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Partie I
On appelle chaux les produits résultant de la cuisson de calcaires naturels plus ou moins argileux avec
réduction en poudre par extinction avec parfois l’ajout d’autres améliorants (clinker, laitier et pouzzolane).
2- Catégories de chaux
On distingue trois catégories de chaux , la chaux hydraulique, la chaux grasse et la chaux maigre. La chaux
maigre ne s'emploie qu’en agriculture comme engrais.
a- La chaux hydraulique :
S’obtient par cuisson de calcaire ayant une grande teneur d’argile variant de 5 à 22% et qui contient de l’alumine
silicique. La chaux hydraulique, c’est de la chaux durcissant plus rapidement sous l’eau sans être au contact de l’air.
La chaux hydraulique se divise en 4 catégories d'après la durée de la prise et le pourcentage d’argile:
Utilisation :
L’utilisation de chaux hydrauliques est intéressante pour tous les travaux de maçonnerie courante : Fondations,
mortiers de joints et d’enduits , etc. L’emploi avec les ciments sous forme de mortiers bâtards donne des enduits
généralement moins sujet à la fissuration et plus imperméables.
S'obtient par la cuisson de calcaire carbonique. L’acide carbonique s’élimine à la cuisson et la roche cuite est de la
chaux presque pure (90% d’oxyde de calcium)
Elle n’est pas hydraulique, elle ne durcit qu’en contact de l’acide carbonique contenu dans l’air.
b-1 Utilisation :
La chaux grasse est très appropriée comme enduit intérieur, elle peut aussi servir de chaux blanche, car elle peut
facilement se combiner à l’acide carbonique de l’air et ainsi se pétrifier.
Remarque: Avant d’utiliser la chaux grasse, il faut la laisser d’éteindre au minimum pendant trois (3) semaines.
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b-2- Forme commerciale :
La chaux grasse est encore souvent livrée en roche afin d’être éteinte sur le chantier ; elle est éteinte et vendue sous
forme de poudre en sacs mentionnant chaux grasse ainsi que la marque de fabrique.
D'une façon générale, une chaux aérienne est cuite aux alentours de 900°C et une chaux hydraulique aux alentours
de 1250 à 1350° C, suivant les caractéristiques finales recherchées des produits.
1- Définition :
Sont des produits obtenus par déshydratation et pulvérisation de gypse (sulfate de chaux hydraté : SO4 Ca2
H2O) après échauffement dans le four. D’après la température de l'échauffement de gypse on obtient des plâtres
semi-hydratés et les plâtres anhydratés.
2- Plâtres semi-hydratés :
S'obtiennent en chauffant du sulfate de calcaire de 125 à 180° et en le broyant ensuite finement. La poudre blanche
ainsi obtenu et grasse au toucher et colle aux doigts, c’est un liant qui devient dure très vite lorsqu’il est additionné
d’eau.
a- Formes commerciales :
b- Conservation :
Etant donné que ce matériau est trop hygroscopique, il doit être conservé en un endroit très sec. Si non il se
détériore rapidement.
Utilisation : Le plâtre semi-hydraté s’ajoute au mortier à chaux afin d'accélérer le durcissement, permet d’avoir un
aspect blanc et de réduire le retrait. EMSI C BA O 3GC PGC 1 Prof: AZMI Mustapha
3- Les plâtres anhydratés (ou anhydrites) :
S’obtiennent par la cuisson de gypse à des températures atteignant 1000 à 1100 °C, ces plâtres additionnés d’eau
deviennent durs et résistent aux intempéries; leur durcissement est légèrement plus lent que celui du plâtre semi-
hydraté, il est donc plus facile à travailler.
a- Formes commerciales :
b- Utilisation :
L'anhydrite est une excellente matière pour les plâtrages intérieurs vu qu’elle devient beaucoup plus dure que le
mortier à chaux et qu’elle ne présenté pas de fissures.
4- Remarques :
− Le plâtre se dissout dans l’eau, il ne peut donc jamais être employé ni à l’extérieur ni en des lieux humides.
− Le plâtre ne peut jamais être mélangé au ciment, car il se forme des cristaux nuisibles au mortier qui se désagrège
à cause de l’augmentation du volume.
− Il faut toujours ajouter du plâtre à l’eau et non le contraire afin d'éviter la formation de grumeaux.
