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NOTES DE COURS
De son côté, le droit est de toute évidence guidé par des valeurs dans le choix de
ses impératifs et il n'est pas toujours aisé de le discerner de la morale comme
l’illustre l'interdiction de l'inceste ou de l'homicide. La morale et le droit ne
couvrent pas toujours les mêmes domaines. Tout ce qui est licite n'est pas
forcément moral. Par exemple, l'adultère n'est plus aujourd'hui une infraction
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pénale, alors qu'il reste pour beaucoup une faute morale (autres exemples :
divorce, avortement).
Par ailleurs, dans d'autres domaines, le droit règle des rapports où la morale se
tait. Ainsi, qu'une entreprise doive établir annuellement tel compte ou tel
document à jour, importe peu à la morale, de même que l'on roule à droite ou à
gauche sur la chaussée! Cela peut s'expliquer par le fait que morale et droit ne
poursuivent pas les mêmes objectifs, la première aspirant à la perfection de
l'homme, le second n'ayant pour but que d'organiser la société.
Enfin, les sanctions du droit et de la morale ne sont pas les mêmes. Alors que le
droit comporte des sanctions concrètes, prévisibles et organisées, la morale
recourt à des modes coercitifs beaucoup plus incertains et diffus (comme la
pression de la société, voire de la conscience personnelle…).]
b) Religion
[La religion prend la forme de commandements et peut parfois se confondre avec
le droit, lorsque l'État n'est pas laïc. Droit et religion se distinguent aussi par la
nature de la sanction : le fidèle rend compte à Dieu, non à l'État. La règle religieuse
veillerait au salut de l’âme.
La Constitution est la loi la plus importante d’un pays. C’est la source primaire et fondamentale du
droit d’un pays. La Constitution, c’est l’acte de naissance d’un pays.
A. LOI
[Acte juridique provenant d’un organe étatique (le législateur) qui établit une règle de
droit générale et obligatoire.]
2. Caractéristiques de la loi
a) Générale, abstraite et impersonnelle
[La loi vise à organiser la vie en société. Pour atteindre cette finalité sociale, la
loi va parfois contredire des règles morales ou religieuses (divorce, prescription,
avortement, etc.).]
b) Obligatoire (nul n’est censé ignorer la règle de droit)
[La loi étant destinée à organiser la société et les rapports entre ces membres, il
est nécessaire qu’elle soit respectée et elle doit être imposée (obligatoire pour
tous).]
c) Coercitive
[La loi est par nature assortie de sanctions coercitives émanant de l’État. Si toute
règle de conduite humaine comporte une sanction, seule la loi comporte une
sanction émanant de l’État.]
d) Principe de non-rétroactivité de la loi
i) Exceptions :
loi directement rétroactive : le législateur précise sans
ambiguïté que la loi est directement rétroactive. Elle ne peut
jamais concerner une loi pénale plus sévère (in pejus).
loi pénale plus clémente (in mitius) : elle s’applique aux
infractions pénales commises avant l’entrée en vigueur de la
loi, dès lors que les infractions n’ont pas été jugées
définitivement. Ce principe est formellement reconnu dans la
Constitution.
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Un besoin est un écart en tre l’état actuel et l,ÉTAT DÉSIRÉ, TANT PHYSIOLOGIQUE QUE
PSYCHOLOGIQUE, qui pousse un individu a agir afin de reduire cet ecart
3. Processus d’adoption et de modification d’une loi
a) Rédaction du projet de loi
b) Révision et approbation par le Conseil des ministres (Pouvoir exécutif)
c) Présentation du projet de loi (en Chambre législative)
d) Étude du projet de loi (débat)
e) Adoptiondu projet de loi (le texte existe)
f) Sanction du projet de loi (le projet de loi devient officiellement loi)
[Pour que le projet de loi devienne loi, il doit être ratifié. Pour les projets de lois
fédéraux, c’est le Gouverneur général (représentant de la Roi) qui doit
sanctionner (ratifier) la loi. Pour les projets de lois provinciaux, c’est le Lieutenant-
gouverneur de la province (représentant de la Roi) qui doit sanctionner (ratifier) la
loi.]
g) Publication de la loi
h) Modification de la loi
2. Définition
[Acte normatif de caractère général et impersonnel, édicté par une autorité
administrative (incluant le gouvernement) qui existe en vertu d’une loi habilitante. Le
règlement a un caractère général, alors que l’arrêté et le décret ont vocation à
prendre des mesures individuelles. Toutes ces mesures ont le même caractère
normatif et la même autorité que les lois, ce sont des normes à part entière. À l’instar
de la loi, il faut adopter un règlement modificateur pour modifier un règlement.]
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3. Contrôle de la légalité des règlements
[Ces mesures ont un caractère subordonné, c’est-à-dire que leur légalité découle du
respect de la loi habilitante qui les institue. Lorsqu’un juge se prononce sur
l’application d’un règlement, il contrôle le respect de la norme supérieure (loi
habilitante). Si celle-ci n’est pas respectée, le juge peut déclarer le règlement invalide
qui se trouve ainsi privé d’effets.]
a) Règlements municipaux
C. USAGE ET COUTUME
1. Définition
[« La coutume est une règle de droit qui s'est établie, non par une volonté étatique,
mais par une pratique répétée des intéressés eux-mêmes ». La coutume est une règle
de droit à part entière qui s'est formée par l'habitude (par la pratique et la répétition
de certains actes). En l'absence de loi écrite ou de règlement, le juge pourra fonder sa
décision sur la coutume si son existence est prouvée.]
2. Éléments constitutifs
La coutume comporte deux éléments :
i) Élément matériel
[Habitude prolongée de la masse des citoyens de se conduire de telle ou telle
manière. C’est la répétition dans le temps. Il doit s’agir d’une pratique continue,
publique, paisible et durable.]
ii) Élément psychologique
[Conviction dans le caractère obligatoire de l’usage. C’est l’idée que les individus
doivent avoir conscience de se soumettre à une norme, que le comportement
induit par la coutume est obligatoire. En outre, la coutume doit créer une
obligation susceptible d’être sanctionnée par les tribunaux.]
3. Caractéristiques de la coutume
[La coutume est souvent locale; généralement, elle ne concerne qu'un groupe
relativement restreint d'individus. La coutume ne s’enseigne pas; elle se transmet
surtout par l'éducation des enfants, par les parents, les voisins, les amis, etc.
La coutume est une source de droit secondaire ou accessoire par rapport à la loi. En
pratique, la loi prédomine parce que la coutume est une source d'imprécision et
d'immobilité. Celui qui invoque la coutume doit la prouver. L’autorité de la coutume,
lorsqu’elle est constituée, est la même que toute norme du système juridique. Dans
la plupart des cas, les coutumes complètent la loi et parfois la loi peut même y
référer.]
D. JURISPRUDENCE
1. Définition
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[Dans un sens formel, la jurisprudence désigne l'ensemble des décisions, rendues par
les tribunaux. Le pouvoir judiciaire est notamment chargé d’interpréter les lois. La
jurisprudence constitue la solution généralement donnée par les tribunaux à une
question de droit. Le juge ne peut qu'appliquer les règles, en s'y conformant
strictement. Il est un instrument au service de la loi et doit ainsi se garder de tout
arbitraire.]
E. DOCTRINE
1. Définition
[Ensemble des ouvrages et travaux écrits consacrés à l’étude du droit dans
lesquels les auteurs expliquent et interprètent le droit. Ce sont les opinions
publiées par des juristes (professeur de droit, juges, avocats, notaires, etc.).
La doctrine n'est pas à proprement parler une source du droit, puisqu'elle ne
s'impose jamais aux justiciables ni aux juges.
