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Techniques du commerce

international
Partie I: L’environnement
international des échanges
 Les organisations nationales, régionales et internationales
 L’environnement juridique des échanges internationaux
 Les indicateurs de commerce international
L’environnement international des échanges
Définition et caractéristiques de commerce international
• Le commerce international est un ensemble des échanges de biens et de services entre
les nations.
• Il se mesure par les flux (exportations et importations) de marchandises et de services.
• Il a connu une croissance après la fin de 2éme guerre mondiale
• Les principaux acteurs du commerce international sont : La Chine ; Les Etats-Unis ; l’UE
• Il est régi par des normes instaurés par des organisations internationales (ONU, OMC,
FMI...), des groupement économique (UE, ALENA, ...), des traités bilatérales et
multilatérales, des conventions entre entreprises et des lois nationaux.

Avantages de commerce international (+) Inconvénients de commerce international (-)

C’est un moteur de la croissance : Il crée des emplois, C’est un moteur de la décroissance : Il crée des
réduit la pauvreté et ouvre des perspectives chômeurs, aggrave la pauvreté et ferme des perspectives
économiques pour les économies fortes économiques pour les économies fragiles
L’environnement international des échanges
Les organisations internationales
Pour développer le commerce international, il faut s’assurer de 4 conditions : la paix, la justice, la
disponibilité des fonds et la diffusion de doctrine libérale. Pour cela, le monde a réfléchi d’instaurer
des organismes spécifiques garantissant le respect de ces conditions
Signification Objectif
- Assurer et maintenir la paix et la sécurité mondiale
ONU Organisation des Nations Unies
- Favoriser la coopération économique et social
Organisation Mondiale du - Libéraliser les échanger
OMC
Commerce - Définir des règles du commerce international
FMI Fond Monétaire international - Réguler les désordres monétaires internationaux
Banque Internationale pour la - Aider l'Europe et le Japon dans leur reconstruction,
BIRD
Reconstruction et le Développement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Banque mondiale - Encourager la croissance économique des pays en
BM
( remplace la BIRD) voie de développement.
Chambre de Commerce - Promouvoir la liberté contractuelle face à
CCI
Internationale l’interventionnisme des Etats
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L’environnement international des échanges
Les cinq degrés d’intégration économique entre les pays
Pour être plus compétitives, certains pays ont décidé de s’intégrer entre eux dans des
groupement économiques, des blocs commerciaux ou des accords interrégionaux comme
l’UE, l’ALENA, l’ASEAN,...). Ces formes d'intégration peuvent être classé en cinq degrés:

Zone à l'intérieur de laquelle les marchandises circulent librement (absence de


La zone de libre échange barrières tarifaires et non tarifaires) chaque pays membre conserve son système
douanier vis a vis des pays tiers.
Zone de libre échange accompagné de l'adoption d'un tarif douanier commun a
L'union douanière
l'égard des pays tiers
Union douanière complétée par la libre circulation des personnes des services et
Le marché commun
des capitaux
L'union économique Marché commun doublé d'une harmonisation des politiques économiques
L'intégration économique Marché unique doublé de l'unification des politiques économiques et sociales
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L’environnement international des échanges
les institutions régionales du commerce international
Les principaux groupement économiques / blocs commerciaux
Signification Région Pays adhérents Forme d’intégration
UE Union Européenne Europe 28 Union économique
Accord de Libre-Echange
ALENA Amérique du nord 03 Zone de libre échange
Nord-Américain
Marché Commun du Sud 04 adhérents
MERCOSUR Amérique du Sud Marché commun
(Mercado Común Del Sur) 07 associés
Association des Nations du
ASEAN Asie du Sud-est 10 Zone de libre échange
Sud-est Asiatique
UA L’union Africaine Afrique 55 Il n’y a pas de véritable
UMA Union Du Maghreb Arabe Afrique du nord 05 intégration

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L’environnement international des échanges
Les organismes marocains chargés de commerce extérieur
Missions
Institutions Missions spécifiques
communes
Ministère du commerce extérieur • Exécuter la politique du gouvernement du commerce extérieur
Office des Changes • Sanctionner les infractions à la réglementation des changes
Agence Marocaine de Développement des • Mettre en œuvre la stratégie de l’État pour développer des
Investissements et des Exportations : AMDIE Investissements et des Exportations • Promouvoir
du commerce
• Formuler des avis consultatifs sur tout ce qui se rapporte aux extérieur
Conseil National du Commerce Extérieur : CNCE
commerce extérieur marocain
Association Marocaine Des Exportateurs : • Représenter et de défendre les intérêts communs de ses • Etablir les
ASMEX membres statistiques
relatives aux
• Émettre la monnaie, stabiliser le marché monétaire et traiter les échanges
Bank Al Maghrib : BAM
emprunts publics extérieurs
Administration des Douanes et Impôts Indirects : • Contrôle le commerce extérieur et recouvrir les droits de
ADII douane
Société Marocaine d’Assurance a l'Exportation :
• Assurer les risques liés aux’exportations
SMAEX 7
L’environnement international des échanges
L’environnement juridique des échanges internationaux
L’environnement juridique des échanges internationaux se caractérise par l’existence
de plusieurs sources du droit :
• Les droits nationaux :
• La « civil law », loi produite par le législateur, écrite et supposée connue de tous
• La « common law », la source principale du droit est la jurisprudence.
• Le droit communautaire :
• Le droit « originaire » : les règles découlant directement des traités fondateurs ;
• Le droit « dérivé » : dérivé de traités fondateurs (produit par le parlement, le conseil et la
commission, et prend la forme de règlements, de décisions…)
• Les conventions internationales :
• Les conventions bilatérales : entre deux Etats, elles ne sont pas créatrices de droits nouveaux,
mais cherchent sur une base de réciprocité à prévenir les conflits de loi.
• Les conventions multilatérales : Les conventions visant à prévenir les conflits et à créer un droit
uniforme (convention de Vienne,)
• Les usages (professionnels) : des règles et des lois non écrites 8
L’environnement international des échanges
L’environnement juridique : La convention de vienne
• En 1980, l'ONU a élaboré un traité international proposant un droit international des contrats de
vente: c'est la convention de vienne; La Convention des Nations unies sur les contrats de
vente internationale de marchandises CVIM qui a été entré en vigueur en 1988.
• Le champ d’application de la Convention de Vienne
• Champ d’application géographique: La CVIM s'applique entre des parties ayant leur établissement dans des
Etats différents contractants ou non contractants (lorsque les règles du droit international privé mènent à
l'application de la loi d'un Etat contractant).
• Champ d’application juridique : La CVIM s'applique au contrats de vente des marchandises, a l'exception de
marchandises achetées pour un usage personnel, familial ou domestique ; aux enchères et sur saisie ou de
quelque autre manière par autorité de justice ; de valeurs mobilières, effets de commerce et monnaies ; de
navires, bateaux, aéroglisseurs et aéronefs et d’électricité
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L’environnement international des échanges
L’environnement juridique : étapes de formation d’un contrat
• Le contrat de vente est une convention par laquelle l’une des parties (le vendeur) s’oblige à
livrer une chose et l’autre partie (l’acheteur) la payer.
Offre + Acceptation = Contrat
• Le contrat de vente peut être écrit ou verbal
• Le contrat de vente peut être justifié par n’importe quel document (facture, bon de livraison...)
• La formation du contrat de vente international passe par 3 étapes
• Les étapes précontractuelles : C’est la période qui précède la signature du contrat, elle entraîne l’échange
de propositions et de documents ( lettres d’intention, projet de contrat…). Il faudra s’interroger sur la valeur
juridique de ces écrits. ( Dans certains pays; le simple fait d’entreprendre des négociations, entraîne des
obligations juridiques)
• L’offre commerciale : c’est la proposition de contracter, elle doit être écrit. pour éviter toute ambiguïté
• L’acceptation de l’offre : c’est la réponse positive du destinataire de l’offre et se matérialise expressément à
travers la signature du contrat ou tacitement à travers l’acte d’achat ou parfois par le silence

