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Patricco (Récupération Automatique) .Docx1
Patricco (Récupération Automatique) .Docx1
Semestre Harmattan
I- Introduction
II- Présentation de la machine synchrone
III- Généralités sur l’alternateur
1- Définition
a- Intérêt de l’utilisation de l’alternateur
b- Symbole électrique d’un alternateur
2- Description d’un alternateur
a- Description
b- Circuit magnétique
c- Classification des alternateurs
3- Principe de fonctionnement d’un alternateur
a- Force électromotrice d’un alternateur
b- Champ magnétique d’induit
c- Chute de tension
4- Caractéristique d’un alternateur
a- Essai à vide : caractéristique Ev(I)
b- Essai en charge : caractéristique externe V(I)
c- Essai en court-circuit : caractéristique Icc(I)
5- Bilan des puissances
a- Puissance absorbée
b- Puissance utile
c- Bilan des pertes
d- Rendement
6- Avantages et inconvénients
a- Avantages
b- Inconvénients
IV- Dimensionnement du circuit magnétique de l’alternateur à pôles saillants
1- Dimensions principales du stator
a- Etablissement de la formule de la longueur virtuelle [mm]
b- Dimension de l’enroulement statorique
c- Dimensionnement de la feuille statorique
d- Calcul de l’entrefer
2- Dimensionnement du noyau du rotor à pôles saillants
a- Largeur de l’arc de l’épanouissent polaire : (ben) [mm]
b- Rayon de l’épanouissent polaire [mm]
c- Largeur de la corde de l’épanouissent polaire (bep) [mm]
d- Hauteur de l’épanouissement polaire (hep) [mm]
e- Largeur du pôle [mm]
f- Largeur de la fenêtre polaire (hc) [mm]
g- Hauteur du dos du rotor (hcr)
h- Hauteur bobinée du pôle (hp) [mm]
i- Diamètre intérieur du noyau rotorique [mm]
j- Dimensionnement de l’enroulement amortisseur
k- Dimensionnement de l’encoche de rotor
V- Fonctionnement d’un alternateur dans l’automobile : l’alternateur à griffe
1- L’électricité dans l’automobile
2- Alternateur à griffes
a- Structure d’un alternateur à griffes
b- Principe de fonctionnement de l’alternateur à griffe
VI- Conclusion
I- Introduction :
En 1882, l'ingénieur croate Nikola Tesla met au point l'alternateur, un appareil capable,
comme son nom l'indique, de produire du courant dont la direction alterne constamment d'un
sens à l'autre du fil porteur.
Les alternateurs électriques exploitent le phénomène d'induction électromagnétique
découvert par Faraday puis théorisé par Maxwell au XIXe siècle. Ils réalisent une conversion
d'énergie mécanique en énergie électrique avec un rendement potentiellement très proche
de 1.
La machine synchrone est l’une des machines principales parmi les machines tournantes. Elle est
utilisée comme un moteur, mais surtout elle joue un rôle principal dans le domaine de la production
de l’énergie électrique :70% de l’énergie électrique mondiale est produite par des machines
synchrones (alternateur). L’inconvénient la machine synchrone de ne pas fonctionner seule sans
artifices. En effet à la vitesse rapide du champ tournant, les pôles réels du rotor ne peuvent pas
s’accrocher aux pôles fictifs du stator à cause de l’inertie du rotor.
Un alternateur synchrone est une machine électrique tournante fonctionnant en mode génératrice et
produisant de l’énergie électrique alternative.
➢ Alternateurs industriels
➢ Alternateurs domestiques
➢ Alternateurs embarqués
➢ Alternateurs éoliens
L’alternateur convertit une puissance mécanique, qu’il absorbe sous la forme d’une rotation, en
puissance électrique, qu’il délivre sous forme alternative, et ce au travers d’un principe simple et avec
des rendements extrêmement importants puisque proches de100 %. Il se décline en différentes
puissances, et peut à ce titre être intégré dans des systèmes Embarqués (groupes électrogènes,
alternateur de voiture) aussi bien que dans des installations de puissance (barrages hydroélectriques,
centrales thermiques, centrales nucléaires, etc.).À titre indicatif, un alternateur pédagogique de 1500
W pèse environ 30 kg pour quelques centaines de cm3, quand un alternateur de centrale peut
délivrer plusieurs dizaines de MVA et avoir des diamètres de plusieurs dizaines de mètres.
