Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TOME II Terminé
TOME II Terminé
Tome 2
Peter MUTSHIA KABONGO
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | iii
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | iv
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
Page |v
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | vi
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
COURS D’ELECTRONIQUE GENERALE
Tome II
1.1. Définition
Un transistor bipolaire, est un composant actif électronique monocristal de semi-
conducteur constitué des deux jonctions PN très voisines, càd l’une proche de l’autre. En
outre, un transistor bipolaire, est un SC dont la conduction est assurée par deux types de
porteurs de charges qui se déplacent au même instant.
Et
- En diffusant les impuretés du type N départ et d’autre d’une mince plaquette (ou
lame) de semi-conducteur du type P. dans ce cas, on obtient un transistor de type
NPN. Voir figure 1.2 ;
- En diffusant les impuretés du type P départ et d’autre d’une mince plaquette (ou
lame) de semi-conducteur du type N. dans ce cas, on obtient un transistor de type
PNP. Voir figure 1.3
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
Page |2
E C E C
N P N & P N P
B B
Fig. 1.2 fig. 1.3
Le modèle électrique équivalent d’un transistor est assimilé par deux diodes montées en
tête-bêche, voir les figures suivantes :
ET
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
Page |3
Fig. 1.6
Fig. 1.7
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
Page |4
Légende :
Fig. 1.8
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
Page |5
Observations :
- La fonction Ic = f(Vce) est maîtrisée par la valeur du courant de base. Celle-ci
comporte essentiellement deux domaines ; la partie où Ic est peu variable pour une
valeur de Ib c’est le régime linéaire, la partie coudée où le transistor est en régime
saturé ;
- La fonction Vbe = f(Ib) est celle d’une jonction PN entre la base et l’émetteur ;
- La fonction Ic = f(Ib) caractérise « l’effet transistor » en régime linéaire. C’est une
droite de pente β (ordre de grandeur de β ≈100) ;
- En régime linéaire Ic ≈ β.Ib et en régime saturé Ic< β.Ib ;
- En régime saturé Vce< 1Volt ;
- Au point M0 le transistor est bloqué. Entre son collecteur et son émetteur le
transistor est équivalent à un interrupteur ouvert ;
- Au point M1 le transistor est saturé. Entre son collecteur et son émetteur le transistor
est équivalent à un interrupteur fermé ;
- Par la variation spontanée du courant Ib de 0 à Ib4 ou inversement on peut passer de
M0 à M1 ou inversement. Dans ce type de fonctionnement tout ou rien on dit que le
transistor fonctionne en commutation ;
- En faisant varier Ib tout en conservant le transistor en régime linéaire on peut
utiliser le transistor en amplificateur de courant.
Fig. 1.8.a
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
Page |6
IC = f(VCE) à IB constant
Saturation Claquage
Fonctionnement normal
Fig. 1.8 .b
- Zone de claquage : Dans cette zone, les caractéristiques à IB ne sont plus horizontales,
elles redeviennent verticalement et le courant IC ne dépend plus de VCE et de IB. D’où,
il est déconseillé d’utiliser le transistor dans cette zone car elle conduit le transistor
vers une destruction irréversible, appelée « Claquage ».
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
Page |7
𝑷𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝑽𝑪𝑬 . 𝑰𝑪
Fig. 4.1.8.c
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
Page |8
𝑰𝑪
= 𝜷 ⟹ 𝑰𝑪 = 𝜷. 𝑰𝑩
𝑰𝑩
Note : beta (β) est le gain statique du courant (ou l’amplification en courant, en court-
circuit) du transistor au fonctionnement normal et à la température ambiante.
Comme IB≪ IC, on s’aperçoit que nous pouvons commander un grand courant
(IC) à partir d’un petit courant (IB) « effet transistor ».
❖ Fonctionnement en amplification
Fig. 1.9
La valeur de Ic dépend du courant dans une autre branche, en l’occurrence Ib, ceci
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
Page |9
Le mode inverse d’un transistor bipolaire, est le contraire du mode normal, càd la
jonction base-émetteur (JBE) est polarisé en inverse et la jonction base-collecteur (JBC),
est polarisée en directe. Ce mode est très peu utilisé, car le transistor ne fonctionne pas.
❖ Fonctionnement en saturation
En fonctionnement normal Ic =β x Ib, si Ib augmente, alors Ic le fera également
mais cela jusqu’à un certain point. Quand Ib aura atteint une certaine valeur appelé Ibjs
alors Ic aura atteint une valeur de seuil que l’on note Icsat et donc Vce vaudra donc
environ 0V. et on dira que le transistor est saturé. D’où on observe les grandeurs
suivantes :
- IB = IBJS> IC /β
- IC = ICsat
- VBE ≥ 𝑽𝑩𝑬𝟎
- VCE = VCEsat≈ 𝟎𝑽 fig. 1.10
❖ Fonctionnement en blocage
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 10
Fig. 1.11
Note : Les deux derniers types de fonctionnements sont utilisés pour ce que l’on appelle
la commutation, ou le régime Tout Ou Rien « TOR » ; dans ce cas le transistor est
utilisé comme un interrupteur (ouvert quand le transistor est bloqué et fermé quand
il est saturé).
RC
Fig. 1.12
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 11
RC
Le transistor est saturé si Ic< β.Ib, c’est à dire Vu des bornes C et E, le transistor
si Vcc / Rc< β. (Ve – Vbe) / Rb. Donc il y se comporte pratiquement comme
aura allumage de la LED un interrupteur fermé.
Fig. 1.13
La diode D est une diode de roue libre qui assure la continuité du courant dans
l’inductance du relais au blocage du transistor. Sans la diode (D) une surtension
destructrice pour le transistor se produirait.
Fig. 1.14
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 12
1.10. Echantillonnage
𝜽𝒋 − 𝜽𝒂
𝑷𝒅 =
𝑹𝒕𝒉𝑻
Avec ; RthT = Rbj + Rja « sans plaque additionnelle de refroidissement (ou sans radiateur) »
RthT = Rbj + Rjr + Rra « avec plaque additionnelle de refroidissement (ou avec radiateur) »
Légende
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 13
VCC
VBB
VBE
Fig. 1.15
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 14
RB
VCC
iB
VBE
Fig. 1. 16
I1
R1
VCC
iB
IP
VBB R2 VBE
Fig. 1.17
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 15
Maille à l’entrée ;
I1
R1
VCC
iB
IP
R2 VBE
RE
Fig. 1.18
❖ Analyse du point de polarisation :
Maille à l’entrée ;
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 16
IB (µA)
𝑽𝑩𝑩
𝐑𝑩
IBO Pf
VBE(V)
VBE0 VBB
Fig. 1.19
Note : le point de repos à l’entrée est trouvé en faisant l’intersection entre la droite de
d’attaque statique et la courbe caractéristique d’entrée. IBO sur l’axe de IB et VBEO sur
l’axe de VBE sont dit courant et tension de fonctionnement normal.
IC (mA)
𝑽𝑪𝑪
𝐑𝑪
Pf
ICO
VCE(V)
VCE0 VCC
Fig. 1.20
𝐈𝐂 𝐕𝐂𝐂 𝑽𝑪𝑪
𝐈𝐂𝐨 = = 𝒆𝒕 𝑽𝑪𝑬 =
𝟐 𝟐. 𝐑 𝐂 𝟐
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 17
Note : le point de repos à l’entrée est trouvé en faisant l’intersection entre la droite de
d’attaque statique et la courbe caractéristique d’entrée. ICO sur l’axe de IC et VCEO
sur l’axe de VCE sont dit courant et tension de fonctionnement normal.
En fait, il existe des capacités entre les électrodes d’un transistor. Ces capacités
sont faibles et présentent en base fréquence des impédances si grandes que l’on peut
négliger leurs effets. Par contre en haute fréquence, les impédances de ces capacités
parasites modifient le fonctionnement du transistor.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 18
𝒊𝒄
❖ 𝒉𝟐𝟏 = ; à vce = 0 (constante) : C’est le gain en courant du transistor. Il est
𝒊𝒃
voisin de β qui est la pente de la caractéristique de transfert au courant ;
𝒊𝒄
❖ 𝒉𝟐𝟐 = ; à ib = 0 (constant) : C’est l’admittance de sortie du transistor. Elle est
𝒗𝒄𝒆
généralement faible et correspond à la pente des caractéristiques. h22 est fonction
du courant de collecteur et h22-1 = 𝜌 (impédance de sortie) est de l’ordre de 20KΩ
pour des courants de collecteurs de quelques milliampères
ib ic
h11
~ h11.vce 12
Fig. 1.21
Comme h12 est voisin de 0 et que h22 est petit, et en considérant que h11 = r et
h21 = β ; on peut simplifier le schéma équivalent comme suit :
ib ic
12
Fig. 1.22
Note : nous allons plus utiliser le schéma équivalent de la figure 1.21 pour calculer les
grandeurs caractéristiques du transistor.
