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Technique de traitement de

l’information judiciaire
Dr Lacina KABORE, lacinakabore@gmail.com
Ouagadougou, 7 juillet 2022
PLAN

• Introduction

• De la couverture d’un procès

• Conclusion : Travaux dirigés


Introduction : quelques reproches
• Des reproches généralement adressés aux journalistes par les
acteurs judiciaires :

 un traitement de l’information inéquitable qui accorde trop


d’importance aux éléments à charge ;

 des informations incomplètes ou tendancieuses, voire erronées,


qui nuisent à la réputation d’un individu et violent sa présomption
d’innocence ;

 les opinions des parties au dossier présentées comme des faits


établis alors que le dossier évolue dans le temps et que les
opinions des différents acteurs peuvent être ensuite infirmées
Introduction : quelques reproches
 la difficulté parfois l’impossibilité d’obtenir un droit de
réponse, les journalistes n’exercent jamais de façon tout à
fait loyale le droit de réponse. Il n’y a jamais de parallélisme
des formes et, sous le droit de réponse, on trouve en
général un «commentaire assassin »;

 une mauvaise compréhension du fonctionnement de


l’institution, du rôle de ses acteurs et «l’inculture judiciaire
» des journalistes, d’où la nécessité de la formation des
chroniqueurs judiciaires ;

 Le sensationnel l’emporte sur la logique éthique suscitant


des dérives qui sont autant de sources de conflits entre les
différents acteurs du champ médiatico-judiciaire.
Introduction : avantages de relations
saines entre médias et acteurs judiciaires
• En réalité, le rôle du journaliste est différente de celui du
policier.

• L’apport des journalistes spécialisés qui mènent de


véritables instructions parallèles peut parfois se révéler un
atout précieux.

• La coopération permet au juge d’orienter son enquête, de


confirmer ou d’infirmer certaines pistes.

• Journalistes, avocats et magistrats sont des « chiens de


garde » de la démocratie
1. La couverture judiciaire dans
l’agenda de la rédaction
• Les Rédactions sont aujourd’hui réticentes à suivre
au quotidien, pendant plusieurs semaines voire
plusieurs mois, le même événement

• On reproche au spécialiste judiciaire de


«feuilletoniser» les audiences, au risque de lasser
l’auditeur, le téléspectateur ou le lecteur.

• L’agenda judiciaire ne facilite pas les choses. Car


un procès correctionnel peut s’étaler sur plusieurs
semaines ou plusieurs mois
1. La couverture judiciaire dans
l’agenda de la rédaction
• Dans la perspective d’un procès, il est souvent
demandé de réaliser un «avant-sujet» pour une
diffusion le jour de l’ouverture, un «lever de
rideau» qui consiste à livrer l’ambiance, et à ne
revenir que pour le réquisitoire et le verdict.

• Cette approche semble dommageable à


l’appréhension des affaires, notamment si elles
sont complexes.
1. La couverture judiciaire dans
l’agenda de la rédaction
• Traiter le procès en se limitant aux rendez-vous
énoncés, prive le journaliste de l’essentiel : le
contenu même du procès, de l’audition des
témoins, des déclarations des prévenus ou
accusés, des confrontations éventuelles.

• Comment analyser avec pertinence et honnêteté


les motivations d’une juridiction, qu’elles soient
condamnation, relaxe ou acquittement si l’on n’a
pas assisté aux grands moments de débats ?
2. Les secrets de la préparation
• La préparation du procès est une étape essentielle
qui conjugue trois exigences de base du journalisme
: la recherche d’informations, le recoupement des
sources et la convocation de sa responsabilité sociale
(Cf. TD sur les questions éthiques).

• Il s’agit de remonter dans le temps, souvent plusieurs


années en arrière pour des procédures complexes
qui ont nécessité une longue instruction,

• Il s’agit de reprendre les faits au moment de leur


révélation, pour ensuite s’arrêter sur les arrestations
des différents protagonistes, les charges qui pèsent
contre eux et l’enquête découlant de l’affaire.
2. Les secrets de la préparation
• Pour préparer un procès, le journaliste fait généralement
appel à plusieurs interlocuteurs, en premier lieu les acteurs
du monde judiciaire :

 le parquet ou ministère public, les avocats, représentant les


accusés ou les parties civiles.