Les symboles électriques utilisés pour représenter un alternateur synchrone triphasé ou monophasé
à rotor bobiné sont les suivantes :
Un alternateur est une machine rotative qui convertit l’énergie mécanique fournie au rotor en énergie
électrique à courant alternatif. Cette machine est constituée d'un rotor (partie tournante) et d'un
stator (partie fixe). Le rotor est l’inducteur, il peut être constitué d’un aimant permanent, dans ce cas
la tension délivrée par la machine n’est pas réglable, sa valeur efficace et sa fréquence varient avec la
vitesse de rotation. Comme il peut être constitue par un bobinage dans ce cas il produit un champ
magnétique lorsqu’il est alimenté par un courant électrique, il converti de l’énergie électrique en
énergie mécanique. Ce bobinage est alimenté par un courant continu soit à l’aide d’un collecteur à
bague rotatif (permettant de crée une connexion électrique entre une partie fixe et une partie
tournante), soit par un excitateur à diode tournante et sans balais.
Les roulements assurent la rotation du rotor (partie tournante) par rapport au stator (partie
fixe).
Le rotor et le stator sont deux composants chargés de produire de l'électricité. Le rotor est
cylindrique entouré d’aimants qui tourne dans le stator. Le stator contient un ensemble de fils de
cuivre conducteurs fixes. L'électricité est générée par le mouvement d’un aimant sur le fil.
-L’inducteur : dans le cas des machines dites à pôles saillants il est formé de noyaux polaires fixés sur
un cylindre en acier coulé. Ces noyaux sont terminés par des pièces polaires généralement feuilletées
et portant des bobines connectées en série, destinées à recevoir le courant continu d’excitation qui
assure la magnétisation du circuit magnétique. Dans le cas d’un inducteur à pôles lisses, les bobines
sont logées dans des encoches pratiquées régulièrement et longitudinalement à la périphérie du
cylindre constituant le rotor. La mise en série des bobines est telle que l’inducteur présente des pôles
alternativement nord sud. Il y a toujours un nombre pair(2p) de pôles.
-l’induit : L’inducteur tourne à l’intérieur de l’induit et les deux parties sont séparées par un
intervalle d’air nommé entrefer. Cet entrefer est d’épaisseur constante dans les machines à pôles
lisses. L’induit en acier feuilleté comporte des encoches longitudinales sur sa face interne, destinées à
recevoir les enrouements d’induit. Il s’agit de trois enroulements indépendants repartis dans les
encoches du stator de telle sorte que leur axe soit décalé de 120° l’un par rapport à l’autre. Ces trois
enroulements constituent les trois phases de l’alternateur. Ils sont généralement couplés en étoile.
On évite leur couplage en triangle à cause du courant de circulation qu’il peut provoquer et de la
tension plus grande qui en résulterait aux bornes de chaque phase, cette dernière nécessiterait une
isolation plus importante.
Le circuit magnétique canalise le flux entre les pôles. Il est constitué de deux
parties :
- circuit tournant (rotor), portant les pôles inducteurs, produisant le champ
magnétique,
- circuit fixe (stator), portant les bobinages induits.
Le stator est identique à celui d'une machine asynchrone. Il est soumis à un
flux tournant et doit être feuilleté. La partie tournante est alimentée en courant
continu et tourne à la même vitesse que le champ statorique. Il n'est donc pas
nécessaire de la feuilleter. Pour des raisons économiques, elle est souvent
constituée de tôles épaisses.
Une augmentation de la vitesse doit correspondre à une diminution du diamètre, sinon la vitesse
tangentielle atteint une valeur telle que le rotor ne résiste pas à l'action de la force centrifuge. Pour
une puissance comparable, on trouve des alternateurs de grand diamètre et de faible épaisseur
(basse vitesse), ou de faible diamètre et de grande longueur (vitesse élevée). Étant donné que le
diamètre du rotor et son nombre de pôles varient dans le même sens, le montage des pôles ne pose
pas de problème particulier au niveau de l'encombrement.
Enroulement amortisseur :
Il intervient chaque fois que le champ tournant subit une variation (variation rapide de la charge,
pulsation dans le couple moteur). Des courants induits naissent dans l'amortisseur et produisent un
couple qui atténue les oscillations et maintient le synchronisme. Il est constitué de barres de cuivre,
logées dans les pôles, parallèlement à l'axe de rotation et réunies entre elles par deux anneaux (cage
d'écureuil). Cet enroulement est parfois utilisé pour démarrer un moteur synchrone en asynchrone.