1.15. Amplification
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 19
ve Q vs
Fig. 1.23
❖ On appel amplification en tension, le rapport de la tension de sortie (VS) et de la
𝐕𝐒
tension d’entrée (Ve) : 𝐀 𝐯 =
𝐕𝐞
❖ On appel amplification en courant (Ai), le rapport du courant de sortie (I S) et celui
𝐢𝐒
de l’entré (Ie) : 𝐀 𝐢 =
𝐢𝐞
❖ On appel amplification en tension (Ap), le rapport de la puissance de sortie (Ps) et
𝐩𝐒
de la puissance d’entrée (Pe) : 𝐀 𝐩 =
𝐩𝐞
Note : l’amplification n’a pas d’unité, mais souvent on l’exprime en gain qui est une
grandeur logarithmique. Le gain a pour unité le bel (B), mais on utilise son
multiple qui est le décibel (dB) :
Un transistor est monté en émetteur commun, lorsque son émetteur est relié à
la masse et l’entrée du signal est appliquée à la base et la sortie du signal est prélevée au
collecteur. Voir la figure 1.24 suivante :
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 20
Fig. 1.24
Vs
Ve
Fig. 1.25
Ve Vs
Fig. 1.26
1.17. Préamplificateurs BF
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 21
Fig. 1.27
b. Schéma équivalent
ib ic
Rg
Ve h11
R2 vbe h22 vce RC RU Vs
R1 h21.ib
eg
~ ~ h11.vce 12
Fig. 1.28.a
RG h11
Ve vbe h22 vce RC
h21.ib Vs
EG
~ ~ h11.vce 12
Fig. 1.28.b
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 22
Grandeurs
caractéristiques Formule de base Si, h12 = 0 et h22 = 0
Amplification 𝒉𝟐𝟏
en courant (Ai)
𝟏 + 𝒉𝟐𝟐 . 𝑹𝑪 𝒉𝟐𝟏
Impédance 𝒉𝟏𝟏 + ∆𝒉 . 𝑹𝑪
d’entrée (Ze) 𝟏 + 𝒉𝟐𝟐 . 𝑹𝑪 𝒉𝟏𝟏
Impédance de 𝑹𝑪 + 𝒉𝟏𝟏 𝑹𝑪
sortie ∆𝒉 + 𝒉𝟐𝟐 . 𝑹𝑪
(Zs)
a. Montage
Fig. 1.29
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 23
b. Caractéristiques
a. Montage
Fig. 1.30
b. Caractéristiques
1.17.4. Conclusions
Le montage à base commune est peu utilisé. Cependant, il apporte un intérêt dans
les montages à haute fréquence, car l’effet de la capacité Miller est fortement diminué, ce
qui permet une bande passante plus importante
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 24
Fig. 1.31
❖ Caractéristiques électriques
Fig. 1.32
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 25
❖ Caractéristiques électriques
À côté de chaque image se situe le nom du boitier ainsi que les résistances
thermiques jonction vers ambiant et jonction vers boitier.
La résistance thermique jonction vers ambiant est particulièrement intéressante
dans le cas de calcul de température et de dissipation de puissance. Si nous avons 1 Watt
à dissiper par exemple, un boitier TO202 s’élèvera de 100°C par rapport à la température
ambiante.
Attention : les valeurs figurant dans ce tableau sont des ordres de grandeur. Pour
plus de précision, consulter les spécifications (ou datasheet) constructeur du composant.
Tableau
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 26
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 27
2.1. INTRODUCTION
Nous pouvons définir la commutation comme étant le changement rapide d’état
de fonctionnement de composants électroniques. C'est-à-dire le passage de l’état de
fonctionnement (conduction) à l’état de non fonctionnement (non conduction) et vice
versa des composants électroniques.
Un composant fonctionnant en commutation présente donc deux états stables.
Donnons quelques exemples :
Exemple 1 : Interrupteur : état ouvert et état fermé
Exemple 2 : Diode : état bloqué et état passant
Exemple 3 : Transistor : état bloqué et état saturé
Dans ce chapitre nous nous proposons d’étudier le comportement des diodes et
des transistors dans chacun des deux états stables et les propriétés de commutation de ces
composants. Quelques applications faites de la diode et du transistor en commutation
seront données afin de justifier l’intérêt pratique de ce chapitre. Il est à noter que le
dopage des semi-conducteurs des composants actifs fonctionnent en commutation est
d’un degré plus important que celui d’autres composants connus assurant principalement
le redressement et l’amplification.
Remarquons qu’en commutation, la nature des signaux utilisés est
impulsionnelle. Les impulsions rectangulaires et trapézoïdales sont les plus utilisées.
2..2. IMPULSION
2.2.1. Définition
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 28
u i
u i
A
A
tp
t t
tr tf
Fig. 2.1.a. : Impulsion trapézoïdale
Fig. 2.1.b. : Impulsion trapézoïdale
A : Amplitude
A : Amplitude
tp: durée de l’impulsion tr: Temps de montée (rise time)
SW E
B - +
A
E
+ -
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 29
2.3.1. Fonctionnement
Lorsque la diode est bloquée, elle n’est traversée que par un courant inverse de
saturation trop faible qu’on peut assimiler à un courant nul, défini par les porteurs
minoritaires dont les électrons vont de P vers N. La diode présente une impédance très
grande approximée à la valeur infinie (cas idéal).
Lorsque la diode est passante, elle est traversée par un courant direct I d défini par
les porteurs majoritaires dont les électrons vont ici de N vers P contrairement au cas
précédent. La diode présente ici une impédance très faible, considérée nulle pour une
diode idéale.
Examinons maintenant les phénomènes qu’accompagnes la commutation.
SW sur A, la jonction est bloquée et présente une forte résistance et est traversée par un
courant très faible Iimv. Si SW passe brusquement de A à B, on soumet brusquement la
diode à une tension directe (de 0,7V par exemple pour une diode au silicium). La diode
va être traversée par un courant direct Id.
Mais ce courant n’atteindra pas instantanément sa valeur maximale Id. il croîtra
progressivement de la valeur zéro à un maximum, au fur et à mesure que les porteurs
majoritaires se mettront en mouvement.
Autrement dit la résistance passera progressivement de l’infini à zéro. Ce temps
d’établissement du courant direct ou de l’effondrement de la résistance est appelé temps
de recouvrement direct et est noté « tson ». Remarquons que la loi d’établissement du
courant direct est une loi exponentielle.
b) Passage de l’état passant à l’état bloqué
Le commutateur SW sur B, la jonction est passante et présente une faible résistance et est
traversée par un courant direct de valeur maximale Id. Si SW passe brusquement de B à
A, on soumet brusquement la diode à une tension inverse. Un courant décroissant de Id à
Iimv va traverser la diode.
En effet, les électrons se trouvant lors de la commutation dans la zone P doivent
ou se recombiner avec des trous, ou retourner dans leur zone d’équilibre (N). Cela veut
dire qu’un courant décroissant de sens contraire à Id circule pendant un intervalle de
temps très court après l’application de la tension inverse.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 30
2.3.2. Montage comprenant une diode de commutation et diagramme des temps des
tensions
v
+U
t
0
−U
t1 t3
0 t
VR
t1 t2 t3 t4
0 t
t s off t s on
VD
0 t2 t3 t4 t
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 32
Nous parlerons :
- de la pompe à diodes (compteuse d’impulsions) ;
- des portes logiques (AND, OR) ;
- de la matrice de codage des nombres décimaux en code binaire « BCD ».
2.3.3.1. Circuit de comptage (pompe à diode)
Ve R D2 Vs
C2
i2
i1
t
0
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 33
VS
3
2
1
t
0
Parmi les circuits de base utilisés dans l’ordinateur, on peut citer les portes AND
(ET) et OR (OU) ; celles-ci peuvent être matérialisées à l’aide des diodes de
commutation. Faisons remarquer qu’en logique électronique (circuit logiques) les deux
états logiques notés 0 et 1 représentent l’absence et la présence de tension (en logique
positive). Nous utiliserons cette notion dans ce qui suit :
a) La porte logique ET (AND GATE)
La porte logique AND est un circuit logique qui a au moins deux entrées et une
sortie telle que la sortie est à l’état 1 uniquement lorsque toutes les entrées sont à l’état 1.
Dans le cas contraire la sortie est à l’état 0 ; ce qui vient d’être dit se résume dans
le tableau suivant dit « table de vérité » établie pour une porte à deux entrées E1 et E2 et
une sortie S. aux entrées E1 et E2 on a représenté toutes les éventualités combinatoires
possibles entre E1 et E2. Nous allons présenter un circuit dont le
ENTREES SORTIES fonctionnement conduit à la table de vérité ci-
E1 E2 S contre. En complétant le tableau (Tab.2.2), en
0 0 0 particulier en indiquant l’état passant (ON) ou
0 1 0
1 0 0 bloquant (OFF), des diodes et en marquant l’état
1 1 1 logiques du point S (1 ou 0), le lecteur montrera
TAB. 2.1 que le circuit de la figure 2.7 matérialise bien la
fonction AND.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 34
TAB.Tab.2.3
2.3
E1 E2
V E1 E1 E2E2 DS1 D2 S
0 0
0 0 01
1
E1 D1 0 1 10
0 1 1 E1 E2
1 0 E1 EE21 E2
1 V S Tab.2.4
V V 1 1 E1 E2
V0 E2 D2 E1 E2E1 DE12 D2 E1 E2
V R V
0 0
E1 EE2 1 E2
0 1 E1 E2 E1 E2
V V
V V 1 0
1 1
Fig.2.8 : Porte OR
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 35
R R R R R R R R
1
a3
0 X
b3
1
Y a2
0
b2
1
Z a1
0
b1
1
H G F E D C B A
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 36
TAB. 2.4
Tab.1.6
Exemple : 245 s’écrit :
0010 0100 0101
2 4 5
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 37
23 2² 21 20
8 4 2 1
DEC
23 2² 21 20
0
1
0
2
1
3 2
4 3
5 4
6 5
7 6
8 7
9
8
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 38
parcouru par un courant résiduel quoique très faible, courant inverse de saturation I CEO en
montage émetteur-commun.
2.4.2. Etat bloqué du transistor
RB
VCE ≈ VCC
Vpol
IB < 0
𝐈𝐂𝐄𝐎
𝐈′𝐂𝐄𝐎 = , on a de même 𝑅′𝐶𝐸 ≫ 𝑅𝐶𝐸
𝛃
A l’état bloqué donc, les résistances RBE et RCE sont énormes, les deux jonctions
d’émetteur (JE) et de collecteur (JC) étant polarisés dans le sens bloquant.
2.4.3. Etat saturé du transistor
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 39
IB1
FS = , qui est de 2 à 10.
IBmin
+VCC
ICmax
RC
RB
VCE ≈ 0
IB
VB
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 40
saturé : VBE>VCE parsuite𝐕𝐁𝐂 = 𝐕𝐁𝐄 + 𝐕𝐄𝐂 = 𝐕𝐁𝐄 − 𝐕𝐂𝐄 > 𝟎. Mais attention il faut noter
que IC ne s’inverse pas avec VCB ; des mesures vérifient ce résultat.
A
IB = 0 μA
A′ IB < 0 V
CE
0 Fig. 1.13 : 𝐕𝐂𝐂
Q : point de repos du transistor saturé avec un courant de base IBmin . Quant on adopte
IB1 ,Q vient en Q’ peut différent de Q.
