Sylvie Allard

401143MO
Professeure
Droit de l’entreprise TAD-Administration
CHAPITRE

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CHAPITRE

L’ENVIRONNEMENT JURIDIQUE
AU QUÉBEC

PLAN DU CHAPITRE
2.1 L’ORGANISATION DES TRIBUNAUX JUDICIAIRES
2.2 LES TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS
2.3 LES TRIBUNAUX CIVILS
2.4 LA PROCÉDURE CIVILE
2.5 LES TRIBUNAUX CRIMINELS ET PÉNAUX
2.6 LA PROCÉDURE CRIMINELLE ET PÉNALE
2.7 LES TRIBUNAUX D’APPEL
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2.8 LES MODES ALTERNATIFS DE RÉSOLUTION D’UN CONFLIT

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 2.1 L’ORGANISATION DES TRIBUNAUX JUDICIAIRES

Les tribunaux judiciaires au Québec

Ils entendent les causes de citoyens relativement à leurs droits et obligations
découlant du Code civil du Québec, du Code de procédure civile, du Code
criminel canadien, du Code de la sécurité routière et d’autres lois pénales.
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 2.1 L’ORGANISATION DES TRIBUNAUX JUDICIAIRES (SUITE)

La juridiction et les districts judiciaires

Le Québec est divisé en 36 districts judiciaires. Chaque district abrite un palais de
justice où siègent les différents tribunaux.
 Le gouvernement du Québec, comme ceux des autres
provinces :
est chargé de l’administration de la justice sur son territoire, en matière
civile et pénale.
• Cour du Québec, cours municipales et tribunaux administratifs québécois

 Le gouvernement fédéral :
a la compétence exclusive en matière criminelle et pour la mise sur pied des
tribunaux d’appel.
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• Cour supérieure, Cour d’appel, Cour suprême, Cour fédérale et tribunaux administratifs
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canadiens.

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 2.1 L’ORGANISATION DES TRIBUNAUX JUDICIAIRES (SUITE)

Les tribunaux de première instance et les

tribunaux d’appel

 Les tribunaux de première instance

Ils comprennent la Cour du Québec, la Cour supérieure, la Cour
municipale, la Cour fédérale et les tribunaux administratifs provinciaux et
fédéraux.

 Les tribunaux d’appel

Ils comprennent la Cour d’appel du Québec, la Cour d’appel fédérale et la
Cour suprême du Canada.
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 La Cour suprême du Canada est un tribunal de dernière instance, c’est-

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à-dire que ses décisions sont sans appel.

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 2.2 LES TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS

Les tribunaux civils et administratifs

Ils ont été créés pour trancher les litiges pouvant survenir dans les relations entre les
gouvernements fédéral ou provincial et les citoyens.
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 2.2 LES TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS (SUITE)

 Le Tribunal des droits de la personne

On y entend les litiges fondés sur :
 la discrimination et le harcèlement (art. 10 et 10.1 de la Charte) ;

 l’accès à des locaux d’habitation (art. 13), aux baux publics et aux
moyens de transport (art. 15) ou à l’embauche (art. 16).

 Le Tribunal administratif du Québec (TAQ)

Les citoyens insatisfaits des décisions rendues par les régies, les
commissions, les ministères, les sociétés et organismes gouvernementaux
peuvent s’adresser à ce tribunal afin de faire valoir leurs droits.
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• Il se divise en quatre sections : les affaires sociales, les affaires

immobilières, les affaires économiques ainsi que le territoire et
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l'environnement.

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 2.3 LES TRIBUNAUX CIVILS
Les tribunaux civils
Ils ne déterminent pas si une personne est coupable ou non, mais règlent les litiges qui
surviennent dans les relations civiles, commerciales ou sociales entre les individus.