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LA FORMATION DE LA VENTE
• Elle débute par une offre ferme et se termine par l'acceptation de l'offre. De la rencontre des deux
consentements va naître le contrat de vente.
1) L’OFFRE : L'offre est une proposition de conclure un contrat de vente adressée à une ou plusieurs
personnes déterminées
Offre : Une personne (l'offrant) fait une proposition formelle à une autre partie (le destinataire) pour
conclure un contrat. L'offre peut être orale ou écrite, mais pour des raisons de preuve, il est généralement
recommandé de la faire par écrit.
Rétractation : L'offrant a généralement le droit de rétracter son offre à tout moment avant qu'elle ne soit
acceptée. Cela signifie que l'offre n'est pas irrévocable, sauf si l'offrant a expressément indiqué qu'elle
l'était. Si l'offrant révoque son offre avant que le destinataire ne l'ait acceptée, alors il n'y a pas de contrat
valide
L’offre ne peut être révoquée :
 Si elle indique, en fixant un délai déterminé pour l'acceptation qu'elle est irrévocable ;
 S'il était raisonnable pour le destinataire de considérer l'offre comme irrévocable et s'il a agit en
conséquence de l’offre
 Enfin, une offre, même irrévocable, prend fin lorsque son rejet parvient à l’offreur par le destinataire
2) L’ACCEPTATION :
L'acceptation est la réponse positive du destinataire de l'offre à la proposition qui lui est faite de conclure une
vente. Elle se manifeste par une déclaration ou un comportement du destinataire de l'offre.
Le silence ou l'inaction seuls ne sont généralement pas considérés comme une acceptation valable.
L'acceptation doit être soit expressément déclarée, soit manifestée par des actes qui impliquent clairement un
accord.

1. Acceptation explicite : Accord formalisé par écrit


2. Acceptation par des actes / implicite : Manifester l’accord par des actes en conséquence
de l’offre. Le silence dans ce cas est interprété comme une acceptation implicite
3. Contre-proposition non substantielle :
Le destinataire accepte sous réserve de modifier certains conditions de comme le délai. Ce
changement peut être accepté par l’offreur qui va conclure un contrat formé avec les
conditions modifiées.
4. Contre-proposition substantielle :
Le destinataire propose de modifier des éléments importants du contrat tels que le prix, la
quantité, les détails techniques.. Ces modifications sont généralement considérées comme un
rejet de l'offre initiale et constituent une contre-offre. L’offreur peut refuser ou accepter cette
contre-proposition et inclure les modifications sur le contrat de vente.
Le contrat de vente
C’est une convention par laquelle l’une des parties (le vendeur) s’oblige à livrer une chose et l’autre
partie (l’acheteur) à la payer.

Les conditions de forme pour la formation du contrat


La liberté de la forme du contrat : càd que le contrat n’a pas à être constaté par écrit et n’est soumis à aucune
condition de forme.

Les conditions de fonds pour la formation du contrat

• L’autonomie de la volonté : C’est-à-dire sur la liberté contractuelle en vertu de laquelle la volonté librement
exprimée permet de créer des obligations que les parties doivent respecter,

• La rencontre des volontés (le consentement) : Le consentement des contractants et leur accord sur les différentes
clauses du contrat

• La cause de la volonté (la cause) : C’est la prestation attendue par chaque contractant

• L’objet du contrat (l’objet) : C’est la prestation pour laquelle on s’oblige. Il doit être déterminé, possible et licite.
LA DÉTERMINATION DU DROIT APPLICABLE

A défaut d’indication du droit applicable dans le contrat, il convient de se référer aux


diverses conventions internationales qui définissent les règles :
• La Convention de la Haye du 15 juin 1955 qui préconise l’application de la loi
interne du pays du vendeur, sauf si le vendeur s’est déplacé dans le pays de son client
pour conclure le contrat, dans ce cas c’est le droit du pays de l’acheteur qui s’applique ;
• La Convention de Rome du 1ér Avril 1991 qui préconise trois solutions :
 Le libre choix par les parties de la loi applicable au contrat de vente
 A défaut de choix, le rattachement de la vente à la loi interne de l’Etat où est établie
la partie qui fournit la prestation caractéristique ;
• La Convention de Viennes du Il Avril 1980 qui stipule que lorsque le vendeur a établi
dans l’un des Etats qui ont ratifié la Convention, les nouvelles règles sur les contrats de
vente internationale de marchandises seront applicables.
L’environnement international des échanges
les Indicateurs du commerce international
• La balance de paiement : document comptable qui récapitule la totalité de transactions
économiques et financières intervenues au cours d'une période déterminée (l'année) entre
les rési­dents et les non résidents d'une économie.
• La balance des paiements comporte trois comptes :
• Compte de transactions courantes : la balance des transactions courantes ou balance courante
recense les échanges internationaux de biens et services (la balance commerciale), ainsi que
les revenus du travail et du capital et transferts courants.
• Compte de capital : le compte de capital recense les opérations d'achat ou de vente d'actifs
non financiers, comme les brevets, ainsi que des transferts de capital. Parmi les transferts en
capital figurent, par exemple, les remises de dette et les aides à l'investissement.
• Compte financier : la balance financière recense les flux financiers entre un pays et l'étranger,
sous forme d'investissement direct à l'étranger (IDE), investissement de portefeuille, produits
financiers dérivés, autres investissements, réserves de change et autres.

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L’environnement international des échanges
Les indicateurs du commerce international
Indicateur Interprétation
• SC < 0. Le SC de (pays) est déficitaire de (chiffre) en (année).
Solde commerciale SC
• SC > 0. Le SC de (pays) est excédentaire de (chiffre) en (année).
= Exportation – importation
• SC ≈ 0. Le SC de (pays) est équilibré (chiffre) en (année).
• Les exportation de (pays) couvrent les importation de (chiffre) en
Taux de couverture TC
(année). Le taux de couverture est ( favorable si TC > 100%),
= (Exportation / importation) x 100
(défavorable si TC < 100% ), (équilibré si TC ≈ 0%).
La consommation apparente CA • La consommation ou la demande de marché intérieur de (pays)
= Production + Importations - Exportations s’élève à (chiffre) en (année).
La Production Intérieure Brute PIB = ∑ VA
• La production intérieure de (pays) s’élève à (chiffre) en (année).
= Production Totale – Consommation Intermédiaire
• Les importations représentent (chiffre) de la consommation
Taux de Pénétration TE
intérieur en (année). Le taux de pénétration est ( forte si TP >
= (Importations / Consommation apparente ) x 100
66%), (faible si TP < 33 %), (moyen si 33% < TC < 66 %).
L’environnement international des échanges
Les indicateurs du commerce international
Indicateur Interprétation
• Les exportations représentent (chiffre) de la production intérieur en
Effort à l'exportation EX
(année). L’effort à l'exportation est ( forte si EX > 66%),
= (Exportations / Production) x 100
(faible si TP < 33 %), (moyen si 33% < TC < 66 %).
La réserve de change RE • RE < 0. Le RE de (pays) est déficitaire de (chiffre) en (année).
= Sorties de devises – Entrées de devise • RE > 0. Le RE de (pays) est excédentaire de (chiffre) en (année).
• RE ≈ 0. Le RE de (pays) est équilibré (chiffre) en (année).
Prix moyen d’une tonne exportée • Au/en (pays), Le prix moyen d’une tonne exportée s’élève à (chiffre)
= exportations / quantité exporté en tonne en (année).
Prix moyen d’une tonne importée • Au/en (pays), Le prix moyen d’une tonne importée s’élève à (chiffre)
= importations / quantité exporté en tonne en (année).
Termes de l’échange réel TER • Au/en (pays), Le prix moyen d’une tonne exportée représente (chiffre)
= Prix moyen d’une tonne exportée x 100 de prix moyen d’une tonne importée en (année).
Prix moyen d’une tonne importée • Les termes de l’échange sont (défavorables si TER > 100%),
(favorables si TER < 100%) et (équilibrés si TER ≈ 100%).
Partie II : Les opérations
imports - exports
 Les préalables d’une opération d’import - export
 Le paiement des transactions à l’international
 Les activités d’entreposage

