Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
industrielle
Trois défis sont face à nous : concevoir, faire opérer et transformer des systèmes plus complexes.
Comprendre le fonctionnement :
• pour aider la prise de décision ;
• pour améliorer son fonctionnement (reengineering).
I. Langage de modélisation
1. Principe de la modélisation d’entreprise
Terminologie :
La SADT permet de donner une représentation graphique qui permet de mettre en évidence
toutes les informations relatives à ce système. On représente un système par une « boîte » à
l’intérieur de laquelle on inscrit la « fonction globale » du système.
I. Langage de modélisation
2. Modélisation fonctionnelle: SADT/IDEF0
2.1. Modélisation systémique
Une activité peut être vue comme une fonction qui transforme des objets d’entrée en objets
de sortie (décomposition possible).
Exercice d’application :
Dans une menuiserie, on veut couper une branche avec le moindre effort. Modéliser
systémiquement l’activité de la coupe de cette branche.
I. Langage de modélisation
2. Modélisation fonctionnelle: SADT/IDEF0
2.1. Modélisation systémique
SADT/IDEF0 est une méthode graphique particulièrement bien adaptée pour une description
fonctionnelle. Elle est donc surtout utilisée en phase de spécification système ou logiciel.
Approche descendante :
Décomposition à partir du niveau A0 du système en sous-systèmes jusqu’au niveau le plus bas.
Approche ascendante :
Décrire les activités observées et les organiser en diagrammes SADT au niveau de détail le plus bas, puis
agrégation des activités en diagrammes jusqu’au niveau A0.
Les fonctions 1, 2, 3 peuvent faire l'objet d'une décomposition dans les diagrammes A1, A2, A3. Le
diagramme A1 pouvant être décomposé en A11, A12, etc.
Un diagramme doit comporter entre 3 et 6 fonctions.
Une fonction ou une sous-fonction du système à spécifier est représentée par une boîte. La fonction doit
être nommée par un verbe d'action et un complément d'objet.
I. Langage de modélisation
2. Modélisation fonctionnelle: SADT/IDEF0
2.2. L’analyse descendante/Ascendante
Etapes de construction :
1- Identifier les activités : représenter les boîtes à placer sur la diagonale du diagramme.
2- Ajouter les entrées/sorties : pour chaque activité, indiquer les entrées/sorties consommées ou produites.
3- Ajouter des contrôles, mécanismes et connectivités : ajouter les ressources et les mécanismes pour
connecter les interfaces d’activité entre elles.
I. Langage de modélisation
2. Modélisation fonctionnelle: SADT/IDEF0
2.2. L’analyse descendante/Ascendante
Travaux dirigés :
Pour le cas du distributeur des boissons chaudes et froides:
1. Définir les différentes fonctions du système.
2. Etablir le diagramme SADT/IDEF0.
I. Langage de modélisation
2. Modélisation fonctionnelle: SADT/IDEF0
2.2. L’analyse descendante/ ascendante
La méthode IDEF3 a été proposée en 1992 pour remédier aux limites d’IDEF0 en matière de modélisation du
comportement de l’entreprise.
IDEF3 modélise les processus sous forme d’un enchaînement d’étapes, appelées unités de comportement.
Ces dernières sont connectées entre elles par des boîtes de jonction (asynchrones ou synchrones).
Une unité de comportement est une activité dans le processus, elle est représentée par une boîte rectangulaire
qui contient le nom de l'unité et un numéro qui situe l'unité dans la décomposition hiérarchique du processus
I. Langage de modélisation
2. Modélisation fonctionnelle: IDEF3
IDEF3 modélise, comme IDEF0, les processus sous forme d’un enchaînement d’étapes, appelées unités de
comportement, connectées par des boîtes de jonction et des liens.
L’avantage, par rapport à l’utilisation d’IDEF0, est la possibilité de décrire un flux de contrôle du processus
de manière plus complexe. Par exemple, les boîtes de jonctions permettent de représenter, à l’aide de
connecteurs logiques (AND, OR ou XOR), les différents flux, les phénomènes de séquencement, de
parallélisme ou de synchronisation d’activités.
Dans les deux cas, le flux de contrôle est décrit au moyen d’un langage formel permettant l’écriture
d’une séquence de la forme when (condition) do action, ce qui veut dire : lorsque l’ensemble des
conditions est rempli alors faire les actions indiquées.
