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INCIDENCE ET PRÉVALENCE
• la fréquence de la lithiase vésiculaire = 10 - 20 %, augmente avec l’âge
• dans un cas sur deux, cette complication est la migration du calcul dans le
canal cystique ou la voie biliaire principale
Types de calculs biliaires
• cholestéroliques les plus fréquents (80 %)
• pigmentaires (20 %)
• mixtes.
Les calculs cholestéroliques
• sont favorisés par:
• la lithiase compliquée =
• cholécystite aiguë
• angiocholite
• pancréatite aiguë
CHOLÉCYSTITE AIGUË
• = l’infection aiguë de la vésicule, donnée par
l’obstruction prolongée du canal cystique par un calcul
• Exceptionnellement cholécystite alithiasique (surtout
chez les malades en réanimation avec défaillances
viscérales multiples)
• un syndrome infectieux associé a des douleurs de
l’hypochondre droit qui dures > 24 heures et des
frissons
• Il n’y a généralement pas d’ictère puisque la voie
biliaire principale n’est généralement pas concernée
par cette complication (obstruction biliaire associée <
10 %)
• L’examen clinique révèle une douleur
et parfois une défense de
l’hypochondre droit
• Manoeuvre de Murphy +
• + fièvre
• Dans de rares cas, l’augmentation de
taille de la vésicule peut entraîner une
compression de la voie biliaire – sdr.
Mirizzi
Explorations
• Biologie
L’association d’un choc et d’une confusion à la triade de Charcot constitue la pentade de Reynolds
• Le syndrome infectieux est souvent au premier plan, il peut être sévère avec bactériémie,
septicémie voire choc septique entraînant une insuffisance rénale
• Parfois, la lithiase de la voie biliaire principale peut ne se manifester que par l’un de ces trois
symptômes isolés (douleur ou ictère ou fièvre) ou l’association de deux de ces symptômes.
Explorations
BIOLOGIE:
• cholestase enzymatique + un degré plus ou moins important d’élévation de
la bilirubine
• hyperleucocytose a polynucléaires neutrophiles
• cytolyse
• +-/ insuffisance rénale
• thrombopénie septique
• pancréatite aiguë
• hémocultures – peuvent mettre en évidence des germes d’origine digestive.
Explorations - imagerie
• Échographie en première intention
• lithiase vésiculaire
• dilatation de la voie biliaire principale,
VBIH
• +/- calcul(s) de la voie biliaire principale.
Scanner abdominal
Le scanner :
+ calculs radioopaques
Autres explorations d’imagerie
Rarement réalisables en urgence chez un
malade dont l’état hémodynamique et
infectieux est parfois instable:
• la cholangio-IRM – calculs radioopaques +
radiotransparents
• l’écho-endoscopie
• cholécystectomie laparoscopique
LA CHOLÉCYSTITE AIGUË- traitement
• I. Traitement médical:
• remplissage vasculaire adapté
• antibiothérapie a large spectre dirigée vers les germes digestifs – E.
coli, Klebsiella, Streptococcus spp. (et secondairement adaptée a un
antibiogramme réalisée a partir d’hémocultures):
• Uréidopénicillines: pipéracilline, mezlocilline
• Ampicilline
• Céphalosporines III
• + Métronidazole si cholécystite gangréneuse ou emphysémateuse
• traitement antalgique
LA CHOLÉCYSTITE AIGUË
- traitement
• II. Traitement chirurgical
• pancréatite aiguë
• hémorragie
• infection
• perforation duodénale
LE CANCER DES VOIES BILIAIRES
• Le cholangiocarcinome = le cancer primitif des voies biliaires.
• Les marqueurs tumoraux (ACE, Ca 19-9, AFP) sont le plus souvent normaux
initialement, puis Ca 19-9 ↑
Diagnostic
• IMAGERIE
• L’échographie, examen de première intention, montre la dilatation des
voies biliaires, précise le niveau d’obstruction, mais repère rarement le
syndrome tumoral du fait du caractère le plus souvent infiltrant de celui-ci,
peut détecter des métastases ganglionnaires ou hépatiques
• Le scanner visualise parfois mieux l’atteinte parenchymateuse hépatique
éventuelle (envahissement du lobe caudé dans certains cancers du hile)
• La réalisation, écho- ou scanno-guidée, de biopsies est discutée du fait du
risque d’ensemencement tumoral du trajet de ponction, du risque lié à la
cholestase et du risque lié à la présence de voies biliaires dilatées
Diagnostic
• IMAGERIE
• Echo-endoscopie: localise le siège de l’obstacle et précise les envahissements
vasculaires, ganglionnaires et des organes de voisinage (nécessite une AG)