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Documents de la phase préparatoire
Le vendeur doit préparer un ensemble des documents dont:
 Facture PROFORMAT: La facture pro forma est une facture provisoire permettant à l’acheteur d’un bien
d’équipement d’obtenir un crédit ; une autorisation ou une déclaration douanière, en particulier pour une
importation.
Une facture pro forma n’a ni valeur légale ni valeur comptable : ce n’est pas un document obligatoire. Elle
n’est produite qu’à titre informatif. Il ne faut donc en aucun cas la comptabiliser OU remplacer la facture
définitive. Elle doit respecter un certain formalisme et présenter :
• la mention « Pro Forma » plus un numéro
• l’identification du fournisseur et de client
• la date et lieu d’émission du document,
• le détail des marchandises ou prestations,
• les délais de paiement de livraisons
• Signature de vendeur
 Facture définitive ou commerciale qui atteste la vente des m/ses.
 La liste de colisage
 La Note de poids pour attester le poids des m/ses.
 Certificat sanitaire ou vétérinaire pour les produits alimentaire; volailles…….
Les opérations imports - exports
Les préalables d’une opération d’import - export
Les préalables d’une opération d’import - export commence par la recherche de client et la
préparation des commande
• La recherche de clients étrangers peut s’effectuer de plusieurs façons :
• Envoyer des offres de prix ; Insérer des offres dans des journaux spécialisés ;
• Répondre à des commandes reçues de clients ; Répondre à un appel d’offre ;
• Prospecter les marchés en organisant des voyages de prospection ou en participant à des manifestations
commerciales internationales (foires et salons) à l’étranger ou au Maroc
• La préparation de commandes et ses objectifs :
• La préparation des commandes correspond au rassemblement des marchandises en fonction des
commandes passées depuis un assortiment global donné.
• Les 2 objectifs sont : satisfaire la demande du client et atteindre le coût économique optimum.
• Il faudra pour cela : Livrer les bonnes références, en quantité et qualité et dans les délais exigés par le
client.
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Les opérations imports - exports
Les préalables d’une opération d’import - export
Après la commande, l’entreprise doit livrer les marchandise et le client les réceptionner
• L’expédition de la marchandise :
• L’expédition des marchandises pour objectif d’envoyer les produits commandés dans un parfait état et en
respectant les délais de livraison. Elle dépond de l’incoterm retenu
• L’expédition des marchandises doit respecter : La planification de livraisons; la consolidation et le tri des
marchandises; Le contrôle des documents et de conditionnement et le chargement des marchandises
• La réception de la marchandise :
• Elle fait partie des processus les plus importants d’un entrepôt. Lorsqu’elle est mal gérée, elle peut donner
lieu à de nombreuses erreurs de stocks limitant la productivité de l’entreprise.
• Pour ce faire, il faut connaître l’ensemble des tâches impliquées et divisé en 4 grandes étapes :
1. La planification et l’information
2. Le déchargement et la gestion des quais de chargement
3. Le contrôle qualité de la marchandise reçue
4. L’étiquetage, la consolidation et l’adressage des marchandises
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Les opérations imports - exports
Le paiement et la gestion des risques à l’international
Toute transaction confirmée doit être réglé par une technique de paiement en utilisant un
instrument physique (chèque...) ou électronique (virement ...) RIB+SWIFT+IBAN
Donc, Il faut distinguez entre un instrument de paiement et technique de paiement
• L’instrument de paiement: la forme matérielle qui sert de support au paiement.
• instruments physique (chèque, traite, billet à ordre),
• instruments informatisées (virement bancaire).
• La techniques de paiement : la procédure suivie pour que le paiement puisse être réalisé.

Les instrument de paiement Les technique de paiement


• Le chèque • L’encaissement simple
• La traite et le billet à ordre • Le contre remboursement
• Le mandat poste international • La remise documentaire
• Le virement bancaire • Le crédit documentaire

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Les opérations imports - exports
Les instruments de paiement à l’international
• Le chèque bancaire : Le chèque est un ordre écrit et inconditionnel de paiement à vue, en
faveur d’un bénéficiaire. On distingue entre :
• Le chèque d’entreprise : tiré par le titulaire de compte (l’acheteur). Il n’offre aucune garantie, la provision peut
être insuffisante ou inexistante. Cet inconvénient peut être levé par le visa (1) ou la certification.
• Le chèque de banque :tiré par une banque sur elle-même à la demande de l’acheteur. Il offre une garantie
contre le risque commercial.
• La traite : un écrit par lequel un tireur (créancier) donne l’ordre au tiré (le débiteur) de payer
une certaine somme à une échéance à un bénéficiaire. Elle peut être :
• Négociée : escomptée auprès d’une banque
• avalisée : assurée par la banque du débiteur
• Transmissible par endossement :
• translatif : transmet la propriété de la provision à l’endossataire ;
• de procuration : mandate un tiers pour recevoir le règlement ;
• pignoratif : remet la lettre de change en gage à un tiers.
• Elle donne au porteur les recours du droit cambiaire(1) du pays du débiteur
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(1) Le droit cambiaire : droit qui permet au porteur de la traite d’agir contre chacun des signataires
Les opérations imports - exports
Les instruments de paiement à l’international
• Le billet a ordre : effet de commerce comme la traite, La traite est émise par le créancier
(vendeur) alors que le billet à ordre est émise par le débiteur (acheteur).
• L’utilisation massive de la traite est due à ce que le vendeur préfère ne pas laisser à l’acheteur l’initiative de
l’émission de l’effet de commerce (le billet à ordre).
• Le billet à ordre présente les mêmes caractéristiques que la traite. Il peut donc être avalisé par une banque,
endossé ou négocié.
• Le mandat postal : un moyen de transfert de fonds par le biais des services postaux,
• Il y a 3 formes de mandat ; mandat ordinaire ; mandat de versement et mandat télégraphique.
• Ce mode de paiement est très peu utilisé en commerce international du fait de la limitation au plan
géographique, retard d’envoi, insécurité de paiement.
• Le virement : un moyen de transfert de fonds par le biais des services bancaires
• Le virement peut s’effectue par Courrier, par Télex ou par le réseau SWIFT
• SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication)
• Le réseau SWIFT est plus rapide, plus souple et plus sûr

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Les opérations imports - exports
Les techniques de paiement à l’international
• L’encaissement simple : le règlement du vendeur n’est pas conditionné par la remise à la
banque des documents destinés à prouver qu’il a rempli ses obligations.
• Utilisation de cette technique est très limitée et nécessite la confiance entre l’acheteur et le vendeur.
• Le règlement est réalisé à l’initiative de l’acheteur (donc très risqué),
• Le contre remboursement (cash on delivery) : consiste à ne livrer la marchandise que contre
son paiement, l'encaissement étant confié au transporteur ou au transitaire.
• Utilisation de cette technique est très limitée et nécessite la confiance entre l’acheteur et le vendeur.
• Il concerne les expéditions de faible valeur.
• La remise documentaire : REMDOC technique de paiement dans laquelle une banque a reçu
mandat d'un exportateur de ne remettre à l'acheteur les documents représentatifs de la
marchandise que contre paiement ou acceptation d'effets de commerce.
• Mais il n'y a pas d'engagement à payer de la part de la banque.
• Elle peut être utilisée dans le cadre de relations commerciales avec des partenaires connus, dans des pays
sans risque de non-transfert et pour des marchandises facilement revendues sur place

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LA REMISE DOCUMENTAIRE

Contrat commercial

8 ENLEVEE LA MARCHANDISE

Vendeur
Vendeur
1 Expédition de la Marchandise Acheteur
Acheteur
(Importateur)
(Importateur)
(Bénéficiaire)
(Bénéficiaire)
5

Levée des documents


2

Paiement
Remise des documents
Paiement

7 4

Paiement
6
Banque
Banque Envoi des documents Banque
Banque
Remettante
3 Présentatrice
Présentatrice
Remettante
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Le crédit documentaire CREDOC

