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1.

Les organisations nationales, régionales et internationales


2. L’environnement juridique des échanges internationaux
3. Les indicateurs de commerce international

1. Les préalables d’une opération d’import - export


2. Le paiement des transactions à l’international
3. Les activités d’entreposage

1. Les termes commerciaux internationaux Incoterms 2020


2. Le dédouanement des marchandises au Maroc
3. Le transport et l’assurance à l’international
❑ Les organisations nationales, régionales et internationales
❑ L’environnement juridique des échanges internationaux
❑ Les indicateurs de commerce international
• Le commerce international est un ensemble des échanges de biens et de services
entre les nations.
• Il se mesure par les flux (exportations et importations) de marchandises et de services.
• Il a connu une croissance après la fin de 2éme guerre mondiale
• Les principaux acteurs du commerce international sont : La Chine ; Les Etats-Unis ; l’UE
• Il est régi par des normes instaurés par des organisations internationales (ONU, OMC,
FMI...), des groupement économique (UE, ALENA, ...), des traités bilatérales et
multilatérales, des conventions entre entreprises et des lois nationaux.

Avantages de commerce international (+) Inconvénients de commerce international (-)

C’est un moteur de la croissance : Il crée des emplois, C’est un moteur de la décroissance : Il crée des
réduit la pauvreté et ouvre des perspectives chômeurs, aggrave la pauvreté et ferme des perspectives
économiques pour les économies fortes économiques pour les économies fragiles
Pour développer le commerce international, il faut s’assurer de 4 conditions : la paix, la justice,
la disponibilité des fonds et la diffusion de doctrine libérale. Pour cela, le monde a réfléchi
d’instaurer des organismes spécifiques garantissant le respect de ces conditions
Signification Objectif
- Assurer et maintenir la paix et la sécurité mondiale
ONU Organisation des Nations Unies
- Favoriser la coopération économique et social
Organisation Mondiale du - Libéraliser les échanger
OMC
Commerce - Définir des règles du commerce international
FMI Fond Monétaire international - Réguler les désordres monétaires internationaux
Banque Internationale pour la - Aider l'Europe et le Japon dans leur reconstruction,
BIRD
Reconstruction et le Développement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Banque mondiale - Encourager la croissance économique des pays en
BM
( remplace la BIRD) voie de développement.
Chambre de Commerce - Promouvoir la liberté contractuelle face à
CCI
Internationale l’interventionnisme des Etats 5
Pour être plus compétitives, certains pays ont décidé de s’intégrer entre eux dans des
groupement économiques, des blocs commerciaux ou des accords interrégionaux comme
l’UE, l’ALENA, l’ASEAN,...). Ces formes d'intégration peuvent être classé en cinq degrés:

Zone à l'intérieur de laquelle les marchandises circulent librement (absence de


La zone de libre échange barrières tarifaires et non tarifaires) chaque pays membre conserve son système
douanier vis a vis des pays tiers.
Zone de libre échange accompagné de l'adoption d'un tarif douanier commun a
L'union douanière
l'égard des pays tiers
Union douanière complétée par la libre circulation des personnes des services et
Le marché commun
des capitaux
L'union économique Marché commun doublé d'une harmonisation des politiques économiques
L'intégration économique Marché unique doublé de l'unification des politiques économiques et sociales
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Les principaux groupement économiques / blocs commerciaux
Signification Région Pays adhérents Forme d’intégration
UE Union Européenne Europe 28 Union économique
Accord de Libre-Echange
ALENA Amérique du nord 03 Zone de libre échange
Nord-Américain
Marché Commun du Sud 04 adhérents
MERCOSUR Amérique du Sud Marché commun
(Mercado Común Del Sur) 07 associés
Association des Nations du
ASEAN Asie du Sud-est 10 Zone de libre échange
Sud-est Asiatique
UA L’union Africaine Afrique 55 Il n’y a pas de véritable
UMA Union Du Maghreb Arabe Afrique du nord 05 intégration