A : point de repos du transistor bloqué avec 𝐈𝐁 = 𝟎. Avec une tension de blocage Vpol
(avec IB < 0) A vient en A’ réduisant le courant résiduel de sortie.
B
VEE
VBB
C
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 41
Nous allons ici indiquer simplement les définitions et les résultats essentiels
concernant le transistor utilisé en commutation ; beaucoup de ces résultats ne pourront
être justifiés qu’après un aperçu des méthodes de calcul.
Les caractéristiques :
- statiques concernant les propriétés du transistor à l’état bloqué et à l’état saturé ;
- dynamiques concernant les modalités du passage de l’état bloqué à l’état saturé et
inversement ; il est essentiel que ces transistors soient rapides afin qu’une
impulsion d’entrée soit restituée par le transistor avec le minimum de déformation.
2.4.6.1. Caractéristiques statiques
a) Transistor bloqué
1. Courants inverses :
Les jonctions de collecteur JC et d’émetteur JE, polarisées en inverse, laissent
passer chacune un courant inverse qui doit être le plus petit possible.
2. Résistances entre collecteur et émetteur et entre base et émetteur
Elles sont énormes, les jonctions étant polarisées en inverse ; puis le courant
résiduel de sortie diminue, plus la résistance entre collecteur et émetteur (R CE )n’est plus
grande.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 42
Cette résistance est donc plus grande pour le transistor au silicium que pour le
transistor au germanium, et peut s’élever jusqu’à plusieurs dizaines de méga ohms.
b) Transistor saturé
1. La tension de saturation 𝐕𝐂𝐄𝐬𝐚𝐭 ≈ 𝟎 :
- dépend du courant de collecteur et du courant de base ;
- est de 0,1 volt suivant le type ;
- est plus petite pour un transistor dissymétrique fonctionnant en inverse (collecteur
et émetteur permutés) que dans le transistor en fonctionnement normal et que pour
un transistor symétrique.
𝐕𝐂𝐄𝐬𝐚𝐭
2. La résistance de saturation 𝐑 𝐂𝐄𝐬𝐚𝐭 = = très faible
𝐈𝐂𝐦𝐚𝐱
- vaut de quelques dixièmes d’ohm (transistor de forte puissance) à quelques
dizaines d’ohms (c’est l’inverse de la pente de la droite de saturation c'est-à-dire de
charge) ;
- est plus faible pour un transistor symétrique que pour un transistor dissymétrique.
3. La résistance entre base et émetteur est très faible la jonction JE d’émetteur étant
passante
2.4.6.2. Caractéristiques dynamiques
Considérons par exemple un transistor NPN et les sens réels des courants I B, IE, IC
fig. 1.15) ; un générateur entre base et émetteur produit une tension 𝐕𝐛𝐞 (impulsion), le
courant de collecteur IC croit à partir de zéro, atteint un maximum (palier) et retourne à
zéro. Un signal de commande rectangulaire produit un signal de sortie caractérisé par
quatre intervalles de temps : +VCC
IC
IB
VBE RB R1
−VP
IB2 Fig. 2.15 : Base pré-polarisée
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 43
Traçons le diagramme des temps de VBE , IB , IC jet définissons tous ces temps sur le
diagramme de IC (fig. 2.16)
VBE
1 2 3 4
a)
t
IB
IB1
0 t
b)
−IB2
IC
0; 9 ICmax
0; 1 ICmax t c)
td tf
tr ts
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 44
𝐕𝐁𝐄 et𝐈𝐁 prenant naissance à l’instant marqué 1. Quand VBE existe, la jonction de
l’émetteur est pesante jusqu’à l’instant marqué 2 où VBE disparaît. A cet instant un
courant 𝐈𝐁𝟐 de sens contraire à 𝐈𝐁 évolue de −𝐈𝐁𝟐 à zéro, la jonction JE recouvrant se
résistance inverse énorme.
a) Temps de retard td (delay time) :
On l’appelle aussi temps de réponse. Le courant IC ne commence pas avec le
signal d’entrée et croit d’abord lentement (fig. 2.16.c). On appelle temps de retard
l’intervalle des temps entre le début du signal d’entrée et l’instant auquel I C atteint
10% de sa valeur maximale (soit 0,1.Icmax). Le temps de retard s’explique par les
capacités d’émetteur et de collecteur et par la durée de diffusion des porteurs à travers la
base ; il est négligeable aux tensions usuelles.
b) Temps de montée tr (rise time)
Intervalle des temps pendant lequel le courant croit de 10% à 90% de sa
valeur maximale (0,9.Icmax). La somme des deux temps précédant est le temps de
fermeture ton (turn on time).
ton= td+tr
c) Temps de stockage ts (stockage time)
On l’appelle aussi temps d’accumulation ou retard du temps de descente. C’est
l’intervalle de temps pendant lequel IC est supérieur à 0,9 Icmax après la fin du signal
de commande. Il est dû à la charge stockée à la base du transistor saturé.
d) Temps de descente tf (fall time)
Intervalle de temps pendant lequel le courant décroit de 90% à 10% de sa valeur
maximale. La somme des deux temps précédents est le temps de blocage ou temps
d’ouverture toff (turn-off time).
La notation de ces temps a fit l’objet d’un accord international et provient des
termes anglo-saxons.
Notons que la durée d’une impulsion (tp) est l’intervalle des temps pendant lequel
l’amplitude est supérieure à 50% de sa valeur maximale.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 45
Circuit de charge
commandé à distance
R1
T
J R2
E
−Vpol
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 46
Il existe des relais dits temporisés, tel celui représenté dans la fig. 2.18. Le circuit
de temporisation introduit un délai entre l’application du signal de commande E et le
changement d’état du transistor utilisé en commutation. D z est une diode Zener, de
tension Vz donnée. La tension de cathode de Dz est celle Vc aux bornes C qui évolue
exponentiellement suivant la charge de ce dernier à travers R 1 et n’atteint Vz qu’après un
temps de délai.
+VCC
Circuit de charge
commandé à distance
R1 DZ
T
VZ
J R2
+
C
− VC
E
−Vpol
En effet, lorsque la tension E à l’entrée est nulle, C n’est pas chargé. Lorsqu’on
établit E, pour que le courant de commande IB du transistor s’établisse, la tension 𝑉𝑐 aux
bornes du condensateur de temporisation doit atteindreVz et Dz conduit débloquant le
transistor T.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 47
−
ic1
T1
+VCC N′1 D1 D2
+
− N3
C
R2 D4
T2 D3 Ru
R1
ic2 N1
+
−
N′2
+
−
N2
+
La source continue Vcc débite alternativement dans les demi-primaires (N1’, N1)
d’un transformateur lorsque les transistors T1 et T2 sont alternativement bloqués et
saturés. La commutation (déblocage et blocage) des transistors est commandée par
l’enroulement auxiliaire (N2, N2) avec prise médiane qui fournit deux tensions de signes
contraires par rapport aux émetteurs réunis, tensions dont les sens dépendent de
l’établissement ou de la disparition des courants de collecteurs. Montrons-le en supposant
au départ que T1 conduit et T2 est bloqué. Ic1 varie de zéro à Ic1max ; pendant ce temps un
flux variable crée par Ic1 circule dans le noyau. Le demi-primaire N1 embrasse de ce
fait un flux total variable = N1 et est le siège d’une force électromotrice self-induite.
𝐝𝚽 𝐝𝛗
𝐞= = 𝐍𝟏 Et dont le sens est indiqué sur la figure 2.20
𝐝𝐭 𝐝𝐭
Dans ces conditions, la base B1 reçoit une tension qui évolue positivement et la
base B2 reçoit une tension qui évolue négativement. T1 conduit d’avantage et T2 assure le
blocage. Lorsque Ic1 tend vers Ic1max le flux approche de +max et son taux de variation
d/ dt diminue, entraînant la diminution de /c2 et de VBE1 et T1 se bloque ;
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 48
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 49
CHAPITRES 3. MULTIVIBRATEURS
3.1. Introduction
Les multivibrateurs sont des montages à deux transistors de commutation et deux
circuits RC qui produisent des tensions rectangulaires ; chaque transistor passe
alternativement de l’état bloqué à l’état saturé (en général) ; en dehors des basculements
très rapides d’un état à l’autre, un seul transistor conduit, et l’autre reste bloqué. Les
montages multivibrateurs sont très nombreux, mais leur mode de fonctionnement les
classe en trois types : ASTABLE, MONOSTABLE et BISTABLE.
- LES MULTIVIBRATEURS ASTABLE : véritables oscillateurs, mais à taux de
réaction très élevé ne leur permet pas une tension de sortie sinusoïdale. Bien qu’ils
oscillent spontanément, on les commande souvent par des impulsions afin de les
synchroniser avec un phénomène extérieur ;
- LES MULTIVIBRATEURS MONOSTABLES : restent dans leur état stable en
absence d’impulsion extérieure ; une impulsion les fait basculer dans leur état
instable (ou quasi-stable), d’où ils retournent spontanément à l’état stable, la durée de
l’état instable dépend d’une constante de temps RC : c’est la période du
multivibrateur monostable ;
- LES MULTIVIBRATEURS BISTABES (OU BASCULES) : qu’une impulsion
fait passer de l’un des états stables à l’autre ; en l’absence d’impulsion de commande,
ils restent indéfiniment dans l’un quelconque des deux états stables, celui qu’avait
provoqué la dernière impulsion reçue ; il n’est donc pas question de période comme
dans les deux autres types.
Les buts des multivibrateurs sont : produire et modifier des impulsions, à les
compter, à ouvrir et fermer des circuits à représenter des nombres en binaire… Ce sont
des circuits de base dans d’importantes techniques : calculateurs digitaux, télévision,
radar, oscillographie…
On a tendance à réserver le terme multivibrateur pour le circuit astable, le terme
bascule (ou flip-flop) pour le bistable et le terme temporisateur pour le circuit
monostable, qui est encore nommé univibreur.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 50
T1 T2
K K
Fig. 3.1
b) Fonctionnement
Diagramme de temps des tensions des collecteurs et des bases
La figure 3.2 donne la forme des signaux prélevés au niveau des collecteurs et au
niveau des bases. La tension de sortie, sur l’un des collecteurs, est rectangulaire. On peut
obtenir des impulsions brèves en le dérivant et une tension triangulaire en l’intégrant.