• Le crédit documentaire : l'engagement d'une banque de payer un montant déterminé au


bénéficiaire, contre remise, des documents conformes aux instructions de l'acheteur.
• Les intervenants de crédit documentaire
Intervenants Mission
Donneur d'ordre Donne l’ordre à sa banque pour ouvrir un crédit documentaire en faveur de son
(l’acheteur) fournisseur.
Banque émettrice
émet le crédit documentaire.
(Banque de l’acheteur)
Banque notificatrice
Notifie au vendeur l'ouverture du crédit documentaire.
(Banque du vendeur)
Bénéficiaire Le vendeur
ajoute son engagement irrévocable de payer à celui de la banque émettrice.
Banque confirmatrice
Elle peut être la banque notificatrice ou une autre banque
Banque de remboursement banque sur laquelle les fonds vont être prélevés pour payer le crédit
réalise une opération telle que le paiement, l’escompte, le transfert, la
Banque désignée 27
notification selon les instructions du texte du crédit
Le crédit documentaire
Contrat commercial

Vendeur
Vendeur
4 Expédition de la Marchandise Acheteur
Acheteur
(Donneur
(Donneur D’ordre)
D’ordre)
(Bénéficiaire)
(Bénéficiaire)
1 9
5
Notification

Documents
Demande

Credoc

Paiement
ouverture
Documents
Paiement

du Credoc

3
6 10
Émission du Credoc
2
Paiement
8
Banque
Banque Documents Banque
Banque
notificatrice
notificatrice 7 émettrice
émettrice
28
Les formes de crédit documentaires
Les formes de crédit Signification
Crédit documentaire révocable peut être modifié ou annulé sans l'accord du bénéficiaire.
Les formes Crédit documentaire irrévocable ne peut être modifié ou annulé sans l'accord du bénéficiaire
ordinaires il comporte un double engagement bancaire ; de la banque
Crédit documentaire confirmé
émettrice et confirmatrice
Le crédit renouvelable le montant et la durée de ce crédit sont renouvelés
(revolving) automatiquement
le bénéficiaire peut mettre le crédit à la disposition d'un
Le crédit transférable
autre bénéficiaire
Les formes Le crédit adossé Credoc émis sur la base d'un Credoc déjà existant si celui-
particuliers (back to back) ci n'est pas transférable
crédit qui comporte une clause autorisant la banque
Le crédit Red clause
intermédiaire à faire une avance au bénéficiaire
idem que le Red clause avec l'obligation d'entreposer la
Le crédit green clause
marchandise
29
Le lieu de la réalisation de Credoc
Formes de
réalisation La banque émettrice La banque notificatrice

• La banque notificatrice vérifie les documents et • La banque notificatrice vérifie les documents et
les transmet à la banque émettrice. paie l’exportateur
• la banque émettrice vérifie les documents et • La banque notificatrice transmet les documents
Paiement
paie l’exportateur à la banque émettrice.
• la banque notificatrice reçoit le règlement ou • la banque émettrice vérifie les documents et
l’engagement de la banque émettrice. rembourse la banque notificatrice.
• La banque notificatrice vérifie les documents + • La banque notificatrice vérifie les documents +
traite et les transmet à la banque émettrice. traite et accepte la traite pour l’exportateur
• la banque émettrice vérifie les documents et • La banque notificatrice transmet les documents
Acceptation
accepte la traite pour l’exportateur à la banque émettrice.
• L’exportateur encaisse la traite à l’échéance (il • L’exportateur encaisse la traite à l’échéance (il
peut aussi la négocier avant). peut aussi la négocier avant).
• La vendeur remet à la banque les documents • La vendeur remet à la banque les documents
plus une traite acceptée. plus une traite acceptée.
Négociation • La banque notificatrice vérifie les documents et • La banque notificatrice négocie la traite
les transmet à la banque émettrice. • A l’échéance, la banque émettrice rembourse la
• La banque émettrice négocie la traite. banque notificatrice. 30
Les opérations imports - exports
La Lettre de crédits stand by (stand-by letter of credit)
• Appelée également SBLC (stand-by letter of credit), est une garantie bancaire par
laquelle l'importateur garantit à l’exportateur que sa banque s’engage à indemniser le
bénéficiaire (vendeur) en cas de défaillance du donneur d’ordre (acheteur)
• Contrairement au crédit documentaire qui doit se réaliser, la SBLC a pour vocation de ne pas
être mise en jeu. Donc ce n'est pas exactement un instrument de paiement, c'est un contrat
financier indépendant du contrat commercial.
• C'est l'acheteur qui est à l'origine de la SBLC et qui en fait la demande auprès de sa banque
(banque émettrice), qui informera le vendeur par l'intermédiaire d'une banque notificatrice (ou
confirmatrice).
• En cas de non paiement de l'acheteur, le vendeur se retourne contre la banque notificatrice qui
se fait rembourser par la banque émettrice. Charge à cette dernière de se faire rembourser par
l'acheteur.

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Les opérations imports - exports
La gestion des risques de paiement à l’international
• Le risque : c'est un danger éventuel.
• Les formes des risques
• Le risque commercial : risque lié à la solvabilité du client (ex :rupture du contrat, non paiement,
retard de paiement, faillite, …).
• Le risque politique : risque lié à la situation politique du pays (crise politique, révolution,
manifestation, régime politique autoritaire…)
• Le risque économique : risque lié à la situation économique du pays de destination, susceptible
d’empêcher la bonne exécution du contrat
• Le risque bancaire : risque lié à la solvabilité de la banque de l’acheteur (ex : difficulté de
trésorerie empêchant le transfert des fonds…).
• Le risque de change : désigne l'incertitude quant au taux de change d'une monnaie par rapport
à une autre à court et moyen terme
• Pour faire face à ces risques, il faut identifier les déterminants du risque ;
• Répartition du chiffre d’affaires : plus de concentration de CA; plus de risques
• Caractéristiques des acheteurs : plus d’ignorance sur le client; plus de risques 32
Les opérations imports - exports anticipé
La moyens de gestion des risques de paiement à l’international
La prévention des risques: détecter les mauvais clients avant toute transaction
• Les clients nouveaux : faire une recherche autonome ou des consulter des experts
• Les clients connus : faire un suivi des clients et de leurs pays
Le transfert des risques
• Le recours à l’assurance : à travers SMAEX Société Marocaine d’Assurance des Exportations ( Le risque
crédit ordinaire, commercial extraordinaire; politique et catastrophique et monétaire de non-transfert)
• L’affacturage (factoring) : confier le recouvrement des factures à l’organisme financier qui en garantie la
bonne fin, tout en se chargeant de la gestion des comptes client.
• Forfaiting (forfaitage) : technique de financement du commerce international qui permet de financer vos
créances commerciales à l’exportation.
L’auto-couverture des risques :
• Le choix des instruments et techniques de paiement
• Les mesures des dotations à la provision pour le client douteux
• La rédaction d’une clause de la réserve de propriété dans le contrats de vente
33
Les opérations imports - exports
Le traitement des incidents de paiement
1) La gestion autonome des incidents
• Les mesures de rappel :
• Le 1er consiste à envoyer à l’entreprise quelques jours avant l’échéance une lettre qui rappelle
qu’une facture arrive à l’échéance.
• Le 2éme type concerne les 3 lettres de rappel après l’échéance:
• La 1ere rappelle que l’échéance est passée
• La 2éme constate le non-paiement et utilise un ton plus ferme,
• La 3éme constitue une mise en demeure avant le recours contentieux.
• Les mesures de conciliation :
• Les exportateurs peuvent recourir à la chambre de commerce mixte pour recouvrer leurs
créances en mettant en œuvre des procédures de conciliation.
2) Les conditions à satisfaire pour obtenir les garanties
• L’engagement de l’acheteur : Acompte de 20%, Lettre de garantie bancaire…
• Compensation autonome : Faire un contrat de compensation séparé du contrat principal.
• Niveau des prestations étrangères : le bien exporté ne dépasse pas 10% de prestations.