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Missions
Institutions Missions spécifiques
communes
Ministère du commerce extérieur • Exécuter la politique du gouvernement du commerce extérieur
Office des Changes • Sanctionner les infractions à la réglementation des changes
Agence Marocaine de Développement des • Mettre en œuvre la stratégie de l’État pour développer des
• Promouvoir
Investissements et des Exportations : AMDIE Investissements et des Exportations
du commerce
Conseil National du Commerce Extérieur : • Formuler des avis consultatifs sur tout ce qui se rapporte aux extérieur
CNCE commerce extérieur marocain
Association Marocaine Des Exportateurs : • Représenter et de défendre les intérêts communs de ses • Etablir les
ASMEX membres statistiques
relatives aux
• Émettre la monnaie, stabiliser le marché monétaire et traiter
Bank Al Maghrib : BAM échanges
les emprunts publics
extérieurs
Administration des Douanes et Impôts • Contrôle le commerce extérieur et recouvrir les droits de
Indirects : ADII douane
Société Marocaine d’Assurance a
• Assurer les risques liés aux’exportations
l'Exportation : SMAEX 8
L’environnement juridique des échanges internationaux se caractérise par
l’existence de plusieurs sources du droit :
• Les droits nationaux :
• La « civil law », loi produite par le législateur, écrite et supposée connue de tous
• La « common law », la source principale du droit est la jurisprudence.
• Le droit communautaire :
• Le droit « originaire » : les règles découlant directement des traités fondateurs ;
• Le droit « dérivé » : dérivé de traités fondateurs (produit par le parlement, le conseil et
la commission, et prend la forme de règlements, de décisions…)
• Les conventions internationales :
• Les conventions bilatérales : entre deux Etats, elles ne sont pas créatrices de droits
nouveaux, mais cherchent sur une base de réciprocité à prévenir les conflits de loi.
• Les conventions multilatérales : Les conventions visant à prévenir les conflits et à créer
un droit uniforme (convention de Vienne,)
• Les usages (professionnels) : des règles et des lois non écrites 9
• En 1980, l'ONU a élaboré un traité international proposant un droit international des contrats
de vente: c'est la convention de vienne; La Convention des Nations unies sur les contrats de
vente internationale de marchandises CVIM qui a été entré en vigueur en 1988.
• Le champ d’application de la Convention de Vienne
• Champ d’application géographique: La CVIM s'applique entre des parties ayant leur établissement dans des
Etats différents contractants ou non contractants (lorsque les règles du droit international privé mènent à
l'application de la loi d'un Etat contractant).
• Champ d’application juridique : La CVIM s'applique au contrats de vente des marchandises, a l'exception
de marchandises achetées pour un usage personnel, familial ou domestique ; aux enchères et sur saisie ou
de quelque autre manière par autorité de justice ; de valeurs mobilières, effets de commerce et monnaies ;
de navires, bateaux, aéroglisseurs et aéronefs et d’électricité
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• Le contrat de vente est une convention par laquelle l’une des parties (le vendeur) s’oblige à
livrer une chose et l’autre partie (l’acheteur) la payer.
Offre + Acceptation = Contrat
• Le contrat de vente peut être écrit ou verbal
• Le contrat de vente peut être justifié par n’importe quel document (facture, bon de livraison...)
• La formation du contrat de vente international passe par 3 étapes
• Les étapes précontractuelles : C’est la période qui précède la signature du contrat, elle entraîne l’échange
de propositions et de documents ( lettres d’intention, projet de contrat…). Il faudra s’interroger sur la valeur
juridique de ces écrits. ( Dans certains pays; le simple fait d’entreprendre des négociations, entraîne des
obligations juridiques)
• L’offre commerciale : c’est la proposition de contracter, elle doit être écrit. pour éviter toute ambiguïté
• L’acceptation de l’offre : c’est la réponse positive du destinataire de l’offre et se matérialise expressément
à travers la signature du contrat ou tacitement à travers l’acte d’achat ou parfois par le silence
• Les conditions de fonds pour la formation du contrat : L’autonomie de la volonté, la rencontre
des volontés, La cause et l’objet du contrat qui doivent être possibles et licites.
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• La balance de paiement : document comptable qui récapitule la totalité de transactions
économiques et financières intervenues au cours d'une période déterminée (l'année) entre
les résidents et les non résidents d'une économie.
• La balance des paiements comporte trois comptes :
• Compte de transactions courantes : la balance des transactions courantes ou balance
courante recense les échanges internationaux de biens et services (la balance commerciale),
ainsi que les revenus du travail et du capital et transferts courants.
• Compte de capital : le compte de capital recense les opérations d'achat ou de vente d'actifs
non financiers, comme les brevets, ainsi que des transferts de capital. Parmi les transferts en
capital figurent, par exemple, les remises de dette et les aides à l'investissement.
• Compte financier : la balance financière recense les flux financiers entre un pays et l'étranger,
sous forme d'investissement direct à l'étranger (IDE), investissement de portefeuille, produits
financiers dérivés, autres investissements, réserves de change et autres.