 La Cour municipale
Entre autres, elle a compétence relativement au recouvrement de sommes
d’argent dues à une municipalité (exemples : taxes, licences ou permis).
 La Cour du Québec
Ses juges sont nommés et rémunérés par le gouvernement du Québec. Elle est
composée de quatre chambres :
• Chambre civile, division ordinaire ;
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• Chambre civile, division des petites créances ;

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• Chambre civile, division administrative ;

• Chambre de la jeunesse.
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 2.3 LES TRIBUNAUX CIVILS (SUITE)

 La Cour supérieure
Ses juges sont nommés et rémunérés par le gouvernement fédéral. Elle
exerce un pouvoir général de contrôle judiciaire et de surveillance sur les
tribunaux du Québec.

On y entend les causes dont le montant du litige est de plus de 85 000 $.

Elle possède également une compétence exclusive en matière de faillite et

de droit de la famille.

 La Cour fédérale
Ses juges sont nommés par le gouvernement du Canada. Cette cour exerce
un pouvoir de surveillance et de contrôle sur les tribunaux administratifs
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fédéraux. Elle entend les litiges opposant le gouvernement du Canada à

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tout citoyen ou organisme fédéral et examine les questions qui relèvent de

la compétence exclusive du fédéral.
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 On divise les tribunaux judiciaires de Première instance

Civil
Nom du tribunal Principales attributions

Cour supérieur du Québec, chambre civile - Montant en litige >70K (85K 1 janvier 2016)
- Droit familial, faillite et injonction
- Pouvoir de surveillance

Cour du Québec, chambre civile - Montant en litige <70K (85K 1 janvier 2016)
- Droit adoption et recouvrement de taxe

Cour du Québec, division des petites créances - N’excède pas 15 000$ (1 janvier 2015)
- Jugement final
- Pas de personne morale (sauf Cie moins de 10 employés)
p.49

Cour municipale Sommes dues à la municipalités (taxe, permis)

Cour fédérale Domaine juridiction exclusif au fédéral (ex: immigration)

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 2.4 LA PROCÉDURE CIVILE

La procédure civile
C’est l’ensemble des actes de procédure et du processus que doivent suivre les
avocats et les parties qui se représentent elles-mêmes lorsqu’ils intentent une
action civile ou qu’ils sont poursuivis (Cour du Québec, Chambre civile, et Cour
supérieure).

 La mise en demeure
À ce stade, on ne parle pas encore de procédure judiciaire.

Il s’agit d’une lettre qu’un créancier ou son avocat expédie à son débiteur,
qui le somme de régler sa dette dans un délai précis, à défaut de quoi des
procédures judiciaires seront intentées contre lui sans autre avis ni délai.
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 2.4 LA PROCÉDURE CIVILE (SUITE)

Les étapes
de la
procédure
civile
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 2.4 LA PROCÉDURE CIVILE (SUITE)

 Les frais de justice

Également appelés frais judiciaires, ils comprennent les différents débours,
tels les frais et droits de greffe, les frais d’huissier, la taxation des témoins,
les notes sténographiques, les frais d’expertise et les frais d’interprètes.
• Les honoraires professionnels des avocats, qui sont à la
charge de chacune des parties, constituent plutôt des frais
extrajudiciaires.

 L’action collective
Une telle action est intentée par une personne au nom d’un groupe de
personnes ayant un recours similaire. La demande doit être adressée à la
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Cour supérieure.
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 2.5 LES TRIBUNAUX CRIMINELS ET PÉNAUX

Les tribunaux criminels et pénaux

Leur rôle est d’entendre les procès intentés contre les individus qui ont commis
un acte criminel ou une infraction pénale. Ce n'est pas un citoyen qui en
poursuit un autre, mais bien l'État qui intente une poursuite contre une
personne physique ou morale.
 La Cour municipale
On y entend des litiges consécutifs à une infraction à divers règlements et
lois de la municipalité, ainsi que certaines poursuites liées à des infractions
ou à des délits mineurs qui contreviennent au Code criminel.
 La Cour du Québec
Elle comprend plusieurs chambres, selon la nature des causes entendues,
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par exemple :
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• la Cour du Québec, Chambre de la jeunesse ;