On peut classer les machines tournantes d’après le mode de construction utilisé pour la fabrication
des rotors. On distingue les trois catégories suivantes :
Les moteurs électriques avec rotors à pôles saillants sont généralement utilisés dans les applications
électriques à basse vitesse, comme les centrales hydroélectriques, ou les applications à haute vitesse,
comme les raffineurs et les compresseurs. Les rotors de ces machines auront entre 4 et 60 pôles
inducteurs.
Elles utilisent des pièces polaires rapportées sur une culasse, avec des enroulements d’excitation
constitués par des bobines.
L’ensemble du circuit magnétique est alors identique à celui d’une machine à courant continu, avec la
seule différence qu’il est tournant au lieu d’être fixe.
Ces machines ont un entrefer constant, l’enroulement d’excitation étant placé dans des rainures
longitudinales usinées sur un synchrone d’acier massif, à sa sortie de fonderie.
Le rotor de l’alternateur est entraîné en rotation de façon mécanique (turbine, moteur à combustion,)
à la vitesse de synchronisme, le courant continu circulant dans l’enroulement du rotor engendre dans
l’entrefer un champ magnétique dont la composante fondamentale sinusoïdale comporte 2p pôles.
D’après la théorie de Faraday (loi de l’induction électromagnétique), qui énonce que :
a) si le flux à l’intérieur d’une spire varie en fonction du temps, une tension est induite entre ses
bornes.
b) la valeur de cette tension induite est proportionnelle au taux de variation du flux. Par définition,
dans le SI, lorsque le flux à l’intérieur d’une boucle varie à un taux de 1 weber par seconde, une
tension de 1volt induite entre ces bornes. Un aimant ou un électroaimant tourne à l’intérieur d’une
spire la variation du flux sur cette spire y crée une force électromotrice induite.
Pour produire l’énergie électrique, une force extérieure fait tourner le rotor. Les enroulements du
rotor alimentés en courant continu créent un champ magnétique Le champ magnétique en tournant,
induit une f.é.m. alternative dans les bobines du stator (induit).
Le flux magnétique sort de pôle nord, il traverse l’entrefer qui entre les pièces polaires de rotor et de
stator. La f.é.m. d’induit créée par le déplacement relatif de circuit induit par rapport au circuit
inducteur avec une vitesse(n) est identique à la vitesse de rotation de synchronisme (ns). Les pôles
nord prennent la place des pôles sud à cause de la rotation de rotor qui donne un changement de
sens du flux magnétique et aussi l’inversion de la f.é.m. Pour cette raison on peut dire que la f.é.m.
produite est alternative définie par : e = -Ndφ/dt d’une valeur efficace E exprimée par l relation de
Boucherot.
Quand un alternateur débite, le courant d’enroulement d’induit crée des ampères-tours (champ
magnétique) qui viennent perturber le champ de l’inducteur, c’est pour cette raison qu’on appelle ce
phénomène réaction d’induit. On appelle donc le flux du stator Φs le flux de la réaction d’induit
obtenu en charge, Φa le flux d’excitation qui compose avec Φs pour donner le flux totale Φ.
c- Chute de tension :
La tension aux bornes de l’alternateur lorsqu’il débite sur une charge est diminuer par rapport à la
valeur de la f.é.m. à vide, et pour la détermination de cette chute, on peut dire que dans les machines
de forte puissance, elle est mesurée directement sur une plate-forme, sinon on utilise la méthode
indirecte qui consiste à la prédéterminer une fois les paramètres de la machine connus.
Pa = ΩS .Cu = 2πnSCu
ns : vitesse en trs.s-1
Si l’alternateur n’est pas auto-excité il faut encore tenir compte de l’énergie électrique absorbée par
l’excitation (rotor).
b- Puissance utile :
6- Avantages et inconvénients :
a- Avantages :
➢ Son rendement est excellent, il est supérieur à tous les autres types des machines
➢ Sa vitesse est constante, même si la tension d’alimentation ou si la charge, qu’il entraîne,
subissent des variations élevées.
➢ On peut l’alimenter directement à des tensions élevées.
➢ Elle peut soit fonctionner comme moteur avec un bon facteur de puissance, soit fournir (ou
absorber) de l’énergie réactive au réseau sur lequel elle est branchée.
b- Inconvénients :
➢ Elle peut décrocher dans le cas d’une surcharge brusque ou d’une chute de tension
importante du réseau. Ceci nécessite une surveillance particulière avec l’utilisation de
dispositifs de sécurité.
➢ Elle a besoin d’un générateur à courant continu pour assurer son excitation. Cet organe
supplémentaire augmente le prix de revient.
