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UNIVERSITE

UNIVERSITEDR
DRTAHAR
TAHAR MOULAY
MOULAYDE
DESAIDA
SAIDA
Faculté
Faculté de
de Technologie
Technologie
Départements
Départements d'Electrotechnique
d'Electrotechnique et
et
d’Electronique
d’Electronique

Filières : Electrotechnique, Automatique, Télécommunication,


Génie Biomédical , Electronique
Semestre: 4
Unité d’enseignement: Fondamentale
Coefficient: 2
Crédits: 4
Mode d’évaluation: Examen (60%), Contrôle (40%)
Intitulé du Module :

Logique
LogiqueCombinatoire
Combinatoireet
etSéquentielle
Séquentielle

Le Responsable du Module:
- Dr. T.Chikouche
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Contenu
Contenu du
du Module
Module
 Introduction Générale,
 Systèmes de Numération et Codage de L’information,
 Algèbre de Boole et Simplification des Fonctions
Logiques,
 Technologie des Circuits Intégrés,
 Circuits Combinatoires,
 Les Bascules,
 Les Compteurs.

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Introduction
Introduction Générale
Générale
L’anglais Georges Boole (1815-1864) philosophe et mathématicien irlandais, eut l’idée
de traduire le raisonnement logique ayant ses propre règles de calcul appelée depuis
algèbre de Boole, algèbre logique et enfin algèbre binaire ; celle-ci s’avère actuellement
le meilleur outil mathématique pour l’automatisation des machines et la programmation
des ordinateurs.
Toute proposition ou fonction logique ne pouvant être que fausse ou vraie, on peut
convenir de représenter par deux valeurs numériques ‘0’ et ‘1’. Ainsi chaque variable ou
grandeurs de Boole a,b,c etc.…ne peut prendre qu’une seul valeur ( ou état) à la fois, ‘0’
si elle est fausse, ‘1’ si elle est vrai que nous conviendrons d’appeler ‘Logique
positive’, l’inverse est appelé ‘Logique négative’. L’algèbre de Boole est donc une
algèbre de variables et de fonctions des deux valeurs numériques.
Concrètement, lors de la réalisation de circuits électroniques numériques, les 2 niveaux
logiques sont constitués par 2 tensions différentes. La tension correspondant au niveau
0 est en général 0V. La tension correspondant au niveau 1 dépend de la technologie
utilisée. Une norme couramment répandue est la norme TTL :
niveau logique 0 ↔ 0 Volts
niveau logique 1 ↔ 5 Volts
Les opérateurs logiques de base et d’autres fonctions logiques plus évoluées existent
sous forme de circuits intégrés.
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Dans le domaine de la logique, on distingue en général deux grandes catégories, la
logique combinatoire et la logique séquentielle. Dans les circuits combinatoires, les
sorties sont déterminées uniquement en fonction des variables d’entrée. Le temps
n’intervient pas dans les fonctions logiques.

Figure. 1 : Système Combinatoire à m entrées (E1 , E2 ,…., Em), n sorties (S1 , S2 ,….., Sm)

Dans un système séquentiel, l’état de sortie ne dépend pas uniquement de la


combinaison des entrées à un instant donné, mais aussi des valeurs passées d’entrées,
de sorties ou des variables internes.

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Dans notre cas, il s’agira de valeurs précédentes des sorties. En plus de dépendre des
entrées présentes, les sorties présentes seront exprimées en fonction de leur valeur
précédente, disponible grâce à la présence d’éléments de mémorisation. Les systèmes
séquentiels sont donc des systèmes bouclés. Le schéma suivant illustre ces propriétés :

Figure. 2 : Système Séquentiel à m entrées (E1 , E2 ,…., Em), n sorties (S1 , S2 ,….., Sn) et p
variables internes (Y1 , Y2 ,….., YP).

Sur ce schéma, y1 , y2 , ..., yp représentent les valeurs présentes de variables internes


' ' '
et y1 , y2 , ..., yp leur valeur passées. La notion de présent et de passé dépend du5 type
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de système séquentiel utilisé.
Il existe les systèmes séquentiels synchrones et les systèmes séquentiels asynchrones.