Nous partons de la situation : T1 conduit, T2 bloqué. Ensuite ces instants 1 et 2 :
T1 conduit, VCE reste constant et égal à zéro, VBE reste constant et égal à zéro : CL se
décharge exponentiellement entraînant VB’E’ de croître exponentiellement aussi jusqu’à
débloquer T2 en 2 où VC’E’ décroit brusquement à zéro ; VBE décroît de la même manière
bloquant T1, VCE augmente brusquement confirmant la conduction de T’.
Entre les instants 2 et 3, VCE’ ; VCE’ et VBE’ restent constant, C’ se décharge car T’
conduit alors que C1 se charge lentement et VBE croît jusqu’à débloquer T en 3, et ainsi
de suite.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 51
c) Oscillogrammes
VCE 2 3 4 5 6 7
1
0 t
VBE
0 t
−VCC
VCE
0 t
VBE
0 t
−VCC
Figure 3.2 : Diagramme des temps de l’Astable
d) Période d’oscillation
T= 0,7 (RB1.C2 + RB2CL)
➢ Si R1= R’1= R et CL= C’L= C : ⟺ T= 1,4 RC
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 52
a) Montage
+VCC
RC CL RBD R′C R
C1
R′B
T T′V
E B B′
E′
C
CE R E VR R′B VD
Sy
Le montage ne peut rester indéfiniment dans cet état, car C1 se décharge à travers
RB permettant à VBM de dépasser VEM ; le montage retourne spontanément à l’état initial.
Dans l’état stable, le transistor bloqué est donc celui que commande la liaison continu. La
période du multivibrateur monostable, c'est-à-dire la durée de l’état instable, est de
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 53
l’ordre du produit RBC1 ; de cette façon, elle est constante et permet d’obtenir des
impulsions de longueur bien déterminée à partir d’impulsions de Longueur variable, c’est
la mise en forme des impulsions ; le montage sert encore à retarder les impulsions (ligne
de retard).
c) Diagrammes de temps des tensions
VCE
0 t
VC′E
0 t
VB′E
0 t
VBE
0
SC
0 t
d) Période du monostable
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 54
T = 0,7. R’B. C1
I′C
RC CL CL
R′C
CC
R C′
RS
T T′ 1 2 3
E B B′
C E′
M t
SC
RB CE R E R′B
t M
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 55
Une impulsion positive sur les émetteurs n’a d’effet que sur T (conducteur) car
comme VE monte IB diminue, donc Ic. VCE croît ainsi que VB’E’ ; IB prend naissance, ainsi
que I’C donc VC’’E’ décroît, ce qui accélère la décroissance de VBE’ IB et IC, etc…
NOTE : une impulsion qui bloque le transistor conducteur est plus efficace qu’une
impulsion de signé opposé, qui rendrait conducteur le transistor bloqué ; CE empêche le
contre-réaction par RE lors des basculements.
3.4.2. Bistable à commande par les bases
+VCC
CL CL
RC R′C
S1 S2
R C′
T T′
B B′
E E′
R1 R2
RB R′B
D1 D2
CI C2
+V
SC
Une impulsion négative agissant sur la base d’un transistor conducteur le bloque
alors qu’elle n’a aucun effet sur un transistor déjà bloqué. Le déclenchement se fait au
moyen d’une impulsion positive à partir du front arrière obtenu après que celle-ci est
différenciés par l’ensemble C1 et R1 (ou C2 et R2) ; à cause de la tension positive à
laquelle la résistance R1 (R2) est connectée lorsque T (T’) est bloqué.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 56
SC
0 t
SE
V
Signal réel de déclenchement
0 t
Signal réel de déclenchement
−V
La figure 3.7 montre avec assez de clarté, l’allure du signal réellement appliqué sur
les diodes. V+ est une tension positive de maintien, elle sert à bloquer les diodes.
Supposons que T est bloqué et T’ conducteur (état stable). +V est choisi supérieur
à la tension positive de la base du transistor conducteur ; les diodes sont donc bloquées.
La présence de l’impulsion positive rend les diodes plus bloquées ; la tension positive est
donc isolée des bases.
La commutation s’effectue à partir du front arrière du signal de commande
devenant très négatif, débloquant les diodes, atteint les bases des transistors, mais T étant
bloqué il ne réagit pas devant un front négatif du signal de commande tandis que l’étage
T’ qui est saturé, va recevoir le signal négatif sur sa base et se bloque. Le blocage de T’
va débloquer T (effet commutatif connu).
Si une nouvelle impulsion est appliquée au système, le système va de nouveau
commuter. Le système commute à chaque impulsion de commande de telle sorte que le
signal qui apparaît sur les sorties, a une période deux fois plus grande que celle du signal
d’entrée. Le diagramme des temps le confirme (fig. 3.8). C’est une bascule compteuse
dont la principale caractéristique est de diviser la fréquence du signal d’entrée par deux.
Elle peut aussi servir à représenter les nombres binaires (un élément binaire).
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 57
❖ Diagrammes de temps
Soit au départ T bloqué et T’ conducteur, on a la figure suivante :
SC T : période du signal de commande
Fe = 1/Te : fréquence du signal de commande
TS = 2Te = période du signal de sortie
0 t
VCE FS = 1/TS = Fe/2 : fréquence de signal de sortie
Te FS est donc la moitié de Fe.
0 t
VC′E TS = 2Te
+VCC +VCC
R′C S Q
RC CL CL
Q ̅
Q R ̅
Q
R R
Symbole du basule RS
T′ T′′
D1 R1 R2 D2
R S
Fig. 3.9 : La flip-flop RS
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 58
Pour exprimer que T conduit nous disons que sa tension VCE= 0 nous représenterons cet
état conducteur de T par Q= 0. Pour exprimer que T est bloqué nous dirons que sa
tension VCE= Vcc’ nous représenterons Cest état par Q = 1. Les mêmes notations sont
utilisées pour T’. On peut résumer pour un état stable de la bascule.
La présence d’un signal de commande sur une entrée sera représentée par l’état logique 1
(R = 1, S = 1) ; l’absence sera notée par l’état 0 (R = 0, S = 0).
Il est laissé à la discrétion du lecteur intéressé d’expliquer le fonctionnement du montage
de la fig. 3.9 en remplissant le tableau suivant en se servant des conventions ci-dessus.
❖ Table de vérité de la bascule RS
ENTREES SORTIES
REMARQUES
R S Qn−1 Qn ̅n
Q
0 0 0 0 1 Etat mémoire (ou état précédent de la sortie)
0 0 1 1 0
0 1 0 1 0 Activation (ou mise à 1)
0 1 1 1 0
1 0 0 0 1 Désactivation (ou mise à 0)
1 0 1 0 1 Ou RAZ
1 1 0 Etat indéterminé (ou combinaison interdite)
X X
1 1 1
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 59
4.1. INTRODUCTION
L’amplificateur opérationnel doit son nom au fait qu’à l’origine, il était très
souvent employé dans les calculateurs analogiques pour effectuer des opérations :
addition, soustraction, dérivation, intégration ou pour élaborer des fonctions telles que les
fonctions logarithmiques, quadratiques, sinus, etc.…
Depuis les applications de l’amplificateur opérationnel se sont étendues à des
nombreuses autres fonctions.
De sa constitution, l’amplificateur opérationnel est bien défini par un ensemble
d’étage amplificateurs dont l’étage d’entrée, essentiellement fait d’un montage
différentiel est le cerveau de ce dernier. Un générateur de courant constant dessert l’étage
différentiel pour son comportement meilleur.
C’est pratiquement dans le but d’augmenter les performances de l’amplificateur
que l’on ajoute à la suite de l’étage différentiel bien d’autres étages comme nous allons le
découvrir dans la suite.
En ce qui nous concerne dans le présent chapitre, nous allons donner un résumé
succinct sur l’étage différentiel et sur le service de courant constant en premier lieu.
Quant au corps du chapitre, nous parlerons de ce qui suit :
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 60
R1 Rc Rc R1
S1 S2
e1 C1
C2
T1 T2 e2
RE Ve2
Ve1
M
Fig. 4.1.
L’amplificateur différentiel comporte deux transistors identiquesT1 et T2 de
paramètres hybrides identiques et qui sont polarisés au même point de repos. Les
émetteurs de deux transistors sont reliés à la masse par l’intermédiaire d’une
résistance 𝐑 𝐄 .
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 61
Sur la figure 3.1 supprimons une sortie, soit 𝐒2 . Il ne reste qu’une sortie 𝑺 = 𝐒1
dont la tension de sortie se mesure entre cette sortie et la masse. La tension d’entrée Ve1
est inversement proportionnelle à celle de sortie ; en effet :
• si Ve1 augmente, IB1 augmente et IC1 augmente aussi ce qui fait que VS = VS1
diminue ; donc Ve1 et VS sont inversement proportionnels. L’entrée 𝐞𝟏 est donc
appelée entrée inverseuse ou simplement l’entrée – (moins).
Faisons remarque ici que, par définition, la résistance R E est traversée par un
courant constant 𝐼0 .
• si Ve2 augmente, IB2 augmente, IC2 augmente ; 𝐈𝐂𝟏 diminue car
𝐈𝐂𝟏 + 𝐈𝐂𝟐 = 𝐈𝟎 = 𝐂 𝐭𝐞 Dans V𝑆 = VS1 augmente. VS2 Et V𝑆 sont proportionnels.
L’entrée 𝐞𝟐 est donc une entrée non inverseuse ou simplement l’entrée + (plus).
Très souvent on se contente d’une seule sortie, celle prise sur le collecteur de T1 ,
la tension de sortie 𝐕𝐒𝟏 = 𝐕𝐒 s’y mesure par rapport à la masse. Dans ces conditions le
circuit (fig. 3.1) est équivalent à un tripôle avec deux tensions d’entrée 𝐕𝐞𝟏 et 𝐕𝐞𝟐 et une
tension de sortie VS (fig. 4.2).
