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Jean-Luc Lagarce, Juste La Fin Du Monde
Jean-Luc Lagarce, Juste La Fin Du Monde
monde
Fiche de lecture :
Plan de la fiche:
I Présentation de l’auteur
II Contexte de l’oeuvre
III Découpage
IV Personnages principaux
V Résumé détaillé
VI Notions
VII Citations / Plans
VIII Intro et Ouverture
I Présentation de l’auteur:
II Contexte de l’oeuvre:
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III Découpage:
Prologue
1 ère partie 11 scènes
Intermède: 9 scènes
2 ème partie 3 scènes
Epilogue
La mère de Louis: elle a 61 ans. Elle a élevé ses enfants seule, le père de
Louis est mort depuis longtemps.
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V Résumé détaillé:
Première partie:
Prologue: La première partie se passe dans la maison de la mère et de
Suzanne, un dimanche. Un homme parle et raconte qu’il rentre chez lui
annoncer une nouvelle à sa famille. Il dit qu’il va mourir et que c’est ce
qu’il va tenter d’annoncer à sa famille.
Scène 1: Une fois arrivé chez lui, Louis retrouve Suzanne, Catherine et
Antoine, et sa mère. Catherine est la femme d’Antoine, et Louis ne s’est
pas rendu à leur mariage. Ils se rencontrent pour la première fois. Louis
est venu en taxi depuis la gare, alors que Suzanne aurait aimé aller le
chercher. Antoine et Suzanne se chamaillent.
Scène 5: Louis prend la parole. Il exprime des regrets de ne pas être venu
plus tôt. En aparté, il se demande s’il pourra leur avouer la véritable
raison de son retour.
Scène 6: Catherine s’excuse pour les reproches qu’elle a fait plus tôt à
Louis. On en apprend plus sur la situation d’Antoine dans la scène
suivante. Il est ouvrier qualifié dans une usine d’outillage. Il est l’opposé
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de son frère.
Scène 11: La dernière scène de la première partie se clôt sur une dispute
entre Antoine et Louis, Antoine disant en substance à Louis que son
retour lui est complètement égal.
Intermède:
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Scène 9: Louis et sa mère parlent- elle a cru qu’il était parti après sa
dispute avec Antoine.
Deuxième partie:
Scène 1: Dans une grande tirade, Louis explique qu’il ne dira pas la
raison de son retour à sa famille, et qu’il a décidé de leur cacher sa mort
prochaine. Il est donc le seul à savoir que c’est la dernière fois qu’ils se
voient.
Epilogue: Louis raconte que quelques mois après cette visite, après
avoir un peu voyagé, il finit par mourir.
VI Notions :
Crise: Situation de trouble, due à une rupture d’équilibre et dont l’issue est
déterminante pour l’individu.
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Classicisme: mouvement littéraire ayant pris son essor au XVIII ème siècle
et qui a hérité des formes antiques. Les thèmes sont nobles. Au théâtre, les
règles sont strictes (notamment les règles d’unité de lieu, de temps et
d’action).
Théâtre antique: théâtre de la Grèce antique (V ème siècle av. J-C). Certains
élément de la pièce (le retour du héros, qui rappelle Ulysse et l’Odyssée),
présence d’un prologue et d’un épilogue, finalité cathartique) permettent de
dire que l’une de influences de l’auteur a pu être le théâtre antique.
Texte testamentaire: texte qui aura une portée plus importante lorsque son
auteur sera mort.
Épilogue: texte lui aussi hérité de la tradition antique mais qui traite cette
fois-ci de la conclusion du texte. C’est la dernière scène d’un roman ou d’une
pièce de théâtre.
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● « Dire / seulement dire / ma mort prochaine et irrémédiable »
● Contexte : Prologue, Louis exprime son besoin urgent et
difficile de partager la nouvelle de sa mort imminente avec sa
famille.
● But : Montrer la difficulté et le poids émotionnel de révéler
des vérités aussi dures, soulignant le conflit intérieur de
Louis.
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dysfonctionnelle dans la famille de Louis.
● « Ils sont là, avec moi, les personnages de l’histoire. Je les laisse se
présenter eux-mêmes. Ça, ils peuvent le faire. Ils peuvent
raconter… aussi… Mais si je les laisse seuls, tous les quatre, ils ne
pourront pas dire le plus important. »
● Contexte : Citation d'Alice dans "Trois petites sœurs" de
Suzanne Lebeau, utilisée pour souligner les limites de
l'auto-expression.
