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CORRESPONDANCE DIPLOMATIQUE

INTRODUCTION

La préparation de la correspondance
diplomatique exige une attention
particulière.
La portée de chaque mot et de chaque
phrase doit être minutieusement pesée.
Le protocole épistolaire répond à un certain
nombre de règles générales dictées
notamment par la coutume internationale;
l'objectif recherché étant celui de donner aux
destinataires d'une correspondance les
marques de distinction auxquelles ils ont
droit.
« Il est du devoir des agents d'apporter la
plus grande attention à l'observation de ces
règles qui donnent à ces rapports la dignité
et la correction indispensables. C'est une des
matières dans lesquelles on peut dire que la
forme a souvent autant d'importance que le
fond ».
Jean Serres, Manuel pratique de protocole
« L'orthographe est la marque première et
indispensable de la courtoisie »

Jacques Gandouin
Qu’est-ce la correspondance diplomatique?

La correspondance diplomatique, c’est l’ensemble des


communications officielles écrites échangées
• entre les Etats par l’intermédiaire de leurs
représentations diplomatiques
• entre un Etats et les organisations internationales
La correspondance entre les
Etats
La correspondance entre les Etats s’effectue par
• note
• lettre (diplomatique)
• aide-mémoire (mémorandum)
• autres documents (lettres de créances, lettres de récréances, lettres
de rappel, lettre de cabinets, lettres de commission, pleins pouvoirs)
La correspondance entre un Etats et une
organisation internationale
• La correspondance entre un Etats et une organisation internationale
s’effectue par
• note
• lettre
La question de la langue

• En règle générale, les notes, les lettres et les aide-mémoire sont rédigés
dans la langue de l'expéditeur. Dans les cas où il est notoire que la langue
de l'expéditeur n'est pas comprise par le destinataire, la correspondance
sera accompagnée d'une traduction inofficielle.
• Dans certains pays, on recourt à l'usage d'une 3e langue (par ex. l'anglais)
pour les communications entre les missions diplomatiques et le Ministère
des affaires étrangères.
• Il convient de répondre à la correspondance adressée par un expéditeur
extérieur dans la langue dans laquelle elle a été rédigée, Dans les autres
cas, il y a lieu - le cas échéant - de joindre une traduction non officielle à
la réponse

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