Ve1 −
Vs
Ve2 +
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 62
−
Vs
Ve = Ve1 = Ve2
+
Fig. 4.3
Logiquement, en appliquant à l’entrée un signal de mode commun Ve la sortie Vs
devrait être nulle, par :
𝐕𝐬 = 𝐀𝐝 (𝐕𝐞𝟏 −𝐕𝐞𝟐 ) Avec 𝐕𝐞𝟏 = 𝐕𝐞𝟐
En réalité, la sortie ne s’annule pas car un amplificateur différentiel réel ne saurait
être décrit par l’équation ci-dessus. En effet, la sortie ne dépend pas seulement de la
différence des signaux 𝐕𝐞𝐝 = 𝐕𝐞𝟏 −𝐕𝐞𝟐 entre Ve1 et Ve2 , mais aussi d’un signal de
mode commun𝐕𝐞𝐜 définit comme étant la tension moyenne des signaux Ve1 et Ve2 .
𝟏
𝐕𝐜 = (𝐕 +𝐕 )
𝟐 𝐞𝟏 𝐞𝟐
Il en est ainsi du fait de la très grande difficulté d’obtenir deux transistors de
paramètres rigoureusement identiques. D’une façon générale nous écrivons :
𝐕𝐞𝟏 +𝐕𝐞𝟐
𝐕𝐬 = 𝐀𝐝 (𝐕𝐞𝟏 −𝐕𝐞𝟐 ) + 𝐀𝐜 ( )
𝟐
Avec
𝟐𝐕𝐬
𝐀𝐜 = ( ) Lorsque 𝐕𝐞𝟏 = 𝐕𝐞𝟐
𝐕𝐞𝟏 +𝐕𝐞𝟐
|𝐀𝐝 |
𝐂𝐌𝐑𝐑 = 𝐩 =
|𝐀𝐜 |
|𝐀 |
Ou 𝐂𝐌𝐑𝐑 = 𝟐𝟎 𝐥𝐨𝐠 |𝐀𝐝| en dB
𝐜
E1 ie E2
RC
RE RC
M
Fig. 4.4
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 64
Une disposition plus pratique du schéma équivalent est celle de la figure 4.5.
h11 h11
B1 E1 (h21 + 1)ib1 (h21 + 1)ib2 E2 B2
Fig. 4.5.
CALCUL DE 𝐕𝐬 (fig. 3.5)
ie = (h21 + 1)ib1 + (h21 + 1)ib2 = (h21 + 1)(ib1 + ib2 ) (1)
Ve1 = h11 ib1 + [R E (h21 + 1)]ib1 + R E (h21 + 1)ib2 (2)
Ve2 = h11 ib2 + [R E (h21 + 1)]ib2 + R E (h21 + 1)ib1 (3)
Soit encore :
Ve1 = [h11 + R E (h21 + 1)]ib1 + R E (h21 + 1)ib2 (4)
Ve2 = [h11 + R E (h21 + 1)]ib2 + R E (h21 + 1)ib1 (5)
Pour simplifier l’écriture posons :
h11 = r ; h21 = β
R = R E (h21 + 1) = R E (β + 1) (6)
ie = ie1 + ie2 = (β+1).ib1 + (β+1).ib2 (7)
VEM = RE.ie = RE.(β+1).(ib1 + ib2) ≈ RE.β.(ib1 + ib2) (8)
Il devient :
Ve1 = rib1 + VEM (9)
Ve2 = rib2 + VEM (10)
Par application de la loi d’Ohm à la résistance R c , nous écrivons pour la tension de
sortie :
Vs1 = −R c ic1 = −R c . β. ib1 (11)
Vs2 = −R c ic2 = −R c . β. ib2 (12)
Partant des équations, calculons (9) – (10) :
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 65
ATTENTION
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 66
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 67
On déduit que pour avoir un très bon CMRR, on a intérêt à prendre R E aussi
grand que possible. A la limite, Si R E ⟶ ∞, CMRR→∞. En pratique, on est limité par
les valeurs de R E qu’on ne peut prendre très grandes. En effet, dans ce cas, la chute de
tension aux bornes de R E devient importante. La valeur de la tension VEE doit être plus
grande pour maintenir le courant de polarisation à sa valeur initiale. De plus, on doit
garder en tête que l’équation donnant Ac n’est qu’une solution approchée.
On peut montrer qu’en prenant des valeurs importantes de R E , l’approximation n’est plus
justifiée.
En résumé, on ne peut en aucun cas atteindre la valeur idéale par le taux de
rejection en mode commun que les contraintes pratiques tendent toujours à limiter.
Fréquemment pour améliorer CMRR d’un amplificateur différentiel, on remplace
R E par une source de courant constant, qui présente une très grande résistance interne
(elle est infinie pour une source de courant idéale).
Il est possible de concevoir une très bonne source de courant constant avec un
transistor (fig. 4.8). +VCC
RC IC
C
B
VBE0
E
VE RE IE
M
Fig. 4.8
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 68
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
En appliquant VB = VBM à la base du transistor telle qu’elle soit supérieure à la
tension de seuil de la jonction JBE , VBE , le transistor est rendu actif. La tension émetteur-
masse est sensiblement égale à :
𝐕𝐄 ≈ 𝐕𝐁 − 𝐕𝐁𝐄𝟎 = 𝐕𝐁 − 𝟎, 𝟕
Donc :
𝐕𝐄 𝐕𝐁 − 𝟎, 𝟕
𝐈𝐄 = =
𝐑𝐄 𝐑𝐄
𝐕𝐁 −𝟎,𝟕
Si 𝐡𝟐𝟏 ≫ 𝟏 alors 𝐈𝐜 ≈ 𝐈𝐄 , d′ où𝐈𝐜 = (19)
𝐑𝐄
Le courant Ic est donc indépendant de Vc= VCM tant que le transistor n’est pas
saturé. On a donc bien réalisé une source de courant constant.
La tension base-masse VB= VBM peut être obtenue à partir d’un pont de
résistances R1, R2 (fig. 4.9.a), en utilisant une diode Zener D2 dans le pont de résistance-
diode (fig. 4.9.b), ou encore en utilisant quelques diodes en série dans le pont de
polarisation de base (fig. 4.9.c).
La figure 3.10 donne le montage d’un amplificateur différentiel desservi par une
source de courant constant avec transistor T3 à base polarisée par pont de résistances.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 69
+VCC
R C1 IC1 IC2 R C2 R6
R5
IS1 IS2 CL
CL IB2
IB1 T1 T2
R4
R7 Ve2
Ve1 R1 I I0
IB3
B3 T3
V0 D
R2 R3 IE3
−VEE
VB3 = −R1 I
R1 R1
VB3 = − VEE + V0 (33)
R1 +R2 R1 +R2
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 70
R1
Effectuons la somme − VEE + VEE
R1 +R2
Soit :
R2 R1
R 3 IE3 = VEE + V − VBE
R1 + R 2 R1 + R 2 0
Finalement :
1 R2 R1
IE3 ≈ I0 = ( VEE + V − VBE )
R 3 R1 + R 2 R1 + R 2 0
Si on choisit les paramètres tels que :
R1 V0
= VBE
R1 + R 2
On a alors :
𝐑𝟐
𝐈𝟎 = 𝐕𝐄𝐄 (37)
𝐑𝟑 (𝐑𝟏 +𝐑𝟐 )
Ne peut être satisfaite avec une seule diode D, on pourrait utilisés deux diodes en
série pour fixer V0 .
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 71
Sur la figure 3.11, nous avons représenté une source de courant constant à TEC-
MOS, canal P enrichi.
−15 V
RD
R
ID = I 0
DZ VZ RS
+15 V
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 72
R C1 R C2
Vs2
Vs1
Ve1
T3 T4
T1 T2
Ve2 R1
R E3 R E4
R E5 R2
−VEE
Fig. 3.12 : Défaut relatifs à l’impédance et aux courants d’entrée diminuer par les étages
Darlington
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 73
- la chute de tension aux bornes de RE5 étant assez faible, manière à conserver une
tension de mode commun élevée, la diode D assure une compensation des
variations des tensions de la tension base-émetteur du transistor T5 ;
- les résistance RE3 - RE4 de fortes valeurs (supérieures à l’impédance d’entrée de T1-
T2) sont destinées à éliminer les charges emmagasinées dans les capacités d’entrée
de T1 et T2. Elles sont particulièrement utiles pour maintenir un fort niveau de
sortie aux fréquences élevées, surtout lorsqu’il est nécessaire d’exploiter au mieux
le mode commun de l’amplificateur ;
- la tension différentielle d’entrée de l’étage doit être très faible, et les courants
d’entrée identiques ; à cet effet, les transistors T1-T2, T3 et T4 sont appariés deux à
deux en tension base-émetteur et en gain en courant, et ce, dans la gamme de
température d’utilisation (deux transistors dans le même boitier).
Définissons ci-dessous les caractéristiques de performance qui sont les qualités
fondamentales d’un amplificateur opérationnel.
4.3.2. Définitions des caractéristiques
e1 S1
− +
VS1
Ve1
e2
Ve2 S2 VS2
Vs1 , Vs2 sont des tensions de phases opposées dont les valeurs sont soit positives,
soit négatives par rapport au potentiel commun aux deux sources de tension
d’alimentation+Vcc et − VEE .
On doit avoir |+Vcc | = |−VEE | ou sensiblement égaux pour que les valeurs
maximales positives ou négatives des tensions de sortie soient aussi sensiblement égales.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 74
e1
−
+ VS
e2 +
Pour plus de simplicité, les tensions d’alimentation +Vcc et − VEE ainsi que la
masse ne sont pas figurées sur les schémas symboliques.
Les qualités fondamentales d’un amplificateur opérationnel sont ici-bas citées :
- une très faible impédance de sortie ;
- une très grande impédance d’entrée ;
- un très grand gain en tension s’il est utilisé avec rétro-action (R-A) ;
- une large bande passante (depuis le continu) ;
- un faux zéro continu d’entrée très faible (pour une tension différentielle d’entrée
D.I.V.O) ;
- une forte excursion des tensions de sortie jusqu’à des fréquences élevées ;
- un faible bruit ;
- des faibles dérives en particulier du gain et du faux zéro d’entrée en fonction du
temps et de la température ;
- des faibles dispersions (bonne reproduction), etc…
4.3.3. Structure aux performances améliorées
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 75
+VCC
R C1 R C2 RE
T6 R E6 R E7 T7
T3 T4
Ve1 T1 T2
Vs1
Ve2 Vs2
R1
T5
R E3 R E4 R C7
R C6
R E5 R2
−VEE
Fig. 4.15.