● But : Montrer comment les personnages ont besoin de temps
et de guidance pour exprimer les vérités les plus profondes et
significatives.
● « Ces petits mots — les phrases elliptiques — ces petits mots, ils
sont toujours écrits au dos de cartes postales »
● Contexte : Suzanne, partie 1, scène 3, critique la façon
distante et impersonnelle de communiquer de Louis.
● But : Montrer la superficialité et l'insuffisance des
communications de Louis, contribuant au mal-être familial.
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● But : Souligner la tension et la rivalité entre les frères,
exacerbées par les rôles et les attentes familiales.
● « Tu me touches : je te tue »
● Contexte : Antoine, scène 1 partie 1, exprime la violence
sous-jacente dans la relation fraternelle avec Louis.
● But : Montrer l'intensité des conflits familiaux et la tension
omniprésente.
● « Ils voudraient tous les deux que tu sois plus là, plus présent »
● Contexte : Remarque sur les attentes envers Louis, exprimée
par les autres membres de la famille.
● But : Illustrer la pression familiale et les attentes non
satisfaites, ajoutant au sentiment de culpabilité de Louis.
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● « bras d’honneur si nécessaire ! Voilà, bras d’honneur ! »
● Contexte : Utilisation du comique de geste par les
personnages pour alléger la tension dramatique.
● But : Offrir un soulagement temporaire de la tension
dramatique par l'humour, ajoutant une dimension de
complexité émotionnelle à la pièce.
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● b. L'humour comme soulagement : "bras d’honneur si nécessaire ! Voilà,
bras d’honneur !" Cette utilisation du comique de geste permet un
soulagement temporaire de la tension dramatique, ajoutant une
dimension de surprise.
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III. Paradoxalement, un moyen de révélation profonde
● a. Le silence et ses implications : "Tu ne nous en donnes pas la preuve,
tu ne nous en juges pas dignes" (Suzanne, scène 3 partie 1). Ici, le silence
de Louis est interprété comme un mépris, révélant plus que des mots
pourraient le faire.
● b. Éclats de vérité malgré la réticence : "Je vais bien et j'espère qu'il en
est de même pour vous." (Louis, communication indirecte). Les
formules de politesse de Louis, bien qu'apparemment triviales,
trahissent son isolement et sa réticence à s'ouvrir, révélant son vrai état
d'esprit à un public attentif.
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un trait non caractéristique des héros traditionnels, qui sont
généralement agents de changement positif.
III. Rejet des conventions héroïques
● a. Subversion des attentes : "Pas un dimanche où on ne sortait pas,
comme un rite" (la mère, scène 4 partie I). Cette référence aux routines
familiales brisées par l'absence prolongée de Louis met en lumière
comment il déconstruit les attentes traditionnelles d'un héros qui
préserve l'unité familiale.
● b. Refus de jouer le rôle attendu : "C'est comme un débarras... on y met
les vieilleries qui ne servent plus qu'on n'ose jeter" (Suzanne, scène 3
partie 1, à propos de la chambre de Louis). Suzanne critique
indirectement Louis pour ne pas remplir le rôle du frère aîné protecteur
et unificateur, suggérant qu'il n'accepte pas les responsabilités
héroïques typiques.
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● b. Dialogues du quotidien : "Suzanne, ils font comme ils veulent !" Cette
dynamique de conversation quotidienne montre que, malgré les thèmes
tragiques, la vie continue avec ses petits drames et ses disputes banales,
ce qui est atypique pour une tragédie pure.
III. Réflexion sur le genre théâtral
● a. Hybridation des genres : "Antoine - Tu me touches : je te tue. La mère
- Laisse-le, Louis". L'alternance entre tension extrême et résolution
immédiate montre comment Lagarce joue avec les attentes du genre,
mélangeant tragédie et éléments de drame familial plus légers.
● b. Métathéâtre et auto-réflexivité : "Ils sont là, avec moi, les personnages
de l’histoire. Je les laisse se présenter eux-mêmes" (Alice, Trois petites
sœurs). Bien que cette citation provienne d'une autre pièce, elle reflète
bien le style de Lagarce qui, par moments, pousse les personnages à
réfléchir sur leur rôle dans la narration, suggérant une prise de
conscience du théâtre lui-même, ce qui est typique du théâtre moderne
plutôt que de la tragédie classique.
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● a. Pression des attentes familiales : "Ce fameux respect obligé pour les
frères aînés, absents ou étranges" (Citation sur les attentes envers
Louis). Cette pression d'adhérer à certaines normes familiales place
Louis et d'autres membres de la famille dans des rôles inconfortables,
alimentant leur détresse psychologique.