• la Cour du Québec, Chambre criminelle et pénale ;
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 Criminel
Nom du tribunal Principales attributions
Cour supérieur du Québec, chambre criminelle - Compétence exclusive pour juger les actes criminels
graves (meurtre, trahison) procès devant jury
-Sert de tribunal d’appel pour les jugements rendus par la

cour du Québec (criminel)

- Juridiction concurrente avec la cour supérieur (vols
qualifiés)

Cour du Québec, chambre criminelle - Juridiction exclusive:

1. juger les actes criminels mineurs (vol à l’étalage)
2. les comparutions et enquêtes préliminaires
3. infraction aux codes pénales
- Juridiction concurrente avec la cour supérieur

Cour du Québec, chambre de la jeunesse - Juge tous les actes criminels commis par des mineurs

Cour municipale - Poursuite pour manquement aux règles municipaux

(Ex: stationnement, vitesses permises)
- Dans les grandes villes, elle a juridiction pour les délits
mineurs (vol à l’étalage)
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 2.5 LES TRIBUNAUX CRIMINELS ET PÉNAUX (SUITE)

 La Cour supérieure de juridiction criminelle

Elle a la compétence exclusive pour entendre les poursuites relatives à des
actes criminels particulièrement graves, tels que :
 la trahison, l’intimidation du Parlement ou d’une législature, le meurtre,
le complot pour meurtre et la corruption de la justice.

Ce tribunal est composé :

 d’un juge seul ; OU

 d’un juge et d’un jury de 12 membres (jurés). Au terme du procès, le

jury rend un jugement à l'unanimité sur la culpabilité ou la non-
culpabilité de l'accusé. Toutefois, c'est le juge qui décide de la peine.
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 2.6 LA PROCÉDURE CRIMINELLE ET PÉNALE
La procédure criminelle et pénale
Elle vise un verdict d’acquittement ou de culpabilité, suivi de l’imposition d’une
peine ou d’une amende, le cas échéant.
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 LA PROCÉDURE CIVILE VS
LA PROCÉDURE CRIMINELLE ET PÉNALE

Causes Les parties Conclusions Preuve Procédure

recherchées

Criminelles L’état (au nom du Punir l’accusé Le poursuivant Elle exige la

plaignant) contre un pour sa doit prouver la présence de
ou des individus conduite par la culpabilité de l’accusé à la
(accusés). prison, une l’accusé hors de Cour pour
amende ou une tout doute chaque étape
sentence raisonnable. de procédure.
suspendue.

Civiles Un ou des individus Forcer le Le demandeur Elle consiste

(demandeurs) défendeur à doit prouver ses dans une suite
contre un ou des indemniser le prétentions d’écrits, les
individus demandeur prépondérance parties ne se
(défendeurs). pour les de preuve. présentant en
dommages cour que pour
causés. le procès.
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 2.7 LES TRIBUNAUX D’APPEL

Les tribunaux d’appel

Ils peuvent confirmer, réviser, modifier ou infirmer un jugement rendu par un
tribunal de première instance et, dans certains cas, ordonner la tenue d’un
autre procès.
 La Cour d’appel du Québec
C’est le tribunal général d’appel pour la province en matière civile et
criminelle.
• Elle comprend plus de 20 juges qui sont nommés par le
gouvernement fédéral.
• Les juges siègent en nombre impair (3 ou 5) et les décisions sont
prises à la majorité.
• Toute demande d’appel doit être déposée dans les 30 jours suivant le
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jugement définitif du tribunal de première instance.

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• On peut, après permission, interjeter appel d’un jugement de la Cour

d’appel du Québec devant la Cour suprême du Canada.
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 2.7 LES TRIBUNAUX D’APPEL (SUITE)

 La Cour d’appel fédérale

Pour interjeter appel d’un jugement d’un juge de la Cour fédérale et de
certaines décisions rendues en vertu de lois fédérales.
 La Cour suprême du Canada
Elle constitue le plus haut tribunal du pays auquel on peut s’adresser pour
en appeler des jugements rendus par les tribunaux d’appel de toutes les
provinces.
• Le gouvernement fédéral en nomme et rémunère les juges.
• Elle est composée du juge en chef du Canada et de huit autres
juges (trois du Québec, trois de l’Ontario, un des provinces
maritimes et deux des provinces de l’Ouest).
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• Les juges y siègent en nombre impair.