Normalement, les charges Rc6 et Rc7 ainsi que RE doivent être déterminées lorsque
la tension appliquée aux entrées est nulle (Ve1 , Ve2 ), pour obtenir des tensions de sortie
Vs1 et Vs2 également nulle (point de repos). On admet dans ces conditions que les
tensions différentielles d’entrée des transistors sont nulles.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 76
Si les courants IB6 et IB7 sont faibles devant les courants collecteurs I c1 et Ic2
imposés, les tensions de base T6 et T7 sont connues et il est alors facile de déterminer la
valeur de RE, valeur qui fixe la somme des courants collecteurs Ic6-Ic7.
Les résistances RE6 et RE7 permettent, tout en symétrisant les transistors T6-T7
d’augmenter leurs impédances d’entrée qui sont en parallèles sur les charges R c1 et Rc2 et
d’amener le gain en tension du second étage différentiel à la valeur souhaitée.
On notera que la valeur des capacités parasites collecteurs-base (Ccb) de T6 et T2
vues des charges Rc1 et Rc2 est multipliée par le gain en tension de l’étage (effet Miller).
Ainsi, pour une capacité parasite donnée, toute augmentation du gain en tension du
second étage aura pour effet de réduire la bande passante du premier étage.
Pour un amplificateur à large bande, il est possible d’atténuer sensiblement cet
inconvénient en insérant un transistor monté en collecteur commun dans chacune des
liaisons entre les deux étages (forte impédance d’entrée, faible impédance de sortie).
La valeur des courants collecteurs de T6 et T7 doit être suffisamment importante
pour assurer la charge et la décharge des capacités parasites des collecteurs aux
fréquences élevées, en effet, le second étage doit délivrer des tensions de sortie V s1 et Vs2
de grande amplitude.
Soit Av1 et Av2 les gains en tension des deux étages, on a :
𝐕𝐬𝟏 − 𝐕𝐬𝟐
= 𝐀𝐯𝟏 . 𝐀𝐯𝟐
𝐕𝐞𝟏 − 𝐕𝐞𝟐
𝐕𝐬𝟏 −𝐕𝐬𝟐 𝐕𝐬𝟏 −𝐕𝐬𝟐
De même : = 𝐀𝐯𝟐 ⇒ 𝐕𝐜𝟏 − 𝐕𝐜𝟐 =
𝐕𝐜𝟏 −𝐕𝐜𝟐 𝐀𝐯𝟐
Ce qui montre que les variations des tensions aux collecteurs de T1 et de T2 sont Av2 fois
plus faibles que les variations des tensions de sorties. En conséquence, il sera logique à
capacités parasites égales sur les deux étages, que les courants collecteurs du second
étage soient Av2 fois ceux du premier étage.
b) ETAGE DE SORTIE DE L’AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL
Le ou les étages de sortie sont destinés essentiellement à assurer une
transformation d’impédance, ils doivent avoir :
- une impédance d’entrée grande devant Rc6-Rc7 ;
- une impédance de sortie la plus faible possible compte tenu de la charge extérieure
et ses tensions de sortie souhaitées.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 77
R1 R3
R2
R4 R5
T3 T4
T2 T7
T1
Ve1
Ve2
R6 R10 T8 Vs
R11
T9
R12 D R9
R7 R8
−VCC
Fig. 4.16 : Exemple de schéma d’un amplificateur opérationnel
Les réalisations pratiques des amplificateurs opérationnels sont actuellement en
circuits intégrés avec des schémas internes très diversifiés et très complexes avec
utilisation de la technologie à transistors bipolaires, TEC-MOS ou mixte.
Principalement, on rencontre sur le marché des amplificateurs de tension A v mais
des amplificateurs des types de trans-impédance Az, de trans-admittance Ay et de courant
Ai sont réalisables mais ne sont pas de publication.
De nombreux amplificateurs opérationnels modernes à hautes performances
existent actuellement, certains de leurs caractéristiques sont nettement améliorés.
Il existe des amplificateurs standards à emplois multiples et des amplificateurs à
emploi spécialisé, ainsi une société comme National Semiconductor propose, dans son
catalogue, plus de 150 modèles différents d’amplificateur.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 78
La différence traduit par une tension de sortie non nulle, même lorsque V + =V– ;
on doit qu’il y a décalage de l’amplification différentielle.
b) Impédance d’entrée
Vd
Fig. 4.18
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 79
c) Impédance de sortie
Une dizaine d’ohms (0 à 10Ω)
e) Bande passante
Elle varie de 1 MHz (AOP d’usage général) à 10MHz (AOP utilisé en
commutation)
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 80
Soit Vs = f (Vd)
VS
+Vsat Saturation
Vd
Régime linéaire
Saturation -Vsat
Fig. 4.19
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 81
Ie R1
Ie R1 −
−
− B −A
B −A v0
v0 Ve
Ve +
A + Vs
Vs Ze R3 Zs
Ze Zs
(a) (b)
Fig. 4.20 : Amplificateur inverseur
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 82
R1
R1 −
− −A
− Vs v
Ve Vd Av Ve
+
+ Vs
𝐑𝟐 𝐑𝟐 𝐑𝟐 𝟏
𝐕𝐬 = − 𝐕𝐞 + (𝟏 + ) 𝐕𝐝 𝐕𝐬 = − [ 𝟏 𝐑 ] . 𝐕𝐞
𝐑𝟏 𝐑𝟏 𝐑𝟏 𝟏+ (𝟏+ 𝟐 )
𝐀𝐯 𝐑𝟏
id
R1
R1 − −
− −Z A
−A Vs i v
v Ve
Ve
+ + Vs
(c) Erreur due au courant de décalage : (d) Erreur due à la résistance d’entrée Zi
𝐑𝟐 𝐑𝟐 𝟏
𝐕𝐬 = − 𝐕𝐞 − 𝐑 𝟐 𝐢𝐝 𝐕𝐬 = − [ 𝟏 𝐑 ] . 𝐕𝐞
𝐑𝟏 𝐑𝟏 𝟏+ (𝟏+ 𝟐 )
𝐀𝐯 𝐑 √ 𝐙𝐢
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 84
R2
R1
−
−
−A
v
Ve R3
+ Vs
R4
Il est également possible d’introduit le signal d’entrée non plus sur l’entrée
inverseuse (e-) de l’amplificateur mais sur l’entrée non inverseur (e+).
Il est évident que la contre-réaction, elle, ne peut être appliquée qu’à l’entrée
inverseuse (fig. 4.23).
i R2 R2
R1 i R1
−
−
−A −
−
−A
v v
R3
+ Vs + Vs
Ve Ve R4
(a)
(b) Augmentation de Av
Fig. 4.23: Amplificateur non inverseur
De la figure 4.23 : à nous écrivons :
𝐕𝐬 = (𝐑𝟏 + 𝐑𝟐 )𝐢
𝐕𝐞 = 𝐑 𝟏 𝐢
D’où : 𝐑𝟏 + 𝐑𝟐 𝐑𝟐
𝐀𝐯𝐫 = =𝟏+
𝐑𝟏 𝐑𝟏
et
𝐑𝟏
𝐁=
𝐑𝟏 + 𝐑𝟐
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 85
Avec :
𝐑𝟑 +𝐑𝟒
Par rapport du pont diviseur de sortie.
𝐑𝟒
R = 33 kΩ
−
Av −
−
+ R = 33 kΩ Av
Vs Zs
Ve + Vs
Ze Ve
(a) (b)
Fig. 4.24 : Suiveur de tension
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 86
R1
−
B
Ve1 R3 Av
A +
Vs
Ve2 R4
Soit :
𝐑𝟒 𝐑𝟐 𝐑𝟏
𝐕𝐞𝟐 = 𝐕𝐞𝟏 + 𝐕
𝐑𝟑 + 𝐑𝟒 𝐑𝟏 + 𝐑𝟐 𝐑𝟏 + 𝐑𝟐 𝐬
Et :
R4 R1 + R 2 R2
Vs = x Ve2 − V
R3 + R4 R1 R1 e1
𝟐𝐑
𝐑 𝟒 𝟏 + 𝐑𝟏 𝐑𝟐
Ou encore : 𝐕𝐬 = [ ] . 𝐕𝐞𝟐 − 𝐕
𝐑 𝟑 𝟏 + 𝐑𝟒 𝐑 𝟏 𝐞𝟏
𝐑𝟑
R1
− Vs
R2 Tension de
Ve1 basculemen
Av t
+ R3 0 Ve2
Ve2 Vs
R4
La figure 4.29 donne le cycle décrit par 𝐕𝐬 en fonction de 𝐕𝐞𝟐 pour une valeur de
𝐕𝐞𝟏 donnée. Un tel dispositif permet de rendre le signal de sortie pendant la période de
basculement, sensiblement indépendant du signal d’entrée.
Cette fonction est fréquemment utilisée pour transformer une information
analogique en information digitale. Pour cette raison, des amplificateurs opérationnels
conçus spécialement pour cette fonction existent sur le marché.
4.8.3. Source de tension de référence
𝐑𝟐
𝐕𝐬 = 𝐀𝐯𝐫 𝐕𝐳 = − 𝐕
𝐑𝟏 𝐳
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 89
C
+ +
R0 R0
R1 R2 R
− −
Av Av
Vz + Vz +
Dz Vs Dz
R1 R2 Vs
Fig. 4.32: Source de courant constant Fig. 4.33 : Source de courant constant,
à charge flottante variante
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 90
R2
NR 2 Dz1 Dz2
NR1 R1
− −
Ve2 Vi2 Ve1 Av
R1 Av
+ R2 +
Vs Vs
Vi1 R
Ve1 I2
Ru
Fig. 4.35 : Limiteur à diodes en tête-
bêche dans la chaîne de R.A
Fig. 4.34 : Source de courant, charge à
la masse
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 91
𝐕𝐢𝟏 𝐕𝐢𝟐 𝐕
𝐈𝟐 = = = ; 𝐕 = 𝐕𝐢𝟐 = 𝐕
𝐑 𝐮 𝐑 𝐮 𝐑 𝐮 𝐢𝟏
Et pour le point A :
R2 Ru R1 Ru
V= Ve1 + Vs (β)
R1 R2 +R1 Ru +R2 Ru R1 R2 +R1 Ru +R2 Ru
La valeur de 𝑽 se déduit de ces deux égalités (α) et (β) : il suffit d’expliciter de (α) et de
(β) les valeurs respectives de 𝑽𝒆𝟐 et de 𝑽𝒆𝟏 et de calculer la différence (𝐕𝐞𝟏 − 𝐕𝐞𝟐 ) pour
enfin écrire :
Ru
V = (Ve1 − Ve2 )
R1
D’où :
Ve1 − Ve2
I2 =
R1
Il est donc bien indépendant de 𝐑 𝐮 (source de courant).