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III POUVOIR JUDICIAIRE
(ARCHAMBAULT, chap. 2 jusqu’à la page 53 et pages 70 à 74 et 78 à 82)
INTRODUCTION
1. Indépendance judiciaire
[Absence de pressions, réelle ou apparente, des autres pouvoirs de l’État sur la magistrature et vice
versa (absence de pressions, réelle ou apparente, de la magistrature sur les autres pouvoirs de l’État).
L'objectif est de faire en sorte que justice soit rendue et d’assurer la confiance du public dans le système
judiciaire.]
*** Jean Charest démissionne; ...
*** Un juge suspendu six mois ...
i) Règle du sub judice (sous la considération d'un juge ou du tribunal)
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Les tribunaux supérieurs sont : la Cour supérieure, la Cour d'appel et la Cour
suprême du Canada. Les principaux tribunaux inférieurs sont : la Cour du
Québec, les Cours municipales et les tribunaux administratifs.
2. Cour du Québec
[La Cour du Québec est un tribunal de première instance qui a compétence en matière civile,
criminelle et pénale ainsi que dans les matières relatives à la jeunesse. Elle siège également
en matière administrative ou en appel, dans les cas prévus par la loi. Les juges sont nommés
et rémunérés par le gouvernement du Québec.]
a- Chambre civile
et
administrative
[La Chambre civile exerce sa compétence partout au Québec et siège dans les
différents districts judiciaires. Elle entend les causes où la somme en litige est
inférieure à 85 000 $, sauf les demandes de pension alimentaire et celles qui sont
réservées à la Cour fédérale du Canada, telles les demandes concernant l’impôt fédéral
sur le revenu. De plus, la Chambre civile a compétence exclusive pour entendre des
appels portant sur certaines décisions rendues par les tribunaux administratifs tels le
Tribunal administratif du Québec (TAQ) et le Tribunal administratif du logement.]
i) Division des petites créances
[La Division des petites créances entend toute réclamation de 15 000 $ et
moins faite par une personne physique ou faite par une personne morale, une
société ou une association si celle-ci employait dix personnes ou moins au
cours des douze mois précédant la date de la réclamation. Il peut s’agir d’une
réclamation fondée sur le non-respect d’un contrat ou visant le paiement de
dommages-intérêts. À la Division des petites créances, la procédure est très
simplifiée. La personne qui fait une réclamation doit le faire sans recourir aux
services d’un avocat, à moins d’y être dûment autorisée en raison de la
complexité de sa cause (ce qui arrive très rarement). C’est le juge lui-même
qui dirige les débats, interroge les témoins et entend les parties. Les
jugements de la Division des petites créances sont définitifs et sans appel.]
a) Chambre criminelle
et pénale
b) Chambre de la
jeunesse
i) Procès à huis clos et identité des parties protégée
Il tranche les litiges qui sont dans les chartes (charte des droits et des libertés de la
constitution par ex.)
La charte canadienne est au-dessus des autres lois car elle a le statut constitutionnel.
Masi la charte québécoise elle est semi-constitutionnelle. Elle est au-dessus des lois
québécoises mais au-dessus des lois canadiennes
(Ne pas confondre avec Commission des droits de la personne et des droits de la
jeunesse)
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Il tranche les litiges de la charte québécoise. Des lors qu’une personne se dit victime de discrimination
elle peut porter plainte. Si la commission considère que la plainte est fondé, elle peut demander a la
personne convenu de payer une indemnité (il peut s’agir d’une entreprise). le montant est directement
mit dans les poches de la victime. Mais le restaurant peut refuser de payer et donc il y’a création de
litiges.. de ce fait la commission des droits de la personne défend la victime devant le tribunal. Si la
commission prend la plainte s’est qu’elle n’est généralement pas fondé. La commission défend les
victime. Elle est comme un bureau d’avocat
[Le Tribunal des droits de la personne a été institué en 1990, avec l'entrée en vigueur
d'amendements majeurs apportés à la Charte des droits et libertés de la personne.
Ils sont généralement spécialisés sur un sujet. Ils permettent donc de trancher certains types de
litiges de façon efficace.
Tribunal administratif des marchés financiers
Tribunal administratif du travail (quatre divisions)
- Division des relations de travail
- Division de la santé et sécurité du travail
- Division de la construction et qualification professionnelle
- Division des services essentiels
Tribunal administratif du logement (T.A.L.)
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Tribunal des professions (il s’occupe des 46 ordres. Il est dans la cour du Québec
sans être dans la cour du Québec)
Tribunal administratif du Québec (T.A.Q.) Ce tribunal comporte quatre sections :
o Section des affaires sociales (RAMQ…)
o Section des affaires immobilières (taxe municipale…)
o Section du territoire et de l'environnement (zonage agricole, industrielle…)
o Section des affaires économiques (permis alcool, construction…)
La plupart des tribunaux sont des juges administratifs
Les trubunaux administratifs sont des tribunaux qui émettent des jugements finals et sans
appel, mais c’est pas toujours le cas.*
[La Cour d’appel est le tribunal général d’appel pour le Québec; c’est le plus haut tribunal de
la province. Composée de 22 juges plus un certain nombre de juges surnuméraires. Tous les
juges sont nommés et rémunérés par le gouvernement du Canada. Les juges sont affectés
dans la région de Québec (7 juges) et dans la région de Montréal (15 juges).
Les juges peuvent se promener selon les besoins de la cour
Pour aller a la cour d’appel il faut prouver qu’il y’a eu erreur dans le jugement fait
préalablement. Il tu n’es pas en mesure ça ne sert à rien.
La cour d’appel n’est pas une deuxième chance. En appel, on regarde il y’a eu erreur dans le
jugement ou pas
Il y’a trois juge qui vont entendent la cause (pour éviter qu’il y’ai égalité)
On peut s’y rendre par un appel de plein droit. C’est-à-dire que la personne qui veut aller en
appel peut directement s’adresser à la cour d’appel.
Ou sinon ça sera sur autorisation, et l’appel sera entendu dès lors que le juge accepte l’appel
Appel plein droit : Si l’appel est d’une valeur supérieure à 60 000 on peut le faire soi-même.
Les appel de pleins droit sont limités. Ce n’est pas forcement 3 juge il peut en avoir 5-7 mais
cela est exceptionnel. Y’en a eu cela tres tres rarement.
Appel sur autorisation.
La cour d’appel peut organiser la tenue d’un nouveau procès
La Cour d'appel est dirigée par une juge en chef, l'honorable Manon Savard, depuis 2020.
Le juge en chef de la Cour d'appel du Québec porte également le titre de juge en chef du
Québec.
Le délai pour porter un jugement en appel est de 30 jours, à compter de la date du jugement
de première instance. Le droit d'appel est, selon les circonstances, de plein droit ou assujetti
à une autorisation préalable. Il faut, dans chaque cas, s'en remettre au texte de loi qui
prévoit le droit d'appel. Par exemple, en matière civile, la Cour d'appel du Québec entend les
appels des jugements finals de la Cour supérieure et de la Cour du Québec, de plein droit,
lorsque la valeur de l'objet du litige en appel est de 60 000 $ ou plus, ou sur permission dans
les autres cas. La permission d’appeler est accordée par un juge de la Cour d’appel lorsqu’il
considère que la question en jeu en est une qui doit être soumise à la cour, notamment
parce qu’il s’agit :
d’une question de principe
d’une question nouvelle
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d’une question de droit faisant l’objet d’une jurisprudence contradictoire.
Règle générale, la Cour d'appel exerce sa compétence en formation de trois juges, mais,
dans les cas où elle le juge à propos, la juge en chef peut augmenter ce nombre,
généralement à cinq ou à sept. La loi ne prévoit pas de nombre maximum. Il n'est pas
impossible d'imaginer un cas où la juge en chef demanderait à tous les juges de la Cour de
siéger. La Cour siégerait alors in banco.]
