliorant la réputation de l'entreprise.
1.6 Les principales limites d’un SGSST

Bien que la mise en place d'un système de gestion de la santé et de la sécurité au travail (SGSST)
présente plusieurs avantages, il existe également des limites à sa mise en œuvre. Voici quelques-
unes des principales limites :
⮚ Les coûts :
Un système SST peut être coûteuse, notamment en termes de formation, de ressources et
d'investissements dans l'équipement de sécurité. Les petites entreprises peuvent rencontrer des
difficultés à financer ces coûts.
⮚ Le temps :
Un système SST peut prendre du temps, en particulier si l'entreprise doit modifier son
infrastructure et ses procédures existantes. Cela peut perturber les opérations de l'entreprise et
entraîner une perte de productivité à court terme.
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⮚ La résistance au changement :
Les travailleurs peuvent être réticents à l'introduction de nouveaux processus et procédures liés
à la santé et à la sécurité au travail. Ils peuvent avoir besoin de temps pour s'adapter et pour
comprendre les avantages à long terme du SGSST.
⮚ La complexité :
Un système SST peut être complexe, en particulier dans les entreprises qui ont des sites
multiples ou des activités variées. Cela peut nécessiter une coordination complexe entre les
différents sites et départements de l'entreprise.
⮚ La nécessité de formation et de communication :

Un système SST nécessite une formation et une communication régulières avec les travailleurs,
les fournisseurs et les clients pour garantir leur adhésion et leur compréhension. Cela peut être
difficile à réaliser dans une entreprise en constante évolution.
⮚ Évaluation et amélioration continue :

Pour être efficace, un SGSST doit être régulièrement évalué et amélioré en fonction des
résultats obtenus. Cela peut nécessiter des investissements supplémentaires en temps et en
ressources pour maintenir la pertinence et l'efficacité du SGSST.
Conclusion partielle
En conclusion, les systèmes SST sont des outils importants pour garantir la sécurité et la santé
des travailleurs sur leur lieu de travail. Ils permettent aux entreprises de respecter les
réglementations en vigueur, de réduire les accidents du travail et les maladies professionnelles,
d'améliorer la productivité et d'atténuer les risques pour la réputation de l'entreprise.
En fin de compte, les systèmes SST ne sont pas seulement une obligation légale pour les
entreprises, mais également une responsabilité sociale et éthique envers les travailleurs. La
promotion d'un environnement de travail sûr et sain est essentielle pour le bien-être des
travailleurs et pour le succès à long terme des entreprises.
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CHAPITRE 2 : Cadre institutionnel et légal
Introduction partielle :
L'environnement institutionnel et légal est un élément clé de toute politique de SST efficace.
En effet, pour garantir la sécurité et la santé des travailleurs, il est essentiel de disposer d'un
cadre réglementaire solide, ainsi que d'institutions et d'organisations capables de mettre en
œuvre et de faire respecter ces règles. Dans ce contexte, le chapitre cadre institutionnel et légal
constitue une partie importante d'un mémoire consacré à la santé et à la sécurité au travail. Cette
section vise à examiner le cadre juridique et institutionnel en place dans notre pays, en se
concentrant sur les lois, les politiques et les organismes gouvernementaux qui régissent la santé
et la sécurité au travail. Cette analyse permettra de mieux comprendre les enjeux clés liés à la
santé et à la sécurité au travail dans ce contexte spécifique, et les défis auxquels sont confrontées
les entreprises et les travailleurs dans leur quotidien.
2.1 Cadre institutionnel
En Côte d'Ivoire, plusieurs institutions ont la charge de la SST :
2.1.1 Ministère de l'Emploi et de la Protection Sociale

Ce ministère a pour objectif d’améliorer l’accès à l’emploi et d’assurer de meilleures conditions
de vie de travailleurs.
Pour remplir cette mission, elle doit :
● Mettre en place des politiques et des programmes pour la promotion de l'emploi,

l'amélioration de la formation professionnelle ;
● Assurer une bonne ambiance sociale et juridique pour les travailleurs ;
● Encourager l’entrepreneuriat, notamment les petites et moyennes entreprises, en vue de

stimuler l'emploi et le développement économique.
2.1.2 La Direction de la santé et Sécurité au Travail (DSST)

● De définir les actions à mettre en place pour l’amélioration de d’hygiène, de la santé et
de la sécurité dans les entreprises et sur les lieux de travail ;
● De veiller à l’application et à l’actualisation de la législation et de la réglementation sur

la santé et la sécurité au travail ;
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● Prévenir les accidents du travail et des maladies professionnelles ;
● Evaluer les possibilités de réinsertion professionnelle des personnes handicapées.
2.1.3 La Commission nationale de la sécurité et de la santé au travail (CNSST)

La CNSST a été créée en septembre 2016 par le décret n° 2016-718 du 15 septembre 2016, qui
présente sa structuration et ses missions. Son objectif principal est d’améliorer les conditions
de la SST en veillant sur la mise en œuvre des réglementations en vigueur.
Elle doit :
● Elaborer la politique nationale de sécurité et de santé au travail en Côte d'Ivoire ;
● Piloter les actions des différents acteurs impliqués dans la gestion des systèmes SST
dans les entreprises ;
● Établir des normes et des directives relatives à la SST en Côte d'Ivoire ;
● Sensibiliser les employeurs, les travailleurs et les autres acteurs de la SST sur les
avantages liés au pratique des action allant dans le cadre de l’amélioration du climat
social et sécuritaire au travail ;
2.1.4 La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS)

Institution publique qui a pour rôle de gérer le régime général de sécurité sociale. Elle a été
créée en 1961 pour protéger les travailleurs et leurs familles contre les risques sociaux liés à la
maladie, à la maternité, à l'invalidité, au décès et à la vieillesse. Les principales missions de la
CNPS en Côte d'Ivoire sont les suivantes :
● Collecter les cotisations sociales des employeurs et des travailleurs affiliés au régime
général de sécurité sociale.
● Gérer les prestations sociales en matière de santé (remboursement des frais médicaux et
hospitaliers), de maternité, d'invalidité, de décès et de retraite.
● Assurer le suivi et le contrôle de la qualité des prestations de santé offertes par les
établissements de santé partenaires de la CNPS.
● Mettre en place des programmes de prévention et de sensibilisation pour promouvoir la

santé et prévenir les maladies.
● Gérer les fonds de réserve de la sécurité sociale pour garantir la pérennité du système
de sécurité sociale
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2.1.5 La Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM)

La CNAM est une institution publique chargée de la gestion du système d'assurance maladie.
Elle a été créée en 2005 pour garantir l'accès à des soins de santé de qualité à l'ensemble de la
population.
Les principales missions de la CNAM en Côte d'Ivoire sont les suivantes :
● Collecter les cotisations sociales des employeurs et des travailleurs affiliés au système
d’assurance maladie ;
● Assurer la prise en charge des soins de santé de base (consultations, examens médicaux,
médicaments, etc.) pour tous les assurés sociaux.
● Elaborer des programmes de prévention et de promotion de la santé pour améliorer la

santé des populations.
● Mettre en place des mécanismes de contrôle pour garantir la qualité des prestations de
santé afin de d’éradiquer toute malversation
● Gérer les fonds de réserve de l'assurance maladie pour assurer la durabilité du système
d'assurance maladie
2.1.6 L'Inspection du Travail et des Lois Sociales :

Elle est chargée de contrôler et de veiller au respect des lois et règlements en matière de SST.
Elle peut effectuer des visites d’inspection sur les lieux de travail pour vérifier que les mesures
de prévention et de protection sont bien appliquées.
En outre, les représentants des travailleurs et des employeurs jouent également un rôle
important dans la promotion de la SST en Côte d'Ivoire, notamment à travers la participation
aux négociations collectives et la mise en place de comités de SST.
2.2 Cadre légal

2.2.1 Le Code du travail, qui a été révisé en 2015 :
Il énonce les règles relatives à la SST, en occurrence les obligations des employeurs en matière
de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. Il prévoit également la mise en place
de mesures de prévention des risques professionnels, d'information et de formation des
travailleurs, de protection des femmes enceintes ou allaitantes et des jeunes travailleurs, ainsi
que de surveillance médicale des travailleurs.
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En outre, plusieurs autres textes juridiques et réglementaires viennent compléter ce Code,

notamment :
2.2.2 Le décret n° 2016-717 du 15 septembre 2016 portant règlementation générale de

la sécurité et de la santé au travail
Le rôle de ce décret est de définir les règles générales en matière de prévention des risques
professionnels et de garantir des systèmes SST durables pour les entreprises. Il a été élaboré en
conformité avec les normes internationales de l’OIT appuyés par les lois en vigueur en Côte
d'Ivoire.
Les principales dispositions de ce décret sont les suivantes :
● L'employeur est responsable de la situation de SST sur le lieu de travail et doit

développer des mesures préventives pour garantir un espace de travail sécuritaire ;
● Les travailleurs doivent respecter les consignes de sécurité et de santé qui leur sont
données par leurs responsables ;
● Les entreprises doivent créer une organisation de la prévention des risques
professionnels comprenant notamment la nomination d'un responsable de la SST et la
création d'un comité d'hygiène, de sécurité au travail.
2.2.3 L'arrêté n° 256/MTEPS/DC/SG/DAF du 18 avril 2017 fixant les modalités

d'application de la règlementation générale de la sécurité et de la santé au travail.
L'arrêté n° 256/MTEPS/DC/SG/DAF du 18 avril 2017 fixe les modalités d'application de la
règlementation générale de la sécurité et de la santé au travail en Côte d'Ivoire. Cet arrêté précise
les mesures concrètes que les employeurs doivent prendre pour garantir la sécurité et la santé
de leurs travailleurs.
Les principales dispositions de cet arrêté portent sur les points suivants :
● Évaluation des risques professionnels : les employeurs sont tenus de procéder à une
évaluation des risques professionnels dans leur entreprise, en identifiant les dangers
présents sur les lieux de travail et en évaluant les risques associés.
● Plan de prévention des risques : les employeurs doivent établir un plan de prévention
des risques qui précise les mesures de prévention et de protection mises en place pour
réduire les risques professionnels dans leur entreprise.
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● Formation des travailleurs : les employeurs sont tenus d'organiser des formations pour
les travailleurs, afin de leur enseigner les bonnes pratiques en matière de sécurité et de
santé au travail.
● Équipements de protection individuelle : les employeurs doivent fournir à leurs

travailleurs les équipements de protection individuelle nécessaires pour prévenir les
risques professionnels.
● Inspections et audits : les employeurs doivent régulièrement effectuer des inspections et

des audits pour s'assurer que les mesures de prévention des risques sont respectées dans
leur entreprise.
● Obligations des travailleurs : les travailleurs sont également tenus de respecter les
mesures de prévention des risques mises en place par leur employeur, et de signaler tout
danger ou risque professionnel qu'ils identifient sur leur lieu de travail.
En conclusion, le cadre institutionnel et légal en matière de santé et de sécurité au travail en

Côte d'Ivoire est très développé, avec des lois, décrets, arrêtés et réglementations spécifiques
en place pour protéger les travailleurs et garantir leur sécurité sur leur lieu de travail. Le
Ministère de l'Emploi et de la Protection Sociale, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale et
la Caisse Nationale d'Assurance Maladie jouent un rôle clé dans la promotion et la mise en
œuvre des politiques de SST.
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Partie II :
Etude comparative
entre Vision zéro et
ISO 45001
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CHAPITRE 3 : Présentation de la stratégie vision

zéro
Ce Chapitre présente le concept de vision zéro. Il rassemble l’ensemble des informations

techniques et pratiques permettant de l’étudier et voir ses limites. Il ressort les avantages et les
opportunités qu’il offre en tant système SST et met en exergue ses particularités. Seront donc
mentionnés entre autres : la définition du concept ; ses origines ; les initiateurs ; les principes ;
son contenu et ses enjeux.
3.1 Définition du concept Vision zéro
La VISION ZERO est une stratégie nationale de prévention des accidents du travail, des
accidents de trajet et des maladies professionnelles. Elle repose sur l’idée que tous les accidents,
préjudices et problèmes de santé liés au travail sont évitables. Elle traduit donc l’ambition et la
volonté de garantir la sécurité et la santé au travail en empêchant tous les accidents, préjudices
et maladies liées au travail et en favorisant en permanence l’excellence en matière de sécurité,
de santé et de bien-être (SSB). VISION ZERO doit être appréhendée comme un parcours, un
processus qui permet d’arriver à une situation idéale. Par ailleurs, sa philosophie repose sur des
valeurs, en ce sens qu’elle sous-entend que le travail ne doit pas avoir d’effet négatif sur la
sécurité, la santé et le bien-être des travailleurs, et doit dans l’idéal les aider à préserver ou
améliorer ces aspects, à avoir davantage confiance en eux et à renforcer leurs compétences et
leur employabilité.
3.2 Les origines

Vision Zéro tire son origine dans l’industrie chimique chez Eleuthère Irénée du Pont de
Nemours (1771-1834), Chimiste et industriel américain (d’origine française) suite à des graves
accidents du travail dans son usine (explosions) causant la mort des travailleurs et la destruction
de l’installation de production. Par la suite Vision zéro se développe dans certains pays,
entreprises et secteurs d’activités. En Europe, le concept de « zéro accident » a pris de l’ampleur
dans les années 1990 dans le cadre du développement de stratégies politiques en matière de
sécurité routière. La Suède était un des premiers pays à mettre ce concept officiellement en
place dans sa politique de sécurité routière et en utilisant pour la première fois la
dénomination de « VISION ZERO ». Elle a été introduite pour la première fois en 1997 par la
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Direction de la sécurité routière suédoise (Swedish Road Administration), en réponse à une

augmentation du nombre de décès sur les routes du pays. L'objectif principal de Vision Zéro
était de réduire considérablement le nombre de décès et de blessures graves sur les routes
suédoises.
La philosophie sous-jacente de Vision Zéro est que la perte de vies et de membres ne doit pas
être considérée comme un résultat acceptable de l'utilisation des routes. Cette philosophie est
basée sur l'idée que les erreurs humaines ne devraient pas conduire à des résultats
catastrophiques, et que la sécurité routière doit être considérée comme une responsabilité
partagée entre les concepteurs de routes, les usagers de la route, les autorités publiques et les
organisations de la société civile. L'AISS (Association Internationale de la Sécurité Sociale) a
également développé sa propre approche Vision Zéro, qui est liée mais distincte de l'approche
suédoise originale. L'AISS a lancé sa Vision Zéro en 2001, à l'occasion de son 25ème Congrès
mondial sur la sécurité et la santé au travail. Cette approche s'est concentrée sur la sécurité et la
santé au travail, en mettant l'accent sur la prévention des accidents et des maladies
professionnelles. L'approche Vision Zéro de l'AISS est basée sur les principes suivants :
● les accidents, maladie professionnelles ou décès sont évitables ;
● les accidents, les maladies professionnelles et les décès ne doivent pas être considérés
comme une conséquence inévitable du travail ;
● la prévention des accidents et des maladies professionnelles est une responsabilité

partagée entre les employeurs, les travailleurs, les autorités publiques et les
organisations de la société civile ;
L'approche Vision Zéro de l'AISS est aujourd'hui largement adoptée par les gouvernements, les
employeurs, les travailleurs et les organisations de la société civile à travers le monde, pour
améliorer la sécurité et la santé au travail et prévenir les accidents et les maladies
professionnelles.
La Côte d’Ivoire a été le lieu choisi pour le lancement de la campagne Vision Zéro en Afrique.
Ce lancement a eu lieu les 26 et 27 avril 2018 à ABIDJAN et a enregistré la présence de près
de 1 400 participants issus de 28 pays.
Par la suite, les ateliers de sensibilisation sur Vision Zéro tenus à Abengourou, Abidjan,
Bouaké, Daloa, Divo et San-Pedro ont débouché sur l’engagement de plusieurs employeurs.
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3.3 Les fondements de vision zéro

« VISION ZERO » est une approche transformationnelle de la prévention. Elle repose sur trois
(03) piliers ; quatre (04) principes et (07) règles d’or.
3.3.1 Les piliers

Vision zéro repose sur les trois piliers suivants :
- La sécurité :
La sécurité au travail est une démarche active qui consiste à promouvoir et pérenniser des
conditions et des comportements sans risque dans le cadre professionnel pour éliminer les
accidents du travail, ainsi qu’à mener des actions de prévention pour éviter les événements
néfastes et inattendus tels que les accidents et incidents réels ou les presqu’accidents, et pour
empêcher l’instauration de conditions de travail malsaines
- La santé :
La santé physique au travail est une démarche active qui consiste à promouvoir et pérenniser
des conditions et des comportements sains au travail, susceptibles de garantir la bonne santé
physique et de préserver la capacité de travail des travailleurs, ainsi qu’à mener des actions de
prévention pour empêcher la survenue de problèmes de santé et l’instauration de conditions de
travail comportant des risques psychosociaux.
- Le bien-être :
La santé psychosociale au travail est une démarche active qui consiste à promouvoir et
pérenniser des conditions de travail saines sur le plan psychosocial pour préserver la santé
mentale des travailleurs, leur productivité et leur créativité, ainsi qu’à mener des actions de
prévention pour empêcher la survenue de problèmes de santé et l’instauration de conditions de
travail comportant des risques psychosociaux.
La stratégie vision Zéro est basée sur 4 principes et 7 règles d’or élaborées pour améliorer sa
compréhension et sa mise en application : Nous avons alors :
3.3.2 Les principes

- La vie est un bien non négociable ;
- L’homme est faillible ;
- L’homme a des limites de tolérance ;
- Chacun a droit à un lieu de travail sain et sécurisé.
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3.3.3 Les règles d’or

La stratégie vision zéro est une initiative qui vise à réduire à zéro le nombre de décès et de
blessures graves sur les lieux de travail. Pour y parvenir, elle propose une série de règles d'or
qui doivent être suivies pour améliorer la sécurité et la santé des travailleurs. Ces règles d'or
sont basées sur les trois piliers de Vision Zéro précédemment énumérés. Elles sont les
suivantes :
1. faire preuve de leadership