− Le plâtre corrode le fer non protégé.
● La fouille en rigole : excavation ou tranchée destinée à recevoir les semelles filantes de fondations. La fouille en rigole est
linéaire et peu profonde. Contrairement à la fouille en pleine masse, elle est réalisée aux endroits spécifiques où les
fondations seront coulées. Elle se trouve donc sous les murs porteurs ou les poteaux.
Les dimensions de la fouille en rigole varie en fonction de la charge du bâtiment et de la nature du sol. Elle est
calculée comme les dimensions des fondations. Elle ne dépasse guère les ~2m de largeur pour ~1m de profondeur.
Le remblai : ensemble des terres rapportées sur le terrain pour créer une plate-forme ou combler une cavité.
Le cubage ou la cubature : volume des terres déplacées lors des opérations de terrassement.
La terre végétale : couche superficielle de terre mélangée à des végétaux en décomposition. La terre végétale est souvent stockée
provisoirement pour être réutilisée lors des travaux d’aménagements extérieurs.
La terre excédentaire : expression souvent employée au pluriel pour désigner les déblais non réutilisés sur le terrain et évacués à
la décharge.
Le foisonnement : augmentation du volume des terres provoquée par leur déplacement lors des travaux de terrassement. La terre
extraite des fouilles perd sa cohésion initiale et se fragmente en petits morceaux indépendants qui occupent un volume apparent
supérieur au volume de la terre en place.
Le bon sol : couche de terrain résistant, plus ou moins profonde, capable de supporter le poids de la construction.
Le terrain naturel : expression utilisée pour désigner la configuration du terrain avant les travaux de terrassement.
On distingue deux opérations majeures dans les activités de terrassement, le déblai et le remblai:
• Le déblai consiste à retirer et à transporter sur le site du projet ou à l’extérieur de celui ci des sols décapés ou
excavés.
• Le remblai consiste à transporter à partir du site du projet ou de l’extérieur de ce dernier, des matériaux
conformes à l’usage et aux spécifications prescrites par les plans, marches et contrats du projet ou suite a des
décisions modificatives du projet.
D’autres opérations complémentaires au déblai et au remblai, peuvent également être considérés lors du
terrassement:
• Le débroussaillage consiste à abattre et à retirer les arbres et les arbustes qui se trouvent sur le site des
travaux et pour lesquels il n'est pas prévu de les mettre en valeur. L'abattage des arbre est confié à des équipes
de forestiers.
• L’essouchement est l’opération qui permet de retirer du sol, les souches des arbres abattues. Cette opération
peut se faire à laide de pousseur si le nombre de souches est important et leur taille modeste ou encore avec une
pelle hydraulique lorsque le nombre de souches est modeste. Lors de l’opération de décapage on retire la couche
de sol organique qui se trouve sur le site des travaux de terrassement. Ce sol organique est soit entassé pour
servir ultérieurement lors de l’aménagement final, soit transporté à l’extérieur du site des travaux.
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• Le régalage/profilage/compactage consiste à déplacer grossièrement les remblais puis à les compacter en vue
d’obtenir la configuration topographique souhaitée
• L aménagement final consiste à compléter les aménagements prévus aux plans, marches ou contrats.
L’aménagement final peut inclure la plantation d’arbres et arbustes, le gazonnement, du pavage, la construction de
réseaux de drainage ou électrique (éclairage) et de la construction de trottoirs et de bordures.
Si on les place en séquence chronologique, les opérations de terrassement se réalisent selon l’ordre suivant :
1. Débroussaillage et essouchement
2. Décapage
3. Déblai et transport
4. Transport et remblai
5. Régalage/profilage
6. Compactage
7. Aménagement final
Pente de talus:
Pour des raisons évidentes de sécurité, les pentes de talus en déblai ou en remblai doivent assurer la
stabilité des matériaux. Les pentes de talus varient selon plusieurs paramètres notamment la nature du sol, la
granulométrie et de la cohésion de ses particules et l’immersion ou non de l’ouvrage. Les tableaux suivants nous
donnent les valeurs les plus couramment utilisées pour les pentes de talus en déblai et en remblai.
• Le foisonnement : augmentation du volume des terres provoquée par leur déplacement lors des travaux de
terrassement. La terre extraite des fouilles perd sa cohésion initiale et se fragmente en petits morceaux
indépendants qui occupent un volume apparent supérieur au volume de la terre en place.