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Indicateur Interprétation
• SC < 0. Le SC de (pays) est déficitaire de (chiffre) en (année).
Solde commerciale SC
• SC > 0. Le SC de (pays) est excédentaire de (chiffre) en (année).
= Exportation – importation
• SC ≈ 0. Le SC de (pays) est équilibré (chiffre) en (année).
• Les exportation de (pays) couvrent les importation de (chiffre) en
Taux de couverture TC
(année). Le taux de couverture est ( favorable si TC > 100%),
= (Exportation / importation) x 100
(défavorable si TC < 100% ), (équilibré si TC ≈ 0%).
La consommation apparente CA • La consommation ou la demande de marché intérieur de (pays)
= Production + Importations - Exportations s’élève à (chiffre) en (année).
La Production Intérieure Brute PIB = ∑ VA
• La production intérieure de (pays) s’élève à (chiffre) en (année).
= Production Totale – Consommation Intermédiaire
• Les importations représentent (chiffre) de la consommation
Taux de Pénétration TE
intérieur en (année). Le taux de pénétration est ( forte si TP >
= (Importations / Consommation apparente ) x 100
66%), (faible si TP < 33 %), (moyen si 33% < TC < 66 %).
Indicateur Interprétation
• Les exportations représentent (chiffre) de la production intérieur en
Effort à l'exportation EX
(année). L’effort à l'exportation est ( forte si EX > 66%),
= (Exportations / Production) x 100
(faible si TP < 33 %), (moyen si 33% < TC < 66 %).
La réserve de change RE • RE < 0. Le RE de (pays) est déficitaire de (chiffre) en (année).
= Sorties de devises – Entrées de devise • RE > 0. Le RE de (pays) est excédentaire de (chiffre) en (année).
• RE ≈ 0. Le RE de (pays) est équilibré (chiffre) en (année).
Prix moyen d’une tonne exportée • Au/en (pays), Le prix moyen d’une tonne exportée s’élève à (chiffre)
= exportations / quantité exporté en tonne en (année).
Prix moyen d’une tonne importée • Au/en (pays), Le prix moyen d’une tonne importée s’élève à (chiffre)
= importations / quantité exporté en tonne en (année).
Termes de l’échange réel TER • Au/en (pays), Le prix moyen d’une tonne exportée représente (chiffre)
= Prix moyen d’une tonne exportée x 100 de prix moyen d’une tonne importée en (année).
Prix moyen d’une tonne importée • Les termes de l’échange sont (défavorables si TER > 100%),
(favorables si TER < 100%) et (équilibrés si TER ≈ 100%).
❑ Les préalables d’une opération d’import - export
❑ Le paiement des transactions à l’international
❑ Les activités d’entreposage