 Ses sources policières parmi les enquêteurs qui ont mené


l’enquête.

 Les témoins d’une affaire qui seront cités au procès, les


victimes ou les prévenus eux-mêmes s’ils comparaissent
libres.
2. Les secrets de la préparation
• A l’abord du procès, le journaliste doit donc être en
possession des éléments de nature judiciaire, mais selon
l’affaire à venir, le contexte politique ou socio-politique
revêt également son importance.

• Pour les dossiers impliquant les dirigeants d’un pays, la


pression extérieure exercée sur les journalistes doit
conduire ces derniers à encore plus de vigilance sur la
préparation et d’éventuelles tentatives de manipulation.

• Il peut être utile d’avoir recours à des experts extérieurs,


auteurs d’ouvrages qualifiés sur le sujet ou chercheurs
reconnus spécialistes de la période concernée.
2. Les secrets de la préparation
• Une bonne connaissance des institutions
judiciaires et du vocabulaire s’y rattachant
demeure essentielle.

• Outre le fait qu’elle permet une meilleure


compréhension des actes de procédure et des
décisions, elle assoit aussi la crédibilité du
journaliste vis-à-vis de ses contacts et de ses
interlocuteurs, souvent prompts à accuser la
presse d’amateurisme en matière de droit.
3. Collecte et traitement du procès pénal

• Les avocats restent sans aucun doute les interlocuteurs les


plus proches des journalistes durant le procès pénal.

• Il existe une interaction permanente des deux professions,


qui se fréquentent déjà naturellement en dehors des
audiences.

• Il est courant qu’un représentant de la défense ou de la


partie civile organise même des conférences de presse à
l’approche d’un procès pour faire valoir sa position, celle de
son client et insister sur les enjeux.
3. Collecte et traitement du procès pénal

• Le compte-rendu judiciaire doit donner à voir et à


entendre au public auquel il s’adresse et qui pour
la plupart, ne pénètre pas dans la salle
d’audience.

• C’est au journaliste qu’il appartient de saisir les


mots, les expressions, les moments forts de la
journée, l’éventuel tournant dans un procès, un
aveu inattendu, par exemple, a fortiori aux
assises où prévaut l’oralité des débats.
3. Collecte et traitement du procès pénal
• Le reporter doit donner à voir les visages et les
attitudes de ceux qui s’avancent à la barre, donner à
entendre leurs propos et leurs hésitations.

• Relater un simple moment d’audience, de manière


«impressionniste» peut être bien plus révélateur qu’un
récit trop chronologique.

• Il ne faut donc pas hésiter à saisir ce moment-là,


comme un dessinateur de presse le fait par ailleurs
dans des croquis très parlants…
4. Outils journalistiques de vulgarisation
de l’information judiciaire
• Des conseils journalistiques multiples à adopter
• Cela inclut plusieurs étapes à prendre en considération
afin de favoriser la diffusion des savoirs :

