Jean Luc Lagarce

La compagnie des œuvres, podcast, Franceculture.fr 3eme épisode

Jean Luc Lagarce est décédé du virus du sida à 38 ans en 1995, sa maladie est
elle présente en arrière fond dans certaines de ses pièces comme dans « juste
la fin du monde » ou le personnage de Louis vient annoncer à sa famille qu’il
est séro- positif mais sans réussir réellement à aborder le sujet.
L’autobiographie n’est pas un ressort de son théâtre, mais cela n’empêche pas
de s’intéresser à sa vie comme Jean Pierre Tibota nous en a parler au 1 ère
épisode.
Le langage, la parole, les sous-entendus, la musique des mots, c’est la que
réside la spécificité du théâtre de Lagarce. Ensuite nous allons parler du
journal.
Juste la fin du monde, une pièce adapté par le réalisateur Xavier Dolan. A
l’époque les gens disaient que cette pièce n’avait pas d’histoire, ni de
personnages aujourd’hui c’est une Pièce de théâtre devenu totalement célèbre
joué de nombreuses fois en France comme à l’étranger et traduite en 18
langues, elle était vendu 200 fois a peu près avant sa mort en 95, puis par des
milliers. C’est l’une des pièces parmi les nombreuses écrite par Jean-Luc
Lagarce celle ou il a le plus travaillé, cette pièce est une sorte d’acmé pour sa
vie. Dans cette pièce il cherche à dire un certains de nombre de choses

Jean Luc Lagarce fait partie d’une galaxie d’auteur emblématique qui avait pour
objectif de mettre en avant l’écriture dramatique à cette époque. Lagarace à
apporté une nouvelle pensée à l’écriture dramatique, un nouveau souffle. Il a
eu une formation d’acteur. Cette génération est une génération d’auteurs
dramatiques portées par une connaissance des réalités du théâtre, nécessaire
puisque la mise en scène à fait une révolution depuis quelques années et que
l’écriture dramatique doit en prendre compte.

Juste la fin du monde, pièce qui n’a pas rencontre le succès au départ, écrite en
88 et fini en 1990 à Berlin, mais avant sa il a eu un parcours d’écriture réécrite
en 94-95 sous le titre « le pays lointain » qui devient une nouvelle pièce,
presque 10 ans de gestation ou Lagarce va peu à peu affiner sa thématique,
l’affiner d’un point de vie personnelle mais aussi en se confrontant aux œuvres
des autres puisqu’il y a eu aussi des rencontres littéraires. Cette pièce a été
écrite avant que Jean Luc Lagarce découvre qu’il est séropositif, dès qu’il la
termine à Berlin il sait qu’il à le sida.
On retrouve dans le journal une forme qui n’est pas simple, pas limpide, qu’il
souffre également de la distance géographique avec sa famille du à ses choix de
vie. Dans son journal du 26 mai 1990 qu’il rédige à Berlin il écrit « j’ai un peu
avancé sur quelques éclairci que je songe à rebaptisé juste la fin du monde et
puis je bute à nouveau ,je pense qu’il y a là quelque chose d’important tout
près que je n’arrive pas à atteindre…… c’est ma dernière pièce aussi Ou encore
si on veut être optimiste après cela si je la termine les autres seront
différentes ». Cette idée qu’il a que c’est sa dernière pièce est un testament
d’un sens car c’est vraiment une pièce ou il cherche à concentrer beaucoup de
choses qu’il a envie de dire dans son rapport par rapport aux autres par rapport
à l’altérité qu’il entretient avec la vie, avec ses choix de vie qu’il a fait et par
conséquent juste la fin du monde est important pour parler de l’écart que sa
vie à mener par rapport aux autres.
Dans la pièce de Jean Luc Lagarce il y a 2 périodes une période où au début de
la pièce la pièce est joyeuse ou également une rencontre assez vite le succès ,il
est monté assez rapidement à la comédie française et il connait en 1986 un
échec d’une de ses pièce « De saxe roman » une vrai « catastrophe ». Après cet
échec il va décider de changer radicalement sa manière d’écrire, dans son
œuvre on peut constater une évolution de son écriture, il va se rapprocher
d’une certaine écriture de l’intime, de personnel , de contemporain et va
rompre avec certains automatismes de l’écriture. C’est une réorientation. La
première version de la pièce est refuser.
Pour des élèves de 1ère (nous), il est difficile de situer les personnages là où ça
se déroule si c un rêve ou si ca c’est vraiment passé .
Cette pièce raconte beaucoup de choses cette impossibilité de dire cette
impossibilité de volonté est ce que c réellement une impossibilité. Louis ne
voudrait pas dire à sa famille qu’il est séréo-positif, car pour lui annoncer sa
mort dans la bataille, c’est gagner d’avance. Pour lui peut être que le fait de ne
pas dire la mort c donner une chance de réconciliation avec sa famille, c’est
pour lui signe de respect.
L’amour est un thème important de cette pièce d’un point de vie familiale dans
les répliques d’Antoine qui est sujet de conflit entre les deux frères.
Louis se sent seul se sentait abandonné, pour lui c’est la fin du monde, mais il a
évolue au fil des versions de la pièce, il veut rester maitre de lui-même il est
dans une volonté de méprise. La pièce pourrait se présenter comme une forme
de drame subjectif, des scènes qui se déroulent sans Louis ou ils sont juste
deux sur la scène. On peut dire que Jean Luc Lagarce a beaucoup travailler ce
personnage (réconciliation familiale= crise familiale, crise personnelle).
Le personnage d’Antoine : jalousie qu’il entretient auprès de son frère. Le
personnage est tout le temps en mouvement, il veut sortir, fuir, il ne reste
jamais en place contrairement à Louis. Personnage ressemblant à Ulysse.
Antoine s’est marié, il a eu des enfants, il évolue. Mais les personnages ont
perdu un rapport entre eux Antoine dis : « on ne se connait plus ».
Louis et Antoine fuient le jugement des autres Louis, lui ne veut pas accepter sa
mort, des qu’il a appris qu’il était malade, il a voulu profiter de la vie, voyager…
Le film :
L’adaptation : Il enlèves des passages en terme de texte, retranche à la pièce
l’intériorité des personnages, mise à part le 1er monologue de Louis, il enlève
les 2 autres. La vision de Xavier ; le film est plus noir que la pièce =, il se termine
difficilement.
Xavier a été jugée meilleur réalisateur, élue avec un prix a Cannes. Xavier a qq
chose en plus que Lagarce.