La France Pendant La Seconde Guerre Mondiale (Version Internet)

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II Le gouvernement du maréchal Pétain s'installe à Vichy (en zone

La France pendant la Deuxième Guerre mondiale libre).

A – Un régime autoritaire
I La défaite de la France Pétain obtient les pleins pouvoirs et prend le titre de « Chef de l’Etat
français» Il instaure un régime autoritaire et met fin à la République.
Après « la drôle de guerre » de septembre 1939 à mai 1940, l'offensive - Les syndicats et les partis politiques sont interdits.
allemande est déclenchée contre la Belgique et la France le 10 mai 1940 en - Un culte du Maréchal est mis en place. Son portrait est partout. Le pays
contournant la ligne MAGINOT. C'est « la guerre éclair ». est soumis à une intense propagande.
La France envahie subit une défaite écrasante : c'est la « débâcle » qui - Pétain veut transformer la France par la « Révolution nationale ».
s'accompagne de l’exode (= fuite des civils vers le Sud). La devise de la République est remplacée par la devise de Pétain :
Paris est occupée en juin 1940. TRAVAIL, FAMILLE, PATRIE.
Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement déclare è Sous le gouvernement de Maréchal Pétain, la France connaît donc
qu'il faut cesser le combat : il demande l'armistice. (L’armistice est signé à une dérive fasciste.
Rethondes le 22 juin 1940).
Les conditions imposées à la France sont très dures : Ses clauses sont :
- La France est coupée en deux par la ligne de démarcation: la zone B Hitler et Pétain se rencontrent à
occupée et la zone libre appelée aussi la France de Vichy dirigée par Montoire en octobre 1940. Leur poignée
le maréchal Pétain. de mains donne le signal de la
- L'Alsace-Moselle est annexée au IIIème Reich. COLLABORATION .
- Près de 2 millions de prisonniers français sont emmenés en
Allemagne pour travailler dans les usines.
Pétain décide de collaborer avec l'Allemagne :
- Les opposants (notamment communistes) sont arrêtés et livrés aux
Allemands.

- En octobre 1940, Pétain promulgue un « statut des juifs » avec de


nombreuses mesures discriminatoires.
- Pire : c’est le régime de Vichy qui organise lui-même la rafle de
13 000 juifs en juillet 1942 dite rafle du Vélodrome d’Hiver ( rafle du
Vel’ d’Hiv’).

Une rafle : une opération de police qui consiste à arrêter un grand


nombre de personnes.

è Conclusion : Le gouvernement du Maréchal Pétain a été complice du


crime de masse perpétré contre les Juifs. C’est une des pages les plus
honteuses notre histoire.
Pétain s’était présenté comme le protecteur de la France face à
l’Allemagne mais il ne l’a pas été. Par la collaboration, il a activement
participé aux crimes nazis.
III - LA RESISTANCE EN FRANCE = la lutte contre l'occupant nazi

A- L’origine : Le général De Gaulle refuse la défaite.


Dans son appel du 18 juin 1940 diffusé depuis les ondes de la BBC à Londres, le général De Gaulle
appelle les Français à poursuivre le combat et il forme les FFL, Forces Françaises Libres qui lutteront contre
l'Allemagne aux côtés des Alliés partout dans le monde.
C’est la Résistance extérieure ou « France Libre ». Leur emblème : La croix de Lorraine
A la fin de la Guerre, les FFL compteront environ 70 000 hommes, majoritairement des soldats
d’Afrique du Nord et de l’Ouest, et elles participeront à la Libération de la France aux côtés des Alliés.

B La Résistance Intérieure :
La résistance s'organise également en France.
Surnommée l’ « armée de l’ombre », elle agit dans la clandestinité par des réseaux de renseignements,
des journaux clandestins, attentats, actes de sabotage.
Les combattants rejoignent les maquis : = groupes armés établis dans les régions montagneuses et
livrent la guérilla aux troupes allemandes.

De Gaulle envoie Jean Moulin en France pour unifier la résistance intérieure divisée en de multiples
mouvements et la placer sous son autorité.

C'est ainsi qu'est créé le CNR : Conseil National de la Résistance.


En juin 1943, Moulin est trahi, arrêté par la Gestapo de Lyon puis atrocement
torturé par Klaus Barbie, sans révéler de secrets aux nazis.

IV La refondation de la République.

èLe CNR reconnaît De Gaulle comme chef de la Résistance. Objectif : rétablir la République et la démocratie
et élaborer un programme de réformes.
èÀ la Libération en 1944, le gouvernement provisoire dirigé par De Gaulle met en œuvre le programme du
CNR :
- Le droit de vote est accordé aux femmes en 1944.
- La Sécurité sociale est créée en 1945 ;
èLa Constitution de la IVème République est élaborée et approuvée par référendum en 1946. Elle établit
un régime parlementaire (Le pouvoir principal est donné au Parlement).

Dates Vocabulaire A retenir


1ère phase de la Guerre (1939-1942) : les victoires de l’Axe. La Seconde Guerre mondiale est :
2ème phase de la Guerre (1942-1945) : les victoires des Alliés. * une guerre totale (mobilisation de toutes les
forces d’un pays).
Mai-juin 1940 : invasion de la France et débâcle de l’armée *un affrontement idéologique (ex :
française. affrontement entre le monde libre et le fascisme)
18 juin 1940 : Appel à la Résistance du Général De Gaulle. *une guerre d’anéantissement ( destruction
totale de l’ennemi) ;
22 juin 1940 : Armistice. - contre des ennemis militaires (bataille de
1940-1944: effondrement de la République, mise en place du Stalingrad)
régime de Vichy : Pétain reçoit les pleins pouvoirs. - contre des ennemis civils (bombardements)
Il prend le titre de « Chef de l’État français ». - contre des populations considérées comme
nuisibles (juifs, tziganes).
1943 : création du CNR par Jean Moulin.
État français.
6 juin 1944 : Débarquement en Normandie. Révolution nationale.
1944 : Libération de la France, Mise en place du GPRF, droit (Travail, Famille, Patrie)
de vote des femmes La collaboration
Une rafle.
8 mai 1945 : Capitulation de l’Allemagne nazie Les maquis.
1945 : Création de la Sécurité sociale. Le CNR.
Le Général de Gaulle, Chef de la Résistance.
Août 1945 : Bombes atomiques sur
Jean Moulin, l’unificateur de la résistance intérieure.
Hiroshima et Nagasaki
Pétain, chef de l’État français qui a mené une
politique collaborationniste avec l’Allemagne nazie.

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