 Il faudra choisir un angle (Cf. TD), ce qu’on appellera


chez les juristes « une fenêtre de tir », c'est-à-dire un
angle d’attaque pour traiter son sujet. Cette étape est
essentielle puisqu’elle permet de captiver son lecteur
en prenant une trame bien précise et en évitant les
digressions inutiles.
4. Outils journalistiques de vulgarisation
de l’information judiciaire
• La recherche d’angle : aide-mémoire pour la
couverture d’un procès
1. Déterminer la juridiction
2. Déterminer les parties au procès
3. Déterminer la nature de l’infraction
4. Suivre les travaux (différentes interventions)
5. L’accusé parle en dernière position (Ne pas
confondre le verdict du juge et la réquisition du
procureur du Faso)
4. Outils journalistiques de vulgarisation
de l’information judiciaire
• La recherche d’angle: Le mind mapping
• Faits / Contexte
• Lieux
• Objets / Détails
• Acteurs / Protagonistes
• Développements / Action
• Documentation / Revue de littérature
4. Outils journalistiques de vulgarisation
de l’information judiciaire
• L’élaboration d’un cadre logique de
couverture d’un procès :
• Déterminer le sujet
• Identifier les moyens
• Identifier les sources
• Valider l’angle
• Déterminer le format
4. Outils journalistiques de vulgarisation
de l’information judiciaire
• L’organisation des données recueillies : construire un plan de
rédaction
 La pyramide inversée. Il va par ordre décroissant d’importance. C’est le
plan journalistique par excellence. Elle peut pour la nouvelle et à des fins
de reportage : une idée par paragraphe, on y part des idées les plus
importantes pour aborder ensuite les moins importantes.
 Le sablier. Avec la méthode du sablier, le message important est placé
au début, le message essentiel au milieu et les autres messages
importants à la fin.
 La narration chronologique. La narration chronologique est utilisée pour
les reportages courts. Elle permet de raconter une histoire de façon
linéaire en se basant sur des repères temporels. Notez cependant que le
récit chronologique peut s’avérer terne pour le lecteur.
 Le Plan analytique : Faits-CausesConséquences (ou vice-versa).
 Le Plan énumératif : on regroupe les informations par thème. Chaque
thème est précédé d’un intertitre. Très adapté à l’écriture «à chaud» dans
des délais très courts
5. L’interview judiciaire : quelques règles à
respecter
• 1- Trouver un angle (vrai pour toute info)

• Une interview se prépare à l’avance il faut trouver un angle. Il


existe différents types d'angles qui impliquent de traiter un et un
seul aspect d'un sujet. (Deux angles = deux papiers !)

• Un angle c’est différend du sujet - exemple : la journée de la femme


c’est un thème, les femmes engagées en politique c’est un sujet,
qui peut être abordé avec de multiples angles : les difficultés des
femmes en politique, leurs motivations, tranche de vie d’une
femme politique…

• Types d’angles : le déroulé des faits, les causes, les conséquences,


le point de vue d’un des acteurs, les solutions, le bilan…
5. L’interview judiciaire : quelques
règles à respecter
• 2 - Ne pas s’éloigner de son angle : certaines personnes
interviewées s’éloignent des questions posées par le journaliste
pour faire passer son propre message, il faut savoir interrompre la
personne pour l’inciter à répondre aux questions posées.

• 3 – Savoir rebondir
• savoir bien écouter les propos de la personne et savoir poser des
questions sur ce qu’elle vient de
dire, si cela peut apporter une information complémentaire.
• savoir faire face aux personnes qui ne savent pas s’arrêter de parler
= savoir les interrompre
• savoir poser des questions assez ouvertes pour éviter les réponses
trop courtes «oui», «non», «peut-
être», «surement»..
5. L’interview judiciaire : quelques
règles à respecter
• 4- Ne pas starifier l’interviewé sauf si c’est un portrait,
l’interviewé est une source d’informations sur un sujet (le
sujet ce n’est pas lui) mais citez-le car l’information devient
plus crédible.
Ne le présentez pas avant de donner l’information
importante, qui peut-être donnée par une citation de la
personne interviewée.

• 5- Ne pas se mettre en scène : vous écrivez un article sur


des faits, sur des sujets de société, sur des personnes et
non pas sur ce que vous avez vécu, évitez donc « je lui ai
demandé », « nous avons vu.. », la plupart du temps il n’est
pas nécessaire d’écrire la question posée
5. L’interview judiciaire : quelques
règles à respecter
• 6- Donner à son papier une « couleur »
Il faut parfois décrire ce que vous voyez pour donner une «
ambiance » ce qui rend l’information plus humaine, plus vivante, la
difficulté est de faire perpétuellement un aller-retour entre la
description et l’information (ex pour une visite d’entreprise :
odeurs, bruit….)