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Les préalables d’une opération d’import - export commence par la recherche de client et la
préparation des commande
• La recherche de clients étrangers peut s’effectue par plusieurs façons :
• Envoyer des offres de prix ; Insérer des offres dans des journaux spécialisés ;
• Répondre à des commandes reçues de clients ; Répondre à un appel d’offre ;
• Prospecter les marchés en organisant des voyages de prospection ou en participant à des manifestations
commerciales internationales (foires et salons) à l’étranger ou au Maroc
• La préparation de commandes et ses objectifs :
• La préparation des commandes correspond au rassemblement des marchandises en fonction des
commandes passées depuis un assortiment global donné.
• Les 2 objectifs sont : satisfaire la demande du client, et atteindre le coût économique optimum.
• Il faudra pour cela : Livrer les bonnes références, en quantité et qualité et dans les délais exigés par le
client.
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Après la commande, l’entreprise doit livrer les marchandise et le client les réceptionner
• L’expédition de la marchandise :
• L’expédition des marchandises pour objectif d’envoyer les produits commandés dans un parfait état et en
respectant les délais de livraison. Elle dépond de l’incoterm retenu
• L’expédition des marchandises doit respecter : La planification de livraisons; la consolidation et le tri des
marchandises; Le contrôle des documents et de conditionnement et le chargement des marchandises
• La réception de la marchandise :
• Elle fait partie des processus les plus importants d’un entrepôt. Lorsqu’elle est mal gérée, elle peut donner lieu
à de nombreuses erreurs de stocks limitant la productivité de l’entreprise.
• Pour ce faire, il faut connaître l’ensemble des tâches impliquées et divisé en 4 grandes étapes :
1. La planification et l’information
2. Le déchargement et la gestion des quais de chargement
3. Le contrôle qualité de la marchandise reçue
4. L’étiquetage, la consolidation et l’adressage des marchandises
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Toute transaction confirmée doit être réglé par une technique de paiement en utilisant un
instrument physique (chèque...) ou électronique (virement ...)
Donc, Il faut distinguez entre un instrument de paiement et technique de paiement
• L’instrument de paiement: la forme matérielle qui sert de support au paiement.
• instruments physique (chèque, traite, billet à ordre),
• instruments informatisées (virement bancaire).
• La techniques de paiement : la procédure suivie pour que le paiement puisse être réalisé.

Les instrument de paiement Les technique de paiement


• Le chèque • L’encaissement simple
• La traite et le billet à ordre • Le contre remboursement
• Le mandat poste international • La remise documentaire
• Le virement bancaire • Le crédit documentaire
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• Le chèque bancaire : Le chèque est un ordre écrit et inconditionnel de paiement à vue,
en faveur d’un bénéficiaire. On distingue entre :
• Le chèque d’entreprise : tiré par le titulaire de compte (l’acheteur). Il n’offre aucune garantie, la provision
peut être insuffisante ou inexistante. Cet inconvénient peut être levé par le visa (1) ou la certification.
• Le chèque de banque :tiré par une banque sur elle-même à la demande de l’acheteur. Il offre une garantie
contre le risque commercial.
• La traite : un écrit par lequel un tireur (créancier) donne l’ordre au tiré (le débiteur) de
payer une certaine somme à une échéance à un bénéficiaire. Elle peut être :
• Négociée : escomptée auprès d’une banque
• avalisée : assurée par la banque du débiteur
• Transmissible par endossement :
• translatif : transmet la propriété de la provision à l’endossataire ;
• de procuration : mandate un tiers pour recevoir le règlement ;
• pignoratif : remet la lettre de change en gage à un tiers.
• Elle donne au porteur les recours du droit cambiaire(1) du pays du débiteur
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(1) Le droit cambiaire : droit qui permet au porteur de la traite d’agir contre chacun des signataires
• Le billet a ordre : effet de commerce comme la traite, La traite est émise par le créancier
(vendeur) alors que le billet à ordre est émise par le débiteur (acheteur).
• L’utilisation massive de la traite est due à ce que le vendeur préfère ne pas laisser à l’acheteur l’initiative de
l’émission de l’effet de commerce (le billet à ordre).
• Le billet à ordre présente les mêmes caractéristiques que la traite. Il peut donc être avalisé par une banque,
endossé ou négocié.
• Le mandat postal : un moyen de transfert de fonds par le biais des services postaux,
• Il y a 3 formes de mandat ; mandat ordinaire ; mandat de versement et mandat télégraphique.
• Ce mode de paiement est très peu utilisé en commerce international du fait de la limitation au plan
géographique, retard d’envoi, insécurité de paiement.
• Le virement : un moyen de transfert de fonds par le biais des services bancaires
• Le virement peut s’effectue par Courrier, par Télex ou par le réseau SWIFT
• SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication)
• Le réseau SWIFT est plus rapide, plus souple et plus sûr