34
Les opérations imports - exports
La mise en œuvre des polices d’assurance-crédit
Définition des risques couverts par la SMAEX :
• Le risque crédit ordinaire : c’est l’insolvabilité du débiteur et son capacité définitive de régler
en totalité ou en partie sa dette.
• Le risque commercial extraordinaire : c’est un risque commercial lié à des crédits accordés
dans des conditions dépassant les délais de paiement en matière d’exportation.
• Le risque politique et catastrophique : on parle de ces deux risques lorsque le débiteur est
incapable d’acquitter sa dette envers l’exportateur (acte ou décision de gouvernement du
pays destinataire, survenance dans le pays du débiteur d’une guerre ou d’un cyclone.
• Le risque monétaire de non-transfert : le sinistre est prouvé s’il y a empêchement ou
retardement du transfert des fonds versés par le débiteur suite à des difficultés d’ordre
administratif ou réglementaire.

35
Les opérations imports - exports
Les types de polices d’assurance-crédit
Il existe trois types de police :
• Une police garantie crédit simplifiée : elle est réservée aux PME ;
• Une police garantie crédit personnalisée : elle destinée aux exportateurs ;
• Une police PCT (Politique - Catastrophique - non Transfert de devise) : elle couvre les
expéditions à des acheteurs publics (les Etats).
Les conditions de couverture (pour que l’assuré puisse bénéficier de l'assurance) :
• La marchandise assurée doit être expédiée durant la période de la validité de la police ;
• La cause de la défaillance doit être liée à la réalisation de l’un des risques couverts;
• L’assuré et son débiteur doivent se trouver dans une situation administrative régulière en ce qui
concerne les réglementations douanières et de change ;
• Le délai de règlement n’excède pas 180 jours, à partir de la date d’expédition de marchandise.
36
Les opérations imports - exports
Les activités d’entreposage
• Pour classer les d’entrepôts, on peut les regrouper selon :
• La nature du produit : des entrepôts spécialisés (dans les produits inflammables, le petit matériel ...) et
des entrepôts d’utilisation générale.
• Les bâtiments : des entrepôts en plein air,des sous-sols, des magasins ou dépôts, des chambres
froides, des entrepôts autoportants (où les rayonnages forment l’ossature du bâtiment).
• Le flux des matériels : des entrepôts intermédiaires, de dépôts ou magasins de distribution etc.
• La localisation, on parlera d’entrepôts centraux, régionaux et de transit.
• Le degré de mécanisation, ils seront manuels, classiques ou automatiques.
• Les opérations effectuées dans un entrepôt sont principalement des tâches de :
• Réception et vérification de la marchandise
• Transport interne (entre les différentes zones de l’entrepôt), Stockage et dépôt
• Préparation de commandes et expédition de marchandises
• Gestion et saisie des informations relatives aux stocks, aux flux, à la demande

37
Les opérations imports - exports
Le choix d’un entrepôt et gestion des ressources humaines
• Le choix d’un entrepôt dépendra de plusieurs facteurs, notamment : L’emplacement
géographique, La taille, la sécurité, les coûts et la flexibilité de l’entrepôt
• La gestion des ressources humaines : le personnel peut se diviser en trois classes :
• Le responsable d’entrepôt est la personne chargée de superviser tout ce qui se passe dans un
entrepôt. Sa mission est de planifier, diriger et coordonner les l'approvisionnement, le
réapprovisionnement, le stockage et la distribution des matériaux et des produits de l'entreprise.
• Le personnel administratif : C’est un agent de planning, rédacteur des documents d’expédition et de
transport ,fichiste (gestion des emballages)
• Le personnel d’exécution : Il est chargé de la manutention, conducteur d’engins, emballeurs,
contrôleurs, pointeurs, chauffeurs-livreurs
• Le responsable d’entrepôt peut recourir à des logiciel pour maitriser la gestion de
l’entrepôt. Parmi ces logiciel, on trouve le système de gestion des flux WMS
(Warehouse Management System) (système de gestion d'entrepôt)
38
Les opérations imports - exports
Les installations techniques disponibles sur les plates formes :
Les installations techniques comprend des
quais de chargement et des pentes.
• Les types de quais :
• Le quai encastré
• Le quai en pente
• Le quai fermé
• Le quai en dents de scie
• Les types les ponts de liaison :
• Les plaques pour franchissement de trottoir
• Le pont de chargement alu amovible
• Le pont de chargement alu coulissant
• Le pont de chargement acier / alu pour container
• Le pont de chargement acier articulé coulissant

39
Les opérations imports - exports
Les types d’équipements et de moyens de manutentions:
L’utilisation de matériel adapté à la manutention permettra d’optimiser les efforts et
le temps.
• Les engins manuels :
• Le diable
• Le transpalette
• Le chariot de manutention
• Les engins motorises :
• Le gerbeur électrique
• Le transpalette électrique
• La table élévatrice mobile

40
Les opérations imports - exports
Techniques d’emballage, de palettisation et de conteneurisation
• Emballage : mettre des marchandises dans des emballages
• Palettisation : mettre des marchandises dans des palettes
• Conteneurisation: mettre des marchandises dans des conteneurs
• L’emballage protège la marchandise sur 3 niveau :
• Protection physico-chimique : contre l’eau, les poussières, la température, rayons solaires…
• Protection mécanique : contre la compression, la flexion, les vibrations, les chocs…
• Protection contre le vol : en utilisant les emballages solides
• L’emballage influe sur le prix du transport, de la manutention et de l’assurance.
• Si une marchandise arrive détériorée à cause de l’emballage, la situation du
vendeur devient critique. L’acheteur va demander le remboursement des
dommages ou un remplacement avec des privilèges.
• Pour cela, le vendeur doit prendre ces précautions :
• Bien définir l’emballage requis : conformément aux normes internationales
• Faire tester les emballages : dans des laboratoires délivrant une attestation de garantie
41
Les opérations imports - exports
Techniques d’emballage, de palettisation et de conteneurisation
• Le marquage de l’emballage consiste à apposer sur les colis 3 indication :
• Les marques principales : l’adresse, la référence, le numéro et le nombre de colis
• Les marque complémentaire : le poids, le nom du fabricant, pays d’origine.
• Les marque de manutention : destinées à attirer l’attention des transporteurs lors des
manipulations des produit (les pictogrammes).
• La liste de colisage "packing list" : document exigé par la douane, les
transporteurs, les manutentionnaires, les entrepositaires et les clients. Elle
énumère pour chaque colis :
• Le nombre de colis
• Les marques et numéros;
• Le poids en "kg"
• les dimensions en "cm";
• Le cubage en m3;
• Le détail du contenu.
42
Les opérations imports - exports
Techniques d’emballage, de palettisation et de conteneurisation
• Les matériaux utilisés pour les emballages
Matériaux
Critères
d’évaluation Métal Bois Plastique Verre Carton Papier

Assez
Coûts Élevé Peu élevé Peu élevé Peu élevé Faible
élevé

Poids Lourd Peu Lourd Léger Peu Lourd Léger Très Léger

Avec Avec Avec


Gerbage Aisé Aisé Aisé
précaution précaution précaution
Réemploi Oui Oui Oui Non /oui Non Non
Transparence Non Non Non /oui Non /oui Non Non
• Remarque : on peut tirer des avantages et des inconvénients de chaque matériel en se
basant sur les critères d’évaluation figurés dans ce tableau
43
Empotage et les types d’expéditions par conteneur
L’Empotage: c’est l’opération de chargement des
marchandises dans un conteneur.
L’empotage est effectué soit :
• Dans l’usine, par l’expéditeur et pour ses propres m/ses, lorsqu’il
s’agit de FCL = Full Container Load (conteneurs complets)
• Dans les installations du groupeur en cas de
LCL = Less than a Conainer Load (conteneurs incomplets) Empotage
Les types d’expédition par conteneur
• FCL/FCL : le vendeur empote lui-même la marchandise dans le conteneur qui sera livrée
directement chez le client sans être ouvert.
• LCL/LCL : l’envoi est insuffisant pour un conteneur : le vendeur doit livrer la marchandise
au centre de groupage pour la conteneurisées avec d’autres à destination du même port,
• FCL/LCL : le vendeur a plusieurs lots pour une même destination. il les empote et envoie
le conteneur au port de chargement, ou bien le transporteur maritime organise elle-
même le transporteur terrestre.
• LCL/FCL :L’acheteur attend des livraisons d’origines diverses. Il demande à ses
fournisseurs de les livrer au même centre de groupage portuaire.