• La masse volumique des sols et des matériaux est l’expression de la masse par unité de volume. Lors du
traitement des données de travaux de terrassement, la masse volumique s’exprime surtout en tonne par mètre
cube (t/m³) ou en kilogramme par mètre cube (kg/m³).
• L'indice des vides e est le rapport entre le volume des vides sur le volume des soldes. Lorsque Vv = Vw, le sol est
pleinement saturé.
Charge utile
La capacité de chargement des équipements de transport est tributaire de trois paramètres :
• le volume effectif de la benne de transport,
• la capacité structurale et mécanique
• des restrictions de chargement notamment, le volume effectif de la benne de transport.
Exemple d’application :
Calculez la charge et le volume effectifs de transport pour un camion 10 roues transportant le gravier humide de
l’exemple d’application précédent sachant que la résistance de la suspension limite le chargement à 21 tonnes et
que la benne a une capacité de chargement de 14,5 m³ ?
Exemple d’application :
On utilise un pousseur pour réaliser le décapage de sol organique et du refoulement. La lame de type universel « U
», possède une capacité de 14 m³. La distance de refoulement est de 220 m. L’inversion de marche prend 1,5
secondes. Le refoulement se réalise en première vitesse (3,8 km/h) tandis que la marche arrière se fait en troisième
(7,9 km/h). On demande la production journalière de ce pousseur sachant que le taux de travail est de 55 minutes
par heure et que la durée de travail journalier est de 8 heures.
Les pelles sont classés en 2 types différents: La pelle en butte ou pelle en fouille (rétro caveuse)
Les pelles hydrauliques sont munies de bras articulés et de godets permutables qui permettent l’excavation dans des
sols de nature variée.
Le plus souvent, les pelles hydrauliques réalisent des travaux d’excavation en mode « rétro caveuse» pour
des excavations sous le niveau du dessous de la base de la pelle.
Il existe deux types de pelles hydrauliques, les pelles sur roues utilisées sur des sols ayant une bonne capacité
portante. Pour les sols de faible capacité portante, le cas le plus courant, on utilisera la pelle hydraulique sur
chenilles.
La durée du cycle d’une pelle hydraulique varie selon plusieurs paramètres comme l’habileté de l’opérateur, l’angle
de rotation et la nature du sol excavé. En pratique, on utilise pour une pelle hydraulique sur chenille exécutant une
rotation de 90°, les valeurs suivantes :
Sols légers (granulaire) : 0,35 minute
Sols ordinaires (terres organiques) : 0,40 minute
Sols compacts (sols argileux) et blocs de roc : 0,45 minute
La nature du sol à excaver a également une incidence sur le volume de remplissage du godet. Pour les sols
granulaires, le godet sera rempli à 100% de sa capacité. Pour les sols argileux et organiques, le godet sera
rempli à environ 95%. Tandis que pour les débris rocheux et les blocs de rocher, il le sera respectivement
d’environ 85% et 70%.
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Exemple d’application :
On utilise une pelle hydraulique sur chenille pour excaver un sol argileux. Le godet de la pelle a une capacité de
2500 litres. La rotation pour le chargement des bennes de camion est de 90°. On demande la production horaire
théorique de cette pelle sachant que le taux de travail est de 50 minutes par heure.
Complétons les données du problème. La pelle charge des camions de type « 10 roues » ayant une capacité de
chargement de 12,65 m³. Le temps requis pour évacuer un camion plein et installer un camion vide sous le godet
de la pelle est de 0,5 minutes. Calculons la production horaire réelle de cette pelle.
• Tout comme les pelles hydrauliques, les chargeuses servent lors du remplissage des bennes des camions
le plus souvent avec des matériaux granulaires de remblai comme la pierre concassée tirée des carrières
ou encore le sable et gravier extraits des bancs d’emprunt. Compte tenu de leur morphologie et leur
faible rendement, les chargeuses sont peu utilisées comme engins d’excavation.
• Les chargeuses sont disponibles sur roues (pneus) ou sur chenilles. Les chargeuses sur roues sont constituées
de deux parties articulées autour d’un pivot et leurs roues sont fixes. Les chargeuses sur roues sont de loin
plus performantes (130 à 150%) que les chargeuses sur chenilles.
