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‘’Le leadership’’


 
Module conçu et animé
par M. KA OUMAR
Important
• pendant cette session de formation vous allez
travailler sur un certain nombre de questions
en lien avec la démocratie, la société civile, les
partis politiques et particulièrement le
leadership

• L’approche interactive, qui se fonde sur le


partage des connaissances et des expériences,
sera privilégiée tout au long de la session.
Vous devrez donc vous sentir libres
de partager vos points de vue et vos
savoirs les unes avec les autres.
PLAN DE PRESENTATION
• Introduction
• Définitions et concepts apparentés
• Les caractéristiques communes au leadership
• Les styles de leadership
• Les rôles de leader
• Les qualités essentielles du leader
• Les savoirs (indispensables) du leader
• Les compétences du leader
• Zoom sur de grands leaders
• Les succès du leadership
• Le leadership et le charisme
• Les aptitudes nécessaires d’un leader politique
• Les facteurs importants du leadership
• Les causes principales de l’échec dans le leadership
• CONCLUSION par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
Introduction
Le fait d'occuper un poste de
direction ne fait pas de vous un
chef
En réalité, le leader se distingue à travers des
années, avec l'expérience, les succès et les
erreurs, la croissance et le développement
personnels.

• Dans la vie associative, les occasions


d'utiliser vos habiletés de chef sont illimitées.
Vous pouvez vous en servir en tant que
président, coordonnateur, animateur,
organisateur, membre d’une commission, etc.
Introduction
• Forts de leur intelligence émotive, les leaders
sont capables d’interagir avec toutes catégories
de personnes. Ils aiment partager l’information
pour permettre aux autres de prendre des bonnes
décisions.

• Les vrais leaders sont tournés vers l’avenir. Ils


sont optimistes, curieux, dynamiques, et
réalistes.
 
• Le rôle du leader est d’organiser le groupe pour
assurer sa cohérence et sa progression vers la
réalisation d’un objectif commun.
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
1ère partie. :

LE LEADERSHIP

• Les individus sont des joueurs libres, chacun


aux commandes de sa propre destinée.
(Dunn, la neurolinguistique et Winning Colors)
brainstorming :

Qu’entends tu par
leadership?
(idées forces)
Ou « Qu’évoque pour toi le
mot leadership ? »
I. Qu’est-ce que le leadership?

• Il y a des centaines de définitions du


leadership. La plupart d'entre elles vont
dans le sens des affaires, du sport, ou du
leadership militaire.

• La définition la plus courante est le fait:


"d'organiser et/ou d’influencer des gens
afin d'atteindre un objectif commun."
DEFINITION du leadership

• Le leadership est un ensemble


d’aptitudes et d’attitudes
permettant d’influencer le
comportement d’un individu ou
d’un groupe en vue de l’amener
à réaliser les objectifs visés.
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
DEFINITIONS du leadership

• « To lead », en anglais, signifie conduire. Le leader est


celui qui conduit les autres, c’est-à-dire le chef, et le
« leadership » est le substantif correspondant : le fait
de conduire, devenu au fil du temps, pour certains,
« l’art de conduire les autres ».

• Cependant, le mot « conduire » peut induire une


certaine passivité pour les passagers. « Entraîner »
nous paraît plus dynamique, plus orienté sur un
résultat collectif.
1.1. Les caractéristiques
communes aux définitions du
leadership
• Ronald A. Heifetz
• Joseph C. Rost
« Le leadership est une activité, et
non pas un ensemble de
caractéristiques de la
personnalité… je définis « Le leadership est une
l'activité de leadership comme relation d'influence
étant la mobilisation des entre les leaders et les
ressources d'un peuple ou suiveurs qui cherchent à
d'une organisation pour
apporter des
accomplir des progrès
relativement aux changements réels
difficultés auxquelles ils reflétant leurs intentions
font face. » mutuelles »
• Walter F. Ulmer
Owen Jacobs et Elliot
Jaques • « Le leadership est une
activité - un processus
• « Le leadership est un
d'influence - au sein
processus qui vise à
duquel une personne
donner un sens
acquiert la confiance et
(orientation
l'engagement des autres
significative) à un effort
et, sans se fier aux
collectif, et qui fait que
positions formelles ou à
des efforts de volonté
l'autorité, amène le
sont déployés pour
groupe à accomplir une
atteindre un objectif. »
ou plusieurs tâches. »
Jay Conger Clark and Clark
« Les leaders sont des « Le leadership est une
personnes qui établissent activité ou un ensemble
l'orientation d'un groupe d'activités observables
de travail, qui obtiennent
qui se produisent au sein
l'engagement de ces
membres envers d'un groupe, d'une
l'orientation choisie et qui organisation ou d'une
ensuite les motive à institution et qui suppose
obtenir les résultats de la participation d'un
cette orientation.» leader et de suiveurs qui
acceptent de se
soumettre aux objectifs
communs et de travailler
en vue de les atteindre. »
Tout le monde peut donc être un leader
car c'est une activité ou un processus et
non pas un trait de personnalité ou une
fonction que d'avoir un certain pouvoir
ou des responsabilités spécifiques.

Un processus est quelque chose


d'observable, qui peut être décrit et
acquis.
Le leadership est en grande partie un
processus d'influence centré sur les
relations humaines.
Il suppose une collaboration volontaire au
sein de la relation entre les leaders et
les suiveurs.
Le leadership aide un groupe à aller de
l'avant pour atteindre un objectif ou
mettre en œuvre une vision.
• définition du leadership donnée par les Forces armées
canadiennes :
« Art d’influencer le comportement humain de la manière
voulue par le chef. »
• Ici, nous sommes très près de la manipulation, qui
consiste à agir contre la volonté de quelqu’un, à son
détriment, en l’instrumentalisant.

• Opposé à cette conception du leadership tout en


reconnaissant qu’elle peut exister, je vous proposerai
plutôt de nous demander comment éviter la
manipulation chaque fois que possible, et de
rechercher l’éthique qui vise au respect de la
personne.
Pour illustrer ce propos, soyons simples :
• lorsque le commandant dit au soldat d’avancer en
première ligne, cela revient à dire « Va te faire tuer ».

• On peut comprendre que le soldat refuse. Alors le


commandant crée un article 2 : « Si tu n’avances pas,
tu es un déserteur, je te fais tuer. »

• Et là, le soldat comprend qu’à bout portant, il n’a


aucune chance de s’en sortir. Surtout s’il voit un
camarade se faire abattre pour désertion. Alors, pris
dans cette double contrainte, il opte pour le moindre
risque et avance.
1.2. DIFFERENCE ENTRE GESTION ET
LEADERSHIP ?
• Le leadership est un processus dont la fonction est
« La gestion de changer les choses.
• Il suppose habituellement la création d'une vision
est avant pour l'avenir et l'élaboration d'une stratégie pour
tout un mettre cette vision en application.
processus • Il suppose de faire part de cette orientation à toutes
dont la les parties en cause, de sorte qu'elles la
comprennent et y croient.
fonction est • Il procure également un environnement qui
de produire inspirera et motivera les gens à surmonter les
des résultats obstacles qui pourraient survenir en cours de route.
De cette façon, le leadership produit un
constants changement.
dans une • Un leadership efficace produit des changements
dimension utiles et adaptables pour les organisations. »
importante
… par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
• La gestion est l’art de faire les
choses correctement.