2. identifier les dangers
3. définir les objectifs
4. garantir un système sûr et sain
5. assurer la sécurité et la santé sur les machines, les équipements et les lieux de travail
6. améliorer les qualifications
7. investir dans la personne
Chaque rège d’or comporte des chapitres qui illustre les axes d’action à mener. Et chaque
chapitre comporte des actions. Ainsi, nous avons le tableau synoptique suivant :
Tableau 1:Répartition des règles d'or de vision zéro
Nombre Sous de
Règles d’or Nombre de chapitres Nombre d’actions
chapitres
Règles d’or N° 1 4 19 31
Total 23 109 182
Source : Rapport de formation sur vision zéro : CNPS
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Ainsi, le contenu de chaque règle d’or est le suivant :
֍ Règle d’or numéro 1 : Faire preuve de leadership
❑ Chapitre 1 : Je montre l’exemple en matière de sécurité et de santé, j’établis les

standards et je sers de modèle pour mes employés et mes cadres.
Chaque employeur est responsable de la sécurité et la santé de ses employés. Ainsi, il démontre
son leadership en matière de santé et sécurité. Selon vision zéro, ce leadership sera manifesté
lorsque l’employeur met en place une politique en matière de santé et sécurité au sein de
l’entreprise ; définit des procédures et des règles de sécurité ; lorsqu’il tient des réunions SST
accompagné du personnel encadrant avec ses employés.
❑ Chapitre 2 : Dans mon entreprise, tout le monde est conscient de l’importance de la

sécurité et de la santé, et nous en parlons ouvertement
Selon la stratégie vision zéro, l’employeur doit manifester son leadership en garantissant une
place de choix à la SST dans son entreprise et surtout faire connaitre cette place à tous ses
employés. Ainsi, les employés sachant à quel point la sécurité et la santé sont des points
essentiels pour l’employeurs, ils pourront respecter toutes les règles qui y sont liées et mettre la
sécurité et la santé au cœur de leur activité.
❑ Chapitre 3 : J’agis de manière cohérente, et je montre l’importance que revêtent pour

moi la sécurité et la santé au travail
Dans cette partie, l’employeur doit faire preuve d’organisation afin de pouvoir amener son
personnel à adhérer à sa politique SST et aux objectifs qu’il a établis. Ainsi il peut y parvenir
en motivant son personnel, en définissant des objectifs clairs en SST, en divulguant sa politique
à tous et même aux sous-traitants.
❑ Chapitre 4 : J’investis dans la sécurité et la santé au sein de l’entreprise
Ce chapitre présente les actions à mettre en place par l’employeur et surtout les contraintes et
les concessions auxquelles il doit procéder afin de parvenir à l’amélioration des conditions en
SST de son entreprise. Pour se faire, vision zéro recommande qu’il puisse consacrer un budget
conséquent à la SST dans son entreprise, en s’assurant avec le personnel encadrant que les
règles fixées en SST sont toutes respectées par lui-même ; le personnel encadrant et les autres
employés.
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֍ Règle d’or numéro 2 : Identifier les dangers

La règle d’or numéro 2 permet à l’employeur d’agir intelligemment en utilisant un outil
d’évaluation afin d’identifier les dangers et les risques avant que ne se produisent des accidents
et un arrêt de la production. Cela permet d’évaluer le risque, ainsi que d’établir et de consigner
les mesures de protection nécessaires. Lorsqu’elle est réalisée correctement, l’évaluation
systématique des risques est idéale pour fournir des instructions pratiques aux employés.
L’évaluation des accidents et des blessures, avérés ou évités de justesse, est essentielle à
l’identification des principaux points qui requièrent l’attention ou des améliorations possibles.
Ainsi, dans le schéma d’identification des dangers, nous avons un facteur prépondérant qu’est
le risque. En effet, le risque découle de la présence de deux facteurs : le danger et l’exposition.
Le danger résulte d’une situation qui peut créer un dommage physique. Cependant, la présence
du danger ne signifie pas directement qu’il y a risque d’accident. Il faut qu’il y ai une exposition
au danger. En effet, si personne ne s’approche du danger, il est clair que personne ne sera
touché. Ainsi, nous avons le schéma suivant :
Danger : (Existence d’une situation Exposition : (Présence humaine

dangereuse et nuisible à l’homme) autour ou à côté du danger)
Risque
d’accident
Figure 2: Définition du risque
Pour supprimer le risque, il faut donc soit, enlever le danger ou soit éviter l’exposition
❑ Chapitre 1 : Je veille à ce qu’une évaluation des risques soit réalisée au sein de notre
entreprise, et à ce qu’elle soit dûment documentée et mise à jour à intervalle régulier.
Les accidents de travail résultants de la réalisation des tâches et des activités liés au travail, il
est important que l’employeur définisse des règles et des procédures d’évaluation des risques
et la prise en compte des actions préventives. Cette évaluation doit prendre en compte tous les
aspects liés à la santé et surtout à la santé mentale. Si nécessaire, prendre en compte les
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substances dangereuses, les bruits et autres. Des procédures doivent également être définis afin
de montrer comment réagir aux situations d’urgences.
❑ Chapitre 2 : Les accidents du travail, avérés ou évités de justesse, et les incidents

critiques sont signalés, comptabilisés sous forme de statistiques et évalués pour
déterminer les améliorations possibles.
L’employeur doit être toujours au courant de la situation en SST de son entreprise. Cette
situation se décline par les éléments suivants : Les accidents de travails et les situations
dangereuses. Pour se faire, des procédures doivent être définis afin de pouvoir collecter à temps
réel toutes ces informations et les documenter. Ces informations serviront donc comme un outil
d’aide à la décision à l’employeur.
❑ Chapitre 3 : Nous utilisons les connaissances acquises grâce à l’évaluation des risques
et à l’analyse des accidents pour apporter des améliorations.
Il s’agit ici de la collecte des autres indicateurs en matière d’accident de travail. L’employeur
doit se donner les moyens de connaitre tous les facteurs qui peuvent avoir une incidence sur la
santé et la sécurité dans son entreprise. C’est en ayant toutes ces informations à sa disposition
qu’il pourra prendre des décisions concrètes dans l’amélioration des conditions de la SST dans
son entreprise.
֍ Règle d’or numéro 3 : Définir les objectifs

La sécurité et la santé au travail comportent de nombreuses dimensions. De ce fait, l’employeur
doit définir des priorités, en établissant des objectifs clairs en termes de SST dans son entreprise
et s’efforcer de les mettre en œuvre à moyen terme par exemple dans le cadre d’un programme
sur trois ans. Pour se faire, vision zéro propose plusieurs actions : soit fixer comme objectif de
réduire de façon continue le nombre d’accidents, soit décider des thèmes sur lesquels concentrer
les efforts par exemple, le fonctionnement des machines, l’utilisation de chariots élévateurs et
les équipements de protection individuelle ou la réduction de l’exposition à la poussière.
❑ Chapitre 1 : J’ai établi des objectifs clairs en matière de sécurité et de santé.

Selon vision zéro, des objectifs doivent être définis par les entreprises dans le cadre de la
protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. Ces objectifs doivent faire objet de
consensus auprès de chaque employés et disposés d’échéances précises. Les actions de bonne
conduite qui régissent ce chapitre sont les suivantes : l’existence d’un contrat d’objectifs claire
en SST, un plan d’amélioration à court et à moyen terme des objectifs en SST ; la diffusion des
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objectifs en SST de l’entreprise aux sous-traitants au moyen des contrat de sous-traitance

abordant la sécurité et la santé.
❑ Chapitre 2 : Je planifie des activités concrètes pour atteindre mes objectifs.

Une fois ces objectifs définis, il faut mettre en place un plan d’action pour pouvoir atteindre ces
objectifs. Ces plans d’actions doivent être édités avec un calendrier bien précis permettant de
faire un suivi dans le temps. Afin de favoriser la participation de tous les employés, des tâches
précises doivent être assignées à chaque membre du personnel encadrant. Les familles des
employés aussi peuvent être associées à ces activités. Les actions de bonne conduite
encouragées par vision zéro sont donc : l’existence d’un suivi des activités en SST ; les notes
de mails d’invitations faites aux familles des employés lors des activités liées à la sécurité, les
rapports d’activités organisés en SST.
❑ Chapitre 3 : J’établis des statistiques de performance afin de vérifier l’efficacité de mes

mesures
Après la définition de ces plans d’action, l’employeur doit définir des indicateurs clairs et
logiques permettant de mesurer leur portée et leur efficacité. C’est en faisant cela qu’il peut
donc juger de la pertinence de ces mesures ou d’en proposer d’autres en cas d’échec. Outre
l’employeur, les employés doivent aussi être au courant de l’avancé en matière de SST sur les
chantiers afin de réajuster leur comportement. Ainsi, vision zéro propose les actions suivantes :
existence d’une fiche de suivi des accidents de travail, existence de statistiques sur les accidents
de travail.
֍ Règle d’or numéro 4 : Garantir un système sûr et sain

Lorsque la santé et la sécurité au travail sont bien organisées, les entreprises fonctionnent de
manière plus fluide, car les perturbations, les arrêts de la production et les problèmes de qualité
s’en trouvent réduits. Pour cela, vision zéro propose de garantir un système sûr et sain dans les
entreprises. Pour se faire, cette règle d’or est basée sur trois chapitres :
❑ Chapitre 1 : Structure, responsabilités, compétences, procédures et processus : mon

entreprise est bien organisée en matière de sécurité et de santé au travail.
L’employeur doit définir un organigramme pour son entreprise dans lequel se retrouvent
plusieurs personnes de différentes compétences capables d’assoir sa politique SST. Les
hiérarchies doivent être clairement définies afin que chaque employé sache à qui se référer et
quel est sa position dans l’entreprise. L’entreprise doit avoir également mettre en place un
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comité SST composés de certains membres du personnel encadrant afin de piloter la gestion de
la santé et la sécurité dans son entreprise.
❑ Chapitre 2 : La sécurité et la santé dans l’entreprise constituent un facteur important

dans l’attribution des postes de direction.
Pour vision zéro, l’amélioration des conditions en SST passe par les travailleurs eux même. En
effet, ils doivent être sensibilisés sur la politique SST de l’entreprise, de la conduite à tenir sur
les chantiers lors de leur prise de poste. L’employeur ou la direction des ressources humaines
doit mettre en place des formations en SST pour ses employés afin de toujours les mettre à jours
sur les comportement saints et sécuritaires à adopter sur un chantier. Les actions de bonnes
conduites sont les suivantes : faire des formations en SST avant les prises de postes ; procéder
à des inductions et des quarts d’heures de sécurité avant le début de la production sur chantier ;
faire des réunion d’SST. Ces preuves sont présentées dans l’annexe N°4 de ce document.
❑ Chapitre 3 : L’organisation de la sécurité et de la santé dans mon entreprise répond au

minimum aux exigences légales en vigueur
Une entreprise étant d’abord une structure présente dans un état, il faut qu’elle respecte toutes
les normes et les réglementations en matière d’SST en vigueur dans le pays. Vision zéro suggère
donc aux entreprises de se conformer à ces normes et règlements nationaux. Pour se faires,
l’employeur ou le personnel encadrant doit effectuer des visites sur chantier afin de pouvoir
vérifier si les activités sont en règle avec les normes en vigueur dans le pays. Ils doivent
également assister à des réunions et des formations des chefs d’entreprises pour se mettre à jour
sur les nouvelles lois et disposition en place dans le pays.
֍ Règle d’or numéro 5 : Assurer la sécurité et la santé sur les machines, les
équipements et les lieux de travail
❑ Chapitre 1 : Nous veillons à ce que les normes de sécurité actuelles soient respectées
lors de la construction et/ou de l’acquisition de nouveaux équipements, machines et
installations de production, et lors de l’aménagement des lieux de travail.
Sur les chantiers de BTP, les techniciens travaillent jours et nuits avec des machines.
Malheureusement dans le cas de défaillance de ces machines, ou d’une mauvaise maîtrise de
leur fonctionnement de la part du technicien, un accident peut vite surgir. Pour cela, vision zéro
propose que des dispositions soient prises lors de l’acquisition de ces machines. Ainsi, des
vérifications doivent se faire sur les fiches techniques, la conformité réglementaire de ces
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machines. Afin de bien faire ces vérifications, des experts doivent donc être associés au
processus d’achat.
❑ Chapitre 2 : Lors du fonctionnement quotidien des installations, des machines et des

équipements de production, je veille à ce que les dispositifs de sécurité fonctionnent de
manière fiable et soient bien utilisés
Dans sa démarche, vision zéro propose qu’au fur et à mesure que le chantier avance, des
dispositions soient prises pour vérifier l’état des machines et leur conformité. En cas de
défaillance, ces machines doivent être retirés du chantier et envoyés en révision. Comme
preuves, nous avons : Planning d’inspection des machines.
❑ Chapitre 3 : Nous veillons à ce que nos installations de production, machines et

équipements ne présentent aucun risque pour la santé, ou à ce qu’ils soient minimisés.
Ce chapitre vient à la suite du précédent et entre dans le même cadre. L’objectif est de prévenir
les accidents de travail en agissant sur la qualité des machines et équipements de travail. Nous
pouvons donc avoir les preuves suivantes : Planning d’inspection des machines.
֍ Règle d’or numéro 6 : Améliorer les qualifications
❑ Chapitre 1 : Nous savons de quelles qualifications et compétences nous avons besoin

pour un fonctionnement sûr et sain de nos technologies de production et afin d’éviter
toute perturbation.
D’après la stratégie vision zéro, l’employeur doit s’assurer que chaque poste de l’entreprise soit
dirigé par une personne compétente et capable d’assurer cette fonction. Pour cela, il doit
toujours évaluer les formations nécessaires à ses employés et les faires y participer. Les besoins
en formation peuvent être énoncés par les travailleurs eux même à travers des fiches
d’identification de formation ou par le service des ressources humaines au regard des mises à
jour dans les différents domaines de l’entreprises.
❑ Chapitre 2 : J’investis dans la formation systématique et la formation professionnelle

continue de mes employés, et je soutiens leur développement personnel.
Ce chapitre montre comment l’employeur doit mettre à la disposition de son entreprise des
moyens efficaces pour assurer la formation de ses employés. Pour ce faire, la direction des
ressources humaines doit toujours être à la recherche de formations innovantes en relation avec
les activités liées à chaque corps de métier de l’entreprise. Ces formations peuvent provenir des
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THEME
fabricants de machines et des équipements de travail sur leur maintenance et leur utilisation ;
des grandes écoles et des universités.
❑ Chapitre 3 : Je mets à contribution les compétences nouvelles ou renforcées de mes

employés, et leur attribue sur cette base de nouvelles responsabilités.
Après chaque formation, l’employeur doit permettre aux employés formés de pouvoir rendre
compte de la formation reçue aux autres employés afin de favoriser un partage de
connaissances. Il doit aussi leur permettre de faire des propositions d’idées nouvelles découlant
de la formation qu’ils ont reçue afin de cheminer vers une amélioration continue.
❑ Chapitre 4 : Les connaissances mènent à la sécurité, c’est pourquoi j’attache une grande
importance au fait que les instructions soient pratiques et compréhensibles pour les
employés
La stratégie vision zéro met l’accent ici sur la qualité des formations administrées aux
employés. Cette qualité passe par deux choses : la forme des formations et leur fond. Pour la
forme, il s’agit des outils utilisés pour la formation, de la méthode de formation (interactive ou
non) et pour le fond, il s’agit du contenue des formations et de sa compréhensibilité auprès des
employés. Chaque formation doit prendre en compte le niveau scolaire de chaque employé
formé afin que le contenu soit accessible à tous.
֍ Règle d’or numéro 7 : Investir dans la personne

L’une des principales responsabilités du dirigeant est de motiver ses employés à agir de manière
sûre et saine. Les entreprises qui reconnaissent la valeur de leurs employés et les font participer
activement aux questions de sécurité et de santé exploitent un potentiel important : leurs
connaissances, leurs capacités et leurs idées. Lorsque les employés sont consultés, par exemple
lors de la réalisation de l’évaluation des risques ou de l’élaboration des instructions d’utilisation,
leur volonté de se conformer aux règles sera plus forte. Des événements interactifs ou des
journées de sensibilisation lors desquels la sécurité et la santé peuvent être « vécues » ou «
expérimentées » peuvent être régulièrement organisés afin de stimuler la motivation.
❑ Chapitre 1 : Je manifeste mon appréciation personnelle à mes employés. J’en attends

également de même de la part de tous les membres de l’équipe d’encadrement.
Selon la stratégie vision zéro, l’amélioration de la SST d’une entreprise passe également par la
satisfaction des employés. La satisfaction des employés peut consister aux prix et aux
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THEME
récompenses du meilleur employé. Ça passe également par le fait que l’employeur montre sa
satisfaction à ses employés en créant une ambiance de confiance.
❑ Chapitre 2 : J’utilise les thèmes de la sécurité et de la santé au travail pour la création et

le développement d’une culture d’entreprise positive.
Dans ce chapitre, vision zéro montre que l’ambiance ou la relation employeurs-employés peut
avoir une incidence sur la qualité des prestations et surtout l’envie du respect de la politique et
des objectifs en SST de la part des employés. Pour créer une telle ambiance, l’employeur peut
par exemple éditer une charte des valeurs prenant en compte la confiance et le respect au sein
de l’entreprise. L’employeur doit également montrer aux familles des employés qu’ils
travaillent dans une entreprise sûre.
❑ Chapitre 3 : Dans notre entreprise, nous avons mis en place des structures qui favorisent
la participation et la motivation.
Selon vision zéro, l’employeur et son personnel encadrant doivent faire mettre en place
plusieurs mécanismes pour encourager les employés à participé à la santé et la sécurité de
l’entreprise. Pour se faire, l’entreprise peut disposer des boîtes à suggestions pour emmener les
employés à manifester leurs opinions et faire part de leurs idées ; l’entreprise peur également
développer des concours d’innovation entre les employés pour créer une émulation et les
encourager à effectuer des recherches et des propositions sur des thématiques liées à la santé et
à la sécurité.
Dans le but d’implémenter la vision zéro dans une entreprise la Caisse Nationale de Prévoyance
Sociale a développé un logiciel Vision zéro dans lequel l’on réalise l’auto-évaluation des
entreprises. Ce logiciel des présenté de la manière suivante :
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THEME
2
1 3
Figure SEQ Figure \* ARABIC 2: Logiciel Vision zéro de la CNPS

Figure 3: Interface du logiciel vision zéro de la CNPS
Source : (https : visionzero.cnps.ci )
L’interface du logiciel est composée de trois (03) parties
❑ La partie 1 du logiciel permet de faire différentes actions à savoir :

- Enregistrer l’entreprise ;
- Faire l’auto-évaluation par vision zéro ;
- Proposer un plan d’action avec un planning ;
- Voir la courbe d’évolution des performances de l’entreprise.
Elle est présentée dans la figure ci-contre
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THEME
Figure SEQ Figure \* ARABIC 3: Partie 1 du

logiciel Vision zéro de la CNPS
Figure 4: Première partie du logiciel Vision zéro

Source : ( https:visionzero.cnps.ci )
❑ Seconde aborde les différentes règles d’or et leur contenu : (chapitres et sous chapitres)
Figure SEQ Figure \* ARABIC 4: Partie 2 du logiciel Vision zéro de la CNPS
Figure 5: Deuxième partie du logiciel Vision zéro
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THEME
❑ La troisième partie qui concerne les notations.

