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Période pré-Code : va et vient entre portée du message/toucher un large public

et la transgression (nudité, roublardise).

Gold Diggers (1935) : Conotation sociale, pacifiste, diversification à travers une


voix (analogie) -> toutes les femmes chantent la meme problématique.

Gros plan sur le visage féminin qui chante puis on élargit vers la foule militariste.
Utilisation des ombres chinoises pour performer le message dans l’univers du
spectacle. Message de l’individu -> spectacle collectif

Différence dans l’analogie : chanteuse noir américaine chante en blues sa


problématique qui est la même que la prostituée blanche.

L’alcoolique héros de guerre, chanteuse prostituée qui garde son identité et qui
se confronte à l’autorité policière : dynamique entertainement / problématique
sociale.

Pettin in the park : multiple, intergénérationnel, texte innocent sur un contexte


courtois mais à l’intérieur des problématiques sociales s’immiscent.

>< autres studios : l’art pour l’art, sans problématique sociale

Ombres chinoises : permet de montrer ce qu’on ne peut pas montrer (les corps
féminins dénudés) -> C’est une forme d’émancipation féminine. >< Code

Brisé l’armature de métal : le corps féminin ne se donne pas gratuitement. Il faut


trouvé le cheminement. Scène comique en contraste avec la nudité des ombres
chinoises.

Gold diggers (1935) :

Sérialité : démultiplication des objets // Constructivisme soviétique. On quitte la


primauté du texte et des personnages. On se rapporte à la notion de décors et
d’objectuel. Comment faire sens à partir des objets ? La Warner veut aussi
donner le ton esthétique du genre comédie musicale. On éduque le spectateur
avec des passages expérimentaux pour lui montrer la diversité de ce que peut
faire le cinéma.

La primauté de l’objet fait que la symétrie des formes et des visages rendent
caduques les référents narratifs.

// tradition européenne de l’art pour l’art et des films expérimentaux

Lullaby of broadway, gold diggers (1935) :

Visage féminin / la ville.

Passage de l’artisanat à l’industrialisation, à l’économie d’efficacité et de rapidité.

Jeu d’ombres dans la rue : expressionisme européen., jeu d’ombres de la valse


suivi d’une géométrie de l’espace signifiante pour elle-même (les reves) pour
plonger dans un univers alternatif.

Double énergie : citation des références européennes / l’histoire


Chaque image doit nous donner le bon condensé d’informations/ de plaisirs/ de
vécu/ de totalité. Sélectivité : puisqu’il faut aller vite, quelles images choisir.

Ex : dynamique d’adresse un peu opérettes quand la fille rentre se coucher chez


elle. Donne une fusion entre la réalité et la réalité projetée/fantasmée/
imaginée. -> Des gestes du quotidien + dimension onirique (Broadway fait
rever) Elle rêve une existence qui n’est pas la sienne (bijoutier à crédit avec
l’horloge)

Plus gros numéro de claquette de l’histoire du cinéma. Cette maitrise de la danse


se greffe sur la dimension de réalité collective + entertainement. Quand les
personnages rentrent en contact avec le collectif, la magie se brisent. A la couche
collective, sophistiqué, artistique se rajoute le rêve de l’individu qui ajoute de
l’ambiguité. C’est la double énergie de la Warner : s’amuser et révéler.

L’histoire se termine par un suicide. Le rêve est tellement puissant qu’il impacte
la réalité et la vie.

Les films de gangsters :


Code Hays (1930) et le PCA (1934) : entre 30 et 34, période de pré-Code.

Si on respecte certains diktats, on peut jouer avec pour transgresser.

L’auto-ironie de perso permet de comprendre les deux couches de lecture pour le


spectacteur (censure / transgression)

On va chercher à expliquer l’origine social des actes criminels et mafieux.

Public ennemy (1931) :

James Cagney (// Shangra lei) : acteur caméléon. Il gère le rapport à la


narration, à la violence, au mal, au féminin.

On commence par un Sommaire/Un avertissement. On veut montrer une


ambition réaliste, montrer la société.

Introduction d’images d’archive, de documentaire, tourné sur les lieux puis on se


met en studio. (macrocosme/microcosme). On part de la sérialité, de la
collectivité. On part de la bière pour amener aux brasseurs et aux contrebandiers
grâce à un montage rapide.

Usage économique de la musique pour ne pas édulcorer et impressionner de


manière superficielle car on veut montrer le mal.

On a du plaisir à montrer que dès leur enfance les gangsters ne respectent rien,
transgressent. Ils sont dans l’écart de la norme et dans une liberté totale. Ils
donnent leurs propres règles et leurs propres rythmicités.

Le réalisateur va chercher ce qui crée de la vitesse pour faire des séquences qui
accrochent (ex : escalator).
Logique de sympathie envers celui qui incarne le mal (ex : à table avec le frère
vétéran mais antipathique et surtout qui n’est pas le centre de l’action).

Scène téléphone : Plan de dos, alternance de lieu, langage cru, on rentre dans
l’intimité du gangster + geste violent avec pamplemousse sans consentement de
l’actrice. Le mal est représenté dans sa diversité. Attitude passive du personnage
féminin entretenu.

Scène assassinat : Banalisation du meurtre hors champ après cette scène.


Banalisation du fait meurtrier comme une action comme tant d’autre. Rappel
avec la chanson du passé, de ce qu’y a scellé leur amitié. Refus de s’apitoyer.
(>< Code avec larmes et musiques).

Hopital : relation mère-fils (// culture immigré des frères Warner). Le perso
principal est fragisilisé mais plus puissant que jamais. Le parlé permet ce double
discours.

La parole permet de parler de lutte des gangs, de kidnapping. On échange là-


dessus mais on ne le montre pas. Le parlé permet cela.

Montage alterné

Cross-cuting : on coupe à travers plusieurs scène. On multiplie les foyers de


l’action pour les unifier (ex préparation du lit par la mère, le frère attend, puis le
choc du corps qui arrive).

Night nurse (1931) / baby face (1933) :

Meme gestion d’une situation de transgression mais avec des personnages


féminins.

Scène soirée : personnages stéréotypes (alcoolique par ex). On synthétise une


situation. L’infirmière est une battante qui se confronte à ce monde violent et
mesquin. Tout ça est montré très rapidement. + Clark Gable est entretenu par la
femme alcoolique. L’infirmière reprend vite ses esprits, elle gère avec énergie les
maux de la société.

Dans le Pré-code, les personnages principaux H ou F ont une pallette de


réactions

Baby face : même en situation de menace, le personnage principal féminin prend


le dessus dans le rapport de force.

En un échange on condense des situations (précarité/ambition). En moins de 10


min, il y a 3 confrontations avec des hommes qui ont le pouvoir.

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