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&

• • Le leadership est l’art de faire


faire les bonnes choses
II. LES STYLES DE LEADERSHIP
• Dans le domaine des affaires, de la politique et du
sport, différents styles de leadership

• Il n'y a aucun style qui soit approprié à tous les


contextes et toutes les situations,
donc les leaders politiques devront trouver les styles avec
lesquels ils sont à l’aise et ceux qui édifieront le parti et
renforcera leur leadership.
Certains styles ont plus d'inconvénients que
d'avantages et les hommes politiques
devraient les éviter.
• En rappel, le
leadership est un
ensemble Parentales chefferie dans une famille d’oies
d’aptitudes et
d’attitudes
permettant
d’influencer le
comportement d’un
individu ou d’un
groupe en vue de
l’amener à réaliser
les objectifs visés.
II. LES STYLES DE LEADERSHIP
On reconnaît généralement cinq (5) styles de leadership

• En rappel, le
leadership est un On reconnaît généralement cinq (5)
ensemble styles de leadership :
d’aptitudes et • Autocratique : "Faites ce que je
d’attitudes vous dis"
permettant • Paternaliste : "Si vous travaillez,
d’influencer le je vais vous aider"
comportement d’un
individu ou d’un • Démocratique : "Travaillons
groupe en vue de ensemble"
l’amener à réaliser • Collégial : "Nous sommes tous
les objectifs visés. égaux"
• Laisser - Aller : "Faites ce que
vous voulez "
Résultats
obtenus en
fonction du
style de
leadership
STYLE AUTOCRATIQUE RESULTATS
« Faîtes ce que je vous dis » • Planification - faite par
commandement autoritaire, dictatorial et l'autorité
même tyrannique à certains égards.
Le leader exige le respect et ne tolère pas que • Organisation - lignes
ses ordres souffrent d'une quelconque
remise en question.
d'autorité très rigides
Caractéristiques - Réseau de
- centralise les décisions
communication
clairement défini
- Commande
• Coordination et
- décide tout direction - tâches et
- réprimande responsabilités
- menace – déterminées au
- ne délègue pas d'autorité préalable
- n'a pas confiance en ses • Contrôle - très rigide -
subordonnés récompense ou punition
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
STYLE PATERNALISTE RESULTATS
"Si vous travaillez, je vais vous Planification - faite par
aider » l'autorité à partir de
suggestions sollicitées
auprès de certains
Caractéristiques employés.
- attitude bienveillante et charitable
envers ses subordonnés Organisation - lignes
- motive par récompense d'autorité précises et
- valorise les employés, qui sont rigides.- Réseau de
soumis communication ver1ical et
- garde l'autorité suprême selon le désir de l'autorité
- punit les employés qui ne
produisent pas selon ses Coordination et direction -
attentes
- fait du favoritisme
les tâches sont
-
déterminées selon le
manipule les employés
-
sentiment de l'autorité
sollicite et accepte parfois les
suggestions des employés Contrôle - par l'autorité -
- ne favorise pas le travail d'équipe récompense ou punition
STYLE DEMOCRATIQUE  (participatif) RESULTATS
« Travaillons ensemble »
 le chef fait participer ses membres à Planification :
l’exercice du commandement. Il recueille - en collaboration avec les
leurs avis et en tient compte avant de
prendre une décision subordonnés
Caractéristiques Organisation
- délégation de l'autorité - la structure devient un moyen et
- confiance en ses employés non une fin
- encourage la participation des - les tâches sont mieux réparties
employés aux prises de décision plus centrés sur les intérêts et
- employés travaillant à leur manière besoins des subordonnés.
- agit comme agent de liaison
- coordonne les tâches à effectuer Coordination et direction
- oriente les énergies des employés - Responsabilités mieux partagées
vers un but commun - meilleure motivation,
- n'impose pas ses idées - plus de travail et meilleurs
- encourage la créativité, l'initiative résultats
et l'ingéniosité
- travail d'équipe
- discute avec les employés moins
efficace dans les situations de Contrôle - participation des
performance routinières membres de l'équipe
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
LAISSER – ALLER (laisser-faire, RESULTATS
laisser cela ainsi)
"Faites ce que vous voulez«  le leader Planification
utilise peu ou pas du tout son pouvoir en - chacun développe son plan de
accordant aux autres une très grande travail
autonomie. Ce style est aussi appelé
"anarchique" quand on pense
péjorativement à l'absence totale Organisation
d'autorité. - selon la quantité des personnes à
Caractéristiques la tâche et le bon vouloir de ces
- peu d'intérêt à sa tâche et ses personnes
subordonnés
- chaque membre a ses propres objectifs Coordination et direction
et agit à sa façon - dépend de la qualité et du bon
- n'a aucune influence sur le vouloir de ces personnes
comportement des subordonnés
- veut éviter les conflits et les problèmes
Contrôle
- croit qu'il est impossible d'obtenir un
bon rendement de ses subordonnés - l'évaluation se fait selon le
rendement des subordonnés en
- ne prend jamais de décision
relation avec les objectifs de
- blâme les autres départ
STYLE COLLEGIAL RÉSULTATS
"Nous sommes tous égaux" Planification - en équipe -
Modèle consensus
Caractéristiques -plus lent
-chaque membre du groupe est Organisation - informelle
un leader -basé sur respect mutuel et
-fondé sur le support mutuel - compétence
travail d'équipe Coordination et direction -
-utilisé par les professionnels travail en équipe
(avocats, architectes, Contrôle - selon l'intégrité et un
Médecins, Notaires, etc.) code d'éthique
-importance accordée à la
loyauté, l'amitié et l'échange
-n'aime pas se faire dire quoi
faire et comment
-les membres ont les mêmes
intérêts, qualifications et
compétences
Leadership bureaucratique

• Les leaders bureaucratiques travaillent "avec


les textes". Ils suivent rigoureusement les
règles.
• Pour les partis c'est un style de leadership
approprié pour des postes tels les trésoriers et
les administrateurs en charge des membres.

• Ce n'est pas un bon style pour motiver et


diriger des personnes et cela ne favorise pas la
démocratie ou le débat.
Leadership populiste
• Le populiste essaie de plaire à ses militants. Ils
sont sensibles aux humeurs, aux sentiments et aux
craintes de gens, et s’en serviront pour avancer.

• Les populistes peuvent être très populaires et sont


souvent de bons orateurs.
• Ils peuvent mener des campagnes à court terme et
mobiliser les gens. Ils peuvent même aider à
gagner une élection en suscitant l’intérêt d'un
grand groupe d'électeurs.
Leadership populiste
• Les populistes sont rarement bons pour un parti
dans le long terme. Les politiques sont élaborées
sur la base de la popularité plutôt que de la
justesse.

• On pourrait se dire que c'est une forme très


démocratique de leadership, puisque ces leaders
répondent à leurs audiences, mais cela est
généralement négatif puisqu'un tel leader est plus
un suiveur qu’un leader.
• Ils changent d'avis en fonction de l'humeur des
électeurs.
Leadership populiste
• Par exemple, la Constitution dans un pays interdit la
peine de mort, mais à la suite d'un horrible meurtre,
les gens réclament une condamnation à mort.
• Le populiste peut répondre à cette humeur de colère
et réclamer que la peine de mort soit rétablie, même si
cela est en contradiction avec les politiques du parti et
de la Constitution du pays.