Dans les systèmes séquentiels synchrones, c’est un signal d’horloge (une alternance,
dans le temps, de 0 et de 1) qui définit le passage du passé au présent , la mise à jour
des variables y1 , y2 , ..., yp présentes se produit à chaque "coup" d’horloge. Ce signal
H est représenté en pointillé sur le schéma de la figure (2).

Dans les systèmes séquentiels asynchrones, les éléments de mémorisation sont


constitués par un retour direct. La mise à jour des variables présentes y1 , y2 , ..., yp est
y1' , y'2 , ..., yp'
donc quasi-instantanée après la mise à jour des variables passées .

Par exemple, un compteur est un système séquentiel qui ne possède comme entrée
qu’un signal d’horloge. A chaque coup d’horloge, sa valeur de sortie binaire
s’incrémente. A un instant donné, sa sortie dépend de sa valeur au coup d’horloge
précédent.

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Chapitre
Chapitre 1:
1: Systèmes
Systèmes de
de numération
numération et
et
Codage
Codage de
de l’information
l’information
I.1/Systèmes de Numération et Codage:
I.1.1/La représentation des nombres :

La fonction des systèmes de numération est de représenter les valeurs numériques le


plus simplement et le plus clairement possible. En numération décimal en utilise dix
signe de 0,1,2,…….9, alors dans la numération binaire en utilise uniquement les deux
signes ‘0’ et ‘1’.
: -
Exemple :
Décimale 0 1 2 3 4 -5 6 7 8
Binaire 0 1 10 11 100 101 110 111 1000
Décimale 9 10 11 12 13 14 15 16 32 64
Binaire 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111 10000 100.000 1000.000

- -

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Le nombre décimale 1978 est une notation abrégée de :

1978 =1000+900+70+8
= 1*1000+ 9*100+7*10+8*1
= 1*103 +9*102+7*101 +8*100

On obtient la valeur numérique en multipliant chaque chiffre par son poids, et on


additionnant les résultats obtenus. Cette forme s’appelle la forme polynomiale.
Comme le système décimal représente la numération en base ‘10’, le système binaire
représente la numération dans la base ‘2’. Plus généralement dans le système de
numération de base B on a :

 Si N est un nombre entier :


NB   anan1........a1  B  an.Bn1  an1.Bn2  .......  ........  a1.B0 (1)
.

 Si N est un nombre fractionnaire :


NB   0, anan  1........a1  B  an .B 1  an  1.B 2 ........  a1.B n (2)

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Exemple :

- Base 10 : Si N=(365)=3.102+6.101+5.100


Si N=0.365=3.10-1+6.10-2+5.10-3
- Base 2 : Si N=101101101=1.28+0.27+1.26+1.25+0.24+1.23+1.22+0.21+1.20

Remarque:

On utilise les systèmes de numérations suivants :


• La numération décimale, en utilisant la base 10 avec les chiffres : 0,1,2,……..9.
• La numération binaire, en utilisant la base 2 avec les chiffres : 0,1 ( ou élément
binaire ou bit).
• La numération octale, en utilisant la base 8 avec les chiffres  : 0,1,……7.
• La numération hexadécimale , en utilisant la base 16 avec les chiffres :
0,1,2…….9,A,B,C,D,E,F.
• Le système BCD (Binary Coded Décimal) est un système intermédiaire entre la base
10 et le binaire: chaque chiffre de la base 10 est codé sur 4 bits.

I.1.2/ Conversion d’un système de numération à un autre:


A) Base B vers Base 10 (Décodage) :

Trois exemples suffiront pour expliquer la méthode :


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A1) Exemples entiers :

• B=2, (100101)2=1.25 +1.22 +1.20=32+4+1=(37)10


• B=8, (23)8=2.81+3.80=16+3=(19)10
• B=16, (A3D)16=A.162 +3.161+ D.160=2560+48+13=(2621)10

A2) Exemples fractionnaires :

• (0.101)2 = 1.2-1+ 0.2-2 +1.2-3 = 1/2 + 0/4+ 1/8 = 0.5+ 0+ 0.125= (0.625)10
• (0.24)8=2.8-1+4.8-2 = 2/8 + 4/64 = 0.25 + 0.0625= (0.3125)10
• (0.C8)16= C.16-1+ 8.16-2 =12/16 + 8/256 = 0.75 + 0.03125= (0.78125)10 .