La case verte est cochée si nous disposons de toutes les
Preuves des actions concernées par ce sous-chapitre ;
La case jaune est cochée dans le cas où nous ne disposons
Pas de toutes les preuves de l’effectivité des actions du
Sous-chapitre et la case rouge dans le cas où il n’y a pas

Figure 6: Troisième partie de
Du tout de preuve pour justifier les actions proposer. l'application
Figure SEQ vision zéro\* ARABIC
Figure
5:Partie 3 du logiciel Vision zéro
de la CNPS
Une fois les notations données, le logiciel fait ressortir les sous-chapitres présentant des écarts
avec le système de gestion de la SST de RAZEL-BEC CI ou simplement les sous-chapitres dont
nous ne disposons pas de preuve ou dont les actions ne sont pas pratiquées à RAZEL-BEC CI.
3.4 Les enjeux

Vision Zéro apparaît comme une approche novatrice et ambitieuse pour améliorer la sécurité et
la santé au travail. Fondée sur l'idée que tout accident du travail, toute maladie professionnelle,
tout dommage à la santé ou à l'environnement est inacceptable, cette approche vise à créer des
conditions de travail qui éliminent ou réduisent considérablement les risques, plutôt que de
simplement les gérer. Ainsi, vision zéro répond aux enjeux suivants :
⮚ Enjeu Humain
- Préserver la santé ;
- Maintenir les compétences ;
- Améliorer l’ambiance de travail ;
- Améliorer le confort au travail ;
- Réduire la pénibilité du travail ;
- Etc.
⮚ Enjeu Economique
- Réduction des coûts directs et indirects liés aux AT ;
- Amélioration des performances de l’entreprise ;
- Compétitivité ;
- Rentabilité ;
- Etc.
⮚ Enjeu Social
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THEME
- Respect de la réglementation ;
- Préservation de l’environnement ;
- Valorisation de l’image de marque de l’entreprise ;
- Etc.
Conclusion partielle :
Vison zéro comme présentée est une stratégie d’amélioration de la santé et la sécurité au travail.
Sa structure est basée sur trois piliers desquels découlent quatre principes et desquels découlent
sept règles d’or. Après avoir donc présenté ces deux concepts nous pouvons donc dégager des
critères pertinents sur lesquels faire leur analyse comparative.
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THEME
CHAPITRE 4 : Etude diagnostique de la norme ISO

45001
À la suite de la présentation du concept vision zéro, ce chapitre vient présenter les informations
sur la norme ISO 45001 dans son ensemble et dans ses particularités. Le système SST de
RAZEL-BEC Côte d’Ivoire étant basé sur cette norme, ce chapitre permettra d’expliquer son
fonctionnement.
4.1 Définition et origine de la norme
L’ISO 45001 est une norme internationale qui spécifie les exigences que doit remplir un
système de management de la Santé et Sécurité au Travail. Elle s’adresse à toutes les
organisations indépendamment de leur taille, nature ou secteur d’activité. Fondée
principalement sur les deux référentiels qui ont été largement adoptés par les entreprises à une
échelle internationale que sont le guide de la British Standard Institute OHSAS 18001 :2007 et
le guide de l’Organisation Internationale du Travail ILO-OSH 2001. Sa mise en œuvre a pour
objectif d’améliorer de façon proactive et pérenne leurs performances SST, particulièrement en
termes de prévention des accidents et des maladies professionnelles. Elle a été conçue pour
remplacer l’OHSAS 18001. Sa structure est identique à celle des nouvelles versions des normes
ISO 9001 et ISO 14001, ce qui facilite grandement son adoption et l’intégration des exigences
de ces 3 référentiels dans un système de management intégré unique. Elle est parue en mars
2018 après 4 ans de travaux au niveau international. En tant que norme internationale non
spécialisée, elle présente certaines caractéristiques :
⮚ Elle ne prend pas pour acquise une réglementation santé et sécurité au travail, puisque
celle-ci diffère d’un pays à un autre. Néanmoins le respect de la réglementation locale
est un élément d’exigence pris en compte dans le référentiel ;
⮚ Elle ne s’appuie pas sur des principes ou connaissances spécifiques à un métier, une
activité, une branche ;
⮚ Elle ne prend pas explicitement en compte la notion d’opération, de chantier, de projet ;
⮚ Elle n’aborde pas de manière détaillée les notions de coactivité.
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THEME
4.2 Structure et composition de la norme ISO 45001

La norme ISO 45001 est composée de 10 chapitres, dont 3 introductifs (introduction, références
normatives, définitions) et d’une annexe « lignes directrices » qui a pour objectif d’apporter des
éléments de clarification sur les exigences de la norme.
⮚ Les chapitres introductifs

⮚ Chapitre 4 : Contexte de l’organisme
Cette partie permet la compréhension des besoins et attentes des travailleurs et la détermination
du périmètre d’application de la SST elle comprend :
- Compréhension de l’organisme et de son contexte
L’entreprise doit connaître tout ce qui influe sur les résultats attendus par la mise en œuvre du
système SST et la capacité de l’entreprise à mettre en œuvre cette politique. Il s’agit des enjeux
internes et externes.
- Compréhension des besoins et attentes des travailleurs et autres parties intéressées
L’entreprise doit faire un état des lieux des travailleurs et toutes les parties prenantes qui
peuvent avoir une incidence sur le système de management SST. Une fois après avoir réalisé
cela, elle doit déterminer leurs besoins et leurs attentes. Les parties prenantes ou parties
intéressées peuvent être : une personne ou organisme qui peut soit influer sur une décision ou
une activité, soit être influencé ou s’estimer influencé par une décision ou une activité : clients,
fournisseurs, travailleurs, auditeurs, partenaires, sous-traitants etc…
- Détermination du périmètre d’application du système de management de la SST
Tout système étant de conception humaine, il faut déterminer les limites et les faiblesses du
système de management SST de l’entreprise afin de connaitre son périmètre et son champ
d’application. Après avoir déterminé ce périmètre, il faut donc : prendre en considération les
enjeux externes et internes ; prendre en compte les exigences ; tenir compte des activités en
relation avec le travail exercées ou planifiées.
Ce chapitre présente les lignes directrices suivantes :
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THEME
Tableau 2:Ligne directrices du chapitre N°4 de la norme ISO 450012
CHAPITRE N° 4 Contexte de l’organisme
Exigences Lignes directrices

Compréhension de l’organisme et de son Déterminer les enjeux externes et internes
contexte de l’organisme
Définir les limites et l’applicabilité
Détermination du périmètre d’application du
du système de management de la
système de management de la S&ST
S&ST
- Établir un ou plusieurs processus
pour s’assurer que les exigences
sont maîtrisées ;
Système de management de la S&ST - Intégrer les exigences du système
de management de la S&ST dans
ses différents processus métiers
Source : Norme ISO 45001
⮚ Chapitre 5 : Leadership
Elle aborde les sujets du leadership et de l’engagement de la direction : comment il se construit,
comment il s’impose, comment il se démontre, notamment au travers de la politique ; il aborde
aussi le sujet des rôles et responsabilités, de la consultation et participation du personnel (un
paragraphe important est dédié à ce sujet). Pour la norme ISO 45001, le leadership s’articule
autour des points suivants :
- Leadership et engagement
Pour la norme ISO 45001, le leadership doit permettre la mise à disposition d’une politique
SST claire et surtout compatible avec les orientations de l’entreprise. Lui permettre d’atteindre
l’amélioration continue et la mise à disposition de l’organisme de toutes les ressources
nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par la politique SST. La direction doit montrer son
engagement et sa prise de responsabilité par rapport au système SST.
- Politique de S&ST
Concernant la politique SST, elle, doit émaner de la direction de l’organisme comme une
manifestation de son leadership et de sa volonté de guider l’organisme. Elle doit parler de ses
engagements à satisfaire aux exigences légales, éliminer les dangers et réduire les risques pour
la santé et la sécurité au sein de l’entreprise et s’assurer de la participation des travailleurs.
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THEME
- Rôles, responsabilités et autorités au sein de l’organisme

La direction doit définir les responsabilités de chaque membre de l’organisme afin de permettre
à chacun de connaitre ses devoirs pour l’atteinte des objectifs visés par la politique. Ces
responsabilités doivent être documentées. Chaque acteur doit toujours rendre compte à la
direction sur la performance du système de management SST.
- La consultation et participation des travailleurs

L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour un (des) processus pour la consultation
et la participation des travailleurs et, quand ils existent, des représentants des travailleurs, à tous
les niveaux et pour toutes les fonctions applicables, dans le développement, la planification, la
mise en œuvre, l’évaluation des performances et les actions d’amélioration du système de
management de la S&S. Ce chapitre présente les lignes directrices suivantes :
CHAPITRE N° 5 Leadership et participation des travailleurs

Encourager les travailleurs à signaler les
événements indésirables, dangers, risques,
Leadership et engagement
opportunités et à les protéger des
représailles
Cohérence et coordination du système de
Politique de S&ST
management SST avec les autres politiques
- Chaque acteur de m’entreprise
connait et comprend son rôle son
rôle dans la politique SST
Rôles, responsabilités et autorités au sein de - Chaque travailleur doit prévenir à
l’organisme la fois sa sécurité mais également la
sécurité des autres travailleurs sur
le chantier
Bonne communication des informations
entre la direction et les travailleurs d’une
Consultation et participation des travailleurs
part et entre les travailleurs et la direction
d’autre part
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THEME
⮚ Chapitre 6 : Planification
- Actions à mettre en œuvre face aux risques et opportunités
Cette partie définit les différentes actions à mettre en place pour réduire les risques ou les
supprimer. Elle parle également des risques et des opportunités, les dangers et les exigences à
prendre en compte lors de la définition de la politique SST Identification des dangers. Comme
actions à mettre en œuvre, on a : Évaluation des risques pour la S&ST et des autres risques liés
au système de management de la SST ; Évaluation des opportunités pour la SST et des autres
opportunités liées au système de management de la SST ; Détermination des exigences légales
et autres exigences ; Planification des actions
- Objectifs de SST et planification des actions pour les atteindre
L’organisme doit établir des objectifs de SST aux fonctions et niveaux concernés, pour tenir à
jour et améliorer en continu le système de management de la SST et la performance en SST.
Ces objectifs doivent être claire ; cohérents ; mesurables et applicables. Il doit planifier la façon
dont ses objectifs de SST seront atteints, il doit déterminer : ce qui sera fait ; les ressources qui
seront nécessaires ; qui sera responsable ; les échéances ; la façon dont les résultats seront
évalués, y compris les indicateurs de surveillance etc…
CHAPITRE N° 6 Planification
- Faire l’analyse du risque
professionnel (analyse de la sécurité
du poste) et les évaluations relatives
aux tâches ;
- Procéder à des inspections et audits
- Amélioration de la performance en
S&ST en allégeant le travail
Actions à mettre en œuvre face aux risques
monotone ou une cadence de travail
et opportunités
potentiellement dangereuse ;
- Les travailleurs doivent disposer des
permis de travail et autres méthodes
de reconnaissance et de contrôle ;
- L’analyse des événements
indésirables ou des non-conformités
et les actions correctives ;
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THEME
- Les évaluations relatives à

l’ergonomie et autres évaluations
relatives à la prévention des
traumatismes ;
- Identification des dangers et
évaluation des risques et opportunités
- Identifier les activités et situations
habituelles et inhabituelles pouvant
créer des dangers ;
- Identifier les facteurs humains
concernant les aptitudes, les limites et
autres caractéristiques humaines ;
- Les dangers nouveaux ou différents
lorsque les processus de travail se
sont détériorés, ont été modifiés,
adaptés ou ont évolué ;
- Les personnes se trouvant à proximité
du lieu de travail qui peuvent être
affectées par les activités de
l’organisme (par exemple passants,
intervenants extérieurs ou voisins
immédiats) ;
- L’évolution des connaissances et des
informations sur les dangers ;
- Les situations d’urgence potentielles ;
- Définir des objectifs afin d’améliorer

la performance globale du système de
management de la SST
- Définir des objectifs tactiques pour
l’installation d’un projet (par exemple
: réduire le bruit à la source)
Objectifs de S&ST et planification des - Définir des objectifs opérationnels
actions pour les atteindre pour une activité (par exemple le
confinement des machines
individuelles afin de réduire le bruit)
- Faire un examen des différentes
ressources (humaines, financières,
techniques etc…) pour atteindre les
objectifs de l’entreprise…
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THEME
⮚ Chapitre 7 : Ressources
La revue effectuée (pour en déterminer la pertinence et l’adéquation) et leur approbation ; sont
appropriés. L’organisme doit identifier et fournir les ressources nécessaires à l’établissement,
la mise en œuvre, la tenue à jour et l’amélioration continue du système de management de la
S&ST. Cette identification se base sur : Compétences ; Sensibilisation/prise de conscience ;
Communication.
- Compétences
L’organisme doit déterminer les compétences nécessaires des travailleurs qui ont, ou sont
susceptibles d’avoir, une incidence sur les performances en S&ST ; s’assurer que les travailleurs
sont compétents (y compris dans leur capacité à identifier les dangers) sur la base d’une
formation initiale ou professionnelle ou d’une expérience appropriée ; conserver des
informations documentées appropriées comme preuves desdites compétences.
- Sensibilisation/prise de conscience
Les travailleurs doivent être sensibilisés à (aux) et prendre conscience de(s) la politique de SST
et des objectifs de SST ; l’importance de leur contribution à l’effectivité/efficacité du système
de management de la SST ; répercussions et conséquences potentielles d’un non-respect des
exigences du système de management de la SST ; événements indésirables et des résultats des
analyses qui les concernent ; dangers, risques pour la SST et actions décidées qui les concernent
etc…
- Communication
Dans cette partie, l’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour le(s) processus
nécessaire(s) pour les besoins de communication interne et externe pertinents pour le système
de management de la S&ST, y compris en déterminant : (sur quels sujets communiquer ; à quels
moments communiquer ; avec qui communiquer ; etc…). Communiquer en interne les
informations pertinentes sur le système de management de la SST parmi les différents niveaux
et les différentes fonctions de l’organisme, y compris, le cas échéant, les changements apportés
au système de management de la SST. Il doit communiquer en externe les informations
pertinentes sur le système de management de la SST, comme établi par le(s) processus de
communication de l’organisme, et en tenant compte de ses exigences légales et autres
exigences.
- Informations documentées
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THEME
Cette partie évoque les rapports entre l’organismes et les informations. Chaque information
jugée pertinente ou exigée par la norme SST doit être documentée par l’organisme. La
documentation doit prendre en compte l’identification et la description des informations (leur
titre, date, auteur, numéro de référence, par exemple) ; leur format (langue, version logicielle,
graphiques, par exemple) et support (électronique, papier, par exemple) ; la revue effectuée
(pour en déterminer la pertinence et l’adéquation) et leur approbation ; sont appropriés.
CHAPITRE N° 7 Support
- S’assurer de la formation initiale et
professionnelle, la qualification et
l’expérience nécessaires des
travailleurs pour assumer la fonction
Compétences et le recyclage nécessaire pour
maintenir les compétences ;
- Connaitre les devoirs et les
responsabilités associés à chaque
rôle
S’assurer que les intervenants extérieurs, les
visiteurs et autres parties soient sensibilisés
Sensibilisation/prise de conscience
aux risques pour la S&ST auxquels ils sont
exposés.
- S’assurer que le(s) processus de
communication établi(s) par
l’organisme permette(nt) la collecte,
la mise à jour et la diffusion des
informations.
Communication - S’assurer que les informations
pertinentes sont fournies, reçues, et
sont compréhensibles pour
l’ensemble des travailleurs et des
parties intéressées concernés
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THEME
⮚ Chapitre 8 : Réalisation des activités opérationnelles

- Planification et maîtrise opérationnelles
Cette partie définie comment planifier, mettre en œuvre, maîtriser et tenir à jour les processus
nécessaires pour satisfaire aux exigences du système de management de la SST. Cette
planification passe par :
● L’établissement des critères pour ces processus ;

● La maîtrise des processus conformément aux critères ;
● Tenir à jour et conserver des informations documentées dans une mesure suffisante pour
avoir l’assurance que les processus ont été réalisés comme prévu etc…
● Élimination des dangers et réduction des risques pour la SST
Cette partie énumère les mesures préventives à mettre en place en vue d’éliminer les dangers et
réduire les risques. Nous avons entre autres :
● Éliminer le danger ;
● Substituer par des procédés, des opérations, des matières ou des équipements moins
dangereux ;
● Mettre en œuvre des mesures de protection collective et réorganiser le travail ;
● Utiliser des mesures de prévention administratives, y compris la formation ;
● Utiliser des équipements de protection individuelle adéquats.
Elle parle également du pilotage du changement en insistant sur comment l’organisme doit
établir un (des) processus pour la mise œuvre et la maîtrise des changements temporaires et
permanents prévus ayant une incidence sur la performance en SST.
- Préparation et réponse aux situations d’urgence
Elle présente enfin les moyens de préparation et réponses aux situations d’urgence. En effet, la
direction doit mettre en œuvre les processus nécessaires pour répondre aux situations d’urgence
comme : la formation à la réponse planifiée ; la réalisation périodique d’essais et d’exercices
visant à évaluer la capacité de réaction telle que planifiée ; l’évaluation des performances et, si
nécessaire, la révision de la réponse planifiée, y compris après un essai et surtout après la
survenue de situations d’urgence ; etc…
Ce chapitre présente les lignes directrices suivantes
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THEME
CHAPITRE N° 8 Réalisation des activités opérationnelles

- Réaliser des activités d’élimination
(de danger, d’accidents) ; de
substitution (de ce qui est plus
dangereux par e qui est moins
dangereux) ;
- Réaliser des activités de protection
collective ; de prévention
administrative ;
- S’assurer que les équipements sont
livrés conformément aux
spécifications et soumis à un essai
pour s’assurer qu’ils fonctionnent
Planification et maîtrise opérationnelles comme prévu ;
- S’assurer que les installations mises
en service fonctionnent comme
prévu ;
- S’assurer que toutes les exigences et
précautions d’usage, ou autres
mesures de protection, sont
communiquées et mises à disposition
- Vérifier que les intervenants
extérieurs sont capables d’effectuer
leurs tâches avant d’être autorisés à
commencer leur travail
Les plans de préparation aux situations
d’urgence peuvent concerner des
Préparation et réponse aux situations
événements d’origine naturelle, technique et
d’urgence
humaine, se produisant au cours et en dehors
des heures normales de travail.
⮚ Chapitre 9 : Évaluation des performances

Cette partie parle des actions à mettre en place pour faire la surveillance ; la mesure ; l’analyse
des performances du système SST de l’organisme. Ces actions passent par : l’évaluation de la
conformité ; les audits internes et les revues de direction.
- L’évaluation des conformités
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THEME
Pour évaluer les conformités, l’organisme doit : déterminer la fréquence et la ou les méthodes
d’évaluation de la conformité ; évaluer la conformité et agir si nécessaire ; entretenir la
connaissance et la compréhension de sa conformité aux exigences légales et autres exigences ;
conserver des informations documentées sur les résultats des évaluations de conformité.
- Les audits internes
L’organisme doit réaliser des audits internes à des intervalles planifiés pour fournir des
informations permettant de déterminer si le système de management de la SST est conforme
(aux propres exigences de l’organisme concernant le système de management de la SST, y
compris la politique de SST et les objectifs de SST et aux exigences du présent document) ; est
efficacement mis en œuvre et tenu à jour.
- Les revues de direction
À des intervalles planifiés, la direction doit procéder à la revue du système de management de

la S&ST mis en place par l’organisme, afin de s’assurer qu’il est toujours approprié, adéquat et
efficace. La revue de direction doit prendre en considération : l’état d’avancement des actions
décidées à l’issue des revues de direction précédentes ; les modifications des enjeux externes et
internes pertinents pour le système de management de la SST ; le niveau de réalisation de la
politique de SST et d’atteinte des objectifs de SST etc…
Ce chapitre présente les lignes directrices suivantes
CHAPITRE N° 9 Évaluation des performances

- Surveiller : les plaintes relatives à la

santé au travail, la santé des
travailleurs (par un suivi) et
l’environnement de travail ; les
événements indésirables, les
Surveillance, mesure, analyse et évaluation traumatismes et pathologies et les
de la performance plaintes liées au travail, y compris
leurs tendances ;
- Surveiller les exigences légales
identifiées ; les conventions
collectives ; l’état des écarts de
conformité identifiés ;
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THEME
- Les conventions collectives ; les

normes et les codes ; la politique de
l’entreprise et les autres pratiques,
règles et règlements ; les exigences
en matière d’assurance
Etablir un calendrier des évaluations de la
Évaluation de la conformité
conformité
- Faire appel à des personnes externes

pour réaliser les audits internes ;
- S’assurer de l’objectivité et
l’impartialité de l’audit interne en
Audit interne
créant un (des) processus séparant
les rôles des auditeurs internes de
leurs obligations normalement
attribuées dans l’organisme.
Il convient que l’organisme
détermine quand et comment les
Revue de direction
thèmes de la revue de direction sont
abordés.