• 7- Le style : certaines expressions sont très utilisées ne veulent


souvent rien dire :« par rapport à », « au niveau de » Ex : les
autorités se battent par rapport à ce fléau : les autorités
combattent ce fléau au niveau des résultats c’est en baisse : les
résultats sont en baisse…
le B, A ba : éviter les verbes « être » et « avoir » à toutes les
phrases, les « il y a », les « on »… trouvez des verbes, des sujets,
formules plus « riches », plus explicites.
6. L’investigation : l’enquête par
hypothèse
• L’hypothèse est au cœur de la méthode.

• Illustration : La corruption au sein du système scolaire a détruit les espoirs


des parents de voir leurs enfants mener des vies meilleures.
 Nous découvrons un sujet.
 Nous le transformons en une hypothèse.
 Nous recherchons des sources “ouvertes” pour commencer la vérification.
 Nous recherchons des sources humaines pour compléter nos informations.
 Nous organisons les données au fur et à mesure que nous les trouvons -
de sorte qu’elles sont plus faciles à analyser, à composer en une histoire, et
à contrôler.
 Nous arrangeons les faits dans un ordre narratif pour composer l’histoire.
 Nous faisons le contrôle qualité pour nous assurer que l’histoire est exacte.
 Nous la faisons publier, nous faisons sa promotion, nous la défendons au
besoin
7. L’éthique du traitement de
l’information judiciaire
• Dans le traitement de l’information judiciaire le
journaliste doit faire preuve de
professionnalisme :
• formation (Formation initiale, formation continue);
• technicité (Apprivoiser les genres rédactionnel);
• reflexes professionnels (L’image du Reporter et de
l’incendie de l’église)
• responsabilité sociale (Ethique et déontologie)
• connaissance du cadre juridique et réglementaire
nationale (Textes régissant les médias, le Code
pénal, etc.);
• La consolidation permanente de la culture
générale (La lecture).
7. L’éthique du traitement de
l’information judiciaire : les sources
• Les rôles sont connus

• Le principe : Les journalistes agissent à visage


découvert.

• Les exceptions : lorsque la présentation empêche


l’accès à l’information, lorsque se présenter
risque d’altérer la vérité que l’on veut cerner. Les
situations de journalisme d’infiltration
7. L’éthique du traitement de
l’information judiciaire : les sources
• Centaines sources sont tenues au secret
professionnel. Des sources (médecins, avocats…)
sont tenues au secret professionnel. Il n’est pas justifié
de pousser une source à transgresser les règles
régissant sa propre profession, ni de la harceler voire
de l’intimider

• Le journaliste n’est pas un propagandiste.


Lors d’interviews et de prises de vues réalisées dans
un environnement publicitaire, les journalistes
appliqueront dans toute la mesure du possible la règle
selon laquelle leur rôle ne se confond pas avec celui
du publicitaire ou du propagandiste.
7. L’éthique du traitement de
l’information judiciaire : les sources
• L’embargo.
L’embargo est un accord, une demande faite aux
journalistes par une source ou une agence de presse
de différer la diffusion de l’information jusqu’à un
moment précis.
Le principe : L’embargo doit être respecté, au nom de
la parole donnée s’il a été convenu entre une source et
les médias ; par courtoisie, confraternité, correction
lorsqu’il a été demandé unilatéralement par une
source. Rompre un embargo, c’est s’offrir un scoop
facile au mépris de la loyauté.
• Exceptions : On peut passer outre la demande
d’embargo qui ne vise manifestement qu’à protéger
des intérêts particuliers de la source : économiques,
publicitaires, politiques, de positionnement personnel,
d’échappatoire à la justice.
7. L’éthique du traitement de
l’information judiciaire : les sources
• Le off et ses variantes

• Respecter le off est une affaire de confiance.