• Tout comme les pelles hydrauliques, le cycle des chargeuses sur roues varie selon la nature du matériau à
charger. Les valeurs suivantes sont souvent utilisées :
Sols légers (granulaire) : 0,40 minute
Sols ordinaires (terres organiques) : 0,45 minute
Sols compacts (sols argileux) : 0,50 minute
Blocs de roc ou débris rocheux: 0,60 minute
Pour une chargeuse donnée, il existe plusieurs modèles de godet. Le choix d’un modèle varie selon la masse
volumique du matériau à charger et les spécifications techniques du manufacturier. Le facteur de remplissage du
godet varie selon la nature du matériau à charger. Les valeurs courantes des facteurs de remplissage sont :
Matériaux foisonnés : 100% / Terre ordinaire : 95% / Terre compacte : 85% / Roc bien dynamité : 75% / Blocs
de rochers : 60%
Exemple d’application :
On demande la production horaire d’une niveleuse qui doit réaliser quatre passes de profilage pour chaque tronçon
de 100 m de route en construction. L’inversion entre la marche avant et arrière ainsi que l’ajustement de la hauteur de
la lame requiert 4 secondes. La vitesse avant moyenne sera de 3,8 km/h tandis que celle arrière sera en moyenne
de 18,6 km/h. L’habilité de l’opérateur permettra de passer directement de la quatrième passe à la première passe du
tronçon suivant. Le taux de travail est de 55 minutes par heure.
• Il existe deux catégories de camions, les camions pour la circulation en réseau routier normal qui possèdent 6, 10
ou 12 roues et les camions hors routes « off road » dont les dimensions et le poids ne leur permettent pas de
circuler sur les chemins publics. On retrouve les camions hors routes surtout pour l’exploitation de carrières ou de
mines. Les camions 6, 10 ou 12 roues sont fréquemment utilisés sur les chantiers de terrassement de
construction civile.
• Les camions ont une seule fonction lors des opérations de terrassement, transporter les matériaux de
déblai ou de remblais. La production des camions est tributaire des conditions de chantier, de la grandeur de
leur benne, de leur capacité de chargement, des temps fixes, de leur vitesse et des distances à parcourir.
• Les temps fixes comprennent la durée prévue pour les virages, les accélérations, le déchargement et la mise en
place sous la pelle ou la chargeuse pour chacun des cycles du camion.
• Il faut que les équipements complémentaires comme les camions, les compacteurs, les pousseurs
soient en quantité suffisante pour que la pelle ou la chargeuse ne soit jamais en situation d’attente.
• Exemple d’application : On demande le nombre de camion de 14 m³ requis pour desservir une pelle
hydraulique 1,2 m³ de capacité effective sachant que la durée du cycle de la pelle est de 0,45 minute et que celui
du camion est de 12 minutes.
• La compaction par roulage est utilisée pour les sols cohérents et les matériaux liés (mélanges bitumineux
et bétons spéciaux à affaissement nulle).
• La compaction doit se faire couche par couche et avec la teneur en eau optimale si possible. Le sol ne doit
pas être sur-compacté, il pourra par la suite gonfler et créer des tassements différentiels.
• Il existe une panoplie de type de compacteurs adaptés à des travaux de compaction déterminés. Le plus courant
pour les travaux de construction routière est le compacteur à rouleaux lisses et vibrants. La vibration pouvant être
activée ou désactivée par l’opérateur. Les compacteurs sur rouleaux lisses en acier sont des engins assez faciles
à opérer. L’expérience de l’opérateur est utile lors du jugement de l’atteinte du compactage requis qui se situe
habituellement dans les devis, à environ 95% de l’optimum proctor.
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Le rendement d’un compacteur est conditionné par sa vitesse, l’épaisseur de la couche de matériaux ou de
sol, du nombre de passes requises pour atteindre la compaction voulue.
Exemple d’application :
On demande de calculer la production horaire en m³/h d’un compacteur à rouleaux lisses et vibrants. Le compacteur
qui sera utilisé à une largeur de rouleau de 1 035 mm. Afin de compacter adéquatement la pierre concassée (0-
20mm), le compactage se fera par couche de 300 mm d’épaisseur, une vitesse de 2,1 km/h et en 4 passes.