Elle est compose de 9 juges ( 3 d’Ontario, 3 du Québec, 2 des provinces de l’ouest et 1 des 4
provinces maritimes)
Les possibilités sont que les causes soient entendu par 5-7-9 juges dépendamment des possibilités.
Préalablement il faut que les 3 juges de la cour suprême décident de vous entendre. Et ensuite c’est
repartit 😉
[L’histoire de la Cour suprême du Canada commence plus d’un siècle après l’apparition
des tribunaux au Canada et son rôle a beaucoup évolué depuis sa création en 1875.
C’est l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867 qui autorise le nouveau
Parlement fédéral à créer sa propre cour d’appel. Le Parlement du Canada peut en effet
« prévoir la constitution, le maintien et l’organisation d’une cour générale d’appel pour
le Canada ». À l’époque, les décisions de la nouvelle cour demeurent cependant
susceptibles d’appel devant le Comité judiciaire du Conseil privé situé à Londres. Cette
situation ne changera qu’en 1933 pour les appels en matière criminelle et en 1949 pour
les appels en matière civile. ***Les femmes au Sénat (L’affaire personne)
Aujourd’hui, la Cour suprême est le plus haut tribunal au Canada. Elle est composée de
neuf juges nommés et rémunérés par le gouvernement fédéral. La Loi sur la Cour
suprême exige qu'au moins trois de ces juges viennent du Québec. Traditionnellement
(par convention), trois viennent de l'Ontario, deux, de l'Ouest du Canada, et un des
provinces maritimes.
La Cour suprême du Canada entend les appels des décisions rendues par le plus haut
tribunal des provinces et territoires, ainsi que par la Cour d’appel fédérale. La Cour peut
être saisie d’une affaire de trois façons :
Autorisation d'appel
Comme c’est le cas dans la plupart des dossiers, une partie peut interjeter appel de
la décision d’une cour d’instance inférieure, à condition d’y être autorisée au
préalable par une formation de trois juges de la Cour suprême.
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Dans certains cas, l’autorisation d’appel n’est pas requise. Par exemple, en matière
criminelle, un appel peut être interjeté de plein droit sur une question de droit au
sujet de laquelle un juge de la cour d’appel est dissident.
Procédure de renvoi
En plus d’être le tribunal d’appel de dernier ressort au Canada, la Cour suprême
exerce une fonction exceptionnelle : le gouverneur général en conseil
(gouvernement du Canada) peut, par renvoi, demander l’avis de la Cour suprême sur
une question de droit importante, comme la constitutionnalité ou l’interprétation
d’une loi fédérale ou provinciale. Il s’agit d’un avis juridique émis par la Cour
suprême.
Il s’est beaucoup développé et apparait maintenant dans les lois. Elles peuvent être utilisé mais
cela ne veut pas dire qu’on est obligé d’en avoir besoin.
On a la conciliation médiation.
Tout ce qu’on oblige a faire est d’essayer de voir si on ne peut pas arriver a une entente.
1. Négociation
2. Médiation
[La médiation constitue un mode de règlement des litiges proche de la conciliation. Il s’agit
de recourir à un tiers afin de conduire activement les parties en litige à adopter un
compromis. Le recours à la médiation permet souvent de rétablir un dialogue interrompu
et de rappeler à chaque partie le sens de ses responsabilités. Le médiateur peut suggérer
des pistes de solution. Il ne peut imposer une décision. Il n’est pas décideur.]
a) Transaction
[La transaction est un contrat par lequel les parties terminent une contestation déjà
née, ou préviennent une contestation à naître. La transaction implique que chacune
des parties puisse faire valoir à l’égard de l’autre une prétention, c’est-à-dire qu’elles
soient engagées dans un rapport d’obligations réciproques qui permette à chacune
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de faire des concessions, formalisées dans un acte écrit et signé qui mettra fin au
litige.]
La transaction constitue en quelque sorte une justice privée, qui fait toutefois l’objet
d’une reconnaissance officielle par l’institution judiciaire : le Code civil confère à
l’accord entre signataires l’autorité de la chose jugée en dernier ressort, ce qui
signifie que l’affaire est définitivement réglée par la transaction et qu’il n’est plus
possible de venir la contester devant un tribunal. De plus, il est possible de demander
au tribunal d’homologuer la transaction afin de lui donner force exécutoire. Le
recours à la transaction est aujourd’hui fréquent dans le domaine des assurances, du
droit des affaires ou du droit du travail, où l’on apprécie la discrétion garantie par ces
négociations secrètes permettant en cas de conflit de parvenir à un accord privé.]
C’est un engagement de par et d’autres et elle met automatiquement fin au litige
sans que le tribunal ai à se prononcer
3. Arbitrage
Il s’agit d’une façon de regler les conflit et il s’agit d’une justice privée. Elle est différente
de l’arbitrage statutaire.
Du côté privé, les partis peuvent decider de le confier à un arbitre. Celui-ci va prendre le
conflit. Au niveau des coût, c’est moin long, et l’identité des personne reste privé.
[L’arbitrage désigne une justice privée et payante, chargée de trancher les litiges qui lui
sont soumis par les parties dans le respect des principes du droit. Il n’est possible d’y avoir
recours que dans certaines conditions.
Le recours à l’arbitrage implique tout d’abord que les parties au litige manifestent un
accord préalable sur ce mode de règlement du conflit, nul ne pouvant imposer à autrui un
mode de prévention et de règlement des différends (PRD). Cet accord est formalisé par un
écrit qui désigne le(s) arbitre(s) et fixe les règles de procédure qui seront appliquées.
L’arbitre doit généralement statuer en droit, ce qui le dote d’une fonction juridictionnelle
au même titre que le juge. L’arbitre rend une sentence qui possède entre les parties
l’autorité de la chose jugée. Un recours en annulation de la sentence est toujours possible,
notamment en cas d’atteinte par l’arbitre à des règles d’ordre public. Le recours à
l’arbitrage est fréquent en matière de commerce, droit des affaires et en droit du travail,
notamment parce qu’il permet de trancher les litiges de manière rapide et discrète et c’est
moins onéreux.]
D. PROCÉDURE JUDICIAIRE
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n’est pas rare et de décréter une partie du procès a huit clos. Mais avoir tout le procès a huit est
généralement rare. On le voit de moins en moin.
Cela peut servir a protéger les personnes, eviter des contamination dans certains cas (pour éviter de
faire ébruiter les preuves) …
Procès a huit clos= public exclu
Non publication = procès public mais le juge décrète une ordonnance de non-publication. C,est a dire
que les journaliste n’ont psa le droit de relater les fait qui se sont déroulé a la télé ou a la radio.
1. Caractère public des audiences judiciaires (Charte des droits et libertés de la personne, art.
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[« Toute personne a droit, en pleine égalité, à une audition publique et impartiale de sa
cause par un tribunal indépendant et qui ne soit pas préjugé, qu’il s’agisse de la
détermination de ses droits et obligations ou du bien-fondé de toute accusation portée
contre elle. Le tribunal peut toutefois ordonner le huis clos dans l’intérêt de la morale ou de
l’ordre public ».]
Chaque partit en conflit a des prétentions qui doivent être appuyé par une preuve. Il y’a des règles à
respecter et très stricte. Le juge ne s’appuie que sur la preuve. Si on prétend quelque chose qui n’est
pas prouvé, cela est inutile. Il faut s’assurer que ce qu’on l’on prétend puisse être appuyé par une
preuve. Certaines preuves sont plus valables que d’autres. La preuve est la base du jugement. Dès lors
qu’on parle de tribunal la preuve joue un rôle fondamental, voir crucial.