Par définition, un limiteur doit à partir d’une certaine valeur choisie de la tension
de sortie, maintenir celle-ci à un niveau constant quelle que soit la valeur de la donnée
d’entrée.
Il ne peut être question d’utiliser la caractéristique de saturation de l’amplificateur
lui-même car, dans ces conditions, les valeurs de limitation dépendraient de
l’amplificateur et de la température. De plus, si le signal à limiter a une fréquence de
répétition élevée, le temps de stockage dus aux saturations de l’amplificateur introduirait
des distorsions et des retards inadmissibles.
Le montage le plus simple est représenté sur la figure 4.37.
• 𝐕𝐳𝟏 , 𝐕𝐳𝟐 les tensions nominales des diodes Zener polarisées en inverse ;
• 𝐕𝐝𝟏 , 𝐕𝐝𝟐 les tensions des diodes Zener polarisées en direct ;
• ρ la résistance équivalente de deux diodes montées en série ; tant que
|𝐕𝐬 | < 𝐕𝐳𝟏 + 𝐕𝐝𝟐 𝐨𝐮 |𝐕𝐬 | < 𝐕𝐳𝟐 + 𝐕𝐝𝟏 , le gain est donné par :
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 92
𝐑𝟐
𝐀𝐯𝐫𝟏 = −
𝐑𝟏
Lorsque :
|Vs | ≥ Vz1 + Vd2 ou |Vs | ≥ Vz2 + Vd1
Le gain devient :
𝛒
𝐀𝐯𝐫𝟏 = −
𝐑𝟏
Le gain de boucle, dans ces conditions varie entre les valeurs extrêmes :
R1 R2
|Av | et |A |
R1 + R 2 R1 + ρ v
Si pour des raisons pratique 𝐑 𝟐 doit être de valeur nettement supérieure à 𝐑 𝟏, le
gain de boucle variera considérablement puisque ρ est, par principe, de très faible valeur.
La réponse amplitude-amplitude du limiteur de la figure 4.36 est donnée sur la
figure 4.37. Vs
lorsque les diodes d’entrée agissent leurs impédances dynamiques deviennent faibles et le
gain de l’amplificateur, qui était déterminée par le rapport le 𝐑 𝟑 /(𝐑 𝟏 + 𝐑 𝟐 ), croît pour
prendre la valeur 𝐑 𝟑 /(𝐑 𝟏 + 𝛒).
D1
R3
D2
R1 R2
R1 R2
− −
Dz1
Ve1 Av Av
+ +
Vs Ve Vs
Dz2
R
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 94
5.1. Introduction
Un transistor unijonction (TUJ) ou unijonction transistor (UJT) est constitué par
un cristal de silicium de type N de faible section avec deux contacts aux extrémités 𝐁𝟏 et
𝐁𝟐 appelés bases et avec une jonction centrale qui est l’émetteur E (fig. 5. 1.a).
Son symbole graphique est celui de la figure 5.1.b.
IB2
B2 IB2
B2
IB2
N VBB R′B2
D
E IE B2 E A
IE
P VBB
VE B1 VE R′BJ VBB
VE B2 = M
B1 M (b)
(a) (c)
Fig. 5.1 : Le TUJ : Constitution (a) ; Symbole (b) ; Schéma équivalent (c)
Le schéma équivalent est donné à la figure 5.1.c. D représente la diode formée par
la jonction 𝑷𝑵. 𝐑′𝐁𝟏 et𝐑′𝐁𝟐 représentent les résistances du semi-conducteur entre 𝐁𝟏 et
B2 et le pont A situé en face de la jonction.
Le bâtonnet au silicium est dopé de façon uniforme avec une faible densité
d’impuretés, ce qui correspond à une résistance élevée (𝐑 𝐁𝟏𝐁𝟐 ≅ 𝟏𝟎 𝐊𝛀).
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 95
𝐑′𝐁𝐁𝟏 𝐑′𝐁𝟏
𝐕𝐀 = 𝐱 𝐕𝐁𝐁 = 𝛈𝐕𝐁𝐁 Avec 𝛈 =
𝐑′𝐁𝟏 +𝐑′𝐁𝟐 𝐑′𝐁𝟏 +𝐑′𝐁𝟐
η est appellé rapport intrinsèque compris entre 0,45 et 0,65 et qui est
pratiquement indépendant de VBB et de la température. Il est égal à 0,5 si la prise de
l’émetteur est à égale distance entre les deux bases.
Dès que la tension 𝐕𝐄 dépasse la tension𝐕𝐀 , la diode est polarisée dans le sens
passant et le courant IE devient positif. Les trous venant de l’émetteur qui se dirigent vers
𝐁𝟏 sont immédiatement compensée par un courant d’électrons en nombre identique,
électrons qui proviennent des circuits extérieurs pour conserver la neutralité du barreau,
ainsi la résistance 𝐑 𝐁𝟏 du barreau diminue-t-elle dans des proportions importantes. La
caractéristique de la figure 5.2 résume ce fonctionnement.
Le courant émetteur (𝐈𝐄 ) qui est d’abord négatif puis ensuite positif, augmente
brusquement dès que la jonction PN est débloquée, ce qui a lieu quand la tension 𝐕𝐄
atteint la valeur 𝐕𝐩 que l’on appelle tension de pic soit :
𝐕𝐩 = 𝐕𝐀 + 𝐕𝐃 = 𝛈𝐕𝐁𝐁 + 𝐕𝐃
0′
Vallée
VV
0
IE (mA)
IE0 IP Iv
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 96
R B2
R Vv t
B2 c
E VBB (c)
Vs
B1
R B1 Vs
C Vc t
0
M
𝐓𝐑 𝐂 . 𝐈𝐧 𝟐 ≈ 𝟎, 𝟕 𝐑𝐂
Exemple : avec, 𝐑 = 𝟏𝟎 𝐤𝛀 𝐞𝐭 𝐂 = 𝟎, 𝟏 𝛍𝐅, nous obtenons ; 𝐓 = 𝟎, 𝟕 𝐦𝐬.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 97
(a) (b)
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 99
Si après amorçage le courant de gâchette est annulé, le thyristor reste amorcé tant
que le courant principal (anodique) est supérieur à 𝐈𝐇 (courant de maintient). Après
amorçage, le courant 𝐈𝐆 ne commande plus le thyristor. On peut simplement le retirer.
VALEUR DE 𝐈𝐆 PRODUISANT A COUP SUR L’AMORÇAGE
Le courant de gâchette nécessaire à l’amorçage varie évidemment avec le type de
thyristor. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce courant varie aussi d’un thyristor
à un autre à l’intérieur d’une même série de thyristors dits « identiques ». Toutefois, le
fabriquant précise pour chaque type de thyristor, la valeur 𝐈𝐆𝐌 du courant de gâchette qui
produit à coup sût l’amorçage pour n’importe quel élément de la série et quelle que soit la
valeur positive de la tension 𝐕𝐀 appliquée entre 𝐀 et 𝐊. Cette tension doit, toutefois être
supérieure à la chute de tension provoquée par le thyristor conducteur (2 V environ).
Sur la caractéristique de gâchette 𝐈𝐠 (𝐕𝐠 )tracée à tension 𝐕𝐀 = 𝟎, nous trouvons la
valeur𝐕𝐠𝐦 de tension associée à la (fig. 6.4). Les valeurs à ne pas dépasser sont fixées par
l’hyperbole 𝐏𝐦𝐚𝐱 des dissipations maximales.
Pour le thyristor 202S, on a trouvé ; 𝐈𝐠𝐦 = 𝟑𝟓 𝐦𝐀et 𝐕𝐠𝐦 = 𝟏, 𝟔 𝐕. La puissance
qui déclenche l’amorçage est donc 𝐩𝐠 = 𝟓𝟔 𝐦𝐖 ; cette valeur est très faible devant la
puissance contrôlée par le thyristor (plusieurs kilowatts).
VR
A
IG VA V
VG G
M
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 100
Au cours d’une alternative positive, si pendant un court instant ; nous appliquons entre la
gâchette et la cathode (+ en G) une tension Vg telle que le courant de gâchette atteigne,
en un temps négligeable, la valeur 𝐈𝐠𝐦 définie au paragraphe précédent, le thyristor
devient conducteur et ce que, quelque soit 𝐕𝐀 > 𝟎.
Selon l’instant 𝐭 𝟏 où le courant 𝐈𝐠𝐦 est produit, l’amorçage pourra avoir lie dans la
première moitié de l’alternative (fig. 6.6).
V
V
0 t 0 t
iG
iG
0 t
t
iG iG
0 t 0 t
V V
0
0 t
suppression est obtenue en redonnant au potentiel 𝐕𝐆 une valeur nulle ou mieux négative
par rapport à 𝐕𝐤 .
Compte tenu de ce qui précède, la forme de la tension de la fig. 6.7.b est la plus
souhaitable. Cette tension est négative pendant toute la période sauf à l’instant t1 où elle
est rendue positive grâce à une impulsion positive.