Les paveuses servent à épandre des couches de mélanges bitumineux. Les paveuses facilitent l’épandage
de couches de mélanges bitumineux d’épaisseur et de largeur uniforme. Outre l’opérateur principal qui veille à
la conduite et à l’approvisionnement de la benne de la paveuse, plusieurs ouvriers sont requis pour le
fonctionnement adéquat d’une paveuse. Habituellement, deux ou trois ouvriers s’assurent du bon fonctionnement de
la vis sans fin qui alimente la table de régalage située derrière la paveuse et ils en assurent continuellement
l’ajustement avec le niveau du sol. Cet ajustement permet de régulariser l’épaisseur de la couche. Un ouvrier
s’assure de l’opération d’alimentation de la benne par des camions (habituellement de type 10 roues) et finalement
deux ouvriers placés derrière la paveuse, s’assurent de la qualité de la jonction avec la couche adjacente.
Le rendement dune paveuse est conditionné par sa vitesse qui elle même est conditionnée par l’épaisseur
de la couche d’épandage. On détermine la production horaire d’une paveuse à l’aide de la formule suivante :
Production Horaire Théorique (m²/h) = La x Vmoy. x Fo
où
• La : Largeur de la table d’épandage et de régalage en mètre
• Vmoy. : Vitesse moyenne de déplacement en mètre par heure lors de l’épandage
• Fo : Facteur d’opération qui prend en compte l’inversion de marche, le déplacement de la paveuse et de la mise
en place des camions de remplissage de la benne. La valeur de 60% est souvent utilisée pour les paveuses.
Exemple d’application :
On demande de calculer la production journalière d’une paveuse sachant que sa vitesse de 0,12km/h, que la largeur
de sa largeur de table d’épandage est de 8’ et que sa hauteur est ajustée à 100 mm. Le taux de travail sur le chantier
est de 45min/h et qu’une journée de travail est constituée de 9 heures.
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paveuse
L’achat d’un engin de chantier peut représenter une immobilisation de capital importante pour une entreprise. La
décision d’acheter ou de louer un engin de chantier est une décision d’affaire qui implique plusieurs paramètres,
soulève plusieurs questions et trouve souvent son dénouement devant le banquier de l’entreprise.
Préférablement, il vaut mieux acheter un équipement que de le louer, toutefois, certains paramètres peuvent
favoriser la location au détriment de l achat:
• fréquence d'utilisation
• taux de crédit à la location attrayant
• rareté momentanée du capital de l’entreprise
• valeur résiduelle intéressante
Pour pouvoir établir une implantation il est impératif de disposer de documents techniques graphiques et écrits.
Parmi ces documents nous citerons :
A. Pièces graphiques:
5. La vue en plan du 1er niveau, échelle 1/50, car elle permet de réaliser le projet avec ses côtes de longueurs et de
largeurs.
6. Le plan de coupe lui, permet de réaliser le projet avec ses côtes de hauteurs. Son échelle est 1/50.
7. Le plan de façade.
II - Réalisation de l’implantation:
Pour réaliser correctement une implantation d’ouvrage, il est nécessaire de disposer d’un certain nombre
d’éléments de base.
1-Alignement de référence.
Toute construction doit impérativement s’intégrer dans le bâti existant .Ceci est souvent caractérisé par un choix
préalable d’un alignement particulier .Cet alignement pouvant être par rapport :
A un axe de voierie (route)
Bordure de trottoir .
Alignement par rapport à des édifices existants…
2. Repères de nivellement.
L’alignement de la paroi verticale d’un édifice n’est pas la seule exigence en matière d’intégration de l’édifice sur le
site .Il existe aussi une exigence altimétrique ou de nivellement .Cette dernière pourra être effectuée grâce à :
Un point déterminé d’un niveau supérieur de la bordure d’un trottoir.
Le tampon d’une bouche d’égout en vue de l’évacuation des eaux pluviales (EP) eaux vannes (EV) ou
encore des eaux usées (EU).
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La réalisation de l’implantation passe par un ensemble d’opérations préparatoires dont on cite :
a) Le piquetage
Cette opération vise à matérialiser au moins deux axes généralement orthogonaux .Ces deux axes sont
généralement reportés hors de l’emprise de la construction dont l’un est parallèle à l’axe longitudinal de l’ouvrage.
Ces deux axes serviront ensuite de base pour tracer un ensemble de lignes directrices secondaires situées cette
fois à l’intérieur de l’emprise du bâtiment.
b) Le nivellement
Comme son nom l’indique, le nivellement cherche à repérer les différents niveaux en vue de procéder à tous
travaux de fouille ou de terrassement pour fondations.