➢ Elle ne peut démarrer qu’à très faible charge en exigeant soit un moteur auxiliaire de
lancement, soit le démarrage en asynchrone avec réducteur de tension au démarrage.
Paramètres électriques :
Paramètres magnétiques :
Paramètres géométriques :
p :nombre de pôles.
Kd : coefficient de distribution
𝛼 : Zone de phase.
𝑞1 : nombre d’encoches par pôle et par phase.
1𝑍
𝑞1 = 2𝑝𝑚
Kr : coefficient de raccourcissement.
𝛽𝜋
𝐾𝑟 = sin
2
Y : le pas d’enroulement.
On utilise la feuille statorique fabriqué à Électro-Industrie ex(E.N.E.L) dont les encoches sont de type
ovale semi –fermé, l’enroulement est de type imbriqué simple.
m= 3 : nombre de phases.
Pn0 = m.V1.I1n.cos𝜑
V1 : la tension simple en charge de la machine.
Avec V1 en [V]
𝑈1𝑛
V1 =
√3
Avec a1 = 4
Le noyau de stator est fabriqué avec des tôles magnétiques d’épaisseur de 0,5 mm
Avec :
L’entrefer peut être choisi relativement plus grand que celui d’une machine asynchrone.
δ=0.6
b ep = 𝛼 ⋅ 𝜏
Lp=Li+5
e- Largeur du pôle : [mm]
avec :
K σ = 1.25hp + 25
Les machines à rotor bobiné sont souvent munies d’amortisseurs. Ce sont des barres de cuivre
placées dans des encoches à la périphérie des pôles et reliées entre elles pour former une portion de
cage ou une cage complète analogue à celle d’un moteur asynchrone. Les amortisseurs s’opposent
aux oscillations consécutives aux changements brusques de fonctionnement. Ils permettent
également de démarrer la machine comme un moteur asynchrone. Dans les machines à rotor massif,
l’effet d’amortissement est obtenu par la circulation des courants de Foucault dans le rotor massif. Le
rotor des moteurs à aimant ne comporte pas d’amortisseurs. Ceux-ci ne sont pas nécessaires pour la
stabilité du fonctionnement ou le démarrage en moteur asynchrone car la machine est
systématiquement associée à une alimentation électronique. De plus, leur présence serait néfaste au
comportement dynamique du système.
N2 : nombre de barres.
J1 : densité de courant.
D2a = 1.13√𝑞2
Lbar = Lp + (0.2/0.4)𝜏
➢ Le pas dentaire :
Avec : e= (3÷10) mm
Pour réduire les pertes supplémentaires, on doit vérifier les conditions suivantes :
t 2 ≥ 0.8 t1
Tel que :
On prend : ∆np=0,2mm.
➢ Largeur de la fente :
bf2 = 6mm
➢ Hauteur de la fente
hf2 = 1 mm
➢ Section de la bague court-circuitant des barres :
q k = 0.5N2q2
2- Alternateur à griffe :
Dans les véhicules, l’alternateur est l’unique convertisseur qui assure la conversion de l’énergie
mécanique en énergie électrique. Cette machine est particulière et a le même principe de
fonctionnement que la machine synchrone triphasé a pôles saillants, son fonctionnement en
générateur et en moteur. Dans une voiture en fonctionnement générateur, l’alternateur est entrainé
par le moteur thermique son rôle est d’alimenter les réseaux électriques par un courant continu de
véhicule, avec notamment la recharge de la batterie. L’alternateur à griffes constitue au sein d’un
moteur thermique l’unique structure à ce jour capable de répondre à cette demande, cette structure
reste néanmoins la source de phénomène complexe male maitrisés, le choix de cette structure pour
ce type d’application est dicté par son coût, un processeur bien maitrisé et une robustesse adaptée
aux contraintes liées à l’environnement de l’alternateur (température, vibration, humide, poussier...).
En générale, les alternateurs à pôles en forme de griffes ont un diamètre plus grand et une langueur
plus faible que les machines synchrones classique. La particulière technologique utilisée dans les
alternateurs à griffes (un seul enroulement d’excitation) permet de diminuer les coûts de fabrication
et d’avoir une machine robuste par rapport aux forces centrifuges qui s’exècrent dans le rotor.
Un alternateur à griffes
L’alternateur à griffes est une machine synchrone triphasée à pôles saillant. Un alternateur à griffes
est constitué de deux armatures magnétiques, le rotor et le stator qui sont séparés par un entrefer.