• Les populistes peuvent entraîner beaucoup


d'instabilité et de division au sein des partis, étant
donné qu'ils peuvent plus croire en eux-mêmes et en
leurs idées, qu'aux politiques convenues par le parti.
Leadership charismatique
• On rencontre souvent un style de leadership
charismatique chez les leaders de partis politiques
tels que les candidats aux présidentiels.
• Cela suscite l'engouement chez certains et motive
les ‘'militants’'.
• Les leaders politiques charismatiques ont quelque
chose de commun avec les personnages religieux
charismatiques, et peuvent habituellement bien
communiquer avec les électeurs, et même les
amener à changer leurs points de vue et leurs attitudes.
Leadership charismatique

• Ils ont souvent un bon instinct politique pour leur


autopromotion. Le côté négatif des leaders
charismatiques est qu'ils peuvent croire plus en eux-
mêmes qu'en leur parti et ses politiques.

• Les leaders charismatiques, tout comme les leaders


populistes estiment généralement qu'ils comprennent le
'peuple' et sont aimés du peuple.
• Ils suscitent des adeptes pour eux-mêmes plutôt que
pour le parti et ses politiques.
• Quand ce leader décède, le parti pourrait en réalité
recevoir très peu de soutien.
Le Leadership axé sur le travail

• Ce type de leaders se focalise uniquement sur la


réalisation du travail t et ils peuvent également être
autocratiques.

• Ils définissent clairement le travail et les rôles,


mettent en place des structures, planifient,
organisent, et font le suivi du travail.

• Ces leaders travaillent souvent beaucoup eux-


mêmes.
Leadership axé sur le travail
• L'avantage du leadership
orienté vers le travail est
qu'il s'assure que les délais
sont respectés, et que les
tâches sont accomplies.
• Cela est très utile pour mener
une campagne électorale, ou
pour organiser une
conférence de parti.
• Cela aide les autres leaders,
le personnel et les volontaires
à travailler ensemble en vue
de l’atteinte des objectifs du
parti.  
Leadership axé sur le travail

Les inconvénients sont que


pendant que les leaders
orientés vers le travail
obtiennent l’accomplissement
du travail, ils ne se focalisent
souvent pas du tout sur le
bien-être de leur équipe.
Le leadership axé sur la personne

• Les leaders axés sur la personne se focalisent


totalement sur les membres qu'ils dirigent et leur bien-
être. Ils organisent, soutiennent et forment les
membres de leurs équipes.
• C'est un style participatif qui tend à stimuler un
bon travail d'équipe et la collaboration créative.

• C'est l'opposé du leadership axé sur le travail. Les


Leaders axés sur la personne traitent
équitablement chaque membre de l’équipe.
Leadership axé sur la personne
• Ils sont sympathiques et accessibles, prêtent attention
au bien-être émotionnel et physique de chacun dans
le groupe, et ils se rendent disponibles lorsque les
membres de l'équipe ont besoin d'aide ou de conseils.

L'avantage de ce modèle de leadership est que


chacun veut faire partie de cette équipe gaie et
confortable.
• Les membres de l'équipe sont souvent plus productifs
et acceptent prendre des risques, parce qu'ils savent
que le leader leur viendra en aide s'ils en ont besoin.
Leadership axé sur la personne
• C'est un bon style pour renforcer l'organisation à la
base- par exemple une nouvelle branche du parti, un
projet d'entraide ou groupe culturel.

• Le côté négatif est que certains leaders se


concentrent tellement sur les membres que les tâches
en prennent un coup.
• Ils passent plus de temps à discuter des sentiments et
apprécier le groupe, plutôt que de faire le travail à
proprement parler.
• Les bons leaders devraient être à la fois être axés
sur le travail et la personne.
Leadership serviable/ de service
• Ce style décrit un leader qui n’est souvent pas
formellement identifié comme tel.
• Lorsqu’une personne à n'importe quel niveau dans une
organisation dirige en répondant aux besoins de l'équipe,
il ou elle peut être décrit (e) comme "leader serviable."
• Il dirige souvent depuis l’arrière, en montrant un bon
exemple, en effectuant beaucoup de travaux et ils ont
habituellement beaucoup d'intégrité.
• Ils placent le parti ou le peuple avant leurs propres
intérêts..
Leadership serviable/ de service
• Les avantages de ce modèle est que les gens seront
responsabilisés, et estimeront qu'ils ont atteint un
objectif et qu'ont leur a accordé du crédit.
• Le leader serviable fait participer les gens à la prise
de décisions, écoute bien et les guide de façon subtile
et discrète.

• Le leader a habituellement de bonnes valeurs et peut


se hisser au sommet simplement en servant aussi bien
les autres. Le leadership serviable est véritablement
indiqué pour mettre en place un parti politique, une
organisation ou un projet de développement.
Leadership serviable/ de service

• L'inconvénient est que ce leader n’a


habituellement pas un esprit de
compétition et n’est pas ambitieux, et le
plus souvent ne va pas droit en avant.

• Ce style ne convient pas non plus aux


situations de crises et ou autres situations
où vous avez besoin de leadership ferme.
Leadership situationnel
En raison de la diversité des situations qui se présentent au
leader dans l’exercice de ses fonctions et du niveau de
maturité de ses collaborateurs, aucun style de gestion ne
peut garantir en soi l’efficience de toutes les composantes
de l’équipe.
Face à cette réalité organisationnelle, une approche moderne de
plus en plus préconisée est celle du leadership situationnel.

Selon cette approche, le leadership relève :


• du leader : sa personnalité, son style, ses compétences ;
• de l’équipe : les forces et les faiblesses des membres,
leur maturité (expériences, habiletés, compétences) ;
• de la situation : l’environnement et les facteurs qui
agissent sur lui.
Le leadership transformationnel
• Dans les années 70, on a utilisé l’expression leadership
qui transforme pour décrire les situations où «
l’émulation entre les leaders et les suiveurs accroît
leur motivation et leur moralité ».

• plus tard des spécialistes élargiront ce concept en


l’appliquant aux leaders qui incitent les suiveurs à se
dépasser en les mobilisant et en les encourageant à
transcender leurs intérêts personnels au profit de
ceux du groupe ou de l’unité.
Le leadership transformationnel

• De fait, une des caractéristiques marquantes


du leadership transformationnel est l’énorme
influence qu’il exerce sur les valeurs et les
aspirations des suiveurs ainsi que sur la
façon dont ceux-ci perçoivent leur travail et
interprètent les faits.