● b. Fardeau de la responsabilité : "Ils voudraient tous les deux que tu sois
plus là, plus présent" (Concernant Louis). Le fardeau d'être
physiquement et émotionnellement disponible pèse lourdement sur
Louis, révélant son incapacité à répondre aux attentes et son isolement
conséquent.
III. Désir d'appartenance vs. besoin d'indépendance
● a. Conflit entre individualité et obligations familiales : "C'est comme un
débarras... on y met les vieilleries qui ne servent plus qu'on n'ose jeter"
(Suzanne, à propos de la chambre de Louis). Cette métaphore de la
chambre comme un débarras où l'on stocke les choses inutilisées illustre
comment Louis se sent marginalisé et non valorisé au sein de sa propre
famille.
● b. La recherche d'acceptation et la peur du rejet : "Tu ne nous en donnes
pas la preuve, tu ne nous en juges pas dignes" (Suzanne, reproche à
Louis son silence). Ce reproche montre comment le manque de
communication de Louis est interprété comme un mépris, exacerbant
les tensions et le sentiment d'aliénation.
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● b. Douleur non exprimée menant à l'agressivité : "Mais merde, toi, à la
fin !" (Suzanne, dans un conflit). Cette exclamation de Suzanne illustre
comment la frustration accumulée et la douleur non exprimée peuvent
se manifester par des éclats d'agressivité, alimentant ainsi les conflits
familiaux.
II. Résurgence de vieux ressentiments
● a. Impact des absences prolongées : "Je ne me souviens pas de toi - je ne
savais pas que tu partais pour autant de temps, je n'ai pas fait
attention." (Suzanne, à Louis). L'absence de Louis a laissé un vide,
provoquant ressentiment et reproche de la part de ceux qui sont restés.
● b. Rivalités fraternelles et jalousie : "Antoine - Tu me touches : je te tue.
La mère - Laisse-le, Louis." Cette dynamique révèle la rivalité et la
tension entre Louis et Antoine, exacerbées par les inégalités de
traitement perçues et les jalousies longtemps couvées.
III. Cycle de la culpabilité et de la récrimination
● a. Sentiment de culpabilité chez le protagoniste : "Ce sont des oublis
comme celui là que je regretterai." (Louis, Epilogue). Louis exprime ses
regrets et sa culpabilité, ce qui le rend plus enclin à subir les accusations
des autres membres de la famille sans se défendre.
● b. Accusations comme défense contre la vulnérabilité : "Ils voudraient
tous les deux que tu sois plus là, plus présent." Les accusations servent
de mécanisme de défense pour les autres membres de la famille, qui
projettent leur propre mal-être en blâmant Louis pour son absence et
son manque d'engagement familial.
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passée de Suzanne accentuent le sentiment d'isolement de Louis,
catalysant sa tragédie personnelle.
● b. Accumulation de non-dits et de rancœurs : "C'est comme un
débarras... on y met les vieilleries qui ne servent plus qu'on n'ose jeter"
(Suzanne, à propos de la chambre de Louis). Cette métaphore de la
chambre révèle comment les souvenirs et les émotions refoulées ont
contribué à la situation tragique de Louis.
II. Influence destructrice des attentes familiales
● a. Pression et exigences familiales : "Ce fameux respect obligé pour les
frères aînés, absents ou étranges" (Commentaire sur les attentes envers
Louis). L'exigence d'un rôle familial spécifique pèse lourdement sur
Louis, le poussant vers des décisions et des sentiments qui alimentent sa
tragédie personnelle.
● b. Le poids de l'image familiale idéalisée : "Ils voudraient tous les deux
que tu sois plus là, plus présent" (Remarque sur Louis et son absence).
Les attentes irréalistes de la famille vis-à-vis de Louis exacerbent son
sentiment d'échec et de culpabilité, renforçant le tragique de sa
situation.
III. Désintégration des liens et isolement
● a. Érosion des relations et solitude accrue : "Tu ne nous en donnes pas la
preuve, tu ne nous en juges pas dignes" (Suzanne, scène 3 partie 1). Ce
reproche souligne comment le manque de communication et la
détérioration des relations familiales contribuent à l'isolement de Louis
et à son tragique destin.
● b. Impact du retour de Louis sur la dynamique familiale : "Mais merde,
toi, à la fin !" (Suzanne, dans un conflit). L'arrivée de Louis agit comme
un catalyseur qui fait resurgir les tensions latentes, exacerbant les
conflits et menant à une tragédie inévitable pour tous les membres de la
famille.