B) Base 10 vers Base B (Codage):


B1) Nombres entiers :

On divise le nombre (en système décimale) par la base B autant de fois qu’il est
nécessaire, pour obtenir un quotient nul, le nombre s’obtient en relevant les restes de
chaque division en partant de la dernière division vers la première (sens de lecture vers
le haut) .
10/19/21 10
Exemples :

• (26)10 (11010)2

• (110)10 (156)8

• (200)10 (C8)16

B1) Nombres fractionnaires :


On multiplie plusieurs fois le nombre après la virgule par la base B. Avant chaque
multiplication en supprime la partie entière du nombre précédent obtenu. La suite des
11
parties entières supprimées écrites de gauche vers la droite, donne la fraction dans
10/19/21 le
Exemples :

• (0.625)10 (0.101)2

• (0.3125)10 (0.24)8

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• (0.78125) 10 (0.C8)16
I.1.3/ Conversion direct entre système binaire, octal et hexadécimal :

Les systèmes octal et hexadécimal, utilisent comme base de puissances de 2


(8=23,16=24), c’est pourquoi la conversion des nombres du système binaire en système
octal ou hexadécimal est particulièrement facile.

Nombres binaires à trois digits Nombres binaires à quatre digits


(Triades) (Tétrades)

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Exemples :
 octal binaire :chaque chiffre est remplacé par un nombre binaire à
3 digits.
(57)8=(101111)2

 hexadécimal binaire :Chaque chiffre est remplacé par un nombre


binaire à 4 digits.

(A4)16=(10100100)2

 binaire octal  : Le nombre binaire doit être divisé en triades à partir


de la droite a chaque triades correspond un chiffre.

(110 010 101)2=(625)8

 binaire hexadécimal  : Le nombre binaire doit être divisé en


tétrades à partir de la droite a chaque tétrades correspond
un chiffre.

(1001 1010)2= (9A)16

(1111111)
10/19/21 2=(0111 1111)2=(7F)16 14
I.1.4/ Conversion du système décimale vers code BCD ( Décimal Codé Binaire) :
Le code BCD est utilisé pour les afficheurs lumineux, son principe repose sur le
codage de chaque digit décimal (chiffre) en son équivalent en binaire sur 4 bits ( et
inversement).

Exemple 1 :

• (127)10 = (0001 0010 0111)BCD


• (850)10= (1000 0101 0000)BCD

Exemple 2 : Convertir le nombre BCD 1011100000101 en décimal

• (10 0111 0000 0101)BCD = (0010 0111 0000 0101)BCD = (2705)10

Remarque :
Les codes binaires compris entre (1010)2 et (1111)2 n’existe pas en BCD.

I.1.5/ Autres codes usuels :


A) Code Gray ou Binaire réfléchi:
C’est le système de codage qui, contrairement au code binaire naturel est arrangé de
manière à ne faire changer d’état qu’une variable à la fois d’une ligne à l’autre. C’est
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A.1) Conversion binaire naturel-binaire réfléchi:
On compare les bits Bn+1 et Bn du nombre écrit en binaire naturel:
 Reproduire le chiffre du poids le plus fort (gauche),
 Si Bn+1 et Bn ont même valeur, le chiffre correspondant en B.R est 0,
 Si Bn+1 et Bn ont des valeurs différentes, le chiffre correspondant en B.R est 1.

Exemple :
A=(100110)2 naturel = (110101)2 réfléchi
Naturel = 1 0 0 1 1 0

Réfléchi =
10/19/21 1 1 0 1 0 1 16
A.2) Conversion binaire réfléchi - binaire naturel:
 Reproduire le chiffre du poids le plus fort (gauche),
 Comparer le chiffre de rang n du binaire naturel à celui de rang n+1 du binaire
réfléchi(on écrit 1 s’ils sont différents si non on écrit 0).