• Les leaders transformationnels transforment


les suiveurs en transformant les valeurs et les
croyances de ces derniers.
Le leadership transformationnel

• Les leaders transformationnels inspirent les


autres et peuvent faire changer le focus et le
travail d'un parti.
• Ils analysent, font participer les autres,
identifient les problèmes et élaborent de bons
plans et de bonnes stratégies.
• Ils sont souvent des personnes de « gros plans »
qui adoptent une position sur le long terme.
• Ils attendent le meilleur de chaque membre de
leur équipe et d’eux-mêmes et essayent de
soutenir l'excellence dans la performance.
Leadership transformationnel

AVANTAGES INCONVENIENTS
• Le côté négatif du leadership
• Les avantages de ce style sont
transformationnel est que pendant
que les gens ont une idée claire
que l'enthousiasme du leader est
des objectifs et plans du parti,
transmis à l'équipe, il peut avoir
s’engagent à travailler parce
besoin du soutien de "personnes
qu'ils comprennent pourquoi leur minutieuses".
travail est important et où cela
s’intègre.
• Elles s'assureront que les outils
et les ressources requis sont en
• Cela conduit à une forte place et que les systèmes existent
productivité et à l'engagement pour exécuter les plans.
de chaque membre de leur
équipe.
Deuxième partie. :
LE LEADER

EXERCICE:
A partir de la définition du leadership, selon vous,
Qu’est ce qu’un leader?
1 – DEFINITION
• Le leader, c’est une personne qui exerce une
influence sur les membres de son groupe
dans le but de les amener à réaliser les
objectifs fixés par le groupe, à programmer les
activités et à évaluer.

• Le leader est un membre qui sait ce qu'il veut,


qui communique efficacement ses intentions,
qui sait quand poursuivre son action ou se
réorienter pour le mieux être du groupe.
Dans la vie pratique, le terme leader
désigne quelqu’un qui démontre un
esprit de leadership de diverses
façons tel que siéger à un comité,
présider un groupe de travail, faire
partie d’un bureau de direction,…
Le leadership efficace est souvent fondé
sur l’action plutôt que sur la fonction.
Les démarches que vous entreprenez à
titre de leader impliquent souvent
l’usage de votre influence personnelle
concernant les buts visés par le
groupe.

S’avérer un chef responsable et un


meneur compétent équivaut à se sentir
à l’aise dans l’un ou l’autre des rôles
que l’on doit assumer
2. – LES PRINCIPAUX ROLES DE LEADER

Les dirigeants compétents dans le cadre des


organisations doivent user des aptitudes au
leadership et à la gestion dans les rôles
qu’ils développent vers l’atteinte des
objectifs de leur mouvement.
les rôles de :
• communicateur ;
• bâtisseur d'équipe ;
• facilitateur / animateur ;
• agent de changement ;
• éducateur.
LES RÔLES DE LEADER

En tant que Communicateur :


• sachez communiquer efficacement avec elles
en établissant des objectifs précis, en
définissant clairement comment atteindre ces
objectifs et en étant capable de générer un
ensemble de comportements différents dans le
but de les atteindre.
LES RÔLES DE LEADER

En tant que bâtisseur du groupe : le leader


• encourage et stimule ;
• extériorise et verbalise ;
• harmonise ;
• accepte les compromis ;
• assure un certain contrôle ;
• respecte les autres ;
• établit des normes.
LES RÔLES DE LEADER

En tant que facilitateur : le leader


• assure la croissance du groupe ;
• agit comme participant/observateur et ne
s'impose pas ;
• facilite la communication entre les membres ;
• implique tous les membres ;
• fait preuve d'ouverture d'esprit ;
• encourage le groupe à réfléchir sur lui-même.
LES RÔLES DE LEADER

En tant qu'éducateur : le leader


• favorise le climat d'apprentissage
• livre un contenu pratique et applicable;
• encourage l'autonomie et la prise en charge;
• favorise le travail en équipe;
• stimule la réflexion et encourage l'évaluation
personnelle ;
• s'adapte en cours de route.
UNE QUESTION FREQUENTE EN
MATIÈRE DE LEADERSHIP

Êtes-vous né lead
er?
(innéité du
leadership?)
• Si le leadership est un processus d'influence, il
peut être observé. Ce qui signifie que vous
pouvez l'étudier et apprendre quels sont les
processus liés au leadership.

• Certaines personnes naissent avec des habiletés


naturelles qui facilitent l'application efficace de
ces processus, d'autres apprennent les techniques
tout au cours de leur vie (Pensez aux grands
musiciens - certains sont nés avec un talent
naturel tandis que d'autres ont appris une à une
les étapes de la création de la musique.)
• N'importe qui peut apprendre à devenir un bon
leader.
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
Le leadership est la relation entre le
leader et ceux qui le suivent.
Cette relation ne vient pas toute seule..., elle se
développe avec le temps.

Certains croient que être un leader est inné mais il


existe plusieurs anecdotes pour démontrer le
contraire. On peut "faire" des leaders, tout le
monde peut développer son potentiel pour devenir
un leader.

par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84


• Le leadership n'est donc pas limité à quelques rares
personnalités charismatiques et extraordinaires.

• Le leadership, en fin compte, est le développement de


soi. Se connaître et croire en ses capacités de faire la
différence, pour ensuite apprendre tout ce qu'il faut
pour la réaliser.

• Pour être un bon leader, il faut d'abord être soi-même...


mais il faut aussi adopter les comportements attendus
d'un chef
Groupe

Le

PRESIDENT
 
DE GROUPE
 
EFFICACE

Accostiche PRESIDENT
3. LES QUALITES
DU LEADER
POLITIQUE
AUTRES Qualités
1) Etre moralement • 7) Etre mature du
sain point de vue
émotionnel
• 2) Etre imaginatif
• 8) Avoir le sens de la
• 3) Etre orienté vers le planification
management • 9) Etre respectueux
• 4) Etre juste envers envers lui-même et les
les autres autres
• 5) Avoir des intérêts • 10) Etre studieux
variés • 11) Avoir de la
• 6) Etre orienté vers décision
l'instruction • 12) Etre organisé
Qualités
13) Etre digne de • 19) Avoir une intelligence
confiance vive
• 14) Etre enthousiaste • 20) Etre responsable
• 21) Etre orienté vers
• 15) Etre énergique
l'amélioration
• 16) Etre orienté vers • 22) Etre plein de
les cours de mise au ressources
point à donner aux
• 23) Etre entreprenant,
subordonnés travailleur
• 17) Etre expressif (à • 24) Etre loyal envers les
l'oral et à l'écrit) autres
• 18) Etre logique • 25) Etre humain
5. LES SUCCES DU
LEADERSHIP
• « On ne fait pas le leadership aux
gens, on fait le leadership avec des
gens. »
• Le leadership désigne un processus
permettant d’influencer ;
• c’est à dire avoir une vision et être
capable de la communiquer aux
autres dans le but d’obtenir leur
adhésion libre et volontaire pour la
réalisation d’un objectif commun.
• C’est un savoir faire et un savoir être :
• Détenir des ressources personnelles et
valorisées par le groupe
• Exercer une influence qui est acceptée
par le groupe
• Posséder un pouvoir situationniste qui
est prêté par le groupe
• Correspondre à un modèle qui plaît au
groupe
• Savoir s’adapter et répondre aux
besoins et attentes du groupe
• Aider le groupe à résoudre les
problèmes et à réaliser ses objectifs.
En somme, quelles que soient vos qualités :
•la détermination à toute épreuve,
•l’esprit de clairvoyance
•la force d’imagination
•l’attitude positive
•le sens profond des valeurs etc.…

Laissez les membres du groupe s’épanouir


de vos qualités de leader.
Et rappelez-vous que les actes sont bien plus
puissants que les paroles ;
Sachons qu’on ne peut jamais
obliger quelqu’un à faire un
travail extraordinaire
sauf s’il le veut
et pour cela, il faut lui trouver
une raison.
• c’est de nos désirs fondamentaux que naît
l’action,

le meilleur conseil à donner à ceux qui


désirent influencer leurs semblables, aussi bien
dans les affaires, dans la politique, que dans
l’enseignement ou en famille, est avant tout
d’éveiller en eux un ardent désir.