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• Les décisions sont prises à la majorité.

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 Depuis le début, 18 Juges en chef se sont succédés, une seule femme.
7 du Québec, 6 d’Ontario, 2 de BC, 1 de Nbrunswick, 1 Manitoba, 1 Ile du Prince Édouard
Nom Province Durée

Sir William Buell Richards (+/- 3ans) Ontario 30 septembre 1875 – 10 janvier 18791

Sir William Johnstone Ritchie (+/- 13 ans)
Sir Samuel Henry Strong (+/- 10 ans)
Sir Henri Elzéar Taschereau (+/- 4 ans)
Sir Charles Fitzpatrick (+/- 12 ans)
Sir Louis Henry Davies (+/- 6 ans)
Francis Alexander Anglin (+/-9 ans)
Sir Lyman Poore Duff (+/- 11 ans)
Thibaudeau Rinfret (+/- 10 ans)
Patrick Kerwin (+/- 9 ans)
Robert Taschereau (+/- 4 ans)
John Robert Cartwright (+/- 3 ans)
Gérald Fauteux (+/- 3 ans)
Bora Laskin (+/- 11 ans)
Brian Dickson (+/- 6 ans)
Antonio Lamer (+/- 10 ans)
Beverley McLachlin (+/- 17 ans)
Richard Wagner (+/- ---ans)
CHAPITRE
Nouveau-Brunswick 11 janvier 1879 – 25 septembre 1892
Ontario 13 décembre 1892 – 18 novembre 1902
Québec 21 novembre 1902 – 2 mai 1906
Québec 4 juin 1906 – 21 novembre 19181
Île-du-Prince-Édouard 23 novembre 1918 – 1er mai 1924
Ontario 16 septembre 1924 – 28 février 1933
Colombie-Britannique 17 mars 1933 – 2 janvier 19442
Québec 8 janvier 1944 – 22 juin 1954
Ontario 1er juillet 1954 – 2 février 1963
Québec 22 avril 1963 – 1er septembre 19672
Ontario 1er septembre 1967 – 23 mars 1970
Québec 23 mars 1970 – 23 décembre 1973
Ontario 27 décembre 1973 – 26 mars 1984
Manitoba 18 avril 1984 – 30 juin 1990
Québec 1er juillet 1990 – 6 janvier 2000
Colombie-Britannique 7 janvier 2000 – 18 décembre 2017
Québec 18 décembre 2017 – aujourd'hui

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 Action collective (recours collectif)

Moyen de procédure qui permet à une personne d’agir en demande, même

sans mandat, pour le compte de tous les membres d’un groupe dont elle fait
partie et de les représenter pour faire valoir non seulement ses propres
droits, mais aussi les droits d’autres individus ayant des réclamations qui se
ressemblent suffisamment pour justifier leur regroupement dans une même
action
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 2.8 LES MODES ALTERNATIFS DE RÉSOLUTION D’UN CONFLIT

Les modes alternatifs de résolution d’un conflit

Dans l’intérêt public, le Code de procédure civile privilégie les modes alternatifs de
règlement d’un conflit, choisis d’un commun accord par les parties intéressées.
 L’arbitrage
D’une durée moyenne de six mois, cette procédure confie à un ou plusieurs
arbitres la mission de trancher un litige entre commerçants ou citoyens. Elle
est définitive et sans appel.
 La médiation
Négociation entre deux parties ou plus, tenue en présence d’un médiateur
impartial, dans le but d’en arriver à une entente commune.
• En matière familiale, le programme de médiation du gouvernement
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offre cinq séances gratuites aux parents.

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• La Cour du Québec et la Cour supérieure favorisent la médiation dans

les causes civiles avant leur audition.
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 Pour la semaine prochaine:
1. Lire chap. 2
2. Quiz du chap.2 (test de lecture)
3. Préparer l’actualité 1 et 2
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