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TP/TD : Compactage des couches de chaussée

Le compactage d'un sol consiste à supprimer ou réduire les vides pour (objectifs):
(i) augmenter les caractéristiques mécaniques (densité sèche, portance),
(ii) supprimer les déformations ultérieures de chaussée
(iii) assurer l’imperméabilité de la couche.

Un compactage sera rendu efficace


en fonction des facteurs suivants :
- une teneur en eau optimale, qui est
déterminée par l’essai Proctor ;
- par la mise en œuvre des couches de
faibles épaisseur et on utilise un
matériau adapté aux caractéristiques
du terrain pour que l’effet soit
sensible jusqu’au fond de la couche ;
- la vitesse de travail en ce cas doit
être à tour de 2-3 Km/heure.

o Le compactage peut s’exécuter :


- la compaction par chocs (utilisée là où la zone à compacter est restreinte),
- la compaction par vibration et par roulage. La compaction par vibration est surtout utilisée pour
les sols pulvérulents (sols sableux, graviers, pierres concassées). La compaction par roulage est
utilisée pour les sols cohérents et les matériaux liés (mélanges bitumineux et bétons spéciaux à
affaissement nul).

o Classification des compacteurs (GTR 92) :


Six familles de compacteurs classés selon leur efficacité au compactage (largeur de compactage > =
1,3m).

Les types des compacteurs selon G.T.R

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3.3 Débit de compacteur et exigences de qualité de compactage
3.3.1 Les objectifs de densification
Deux critères permettent de qualifier la qualité de compactage d’une couche donnée :
- La masse volumique sèche moyenne sur l’épaisseur compactée
- La masse volumique sèche en fond de couche. Elle est par définition, la densité existante à la
cote 4cm au-dessus de l’interface avec la couche sous-jacente, mesurée sur une tranche de
8cm d’épaisseur.

3.3.2 Débit d’un compacteur


Le débit théorique d’un compacteur est la quantité horaire de matériau Q qu’il est capable de densifier
à l’objectif qualité demandé, exprimée :
 En t/h pour les chaussées et enrobés ou En m3/h pour les terrassements.

Commentaires
On serait tenté pour augmenter le débit d’un compacteur d’augmenter la vitesse et l’épaisseur de
matériau, mais l’efficacité de densification en profondeur diminue avec la vitesse et l’épaisseur.

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Les différents paramètres de calcul du débit d’un compacteur

3.3.3 Méthode pratique pour les remblais et couche de forme (application du GTR)

3.4.3.1 Le paramètre Q/S


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Ce nombre est exprimé en m /m², dans lequel Q est le volume de sol compacté pendant un temps
donné (par exemple un jour, ou une heure) et S la surface balayée par le compacteur pendant le même
temps.

Q représente le rythme de production de l’atelier de terrassement.

Sur le chantier il peut être soit déterminé par :


- des métrés après compactage,
- à partir du nombre de la charge moyenne,
- des coefficients de foisonnement et contre-foisonnement
- la durée du cycle constatée pour les engins de transport.
Au stade de l’étude, Q est estimé en tenant compte des données du projet et des contraintes d’exécution.

S représente le rythme d’utilisation d’un compacteur.


S est le produit pendant le temps choisi pour l’évaluation de Q, de la distance D parcourue « en
compactage », par la largeur de compactage L. Il est pondéré par le facteur morphologique du
compacteur.

La distance D peut être déterminée sur chantier au moyen d’un compteur kilométrique monté sur le
compacteur.

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D’un point de vue pratique, la valeur du paramètre Q/S représente l’épaisseur d’un matériau donné
que peut compacter un compacteur donné en une application de charge pour obtenir la compacité
recherchée, à ce titre, elle pourrait être dénommée : « épaisseur unitaire de compactage ».

Hypothèses de départ
(a) Connaître le la nature du sol.
(b) Connaitre l’énergie de compactage
(c) connaître l’épaisseur compactée

La valeur d’épaisseur compactée indiquée est une valeur maximale : l’épaisseur réelle doit lui
être inférieure ou égale. Les valeurs d’épaisseurs maximales de couches ne sont fixées que par
rapport à la seule opération de compactage, elles ne tiennent pas compte en particulier des contraintes
pouvant être imposées le cas échéant sur le réglage (couche minces pour parfaire la fragmentation ou
l’aération du matériau …).

3.4.3.2 La vitesse de translation


Les prescriptions relatives à la vitesse de translation sont à examiner différemment selon la famille
de compacteur :
 pour les compacteurs vibrants V3 à V5, les tableaux donnent deux cas de vitesse de translation
permettant d’optimiser le débit de l’atelier de compactage, en fonction des conditions réelles du
chantier. La prise en compte de l’influence de la vitesse des compacteurs vibrants sur leur
efficacité en profondeur a conduit à cette présentation.
 Là où les valeurs de vitesse indiquées sont des valeurs maximales (à +- 10 %).
 Pour les compacteurs à pneus et les compacteurs statiques à pieds dameurs, la valeur
indiquée correspond à la vitesse moyenne estimée durant l’ensemble des passes effectuées sur la
zone de compactage. En effet, pour ces matériels et compte tenu de l’aspect «
traficabilité » les vitesses en début de compactage sont généralement plus faibles
qu’en fin de compactage.
 Pour les plaques vibrantes, il s’agit d’une vitesse moyenne généralement constatée.

3.4.3.3 Paramètres auxiliaires


n = nombre de passes (1 aller ou 1 retour)
N = nombre d’applications de charge
N = n pour les compacteurs mono cylindres et pneus.
N = 2n pour les compacteurs tamdems (1 passe 2applications de charge).
e = épaisseur maximale compactée.

N = e (chantier) / (Q/S)

L = largeur de compactage
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Q/L = débit par unité de largeur (m /h.m)

Q/L = 1000 x (Q/S) xV

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Q pratique horaire = k x (Q/L) x L x N/n

Avec k = taux d’activité du compacteur (rendement, estimé entre 0,5 et 0,75 suivant les chantiers,
en fonction du temps effectif de compactage par rapport au temps de présence sur chantier).
Remarque :

- Si V  = e 
- Pour un atelier de compactage de 2 compacteurs au minimum : il faut vérifier que :

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