Dans le droit pénal le fardeau de la preuve incombe au procureur de la couronne de prouver que
l’accusé est coupable. De ce fait il est plus lourd. Dès lors qu’il y’a un doute qu’il y’a un doute
raisonnable.
.
Au niveau civil, on donc moins exigeant
On soumet la preuve a une balance de probabilité. 50/50.
Il est préférable D’avoir un coupable non condamné plutôt qu’un innocent condamné
Du coté civil le fardeau incombe a celui qui demande. Le demandeur doit donc prouver ce qu’il
prétend.
On peut attaquer la preuve par une contre preuve. On ne peut rien déposer quelque chose en preuve.
Le juge évalue en regardant la contre preuve. Car on le rappelle c’est 50/50.
Une contre preuve dans notre exemple pourrait être un reçu de paiement…
[Le droit comporte des sanctions qui permettent d'en assurer le respect. Mais pour que ce
respect s’exerce, encore faut-il que la victime ou la personne qui prétend à un droit fasse
connaître l'existence de son droit : c'est la preuve des droits qui présente un intérêt certain
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parce qu'un droit sans preuve équivaut à une absence de droit. Invoquer le respect ou
l’obtention d’un droit suppose de le prouver. Ne pas pouvoir prouver un droit, c’est
l’équivalent de ne pas avoir de droit. Les preuves sont les éléments de conviction que les
parties à un procès peuvent soumettre à un tribunal. Mais la première question à se poser
est : qui doit faire la preuve ? En matière criminelle et pénale, c’est le procureur de l’État
(Substitut du procureur général ou procureur de la Couronne) qui doit prouver, hors de tout
doute raisonnable, que l’accusé est coupable. En matière civile, le principe réside dans le fait
que le fardeau de la preuve incombe au demandeur ou partie demanderesse (celui qui
prétend avoir un droit) qui doit prouver selon la balance des probabilités (prépondérance).
Le défendeur (défenderesse) peut présenter une contre preuve.]
a) Procédés de preuve
i) Écrits ou preuves littérales
Il s’agit d’une preuve qui est plus facile déposer au tribunal. C’est le
seul avantage pourtant.
Acte authentique
[Document établi par un officier public compétent (notaire, huissier, officier
d’État civil, greffier), rédigé selon les formalités exigées par la loi et susceptible
d'exécution forcée.]
C’est un acte qui presque impossible a contester puisque par ce contenue il
prouve la véracité du contenu.
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[Aveu qui est fait au cours d'un procès ou dans une procédure judiciaire par la
partie elle-même ou par son représentant.]
C’est un aveu qui est fait devant le tribunal ou dans le cadre d’une procédure
judiciaire.
Aveu extrajudiciaire
Aveu fait a l’extérieur du tribunal. Il faudra le mettre en preuve devant
le tribunal puisqu’il n’est pas judiciaire (il a été fait hors d’un tribunal
1. Personnalité juridique
[Aptitude à être titulaire de droits subjectifs, que le droit objectif (le système juridique)
reconnaît à chacun et aptitude à être sujet actif (de droits) et sujet passif (d’obligations).]
a) Début de la personnalité juridique
[Pour la personne physique, la naissance vivante et viable constitue le point de départ
de la personnalité juridique. La naissance vivante implique que l’enfant a respiré
complètement et qu’il est susceptible d’avoir une vie autonome. Quant à la viabilité,
elle est présumée jusqu’à ce qu’il soit évident sur le plan médical que l’enfant ne peut
survivre. La personne est protégée par les lois, dont les chartes des droits et libertés.]
i) Droits liés à la personnalité juridique
ii) Intégrité physique et consentement aux soins
b) Fin de la personnalité juridique
[La personnalité juridique se termine avec la mort.]
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Le testament qui entre en vigueur est le dernier testament écrit
(avec comme mention « ce testament révoque tous les testaments
antérieur ».
b) Modification et révocation du testament
[Le testament est modifiable et révocable à tout moment jusqu’au décès,
expressément ou tacitement ou de plein droit (par un divorce). Lorsqu’on
modifie un testament, la partie du testament qui n’a pas été modifiée
demeure valide.]
La révocation
4. Liquidation de la succession
On le nomme dans le testament. Il doit être une personne en qui en a
confiance. Le liquidateur peut refuser. Même si on nomme quelqu’un qui
est jeune, si cette personne meurt on en nomme 3, par ordre de priorité.
a) Désignation du liquidateur (La personne désignée peut refuser)
i) Obtention de l’acte de décès et recherche de testament
ii) Vérification du testament (le cas échéant)
Chambre du quebec et barau du quebec. Vérifier veut juste
dire s’assurer que les testament est conforme à la loi.
[Testaments olographe et devant témoins doivent être vérifiés (par
un notaire ou par requête devant un juge de la Cour supérieure).]
iii) Lecture du testament (facultatif)
Elle peut être prévu dans le testament. Elle est faite par un
notaire et coute une cenrtaine de dollard. Ou après la mort le
liquidateur fait une lecture devant le notaire.
Devant un juge ou devant temoin
b) Application du patrimoine familial
Elle ne comprend pas tous les biens mais certains bien.(ex : les
entreprises,…)
[Le patrimoine familial est constitué des biens suivants, dont l’un ou l’autre
des époux ou des conjoints unis civilement est propriétaire :
Résidences de la famille ou les droits qui en confèrent l’usage; (celle qui
servent à l’usage de la famille.)
Meubles qui garnissent ou ornent ces résidences et qui servent à
l’usage du ménage;
Véhicules automobiles utilisés pour les déplacements de la famille;
Droits accumulés, pendant le mariage ou l’union civile, au titre d’un
régime de retraite;
gains inscrits, durant le mariage ou l’union civile, au nom de chaque
époux ou conjoint uni civilement en application de la Loi sur le régime
de rentes du Québec ou de programmes équivalents.
À noter que les biens qui font partie du patrimoine familial ne sont pas
détenus en copropriété par les époux ou les conjoints unis civilement.
La loi leur confère plutôt le droit d’en partager la valeur s’il y a
dissolution du mariage (mort ou divorce).]
c) Fiscalité
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Quand on recoit l’héritage, il faut s’assurer que le défunt à payer ses
impots.
[Au Québec, les héritiers reçoivent leur héritage libre d'impôts. C’est le
liquidateur de la succession qui est responsable d'acquitter les impôts dus
par la personne décédée avant d'effectuer le partage des actifs entre les
héritiers.
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L’ECGC est cumulative à vie, c’est-à-dire qu’on peut l’utiliser à
plusieurs reprises, tant et aussi longtemps qu’on n’a pas atteint le
maximum (913 630 $).
1. Composition du patrimoine
a) Distinction entre droits patrimoniaux et droits extrapatrimoniaux
i) Droits extrapatrimoniaux (ne font pas parti du patrimoine)
Ce sont des droits qu’on a mais qui sont impossible a évaluer monétairement.
Ce sont des droits qui son intiment lié à la personne (droit a la vie, la
reputation…)
[Il s’agit de droits intimement liés à la personne. Par définition, ces droits ne
peuvent s’apprécier en argent. Ce sont des prérogatives qui assurent à tout être
humain le respect de son intégrité physique ou morale, de son mode de vie, de
ses mœurs et de ses aspirations. Exemples : les droits de la personnalité comme le
respect de l’intégrité physique, respect de la vie privée, droit à l’image, droit à
l’honneur, à la réputation, etc.]
ii) Droits patrimoniaux (ou biens) (font partie du patrimoine)
C’est un droit qui comporte une valeur monétaire/pécuniaire. Dès qu’on
peut l’évaluer monétairement.
22
[Ce sont des droits susceptibles d’être appréciés directement en argent, ils sont
un élément de richesse dans le patrimoine d’une personne (exemples : droits
réels (droit de propriété, etc.), droit de créance ou droits personnels, droits
intellectuels.]
b) Actif et passif
INTRODUCTION GÉNÉRALE
23
Un cadre juridique est nécessaire pour organiser les relations d’affaires dans le contexte de
l’exploitation d’une entreprise.
[Le droit des affaires ou droit de l'entreprise est présenté comme une alternative au droit commercial. Le droit
des affaires est la bonne expression à utiliser parce qu’elle a le mérite d'être compréhensible et qu’elle recouvre
toutes les activités qui relèvent de la vie des affaires. Le droit des affaires désigne l’ensemble des règles
applicables aux entreprises.
Au Canada, en droit des affaires, il faut référer à la Loi constitutionnelle de 1867. L'article 91 dicte le pouvoir
fédéral (monnaie et intérêt sur l'argent, taxation distincte, faillite, assurance-emploi, etc.), alors que l'article 92
dicte le pouvoir provincial (permis d'affaires, société par actions provinciale, propriété privée, etc.).]
Concept d’entreprise
Définition de l'exploitation d’une entreprise : article 1525 al. 3 C.c.Q. : […] l'exercice, par une ou
plusieurs personnes, d'une activité économique organisée, qu'elle soit ou non à caractère commercial,
consistant dans la production ou la réalisation de biens, leur administration ou leur aliénation ou dans
la prestation de services.
Selon cette définition, l’entreprise est une activité organisée à caractère économique et non un sujet
de droit (ce n’est pas une personne). La notion d’activité suggère qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé ou
occasionnel. Il doit y avoir un élément de fréquence, de répétition, d’habitude ou de continuité. Ces
actes sont posés selon un plan d’affaires ou stratégique (explicite ou implicite) visant l’atteinte
d’objectifs.
La notion d’organisation suppose un aspect matériel sous forme d’un rassemblement de moyens
humains et matériels mis en œuvre pour atteindre un objectif. Il s’agit d’une structure qui supporte
l’exercice de l’activité.
Combien d’actes sont nécessaires pour qu’on considère qu’une personne exploite une entreprise ?
On doit tenir compte de l’intention de la personne en se référant aux faits et aux circonstances.
Quelques indices :
Demande de permis
24
Location d’un espace
Publicité
Achats d’équipements, etc.
Fonds d’entreprise
[L’ensemble des biens corporels et incorporels rassemblés et affectés à l’exploitation d’une entreprise se trouve à
former une universalité appelée fonds d’entreprise. Exemples de biens corporels :
Équipement, outillage, machinerie, inventaire, immeuble, etc. Exemples de biens incorporels :
Clientèle ou achalandage, nom, no. de téléphone, permis d’exploitation ou licence, droit au bail, droits de
propriété intellectuelle (droit d’auteur, logo, brevets d’invention, marque de commerce, dessins industriels,
etc.).]
IMMATRICULATION DE L’ENTREPRISE
[L’immatriculation peut se faire par internet au plus tard 60 jours après le début des activités de l’entreprise sur
le territoire du Québec. Cette immatriculation se traduit par l’attribution d’un numéro d’entreprise. Les deux
premiers chiffres indiquent la forme d’entreprise.]
Déclaration initiale
Choix d’un nom
o Restrictions quant au choix d’un nom
Forme juridique empruntée
Domicile et établissements
Propriétaire(s), principaux associés, principaux actionnaires, administrateurs et dirigeants
Radiation
Radiation par le Registraire si, à la suite d’une demande de remédier à un défaut, l’assujetti ne
se conforme pas
Radiation d’office si l’assujetti ne fait pas sa déclaration annuelle deux années consécutives
Recours et sanctions
Annulation d’une inscription illégale
Correction ou suppression d’une information inexacte
Modification ou cessation d’utilisation d’un nom illégal
Sanctions pénales
o Amendes de 500 $ à 10 000 $ si personne physique
o Amendes de 1 000 $ à 20 000 $ dans les autres cas
S’il y a récidive, les amendes sont doublées.
Constitution
Il n’y a aucune formalité légale à respecter pour créer une entreprise individuelle. Toute personne
physique a le droit de faire des affaires. De nos jours, c’est la forme d’entreprise la plus répandue.
Cependant, pour opérer légalement son entreprise la personne physique qui exploite une entreprise
doit respecter plusieurs lois et règlements (si applicables). Exemples :
Permis municipaux, provinciaux ou fédéraux (le cas échéant)
Numéro de TPS et de TVQ
Numéro d’employeur provincial et fédéral
Inscription à la CNESST, Normes du travail, etc.
Sauf exception, on doit respecter la Loi sur la publicité légale et on doit produire une déclaration annuelle et
déclaration de mise à jour. À la vente, on doit produire déclaration de radiation et acheteur doit s’immatriculer.
Au décès si un seul héritier, déclaration de mise à jour ou de radiation. Si plusieurs héritiers, ils doivent opter
pour une autre forme d’entreprise ou radiation.
La personne physique qui exploite une entreprise individuelle sous un nom comprenant son nom de famille et
son prénom n'est pas tenue de s'immatriculer, sauf si elle exploite un point de vente de tabac au détail ou si elle
offre des services de bronzage. Possible de s’immatriculer volontairement.
Capacité juridique
Majeur capable
Mineurs de 14 ans et plus
Dissolution
La dissolution de l’entreprise doit être suivie d’une déclaration de radiation au registre des entreprises.
Décès du propriétaire (si aucun héritier ne continue l’entreprise)
Cessation de l’exploitation de l’entreprise
Faillite du propriétaire
Ouverture d’un régime de protection à l’égard du propriétaire
Exemple :
Salaire imposable du propriétaire 120 000 $
Profit de l’entreprise 30 000 $
Revenu imposable du propriétaire 150 000 $
Le taux marginal d’impôt pour un revenu imposable de 150 000 $ oscille autour de 50 %, donc dans notre
exemple le propriétaire de cette entreprise individuelle devrait payer 15 000 $ d’impôt (30 000 $ x 50 %) parce
que les revenus de son entreprise s’ajoutent à ses autres sources de revenus. S’il avait une entreprise incorporée
27
(société par actions), cette entreprise aurait payé 4 200 $ d’impôt (30 000 $ x 14 %). Donc la société par actions
pourrait verser un dividende imposable de 25 800 $ (30 000 $ - 4 200 $).
Le taux marginal d’impôt pour un revenu imposable de 100 000 $ oscille autour de 45 %. Dans notre exemple le
propriétaire de l’entreprise obtiendrait un remboursement d’impôt de 9 000 $ (20 000 $ x 45 %) parce qu’il peut
déduire de ses autres sources de revenus les pertes de son entreprise. La perte nette de l’entreprise est 11 000 $.
Pour avoir droit au taux d’imposition réduit accordé aux petites entreprises, il faut atteindre un minimum de 5
500 heures rémunérées par ses employés pour l’année d’imposition.
***La vente illégale de cannabis : attention au fisc!
La société est en nom collectif, en commandite ou en participation. Elle peut aussi être par actions
(aussi appelée compagnie) ; dans ce cas elle est une personne morale. Cette dernière est une société
légale et non contractuelle (ou de personnes). Elle sera vue ultérieurement.
Définition
« Le contrat de société est celui par lequel les parties conviennent, dans un esprit de collaboration, d'exercer une
activité, incluant celle d'exploiter une entreprise, d'y contribuer par la mise en commun de biens, de
connaissances ou d'activités et de partager entre elles les bénéfices pécuniaires qui en résultent. »
Sauf indication contraire, la société de personnes est formée dès la conclusion du contrat (verbal ou écrit) entre
des personnes physiques ou morales (capables de contracter). Ce contrat est fondé sur les qualités personnelles
28
des associés (contrat intuitu personae). Lorsque la société accueille un nouvel associé, il faut modifier le contrat
de société, ce qui requiert l’unanimité des associés.
Déclaration d’immatriculation
[Selon l’art. 2189 al. 2 C.c.Q., la société en nom collectif et la société en commandite doivent produire une
déclaration d’immatriculation de la manière prévue à la LPLE. L'absence de déclaration d'immatriculation n'a pas
pour effet de mener à la dissolution de la société ; elle sera plutôt considérée comme une « société en
participation ». Nous verrons plus loin les conséquences.]
Déclaration de revenus
La société de personnes n’est pas une personne (n’est pas un contribuable). Par conséquent, elle ne fait pas de
déclaration de revenus. La société prépare ses états de revenus et dépenses, puis elle établit les revenus nets à
partager entre les associés en fonction du partage des profits (et des pertes) prévu au contrat de société. Les
associés (personnes physiques ou morales) intègrent les profits ou les pertes de la société dans leurs déclarations
de revenus.
29
Chaque associé est pleinement propriétaire d’une quote-part qui peut être évaluée, vendue et hypothéquée. Les
parts des associés sont présumées égales. Si les parts sont inégales, il faut prévoir une clause dans le contrat de
société.
30
[L'obligation contractée par un associé en son nom propre lie la société lorsqu'elle s'inscrit dans le cours
des activités de celle-ci ou a pour objet des biens dont cette dernière a l'usage.]
o Seule la société est liée et obligée
Le créancier de la société doit discuter des biens de la société avant ceux de l’associé. Si les biens de
la société sont insuffisants pour payer les obligations de la société (s’il y a déficit), les créanciers de la
société ont droit de poursuivre personnellement les associés de la société (les biens de l'associé y
passeront, mais après paiement des dettes de ses propres créanciers).
Obligations solidaires des associés
Les associés sont tenus solidairement des dettes contractées pour l’exploitation d’une
entreprise. À noter que le nouvel associé n’est pas tenu des dettes de la société avant son
arrivée, d’où l’importance de maintenir à jour l’information sur le Registre des entreprises en
vertu de la LPLE.
Possibilité de nommer un ou plusieurs gérant(s)
Dissolution
• Réalisation de l’objet
• Disparition de l’objet ou impossibilité d’accomplir l’objet
• Consentement de tous les associés (dissolution conventionnelle)
• Dissolution par le tribunal (rare)
• Arrivée du terme
• Réunion de toutes les parts entre les mains d’un seul associé
(La réunion de toutes les parts entre les mains d'un seul associé n'emporte pas la dissolution
de la société, pourvu que, dans les cent vingt jours, au moins un autre associé se joigne à la
société.)
• Toute autre cause prévue dans le contrat de société
Liquidation
Principales caractéristiques
31
Deux catégories d’associés
La société en commandite comprend un ou des commandités et un ou des commanditaires.
o Associé commandité
L’associé commandité est une personne physique ou morale qui administre en exclusivité la société
et qui est personnellement responsable des obligations de la société à l'égard des tiers. Les
commandités sont les représentants (mandataires) de la société. Seuls les commandités sont
autorisés à administrer la société et à l’obliger. Ils ont une responsabilité solidaire. Ils ont les
pouvoirs, droits et obligations des associés de la société en nom collectif.
o Associé commanditaire
L’associé commanditaire, qui est également une personne physique ou morale, est tenu de fournir
un apport au fonds commun de la société, mais la loi lui interdit de participer à son administration.
En contrepartie, ils ne sont pas responsables des obligations au-delà de leur apport. Les
commanditaires ont une responsabilité limitée à leur mise de fonds dans la société. L’associé
commanditaire ne peut, par une clause dans le contrat de société, être tenu de cautionner la SEC. Est
sans effet toute clause qui oblige un commanditaire à cautionner ou à assumer les obligations de la
société au-delà de l'apport convenu.
Les commanditaires ne peuvent négocier aucune affaire pour le compte de la société, ni agir pour
celle-ci comme représentant, mandataire ou agent, ni permettre que leur nom soit utilisé dans un
acte de la société; si le nom d’un commanditaire apparait dans le nom de la société sans préciser
qu’il est commanditaire, il serait tenu, comme un commandité de toutes les obligations de la
société.
Pour le reste, les dispositions du Code civil concernant la société en nom collectif s'appliquent à la
société en commandite.
La société en participation, aussi appelée société de fait, est peu organisée, souvent informelle
(occulte) et rarement choisie délibérément. Le contrat de société peut être verbal ou écrit et résulter
de faits manifestes indiquant l’intention de s’associer. Enfin, cette société n'est pas assujettie à
l'obligation d'immatriculation (LPLE). Elle est souvent inconnue par les tiers. La seule indivision des
biens ne fait pas présumer l’intention de s’associer.
Principales caractéristiques
Société en participation ne possède pas de patrimoine distinct des associés
Chaque associé demeure propriétaire des biens constituant son apport au fonds commun
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[Les associés ne sont pas tenus solidairement (obligation de chacun des payer la dette en entier) des
dettes contractées dans l'exercice de leur activité, à moins que celles-ci n'aient été contractées pour le
service ou l'exploitation d'une entreprise.]
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
Représentation de la SPA
Étant une personne morale, la SPA ne peut agir par elle-même parce qu’elle est virtuelle. Elle ne peut donc
contracter et s'obliger que par des mécanismes intermédiaires que sont le Conseil d'administration (C.A.), les
administrateurs et autres mandataires (officiers, dirigeants, etc.).]
Voile corporatif
La SPA est une personne morale distincte de ses membres (actionnaires et administrateurs). Par
conséquent, la constitution d’une SPA établit, entre cette dernière et ceux qui agissent pour elle, une
barrière (un voile) qui fait en sorte qu’il n’est pas possible d’aller voir derrière ce voile pour tenir
responsables ceux qui ont agi au nom de la personne morale. On ne peut pas non plus rechercher la
responsabilité des actionnaires.
Soulèvement du voile corporatif
Même si la société par actions est dotée d’une personnalité juridique distincte de ses membres, il
est possible, dans certains cas, de faire une demande au tribunal pour soulever le voile corporatif et
poursuivre personnellement les administrateurs et/ou les actionnaires. Pour réussir, le demandeur
doit prouver qu’il y a eu fraude ou abus de droit ou contravention à une règle intéressant l'ordre
public.
Informations à fournir :
Fondateurs et leurs coordonnées
Le fondateur est une personne physique ou morale qui crée une personne morale. Le fondateur ne doit
pas avoir le statut de failli. Si le fondateur est une personne physique, il doit être une personne majeure
et ne pas être sous tutelle.
Nom (dénomination sociale), désignation numérique ou numéro matricule
Comme toute personne physique, une personne morale doit avoir un nom que l'on appelle
dénomination sociale, nom par lequel on puisse l'identifier et la distinguer des autres personnes
morales. Le choix du nom appartient aux fondateurs. Ce nom doit être conforme à la loi et indiquer
clairement la forme juridique : le nom d'une société qui ne comprend pas l'expression « société par
actions » doit comporter le vocable terminal « inc. », « S.A. » ou « ltée. » pour indiquer qu'elle est une
entreprise à responsabilité limitée. La SPA exerce ses droits sous ce nom. Elle peut utiliser un autre nom,
mais doit déposer un avis en ce sens au Registraire des entreprises. S'ils le désirent, les fondateurs
peuvent demander une « désignation numérique ».
Description du capital-actions
o Actions ordinaires (catégorie A)
o Actions privilégiées (catégorie B)
Restrictions sur les transferts de titres (société privée ou société publique)
Siège social
Le siège social est le domicile de la société. Il s’agit d’une notion importante parce que selon la loi,
une société québécoise doit avoir son siège social situé au Québec et une société fédérale doit avoir
son siège social situé au Canada.
Nombre d’administrateurs
On doit inscrire un minimum et un maximum. On peut nommer un seul administrateur. Si la société
prévoit faire une émission publique d’actions (société publique), elle doit indiquer un minimum de
trois administrateurs.
Immatriculation
Les sociétés par actions provinciales (LSA) sont automatiquement immatriculées. Toutes les autres sociétés par
actions qui exploitent une entreprise sur le territoire du Québec doivent s’immatriculer conformément à la
LPLE.
ACTIONNAIRES
Toute personne (morale ou physique) ainsi qu’un mineur peut être actionnaire d’une SPA. On devient
actionnaire lorsqu’on détient ou acquiert des actions. Les actionnaires ne sont pas propriétaires des biens de la
SPA. Les actionnaires ne peuvent agir au nom de la société. Ils ne sont pas mandataires (représentants) de la
SPA.
Capital-actions
Le financement d’une société par actions passe notamment par des investissements qui prennent la forme
d’actions. La somme de ces investissements forme le capital-actions qui fait partie intégrante du patrimoine de la
SPA. Le capital-actions est un ensemble, divisible par unité, de mise de fonds en vue d’une exploitation
commune. Un actionnaire détient une ou plusieurs actions.
Catégories d’actions
o Action ordinaire (classe A)
L’actionnaire ordinaire peut, via son droit de vote, participer à la direction de l’entreprise,
notamment en élisant les membres du conseil d’administration (C.A.).
36
o Action privilégiée (classe B)
Sans droit de vote (sauf exception)
Droit dans l’actif de la SPA (de préférence aux actionnaires ordinaires)
Certificat d’actions
Il s’agit d’un titre de propriété des actions. Une « action » est une unité du capital-actions d'une société par
actions qui est un bien mobilier par détermination de la loi et qui confère à son détenteur certains droits.
Les actions sont nominatives et non payables au porteur (pour éviter le blanchiment d’argent).
Acquisition d’actions
Émission d’actions
Souscription d’actions
Acte par lequel un investisseur promet de se porter acquéreur d'actions d'une SPA. Les bons de
souscription donnent le droit d’acheter des actions de la société émettrice à un prix fixé, dans un délai
préétabli.
Rachat d’actions
Transfert d’actions
o Par cession (Vente, donation, échange)
o Par transmission (succession)
La convention unanime peut lier un nouvel actionnaire si le certificat d’action porte une mention ou un
renvoi visible concernant l’existence de la convention unanime. Si un nouvel actionnaire n’a pas été
37
avisé de l’existence de la convention unanime au moment de l’acquisition, il pourra dans les 30 jours
après avoir appris son existence, annuler l’opération.
Si un actionnaire offre d'acheter les actions de son associé et celui-ci refuse, cet associé sera forcé de
racheter les actions de celui qui lui a fait une offre d'achat et ce aux mêmes conditions et prix que
l'offre d'origine. Exemple : A offre d'acheter à B les actions qu'il détient dans leur entreprise et B refuse
de vendre, ce dernier sera obligé de racheter les actions de A au même prix que celui proposé par A
pour les actions de B.
Si un actionnaire offre de vendre ses actions à son associé et que celui-ci refuse d’acheter, ce dernier
sera forcé de vendre les actions qu'il détient dans la SPA. Exemple : X offre de vendre à Y les actions
qu'il détient dans leur entreprise commune et Y refuse d'acheter, Y sera obligé de vendre ses actions à
X au même prix que celui proposé par X pour vendre à Y.
Assemblée annuelle
Il doit y avoir au moins une assemblée par année (obligation légale).
Avis de convocation
L’avis est envoyé aux actionnaires et aux administrateurs, mais seuls les actionnaires ont droit de vote.
o Date et lieu de l’assemblée
o Ordre du jour
Élections des administrateurs (ou au renouvellement de leur mandat)
Règlements adoptés par les administrateurs (confirmation, la modification ou au rejet
des règlements)
Nomination du vérificateur
Le vérificateur doit obligatoirement être un comptable professionnel agréé (CPA). Il doit être
indépendant de la SPA (le comptable ne peut être un employé ou un administrateur). Les
actionnaires d’une SPA privée (émetteur fermé) peuvent décider de ne pas nommer de
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vérificateur par un vote unanime. Dans ce cas, ce sont les administrateurs qui nomment un
comptable.
États financiers
Au moment de l’assemblée, les états financiers ont déjà été analysés par le vérificateur.
ETC.
Quorum
Nombre minimal de personnes présentes ou représentées pour qu’une assemblée soit valide. Lors d’une
assemblée, il doit y avoir quorum (à défaut de règlement qui fixe le quorum, il y a quorum lorsque les détenteurs
d’actions représentant 50 % + 1 des voix).
Vote
[Les actionnaires expriment leurs volontés au moyen de votes. Un actionnaire détient autant de votes qu’il a
d’actions (une action = un vote). En général, les décisions sont prises à la majorité simple (50% + 1), mais il est
possible de prévoir par règlement que certaines décisions seront prises à une majorité plus élevée.
Les actionnaires peuvent voter par procuration écrite signée par l’actionnaire en mandatant quelqu’un
(actionnaire ou non) pour voter à leur place. La loi prévoit des limites à ce pouvoir pour éviter qu’un actionnaire
contrôle une assemblée. La procuration peut contenir des instructions sur la manière de voter en fonction de
l’ordre du jour.]
Formes du vote (Le vote peut prendre différentes formes qui peuvent être déterminées par règlement)
Scrutin secret
Main levée et à voix ouvertes (en précisant pour chaque actionnaire le nombre de voix qu’il
représente)
Main levée (un actionnaire un vote)
L’actionnaire unique peut dissoudre la SPA par une déclaration de dissolution. Dès la dissolution, les
droits et obligations de la SPA deviennent ceux de l’actionnaire.
ADMINISTRATEURS
Éligibilité
Personne physique majeure
Ne pas être sous tutelle
Ne pas avoir le statut de failli
Ne pas avoir de casier judiciaire (concernant un crime comme la fraude, etc.)
Rémunération
La rémunération des administrateurs est établie par règlement, elle peut prendre différentes formes.
Salaire
Primes
Option d’achat d’actions, etc.
[L’administrateur, qui est poursuivi personnellement pour des actes commis de bonne foi dans
l’exercice de ses fonctions, a le droit d’être indemnisé par la SPA pourvu qu’il ait respecté ses
obligations.]
Fusion ordinaire
[Deux SPA peuvent fusionner par une convention approuvée par le CA de chacune des SPA et par l’adoption
d’une résolution spéciale par les actionnaires des deux SPA. Cette résolution doit être approuvée par au moins les
2/3 des actionnaires de chacune des SPA.]
Fusion simplifiée
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[Lorsqu’une SPA détient toutes les actions de plusieurs SPA. Deux SPA peuvent fusionner par une résolution
adoptée par le CA de chacune des SPA.]
Fusion verticale (La société mère se fusionne avec une SPA qu’elle contrôle (une de ses filiales).)
Fusion horizontale (Deux SPA (filiales) contrôlées par la société mère se fusionnent.)
DISSOLUTION ET LIQUIDATION
Dissolution volontaire
[La SPA peut décider de mettre fin à ses activités (ses opérations) en procédant à une dissolution. Il ne s’agit pas
d’une faillite. La dissolution c’est la fin de la SPA, comme la mort représente la fin pour une personne physique.
La SPA doit produire une annonce dans un journal pour rendre publique sa dissolution. On devra dresser un acte
de dissolution.]
Avantages
• Responsabilité limitée des actionnaires
[Cet avantage est théoriquement acquis aux grandes SPA. Dans les faits, les banques et les créanciers
exigent souvent, dans le cas des petites corporations qui ont peu d'actifs, que les administrateurs ou les
actionnaires s'engagent personnellement ou cautionnent leur SPA, ce qui a pour effet de réduire à néant
l'avantage envisagé.]