• de mauvaise qualité,
• un remblai mal connu ou mal compacté,
• argileux qui gonfle en présence d’humidité et se rétracte en cas de sécheresse,
• hétérogène avec différentes composantes non uniformément réparties,
• affecté par une nappe phréatique ou justes des infiltrations d’eau,
• dans une zone inondable, voire sismique, ou qui présente un risque de glissement,
b) Erreurs dans le calcul de la portance du sol ou dans le choix du type de fondations par le bureau d’étude béton armé sans tenir
compte de l’étude géotechnique.
La reconnaissance du sol peut être effectuée à l’aide de 2 types d’essai :
• Essai en laboratoire : prélèvements d’échantillons de sols analysés ensuite en laboratoire
• Essai sur le terrain “in situ” : pénétromètre – pressiomètre.
Ces différents essais de reconnaissance des sols permettent de :
• Déterminer la couche d’assise : sa position (profondeur), sa contrainte admissible, son comportement (tassement)
• De déterminer la position de la nappe phréatique (nappe d’eau)
En fonction de tous les critères définis précédemment il convient de choisir le mode de fondations le mieux adapté pour limiter les
tassements.
L’essai pressiométrique est un essai géotechnique in situ, dont le principe consiste à mesurer les déformations et la rupture du sol
par l’intermédiaire d’une sonde gonflée à l’azote.
Cet essai est réalisé dans un forage destructif préalable dont le diamètre est de 64 mm maximum.
Les paramètres mesurés sont la pression d’eau appliquée à la cellule de mesure de la sonde pressiométrique, la pression d’air
appliquée aux cellules de garde de la sonde ainsi que le volume d’eau injecté dans celle-ci.
L’espacement des essais varie de 0,8 m à 1,5 m au sein d’un même sondage suivant le type de sols rencontré et la précision
recherchée.
Ils font l’objet d’une restitution graphique qui regroupe la coupe de sondage destructif et les valeurs mécaniques des essais en
fonction de la profondeur.
Chaque essai est arrêté lorsque la pression maximale atteint 5 MPa, ou que le volume de la sonde atteint 600 cm3 pour une
sonde standard ou 450 cm3 pour une sonde
Ces essais permettent de dimensionner les fondations (superficielles, semi-profondes, profondes) selon les normes NF P 94-261
et NF P 94-262 (EUROCODE 7).
Couplés avec le sondage destructif, ils permettent d’associer une résistance mécanique à la lithologie observée.
En fonction des outils de forage utilisés, ils peuvent être réalisés dans tous les types de sols rencontrés y compris dans les sols
très compacts et le rocher.
En revanche ils sont espacés au minimum de 0,80 m et ne permettent donc pas de mesurer en continu les caractéristiques
mécaniques du terrain.
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Apres forage, les cuttings (échantillons de sol), sont remontés jusqu’à la surface. Ces cuttings permettent une
analyse du sol en direct et une détermination précise des terrains présents en profondeur.
Leur remontée, associée aux enregistreurs (ou cadrans de mesures) permettent la détermination précise de la
profondeur des changements de sols. Les cuttings peuvent être récupérés pour les analyses en laboratoire.
Une fois le forage terminé, la sonde pressiométrique est mise en place. Elle est descendue, à l’aide de la foreuse, à
la profondeur désirée, de façon à tester chaque types de terrains rencontrés au forage.Cette sonde est gonflée par
paliers de pression croissants.
L’enregistrement de ces données, nous permet de définir avec précision le taux de portance du sol et de calculer les
tassements éventuels à l’aide des modules de déformation.
Le pressiomètre est adapté à tous types de terrains et à tous types d’ouvrages.
L’essai de pénétration dynamique est sans doute le plus ancien des essais géotechniques in situ, son principe demeurant très simple, à l’instar du
clou que l’on enfonce dans une planche grâce à un marteau.
L’essai de pénétration dynamique permet de simuler le battage d’un pieu et de déterminer la résistance dynamique que le terrain oppose à
l’enfoncement de celui-ci. Il consiste à faire pénétrer dans le sol par battage un train de tiges lisses, muni à son extrémité d’une pointe de section
connue. Le battage est assuré par une masse, appelée mouton, tombant d’une hauteur bien déterminée.