⮚ Chapitre 10 : Amélioration
Cette partie parle de comment l’organisme doit améliorer les performances de la politique de
management SST et atteindre les objectifs fixés. Cette amélioration passe par la correction des
actions suivantes :
- Événement indésirable, non-conformité et actions correctives
Cette partie aborde la gestion des évènements indésirables et des non-conformités. Elle montre
les étapes à suivre lorsqu’un de ces évènements se produit : réagir rapidement à l’événement
indésirable ou la non-conformité ; évaluer s’il est nécessaire de mener une action corrective
pour éliminer la ou les causes fondamentales de l’événement indésirable ou de la non-
conformité ; évaluer les risques pour la SST liés aux dangers nouveaux ou différents, avant de
mener des actions ; examiner l’effectivité/efficacité de toute action mise en œuvre ; modifier,
si nécessaire, le système de management de la SST.
- Amélioration continue
Cette dernière partie énumère les axes sur lesquels l’entreprise doit jouer afin de promouvoir
l’amélioration continue de son système de management SST. On a donc :
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THEME
● améliorer la performance en SST

● promouvoir une culture favorable au système de management de la SST
● promouvoir la participation des travailleurs dans la mise en œuvre d’actions pour
l’amélioration continue du système de management de la SST;
● communiquer les résultats pertinents de l’amélioration continue aux travailleurs et,
quand ils existent, aux représentants des travailleurs;
● tenir à jour et conservant des informations documentées comme preuves de
l’amélioration continue
CHAPITRE N° 10 Amélioration

- Elaborer des processus séparés ou
non pour réaliser les enquêtes sur les
événements indésirables et pour la
Événement indésirable, non-conformité et revue des non-conformités
actions correctives - Avoir des méthodes appropriées à la
nature de l’événement indésirable ou
de la non-conformité en cours
d’analyse
- Utilisation de nouvelles
technologies ;
- L’évolution de la connaissance et de
la compréhension des enjeux en
matière de santé et de sécurité au
travail ;
- Utilisation de matériaux nouveaux
Amélioration continue
ou améliorés
- L’évolution des aptitudes ou des
compétences des travailleurs
- L’obtention de meilleures
performances avec moins de
ressources (simplification,
rationalisation, etc.)
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THEME
4.3 Limites de la norme iso 45001

La norme ISO 45001 étant de conception humaine, elle comporte des limites et des exigences.
Ces limites peuvent ralentir les entreprises dans la conception de leur système SST. Voici donc
quelques-unes de ces limites :
4.3.1 Sa complexité
La complexité de la norme ISO 45001 peut être considérée comme l'une de ses limites. Voici
quelques aspects qui peuvent rendre sa mise en œuvre complexe :
⮚ Exigences détaillées
La norme ISO 45001 comporte un ensemble d'exigences détaillées pour la mise en place d'un
système de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Cela peut demander une
compréhension approfondie des processus de l'entreprise, des risques associés et des pratiques
de santé et de sécurité au travail. Les organisations doivent consacrer du temps et des ressources
pour se familiariser avec ces exigences et les appliquer correctement.
⮚ Contexte spécifique de chaque organisation

Chaque organisation est unique et peut avoir des besoins et des défis spécifiques en matière de
santé et de sécurité au travail. Adapter la norme ISO 45001 à un contexte spécifique peut
demander des ajustements et des personnalisations pour répondre aux besoins spécifiques de
l'entreprise. Cela peut ajouter une couche de complexité supplémentaire lors de la mise en
œuvre de la norme.
⮚ Formation et sensibilisation
La mise en place de la norme ISO 45001 nécessite une formation adéquate du personnel sur les
exigences, les processus et les responsabilités liées à la santé et à la sécurité au travail. Cela
peut demander des efforts importants pour sensibiliser et former tous les niveaux de
l'organisation, ce qui peut être une tâche complexe, en particulier dans les grandes entreprises
avec un grand nombre d'employés.
⮚ Audits et évaluations
La norme ISO 45001 exige des audits réguliers et des évaluations du système de gestion de la
santé et de la sécurité au travail pour assurer la conformité et l'amélioration continue. La
réalisation de ces audits peut être complexe, en particulier pour les organisations de grande
envergure avec des processus complexes et des sites multiples. Cela nécessite une planification
minutieuse, des ressources adéquates et une coordination efficace.
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THEME
4.3.2 L’adaptabilité
Une limite de la norme ISO 45001 en matière d'adaptabilité réside dans sa généralité et son
application à diverses industries et organisations. Voici quelques considérations à prendre en
compte :
⮚ Taille et complexité de l'organisation

La norme ISO 45001 peut être plus facilement applicable aux grandes organisations avec des
ressources et des capacités importantes pour mettre en œuvre un système de gestion de la santé
et de la sécurité au travail. Pour les petites et moyennes entreprises, en revanche, l'adaptation et
la mise en œuvre peuvent être plus difficiles en raison de ressources limitées, d'une structure
organisationnelle moins complexe et d'une moindre capacité de déploiement.
⮚ Secteurs d'activité spécifiques

Certains secteurs d'activité, tels que l'industrie manufacturière, la construction, l'agriculture ou
les services, peuvent présenter des risques particuliers en matière de santé et de sécurité au
travail. La norme ISO 45001 doit être adaptée pour répondre aux besoins spécifiques de ces
secteurs, ce qui peut nécessiter des ajustements supplémentaires pour garantir la pertinence et
l'efficacité des mesures de prévention des risques.
⮚ Chaîne d'approvisionnement :
L'implication de la norme ISO 45001 s'étend souvent à la chaîne d'approvisionnement.
Cependant, assurer la conformité aux exigences de la norme dans toute la chaîne
d'approvisionnement peut être un défi en raison de la diversité des fournisseurs, des sous-
traitants et des partenaires commerciaux. Il peut être difficile de garantir que tous les acteurs
impliqués dans la chaîne d'approvisionnement adhèrent aux mêmes normes de santé et de
sécurité au travail.
4.3.3 Les coûts

Une limite de la norme ISO 45001 est liée aux coûts associés à sa mise en œuvre et à sa
certification. Voici quelques points à considérer :
⮚ Investissement initial :
La mise en place d'un système de gestion de la santé et de la sécurité au travail conforme à la
norme ISO 45001 peut nécessiter des investissements initiaux significatifs. Cela inclut la
formation du personnel, la mise en place de procédures et de processus conformes à la norme,
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THEME
l'acquisition de ressources supplémentaires (par exemple, équipements de sécurité), la

documentation et la sensibilisation.
⮚ Coûts de la certification :
Si une organisation souhaite obtenir une certification ISO 45001, des coûts supplémentaires
peuvent être engagés pour l'audit externe par un organisme de certification accrédité. Ces coûts
peuvent varier en fonction de la taille de l'organisation, de la complexité de ses opérations et de
la réputation de l'organisme de certification choisi.
⮚ Formation et sensibilisation :
La norme ISO 45001 exige une sensibilisation et une formation adéquates du personnel à tous
les niveaux de l'organisation. Cela peut entraîner des coûts supplémentaires liés à la formation,
aux supports pédagogiques, aux sessions de sensibilisation et à la gestion du changement.
⮚ Ressources humaines :
La mise en place et la gestion d'un système de gestion de la santé et de la sécurité au travail

conformément à la norme ISO 45001 peuvent nécessiter des ressources humaines
supplémentaires. Cela peut impliquer la création de postes dédiés à la santé et à la sécurité,
l'embauche de professionnels spécialisés, l'attribution de responsabilités supplémentaires aux
employés existants, etc. Ces coûts liés aux ressources humaines doivent être pris en compte.
⮚ Coûts de maintenance :
Une fois le système de gestion de la santé et de la sécurité au travail mis en place, il nécessite
une maintenance continue pour assurer sa conformité et son efficacité. Cela comprend des
audits internes réguliers, des révisions des procédures, la mise à jour de la documentation, la
formation continue du personnel, etc. Ces activités de maintenance peuvent entraîner des coûts
opérationnels supplémentaires à long terme.
4.3.4 Les évolutions règlementaires

En effet, une limite de la norme ISO 45001 réside dans son adaptation aux évolutions des
réglementations en matière de santé et de sécurité au travail. Voici quelques points à prendre
en considération :
⮚ Mises à jour réglementaires :
Les réglementations en matière de santé et de sécurité au travail peuvent évoluer avec le temps,
en fonction des avancées scientifiques, des meilleures pratiques et des changements législatifs.
La norme ISO 45001 est basée sur des réglementations existantes au moment de sa publication.
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THEME
Par conséquent, les organisations doivent rester attentives aux évolutions réglementaires et
s'assurer que leurs pratiques restent conformes aux nouvelles exigences.
⮚ Adaptabilité aux réglementations locales :

La norme ISO 45001 est conçue comme une norme internationale qui peut s'appliquer à
différentes juridictions. Cependant, chaque pays peut avoir ses propres réglementations
spécifiques en matière de santé et de sécurité au travail. Il est important pour les organisations
de comprendre les exigences locales et de les intégrer dans leur système de gestion
conformément à la norme ISO 45001.
⮚ Temps de mise à jour de la norme :

La norme ISO 45001 est soumise à un processus de révision périodique pour s'assurer qu'elle
reste pertinente et alignée sur les meilleures pratiques et les réglementations en vigueur.
Cependant, le processus de révision et de publication des nouvelles versions de la norme peut
prendre du temps. Cela signifie que certaines exigences de la norme peuvent devenir obsolètes
ou nécessiter des ajustements avant que la nouvelle version soit publiée.
4.4 Les avantages de la mise en œuvre de la norme ISO 45001

Malgré les limites précitées, l'adoption de la norme ISO 45001 présente plusieurs avantages
significatifs pour les organisations en matière de santé et de sécurité au travail. Voici quelques-
uns des principaux avantages :
⮚ Amélioration de la santé et de la sécurité au travail :
La norme ISO 45001 offre un cadre solide pour identifier, évaluer et contrôler les risques liés à
la santé et à la sécurité au travail. En mettant en œuvre cette norme, les organisations peuvent
améliorer leurs pratiques en matière de prévention des accidents, de blessures et de maladies
professionnelles, contribuant ainsi à créer un environnement de travail plus sûr et plus sain pour
les employés.
⮚ Conformité aux réglementations :
La norme ISO 45001 est alignée sur les réglementations internationales et nationales en matière
de santé et de sécurité au travail. En adoptant cette norme, les organisations peuvent s'assurer
qu'elles respectent les exigences légales et réglementaires applicables, réduisant ainsi les
risques de non-conformité et les sanctions potentielles.
⮚ Engagement des parties prenantes :
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THEME
La mise en œuvre de la norme ISO 45001 démontre l'engagement de l'organisation envers la

santé et la sécurité au travail. Cela peut renforcer la confiance et la satisfaction des parties
prenantes, y compris les employés, les clients, les fournisseurs et les organismes de
réglementation. Un engagement visible envers la santé et la sécurité au travail peut également
améliorer la réputation de l'entreprise.
⮚ Réduction des coûts liés aux accidents du travail :
En améliorant la prévention des accidents, des blessures et des maladies professionnelles, la

norme ISO 45001 peut contribuer à réduire les coûts associés à ces incidents. Cela comprend
les frais médicaux, les arrêts de travail, les réclamations d'assurance, les pertes de productivité,
les amendes et les litiges. Une approche proactive de la santé et de la sécurité au travail peut
donc entraîner des économies financières significatives pour l'organisation.
Conclusion partielle :
Après la présentation de la norme ISO 45001, nous voyons qu’elle a une structure qui respecte
celle des normes ISO à savoir les définitions, les exigences et les lignes directrices. Ainsi, après
cette étude diagnostique, nous pouvons donc passer à l’analyse comparative entre elle et vision
zéro.
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THEME
CHAPITRE 5 : Analyse comparative entre la norme

ISO 45001 et Vision zéro
Après avoir présenté le concept vision zéro et réalisé une étude diagnostique de la norme ISO
45001, ce chapitre fera une étude comparative entre ces deux référentiels SST. La comparaison
se fera sur plusieurs points afin de ressortir les ressemblances et les lieux de divergence entre
ces deux référentiels. Il s’agira notamment des points suivants : le contenu des deux
référentiels ; leurs objectifs et leur mode d’évaluation.
5.1 Contenu des deux référentiels
La comparaison par rapport au contenu s’articule autour de deux aspects : la structuration de
ces deux référentiels et les thèmes abordés par chacun d’eux.
5.1.1 Structuration
Malgré qu’ils soient tous deux des référentiels de SST, vision zéro et la norme ISO 45001 ont
été libellés différemment. En effet, nous avons :
❖ Pour la norme ISO 45001
La norme ISO 45001 est une norme internationale de système de gestion de la santé et de la
sécurité au travail (SST). Elle est organisée en clauses et sections spécifiques qui définissent
les exigences pour mettre en place un système de gestion de la SST efficace. Elle est composée
de dix (10) articles. Ces dix articles abordent deux thématiques : la compréhension du contexte
de l’organisme (les trois premiers chapitres) et les exigences de la norme pour la mise en place
d’un système SST adéquat (les sept autres chapitres). Enfin, norme présente les lignes
directrices ou les actions à mettre en place par les entreprises afin de répondre aux exigences
fixées. Notons également que cette norme a été mise au point par l’association ISO qui œuvre
dans la certification des entreprises dans plusieurs domaines.
❖ Pour Vision zéro
Vision zéro est rédigé d’une manière moins formelle que la norme ISO 45001. Elle présente
plutôt un ensemble de règles pour la bonne gestion de la santé et la sécurité au travail. Son
organisation est établie d’une manière hiérarchique. Nous avons d’abord : Les piliers (au
nombre de trois) ; les principes fondamentaux (au nombre de sept) et enfin les règles d’or (au
nombre de sept).
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THEME
Chaque règle d’or comporte des chapitres et chaque chapitre comporte des actions à mettre en
place pour la gestion de la SST. Ainsi, sa structuration peut de décliner suivant l’organigramme
suivant :
Piliers
Principes fondamentaux
Règles d’or
Les chapitres
Actions de bonne conduite
Figure 7: Structure de la stratégie Vision zéro

Source : La présente étude
5.1.2 Les thématiques abordées

Au niveau des thématiques abordées, elles se présentent en deux phases : Les similitudes et les
divergences.
⮚ Les similitudes
Vision zéro et ISO 45001 n’ayant pas la même structuration les similitudes vont se comparer
entre les exigences de la norme ISO 45001 et les chapitres des règles d’or de vision zéro. Ainsi
chaque article de la norme ISO 45001 ayant des exigences, les similitudes se feront article par
article. Au terme de notre étude, nous avons recensé six (06) articles de la norme ISO 45001
qui ont des similitudes avec vision zéro. Nous avons donc :
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THEME
1. Norme ISO 45001 : Article 5 : Le leadership.

L’article 5 de la norme ISO 45001 aborde le terme de leadership et comporte les exigences
suivantes : Leadership et engagement ; Politique SST ; Rôle responsabilité et autorité au sein
de l’organisme ; Consultation et participation des travailleurs. Ainsi, par rapport à vision zéro,
nous avons :
Tableau 9:Similitude entre ISO45001 Chap_5 et vision zéro
Similitudes
ISO 45001 Vision zéro
Je montre l’exemple en matière de sécurité

et de santé, j’établis les standards et je sers
Leadership et engagement
de modèle pour mes employés et mes cadres
Vision Zéro : Règle d’or N°1_chapitre 1
Dans mon entreprise, tout le monde est
conscient de l’importance de la sécurité et
de la santé, et nous en parlons ouvertement.
Politique SST
et de santé, j’établis les standards et je sers
J’agis de manière cohérente, et je montre
Rôle responsabilité et autorité au sein de l’importance que revêtent pour moi la
l’organisme sécurité et la santé au travail.
J’investis dans la sécurité et la santé au sein
de l’entreprise.
Dans mon entreprise, tout le monde est
conscient de l’importance de la sécurité et
de la santé, et nous en parlons ouvertement.
Consultation et participation des travailleurs et de santé, j’établis les standards et je sers
Je manifeste mon appréciation personnelle à
mes employés. J’en attends également de
même de la part de tous les membres de
l’équipe d’encadrement
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THEME
2. ISO 45001 Chapitre 6 : Planification

Concernant la planification, la norme ISO 45001 définie les exigences suivantes : Actions à
mettre en œuvre face aux risques et opportunités ; Objectifs de SST et planification des actions
pour les atteindre. Ainsi, par rapport à vision zéro, nous avons :
Tableau 10:Similitude entre ISO45001 Chap_6 et Vision zéro
Similitudes

Je veille à ce qu’une évaluation des risques
soit réalisée au sein de notre entreprise, et à
ce qu’elle soit dûment documentée et mise à
Actions à mettre en œuvre face aux risques
jour à intervalle régulier.
et aux dangers
-J’ai établi des objectifs clairs en

matière de sécurité et de santé.
Objectifs de SST et planification des actions - Je planifie des activités concrètes
pour atteindre mes objectifs.