Celui qui réussit cela, s’attache tous les concours et toutes les
sympathies.
Comprendre les gens que
vous dirigez
• Le leader existe seulement parce qu'il y a des gens qui choisissent
de le suivre.
• Dans nombre de cas, les partisans font beaucoup plus que juste
suivre. Un bon leader ne devrait jamais les traiter comme des
moutons, ou considérer leur soutien comme un acquis.
• Ils observent, jugent, examinent, choisissent, et cessent de
soutenir des leaders.

• Les partisans déterminent le destin des leaders, autant que les leaders
déterminent le leur. Seuls, les individus qui concilient efficacement les idées
et les sentiments du groupe ou de la communauté qu'ils cherchent à diriger,
auront le quitus pour diriger.
différents types de personnalité

• Les leaders et leurs partisans viennent de divers


bords.
• Il est important de se connaître et également de
connaître les membres de votre équipe si vous
voulez être un bon leader.

• Vous devez savoir quelle est la contribution de


chaque membre de l'équipe et comprendre leur
modèle pour en retirer le meilleur.
différents types de personnalité

• Veuillez trouver ci-après, différents types de


personnalité que vous pouvez trouver au sein
d'un groupe:
différents types de personnalité
• EXERCICE
Laquelle de ces personnalités incarnez-vous?
1. Autoritaire : fort, clairvoyant et aime donner des directives
(peut être vu par les autres comme étant agressif).
2. Réfléchi: pense avant d'agir, ne se précipite pas sur les choses
(vu par les autres comme étant calme ou lent).
3. Axé sur le travail: aime voir le travail accompli, avance
rapidement (les autres peuvent vous voir comme étant
autoritaire et trop pressé).
4. Sensible : se focalise sur les sentiments et est sensible à l'égard
des autres et au dynamisme du groupe (les autres peuvent vous
voir comme étant trop émotif).
5. Rationnel : se focalise sur la théorie, l'analyse et les questions
avant d'agir (peut être vu comme étant trop intellectuel).
Conseils
pour influencer
positivement
ses semblables
• 1 – Impliquons d’avantage nos collaborateurs.

Dans les grandes associations, les membres sont


souvent déconnectés. Certains mécontents se font
passer pour des malades ou passent leur temps à
autres choses plus qu’à travailler à leur poste.

Quand l’ambiance est comme ça, c’est que


l’association est mal menée. Les membres ne
semblent pas maîtriser les objectifs de l’association.
• Par contre les leaders qui veulent réussir
font participer les membres à tous les
aspects du processus de direction. Ils
forment des équipes et ne lancent pas
d’ordres.

• Ils se rendent compte que ceux qui font


concrètement le travail peuvent aussi
prendre des décisions ; car ils ont compris
que ceux qui sont partie prenante des
décisions réagissent mieux que les autres.
2. GERONS LES COLLABORATEURS AVEC
HUMANITE.

Soyons aimable avec nos collaborateurs


et traitons les avec beaucoup de
respect.

Disons bonjour, sourions et apprenons à


les connaître.
• un membre du parti doit être traité comme
un membre de la famille. Ne lui demandons
pas des choses que nous ne faisons pas
nous mêmes.
Nous devons sincèrement nous préoccuper
de lui, ainsi nous recevrons en retour le
même degré de respect.

Connaissons chacun par son nom,


connaissons leur famille, sachons ce qui leur
arrive. Montrons leur qu’ils comptent pour
nous.
• 3. Saluons un travail bien fait et
félicitons son auteur.
N’oublions pas que nos collaborateurs
veulent s’entendre dire qu’ils ont fait un
bon travail. Complimentons beaucoup et
très souvent.

Depuis le PCA jusqu’au gardien chacun de nous


souhaite entendre qu’il fait un travail
excellent, qu’il est intelligent, capable et que
ces résultats sont appréciés.
4. EXPRIMONS AUX AUTRES L’INTERET
SINCERE QUE NOUS LEUR PORTONS.

Rien n’est plus satisfaisant et efficace que de


manifester aux autres un véritable intérêt.
5. SACHONS VOIR LES CHOSES DU
POINT DE VUE DE L’AUTRE

Pourquoi doit-on voir les choses du


point de vue de l’autre ?
• En 1997, un Directeur d’une importante société voulait engager une
secrétaire particulière et il a publié une annonce dans le journal. Il a reçu
près de 100 réponses. La plupart d’entre elles commençaient à peu près
comme ceci : 

« En réponse à votre annonce parue dans le journal du …etc

• Une jeune dame nommée Hortense fut plus adroite. Elle ne parla pas de ce
qu’elle voulait. Elles parla de ce que le Directeur voulait plutôt. Sa lettre
disait :

«  vous allez sans doute recevoir beaucoup de réponses à votre annonce et vous
êtes certainement très chargé. Vous n’aurez pas le temps de les lire toutes. Si
vous voulez bien me téléphoner au N°….c’est avec plaisir que je viendrai ouvrir
le courrier jeter les lettres sans intérêt et placer sur votre bureau celles qui
méritent d’être analysée. J’ai huit ans d’expérience…. ».
Elle a mentionné les entreprises pour lesquelles elle avait déjà travaillées.
Dès que le Directeur a lu cette lettre, il a eu envie de danser. Il a donc pris le téléphone pour
lui demander de venir. C’est ainsi que Hortense fut embauchée au GIP (Groupe Ivoire
Prestation).

• La leçon de cette histoire ? Apprenons à sortir de nous même pour découvrir ce


qui est important pour l’autre. C’est la clé la plus importante pour se comporter
dans la vie.
Exemple de cas concret: ce sont les commerçants ils disent toujours que le client
est roi. Mais dans la pratique ce n’est pas vrai. Ils ne considèrent pas les choses
du point de vue du client.
Diriger la prise de décision
• En matière de politique, les leaders jouent un rôle très
important en changeant les visions, en discutant des
politiques et en résolvant les problèmes.

• Ceci est souvent fait lors des réunions qui devraient


être aussi démocratiques que possible.

• Les leaders ont souvent des points de vue forts propres


à eux et les réunions peuvent facilement devenir des
rencontres conflictuelles pour la suprématie des idées,
plutôt que des efforts coopératifs et collectifs en vue de
trouver la meilleureparréponse.
Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
Diriger la prise de décision
• Si vous souhaitez trouver la meilleure solution
pour votre parti, utilisez l'intelligence collective
que vous avez au sein de votre groupe.

• Vous pouvez être le moteur du changement, mais


accepter que le groupe doit passer en revue tout le
processus afin de l'analyser, en discuter puis
accepter, améliorer ou rejeter une proposition.
• Tout débat ou réunion en relation au
changement comporte habituellement quatre
composantes essentielles:
Les fonceurs, les opposants, les suiveurs et les critiques
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
Les fonceurs:
• Ils proposent une nouvelle direction ou
politique et défient de vieilles idées.