Pour une énergie de battage constante, fonction des caractéristiques de l’appareillage utilisé, on compte le nombre N de coups de mouton
correspondant à un enfoncement donné du train de tiges dans le terrain. Ce nombre purement empirique peut par la suite être transformé en une
résistance dynamique en fonction du type du pénétromètre utilisé.
Ainsi, l’essai de pénétration dynamique permet d’obtenir des renseignements relatifs :
Les résultats des essais de pénétration dynamique sont fournis sous forme d’un diagramme en coordonnées normales où est reportée, en fonction
de la profondeur (pas de 10 cm en général), la valeur de la résistance dynamique en bars, déduite de l’application de la formule de battage choisie
par l’entreprise.
Ce diagramme présente donc un profil de la résistance du terrain jusqu’à la profondeur de fin de l’essai.
Dans la mesure où les résultats obtenus ne mettent en jeu que la résistance de pointe, le pénétromètre dynamique permet une estimation en
continu de la résistance du terrain.
Il est en outre impératif de noter que le pénétromètre dynamique ne doit jamais être utilisé seul. En effet, cet essai présente un caractère
empirique.
Le pénétromètre dynamique n’est pas adapté à l’étude des sols très lâches et des sols cohérents : dans les niveaux argileux très plastiques, le
frottement assez important du terrain contre les tiges peut fausser l’interprétation de l’essai.
L’essai de pénétration dynamique donne essentiellement des indications qualitatives sur les caractéristiques du sol.
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Réalisation
de sondage
de sol
charge reprise
par friction
Des études sur des modèles réduits ont permis de définir 3 zones de sol dans lesquelles le comportement est
différent en phase de rupture:
Zone I : située directement sous la semelle. Cette zone formée d’un coin délimité par les points A, B et C est
fortement comprimée. Cette zone se déplace avec la semelle
Zone II : Le sol est refoulé vers la surface. Les déplacements et cisaillements sont très importants. Il s’y produit une
rupture généralisée.
Zone III : Le sol et peu ou pas perturbé par la rupture
Qu: capacite portante du sol determine en fonction de la nature du sol, par essais au laboratoire, ou par essais in situ
au penetrometre ou au pressiometre.
La reconnaissance du sol peut être effectuée à l’aide de 2 types d’essai :
Essai en laboratoire : prélèvements d’échantillons de sols analysés ensuite
en laboratoire
Essai sur le terrain “in situ” : pénétromètre – pressiomètre.
Ces différents essais de reconnaissance des sols permettent de :
Déterminer la couche d’assise : sa position (profondeur), sa contrainte
admissible, son comportement (tassement)
De déterminer la position de la nappe phréatique (nappe d’eau)
En fonction de tous les critères définis précédemment il convient de choisir le
mode de fondations le mieux adapté pour limiter les tassements.
Exemple : Pour une construction d’un poids total de 800 tonnes pour une surface portante de 30 m² la résistance
du sol doit être d’au moins : 2,7 bars (2,7 kg/cm²) ou 2,7daN/cm²
Le niveau d’une semelle isolée doit être à une profondeur suffisante pour
mettre le sol d’assise à l’abri du gel.
Celle-ci dépend de la nature du sol et du climat :
minimum 50 cm en zone tempérée ;
minimum 1 m en montagne.
Les aciers principaux porteurs sont placés dans le sens de la largeur de la semelle. Les aciers placés dans la longueur de la
semelle sont les aciers de répartition. Ils servent à maintenir les armatures principales et à réaliser un ceinturage (chaînage) bas
de l’ouvrage.
Dans le cas d’une semelle isolée les aciers sont porteurs dans les 2 sens
Joint de rupture : Un joint de rupture doit être prévu entre 2 ouvrages voisins, lorsqu’ils subissent des différences
importantes de charge, s’appuient sur des sols de natures différentes ou possèdent des fondations de natures
différentes (cas d’un ouvrage à construire contre un ouvrage ancien).
Un joint de rupture sépare complètement les deux ouvrages, y compris les fondations, notamment pour éviter des tassements
différentiels. Dans le même bâtiment, prévoir ce joint tous les 25 m de longueur.
Joint de dilatation: Un ouvrage soumis à de grandes différences de température va subir des dilatations d’autant
plus importantes que cet ouvrage est long.