• Le journaliste a d’ailleurs souvent plus à perdre qu’à gagner


en ne le respectant pas, parce qu’il se risquerait de se couper
d’une source.
• Même non divulgué, le off n’est jamais tout à fait perdu parce
qu’il ouvre souvent des pistes de compréhension et permet
d’aborder d’autres sources avec des éléments neufs.

• Une information off n’est ni plus ni moins crédible qu’une


autre. Elle doit être vérifiée auprès d’autres sources, sans
quoi elle reste non fiable ou peut relever de la rumeur.
7. L’éthique du traitement de
l’information judiciaire : les sources
• L’anonymat de la source

• Le journaliste respecte l’exigence d’anonymat.

• Cet anonymat peut être nuancé : taire le nom mais pas la fonction,
remplacer par un nom d’emprunt (et le signaler au lecteur)…

• Le secret sur la source doit être préservé par le journaliste :


• devant les autorités publiques : c’est une obligation déontologique et un
droit consacré par le législateur ;
• devant les responsables hiérarchiques : le journaliste ne peut être obligé
de révéler ses sources à son rédacteur en chef, mais il doit pouvoir
lui confirmer qu’il a des sources fiables ;
• de manière générale : le journaliste avisé met en lieu sûr les documents
et tout élément susceptibles de trahir une source.
7. L’éthique du traitement de
l’information judiciaire : les sources
• Payer une information ?
Le principe : L’information ne se monnaie pas, qu’il s’agisse d’interview,
de témoignage, d’image. Le journaliste ne paye pas la source. La source
ne paye pas le journaliste.
• Exceptions :
 Le défraiement est une pratique courante et non contestable, lorsqu’un
média souhaite interviewer une personne qui doit se déplacer. Il doit
rester raisonnable.
 Un journaliste peut estimer nécessaire de faire à titre personnel un geste
en faveur de sources en situation difficile. Même s’il faut rester prudent, ce
n’est pas interdit.
 Tout est ici une question de mesure et de maintien de l’indépendance
réciproque. Lorsque le recours à une source entraîne pour celle-ci un
travail de recherche s’apparentant à de la consultance d’expert, un
dédommagement adéquat peut lui être accordé.
8. L’éthique du journaliste judiciaire:
les 10 recommandations essentielles
• 1 Respectez les genres journalistiques et ne confondez pas les articles
de faits et les articles d’opinion. N’émettez pas d’opinion personnelle
dans un article de faits (nouvelle, reportage, dossier, enquête, entrevue).

2 Commencez vos nouvelles par un lead qui livre l’essentiel en
répondant aux six questions : Qui? Quoi? Où? Quand? Comment?
Pourquoi?

3 Ne racontez pas les faits par ordre chronologique. Structurez vos
articles de faits selon la méthode de la pyramide inversée : du plus
important au moins important. Ne conservez pas le scoop pour la fin, il
doit se retrouver au début!

4 Utilisez des phrases simples, courtes et précises et placez une idée
par paragraphe. Écrivez dans un style simple, concret et vivant.

5 N’essayez pas de tout dire. Il est essentiel de savoir prioriser et
sélectionner l’information. Déterminez un angle, ayez un fil conducteur et
organisez l’information en conséquence.
L’éthique du journaliste judiciaire: les
10 recommandations essentielles
• 6 Optez pour des titres courts qui possèdent à la fois un caractère
informatif et accrocheur.

7 Accompagnez vos articles de faits d’une photographie de presse
qui illustre bien les propos. La photo doit être un complément au
texte qu’elle vient renforcer. N’oubliez pas le bas de vignette et le
crédit photo.

8 Utilisez avec modération des citations pertinentes qui apportent
quelque chose au texte sans être trop longues.

9 Dans vos textes d’opinion, énoncez clairement votre prise de
position et ayez une argumentation solide pour l’appuyer.

10 Lisez énormément de nouvelles, de reportages, d’entrevues et
des articles d’opinion. Prenez comme modèles ceux qui vous ont
plu davantage. Comparez vos textes avec ceux publiés dans
d’autres journaux et magazines.
Conclusion :
Travaux dirigés

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