44
3-5 Les types d’expéditions par conteneur
FCL = Full Container Load (conteneurs complets)
LCL = Less than a Conainer Load (conteneurs incomplets)
FCL/FCL LCL/LCL
Vendeur1
Acheteurs1
Conteneur

Vendeur Conteneur Acheteur


Vendeur2
Acheteurs2

Vendeur3 Acheteurs3

FCL/LCL LCL/FCL
Vendeur1
Acheteurs1

Vendeur1 Conteneur
Conteneur
Acheteurs1
Acheteurs2 Vendeur2

Acheteurs3
Vendeur3

45
Partie III : Les techniques de la
logistique international
 Les termes commerciaux internationaux Incoterms 2020
 Le dédouanement des marchandises au Maroc
 Le transport et l’assurance à l’international

46
Les techniques de la logistique international
La notion de la logistique international
La logistique : toutes les opérations nécessaires à la mise à disposition des produits sur les
lieux de vente depuis les lieux de production.

Flux d'information Flux d'information


Flux d'information Flux d'information
Flux d'information
Flux d'information
Transport
Chargement Manutention
au départ Assurance Manutention
Emballage à l’arrivée
M/se -
Déchargement
Pré-acheminent Post -acheminent
M/se M/se
Douane Douane
M/se
Vendeur export import Acheteur

Meknès Tanger New York Seattle

Activités logistique 47
Les techniques de la logistique international
La fonction et le classement des Incoterms 2020
Les incoterms : créés en 1936 par la CCI et régulièrement révisés (chaque 10 ans).
Les Incoterms définissent :
• La répartition des obligations entre vendeur/acheteur. Qui fait quoi en termes de transport – assurance
– douanes (si applicables). Qui fournit les documents associés.
• La répartition des coûts. Qui paie quoi en termes de transport – assurance – douanes et autres
prestations annexes. Le transfert des frais se fait au « lieu de destination » associé à l’Incoterm choisi.
• La répartition des risques. Jusqu’où le vendeur est-il responsable des risques encourus par la
marchandise durant le transport ? Le transfert des risques se fait au « lieu de livraison » à l’exception
de groupe « C »
Mode de transport Risques de transport international
Ventes au départ Ventes à l'arrivée
Maritime Polyvalent
(Risques supportés par l’acheteur) (Risques supportés par le vendeur)
FAS - FOB EXW-FCA-CPT - CIP EXW- FCA- FAS- FOB
DAP - DPU - DDP
CFR - CIF DAT-DAP- DDP CFR- CIF- CPT- CIP
48
Les Incoterms 2020
Appliqués de
International Commercial Terms 2020 à 2029

Manutention
Marchandises

Transport
Chargement

Manutention
Emballage

Déchargement au quai

à l’arrivée
au départ

Post-acheminent

Déchargement
Assurance
Pré-acheminent

Douane
import

M/se -

Chargement
M/se M/se
Douane
Vendeur export M/se Acheteur

Meknès DDP Seattle

EXW FAS FOB CFR-CPT DAP DPU


FCA
CIF- CIP
49
MARITIME

NB:le DPU est la seule règle incoterm qui oblige le vendeur à


décharger les marchandises à destination
Les techniques de la logistique internationale
Le dédouanement des marchandises
• La douane : L’administration chargée du dédouanement des M/ses.
• Le dédouanement : faire sortir des marchandises de la douane en payant des droits
• Il y a deux missions de la douane:
• Contrôle les entrées et les sorties de marchandises
• Recouvrement des droits et les taxes
• Les rôles de la douane :
• Au niveau économique : Protéger la production nationale et encourager l’exportation.
• Au niveau Statistique : Recenser les entrés et les sorties de commerce extérieur.
• Au niveau Fiscal : augmenter les recette fiscale de l’Etat:
• La douane facilité et modernise les procédures douanières à travers 3 volets :
• La décentralisation : le dédouanement est possible dans plusieurs villes et à domicile
• La simplification : L’introduction d’un document unique (DUM) pour la déclaration
• L’informatisation : le dédouanement sur Internet par le système BADR (Base Automatisée
des Douanes en Réseau)
52
Les techniques de la logistique internationale
Le étapes dédouanement des marchandises
1. Dépôt de la déclaration : pour étudier sa recevabilité. Sinon, la déclaration sera rejetée.
2. Enregistrement de la déclaration : et aucune modification ne peut être apportée
3. Vérification comparatifs des documents : déclaration avec facture, note de colisage…
4. Visite de la marchandise pour la vérification matérielle. Elle peut être
• Totale ou partielle ;
• En présence du déclarant, ou son représentant ;
• Dans les bureaux de la douane ou dans les domiciles des entreprises.
5. Liquidation des droits et taxes : càd le calcul des droits et taxes
6. Paiement des droits et taxes :
• Par crédit (crédit d’enlèvement ou obligations cautionnées)
• Au comptant dans 48 heures après l’inscription de recette. ( sinon, il y a des intérêts de retard).
7. Enlèvement de la marchandise : Le client doit enlever et dédouaner sa marchandise
53
Les techniques de la logistique internationale
Le étapes dédouanement des marchandises
Le dépôt et enregistrement de la déclaration :
• Tout importateur ou exportateur de marchandises doit
réaliser une déclaration en détail sur un formulaire
appelé la DUM (Déclaration Unique des Marchandises)
• La déclaration en détail: est un acte juridique par
lequel le déclarant exprime sa volonté de s’engage à :
• Accomplir les obligations douanières et produit
tous les documents nécessaires
• Identifier des marchandises et à l’application des
mesures douanières.
• Le déclarant : peut être
• Le propriétaire de la marchandise
• le transitaire : mandataire ou commissionnaire
• Les titulaires d’une autorisation de dédouanement
54
Les techniques de la logistique internationale
Le dédouanement des marchandises : les déclarations
Les déclarations Signification
La déclaration en détail (DUM) • Une déclaration qui contient des informations détaillés
La déclaration sommaire • Une déclaration qui contient des informations sommaire (non détaillés)
• Une déclaration qui s’établie provisoirement en attendant des éléments
La déclaration provisoire
nécessaires (documents) pour établir la DUM
• une déclaration en détail qui s’établie provisoirement en attendant
La déclaration provisionnelle
l’existence réelle des marchandises
• Une déclaration en détail qui combine, à la fois l’opération de transit et le
La déclaration combinée
régime douanier
• Une déclaration simple dans la mesure ou certaines énonciations ou
La déclaration simplifiée
documents ne sont pas déclarés
La déclaration verbale • Une déclaration qui se fait verbalement (pour les voyageurs)
• Une déclaration qui se fait pour les personnes qui procèdent au
La déclaration occasionnelle
dédouanement occasionnellement 55
Les techniques de la logistique internationale
Le étapes dédouanement : calcul des droits et taxes
Les étapes de calcul des droits et les taxes
• La valeur déclarée (valeur en douane) = CIF + acconage (déchargement)
• Le droit d’importation DI = Valeur déclarée x taux de DI
• La taxe parafiscale TPF = Valeur déclarée x 0,25%
• La taxe sur la valeur ajoutée TVA = (Valeur déclarée + DI + TPF) x taux de TVA
• Taxe intérieure de consommation TIC = (poids , le volume …) x tarif unitaire
• La redevance informatique RI: 150 MAD à l’importation et 100 MAD à l’exportation.
• Dette douanière (droit de douane) = DI + TPF + TVA + TIC + RI
En cas de retard après 48 heurs, il sera une majoration
• Majoration = Dette douanière x 8 x (jours de retard moins deux) / 36 000
Pour déterminer la valeur en douane, on a besoin de savoir :
• Éléments qualitatifs : l’espèce, l’origine, la provenance et la destination ;
• Éléments quantitatifs : la valeur, le poids, la longueur, la surface, le volume et le nombre. 56
Les techniques de la logistique internationale
Le dédouanement : facilités de paiement douanières
• La Douane propose divers modes de paiement
• Le paiement au comptant : physiquement en espèce, par chèque bancaire ou postal et
électroniquement par virement ou par des cartes bancaires
• Le paiement à crédit CE : par le crédit d’enlèvement et l’obligations cautionnées
• Le crédit d’enlèvement permet d'enlever la marchandise avant paiement des droits et taxes
• Les délais de CE allant de 15 à 180 jours à compter de la date de la délivrance de
l'autorisation d'enlever ou d'embarquer les marchandises
• Le crédit d’enlèvement = Dette douanière (sans majoration) + La Remise
• La remise = dette douanière (sans majoration) x taux de la remise de CE
• Les taux de la remise applicables aux paiements par crédit d’enlèvement sont :
• 0,21% pour 15 jours / 0,41% pour 30 jours / 0,62% pour 45 jours
• 1,24% pour 90 jours / 1,65% pour 120 jours / 2,47% pour 180 jours
57
Les techniques de la logistique internationale
Le dédouanement : facilités de paiement douanières
• Les obligations cautionnées : billet à ordre par lequel le déclarant s’engage, avec une ou
plusieurs cautions, à payer à 60, 90, 120 ou 180 jours d'échéance le montant des droits et
taxes, majoré d'un intérêt de crédit
• Le taux est fixé au début de chaque semestre par le Trésor augmenté de 2,5%.
• Les obligations sont assujetties au droit de timbre fixe : 05 DH par obligation cautionnée
• Comment calculer Les obligations cautionnées ?
• Dette douanière > 2 000 MAD,
• Durée de l’obligation ; x jours
• Majoration = [Dette douanière x (Taux du Trésor + 2,5) x durée] / 36 000
• Droit de timbre = 5 DH par obligation cautionnée
• Obligation cautionnée = Dette douanière + Majoration + Droit de timbre

58
Les techniques de la logistique internationale
Le dédouanement : Les infractions douanière
L’infraction douanière : acte ou une abstention contraire aux règlements douaniers
L'importation ou l'exportation des stupéfiants et des
1 classe
ére
substances psychotropes sans autorisation
Les Délits
‫الجنح‬ La contrebande, import/ export des marchandises
2éme classe prohibées, présence dans MEAD sans autorisation...

Les infraction Import ou l’export sans déclaration, non présentation des


douanières 1ére classe marchandises, L'enlèvement des M/ses sans autorisation...
Manipulation en entrepôt non autorisée, défaut liés aux
Les 2 éme
classe régimes de l’admission temporaire / l’importation temporaire...
Contraventions
Infractions contre les agents de l’administration, Refus de
‫المخالفات‬ 3éme classe
communication de documents, être transitaire sans agrément...
Toute omission ou inexactitude portant sur l'une des
4éme classe indications que les déclarations, les documents ...

Les sanctions : l’emprisonnement, l’amende, la confiscation, le retrait d’agrément... 59


Les techniques de la logistique internationale
Le dédouanement : Les régimes économiques en douane
Les régimes douaniers

Régimes fondamentaux Régimes économiques en douane Régimes particuliers


(droit commun) • Importations en
Régimes non Régimes suspensifs franchises
• Exportation en
suspensifs • Transbordement
simple sortie
• Mise a la • Drawback • Entrepôt en douane • Ravitaillement des
consommation • Exportation • Entrepôt industriel navires et des aéronefs
préalable franc • Envois postaux.
• ATPA, TSD, ETPP
• AT et ET
• Transit

Pas d’exonérations Exonérations


Exonération conditionnées
Les régimes suspensif en douane
Fonctions Régimes suspensif Significations
Entrepôt de douane ED Permet le stockage de marchandises en l'état, en suspension des droits et taxes et
Stockage
(entrepôt de stockage) des restrictions quantitatives
Admission temporaire pour Permet d'importer temporairement des marchandises tierces pour les transformer
perfectionnement actif ATPA puis de les réexporter, en suspension des droits et restrictions quantitatives
Transformation

La transformation sous douane Permet d'importer temporairement des marchandises pour les transformer puis de les
TSD mettre à la consommation, en suspension des droits et restrictions quantitatives
Permet d’importer temporairement des matériels et des matières 1ere pour produire
Entrepôt industriel franc EIF
des produits à exporter. en suspension des droits et restrictions quantitatives
Exportation temporaire pour Permet d'exporte temporairement des marchandises tierces pour les transformer puis
perfectionnement passif ETPP de les réimporter, en suspension des droits et restrictions quantitatives
Admission temporaire AT Permet d'importer temporairement des marchandises tierces puis de les réexporter
(importation temporaire) (en l’état), en suspension des droits et restrictions quantitatives
Utilisation
Permet d'exporter temporairement des marchandises tierces puis de les réimporter
Exportation temporaire ET
(en l’état), en suspension des droits et restrictions quantitatives
Permet le transport de marchandises sous douane d’un bureau à un autre bureau
Circulation Le transit
sans subir de contrôle ni payer de droits et taxes.

61
Les techniques de la logistique internationale
Les régimes non-suspensif et Régimes particuliers
Les régimes non-suspensif :
Permet le remboursement de certains droits et taxes perçus à l’importation des
Drawback
matières d’origine étrangère entrant dans la fabrication de marchandises exportées
Permet l’exportation de produits obtenus à partir de M/ses d’origine étrangère ayant
Exportation préalable acquittés les droits et taxes à l’importation et la réimportation de l’équivalent en
matières premières et semi-produits pratiquement en franchise douanière.

Régimes particuliers : dispositions légales qui dérogent au droit douanier.


Envois destinés aux ambassades, aux œuvres de bienfaisance, à S.M. LE ROI, etc.
Importations en franchises
Viandes importées pour les F.A.R., les films cinématographiques, etc.
Permet le transfert des marchandises d'un navire/aéronef à un autre, en suspension
Transbordement
de l'application des prohibitions et restrictions d'entrée et de sortie
Avitaillement des navires et des Les carburants et combustibles, Les vivres et les provisions de bord nécessaires aux
aéronefs navigations maritimes ou aériennes à destination de l’étranger
Les envois postaux au niveau de la conduite en douane, de la mise en douane et des
Envois postaux.
formules de déclarations utilisées, établies sur des modèles spécifiques. 62
Les techniques transport international
Le transport maritime : l’offre, les technique et les contrats
• Le transport maritime est régie par des conventions internationale (Bruxelles, Hambourg),
des accords entre des entreprise ( conférences, pools et consortiums) et les outsiders (qui
refusent les conférences)
• Pour les techniques du transport maritime, il existe 2 catégories de navires :
• Les navires spécialisés : réservés au transport d’un type particulier de marchandises comme les Bulkers
(transporteurs en vrac) et Les Reefers (frigorifiques)...
• Les navires non spécialisés : réservés au transport des conteneurs et des marchandises en emballage
conventionnel, sacs, caisses…Les navires rouliers, Les porte-conteneurs...
• Le contrat dans le transport maritime se réalisent entre le transporteur et le chargeur (qui
peut être un vendeur ou un acheteur selon l’incoterm retenu). Ce contrat peut étre :
• Un contrat de transport ( le connaissement) : le chargeur s’engage à payer un fret déterminé, et le
transporteur à acheminer une marchandise déterminé d’un port à un autre.
• Un contrat d’affrètement (la charte–partie ): contrat de « location » d’un navire pour une période de temps
ou voyage déterminés ( il y a 3 forme : coque nue, au voyage ou à temps)
63
Les techniques transport international
Le transport maritime : Les modes et le calcul de tarification
Le calcul de fret conventionnel
La tarification peut être :
Fret de base = Unité payante x taux de fret
• Fret conventionnel : sur la base de poids/volume
• Fret par conteneur : sur la bas de FCL ou LCL BAF(2) = fret de base x taux du BAF.
• Fret RO-RO : forfaitaire ou par longueur de véhicule = Fret corrigé 1 = Fret de base (+/-) BAF
• Fret de contrat d’affrètement : fret + surestaries(1) CAF(3) = fret corrigé x taux du CAF
• Affrètement au voyage; le Fret = forfait ou par poids
= Fret corrigé 2 = Le Fret corrigé 1 (+/-) CAF
• Affrètements à temps ou coque nue;
+ La surcharge d’encombrement portuaire
le Fret = tarif x la durée (jour, semaine, mois)
= Fret corrigé 3 = = Fret corrigé 2 + La surcharge
Le fret conventionnel passe par le calcul de :
• Le poids brut total en tonne =Quantités x Poids Unitaire (-) La Ristourne = Fret corrigé 3 x taux de ristourne
• Le volume total en mètre cube = (L x L x H) x Quantité = Fret net = Fret corrigé 3 – ristourne
• Le poids équivalent 1t = 1m3 selon le principe + La surtaxe des colis lourds /extra longueur
• Retenir comme poids taxable (en unités payantes) le plus + Le sur frets / droits portuaires
élevé entre le poids brut total et le poids équivalent.
= Le Fret net total à payer
(1) Surestaries : Somme payée à l'armateur en cas de retard. (2) BAF : Bunker Adjustment Factor (3) CAF : Currency Adjustment Factor
Les techniques transport international
Le transport aérien : l’offre, les technique et les contrats
• Le transport maritime est régie par des conventions internationale (Varsovie, Chicago... ), des
accords entre des Etats ou entre des compagnies aériennes
• Pour les techniques du transport aérien, il existe 2 catégories d’appareils de transport aérien
• Les appareils : des Appareils mixtes qui transportent des passagers, bagages, envois postaux) et des
Appareils « tout cargo » qui ne transportent que du fret.
• La manutention et unité de chargement (ULD) : transporte les marchandises en ULD (Unit Load Device) qui
peuvent être des conteneurs aériens (appelés aussi igloos) ou des palettes
• Le transport aérien peut se réalisé par un contrat de transport ou contrat d’affrétement
• LTA (Lettre de Transport Aérien) est le document qui matérialise le contrat de transport aérien.