I. Langage de modélisation
3. Modélisation CIMOSA
L'approche: processus-opération-acteur
• Point de vue organisationnel :
• Ensemble de ressources a utiliser au mieux.
• Les ressources sont nécessaires à l’exécution des processus opérationnels.
• Les ressources peuvent être : des moyens inertes (machines, outils) ; des moyens financiers ; des
acteurs.
• Interface entre points de vue fonctionnel et organisationnel :
• Operations fonctionnelles associées aux compétences.
• Paradigme POA : concilier le point de vue du monde de
• la gestion et celui du monde de la technique.
Exercice TD :
1- Modéliser systémiquement l’entreprise dans laquelle vous avez effectué votre dernier
stage.
2- Pour une seule activité de ladite entreprise, établir une analyse descendante SADT
I. Langage de modélisation
3. Modélisation CIMOSA
Dans le cadre de CIMOSA, le système entreprise étudié est vu comme un grand ensemble de processus
concourants (partie opérante de l'entreprise), d'agents ou acteurs ou ressources communicantes (partie
opérative de l'entreprise) que l'on peut organiser en domaines (ou zones fonctionnelles) ayant des
interactions en termes d'échanges (d'évènements ou résultats) et qu'il faut coordonner (AMICE, 1993).
Le cadre méthodologique CIMOSA s'appuie sur des concepts métiers (domaine, processus, activité,
événement, objet d'entreprise, ressource, unité d'organisation,…) et propose des modèles graphiques et
formels.
Autre définition d’une architecture de référence: peut être un cadre de modélisation, un langage et
le plus souvent une méthodologie. Les architectures fournissent un cadre général et des points de repère
aux utilisateurs en leur indiquant quels aspects de l’entreprise doivent être pris en compte, les relations
qui existent entre eux et la terminologie communément admise dans le domaine
I. Langage de modélisation
3. Modélisation CIMOSA
CIMOSA comporte:
– L’axe des vues, qui propose de modéliser d’abord les besoins de l’entreprise,
– L’axe des modèles, qui invite à modéliser d’abord les besoins de l’entreprise, puis les
spécifications de conception et enfin la description de l’implantation,
– L’axe de généricité, qui suggère de construire le modèle particulier de l’entreprise à
partir de modèles partiels, eux-mêmes exprimés en termes de construction générique de
base.
L'instanciation est l'action d'instancier, de créer un objet à partir d'un modèle. Elle est réalisée par la
composition de deux opérations : l'allocation et l'initialisation. L'allocation consiste à réserver un espace
mémoire au nouvel objet. L'initialisation consiste à fixer l'état du nouvel objet.
I. Langage de modélisation
3. Modélisation CIMOSA
• L'axe de dérivation qui préconise de modéliser l'objet d'étude suivant trois niveaux de modélisation:
un niveau de définition des besoins permettant l'écriture du cahier des charges dans le langage de
l'utilisateur final, un niveau des spécifications de conception permettant de spécifier et d'analyser dans
le détail des solutions répondant aux besoins exprimés et un niveau de description de l'implantation
(ou implémentation) permettant de décrire précisément l'implantation de la solution retenue.
• L'axe de génération qui définit quatre vues essentielles de modélisation permettant d'accéder au
modèle en se focalisant sur certains aspects et en négligeant les autres (ceci permet de gérer la
complexité du modèle).
I. Langage de modélisation
3. Modélisation CIMOSA
Les modèles CIMOSA sont des structures informatiques complexes issues de l'agrégation et de la
spécialisation (particularisation) des constructs génériques.
Les langages de CIMOSA sont utiles pour toutes les étapes de conception et d'implantation de
nouveaux modèles orientés-processus
I. Langage de modélisation
3. Modélisation CIMOSA
• Le point de vue informationnel qui modélise les données, informations qui circulent dans une
organisation inter ou intra entreprise ;
• Le point de vue fonctionnel qui décrit les processus et activités en les reliant aux ressources mises
en œuvre ;
• Le point de vue organisationnel qui décrit les entités, les acteurs et leurs pratiques ;
• Le point de vue des ressources qui permet notamment de décrire les applications support des
activités informatisées.