3. ISO 45001 Chapitre 7 : Ressources
La norme ISO 45001 aborde les ressources par les exigences suivantes : Compétences du
personnel ; Sensibilisation/prise de conscience ; Communication ; Informations documentées.
Ainsi, par rapport à vision zéro, nous avons :
Similitudes

- Nous savons de quelles
qualifications et compétences nous
avons besoin pour un
Compétences fonctionnement sûr et sain de nos
technologies de production et afin
d’éviter toute perturbation.
VZ : Règle N°6_chapitre 1
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THEME
- J’investis dans la formation

systématique et la formation
professionnelle continue de mes
employés, et je soutiens leur
développement personnel
Je mets à contribution les

-
compétences nouvelles ou renforcées
de mes employés, et leur attribue sur
cette base de nouvelles
responsabilités.
Les connaissances mènent à la

sécurité, c’est pourquoi j’attache une
grande importance au fait que les
Sensibilisation/prise de conscience
instructions soient pratiques et
compréhensibles pour les employés.
Je manifeste mon appréciation
personnelle à mes employés. J’en
attends également de même de la
part de tous les membres de l’équipe
d’encadrement.
Communication
J’utilise les thèmes de la sécurité et
de la santé au travail pour la création
et le développement d’une culture
d’entreprise positive.
Les connaissances mènent à la

sécurité, c’est pourquoi j’attache une
grande importance au fait que les
Informations documentées
instructions soient pratiques et
compréhensibles pour les employés.
4. ISO 45001 Chapitre 8 : Réalisation des activités opérationnelles :
Pour la réalisation des activités opération dans un cadre de sécurité et santé, la norme ISO 45001
impose les exigences suivantes : Planification et maîtrise opérationnelles ; Préparation et
réponse aux situations d’urgence. Vision zéro a pour sa part les similitudes suivantes :
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THEME
Similitudes

Structure, responsabilités, compétences,
procédures et processus : mon entreprise est
bien organisée en matière de sécurité et de
Planification et maitrise opérationnelles
santé au travail
Vision zéro : Règle d’or N°4_chapitre 1
L’organisation de la sécurité et de la santé

dans mon entreprise répond au minimum
Préparation et réponse aux situations
aux exigences légales en vigueur.
d’urgence

5. ISO 45001 Chapitre 9 : Evaluation des performances :
Assurer l’évaluation de performance en matière de SST pour la norme ISO 45001 renvoie aux
exigences suivantes : surveillance, mesure, analyse et évaluation de la performance ; évaluation
de la conformité ; audit interne ; revue de direction. Vision zéro a pour sa part les similitudes
suivantes :
Tableau 13::Similitude entre ISO45001 Chap_9 et vision zéro
Similitudes

J’établis des statistiques de performance afin
de vérifier l’efficacité de mes mesures.
L’évaluation des conformités
L’organisation de la sécurité et de la santé

dans mon entreprise répond au minimum aux
Les audits internes
exigences légales en vigueur
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THEME
J’investis dans la sécurité et la santé au sein

de l’entreprise.
Les revues de direction -

6. ISO 45001 Chapitre 10 : Amélioration
La norme ISO 45001 prévois les exigences suivantes : événement indésirable, non-conformité
et actions correctives ; amélioration continue. Vision zéro a pour sa part les similitudes
suivantes :
Similitudes

Nous utilisons les connaissances acquises
grâce à l’évaluation des risques et à
Événement indésirable, non-conformité et l’analyse des accidents pour apporter des
actions correctives améliorations.
Vision zéro : Règle d’or N°2_chapitre
3
Afin de parvenir à des améliorations à court

et moyen termes, j’ai établi des échéances
précises en matière de SST
Amélioration continue
Vision zéro : Règle d’or N°3_chapitre
1

⮚ Les points de divergence
Hormis les similitudes entre vision zéro et la norme ISO 45001, nous pouvons remarquer qu’il
existe certaines thématiques abordées par la normes ISO 45001 que vision zéro n’aborde pas.
Ainsi, nous pouvons citer :
● Chapitre 3 : Termes et définitions
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THEME
Dans ce chapitre, la norme ISO 45001 aborde l’ensemble des termes liés à une entreprise. Il fait
donc une définition préalable de ces termes et les situe dans leur différent concept. Vision zéro
quant à elle ne fait mention d’aucun terme ni de définition.
Cette omission peut se comprendre dans la mesure où la norme ISO 45001 est rédigées selon
une structuration bien définie et avec une méthodologie classiques des normes ISO. Cette
différence n’empêche pas pour autant vision zéro de se faire comprendre par n’importe quelle
entreprise.
● Chapitre 4 : Contexte de l’organisme

La norme ISO 45001 parle aussi de la compréhension du contexte de l’organisme qui est un
travail préalable à faire avant d’éditer sa politique SST. Ce chapitre vise à connaître l’ensemble
des acteurs internes et externes qui peuvent avoir un impact sur la SST d’une entreprise. Cette
thématique n’est également pas prise en compte dans la norme vision zéro.
5.2 Les objectifs

Concernant les objectifs des deux normes, nous pouvons avoir :
❖ ISO 45001
- Améliorer la sécurité et la santé des travailleurs
La norme ISO 45001 fournit un cadre pour aider les organisations à améliorer la sécurité et la
santé de leurs travailleurs en mettant en place un système de gestion de la santé et de la sécurité
au travail (SST) efficace. Voici quelques façons dont la norme ISO 45001 peut contribuer à
améliorer la sécurité et la santé des travailleurs :
1. Identification des dangers et évaluation des risques :

La norme exige que les organisations identifient et évaluent les dangers et les risques pour la
santé et la sécurité au travail associés à leurs activités, produits ou services. Cette évaluation
permet de mettre en place des mesures de prévention appropriées pour réduire les risques pour
les travailleurs.
2. Participation et consultation des travailleurs :

La norme ISO 45001 encourage la participation active des travailleurs et de leurs représentants
dans le processus de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Les travailleurs sont
encouragés à signaler les dangers, à proposer des solutions et à participer à la mise en œuvre et
à l'évaluation des mesures de prévention.
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THEME
3. Planification et mise en œuvre des mesures de prévention :

La norme ISO 45001 exige que les organisations planifient et mettent en œuvre des mesures de
prévention appropriées pour réduire les risques pour la santé et la sécurité au travail. Cela peut
inclure la mise en place de procédures de travail sécuritaires, la formation des travailleurs sur
les dangers et les risques, la mise à disposition d'équipements de protection individuelle (EPI)
et l'adoption de mesures d'ingénierie pour éliminer ou réduire les risques.
- Assurer la conformité réglementaire
La norme ISO 45001 permet d'assurer la conformité réglementaire en aidant les organisations
à identifier et à respecter les exigences légales et réglementaires en matière de santé et de
sécurité au travail. Voici quelques façons dont la norme ISO 45001 peut aider les organisations
à assurer leur conformité réglementaire :
1. Identification des exigences légales et réglementaires :
La norme ISO 45001 exige que les organisations identifient et tiennent à jour une liste des
exigences légales et réglementaires applicables en matière de santé et de sécurité au travail.
Cette liste peut inclure des lois et des règlements fédéraux, étatiques ou locaux, des normes de
l'industrie ou des exigences spécifiques des clients.
2. Évaluation de la conformité :
La norme ISO 45001 exige que les organisations évaluent leur conformité aux exigences légales
et réglementaires applicables en matière de santé et de sécurité au travail. Cette évaluation peut
être effectuée par le biais d'audits internes ou d'évaluations réglementaires.
3. Mise en place de mesures de conformité :
La norme ISO 45001 exige que les organisations mettent en place des mesures pour se
conformer aux exigences légales et réglementaires en matière de santé et de sécurité au travail.
Cela peut inclure la mise en place de procédures opérationnelles standard pour assurer la
sécurité des travailleurs, la formation des travailleurs sur les exigences légales et réglementaires
et l'adoption de mesures de prévention pour se conformer à ces exigences.
- Améliorer la productivité
La norme ISO 45001 peut aider à améliorer la productivité de plusieurs manières. Voici
quelques exemples :
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THEME
1. Réduction des accidents du travail et des maladies professionnelles :

En mettant en place des mesures de prévention pour assurer la sécurité des travailleurs, la norme
ISO 45001 peut aider à réduire les accidents du travail et les maladies professionnelles. Cela
peut réduire les absences des travailleurs et les temps d'arrêt de la production, ce qui peut
contribuer à améliorer la productivité.
2. Amélioration de l'efficacité opérationnelle :

La norme ISO 45001 exige que les organisations évaluent les risques pour la santé et la sécurité
de leurs travailleurs et mettent en place des mesures pour les réduire ou les éliminer. Cela peut
aider à identifier des améliorations à apporter aux processus et aux procédures opérationnelles
pour améliorer l'efficacité et la productivité.
3. Implication des travailleurs :

La norme ISO 45001 encourage l'implication des travailleurs dans le processus de gestion de la
santé et de la sécurité au travail. En impliquant les travailleurs dans la mise en place de mesures
de prévention, les organisations peuvent améliorer la motivation, la satisfaction et l'engagement
des travailleurs, ce qui peut contribuer à améliorer la productivité.
4. Amélioration de la réputation de l'entreprise :

En adoptant la norme ISO 45001 et en mettant en place des mesures efficaces de gestion de la
santé et de la sécurité au travail, les organisations peuvent améliorer leur réputation auprès des
clients, des fournisseurs, des investisseurs et des employés potentiels. Cela peut contribuer à
attirer de nouveaux clients, à fidéliser les clients existants et à attirer et retenir les talents, ce qui
peut améliorer la productivité de l'entreprise.
❖ Vision zéro
- Réduire le nombre d'accidents
La Vision Zéro dans le BTP vise à réduire le nombre d'accidents en adoptant une approche
proactive de la sécurité sur les chantiers de construction. Voici quelques façons dont la Vision
Zéro peut aider à réduire le nombre d'accidents dans le BTP :
1. Identification des dangers :

La Vision Zéro encourage les entreprises à identifier les dangers sur les chantiers de
construction. Cela peut inclure la mise en place de processus de gestion des risques pour
identifier les risques, les évaluer et prendre des mesures pour les atténuer.
Page | 62
THEME
2. Formation sur la sécurité :

La formation sur la sécurité est un élément clé de la Vision Zéro. Les travailleurs doivent être
formés à la sécurité pour pouvoir identifier les risques et prendre des mesures pour éviter les
accidents. Les entreprises peuvent fournir des formations sur les équipements de sécurité, les
techniques de travail sûres, les premiers soins, etc.
3. Utilisation de technologies de sécurité :

Les entreprises peuvent utiliser des technologies de sécurité avancées pour surveiller les
chantiers de construction, détecter les risques et prévenir les accidents. Les technologies de
sécurité peuvent inclure des équipements de sécurité tels que des casques de sécurité, des gants
de protection, des chaussures de sécurité, des harnais de sécurité, etc.
- Éliminer les décès
La Vision Zéro dans le BTP vise à éliminer complètement les décès sur les chantiers de
construction en adoptant une approche proactive de la sécurité. Voici quelques façons dont la
Vision Zéro peut aider à atteindre cet objectif ambitieux :
1. Analyse des accidents :
Les entreprises peuvent analyser les accidents sur les chantiers de construction pour comprendre
ce qui s'est passé et pourquoi. Cela peut aider à identifier les lacunes dans les politiques de
sécurité et à prendre des mesures pour y remédier.
2. Mesures de prévention :
Les entreprises peuvent mettre en place des mesures de prévention pour éviter les accidents et
les incidents mortels. Cela peut inclure la mise en place de procédures de travail sûres, la
formation des travailleurs sur la sécurité, la fourniture d'équipements de sécurité adéquats, etc.
3. Contrôle des risques :
Les entreprises peuvent contrôler les risques sur les chantiers de construction en mettant en
place des processus de gestion des risques. Cela peut aider à identifier les risques et à prendre
des mesures pour les atténuer.
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THEME
- Améliorer la culture de la sécurité
La Vision Zéro dans le BTP vise à améliorer la culture de la sécurité sur les chantiers de
construction en adoptant une approche proactive de la sécurité. Voici quelques façons dont la
Vision Zéro peut aider à améliorer la culture de la sécurité sur les chantiers de construction :
1. Sensibilisation :
La Vision Zéro encourage les entreprises à sensibiliser les travailleurs à l'importance de la
sécurité sur les chantiers de construction. Cela peut inclure des sessions de formation sur la
sécurité, des campagnes de sensibilisation à la sécurité, des affichages sur les lieux de travail,
etc.
2. Communication et collaboration :
La communication et la collaboration sont essentielles pour maintenir un environnement de
travail sûr sur les chantiers de construction. Les entreprises peuvent encourager les travailleurs
à signaler les incidents de sécurité, à partager leurs préoccupations et à travailler ensemble pour
améliorer la sécurité sur les chantiers.
3. Responsabilité partagée :
La Vision Zéro encourage une responsabilité partagée pour la sécurité sur les chantiers de
construction. Cela signifie que tous les travailleurs, sous-traitants et parties prenantes doivent
être responsables de la sécurité sur les chantiers.
En somme, nous pouvons dire que les deux approches ont des objectifs similaires, mais la
Vision Zéro met l'accent sur l'élimination des risques professionnels à la source et la promotion
d'une culture de la sécurité, tandis que la norme ISO 45001 met l'accent sur la conformité aux
exigences légales et réglementaires et la gestion de la SST.
Il convient également de noter que la norme ISO 45001 est une norme de gestion de la SST qui
fournit des directives pour mettre en place un système de gestion de la SST dans une
organisation, tandis que la Vision Zéro est une philosophie qui guide l'approche globale de la
SST dans le secteur du BTP.
5.3 Le mode d’évaluation

La norme ISO 45001 prévoit une évaluation formelle et régulière du système de gestion de la
santé et de la sécurité au travail (SST) de l'organisation. Cette évaluation peut être réalisée par
un organisme tiers de certification ou par l'organisation elle-même. L'évaluation implique des
audits internes et externes pour vérifier la conformité aux exigences de la norme ISO 45001 et
Page | 64
THEME
pour identifier les domaines d'amélioration potentiels. Les résultats de l'évaluation sont ensuite
utilisés pour améliorer le système de gestion de la SST de l'organisation.
En revanche, la Vision Zéro ne prévoit pas de mode d'évaluation formel et régulier. Elle met
plutôt l'accent sur la prévention des accidents mortels et des blessures graves en adoptant une
approche proactive et en encourageant la culture de la sécurité. La Vision Zéro encourage les
organisations à évaluer régulièrement leur système de gestion de la SST pour identifier les
lacunes et les opportunités d'amélioration. Cependant, cette évaluation est laissée à la discrétion
de chaque organisation et n'est pas obligatoire.
En résumé, la norme ISO 45001 prévoit une évaluation formelle et régulière du système de
gestion de la SST de l'organisation, tandis que la Vision Zéro met l'accent sur la prévention des
accidents mortels et des blessures graves en adoptant une approche proactive et en encourageant
la culture de la sécurité. La Vision Zéro encourage les organisations à évaluer régulièrement
leur système de gestion de la SST, mais cette évaluation n'est pas obligatoire et n'est pas
formalisée comme dans la norme ISO 45001.
5.4 La portée
La Vision Zéro et la norme ISO 45001 diffèrent en termes de portée et de couverture des
domaines liés à la santé et à la sécurité au travail. Voici une comparaison de leur portée
respective :
- Vision Zéro
La Vision Zéro adopte une approche plus large et englobe différents aspects liés à la santé, à la
sécurité et au bien-être des travailleurs. Elle vise à éliminer totalement les accidents, les
maladies professionnelles et les incidents graves. En plus de se concentrer sur les risques
physiques, la Vision Zéro intègre également des dimensions psychologiques, ergonomiques et
sociales du travail. Elle s'intéresse notamment à la qualité de vie au travail, à l'équité, à l'égalité
des chances et au développement personnel des employés.
- Norme ISO 45001

La norme ISO 45001 est plus spécifique et se concentre exclusivement sur la gestion de la santé
et de la sécurité au travail. Elle fournit un cadre systématique pour l'identification des dangers,
l'évaluation des risques, la mise en place de contrôles appropriés et la promotion de
l'amélioration continue dans ces domaines. La norme ISO 45001 couvre les aspects liés à la
prévention des accidents, des blessures, des maladies professionnelles et des incidents liés au
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THEME
travail. Elle met également l'accent sur la conformité légale et réglementaire, ainsi que sur la
participation active des travailleurs dans le processus de gestion de la santé et de la sécurité.
En conclusion de l'analyse comparative entre la Vision Zéro et la norme ISO 45001, il est clair
que les deux approches ont des similitudes dans leur objectif global de prévention des accidents
et de promotion de la santé et de la sécurité au travail. Cependant, elles diffèrent dans leur
approche et leur portée. Il est important de noter que la Vision Zéro peut être considérée comme
une philosophie ou un objectif global, tandis que la norme ISO 45001 fournit des directives et
des exigences spécifiques pour la mise en place d'un système de gestion de la santé et de la
sécurité au travail. Ainsi nous jugeons que pour une entreprise disposant d’un SGSST basée sur
la norme ISO 45001 comme RAZEL BEC Côte d’Ivoire, le déploiement de vision zéro lui
permettrait d’améliorer ses pratiques en SST puisque par sa portée, ses principes et actions, elle
offre une nouvelle manière de gestion de la SST et d’autres méthodes d’auto-évaluation.
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THEME
Partie III
Déploiement de
Vision zéro
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CHAPITRE 6 : Etude diagnostique du système SST

du chantier suivant vision zéro
Après avoir fait la comparaison théorique entre la norme ISO 45001 et la stratégie Vision zéro,
cette partie du travail va consister à mettre en pratique les règles d’or de la stratégie vision zéro
sur un chantier afin d’apprécier son impact. Ainsi, avant de mettre en pratique la stratégie vision
zéro, on procède d’abord à une auto-évaluation du chantier sur les bases de vision zéro pour
vérifier la conformité entre les actions prônées par la stratégie vision zéro et les pratique en SST
du chantier.
6.1 Présentation du projet d’aménagement et renforcement de la côtière : RGF

La route Côtière mise en exploitation en 1991 pour relier Abidjan à San-Pedro, ville abritant le
deuxième port ivoirien est quasiment impraticable depuis des années. C’est une situation qui
empire pendant les saisons pluvieuses.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique générale du Gouvernement arrêtée depuis 2011,
qui vise le développement et le renforcement de l’ensemble des infrastructures routières
nationales.
En plus de relier qualitativement les Régions de San Pedro, du Gboklè, du Lôh-Djiboua, des
Grands Ponts et Abidjan, le renforcement de la Côtière présente de gros enjeux économiques,
touristiques et sportifs pour la Côte d’Ivoire.
Le Gouvernement espère terminer ce chantier avant le démarrage de la Coupe d’Afrique des

nations de football que notre pays abritera en juin 2024. Le stade de San Pedro, actuellement
en construction, est l’une des infrastructures retenues pour cette compétition qui regroupera 24
pays. La route Côtière est un outil d’intégration sous régionale. C’est un maillon du réseau
routier communautaire CU1 de l’UEMOA appelé la Trans côtière qui part de Dakar à la
frontière du Nigeria.
Les travaux sur le tronçon de la route Côtière de Songon à Grand Béréby long de 353, 5 km
consistent en :
❑ Renforcement de Songon - Grand Lahou (93 Km) + 10 Km de voirie,
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❑ Renforcement Grand Lahou - Fresco (80 Km) + 10 Km de voirie,

❑ Renforcement de FRESCO - SASSANDRA - SAN PEDRO - GRAND BEREBY (180,
5 km) + 52 km de voirie.
Le renforcement de cette route doit à terme contribuer à l’amélioration de la base économique

dans les régions desservies en facilitant la mobilité d’accès à ces zones importantes de
production agricole et minière ; ainsi que les échanges entre les Régions de San Pedro, du
Gboklè et Abidjan.
Les travaux de renforcement de la route Côtière d'une longueur de 353,5 Km sont exécutés
respectivement par
❑ Sogea Satom (Songun - Grand - Lahou : 93 Km),

❑ RAZEL CI (Grand - Lahou - Fresco : 80 Km) et
❑ PFO Africa Côte d'Ivoire (Fresco - Sassandra - Grand-Béréby : 180,5 Km).
L’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE) est le maître d'ouvrage délégué. Le contrôle
des travaux est assuré par le Bureau National d'Etudes Techniques et de Développement
(BNETD). Le coût du projet est de 308 milliards de FCFA, financé par l'État de Côte d'Ivoire.
Notre étude concerne particulièrement le lot 2 du projet qui est piloté par RAZEL-BEC. Ainsi,
pour faire le déploiement de vision zéro sur ce chantier, nous avons effectué une mission durant
laquelle nous avons vérifié la conformité des actions menées en SST sur le chantier avec les
prescriptions de vision zéro. Pour se faire, nous avons réalisé un questionnaire d’enquête
comportant l’ensemble des actions de vision zéro et les preuves de ces actions.
6.2 Diagnostic suivant vision zéro

Le diagnostic s’est fait en collectant des informations et des preuves auprès plusieurs
personnes dont certaines d’entre elles sont :
❑ Rencontre avec le responsable SST du chantier RGF :

Cette rencontre s’est faite pour les collecter les informations sur la gestion de la santé et la
sécurité sur le chantier et les preuves allant dans le cadre de l’application des actions de bonne
conduite en SST proposées par vision zéro sur le chantier RGF. Nous avons parcouru toutes les
règles de vision zéro allant dans ce sens ;
❑ Rencontre avec le responsable territoire QSE de RAZEL-BEC CI :
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Cette entrevue nous a permis d’avoir des informations générales sur la gestion de la SST chez
RAZEL-BEC CI ;
❑ Rencontre avec le Responsable des ressources humaines de RAZEL-BEC CI :

Au cours de cette rencontre, nous avons recueilli toutes les preuves et information sur la gestion
du personnel, l’identification et la planification des formations en SST. Ces informations
concernent les règles d’or N° 6 et 7 ;
❑ Rencontre avec les membres du service achat

L’objectif de cette rencontre est de comprendre toutes les procédures liées à l’acquisition des
machines, appareils, équipements à RAZEL-BEC CI. Ces informations concernent la règle d’or
N° 5.
6.2.1 Audit règle d’or numéro 1 : Faire preuve de leadership

❑ Chapitre 1 : Je montre l’exemple en matière de sécurité et de santé, j’établis les
standards et je sers de modèle pour mes employés et mes cadres.
Comme mentionné plus haut, chaque employeur est responsable de la sécurité et la santé de ses
employés. Ainsi, à RAZEL BEC, l’audit nous a permis de vérifier l’engagement de la direction
dans la santé et la sécurité de ses employés par les actions suivantes :
- En éditant la politique santé sécurité de son entreprise ;

- En définissant les objectifs en santé et sécurité de son entreprise ;
- En affichant sur les chantiers en occurrence RGF les consignes en santé et sécurité à
respecter sur le chantier ;
- Des visites de chantier.
Ces preuves sont présentées dans l’annexe N°1 de ce document.
❑ Chapitre 2 : Dans mon entreprise, tout le monde est conscient de l’importance de la

sécurité et de la santé, et nous en parlons ouvertement
Selon la stratégie vision zéro, l’employeur doit manifester son leadership en garantissant une
place de choix à la SST dans son entreprise et surtout faire connaitre cette place à tous ses
employés. Dans ce sens, à RAZEL-BEC CI, chaque représentant de l’employeur sur le chantier
(le responsable QSE) organise à intervalle régulier des ateliers et des réunions SST, des quarts
d’heure sécurité afin de montrer la place et l’importance de la santé et la sécurité sur son
chantier. Des boîtes à suggestions sont également disposées sur le chantier RGF afin de pouvoir
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faire des remontées ou des propositions allant dans le cadre de l’amélioration de la SST sur les
chantiers. Ainsi, des PV de réunion tenues parlant de SST sont établis et documentés. Ces
preuves sont présentées dans l’annexe N°1 de ce document.
Figure 8:Boîte de suggestion du chantier RGF
Source : Chantier RGF
❑ Chapitre 3 : J’agis de manière cohérente, et je montre l’importance que revêtent pour

moi la sécurité et la santé au travail
Afin d’emmener son personnel et ses sous-traitants à adhérer à sa politique, la direction de

RAZEL-BEC CI a défini sa politique et ses objectifs en SST qu’elle a divulgué à ses employés
et aux sous-traitants. Elle a établi des stratégies pour encourager ses employés à toujours
s’améliorer dans le respect de la santé et la sécurité en mettant en place des récompenses pour
des bonnes actions et des sanctions pour des actions allant à l’encontre de la SST. Ces preuves
sont présentées dans l’annexe N°1 de ce document.
❑ Chapitre 4 : J’investis dans la sécurité et la santé au sein de l’entreprise
La direction de RAZEL-BEC s’assure que des actions sont mises en place pour assurer la santé
et la sécurité de ses employés. Pour cela, elle consacre annuellement un budget conséquent dans
la gestion de tous les aspects de la SST comme :
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- La formation de ses employés en SST ;

- La commande des équipements individuels de protection ;
- Le recrutement des experts en matière de santé et sécurité ;
Elle a également défini et affiché sur le chantier de la RGF des procédures de sécurité comme :
les procédures d’évacuation d’urgence, les procédures d’incendies etc. permettant aux
employés de pouvoir garantir leur santé et leur sécurité sur le chantier. Un suivi est également
réalisé pour le taux re réalisation des objectifs en SST. Ces preuves sont présentées dans
l’annexe N°1 de ce document
Figure 9: Consignes de sécurité affichées sur le chantier

Source : Chantier RGF
6.2.2 Audit règle d’or numéro 2 : Identifier les dangers

Pour supprimer le risque, il faut donc soit, enlever le danger ou soit éviter l’exposition
❑ Chapitre 1 : Je veille à ce qu’une évaluation des risques soit réalisée au sein de notre
entreprise, et à ce qu’elle soit dûment documentée et mise à jour à intervalle régulier.
Sur le chantier RGF, les risques liés aux accidents de travail sont toujours évalués avant le début
de chaque activité. En effet, les procédures en matière de SST de RAZEL-BEC CI stipulent
qu’avant le début de chaque activité l’évaluation des risques qui y sont liés soit effectuée. Une
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fois cette évaluation faite, des mesures soient proposées pour atténuer ces risques. D’autre part
des ARS et des inductions de sécurités sont tenus sur le chantier portant sur des thèmes de
sécurité liés à chaque corps d’activité du chantier. Ces preuves sont présentées dans l’annexe
N°2 de ce document.
❑ Chapitre 2 : Les accidents du travail, avérés ou évités de justesse, et les incidents

critiques sont signalés, comptabilisés sous forme de statistiques et évalués pour
déterminer les améliorations possibles.
Sur le chantier de la RGF, à chaque accident de travail, une analyse est faite et des statistiques
sont réalisées. Ainsi, des indicateurs d’accidents sont calculés dans le but de réaliser un suivi
de ces accidents. Depuis le début du chantier RGF, RAZEL BEC Côte d’ivoire a enregistré dix
(10) cas d’accident de travail dont trois (03) avec arrêt et vingt cinq (25) cas de situations
dangereuses ou presque accidents.
Ces accidents sont classés de la manière suivante :
Tableau : Etat accidentologique du chantier RGF15
Nombre d’accidents avec arrêt Nombre d’accidents sans arrêt
Année 2022 6 3
Année 2023 1 0
7 3
Total
10
Source : Rapport périodique des accidents de travail sur le chantier RGF
L’analyse des accidents se fera à travers les indicateurs suivants : type d’accident ; le taux de
fréquence des accidents et les taux de gravité des accidents. Nous avons donc :
֍ Type d’accident
L’analyse des accidents recensés sur le chantier RGF a fait ressortir les situations suivantes
occasionnant les accidents de travail : chute de hauteur ; manutention des outils et les accidents
liés à l’utilisation des engins. Ainsi, nous avons le diagramme suivant :
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TYPE D’ACCIDENT DE TRAVAIL
Chute en hauteur 10%
Engin 50%
Manutention 40%
֍ Les situations dangereuses
Par rapport aux presque-accidents ou aux situations dangereuses, on peut citer les cas suivants :
⮚ Non-conformité du matériel : Ces cas sont survenus par rapport à des échafauds non
conformes qui ont été posés et qui auraient pu poser des accidents ;
⮚ Actions humaines : Ces cas ont concerné des stocks de sable mal faits ; des aciers
d’attentes des ouvrages hydrauliques non protégés ; un manque de signalisation des
activités….
⮚ Non port des EPI
⮚ Problèmes liés aux engins

❑ Chapitre 3 : Nous utilisons les connaissances acquises grâce à l’évaluation des risques
et à l’analyse des accidents pour apporter des améliorations.
Suite aux statistiques des accidents, RAZEL-BEC CI utilise les indicateurs suivants pour suivre
les accidents de travail et parvenir à des améliorations continues :
֍ Taux de fréquence des accidents :
Le taux d’occurrence ou de fréquence d’un accident est le nombre d’accident produit par rapport
aux heures travaillées. Il est important de noter que le taux de fréquence d'un accident est une
mesure de la fréquence relative des accidents et ne prend pas en compte la gravité des blessures
ou des dommages. La situation est meilleure si cette valeur tend vers zéro.
Le taux de fréquence d’un accident de travail se calcule par la formule suivante :
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𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 ∗ 1000000

𝑇𝐹 =
𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙é𝑒𝑠
Ainsi, après analyse des données accidentologiques, on obtient le graphique suivant :
Figure : Taux de fréquence des accidents à RGF8

L’analyse de ce graphique montre que cet indicateur croit au début du projet jusqu’à une valeur
de 7.2 et décroit avec l’avancée du chantier. Ceci peut s’explique par les imperfections de début
de chantier.
֍ Taux de gravité des accidents :
Le taux de gravité d'un accident est une mesure qui permet d'évaluer la gravité des blessures ou
des dommages causés par les accidents survenus dans un environnement de travail donné. Le
taux de gravité est le rapport entre le nombre de jours perdus par incapacité temporaire et le
nombre d’heures travaillées.
Le taux de gravité d’un accident de travail se calcule par la formule suivante :
1000 𝑥 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙é

𝑇𝐺 =
𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙é𝑒𝑠
Ainsi, nous avons les résultats suivants :
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Figure : Taux de gravité des accidents à RGF9

A l’instar du taux de fréquence, le taux de gravité croit au début du projet jusqu’à une valeur
de 0.18 et décroit avec l’avancée du chantier.
6.2.3 Audit règle d’or numéro 3 : Définir les objectifs

❑ Chapitre 1 : J’ai établi des objectifs clairs en matière de sécurité et de santé.
Bien que des objectifs soient définis par la direction, ces objectifs sont divulgués à chaque
employé et également aux sous-traitants sur le chantier RGF. En effet, les voies de
communications et de diffusion de ses objectifs sur le chantier sont les suivants :
- Les affiches des objectifs en SST sur le chantier ;

- Le contrat de sécurité avec les sous-traitants ;
- Les sensibilisations périodiques sur le chantier.
❑ Chapitre 2 : Je planifie des activités concrètes pour atteindre mes objectifs.

Plusieurs activités sont mises en place sur le chantier RGF dans le but des promouvoir la santé
et la sécurité des employés :
- Des journées sécurité sont tenues ;

- De réunion sont sur la santé et la sécurité sont faites ;
- Des ARS et des inductions sécurités sont réalisées.
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Figure 10:PV d'un ARS réalisé sur le chantier RGF
Source : Archive du chantier RGF
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❑ Chapitre 3 : J’établis des statistiques de performance afin de vérifier l’efficacité de mes

mesures
Comme mentionné plus haut, des statistiques sont tenues et un suivi des accidents est toujours
fait dans le but d’apprécier l’évolution de la SST sur le chantier.
Tableau 15: Suivi de l'évolution des objectifs en SST sur RGF
Etat des indicateurs sur le chantier RGF

Engagement et objectifs de la
direction générale
Préserver l'intégrité
Objectifs déc- janv- févr- mars-
physique de tous oct-22 nov-22 avr-23
CIV 22 23 23 23
(Sécurité et Sureté)
Taux de fréquence 1
TF1 < 2 2.58 2.272 2.051 1.831 1.706 1.085 0.530
(TF1)
Taux de gravité
TG < 0.07 0.083 0.073 0.066 0.059 0.055 0.041 0.008
(TG)
Taux de fréquence 2
TF2 < 15 6.780 6.662 6.152 5.493 5.117 4.340 3.709
(TF2)
Taux de sécurité TS < 0.14 0.214 0.166 0.135 0.108 0.094 0.044 0.004
Respect des règles
d’or (taux de
100% 33% 25% 50% 40% 100% 40%
conformité, écarts
observés).
Réduire de 50% les
accidents de classe 3 < 22% 33% 50% 50% 60% 40% 40%
et 4
Mettre en place des
sanctions en cas de
transgression grave et 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
fréquente des
consignes
Remontée et analyse Au
des presqu’accidents minimum 1
0% 0% 100% 100% 100% 100% 100%
ou situations par mois et
dangereuses. par chantier
6.2.4 Audit règle d’or numéro 4 : Garantir un système sûr et sain

Lorsque la santé et la sécurité au travail sont bien organisées, les entreprises fonctionnent de
manière plus fluide, car les perturbations, les arrêts de la production et les problèmes de qualité
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s’en trouvent réduits. Pour cela, vision zéro propose de garantir un système sûr et sain dans les
entreprises. Pour se faire, cette règle d’or est basée sur trois chapitres :
❑ Chapitre 1 : Structure, responsabilités, compétences, procédures et processus : mon

entreprise est bien organisée en matière de sécurité et de santé au travail.
La structuration de RAZEL BEC CI a été défini à partir de son organigramme. Ainsi, il dispose
d’un organigramme général et chaque chantier dispose de son organigramme. De ce fait, chaque
employé sur le chantier connaît son responsable et son référent. Des consignes sont données
par ordre d’hiérarchie. Ainsi, l’organigramme du chantier RGF est le suivant :
Directeur de projet
Patrick GLEIZ
Directeur travaux
Abderachid AMARI
Responsable matériaux
Alin FABRE
RAC
Oumar COULIBALY
Figure SEQ Figure \* ARABIC 11: Organigramme
fonctionnel du chantier RGF
Figure 11: Organigramme fonctionnel du chantier RGF
Source : Rapport d’accueil QSE agence de RAZEL
❑ Chapitre 2 : La sécurité et la santé dans l’entreprise constituent un facteur important

dans l’attribution des postes de direction.
Pour s’assurer que ses employés disposent de connaissances suffisantes sur la politique et les
objectifs fixées à RAZEL-BEC CI, à chaque recrutement de nouvel employés, une petite
formation lui est donnée en SST afin de lui donner les mesures en SST de l’entreprise. Des tests
post-recrutements sont réalisés mais malheureusement pas à tous les corps de métiers.
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❑ Chapitre 3 : L’organisation de la sécurité et de la santé dans mon entreprise répond au

minimum aux exigences légales en vigueur
Malgré sa triple certification en santé, sécurité et environnement, RAZEL-BEC CI continue

toujours son amélioration continue. Ainsi, périodiquement des audits sont faits pour évaluer le
système SST de RAZEL. Ainsi, avec les résultats d’audit, il se donne les moyens de corriger
les inconformités et tendre vers l’amélioration. Ces preuves sont présentées dans l’annexe N°4
de ce document.
6.2.5 Audit règle d’or numéro 5 : Assurer la sécurité et la santé sur les machines, les
équipements et les lieux de travail
❑ Chapitre 1 : Nous veillons à ce que les normes de sécurité actuelles soient respectées
lors de la construction et/ou de l’acquisition de nouveaux équipements, machines et
installations de production, et lors de l’aménagement des lieux de travail.
Avant de procéder à l’acquisition d’un équipement, il existe une procédure spéciale chez
RAZEL-BEC. Le responsable du service QSE et les membres du comité SST définissent un
cahier des charges tenant compte de toutes les conditions de sécurité que doivent remplir
l’équipement. Après l’acquisition de ces équipements, des fiches techniques sont jointes à ces
équipement permettant aux experts de RAZEL-BEC de pouvoir faire une analyse approfondie
et comprendre leur fonctionnement. Ces preuves sont présentées dans l’annexe N°5 de ce
document.
❑ Chapitre 2 : Lors du fonctionnement quotidien des installations, des machines et des

équipements de production, je veille à ce que les dispositifs de sécurité fonctionnent de
manière fiable et soient bien utilisés
Dans sa démarche, vision zéro propose qu’au fur et à mesure que le chantier avance, des
dispositions soient prises pour vérifier l’état des machines et leur conformité. En cas de
défaillance, ces machines doivent être retirés du chantier et envoyés en révision. Comme
preuves, nous avons : Planning d’inspection des machines. Ces preuves sont présentées dans
l’annexe N°5 de ce document.
❑ Chapitre 3 : Nous veillons à ce que nos installations de production, machines et