• Sans eux, il n'y a pas de changement ni


de développement dynamique.

• Les jeunes se retrouvent souvent dans ce


groupe au sein d'un parti.
•  
Les opposants:
• Ils sont en désaccord et formulent des
objections fortes.

• Ne les voyez pas comme des ennemis


étant donné qu'il se peut qu’ils ne
reflètent que ce que pensent beaucoup de
gens.
Les Suiveurs:
• Ils se rangent habituellement soit du côté
du personnage influent soit du côté de
l'opposant.

• Même si ils sont silencieux, ils représentent


habituellement la majorité et doivent être
convaincus que c'est la bonne décision qui
est prise, puisque sans leur contribution, il
n'y aura aucune mise en application.
Les critiques:
• Ils soulèvent des questions difficiles, ils
forcent le groupe à réfléchir
soigneusement, et retardent la décision.

• Leurs voix sont très importantes


puisqu'elles aideront le groupe à
s'entendre et à avoir une meilleure
réponse à une question.
• Ceci conduira à une meilleure décision.
• En tant que leader, vous devez vous
assurer que toutes ces voix sont
entendues, et apprécier leur valeur.

• Si on accorde de la place et du temps à


tous les membres afin qu'ils expriment
leurs points de vue, le groupe aboutira à
une meilleure décision, et la proposition
aura une bonne chance d'être acceptée.
Dois-je être
charismatique pour être
un bon leader ?

A PROPOS DES LEADERS


CHARISMATIQUES
• Un résumé de recherche effectuée par le Center For
Creative Leadership (CCL) sur les leaders
charismatiques, énonce :
''...Lesleaders charismatiques donnent
l'exemple par leur comportement et
s'engagent à des actions pour accroître
la motivation de leurs suiveurs.''
• Un rendement extraordinaire est obtenu lorsque
– des leaders font preuve de confiance en soi,
– qu'ils ont des convictions profondes,
– qu'ils présentent une vision attirante,
– qu'ils définissent des objectifs idéologiques pour
obtenir l'engagement des suiveurs,
– qu'ils établissent des attentes de rendement élevées
et qu'ils démontrent de la confiance envers la
capacité des suiveurs à les atteindre.
QU’EST CE QUI
ATTIRE LES
AUTRES VERS
MOI ?
Sachez comprendre
ce que les gens
aiment en vous et
pourquoi ?
• Les plus grands leaders possèdent cette
qualité particulière qui fait que les gens sont
attirés par leur personnalité comme par un
aimant.
• Les artistes extraordinaires font preuve de ce
petit quelque chose qui n’est pas l’apanage
du commun des mortels. Nous pouvons tous
développer cette qualité qui fait la différence
entre la personnalité et la personnalité plus.

• Quelle qualité attire les autres vers moi ? On


peut la résumer en un mot : le charisme.
• Le charisme est un sujet qu’il n’est pas
toujours facile d’aborder car la plupart des
gens croient qu’il s’agit d’une qualité
mystique, insaisissable dont on est soit
doté, soit totalement dépourvu.

• Cependant, le dictionnaire en donne


plusieurs définitions. Voici celle que nous
utiliserons ici : «Une maîtrise exceptionnelle
du leadership qui suscite loyauté et
enthousiasme chez les autres ».
• Chacun d’entre nous possède certaines habiletés
qui jouent un rôle déterminant sur le charisme de
notre personnalité.

• Vous n’avez pas à faire des efforts soutenus pour


adopter une attitude contraire à votre nature
profonde.

Toutefois, si vous souhaitez devenir un mentor,


vous devez développer une personnalité
attachante qui amènera les autres à interagir
avec vous.
En utilisant le mot CHARISME pour
former un acrostiche, on peut • Gardez à l’esprit le fait
énumérer les caractéristiques
exceptionnelles des personnalités
charismatiques :
que ces qualités ne sont
Compassion pas simplement innées ;
Humanité
Action quiconque se soucie
Résultats d’autrui et désire
Influence développer ses habiletés
Sensibilité relationnelles peut les
Motivation acquérir.
Encouragement
Qu’est ce
qui peut
faire
obstacle au
charisme ?
• Encore une fois, le charisme est une
caractéristique ou une qualité qui peut être
développée.
• Le charisme n’est pas l’apanage des extravertis
et de ceux qui aiment être un point de mire.

• Nous avons tous le potentiel de devenir des


personnes charismatiques, mais nous devons
d’abord nous débarrasser des entraves qui
freinent le développement de cet important trait
de caractère.
Quelles sont certaines de ces entraves ?
• L’Orgueil. Une personne orgueilleuse aura
tendance à regarder les autres de haut, à éprouver
un sentiment de supériorité. Les gens ne
s’identifieront pas à une personne hautaine qui
accorde une importante prépondérante au rang
social et ils s’en écarteront.

• L’Insécurité. Les personnes qui souffrent


d’insécurité ne veulent prendre aucun risque.
Elles préfèrent ne pas quitter leur zone de confort
et, probablement, demeurer très ordinaires.
• L’Humeur changeante. C’est là un signe
d’immaturité qui nuit aux relations personnelles.
Les gens qui ont une humeur changeante sont
instables et, par conséquent, peu fiables. On arrive
jamais à établir un climat de confiance avec eux.

• Le Perfectionnisme. Le perfectionnisme se
caractérise par un besoin obsessif de ne jamais faire
d’erreurs. Il brime la créativité et la liberté, et il fait
fuir les gens. Les perfectionnistes arrivent rarement
à s’affirmer ; et ils ont de la difficulté à aider les
autres à s’affirmer.
• Le Négativisme. Par définition, le négativisme
est le contraire du charisme. Une personne
dont l’attitude est perpétuellement négative
aura un effet déprimant sur son entourage.

Sa personnalité tourne le dos à la vie en général.


Les gens éviteront une telle personne. Il est
impossible de devenir un leader charismatique
si personne ne veut faire partie de notre
entourage.
DEVENEZ QUELQU’UN EN
QUI LES
GENS ONT CONFIANCE
Sachez instaurer un sentiment de loyauté
dans vos relations
• La confiance est un cruciale dans toute relation,
qu’elle soit familiale, professionnelle, associative
ou amicale.

• Lorsque cet important fondement existe, des


relations durables et positives peuvent être
établies et nourries grâce à l’encouragement et à
la cohérence.

• Les gens en qui l’on a grandement confiance sont


des gens qui ont développé leur caractère et qui
ont gagné le droit de jouir de cette confiance.
• La confiance dépend très peu du nom d’une
personne, de son statut social, de son compte en
banque ou de sa profession. La véritable confiance
découle du caractère de la personne qui dirige.
• Que nous soyons leaders à la maison, au travail
ou dans notre association, nous sommes tenus
d’être dignes de confiance.
• Nous devons prouver par l’exemple que nous
sommes à la hauteur des propos que nous tenons.
La seule et unique façon de se bâtir la réputation
d’un être digne de confiance, c’est de faire
preuve de loyauté en tout temps.
• Vous pouvez vous gagner la confiance des
autres en appliquant un principe clé:
 
Prêcher par l’exemple
Prêchez par l’exemple
• Les gens ont besoin de constater de visu
ce qu’ils doivent devenir.

