Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce (1990)

Partie 2, scène 3 début → l.53

Texte n*8 pour l’oral du bac
________________________________________________________________________________

INTRO : - contexte auteur : comédien, metteur en scène, directeur de troupe, dramaturge (tt casquettes domai. théatre)
Juste la fin du monde est une pièce écrite en 1990 par Jean-Luc Lagarce, quelques années
avant sa mort. Elle raconter l’histoire d’un personnage nommé Louis qui décide de
retourner voir sa famille après douze ans d’absence. Dès le début du texte, nous
comprenons que le personnage souhaite annoncer sa mort à venir. Pourtant, les diff
mensonges, non-dits et conflits familiaux l’empercheront d’annoncer cet event tragique,
et le personnage partira le même jour sans n’avoir rien raconté.
- œuvre : Juste la fin du monde, pièce de 1990
- contenu du texte : - Dans l’extrait travaillé, qui se situe à la scène 3 de la deuxième partie, Antoine lui
reproche dans une très longue tirade d’avoir pris la posture du mal-aimé pour accaparer
tout l’amour de la famille dont tous les membres culpabilisent.
- problématique : En quoi Antoine, à travers un langage travaillé et nuancé, parvient-t-il à dire et raconter
l’origine de sa crise personnelle à son frère ?
- annonce du plan : 1) l.1 → l.12
Antoine coupable d'être trop aimé
2) l.13→ l.21
La rancœur de Antoine à l’égard de Louis après l’enfance
3) l.21 → l.40
Le rétablissement des faits par Antoine et son impuissance

CONCLUSION: c’est donc un autoportrait psychologique : la culpabilité d’Antoine aboutit au sacrifice de sa propre
vie. L’impuissance d’Antoine à échapper à cette relation aliénante est exprimée comme une fatalité.
La tonalité tragique se voit aussi dans l’innocence réelle d’Antoine. Le développement de la
position du fils aîné dans cette pièce rappelant la parabole du retour du fils prodigue fait donc
d’Antoine une construction dramatique relevant d’une forme de tragique moderne dans laquelle la
famille tient lieu de malédiction.
- ouverture :Tirade de Phèdre dans Phèdre de Racine : autre longue tirade utilisant le topos de l’aveu qui montre
une autre forme d’impuissance tragique familiale, celle de résister au désir que lui inspire
Hippolyte.