• vue fonction (description des processus opératoires) ;
• vue information (description des objets, de leurs relations et de leurs états) ;
• vue ressources (description des moyens nécessaires pour réaliser les fonctions) ;
• vue organisation (description de la distribution des responsabilités et des autorités dans les prises
de décision).
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
GRAI, acronyme de Graphes à Résultats et Activités Interreliées a été développé par Breuil,
Doumeingts et Pun au laboratoire GRAI, université de Bordeaux, au début des années 1980.
La méthode GRAI a pour objectifs:
- De traduire la réalité d'un système de gestion de production à savoir le sous-système décisionnel et
informationnel d'une entreprise.
- De définir une structure de gestion appropriée à l'entreprise en intégrant les hypothèses de
fonctionnement et la correction des incohérences et dysfonctionnement détectées .
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
Le modèle conceptuel GRAI est un système hiérarchisé décomposé en trois sous systèmes :
- Le système physique (machines, hommes, matières premières) décomposé en centres de charges.
Ces centres se présentent sous la forme d'îlots de fabrication définis par des techniques de
groupement.
- Le système de décision, décomposé en niveaux de décisions caractérisés par un horizon de prise de
décision et une période de temps au bout de laquelle les décisions prises sont remises en question.
- Le système d'information qui sert de liaison entre le système de décision et le système physique.
L'ensemble constitué par le système de décision et le système d'information forme le système de
pilotage de production.
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
Dans la pratique, il n’y a pas de niveau hiérarchique spécifique à ces trois types, les trois catégories de décision sont
entrelacées : majorité de décisions stratégiques au niveau supérieur et majorité de décisions opérationnelles au
niveau inférieur.
La longueur du terme est un grandeur relative: décision à long terme, à court terme…..
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
L'horizon d'une décision est la durée sur laquelle le système est engagé par la décision, c'est-à-dire le
laps de temps sur lequel on veut prévoir pour s'organiser. Néanmoins, étant donné que d'inévitables
perturbations vont éloigner les résultats des objectifs recherchés, l'horizon est divisé en périodes au
terme desquelles la décision peut être reconsidérée.
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
La grille GRAI:
La grille GRAI:
La grille GRAI:
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
La grille GRAI:
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
Niveaux
• Les couples Horizon / Période doivent être uniques. En d’autres termes, il ne peut y avoir deux
niveaux identifiés par le même couple horizon / période.
• Les niveaux sont classés de haut en bas par périodes décroissantes et par horizons décroissants dans
le cas de
périodes égales.
1. Les fonctions indiquées dans la grille représentent les fonctions de l’entreprise (« Gérer le commercial », «
Gérer la fabrication », « Gérer les expéditions », etc. – découpage fonctionnel) : On est en présence d’une grille
fonctionnelle
2. Les fonctions indiquées dans la grille représentent les fonctions élémentaires de conduite (« Gérer les
produits», « Planifier », « Gérer les ressources » - décomposition systémique) : On est en présence d’une grille de
conduite
La grille GRAI: Identification raccourcie des niveaux, des fonctions et des centres de décision
Niveaux
Les niveaux sont numérotés de bas en haut (classiquement 10, 20, 30, etc.).
Fonctions
Les fonctions sont souvent nommées par un sigle de deux lettres. Exemple : GR pour « Gérer les
Ressources ».
Centres de décision
Les centres de décisions ont un nom raccourci formé du sigle de la fonction et du numéro du niveau.
Exemple : GR/30 pour le centre de décision de la fonction « Gérer les Ressources » au niveau 30.
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
La grille GRAI: Grille de conduite : décomposition des fonctions « Gérer les produits »
Gérer les produits
Si la fonction « Achats » appartient au domaine d’étude, sa gestion est considérée comme appartenir à la fonction
« Gérer les produits » qui se décompose alors en « Gérer les approvisionnements » et « Gérer les achats ».
Gérer les ressources
Si les ressources techniques et les ressources humaines sont gérées séparément, la fonction « Gérer les ressources
» se décompose en « Gérer les ressources techniques » et « Gérer les ressources humaines ».
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
La grille GRAI:
https://pdfslide.fr/
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
La grille GRAI:
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
La grille GRAI:
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
La grille GRAI:
I. Langage de modélisation
4. Modélisation décisionnelle: méthode GRAI
La grille GRAI: