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modifient la composition
chimique des surfaces, qui
Importance des méthodes
diffère de celle de la masse. de caractérisation
physiquo-chimique des
surfaces pour l’étude des
différents processus de
modification des surfaces
des matériaux
1
Technique d’analyse de surface ?
X-ray Photoelectron
Spectroscopy 3
Caractéristiques des principales méthodes de l’analyse de surface :
5
Caractéristiques de quatre techniques importantes d'analyse de
surface
Technique d’analyse
Caractéristiques AES XPS SIMS ISS
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Techniques spectroscopiques
d’Analyse
d’ de surface
ISS: Ion
ion SIMS: Secondary RBS:
Scattering
ion Mass
Spectroscopies Rutherford
Spectroscopy
Spectrometry Backscattering
Analyse de surface: méthodes
Ces spectroscopies dérivent de l’effet photoélectrique (Hertz
1887)
Effet Photoelectric
Einstein, Prix Nobel 1921
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What is XPS? – Historical Development
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XPS: pour détecter quoi?
l'hydrogène et de l'hélium.
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XPS: pour détecter quoi?
• L’analyse XPS s’applique aux matériaux, couches minces,
nanoparticule.
• • métalliques,
• • semi-conducteurs,
• • oxydes,
• • biologiques
• • polymères.
• Elle conviennent aux problèmes
• • d’ adhésion
• de corrosion
• • de catalyse hétérogène
• • de l’environnement ………… …………
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• Elles sont utilisées dans la recherche ainsi que dans l’industrie !
La spectroscopie de photoélectrons X?
L’XPS est une technique d’analyse de surface dont le domaine d’application est le
plus vaste et le plus complet.
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Principe
h UV
h X
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Ec = 1486,6 – 284,6 = 1202 eV Energie cinétique
hAl = 1486,6 eV
El = 284,6 eV
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Principe
h = [ E(M+) - E(M) ]+ Ecin
Ecin
E=0 E=0
E(2p) E(2p)
E(2s) E(2s)
E (M) E (M+)
E=h
E(1s) E(1s)
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Principe
La présence d’un continuum d’énergie (états non-liés) au-dessus de la
limite d’ionisation (E = 0) permet l’absorption de tout photon d’énergie
supérieure à l’énergie d’ionisation I = [ E(M+) - E(M) ].
La conservation de l’énergie s’écrit :
E(M, n e) + h = E(M, (n-1) e) + Ec(e)
0 0 0 0
soit h = [ E(M+) - E(M) ]+ Ec
Equation Photoélectrique :
Le surplus d’énergie se retrouve sous forme d’énergie cinétique E c
de l’électron émis.
Sa mesure permet d’atteindre la valeur du potentiel d’ionisation:
I = h - Ec 27
Bilan énergétique pour l’XPS
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29
Appareillage
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Chambre Chambre Chambre
d’analyse de préparation d’introduction
Les étapes d'une analyse XPS.
Préparation d’échantillon
L’échantillon peut être préparé sous forme de solide ou de poudre. La
préparation se fait impérativement avec des gants non talqués. La
surface de l’échantillon doit être préservée de toute contamination.
Dans le cas d’un solide, les dimensions classiques sont les suivantes :
épaisseur max = 1 cm, largeur et longueur : de l’ordre de quelques
millimètres. L’échantillon est collé ou fixé à l’aide de lames sur un
support. Ce support contenant un ou plusieurs échantillons est mis sous
ultravide. Dans le cas des poudres, on utilise soit un ruban d’indium dans
lequel la poudre est incrustée, soit un support avec des alvéoles
contenant la poudre.
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Les étapes d'une analyse XPS.
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Chambre de préparation et d'analyse XPS.
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• Chambre de préparation et de transfert des échantillons
• La principale fonction de la chambre de préparation et de transfert est de
traiter les échantillons tout en préservant l'intégrité du vide dans la
chambre d'analyse. De plus, elle est munie d'un sas d'introduction équipé
d'un système de pompage séparé à fin de minimiser l'augmentation de la
pression dans la chambre de préparation lors du remplacement des
échantillons. Cette chambre de préparation sert principalement a
l'introduction et au nettoyage de l'échantillon avant l’analyse. Un
chariot mobile, Se déplaçant sur un rail à l'aide d'un système de poulies et
d'un câble, permet le transit entre les systèmes de nettoyage (par chauffage
électronique ou par bombardement ionique) et la chambre d'analyse. La
manipulation de l'échantillon entre les systèmes de nettoyage et le chariot
est réalisée à l'aide d'une fourchette fabriquée en acier inoxydable.
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Spécifications
Surface analysée de quelques nm à quelque 10 de microns
Résolution latérale : entre 15 et 20 μm
Epaisseur d’un échantillon : < 1 cm
Seuil de détection : 0.1 % atomique
EAl = 1486.6 eV, largeur de raie : ΔE = 1.3 eV
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Description d’une analyse
Dans un premier temps, on identifie sur un
spectre couvrant la gamme d’énergie de la
source (ex 1486.6 eV pour l’Aluminium),
l’ensemble des orbitales, puis on effectue,
pour chaque élément identifié, une analyse
fine d’une de ses orbitales. Les spectres
obtenus sont traités par ordinateur.
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Dans la pratique, la détection consiste en un filtrage en énergie
cinétique des électrons émis. Le spectre XPS décrit par une
succession de pics qui correspondent à une énergie El donnée (par
exemple, pic C 1s = excitation des électrons de la couche 1s du
carbone), d'où la possibilité de réaliser une analyse élémentaire.
Il y a globalement peu d'interférence entre les pics des différents
éléments. Même lorsqu'un pic peut correspondre à plusieurs
éléments, il y a en général moyen de lever l'ambiguïté en étudiant
l'ensemble du spectre élémentaire : présence/absence d'un pic
secondaire, intensité relative des pics caractéristiques des éléments
soupçonnés, étude des pics Auger...
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Que mesure -t-on ?
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h - Ec =[ E(M+) - E(M) ]
E (M+)
E (M)
E / eV
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Que mesure -t-on ?
Energies d’ionisation de l’atome
Ces énergies d’ionisation sont multiples, car dépendent de l’électron
arraché. La plus faible est celle où l’électron est éjecté du plus haut niveau
occupé dans l’atome.
Ionisation
E / eV
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énergie de liaison
Le théorème de Koopmans énonce « Pour une molécule (un atome) à
couche fermée, l’énergie d’ionisation (EI)d’un électron occupant une orbitale
est approximativement égale à l’opposé de l’énergie de l’orbitale calculée
par la méthode S.C.F. (self consistent field ou champ autocohérent). »
E(atome) = i correction
i = - EI
i (Energie de l’orbitale i)
Notons que les valeurs exactes ne sont accessibles que par le calcul.
Une source principale de différence est l’énergie de relaxation qui exprime le
fait que dans l’état final (ion) les orbitales sont modifiées par l’absence de
l’électron émis. La spectroscopie de photoélectrons est cependant l’accès le
plus direct à ces énergies de liaison.
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remarque sur le théorème de Koopmans :
Ce théorème est une approximation : les niveaux électroniques de
l’ion formé diffèrent en effet des niveaux électroniques de la
molécule de départ.
Le théorème de Koopmans est applicable sans aucune
approximation à l’atome d’hydrogène (1 seul électron).
Si on appliquait le théorème de Koopmans aux ionisations des
atomes dans le modèle de Slater (X X+ + e-), on n’aurait pas
besoin d’évaluer l’énergie électronique de la configuration de X + ;
les résultats sont les suivants pour les premiers atomes de la seconde
période :
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exemple
• (en eV) Li Be B C
• EI = Eél(X+) - Eél(X)
• (Modèle de Slater) 5,74 7,87 9,77 11,46
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Que mesure -t-on ?
2° - comme énergie de liaison
E (M) = i i = - EI
Energie de liaison
0
E / eV
i
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El (énergie de liaison)est caractéristique d'une couche
électronique donnée pour un élément donné. En fixant Ex
(énergie de la source) et en mesurant Ec (l’énergie
cinétique), il est possible de remonter à El donc à la
nature de l'atome excité.
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Spectroscopie de photoélectron de
l’atome
On prend l’exemple des gaz rares (configuration électronique à couche
complète).
Le spectre XPS de l’argon est obtenu par irradiation MgK. La figure indique
en abscisse l’énergie de liaison (E = 1253,6 – Ec)
16 eV
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Chaque pic correspond à une ionisation particulière.
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Interprétation
E (1s) n’est pas accessible avec l’irradiation MgK, elle est à 3206 eV.
Notons donc aussi que:
E (3p) = E [Ar+(1s22s22p63s23p5)] - E [Ar(1s22s22p63s23p6)] = 16 eV
- 16 eV
- 30 eV
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.
55
Notation des pics: Couplage Spin-orbite:
Couplage L-S ( j = l s)
e- s= 12 s= 1
2
1
j =l + 12 j =l 2
Doublet 3p du Pd
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- Spectre de photoélectron des molécules
- Electrons de cœur
Comme l’illustre ces spectres, la position du pic est caractéristique de
l’élément. Le carbone est repéré par l’énergie de liaison de son orbitale 1s
( 295 eV); l’oxygène par celle de son orbitale 1s ( 540 eV).
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Les électrons primaires de faible énergie cinétique proviennent des niveaux de cœur
des atomes. Ces pics fins sont analytiquement utiles .
Le déplacement chimique des niveaux de cœur permet de différencier les
composés. A fin d’identification, on se reporte là encore à des tables établies avec
les corps purs.
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Electrons de cœur: déplacement chimique
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• N.B En XPS les informations obtenues à
partir du déplacement chimique concernent
la nature des liaisons chimiques des
éléments (groupements fonctionnels) ,
l'identification de composés, l’état de
valence, la détermination des degrés
d'oxydation.
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Exemple: Spectres du fer dans ses trois états
d’oxydation, utilisés pour la détermination des
différentes proportions de chaque état.
E / eV CO2 CO
C 1s 297,5 295,9
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O 1s 540,8 542,1
Déplacement chimique: Etat d’Oxydation
duTitanium
• (i) même allure du couplage spin-orbite(~ 4.6 eV);
• (ii) E (métal)supérieur à E(oxide)
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Libre Parcours Moyen
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Il y a deux choses qui peuvent empêcher la détection des électrons émis :
a) S’ils étaient capturés avant d’atteindre la surface, ou émis dans une
direction erronée sans jamais atteindre la surface !
b) S’ils perdaient de l’énergie avant d’atteindre la surface, s’ils
s’échappaient du solide et atteignaient le détecteur, mais avec E < Eo
Le processus pour lequel un électron peut perdre de l’énergie pendant son trajet
à travers le solide est connu comme
« diffusion inélastique ». Chaque évènement de diffusion inélastique conduit à :
(i) Une réduction de l’énergie de l’électron
(ii) un changement dans la direction du trajet
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Libre Parcours Moyen
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Libre Parcours Moyen
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l’épaisseur analysée d est donné par la relation :
d = 3.λ . sin θ
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Analyse angulaire
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Analyse angulaire
Lors de l’émission des photoélectrons dans toutes les directions, ceux
émis avec un angle différent de la normale à la surface doivent
parcourir une plus grande distance pour atteindre cette surface. A la
profondeur limite d’analyse, seuls ceux émis dans l’axe de cette
normale arrivent à la surface du matériau. Les autres, du fait d’un
parcours trop important, se perdent dans la matière. Pour que ces
électrons arrivent à la surface, il doivent être émis par des atomes plus
proches de la surface. Ainsi, plus l’angle de détection est rasant, plus
l’atome doit être près de la surface. Par conséquent, on remarque que
la détection des photoélectrons à un angle plus rasant permet de
sonder les couches plus superficielles de l’échantillon, alors que
l’émission normale favorise l’analyse en volume
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