VA VA = R. IA
(𝑎) t 0 𝜔t
t1
𝜃 = 𝜔t𝑔
(𝑐): 𝑎𝑟𝑑𝐴𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑎𝑟𝑑
VG
0 t
(𝑏) t1
−V
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 102
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AE = A0⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
0E; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB = A0 0B; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AE + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
EB
𝛑
∝ +𝛃 = carI⃗ ⊥ ⃗V⃗c
𝟐
i
i B
VR V′
V
R
α 0 ⃗V⃗′
0 B
A β θ
VC C
VG
⃗⃗⃗⃗⃗C ⃗⃗⃗⃗⃗
V VG
⃗⃗⃗⃗⃗
VR
A
E
Fig. 6.8 : Circuit déphaseur
Fig. 6.9 : Diagramme de Fresnel
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 103
𝐀𝐁et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Appelons 𝜽 l’angle (qu’il est inutile d’orienter) des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝟎𝐄, cet angle
est égal au déphasage entre les deux tensions sinusoïdales 𝐕′ et 𝐕𝐠 . Nous voyons que le
réglage 𝑹 déplace le point 𝑬 et modifie l’angle 𝛉.
6.6.1. Commande horizontale
A
V V’
R
D K
0 R′
B
G
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 104
VA
Vs
Vgm
A T
0 t
t1 t′1 T/2
Vg
Va
𝜃
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 105
Ru
A
V
R V’ Th
D K
0 R′
B
G
C
R′′
2Vmax
V0
Fig. 6.12 : Circuit de commande verticale
V VG 𝑣
B b
0 t
A
a
c
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 106
On utilise des éléments de seuil de tension S, non conducteurs au-dessous d’un certain seuil de
tension et qui, ce seuil atteint, présentent une résistance différentielle négative ; ils permettent donc la
décharge brusque d’un condensateur C (fig. 6.14).
RL
Th
R′G
R 𝐒
C
Th RG
υC
V
𝐒
(b)
C VC Déclenchement à S.C, principe
i0
(a)
Fig. 6.14 : Déclenchement à S.C
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 107
Le circuit de commande est alimenté par un pont de diode (fig. 6.16) suivi d’un
dispositif écrêteur à résistance série R S et diode Zener DZ .
A Rs B
D1 D2
V4 RL
V3 R
V1
V2
D
Th
𝐶 Vc
D3 D4 Vs
Vc
Vv t
0
Vc 1.2
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 108
G
Fig. 6.17 : Constitution interne du thyristor
Appliquons entre l’anode et la cathode une tension positive VAK > 0. Les jonctions
𝑱𝑨 et𝑱𝑲 sont en direct mais la jonction 𝐉𝐆 est en inverse. Si 𝐕𝐀𝐊 est faible, la jonction 𝐉𝐆
de blocage bloque la conduction normale et l’ensemble n’est traversé que par un courant
de fuite très faible ≅ (𝛍𝐀) et 𝐑 𝐀𝐊 est grande quelques certaines de mégohms.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 109
VR
V VR
Th2 R
t 2 + t1
0
t1 t2
Les deux gâchettes peuvent être réunies pour recevoir simultanément les
impulsions de commande mais, un seul thyristor seulement dont l’anode est positive sera
amorcé au moment de l’envoie de l’impulsion.
Le montage tête-bêche des thyristors peut être appelé contacteur électronique. Il
permet de contrôler la puissance fournie en alternatif. Il est utilisé pour le réglage de
courant dans de nombreuses applications ; soudure, chauffage, éclairage, variation de
fréquence de rotation de moteur universel.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 110
JA JG JK JA JG JK
- : électron
P N P N P N P N
+ : trou
A K A K
ε ε
(a) (b)
ig G G
ig
Th Th
A K A K
ig ig
G
G
Nous le savons déjà, le thyristor P est commandé par un courant ig positif obtenu
en appliquant, entre gâchette et cathode, une tension positiveVGK > 0. Dans ce cas de
nombreux électrons majoritaires diffusent de K vers A.
Le thyristor N quand à lui est commandé par un courant 𝐢𝐠 négatif, obtenu en
appliquant entre gâchette et anode, une tension négative. Dans ces conditions le courant
de gâchette appelle des trous majoritaires de la couche d’anode vers la couche de
gâchette ; la plupart de ces trous atteignent la jonction 𝐉𝐆 d’où ils sont projetés dans la
couche (ici de blocage), grâce au champ électrique « 𝛆 ⃗⃗ » produit à travers 𝐉𝐆 par la
tension directe appliquée entre A et K. Ces trous produisent une ionisation cumulative
des atomes et la jonction JC devient passante, c’est l’amorçage.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 111
VA V(t)
Th
OFF Th
T OFF t
Th 2
V(t) T
Th
RU Th
ON
ON
(b)
(a)
Fig. 6.21 : Blocage naturel du thyristor
6.11.3. Blocage forcé : principe
Dans la figure 6.22, la tension est une tension +V continue. Quand, après
amorçage, le thyristor conduit, il présente une résistance 𝐑 𝐀𝐊 faible. Le commutateur SW
placé sur le point 0, le condensateur de capacité C se charge à travers la résistance R et
une tension 𝐕𝐂 se mesure à ses bornes (voir polarité). C se comporte en accumulateur de
tension continue.
Si nous commutons le commutateur SW sur K, le condensateur est connecté aux
bornes du thyristor présentant la borne négative à l’anode et la borne positive à la
cathode. La tension 𝐕𝐀𝐊 est donc négative et le thyristor se bloque alors. Le condensateur
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 112
+V +V
RU R RU
C
R A A
+ −
C −
Th
+ Th
SW G G
K M VG M VG
0
Fig. 6.22 : Blocage forcé, principe Fig. 6.23 : Blocage forcé par C et thyristor
auxiliaire
6.11.4. Blocage par capacité et thyristor auxiliaire
RC
RU
Th1
C A
+ −
RB C
−
VS
Th2 +
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 113
6.11.6. Blocage alterné des thyristors aux anodes couplées par capacité « C »
+V
Ru
ic
+ C
Th −
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 114
6.12. LE TRIAC
6.12.1. Constitution
L’association des deux thyristors, l’un de type P et l’autre de type N (fig. 6.27)
équivaut à un montage tête-bêche des thyristors évoqués au § 5.9. K2 est réunie à A1 et K1
est réunie à A2 (fig. 6.27).
A1 K2 A1 K2
K2
P N N P N
N P P P P
G1 G2
P N N N N N G1
G2
G1
N P P P P P
N
A2
K1 A2 N
K1
K1 G2
A2
Fig. 6.27 : Evolution technologique du triac
Les deux thyristors peuvent être réunis en un seul composant comportant cinq
couches dont trois sont communes (fig.6.27.b). L’encastrement des deux zones N
extérieures dans les zones P voisines donne le composant de la fig.6.27.c où A 1 et K2
d’une part et A1 et K1 d’autre part sont confondues en une seule connexion réunie au
composant par un alliage non rectifiant (soudure chimique).
Pour que G1 et G2 ne constituent également qu’une seule électrode, une zone N
supplémentaire est diffusée dans la partie P de A2K1 (fig.6.28).
La connexion unique A2 K1 sera appelée « électrode » E1 , la connexion unique
G1 G2 est l’électrode de commande ou gâchette G, et A1 K 2 , l’électrode E2 .
Le composant que nous venons de décrire est un triac (triode alternating curent).
De part sa constitution, il va conduire dans les deux sens. Sa courbe caractéristique est
celle de la figure 6.28.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
E2 P a g e | 115
N t(A)
E2 10
P P
i VE2 E1 0,05
V(v)
G
N N ig
E1
E1 G Fig. 6.29 : Courbe caractéristique
Fig. 6.28 : Constitution et symbole d’un triac
du triac
N 1
P P 2
N 3
N
(+)P 4
P
(−)(+) (−)N 5
(a)
(b)
Fig. 6.30 : Processus d’amorçage
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 116
ou
𝑣
E1
(𝑎) E1
(𝑏)
RU
𝑅
DIAC TRIAC
𝑖
V(t)
+ 𝑖′
𝐶
− VC
Le Triac étant constitué de deux parties (thyristors) le courant 𝑖 amorce une partie
et le courant 𝑖′, opposé à 𝑖, l’autre partie.
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 117
𝐺 𝐾
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 118
𝑆𝑖 02 𝑆 𝐺 𝐾 𝐺
𝑁− 𝑁− 𝑁 ++ 𝑁 ++ 𝑁 ++
𝑃 𝑃
𝑃+
𝑃+
𝑁 − é𝑝𝑖 𝑁 − é𝑝𝑖
𝑁+ 𝑃+
𝐷 𝐴
(𝑎) (𝑏)
Fig. 6.34 : Structure de MOSFET (a) et de l’IGBT (b)
𝐾
Fig. 6.35 : Symbole de l’IGBT
Notons en passant qu’il existe deux types de structure des IGPT :
- la structure PT (Punch Through) ou asymétrique ;
- la structure NPT (Non Punch-Though) ou symétrique.
L’IGBT permet de résoudre le problème de la forte valeur de la résistance 𝑹𝑫𝑺 de
MOSFET haute tension.
Les faibles chutes de tension à l’état passant obtenues avec la structure IGBT
autorise un fonctionnement à densité du courant plus élevée que celle des transistors
bipolaires ou Darlington.
Le transistor IGBT est l’association d’un transistor bipolaire et d’un transistor
MOSFET. Il associe les performances en courant entre collecteur et émetteur (la faible
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 119
6.14.2. Symbolisme
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228
P a g e | 120
BIBLIOGRAPHIE
1. MIANTUDILA Mia-Zola, Notes de cours sur l’Electronique Générale Tome II, ISTA-KIN, 2013-2014,
Inédit
2. NGOYI et Narcisse, Notes de cours sur le Schéma Electronique, ISTA-KIN, 2013-2014, Inédit
3. MIANTUDILA Mia-Zola, Notes de cours sur le Micro Circuit Tome II, ISTA-KIN, 2014-2015, Inédit
4. E. LUZOLO, Notes de cours sur les Machines à courant continu G1, ISPT-KIN, 2006-2007, Inédit
5. MIDAGU, Syllabus du cours Calculateur Numérique, ISTA-KIN, 2014-2015, Inédit
6. LUABA Augustin et Narcisse, Notes de cours sur le Circuit Logique Tome I, ISTA-KIN, 2013-2014, Inédit
7. Jean-François ANSOUD, La variation de vitesse des moteurs à courant continu, Lycée du Val de Saône,
Trévoux, 2001
ELETRONIQUE TOME
ELECTRONIQUE TOME II Ir. A0. Peter MUTSHIA +243 992 998 228