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DEVOIRS DES AGENTS DE SANTE ENVERS

LES USAGERS

• Par KOUAROUMARO BAROKA Y. Josué


• Administrateur de Développement
• Porteur de cause
Le patient béninois a-t-il de droits ?
Que les médecins soient du
secteur public ou du secteur
privé, leur face à face avec les
malades reste
épouvantablement inégalitaire.
 La relation médecin-patient au Bénin est comparable à une relation
paternaliste . La maladie qui affaiblit le patient dans son physique et dans sa
conscience, le met dans une situation d’extrême vulnérabilité. Ce dernier se
retrouve dans la posture d’une grande dépendance. Dans ce schéma, il est
considéré comme un mineur que le médecin va soutenir et protéger.
 Le médecin est pour lui un Dieu, son Bienfaiteur envers qui il doit adopter une
attitude quasi-religieuse. Il ne peut plus prendre lui-même des décisions qui le
concernent. Il se comporte comme un enfant qui se doit d’écouter son père ou
un parent. A aucun moment, son consentement n’est nécessaire.
 De la même façon, le patient béninois se doit d’écouter son soignant.
Son consentement n’est pas une donnée médicalement pertinente et
n’est pas considéré comme une étape nécessaire du processus de
décision, ni comme une norme de référence de la décision médicale.
Cette posture de faiblesse et de passivité devant celle de la puissance du
soignant l’assujettit à accepter tout du soignant.
 C’est un schéma qui crée une relation déséquilibrée, asymétrique, inégale
et inspire un rapport hiérarchique entre le soignant et le malade au Bénin.

 Il est vrai que le paternalisme dans la relation médicale reste légitime dans
les cas de mineurs et majeurs protégés surtout dans les urgences mais ne doit
pas être considéré comme une pratique devant gouverner notre système de
santé. Le consentement du malade doit être recherché tout au long de l’acte
médical.
 Avec le développement de la médecine, devenue plus efficace,
l’information et le consentement du malade sont indispensables dans
la relation médicale.

 Certaines thérapeutiques comme la chimiothérapie, les prises en


charge des hépatites virales, du dialyse et du VIH, peuvent nécessiter
des conséquences lourdes pour les malades et exigent l’adhésion et
l’implication des malades dans les choix thérapeutiques.
 La valeur première ne sera pas de faire le bienfaiteur du
patient, mais il convient avant tout de respecter sa liberté et sa
dignité d’individu, d’être humain, qui peut prendre des décisions
qui le concernent ; une morale déontologique qui impose le
respect des droits et libertés de l’individu.
DEVOIRS DES AGENTS DE
SANTE ???
1. 2. 3.

Respect de la Principes de Secret


vie et de la moralité et de professionnel
dignité de la probité
personne
4. 5.

Non
Libre choix discrimination
• Qualité des soins
1.

Diagnostic
2.
• information du patient
3.
• Consentement du patient

6.
MERCIDE
MERCI DEVOTRE
VOTRE
AIMAIMABLEATTENTION
AIMAIMABLE ATTENTION!!

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