• Permanence
[La personnalité morale ou juridique confère à la corporation une permanence que n'a pas la société de
personnes dont l'existence et la survie sont souvent liées à la situation financière de chacun des
associés.]
• Plus grande facilité de financement
[À l’instar de la société de personnes, la SPA peut effectuer des emprunts. Les associés sont
personnellement responsables jusqu’à concurrence de la totalité de la somme empruntée. Les
actionnaires d'une SPA bénéficient du privilège de la responsabilité limitée, qui fait en sorte qu’ils ne
sont pas personnellement responsables.]
• Avantages fiscaux
[Les taux d’imposition de la SPA sont nettement plus avantageux que ceux applicables aux particuliers ou
aux sociétés de personnes. Dès lors qu’une entreprise génère des bénéfices importants, il devient
avantageux de constituer une SPA parce que fiscalité corporative est beaucoup moins contraignante que
la fiscalité des particuliers. Le propriétaire de l’entreprise individuelle et l’associé doivent payer de
l’impôt chaque année même si les profits sont réinvestis dans l’entreprise. Les profits de la SPA
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(personne morale) ne sont imposables que lorsque la SPA verse un dividende, ce qui permet à
l’actionnaire de reporter à plus tard le paiement de l’impôt.
La réduction des taux d’imposition permet à la SPA de faire fructifier l'argent qui lui reste de sorte qu'elle
l'utilise à son propre développement au lieu de le remettre immédiatement au fisc. Soit dit en passant, il
ne sert à rien à un individu de se constituer en personne morale si la personne visée a besoin de tous les
profits de son entreprise pour assurer sa subsistance personnelle. Il peut donc être intéressant de
former une personne morale si les revenus de l'individu dépassent un certain montant.]
Inconvénients
Frais de constitution
[Les coûts de constitution et les différentes formalités pour maintenir une corporation peuvent être
relativement importants. Il est souvent utile de recourir aux services d’un expert (notaire, avocat,
comptable, etc.), ce qui augmente les frais.]
Administration complexe
[La règle de la majorité, le fonctionnement en assemblées, l’obligation de tenir des procès-verbaux et
des registres corporatifs, etc. Les formalités, les rapports et les contrôles étatiques sont assez lourds à
assumer.]
Impossibilité de recourir à la Cour du Québec (chambre civile, division des petites créances)
Définition
[Contrat par lequel la personne du franchiseur vend à une autre personne (franchisé) le droit d’exploiter une
entreprise sous le nom et la marque du franchiseur selon les méthodes et les normes du franchiseur. Le
franchiseur se trouve en quelque sorte à mettre ses connaissances, compétences, expérience ainsi que sa
réputation à la disposition du franchisé afin de lui permettre d’exploiter une entreprise sous le nom du
franchiseur.]
CONTRAT DE FRANCHISE
Contrat d’adhésion
Obligations du franchiseur
o Formation du franchisé
o Manuel d’exploitation précisant les normes d’exploitation
Obligations du franchisé
o Redevances
Droit d’entrée (montant fixé par le franchiseur)
Redevances annuelles (pourcentage du chiffre d’affaires)
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Redevances publicitaires (pourcentage du chiffre d’affaires)
o Respecter les normes
(Normes de construction, d’aménagement, d’approvisionnement, etc.)
o Subir les inspections du franchiseur
Selon l’économiste Esdras Minville, la coopérative se situe "entre le capitalisme sans cœur et le
communisme sans Dieu"
Définition
[Personne morale, distincte de ses membres, regroupant des personnes qui ont des besoins économiques et
sociaux communs et qui, en vue de les satisfaire, s'associent pour exploiter une entreprise conformément aux
règles d'action coopérative. La coopérative offre aux membres des biens et/ou des services à prix avantageux,
notamment en éliminant certains intermédiaires. On retrouve les coopératives dans différents domaines : sport,
habitation, alimentation, éducation, etc.]
Caractéristiques de la coopérative
Personne morale, dotée de la personnalité juridique comme la société par actions
Dénomination sociale : le nom de la coopérative doit comprendre un mot ou expression
(coopérative, coopératif, coopération ou coop.)
Doit remplir une déclaration d’immatriculation conformément à la LPLE
Membres (sociétaires) sont propriétaires et usagers de la coopérative
Capital social
[C’est l’équivalent du capital-actions d’une compagnie, il est composé des parts sociales de tous les
membres de la coopérative.]
Part sociale
[Chaque membre d’une coop. doit détenir une part sociale (c’est l’équivalent d’une action pour
l’actionnaire d’une SPA). La part sociale est nominative (émise au nom du membre) et ne prend pas de
valeur.]
Trop-perçu
[Ce sont les profits et les excédents réalisés par la coopérative au cours d’une année.]
Ristourne
[C’est ce qui est versé au membre. C’est l’équivalent du dividende versé à l’actionnaire.]
Réserve
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[La coop a l’obligation de constituer une réserve. La coop. doit verser un minimum de 10 % des trop-
perçus dans la réserve. Lorsque la réserve a atteint au moins 40 % du passif de la coopérative, il est
possible de cesser cette obligation imposée par la loi.]
MEMBRE
[Le membre d’une coopérative c’est l’équivalent d’un actionnaire pour la SPA. Pour être membre de la coop., une
personne doit avoir la capacité juridique. Toute personne, peut devenir membre d’une coop. Une personne
mineure peut être membre sous réserve des règlements de la coopérative.
Chaque membre doit souscrire une part sociale nominative. Le membre doit aussi s’engager à respecter les
règlements de la coopérative. Les membres n’assument aucune responsabilité personnelle concernant les
obligations de la coopérative. Possibilité de contraindre les membres, par règlement, à utiliser les services de la
Coopérative.]
FONCTIONNEMENT DE LA COOPÉRATIVE
Pour former une coopérative, il faut un minimum de cinq membres, ce minimum peut être abaissé à
trois
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
À l’instar de la SPA, les membres peuvent prendre part aux décisions de la coop. en participant à
l’assemblée annuelle des membres. Lors de cette assemblée, les membres vont notamment :
élire les administrateurs (qui sont membres de la coop.)
nommer le vérificateur
prendre connaissance du rapport annuel du vérificateur
voter sur les résolutions et règlements
statuer sur la répartition des trop-perçus ou excédents
discuter des politiques et orientations de la coop.
Etc.
Quorum
[Il est déterminé par règlement. À défaut de règlement, les membres présents lors d’une assemblée
constituent le quorum.]
Vote
[Le mouvement coopératif est fondé sur le principe d’égalité de tous les membres. Chaque membre détient un
vote. Un membre = un vote. Un membre ne peut voter par procuration.]
REGISTRE DE LA COOPÉRATIVE
[Le registre peut être tenu sur tout support d’information permettant d’avoir accès à des données
écrites accessibles dans une transcription intelligible.]
REGROUPEMENT DE COOPÉRATIVES
[Dans le but de favoriser leur développement, les coopératives peuvent se réunir au sein d’une fédération ou
d’une confédération.]
DISSOLUTION ET LIQUIDATION
La dissolution est décidée dans le cadre d’une assemblée extraordinaire des membres dûment
convoqués. La dissolution requiert un vote d’un minimum de 75% des membres présents ou
représentés.
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Le ministre responsable peut décréter une dissolution forcée (rare).
[Pour dissoudre la COOP, on doit payer tous les créanciers et rembourser les parts sociales des
membres. S’il y a surplus (incluant un solde de la réserve), ils doivent être versés à une autre COOP ou
à une fédération de coop., désignée par le ministre responsable.]
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