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Sujet 8 : En quoi les crises familiales de Juste la fin du monde
abordent-elles des thèmes plus vastes ?
I. Exploration des dynamiques de communication et de malentendus
● a. Difficultés de communication : "Pourquoi ne pas vous avoir parlé ? Il
y a des vérités qui ne peuvent être révélées qu’à condition d’être
découvertes" (Nawal, Incendies). Bien que cette citation provienne
d'une autre œuvre, elle éclaire les thèmes universels de communication
déficiente abordés dans Juste la fin du monde, où les personnages
luttent constamment avec les non-dits et les malentendus.
● b. Conséquences des non-dits : "Je ne me souviens pas de toi - je ne
savais pas que tu partais pour autant de temps, je n'ai pas fait attention"
(Suzanne). Cette citation montre comment l'absence de communication
ouvre la voie à des interprétations erronées et des sentiments
d'abandon, reflétant des problèmes relationnels plus larges dans la
société.
II. Thèmes de l'isolement et de l'aliénation
● a. Isolement émotionnel et physique : "C'est comme un débarras... on y
met les vieilleries qui ne servent plus qu'on n'ose jeter" (Suzanne, scène
3 partie 1). Cette métaphore de la chambre de Louis illustre son
isolement au sein de sa famille, symbolisant un sentiment d'aliénation
plus général que beaucoup peuvent ressentir dans la société moderne.
● b. Impact de l'aliénation sur l'identité personnelle : "Tu ne nous en
donnes pas la preuve, tu ne nous en juges pas dignes" (Suzanne).
L'accusation de Suzanne met en lumière le thème de la quête d'identité
et de reconnaissance, un enjeu majeur dans les sociétés contemporaines
où l'individu est souvent confronté à la nécessité de prouver sa valeur.
III. Réflexion sur la mortalité et l'existence
● a. Confrontation avec la mortalité : "J'ai près de 34 ans et c'est à cet âge
que je mourrai" (Prologue, Louis). Cette révélation initiale place la
finitude de la vie au centre de la pièce, invitant les spectateurs à réfléchir
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sur leur propre mortalité et les relations qu'ils entretiennent avec leurs
proches.
● b. Quête de sens face à l'imminence de la mort : "Je meurs quelques
mois plus tard, une année tout au plus" (Epilogue, Louis). En
confrontant les personnages et les spectateurs à l'inéluctabilité de la
mort, Lagarce pousse à une introspection sur ce qui compte vraiment
dans la vie, encourageant une réflexion sur les priorités et les valeurs
personnelles et collectives.
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● a. Universalité de la fin : "Je voudrais partir mais ce n'est guère
possible" (Suzanne). La fin du monde dans la pièce symbolise la
condition humaine universelle de mortalité et de finitude, rendant les
crises de la pièce plus largement applicables et compréhensibles.
● b. Acceptation de l'inévitable : "Je vais bien et j'espère qu'il en est de
même pour vous." (Louis). Cette acceptation résignée de son sort par
Louis reflète une réconciliation avec l'inéluctable, écho à la manière
dont chacun doit finalement faire face à sa propre fin.
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● a. Espoir malgré le désespoir : "Je meurs quelques mois plus tard, une
année tout au plus" (Louis). Même dans l'annonce de sa mort, Louis
cherche à créer des moments de connexion, offrant un semblant
d'espoir et de résilience face à l'adversité.
● b. Réconciliation et rédemption : "Je voudrais partir mais ce n'est guère
possible". Les tentatives de réconciliation, bien que complexes et
imparfaites, suggèrent que les crises ne sont pas uniquement tragiques
mais aussi des opportunités pour la rédemption et la compréhension
mutuelle.
Intro :
Le XX ème siècle est le siècle des deux conflits mondiaux. Après
l’impensable de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah, nombreux
sont les auteurs s’interrogeant sur le rôle de la littérature et du langage.
C’est dans ce contexte que le mouvement littéraire de l’absurde se
développera. Parmi les auteurs à la croisée de ce mouvement, Jean-Luc
Lagarce marquera le paysage du théâtre français grâce à la création de sa
compagnie, Le théâtre de la roulotte, et ses nombreuse créations pour
France Culture. Il créera Juste la Fin du monde en 1990. Dans cette
pièce, le personnage de Louis retourne chez lui pour annoncer à ses
proches sa mort prochaine. Dans …
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Ouverture :
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