Sommaire : La langues des signes pendant l’antiquité La langues des signes pendant le Moyen-Âge Le début de l’enseignement de la langue des signes La langue des signes Française I. La langues des signes pendant l’antiquité
Les sourds étaient
considérés comme des gens qui ne pouvaient pas penser car ils ne pouvaient pas parler et passaient pour des simples d’esprits.
Ils étaient rejetés par la
société et on créé des gestes pour communiquer entre eux. II. La langues des signes pendant le Moyen-Âge Au VIIe siècle, Bède décrit un alphabet manuel dans son traité De Loquelâ per gestum digitorum. Au Xe siècle, Odon de Cluny impose d'utiliser des gestes pour quasiment tous les échanges, réservant la langue parlée aux seuls discours religieux. Bède est un moine et lettré anglo-saxon, il est également linguistique et traducteur. III. Le début de l’enseignement des langues des Signes C’est en Espagne aux XVIe siècles que l’on s’intéresse à la gestuels des mains et que l’on trouve les premiers éducateurs pour sourds notamment le moine bénédictin Pedro Ponce de Leon, qui enseigne dans son monastère en créant une école pour sourds. Juan Pablo BONET est l'un des pionniers de l'éducation oraliste des sourds et l’auteur du premier ouvrage imprimé en Europe sur l’éducation des sourds avec des bases de l'alphabet dactylologique qui est l'alphabet de la langue des signes.
DELGARNO soutient la thèse de l’équivalence des capacités d’apprentissage
chez l’enfant sourd et chez l’enfant entendant. En 1680, George Dalgarno publie Didascalocophus, or, The deaf and dumb mans tutor, dans lequel il présente sa propre méthode d'éducation des sourds. IV. La langues des signes Française Jacob Rodrigue PEREIRE, le premier éducateur français des sourds, inventeur du cornet acoustique, annonce une philosophie plus oraliste, exploite les restes auditifs et préconise la démutisation et la lecture labiale. En 1756, l’abbé de l’Epée crée la première véritable école pour sourds. L’existence d’un code de signes gestuels structuré, utilisé par les sourds, est attestée en France au XVIIIème siècle. Il existe des signes qui préfigurent une expression idiomatique du français et traduisent une phrase entière en un seul geste. Les temps du verbe n’existent pas, en LSF, on précise seulement le moment où se déroule l’action (avant ou hier pour le passé, aujourd’hui pour le présent, après ou demain pour le futur). Mais le temps est donné par la position du corps et en particulier de l’épaule de la main maîtresse. Le positionnement des signes par rapport au corps (plus ou moins éloignés) donne aussi l’idée du temps (passé, présent, futur). La date exacte est ensuite posée par le signeur si nécessaire (il y a deux ans, hier, tout à l’heure, demain, dans un mois, etc.). L’ordre des signes est inversé. Le verbe se met généralement en fin de phrase. En premier, on met toujours les compléments circonstanciels de temps, de lieu. C’est une logique très visuelle. Enfin, comme nous l’avons déjà mentionné, le corps et les mimiques du visage sont très importants et renseignent l’interlocuteur sur le type de phrase. L’alphabet dactylographique consiste à représenter chaque lettre de l’alphabet par une position définie des doigts de la main (droite pour les droitiers et gauche pour les gauchers). Cet alphabet ne sert qu’à épeler des mots inconnus (noms de villes, prénoms, etc.). Le prénom des personnes est toujours épelé avec la dactylologie (l’alphabet de sourds que l’on signe avec la main). Mais en fait, en entrant dans une communauté sourde, il est d’usage de recevoir un surnom, un prénom qui se fait en un seul geste. Ce nouveau nom s’attribue généralement en fonction d’une caractéristique morale ou physique qui semble la plus importante