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INTRODUCTION

L’éthique est l’ensemble de règles de conduite des professionnels de santé vis-à-


vis de leurs patients ; la déontologie quant à elle est l’ensemble des règles
internes à une profession. Ainsi, les relations entre les professionnels de santé et
les patients connaissent de nombreux changement. Cependant, les professionnels
sont désormais soumis à l’obligation d’informer les patients sur l’état de leur
santé et sur les risques que rencontre les soins qu’ils leur proposent, en prenant
en compte de façon réelle leurs désirs. C’est le cas des cancers qui sont souvent
diagnostiqués tardivement. À ce stade, la maladie peut déjà avoir progressée au-
delà des possibilités de traitement anticancéreux. Dans ce cas, il serait judicieux
de faire appliquer convenablement les principes d’éthique et les règles de
déontologie dans l’accompagnement des malades en phase des cancers
terminale.

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I. LES PRINCIPES ETHIQUE À RESPECTER DANS
L’ACCOMPAGNENT DES MALADES EN PHASE DE CANCER
TERMINALE

Les principes éthiques des soins palliatifs des personnes atteintes de cancer
envisagent le patient dans sa globalité et dans toutes ses composantes physiques,
psychiques, sociales, spirituelles. Cependant, nous avons quatre grands principes
éthiques à respecter dans l’accompagnement des malades en phase de cancer
terminale :
❖ Principe d’humanité
❖ Principe de solidarité
❖ Principe d’équité et de justice
❖ Principe d’autonomie

1. Principe d’humanité
Ce principe consiste à prévenir et soulager les souffrances grâce à la
reconnaissance précoce, l’évaluation correcte et le traitement de la douleur.
Ainsi, le patient doit bénéficier des soins de confort. De même, le dialogue avec
le patient doit se dérouler dans les conditions adéquates pour lui permettre de
réfléchir à ses convictions personnelles, à ses besoins et à ses souhaits de
manière neutre et dépassionné. Le professionnel pourra l’aider à verbaliser ses
craintes, ses angoisses, ses espoirs.
2. Principe de solidarité

L’éthique de la solidarité entraine avec soin la mémoire d’un devoir et d’une


responsabilité qui s’enracine dans le fait de faire partie de la même famille.
Ainsi, les liens doivent rester forts, entre le patient et le professionnel dans
l’accompagnement dans l’accompagnement des patients de cancer en phase
terminale. Toutefois, le professionnel doit avoir une obligation réciproque d’aide
et d’assistance ou de collaboration gracieuse qui existent entre le soignant et le
soigné.

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3. Principe d’équité et de justice

Toute décision médicale concernant les personnes en phase terminale de cancer


doit rendre justice à celui qui souffre et qui considère sa souffrance comme non-
sens. Cet impératif se décline selon les principes éthiques universels régissant la
relation soignant-soigné ; l’autonomie du patient même si c’est un jeu d’enfant,
bienfaisant, non malfaisant. L’adhésion à ces principes donnés à la décision
médicale, sa dimension éthique. Elle implique le professionnel fasse le meilleur
usage des émotions ressenties face à son patient et/ou ses proches. Le respect de
l’autonomie, la compassion, la bienfaisance et la crainte de malfaisance dans les
gestes de soin auprès des personnes en phase de cancer terminale. Enfin, pour
être juste, le professionnel doit inclure les critères de sa décision, le souci
d’équité c’est-à-dire la répartition équitable des biens et des services des soins.

4. Principe d’autonomie
Le principe d’autonomie est l’un des principes essentiels marquant le respect du
consentement du patient exposé sur l’autonomie laissée au patient de décider
pour lui-même ce qui semble être adapté à ses soins. Le patient doit alors être
parmi les personnes qui prennent la décision finale sur les questions le
concernant. Ainsi, les personnes en phase de cancer terminale doivent être
respectées par les professionnels et doivent disposer de leur santé et choisir les
options qui correspondent à leurs soins, valeurs ou leurs projets de vie.

II. RÈGLE DE DÉONTOLOGIE APPLICABLE DANS LA PRISE,


L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN PHASE DE
CANCER TERMINAL

Tout d’abord, nous avons le secret professionnel, le consentement du patient


avant tout traitement ou soin. Le professionnel a pour obligation de rechercher le
bien du patient et ne pas lui causer préjudice. Le soignant doit garder
l’indépendance du patient et éviter tout conflit interne. Pour cela, le personnel
soignant doit à la phase terminale de cancer une information loyale, claire,
appropriée sur l’état de santé de son patient.

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➢ Respect de l'autonomie et de la dignité de la personne atteinte de cancer
en phase terminale, en lui offrant des soins personnalisés et en tenant
compte de ses préférences et de ses valeurs.

➢ Bienveillance et compassion envers la personne malade ainsi que ses


proches, en favorisant une communication ouverte et en soutenant leur
bien-être émotionnel.

➢ Respect des décisions et des choix de la personne atteinte de cancer en


phase terminale, en les respectant et en les soutenant, même s'ils diffèrent
des recommandations médicales.

➢ Garantie de l'accès à des soins palliatifs de qualité, visant à soulager la


douleur physique, à améliorer la qualité de vie et à offrir un
accompagnement et un soutien psychologique.

➢ Transparence et honnêteté dans la communication des informations


médicales et dans l'accompagnement des choix de la personne malade et
de ses proches, en tenant compte de leurs capacités de compréhension.

➢ Prise en compte et respect des convictions spirituelles, religieuses ou


philosophiques de la personne malade, en offrant un soutien adapté à ses
besoins spirituels et existentiels.

➢ Garantie de la confidentialité des informations médicales et du respect de


la vie privée de la personne malade.

➢ Promotion d'une approche interdisciplinaire et collaborative, impliquant


les professionnels de la santé, les proches de la personne malade et les
ressources communautaires pour offrir un soutien global.

➢ Engagement à éviter toute forme de discrimination, de stigmatisation ou


de jugement envers la personne malade en phase terminale et ses proches,
en favorisant une approche inclusive et respectueuse.

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➢ Intégration des principes éthiques dans la planification des soins palliatifs
et dans la prise de décisions médicales, en tenant compte des besoins, des
valeurs et des préférences de la personne malade et de ses proches.

5
CONCLUSION

L’éthique et la déontologie sont deux concepts très souvent utilisés dans le


jargon médicale. Dans notre devoir précisément, il était question de présenter
quelques principes d’éthique et de déontologie face à une personne en phase de
cancer terminale et on peut en tirer de tout ceci qu’un dialogue sincère avec le
malade est primordial, l’accorder de l’attention afin qu’il ne se sente pas seul et
qu’il ne déprime sur son cas. Aussi, le professionnel doit fournir au malade des
conditions les plus agréables pour qu’il puisse lui-même s’hotter cet état de
douleur et éviter s’apitoyer sur son sort.

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