Ces deux armatures sont associées à au moins un pont redresseur, un régulateur, des paliers et un
système de refroidissement. Sa particularité provient de la structure de rotor, qui comporte une
bobine excitatrice à travers deux bagues. La Figure ci-dessous présente une vue éclatée de
l’alternateur à griffes avec aimants.
Le rotor d’une machine à griffes est complexe. Le rotor est l’inducteur de la machine il comporte un
noyau cylindrique axial muni d’un bobine excitatrice alimentée par l’intermédiaire de deux bague et
deux roues en forme de griffes, portant chacune de pôles qui s’intercalent les uns dans les autres de
façon à constituer alternativement une succession de pôles du Nord et Sud.
En effet, sa géométrie engendre des lignes du champ qui évoluent en 3 D (selon l’axe tangentiel, axial
et radial de la machine)
➢ Le stator :
Le stator est l’induit de la machine il est constitué d’un empilage de tôles encochés qui contiens un
enroulement triphasé, les tôles sont des feuillés isolés entre elles, le bobinage comprend un ou deux
systèmes triphasés avec un ou deux pont de diodes associées et l’utilisation des deux systèmes
triphasé permet de réduire l’ondulation de courant batterie.
L’alternateur sur la batterie dans le cas d’un redressement double triphasé triangle
Le régulateur de l’alternateur permet de maintenir aux bornes de la batterie une tension constante.
L’intérêt d’avoir un système double triphasé est de réduire les oscillations de courant sur le réseau de
bord sans pour autant augmenter ni le coût, ni les pertes Joule dans le redresseur. L’enroulement
statorique de l’alternateur est relié à un redresseur qui redresse les courants triphasés débitants sur
la batterie et les réseaux de bord du véhicule, la plupart des alternateurs on un redresseur qui
possède six diodes de puissance et aussi certains possèdent deux redresseur à six diodes pour
diminuer l’ondulation du courant fourni aux réseaux ceci est important pour amélioré la qualité de la
tension.
Le régulateur électronique permet de régler la tension des réseaux et de maintenir une tension
constante aux bornes de l’enroulement rotorique en fonction de la vitesse de rotation et de la charge
aux bornes de l’enroulement, en générale le régulateur est couplé avec les balais de l’excitation.
L’alternateur nécessite d’être refroidis à cause des pertes existant aux bornes d’induit, ils peuvent être
refroidis par deux ventilateurs internes et externes qui sont placés aux bornes des extrémités du
rotor, ou par eau de circulation d’eau autour de la carcasse de la machine.
VI- Conclusion :
Le présent travail constitue en l’étude de l’alternateur à pôles saillants. Dans le présent travail il est
présenté en premier lieu les caractéristiques d’un alternateur à pôles saillants en générale ainsi que
son dimensionnement et par la suite une explication particulière d’un alternateur de voiture :
l’alternateur à griffes. Ce travail nous a permis ainsi de bien comprendre le fonctionnement des
moteurs synchrones en particulier celui de l’alternateur. On peut dire à la fin de ce travail effectué
que l’utilisation des machines synchrone notamment de l’alternateur s’avère très importante.
VII- Références :
➢ Liva Eric Radaorozandry, « conception et optimisation des machines synchrones avec des
modes analytique en tenant de la saturation magnétique », mémoire présentée à la faculté
des études supérieur de l’université Laval, Québec, 2007.
➢ https://biblio.univ-annaba.dz/ingeniorat/wp-content/uploads/2022/03/memoire-juste-
complet.pdf
➢ https://www.ummto.dz/dspace/bitstream/handle/ummto/8506/IdjaFatima_DjarounLynda.p
df?sequence=1&isAllowed=y
➢ https://theengineeringmindset.com/how-transformers-increase-voltage/
➢ https://www.essa-tlemcen.dz/wp-content/uploads/2018/01/Cours_Kerboua-52-77.pdf
➢ http://michel.lebeau.pagesperso-
orange.fr/html/Cours/COURS1_Machine%20Synchrone/COURS1_Machine%20synchrone_co
urs_corrige.htm
➢ https://www.youtube.com/watch?v=OjG7DBnXxY8
➢ https://www.youtube.com/watch?v=xTwxF5psndk&list=PLvX5VVNKso920szvd1D2RSX0T2RaJ
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➢ https://www.youtube.com/watch?v=ks7LnmDGvDM&t=113s
➢ https://www.youtube.com/watch?v=xTwxF5psndk&list=PLvX5VVNKso920szvd1D2RSX0T2RaJ
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