équipements ne présentent aucun risque pour la santé, ou à ce qu’ils soient minimisés.
Ce chapitre vient à la suite du précédent et entre dans le même cadre. L’objectif est de prévenir
les accidents de travail en agissant sur la qualité des machines et équipements de travail. Nous
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pouvons donc avoir les preuves suivantes : Planning d’inspection des machines. Ces preuves
sont présentées dans l’annexe N°5 de ce document.
6.2.6 Audit règle d’or numéro 6 : Améliorer les qualifications

❑ Chapitre 1 : Nous savons de quelles qualifications et compétences nous avons besoin
pour un fonctionnement sûr et sain de nos technologies de production et afin d’éviter
toute perturbation.
A RAZEL-BEC CI, un accent particulier est mis sur la formation des employés. A la fin de
chaque année, une fiche de besoin en formation des données à chaque employé dans le but de
pouvoir ressortir ses besoins en formations. Une analyse est également faite par la direction afin
de pouvoir trouver les formations nécessaires à donner aux employés pour améliorer leur notion
en STT. Ces preuves sont présentées dans l’annexe N°6 de ce document.
❑ Chapitre 2 : J’investis dans la formation systématique et la formation professionnelle

continue de mes employés, et je soutiens leur développement personnel.
Une fois après avoir recensé les besoins en formation des employés, le mécanisme de RAZEL
BEC est le suivant :
- Analyser les besoins de formation par rapport à la pertinence, au coût de réalisation, à

la disponibilité des formateurs ;
- Les formations nécessaires et indispensables sont retenues ;
- Un planning de formation est établi sur l’année pour les employés.
Les preuves sont présentées dans l’annexe N°6 de ce document.
❑ Chapitre 3 : Je mets à contribution les compétences nouvelles ou renforcées de mes

employés, et leur attribue sur cette base de nouvelles responsabilités.
Après chaque formation, l’employeur doit permettre aux employés formés de pouvoir rendre
compte de la formation reçue aux autres employés afin de favoriser un partage de
connaissances. Il doit aussi leur permettre de faire des propositions d’idées nouvelles découlant
de la formation qu’ils ont reçue afin de cheminer vers une amélioration continue. Comme
preuve, nous avons : l’existence des rapport post-formation des employés. Ces preuves sont
présentées dans l’annexe N°6 de ce document.
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❑ Chapitre 4 : Les connaissances mènent à la sécurité, c’est pourquoi j’attache une grande
importance au fait que les instructions soient pratiques et compréhensibles pour les
employés
A la fin de chaque formation, la direction de RAZEL-BEC CI s’assure que la formation a été

une réussite sur le fond e sur la forme. Pour se faire, deux évaluations sont réalisées : une
évaluation à chaud pour vérifier si la formation a été compréhensible, interactive, les supports
de formations accessibles ; ensuite, une évaluation à froid pour vérifier si les compétences
acquises au cours de la formation ont été bien assimilées par les employés. Ces preuves sont
présentées dans l’annexe N°6 de ce document.
6.2.7 Audit règle d’or numéro 7 : Investir dans la personne

❑ Chapitre 1 : Je manifeste mon appréciation personnelle à mes employés. J’en attends
également de même de la part de tous les membres de l’équipe d’encadrement.
Sur le chantier RGF, des encouragements sont faits à l’endroit des travailleurs ayant respectés
les règles de santé et sécurité sur le chantier à travers des récompenses du meilleur employé
sécurité du mois afin de montrer la satisfaction de la direction envers les travailleurs qui prônent
la santé et la sécurité sur le chantier. Une boîte à suggestion est également disposée sur le
chantier afin de permettre à tous les employés de faire part de ses idées ou ses mécontentements.
❑ Chapitre 2 : J’utilise les thèmes de la sécurité et de la santé au travail pour la création et

le développement d’une culture d’entreprise positive.
La culture de la positivité et du respect des règles en SST est assurée par le règlement intérieur
et la charte des valeurs. Ces deux documents permettent aux travailleurs de connaître les limites
à ne pas dépasser sur les chantiers et les sanctions auxquelles ils sont exposés d’une part et
d’autre part de connaître les valeurs que l’entreprise promeut. Ces preuves sont présentées dans
l’annexe N°7 de ce document. Un comité SST est également mis en place par la direction
permettant le suivi des activités de santé et sécurité de l’entreprise et qui est en charge de toutes
les décisions concernant la SST.
❑ Chapitre 3 : Dans notre entreprise, nous avons mis en place des structures qui favorisent
la participation et la motivation.
Comme mentionné précédemment, RAZEL-BEC CI a mis en place des structures permettant

la motivation des employés. Les prix et concours d’innovations, les boîtes à suggestion le
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comité SST sont les structures et les stratégies permettant à la direction de permettre à tous les
travailleurs de se sentir concerné sur la thématique de la santé et la sécurité au travail. Ces
preuves sont présentées dans l’annexe N°7 de ce document.
Ainsi, après avoir collecté tous ces éléments de preuve, nous sommes passé à la compilation
dans le logiciel Vision zéro de la CNPS. Après compilation, il ressort le résultat suivant :
Tableau : Résultat de l'auto-évaluation avec le logiciel Vision zéro17

Nombre de sous-chapitre conforme Nombre de sous-chapitre sans écart
105 04
Total
109
Les sous chapitres concernés sont les suivants
Tableau : Sous-chapitres concernés par les écarts18

Règle
Libellé du sous-chapitre
d’or
L’employeur assiste personnellement à des séminaires en SST pour les chefs
4
d’entreprise ou les hauts responsables
Les installations visant à réduire les émissions, notamment les systèmes de

dépoussiérage, sont entretenues à intervalles réguliers et leur efficacité est contrôlée. 6
J’offre également aux employés qui terminent une formation continue la possibilité
6
de partager leurs idées avec leurs collègues
lorsque de nouveaux employés sont engagés, ces qualifications sont
6
systématiquement réévaluées
6.3 Analyse de la portée des écarts :

❑ Ecart N°1 : L’employeur assiste personnellement à des séminaires en SST pour les
chefs d’entreprise ou les hauts responsables
L’écart N°1 concerne la règle d’or numéro 4. Elle parle du fait que l’employeur doit mettre
l’accent sur sa propre mise à jour sur les formations et séminaires en SST. Pour une entreprise
comme RAZEL-BEC, les impacts négatifs que peuvent avoir ces écarts sont :
⮚ Manque de sensibilisation : L'employeur peut manquer une occasion importante de se
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familiariser avec les enjeux et les meilleures pratiques en matière de SST. Cela peut
entraîner un manque de sensibilisation aux risques pour la santé et la sécurité des
travailleurs, ainsi qu'aux mesures de prévention et de conformité requises.
⮚ Prise de décisions inappropriées : Sans une connaissance adéquate des principes de
base de la SST, l'employeur peut prendre des décisions qui compromettent la sécurité
des travailleurs. Cela peut inclure des choix de procédures, d'équipements ou de mesures
de prévention inappropriées, mettant ainsi les travailleurs en danger.
⮚ Non-respect de la législation : Dans de nombreux pays, il existe des réglementations

et des lois spécifiques en matière de santé et sécurité au travail. L'absence de
participation à des séminaires peut entraîner une méconnaissance de ces exigences
légales, ce qui expose l'employeur à des risques juridiques et à des sanctions
potentielles.
⮚ Culture de sécurité déficiente : L'absence de participation de l'employeur à des

séminaires en SST envoie un message négatif aux employés quant à l'importance
accordée à la sécurité. Cela peut contribuer à une culture de sécurité déficiente dans
l'entreprise, où les employés peuvent ne pas accorder la priorité appropriée à la santé et
à la sécurité.
⮚ Coûts financiers et opérationnels : Les accidents du travail et les maladies

professionnelles peuvent entraîner des coûts considérables pour l'entreprise, tels que des
frais médicaux, des indemnités de congé maladie, des pertes de productivité et des
amendes éventuelles. La participation à des séminaires en SST peut aider à prévenir ces
incidents coûteux en identifiant les risques et en mettant en place des mesures
appropriées.
❑ Ecart N°2 : les installations visant à réduire les émissions, notamment les systèmes
de dépoussiérage, sont entretenues à intervalles réguliers et leur efficacité est
contrôlée.
⮚ Augmentation des émissions de poussière : Le manque d'entretien des systèmes de
dépoussiérage peut entraîner l'accumulation de poussière, de débris et d'autres
contaminants. Cela peut conduire à une diminution de l'efficacité du système, ce qui se
traduit par une augmentation des émissions de poussière dans l'environnement de
travail.
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⮚ Risques accrus pour la santé des travailleurs : Les particules de poussière inhalables
peuvent présenter des risques pour la santé des travailleurs, en particulier s'ils sont
exposés à des niveaux élevés et prolongés. Lorsque les systèmes de dépoussiérage ne
fonctionnent pas correctement, les travailleurs peuvent être exposés à des niveaux plus
élevés de poussière, ce qui peut entraîner des problèmes respiratoires, des allergies,
voire des maladies graves comme la silicose.
⮚ Non-conformité aux réglementations environnementales : De nombreuses
réglementations environnementales imposent des limites strictes aux émissions de
poussière et à d'autres contaminants. Si les systèmes de dépoussiérage ne sont pas
entretenus et ne fonctionnent pas efficacement, cela peut entraîner une non-conformité
aux normes environnementales en vigueur. Cela expose l'entreprise à des sanctions
légales, des amendes et une mauvaise réputation.
⮚ Détérioration de la qualité de l'air : Les émissions de poussière peuvent avoir un
impact sur la qualité de l'air, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'entreprise. Lorsque les
systèmes de dépoussiérage ne sont pas entretenus et ne fonctionnent pas correctement,
cela peut contribuer à une mauvaise qualité de l'air, ce qui peut avoir des effets néfastes
sur la santé des employés, les communautés environnantes et l'environnement en
général.
⮚ Réduction de l'efficacité opérationnelle : Les systèmes de dépoussiérage jouent un
rôle essentiel dans le maintien d'un environnement de travail sûr et propre. Lorsqu'ils ne
sont pas entretenus régulièrement, leur efficacité diminue, ce qui peut entraîner des
perturbations opérationnelles telles que des arrêts de production, des problèmes de
qualité des produits et une baisse de la productivité globale.
❑ Ecart N°3 : J’offre également aux employés qui terminent une formation continue
la possibilité de partager leurs idées avec leurs collègues
Si l'employeur n'offre pas l'occasion aux employés ayant suivi une formation en santé et sécurité
au travail (SST) de partager leurs connaissances avec les autres, cela peut entraîner plusieurs
conséquences négatives :
⮚ Manque de diffusion des connaissances : Les employés qui ont suivi une formation
en SST peuvent avoir acquis des connaissances précieuses sur les meilleures pratiques
en matière de sécurité, les procédures de prévention des accidents, l'utilisation correcte
des équipements de protection individuelle, etc. Si ces connaissances ne sont pas
Page | 85
THEME
partagées avec les autres employés, cela crée un déficit de savoir-faire et de

compréhension des mesures de sécurité appropriées.
⮚ Augmentation des risques pour la sécurité : En n'offrant pas aux employés formés en
SST la possibilité de partager leurs connaissances, l'employeur manque une opportunité
d'améliorer la culture de sécurité au sein de l'entreprise. Les employés non formés
peuvent ne pas être conscients des risques ou des mesures de prévention, ce qui
augmente les chances d'accidents, de blessures ou de maladies professionnelles.
⮚ Dégradation de la communication et de la collaboration : La promotion du partage
des connaissances en SST favorise une meilleure communication et collaboration entre
les employés. Lorsque les employés formés ne sont pas autorisés à partager leurs
connaissances, cela peut entraîner un manque de confiance, de coopération et de
compréhension mutuelle entre les membres de l'équipe. Cela peut également freiner
l'adoption de pratiques de travail sûres et efficaces.
⮚ Perte d'opportunités d'amélioration continue : Le partage des connaissances en SST
permet d'identifier les lacunes, de proposer des idées d'amélioration et d'encourager
l'innovation en matière de sécurité. Lorsque les employés formés ne sont pas impliqués
dans le partage de leurs connaissances, cela limite les possibilités d'apporter des
améliorations continues aux pratiques de sécurité et de prévention des risques.
⮚ Démotivation des employés formés : Si les employés formés en SST ne sont pas
encouragés à partager leurs connaissances, cela peut entraîner une sensation de
dévalorisation de leurs compétences et de leur expertise. Cela peut nuire à leur
motivation, à leur engagement et à leur satisfaction au travail, ce qui peut avoir un
impact négatif sur la productivité et la rétention des employés.
❑ Ecart N°4 : lorsque de nouveaux employés sont engagés, ces qualifications sont
systématiquement réévaluées.
Si les qualifications des nouveaux employés ne sont pas systématiquement réévaluées lors de
leur embauche, cela peut entraîner plusieurs conséquences indésirables :
⮚ Risques pour la sécurité : Les qualifications et les compétences des nouveaux

employés sont essentielles pour garantir leur sécurité et celle des autres sur le lieu de
travail. Si ces qualifications ne sont pas réévaluées, il existe un risque que les employés
soient affectés à des tâches pour lesquelles ils ne sont pas suffisamment formés, ce qui
peut entraîner des accidents, des blessures ou des situations dangereuses.
Page | 86
THEME
⮚ Non-conformité réglementaire : Dans de nombreux secteurs, il existe des exigences

légales et réglementaires spécifiques en matière de qualifications et de compétences
requises pour exercer certaines fonctions. Si les qualifications des nouveaux employés
ne sont pas réévaluées, l'entreprise peut être en infraction avec ces réglementations, ce
qui peut entraîner des sanctions légales, des amendes ou des fermetures temporaires de
l'activité.
⮚ Baisse de la productivité : Lorsque les employés ne possèdent pas les qualifications et
les compétences appropriées pour leur poste, cela peut entraîner une baisse de la
productivité. Les employés peuvent rencontrer des difficultés à accomplir leurs tâches
correctement et efficacement, ce qui peut entraîner des retards, des erreurs ou des
révisions fréquentes du travail.
⮚ Détérioration de la qualité du travail : L'absence de réévaluation des qualifications
peut entraîner une détérioration de la qualité du travail fourni par les nouveaux
employés. Le manque de compétences appropriées peut se traduire par des erreurs, des
défauts de fabrication ou des résultats insatisfaisants, ce qui peut avoir un impact négatif
sur la satisfaction des clients, la réputation de l'entreprise et la fidélité à long terme.
⮚ Impact sur l'environnement de travail : Lorsque les nouveaux employés ne sont pas
réévalués pour leurs qualifications, cela peut affecter l'environnement de travail dans
son ensemble. Les autres membres de l'équipe peuvent devoir compenser les lacunes de
compétences, ce qui peut entraîner un surmenage, une frustration ou une démotivation.
Cela peut également perturber la dynamique d'équipe et nuire à la collaboration et à la
cohésion au sein de l'entreprise.
Page | 87
THEME
CHAPITRE 7 : Proposition d’un plan d’action
En vue de l’amélioration des écarts recensés par le logiciel de vision zéro, ce chapitre sera
consacré à la proposition d’un plan d’amélioration de ces écarts. Il abordera également la
faisabilité financière de ces actions.
Selon les écarts recensés, nous avons proposé les plans d’actions suivants :
Page | 88
THEME
Tableau 16: Plan d'action
Date de
Ecart Plan d’action Indicateurs Date de fn
début
1. La direction doit se tenir informée de la
tenue des séminaires sur la santé et la
sécurité au travail comme les (JAPRP)
Journées Africaine de Prévention des
Risques Professionnels ;
Ecart N°1 :
2. Insérer la participation aux séminaires dans Comme indicateur de mesure à ce plan
L’employeur assiste
le calendrier de la direction en : d’action, nous pouvons définir le taux
personnellement à
⮚ Identifiant les périodes adéquates pour la de participation aux séminaires en SST
des séminaires en 12/06/2023 12/07/2023
tenue des séminaires compte tenue du dans l’année
SST pour les chefs
programme de la direction ; 100 𝑥 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑠é𝑚𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝é
d’entreprise ou les 𝜏=
𝑁𝑜𝑛𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑠é𝑚𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒
⮚ Retenir des dates clé et en faire un
hauts responsables
planning annuel pour la tenue des
séminaires sur la santé et la sécurité au
travail ;
3. Prévoir une partie du budget annuel à la
participation aux séminaires sur la SST
Page | 89
THEME
4. Insérer la participation de la direction aux

séminaires de formation dans le contrat
d’objectifs de l’entreprise.
- un premier indicateur pour

1. Recenser les actions à l’origine de
prévenir de l’exposition qui est
l’émission de la poussière à la base vie, dans
le port des EPI adaptés qui doit
la carrière et sur le chantier ;
Ecart N°2 : les être mesuré par des visites
2. Recenser les zones à risque tels que les
installations visant à régulière sur chantier et surtout
habitations et les traversées de village ;
réduire les émissions, dans les zones à risque comme
3. Adopter des mesures de suppression ou de
notamment les la carrière et
réduction de la poussière comme l’arrosage
systèmes de - un second type d’indicateur
des zones à risque lors de la réalisation de 12/06/2023 12/07/2023
dépoussiérage, sont pour mesurer le risque de
ces activités ;
entretenues à maladie professionnelle liée à
4. Mettre à la disposition des travailleurs des
intervalles réguliers l’exposition à la poussière. Cet
équipements de protection individuel
et leur efficacité est indicateur peut être la réduction
adaptés et efficaces contre la poussière ;
contrôlée des plaintes liées à l’exposition
5. Sensibiliser les travailleurs contre les
à la poussière comme le rhume,
risques et les dangers auxquels ils sont
la grippe et les irritations
exposés en présence de la poussière ;
oculaires. Ces indicateurs
Page | 90
THEME
6. Dans le cas où le système d’arrosage ne doivent être contrôlés par mois

serait pas efficace ou serait en panne, et un tableau de suivi doit être
prévoir un système de dépoussiérage et tenu.
l’entretenir régulièrement.
- Un premier qui est un sondage