• Considérez cette phrase-choc d’un


dessin humoristique : « Quoi que vous
tentiez d’inculquer à un enfant , il
continuera à se comporter comme ses
parents. » Voilà qui est certainement une
vérité humiliante pour tous les parents.
• Lorsque je guide les autres, il est
important que je sois ce que j’enseigne
ou exige.

• Voilà une vérité irréfutable : Nous


enseignons ce que nous savons, mais nous
projetons ce que nous sommes.

• Enseigner aux autres à faire le bien est une


chose merveilleuse ! C’est peut-être là une
façon plus difficile d’enseigner, mais c’est
aussi une façon plus facile d’apprendre.
• James Dobson, psychologue et écrivain, nous dit
que les enfants commencent à emmagasiner les
valeurs morales et spirituelles qu’on leur
enseigne dès l’âge de cinq ans ! Au cours des
premières années d’existence de votre enfant,
Vous êtes son principal modèle de rôle, la
personne la plus importante dans sa vie.

• Si ce que vous dites diffère de ce que vous


faites, votre enfant choisira inévitablement
d’imiter ce que vous faites.
« vos enfants portent davantage attention à vos
gestes qu’à vos paroles. »
Comment exceller en
communication ?
• lorsque j’ai un message à faire passer à quelqu’un, je dois
être très clair ; savoir pourquoi je le passe, comment je
vais le présenter pour en faciliter la compréhension, ce que
j’attends de l’interlocuteur ;
• mettre l’autre en avant : même lorsque je m’exprime, je
peux le regarder et lui signifier en sous-texte « Tu peux
réagir quand tu veux, tu peux ne pas comprendre, tu peux
ne pas être d’accord… Pas de problème, exprime-le,
verbalement ou non, vas-y… » ;
• lorsque j’adresse un message à un auditoire, je m’efforce
d’y mettre tous les moyens que la nature m’a donnés,
verbaux et non verbaux.
Comment exceller en communication ?

Comment utiliser et mettre en cohérence les moyens


verbaux et non verbaux ?
• Moyens verbaux : choisir les mots et les phrases en
fonction de l’auditoire, préparer auparavant des arguments
qui font mouche.
• Moyens oraux : intonations, volume, rythme,
prononciation doivent aller dans le sens de l’objectif
poursuivi.
• Moyens corporels : lorsque l’on a un message important à
transmettre, mieux vaut être debout plutôt qu’assis, bien
campé sur ses pieds, bien stable ; se tenir droit, la tête
droite. Lorsque l’on est assis, il faut bien occuper sa
place : être assis au fond du fauteuil.
Comment exceller en communication ?
• Il est toujours important de bien regarder ses interlocuteurs en
face, même si l’auditoire est nombreux. Il ne faut pas, comme on
l’entend souvent, « balayer » du regard les auditeurs ; il faut les
regarder vraiment, avec le « sous-texte » que l’on vient
d’évoquer (« Tu peux réagir quand tu veux, etc. »), qui fait
totalement « exister » chaque personne du public.

• Les gestes : il faut laisser « parler » les mains, qu’elles


accompagnent la parole dont elles sont le prolongement.

• L’expression : elle est le reflet de mon sentiment par rapport au


message que je porte. Si je suis content de retrouver mes
interlocuteurs, c’est le sourire qui va poindre ; si je dois leur
annoncer une mauvaise nouvelle, mon visage exprime la
véritable compassion que je ressens.
• Ce qui est capital pour être écouté, captivant,
cru, c’est d’être congruent, c’est-à-dire que
tous les messages, verbaux ou non, aillent
dans le même sens, disent la même chose.
• Lorsqu’il y a « non-congruence », les
interlocuteurs croient plus le non-verbal que
le verbal, car nous avons moins appris à le
travailler.
Conseils concernant les prises de
parole en public 
• saisissez toutes les bonnes occasions où vous
pensez avoir quelque chose d’intéressant ou
d’important à faire passer, ou même à demander.

• Ne passez pas à côté de ces occasions ; en les


multipliant, en les analysant (quand c’est possible
avec les feed-back de personnes avisées et
bienveillantes) et en tirant les enseignements, vous
progressez et serez de plus en plus à l’aise.
Conseil concernant les prises de parole en public 
• Pour les réactions improvisées, en réunion par
exemple, voici comment je procède.
- Je synthétise rapidement dans ma tête le message à faire passer, ou
le plan des deux ou trois messages que je veux faire passer.
• - Je prends une grande respiration abdominale en me calant bien
sur mes appuis (pieds, fesses, coudes).
• - Je prends la parole lorsque c’est possible, avec assurance et
naturel. Si c’est difficile, par exemple parce qu’un locuteur
monopolise la parole, je lui montre respectueusement par un signe
de tête ou de main que je souhaite intervenir lorsqu’il aura terminé.
• - Pour commencer, je « contextualise » souvent mon intervention, je
lui donne du sens (« Afin de bien explorer toutes les possibilités
avant de prendre une décision, permettez-moi d’attirer votre
attention sur un autre point… »).
Conseil concernant les prises de parole en public 
Pour les réactions improvisées, en réunion par exemple, voici comment je procède.

• - Si quelqu’un me coupe, je persiste : « Si vous


permettez, je vais poursuivre… »
• - A la fin, j’invite à réagir pour que mon
intervention ne soit pas enterrée : « Qu’en pensez-
vous ? »
• En revanche, il faut s’abstenir de parler lorsque
l’on n’a rien à dire de constructif, sous peine de ne
plus être écouté par les autres.
 ‘’ Si vous n’avez rien à dire, ce n’est pas la peine de le faire savoir à
tout le monde’’
• Francis Blanche
Enseignements tirés
• LES FACTEURS IMPORTANTS
DU LEADERSHIP

• LES CAUSES PRINCIPALES DE


L’ECHEC DANS LE
LEADERSHIP

par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84


LES FACTEURS IMPORTANTS DU
LEADERSHIP
• 1. Courage
infaillible basé sur
la connaissance de
soi-même et de son
action. Personne ne
tient à suivre un
chef qui manque de
courage et de
confiance en lui.
Ou alors ce sera très
éphémère.
LES FACTEURS IMPORTANTS DU LEADERSHIP

• 2. Contrôle de soi. Celui qui n’est


pas capable de se contrôler ne
pourra jamais contrôler les autres.

• Le sang-froid est un stimulant


puissant pour les autres, et une
inspiration pour les plus
intelligents d’entre eux.
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
LES FACTEURS IMPORTANTS DU LEADERSHIP

• 3. Un sens réel de la justice.


Sans un sens réel de l’honnêteté
et de la justice, aucun chef ne
peut commander et garder le
respect des autres.

• 4. Fermeté dans les décisions.


Celui qui hésite à prendre une
décision montre qu’il n’est pas
sûr de lui. Il ne pourra jamais
diriger les autres avec succès.
LES FACTEURS IMPORTANTS DU LEADERSHIP

• 5. Précision des plans. Le bon chef doit


planifier son travail et travailler son plan. Un
chef qui avance à l’aveuglette, sans plan
concret et défini, est comparable à un
bateau sans gouvernail. Tôt ou tard, il
s’échouera.