65
Les techniques transport international
Le transport aérien : Les modes et le calcul de tarification
• La tarification aériennes est régie par règles de tarification de la convention IATA.
• Les modes de tarification
• Le tarif général : sur la base de poids/volume avec une règle de « payer pour »
• Les Tarifs ULD = sur la base de ULD (unité de chargement)
• Les tarifs spéciaux : variables selon les marchandises
• Pour calculer le montant du fret de base « tarif général » , il faut :
• Déterminer le poids brut total en tonne et le volume total en mètre cube
• Déterminer le poids équivalent en appliquant la règle 1 t = 6m3 ( poids théorique = volume /6 )
• Comparer le poids brut total avec la poids équivalent et retenir le plus élevé (poids taxable)
• Calculer le Fret = poids taxable (unité payante) x prix unitaire
• Vérifier la règle de « payant pour »
• Comparer le fret de base et le Fret de « payant pour » et retenir le Fret le moins élevé
• Pour calculer le montant du fret de base « tarif ULD » , on a la formule suivante:
Fret ULD = Forfait +  (poids réel – poids pivot) x prix unitaire (par kg)
Poids pivote = Poids (minimal) à partir duquel toute charge subit une taxation au cours d'un transport aérien
Les techniques transport international
Le transport routier : l’offre, les technique et les contrats
• Le transport routier / ferroviaire est régie par
• La Convention relative au contrat de transport international de marchandises par route CMR
• La Convention de Berne et COTIF (convention relative aux transports internationaux ferroviaires)
• Pour les techniques du transport routier, on distingue 2 catégories :
• Les techniques du CMR : les véhicules isolés (« camions »), les véhicules articulés (tracteur + semi-
remorque) et les trains routiers (camion + remorque)
• Les techniques du CIM : Les réseaux et les wagons (des compagnies, spéciaux et des particuliers)
• Le transport routier peut se réalisé par un contrat de transport appelé
• Lettre de voiture CMR pour le transport routier
• Lettre de voiture CIM pour le transport ferroviaire
• Pour calculer le montant du fret routier, il faut :
• Déterminer le poids brut et poids théorique ( poids théorique = volume / 3 )
• Comparer le poids brut total avec la poids équivalent et retenir le plus élevé (poids taxable)
• Calculer le Fret = poids taxable (unité payante) x prix unitaire
• Vérifier la règle de « payant pour » et retenir le Fret le moins élevé
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Les techniques transport international
Les critères de choix d’un mode de transport
Les critères de comparaison : Le coût (de transport, de l'emballage, des assurances…), le délai
( ou la rapidité), la sécurité (face aux risques d'endommagement, de vol, de perte et de retards)
Modes de transport Avantages Inconvénients
- Favorise les marchandises volumineuses - Délais aléatoire et longs
Maritime - Adapté aux expéditions lointaines - Sécurité aléatoire
- Prix avantageux - Fréquence des départs
- Délais très rapides (des heures) - Prix très élevé
Aérien - Sécurité parfaite - N’est pas adapté aux Mses volumineuses
- Emballages et assurances moins coûteux - N’est pas adapté aux expéditions lointaines
- Complément des autres modes de transport - Prix élevé
Routier - Service domicile/domicile - Délais aléatoire et longs
- Souplesse d'utilisation - Sécurité aléatoires
- Adapté aux envois importants (quantités) - N’est pas adapté aux Mses volumineuses
Ferroviaire - Prix avantageux - Réseaux limités dans le monde
- Délais rapides - Sécurité aléatoires
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Les techniques transport international
L’assurances transport et gestion des avaries / des pertes
• Le souscripteur de l'assurance (vendeur ou l'acheteur selon l’incoterm retenu) peut souscrira
les polices qui couvrent le transport et les opérations de manutention :
• police au voyage: couvre une expédition, pour une valeur et une relation déterminée ;
• police à alimenter : couvre une série d'expéditions échelonnées sur une durée indéterminée, de
marchandises de même nature ;
• police d'abonnement (police flottante) : couvre tous les envois d'un exportateur quels que soient les
marchandises, les destinations et les modes de transport
• police tiers-chargeur : la souscription se fait par les transporteurs ou par les transitaires. C’est généralement
l’option retenue par les PME .
• Les risques exclus par les assurances : vice propre de la marchandise, faute de l'assuré,
insuffisance d'emballage, commerce prohibé ou clandestin, préjudice commercial.
• Le coût d'une assurance transport dépend de la nature de la marchandise et de son
emballage, du mode de transport et de l'itinéraire, de l'étendue des garanties souscrites.
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Les techniques de transport international
L’assurances transport et gestion des avaries / des pertes
• En transport maritime et fluvial on distingue :
• Avarie commune : dommages qui touche l’ensemble de la cargaison
• Avarie particulière : dommages qui touche particulièrement des marchandises
• L'avarie commune donne lieu à contribution c'est-à-dire à répartition des frais et sacrifices
engagés entre le transporteur et les chargeurs proportionnellement à la valeur en risque.
• L'avarie particulière est un risque majeur qu'il est indispensable d'assurer (garantie FAP franche
d'avarie particulière, garantie minimale exigée dans les ventes CIF...).
• Pour obtenir un remboursement rapide il faut :
• Émettre des réserves en respectent les délais fixés et les conditions de forme;
• Prendre les mesures nécessaires pour éviter l'aggravation des dommages ;
• Faire constater les dommages par le commissaire d'avarie; et déclarer le sinistre à l'assureur ;
• Constituer le dossier de réclamation : originaux des documents, réserves prises, rapport d'expertise,
montant de la réclamation, facture commerciale. 72
Les techniques transport international
L’assurances transport et gestion des avaries / des pertes
Etendu de l’assurance en fonction de mode de transport
Certains Toutes les
Mode de Avarie Guerre
Assurance avaries avaries Vol
transport commune Grève
particulières particulières
FAP x
FAP sauf x x
Maritime
Tous risques x x x
Risque de guerre x x x x
Accidents
x
Aérien caractérisés
terrestre Tous risques x x
Risque de guerre x x x

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