Exemple :
(11110)2 réfléchi = (10100)2 naturel
Réfléchi = 1 1 1 1 0

Naturel = 1 0 1 0 0

B) Code ASCII ( Américan Standard Code for Information Interchange):


Un ordinateur doit être capable de traiter une information non numérique. C’est-à-dire il
doit reconnaître des codes qui correspondent à des nombres, des lettres, des signes
de ponctuation et des caractères spéciaux : Les codes de ce genre sont dit
alphanumériques.
Le code alphanumérique reproduit tous les caractères et les diverses fonctions que l’on
trouve sur un clavier d’ordinateur, chaque caractére étant codé par un mot à 8 bits
appelé octet . C’est un code utilisé pour communiquer entre le clavier d’un ordinateur et
l’unité centrale.
Le code ASCII standard est un code à 7 éléments, on peut donc représenter 27=128
groupe code contenu dans un tableau de conversion.
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I.2/ Représentation des nombres signés en binaire:
Jusqu'a présent, nous n’avons parlé que de nombres positifs. Il peut s’avérer
indispensable de traiter également des nombre négatifs. Le langage binaire ne connaît
pas le signe - .
Il existe 3 conventions pour exprimer les nombres signés dans le système binaire:
 Représentation de la valeur et du signe indépendamment (binaire signé),
 Représentation en complément à 1,
 Représentation en complément à 2.

I.2.1/ Le binaire signé:


L’une des méthodes est de réserver un bit pour indiquer le signe du nombre, d’où
l’appellation de binaire signé. Le bit réservé au signe est toujours le bit le plus à
gauche. Pour le bit de signe et par convention, le 0 représente le + et le 1 le - .

Exemple:
 (-23)10 = (1 0010111)
 (+23)10 = (0 0010111)

I.2.2/ Complément à 1 d’un nombre binaire:


Pour calculer le complément à 1 (CA1) d’un nombre binaire, il suffit de complémenter
chaque bit de ce nombre c’est-à-dire remplacer les 1 par des 0 et les 0 par des 1.
Attention:
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En notation signé, le bit de signe reste inchangé ( ne pas complémenter).
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I.2.2/ Complément à 2 d’un nombre binaire:
Pour calculer le complément à 2 (CA2) d’un nombre binaire N, on ajoute la valeur 1 au
CA1 de N.

Exemple 1:
 Nombre binaire N (non signé) : N = 0101
 Complément à 1 de N : (N)CA1 = 1010
 Complément à 2 de N : (N)CA2 = 1011

Exemple 2:
 (-23)10 = s’écrit (1 0010111) en binaire signé,
 Son complément à 1 est (1 1101000),
 Son complément à 2 est (1 1101001).

I.3/ Calcul arithmétique:


I.3.1/ Addition binaire:
L’addition de 2 nombres binaires est parfaitement analogue à l’addition de 2 nombres
décimaux. Il faut commencer par le bit de poids le plus faible en utilisant l’algorithme
suivant :

0+0=0 1+0=1
1 + 110/19/21
=10 ( = 0 + report de 1 sur la gauche) 1+ 1 +1 = ( = 1 + report de 1 sur la gauche)
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Exemple : Faire l’addition suivante en binaire

15 1111 1 11 11 1
1

+ 11 + 1011 + 1 0 11
= 26 = 11010 = 11 0 1 0

I.3.1/ Soustraction binaire:


Dans le cas de la soustraction de deux nombres binaire non signés on peut utiliser
l’algorithme suivant :

0-0=0 0 - 1 = 1 ( avec report de 1 à retrancher au chiffre inferieur)


1-0 =1 1 – 1 =0

Exemple : Opération 13 – 7

1101 1 11 10 1
- 0111 -10 11 1 1
= 0110 = 0 1 10

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MERCI
DE
VOTRE
ATTENTION.

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