• 6. L’habitude d’en faire plus que les autres.


Un bon chef désire toujours en faire plus
qu’il n’en exige à ses subordonnés.
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
LES FACTEURS IMPORTANTS DU LEADERSHIP

• 7. Une personnalité agréable. Aucune


personne négligée et négligente ne peut
devenir un bon chef. Le vrai leadership attire
le respect. Les subordonnés ne respecteront
pas un chef dont la personnalité n’est pas
agréable.

• 8. Sympathie et compréhension. Un bon chef


doit attirer la sympathie de ses subordonnés.
Il doit, de plus, essayer de les comprendre
ainsi que leurs problèmes.
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
LES FACTEURS IMPORTANTS DU LEADERSHIP

• 9. Maîtrise des détails. Un bon chef ne devra


négliger aucun des détails.

• 10. Volonté d’assumer la pleine


responsabilité. Un chef est responsable des
erreurs et des manquements de ses
subordonnés. Si l’un d’entre eux commet une
erreur et se montre incompétent, c’est au
chef lui-même de reconnaître son propre
échec.
par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84
LES FACTEURS IMPORTANTS DU LEADERSHIP

• 11. Coopération. Un bon chef doit


comprendre et appliquer le principe de
l’effort commun et induire cet état
d’esprit à ses subordonnés.

• Le leadership implique le POUVOIR, et


le pouvoir implique la COOPÉRATION.

par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84


LES CAUSES
PRINCIPALES DE
L’ECHEC DANS LE
LEADERSHIP

par Daniel DA HIEN Tél. 70 23 05 84


LES CAUSES PRINCIPALES DE L’ECHEC DANS LE LEADERSHIP
• 1. Négligence des détails. Un chef efficace doit avoir
la capacité d’organiser et de maîtriser des détails.
Un véritable leader n’est jamais “trop occupé” pour
faire quelque chose qui peut être exigée de lui en sa
qualité de leader.
Quand un homme, qu’il soit, un leader ou un
“subordonné”, admet qu’il est “trop occupé” pour
changer ses plans ou pour accorder de l’attention à une
urgence, il admet son inefficacité.

Le bon leader doit être le maître de tous les détails liés à


sa position. Cela implique, naturellement, qu’il doit
acquérir l’habitude de déléguer des détails à des
collaborateurs efficaces.
LES CAUSES PRINCIPALES DE L’ECHEC DANS LE LEADERSHIP

2. Peur de la concurrence des subordonnés.


• Le leader qui craint qu’un de ses subordonnés puisse prendre
sa place est pratiquement sûr de voir cette crainte se justifier
tôt ou tard. Un bon leader forme des “apprentis” capables de
le seconder efficacement, selon son désir, sur n’importe quel
détail de sa position.

• C’est seulement de cette façon qu’il peut remplir avec succès


les nombreux devoirs de sa charge. C’est une vérité éternelle
que les hommes reçoivent un plus grand salaire pour leur
CAPACITÉ A OBTENIR DES AUTRES DE GROS RESULTATS,
qu’ils ne pourraient probablement en avoir par leurs propres
efforts.

• Un leader efficace peut, grâce à sa connaissance de son


travail et le magnétisme de sa personnalité,
considérablement augmenter l’efficacité de ses subordonnés
et les pousser à travailler davantage et mieux qu’ils ne le
feraient sans son aide.
LES CAUSES PRINCIPALES DE L’ECHEC DANS LE LEADERSHIP

• 3. Manque d’imagination. Sans imagination, le leader


est incapable de pallier les urgences et de créer des
plans pour guider efficacement ses subordonnés.

• 4. Égoïsme. Le leader qui réclame tout l’honneur


pour le travail de ses subordonnés, est sûr de
provoquer un ressentiment. Le leader vraiment digne
de ce nom NE RÉCLAME AUCUN HONNEUR. Il se
contente de voir ses subordonnés à l’honneur, parce
qu’il sait que la plupart des hommes travailleront
plus dur pour la récompense et la reconnaissance
qu’ils ne le feraient juste pour l’argent.
LES CAUSES PRINCIPALES DE L’ECHEC DANS LE LEADERSHIP

5. Déloyauté. Cela aurait peut-être du venir en tête


de la liste.
Le leader qui n’est pas fidèle aux personnes en
qui il a confiance, à ses associés, à ceux au-
dessus de lui, et à ceux au dessous de lui, ne
peut pas maintenir longtemps sa direction.

La déloyauté n’appelle que le mépris. Le manque


de loyauté est l’une des principales causes
d’échec dans tous les domaines de la vie.
LES CAUSES PRINCIPALES DE L’ECHEC DANS LE LEADERSHIP

• 6. Mise en avant de l’”autorité” de la


direction.
• Un bon leader mène en encourageant et non
pas en essayant d’installer la crainte au sein
de ses subordonnés. Le leader qui abuse de
son “autorité” tombe dans la catégorie des
DICTATEURS.
• Si un leader est un VRAI LEADER, il n’aura
aucun besoin de l’afficher, si ce n’est par sa
conduite, sa sympathie, sa compréhension,
son équité, et la connaissance qu’il montrera
de son travail.
LES CAUSES PRINCIPALES DE L’ECHEC DANS LE LEADERSHIP

7. Mise en avant du titre.


• Le leader compétent n’a pas besoin de “titre” pour
obtenir le respect de ses subordonnés.

• Celui qui ne cesse d’afficher son titre a


généralement peu d’autres choses à mettre en
avant.

• Les portes du bureau du vrai leader sont toujours


ouvertes à tous ceux qui souhaitent entrer, et ce lieu
de travail doit être dénué de toutes formalités ou
d’ostentation.
CONCLUSION

• Pour pouvoir mener à bien toutes les


tâches, fonctions et responsabilités que je
m’évertue de vous énumérer depuis le
début,
le leader doit être outillé sur trois plans :
intellectuel d’abord, pratique ensuite et
matériel sur sa propre exploitation.
• Il doit aussi apprendre à se défendre contre l’injustice
de certaines attaques.

• Parce que chez nous, quand on est leader, les gens


pensent qu’on est nanti. Il faut donc vous battre pour
vous faire connaître et faire connaître votre Parti.

Il arrive parfois que certains créent des partis politiques


parallèles, uniquement pour saboter votre action.

• N’ayez pas peur, foncez, ne vous occupez pas d’eux ;


ce sont les résultats obtenus, la confiance placée en
vous par les populations qui vous départageront.
• - Le développement est un processus qui se
construit à long terme. Il faut donc persévérer,
ne pas lâcher prise si on veut réussir.

• Si vous vous attachez à cette tâche de longue


haleine, vos efforts seront récompensés, parce
que les populations reconnaîtront votre mérite.
Elles vous accorderont leur respect et vous
suivront dans ce que vous leur proposez.

• Et cela, c’est le meilleur salaire que l’on puisse


vous donner. C’est pourquoi la bagarre doit
être rude et menée sur tous les fronts.
• Et pour terminer, sachez qu’il y
a bon leader et grand leader

• Le premier obtient des


résultats
• et le second pose des
marques dans l’histoire
Merci de votre attention

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