1. Demander aux employés ayant reçu des
auprès des employés non formé
formations de mettre à disposition de leur
s’ils ont été briffés sur la
Ecart N°3 : J’offre chef service un rapport de formation
formation en SST à laquelle
également aux détaillé faisant état des informations et
leurs collègues ont participé. Ce
employés qui connaissances reçues lors de ladite
sondage permettra de savoir
terminent une formation ;
dans un premier temps si les
formation continue 2. Organiser des rencontres croisées 12/06/2023 12/07/2023
informations leur sont
la possibilité de d’échange et de partage entre les employés
parvenus ;
partager leurs idées ayant suivi des formations avec les autres ne
- Un second indicateur qui peut
avec leurs collègues l’ayant pas suivi ;
être un test léger sur les points
3. Utiliser des plates formes de partage
forts de la formation fait aux
d’information comme des intranet ; un
employés non formés en vue de
forum ou une base de données comportant
vérifier l’efficacité des
Page | 91
THEME
les rapports de employés ayant suivi une informations transmises par les
formation en SST ; employés formés lors des
4. Promouvoir une culture de partage au sein partages de connaissance.
de l’entreprise.
1. Faire une étude sur étude sur les postes à

risque : (Conducteur d’engin ; électricien ;
Ecart N°4 : lorsque
soudeur ; opérateur de répartition
de nouveaux
employés sont d’enrobée ; signaleur etc…) ;
engagés, ces
2. Proposer des tests pré-recrutement
qualifications sont
systématiquement spécifiques à chaque corps de métier ; 12/06/2023 12/07/2023
réévaluées. Je
3. Faire intervenir si possible des experts et
prépare un plan de
formation pour les des formateurs internes ou externes lorsque
nouveaux employés. la note de l’employé au test n’est pas bonne
ou faire un autre recrutement.
Page | 92
THEME
Conclusion générale E
Ce travail a porté sur l’étude de la pertinence du déploiement de vision zéro au sein de

l’entreprise RAZEL-BEC Côte d’Ivoire qui dispose déjà d’un système de management SST
basé sur la norme ISO 45001. Ces deux concepts étant des stratégies de management de la santé
et la sécurité au travail, notre méthodologie a donc consisté dans un premier temps à faire une
étude comparative entre ces deux concepts afin de voir leur similitude et leur différence.
Ensuite, nous somme passés au déploiement de la stratégie vision zéro sur le chantier Route
Grand Lahou Fresco. L’étude comparative nous a montrer que ces deux concepts sont dans
l’ensemble semblables excepté dans leur approche. La norme ISO 45001 étant un concept
général et comportant des règlements et des dispositions spécifiques sur la gestion de la SST
dans n’importe qu’elle type entreprise et vision zéro pour sa part est un ensemble de règles et
d’actions qui ont pour but d’éradiquer les accidents de travail. L’implémentation de vision zéro
sur chantier nous a permis de ressortir quatre (04) points d’écart entre les pratiques
recommandées par vision zéro et celles mises en œuvre par RAZEL-BEC Côte d’Ivoire sur le
chantier conformément à la norme ISO 45001. Il s’agit de la réalisation de test pré-emploi des
nouveaux employés ; le partage d’information entre les employés formés et les autres employés
non formés et l’assistance du directeur à des séminaire ou des journées sur la santé et la sécurité.
Pour ces écarts, des actions ont été proposées afin de pouvoir rétablir les écarts.
Au terme de cette étude, il en ressort que bien que ces deux concepts (ISO 45001 et vision zéro)
soient des systèmes de gestion de la santé et la sécurité au travail, l’adoption de l’une n’empêche
pas l’adoption de l’autre, car, pour RAZEL-BEC Côte d’Ivoire, qui base sa politique sur la
norme ISO 45001, cette étude a montré que vision zéro lui ai aussi bénéfique en repérant les
écarts et en proposant des moyens d’actions concrètes. Aussi, le logiciel vision zéro de la CNPS
permet aux entreprises de s’auto-évaluer directement et de voir leur état d’avancement sur la
santé et la sécurité au travail, un atout que la norme ISO 45001 ne dispose pas.
Compte tenu du temps de stage, cette étude n’a pas pu vérifier l’état d’avancement et la mise
en œuvre des actions afin de voir leur réelle portée dans l’amélioration de la SST sur le chantier.
Nous proposons donc qu’une seconde évaluation soit réalisée à l’issu des échéance des plans
d’action afin d’évaluer leur impact sur le chantier en matière de santé et sécurité des travailleurs.
Page | 93
THEME
Références bibliographiques E
1. ISSIA. (2017). Vision zéro 7 règles d’or pour un travail sain et sans accident.
2. MILLETTE, C. (2015). Enquête et analyse accident. Rapport de recherche
3. FOKOUTTO, S. et BADA, P. (2002). Formation des points focaux sur vision zéro
4. FILLON, M. (2012). La santé et la sécurité par la communication. Thèse
5. OIT (2011), Journée mondiale de la santé au travail. Revue
6. Mouton, J.P. (2006). La sécurité en entreprise : sensibilisation du personnel et mise en

œuvre d’un plan d’action. Paris (Dunod)
7. : https://visionzero.cnps.ci/
8. https://google.fr/
9. https://wikipedia.fr/
Page | i
THEME
Annexes E
Annexe 1: Preuve Règle d'or N°1 ............................................................................................. iii

Annexe 2:Preuve règle d'or N°2 ................................................................................................ vi
Annexe 3:Preuve règle d'or N°3 ................................................................................................ ix
Annexe 4:Preuve règle d'or N°4 ................................................................................................. x
Annexe 5: Preuve règle d'or N°5 ............................................................................................... xi
Annexe 6: Preuve règle d'or N°6 .............................................................................................. xii
Annexe 7: Preuve règle d'or N°7 ............................................................................................. xiii
Annexe 8: Questionnaire vision zéro ...................................................................................... xiv
Page | ii
THEME
Annexe 1: Preuve Règle d'or N°1

E
Figure d'annexe 1: Politique de RAZEL BEC-CI
Page | iii
THEME
Figure d'annexe 2: Objectifs de RAZEL BEC CI
Page | iv
THEME
Figure d'annexe 3: Note de service des sanctions sur le chantier RGF
Page | v
THEME
E
Annexe 2:Preuve règle d'or N°2
INDICATEURS MENSUELS RAZEL BEC RGF
Travaux de
Nature des travaux renforceme
nt
Grand
Chantier Lahou -
Fresco
INDICATEURS DE SECURITE: TAUX DE FREQUENCE / TAUX DE GRAVITE / TAUX DE SECURITE

Taux de
ASA: AAA:
Nombre Taux de Fréquen Taux de
Effectif Nombre Nombr Nombr
de jours fréquence Taux de ce 2 Sécurit
à fin d'heures e e
d'Arrêt 1 gravité TF2 = é
Mois du travaillé Accide Accide
calendai TF1 = ( 4 ) TG = ( 5 ) * ((3) + TS =
mois es nt sans nt avec
re * 1 000 000 1000 / (2 ) (4))*1 TF1 *
( 1) ( 2) arrêt arrêt
(5) /(2) 000 000 / TG
(3) (4)
(2)
janv-
177 30069 0 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00
22
févr-
247 63002 0 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00
22
mars-
371 84375 0 1 4 5.64 0.02 5.64 0.13
22
avr-22 472 110284 0 1 20 6.95 0.08 6.95 0.58
mai-
505 124373 0 1 44 7.28 0.17 7.28 1.20
22
juin-
536 137769 0 0 31 5.46 0.18 5.46 0.98
22
juil-22 553 130939 0 0 7 4.41 0.16 4.41 0.69
août-
595 151538 1 0 0 3.60 0.13 4.81 0.46
22
sept-
636 164676 1 0 0 3.01 0.11 5.01 0.32
22
oct-22 676 182778 3 0 0 2.54 0.09 6.78 0.23
nov-
695 194392 1 0 0 2.18 0.08 6.55 0.17
22
déc-
713 160816 0 0 0 1.95 0.07 5.86 0.13
22
janv-
693 165146 0 0 0 1.80 0.06 5.39 0.11
23
févr-
678 208614 1 0 0 1.65 0.06 5.51 0.10
23
mars-
664 165046 0 0 0 1.05 0.05 4.75 0.06
23
avr-23 614 153463 0 0 0 0.52 0.04 4.12 0.02
Page | vi
THEME
Figure d'annexe 4: Fiche d'analyse d'accident de travail
Page | vii
THEME
Figure d'annexe 5: Code de conduite aux sous-traitants
Page | viii
THEME

E
Page | ix
THEME

E
Figure d'annexe 6: PV d'ARS
Page | x
THEME
E
Annexe 5: Preuve règle d'or N°5
Figure d'annexe 7: Procédures achat
Page | xi
THEME
E
Figure d'annexe 8: Fiche d'évaluation des besoins en formation
Page | xii
THEME
E
Page | xiii
THEME
E
Annexe 8: Questionnaire vision zéro
Figure d'annexe 9: Questionnaire règle d'orN°1
Page | xiv
THEME
Figure d'annexe 10:Questionnaire règle d'orN°2
Page | xv
THEME
Page | xvi
THEME
Page | xvii
THEME
Figure d'annexe 13 : Questionnaire règle d'orN°5
Page | xviii
THEME
Page | xix
THEME
Figure d'annexe 15: Questionnaire règle d'orN°7
Page | xx
THEME
Table des matières E
Dédicaces .................................................................................................................................... I
Remerciements .......................................................................................................................... II
Avant-propos ............................................................................................................................ III
Liste des figures ....................................................................................................................... IV
Liste des tableaux ...................................................................................................................... V
Liste des sigles et abréviations ................................................................................................. VI
Glossaire ..................................................................................................................................VII
Résumé .................................................................................................................................. VIII
Abstract .................................................................................................................................... IX
Sommaire .................................................................................................................................. X
Introduction générale .................................................................................................................. 1
1. Contexte de l’étude .......................................................................................................... 1
2. Problématique.................................................................................................................. 2
3. Objectif général : ............................................................................................................. 3
4. Objectifs spécifiques : ..................................................................................................... 3
5. Intérêt de l’étude.............................................................................................................. 3
6. Démarche méthodologique.............................................................................................. 4
7. Plan du travail.................................................................................................................. 6
Partie I Généralités ..................................................................................................................... 7
CHAPITRE 1 : Généralités sur les systèmes SST ..................................................................... 8
1.1 Définition du concept .................................................................................................. 8
1.2 Objectifs d’un système SST ........................................................................................ 8
1.3 Les principaux types de système SST dans le monde ................................................. 9
1.4 Facteurs de réussite d’un système SST...................................................................... 10
1.5 Les principaux avantages d’un SGSST ..................................................................... 10
Page | xxi
THEME
1.6Les principales limites d’un SGSST .......................................................................... 11

E
CHAPITRE 2 : Cadre institutionnel et légal ............................................................................ 13
2.1 Cadre institutionnel.................................................................................................... 13
2.1.1 Ministère de l'Emploi et de la Protection Sociale .............................................. 13
2.1.2 La Direction de la santé et Sécurité au Travail (DSST) ..................................... 13
2.1.3 La Commission nationale de la sécurité et de la santé au travail (CNSST) ....... 14
2.1.4 La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ......................................... 14
2.1.5 La Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM).......................................... 15
2.1.6 L'Inspection du Travail et des Lois Sociales : .................................................... 15
2.2 Cadre légal ................................................................................................................. 15
2.2.1 Le Code du travail, qui a été révisé en 2015 : .................................................... 15
2.2.2 Le décret n° 2016-717 du 15 septembre 2016 portant règlementation générale de

la sécurité et de la santé au travail .................................................................................... 16
2.2.3 L'arrêté n° 256/MTEPS/DC/SG/DAF du 18 avril 2017 fixant les modalités

d'application de la règlementation générale de la sécurité et de la santé au travail. ........ 16
Partie II : Etude comparative entre Vision zéro et ISO 45001 ................................................. 18
CHAPITRE 3 : Présentation de la stratégie vision zéro........................................................ 19
3.1 Définition du concept Vision zéro ............................................................................. 19
3.2 Les origines................................................................................................................ 19
3.3 Les fondements de vision zéro .................................................................................. 21
3.3.1 Les piliers ........................................................................................................... 21
3.3.2 Les principes ...................................................................................................... 21
3.3.3 Les règles d’or .................................................................................................... 22
3.4 Les enjeux .................................................................................................................. 33
CHAPITRE 4 : Etude diagnostique de la norme ISO 45001 ................................................... 35
4.1 Définition et origine de la norme ............................................................................... 35
4.2 Structure et composition de la norme ISO 45001 ...................................................... 36
4.3 Limites de la norme iso 45001 .................................................................................. 48
Page | xxii
THEME
4.3.1 Sa complexité ..................................................................................................... 48

E
4.3.2 L’adaptabilité ..................................................................................................... 49
4.3.3 Les coûts ............................................................................................................. 49
4.3.4 Les évolutions règlementaires ............................................................................ 50
4.4 Les avantages de la mise en œuvre de la norme ISO 45001 ..................................... 51
CHAPITRE 5 : Analyse comparative entre la norme ISO 45001 et Vision zéro .................... 53
5.1 Contenu des deux référentiels.................................................................................... 53
5.1.1 Structuration ....................................................................................................... 53
5.1.2 Les thématiques abordées................................................................................... 54
5.2 Les objectifs ............................................................................................................... 60
5.3 Le mode d’évaluation ................................................................................................ 64
5.4 La portée .................................................................................................................... 65
Partie III Déploiement de Vision zéro ...................................................................................... 67
CHAPITRE 6 : Etude diagnostique du système SST du chantier suivant vision zéro ............. 68
6.1 Présentation du projet d’aménagement et renforcement de la côtière : RGF ............ 68
6.2 Diagnostic suivant vision zéro ................................................................................... 69
6.2.1 Audit règle d’or numéro 1 : Faire preuve de leadership .................................... 70
6.2.2 Audit règle d’or numéro 2 : Identifier les dangers ............................................. 72
6.2.3 Audit règle d’or numéro 3 : Définir les objectifs ............................................... 76
6.2.4 Audit règle d’or numéro 4 : Garantir un système sûr et sain ............................. 78
6.2.5 Audit règle d’or numéro 5 : Assurer la sécurité et la santé sur les machines, les
équipements et les lieux de travail ................................................................................... 80
6.2.6 Audit règle d’or numéro 6 : Améliorer les qualifications .................................. 81
6.2.7 Audit règle d’or numéro 7 : Investir dans la personne ....................................... 82
6.3 Analyse de la portée des écarts : ................................................................................ 83
CHAPITRE 7 : Proposition d’un plan d’action ....................................................................... 88
6.3 Plan d’action ..................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Page | xxiii
THEME
Conclusion générale ................................................................................................................. 93

E
Références bibliographiques ....................................................................................................... i
Annexes ...................................................................................................................................... ii
Table des matières ................................................................................................................... xxi
Page | xxiv
THEME
Page | xxv

Tfe Fiatsi - Atsu - Version - Finale

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Amélioration du système santé sécurité au Travail d’une entreprise par le

déploiement de « Vision zéro » : Cas de RAZEL-BEC CÔTE D’IVOIRE

A mes géniteurs, à ma sœur, à mon frère jumeau, à ma

J’adresse ensuite mes remerciements à mon encadreur pédagogique M. GBANGBO KONAN

Je remercie également tout le personnel de RAZEL-BEC CI et particulièrement M. GBANE

Etant en troisième année du cycle ingénieur, dans la spécialité hydraulique et environnement à

Liste des figures

Figure 1: Définition du risque .................................................................................................. 24

Figure 2: Interface du logiciel vision zéro de la CNPS ............................................................ 31

Figure 3: Première partie du logiciel Vision zéro .................................................................... 32

Figure 4: Deuxième partie du logiciel Vision zéro .................................................................. 32

Figure 5: Troisième partie de l'application vision zéro ............................................................ 33

Figure 6: Structure de la stratégie Vision zéro ......................................................................... 54

Figure 7:Boîte de suggestion du chantier RGF ........................................................................ 71

Figure 8: Consignes de sécurité affichées sur le chantier ........................................................ 72

Figure 9:PV d'un ARS réalisé sur le chantier RGF .................................................................. 77

Figure 10: Organigramme fonctionnel du chantier RGF ......................................................... 79

Liste des tableaux

Tableau 1:Répartition des règles d'or de vision zéro1.............................................................. 22

Tableau 2:Ligne directrices du chapitre N°4 de la norme ISO 450012 ................................... 37

Tableau 3:Ligne directrices du chapitre N°5 de la norme ISO 45001 ..................................... 38

Tableau 4:Ligne directrices du chapitre N°4 de la norme ISO 45001 ..................................... 39

Tableau 5:Ligne directrices du chapitre N°7 de la norme ISO 45001 ..................................... 42

Tableau 6:Ligne directrices du chapitre N°8 de la norme ISO 45001 ..................................... 44

Tableau 7:Ligne directrices du chapitre N°9 de la norme ISO 45001 ..................................... 45

Tableau 8:Ligne directrices du chapitre N°10 de la norme ISO 45001 ................................... 47

Tableau 9:Similitude entre ISO45001 Chap_5 et vision zéro .................................................. 55

Tableau 10:Similitude entre ISO45001 Chap_6 et Vision zéro ............................................... 56

Tableau 11:Similitude entre ISO45001 Chap_7 et vision zéro ................................................ 56

Tableau 12:Similitude entre ISO45001 Chap_8 et vision zéro ................................................ 58

Tableau 13:Similitude entre ISO45001 Chap_9 et vision zéro ................................................ 58

Tableau 14:Similitude entre ISO45001 Chap_10 et vision zéro .............................................. 59

Tableau 16: Plan d'action ......................................................................................................... 89

Liste des sigles et abréviations

AISS Association Internationale de la Sécurité Sociale

Accident du travail2 : Tout accident survenu du fait du travail ou à l’occasion du travail et

Evénement dangereux : Tout événement facilement identifiable selon la définition qu’en

Quasi-accident/incident : Tout événement soudain, pas nécessairement défini par la

Avant-propos ............................................................................................................................ III

Liste des figures ....................................................................................................................... IV

Liste des tableaux ...................................................................................................................... V

Liste des sigles et abréviations ................................................................................................. VI

Résumé .................................................................................................................................. VIII

Introduction générale .................................................................................................................. 1

Partie I Généralités ..................................................................................................................... 7

CHAPITRE 1 : Généralités sur les systèmes SST ..................................................................... 8

CHAPITRE 2 : Cadre institutionnel et légal ............................................................................ 13

Partie II : Etude comparative entre Vision zéro et ISO 45001 ................................................. 18

CHAPITRE 3 : Présentation de la stratégie vision zéro ........................................................ 19

CHAPITRE 4 : Etude diagnostique de la norme ISO 45001 ................................................... 35

Partie III Déploiement de Vision zéro ...................................................................................... 67

CHAPITRE 7 : Proposition d’un plan d’action ....................................................................... 88

Conclusion générale ................................................................................................................. 93

Références bibliographiques ....................................................................................................... i

Table des matières ................................................................................................................... xxi

En effet, ce travail va consister au déploiement de vision zéro sur un chantier de RAZEL-BEC.

⮚ Pertinence scientifique du sujet

⮚ Importance socio-économique de l’étude

⮚ Partie théorique : Etude comparative

⮚ Partie pratique : Déploiement sur chantier et validation

Etude comparative entre l’ISO45001 et

Mise en œuvre du plan d’action sur le terrain

Figure 1: Organigramme méthodologique