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• L’encaissement simple : le règlement du vendeur n’est pas conditionné par la remise à la
banque des documents destinés à prouver qu’il a rempli ses obligations.
• Utilisation de cette technique est très limitée et nécessite la confiance entre l’acheteur et le vendeur.
• Le règlement est réalisé à l’initiative de l’acheteur (donc très risqué),
• Le contre remboursement (cash on delivery) : consiste à ne livrer la marchandise que contre
son paiement, l'encaissement étant confié au transporteur ou au transitaire.
• Utilisation de cette technique est très limitée et nécessite la confiance entre l’acheteur et le vendeur.
• Il concerne les expéditions de faible valeur.
• La remise documentaire : technique de paiement dans laquelle une banque a reçu mandat
d'un exportateur de ne remettre à l'acheteur les documents représentatifs de la marchandise
que contre paiement ou acceptation d'effets de commerce.
• Mais il n'y a pas d'engagement à payer de la part de la banque.
• Elle peut être utilisée dans le cadre de relations commerciales avec des partenaires connus, dans des pays
sans risque de non-transfert et pour des marchandises facilement revendues sur place
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Schéma de la remise documentaire

Fac. LTA Douane


Contrat commercial

Vendeur 1 Expédition de la Marchandise Acheteur


(Importateur)
(Bénéficiaire)

Levée des documents


2 5
Paiement

Remise des documents

Paiement
7 4
Paiement
6
Envoi des documents Banque
Banque
Remettante
3 Présentatrice 22
• Le crédit documentaire : l'engagement d'une banque de payer un montant déterminé au
bénéficiaire, contre remise, des documents conformes aux instructions de l'acheteur.
• Les intervenant de crédit documentaire
Intervenants Mission
Donneur d'ordre Donne l’ordre à sa banque pour ouvrir un crédit documentaire en faveur de
(l’acheteur) son fournisseur.
Banque émettrice Banque de l’acheteur qui émet (ouvrir) le crédit documentaire.
Banque notificatrice Banque du vendeur qui notifie au vendeur l'ouverture du crédit documentaire.
Bénéficiaire Le vendeur ou une tierce personne
ajoute son engagement irrévocable de payer à celui de la banque émettrice.
Banque confirmatrice
Elle peut être la banque notificatrice ou une autre banque
Banque de remboursement banque sur laquelle les fonds vont être prélevés pour payer le crédit
réalise une opération telle que le paiement, l’escompte, le transfert, la
Banque désignée
notification selon les instructions du texte du crédit
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Le crédit documentaire
Contrat commercial

4 Expédition de la Marchandise Acheteur


Vendeur (Donneur D’ordre)
(Bénéficiaire)
1 9
5
Notification

Documents
Demande

Paiement
Credoc

ouverture du
Documents
Paiement

Credoc

3
10
6
Émission du Credoc
2

Paiement 8

Documents Banque émettrice


Banque notificatrice 7
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Les formes de crédit documentaires
Les formes de crédit Signification
Crédit documentaire révocable peut être modifié ou annulé sans l'accord du bénéficiaire.
Les formes Crédit documentaire irrévocable ne peut être modifié ou annulé sans l'accord du bénéficiaire
ordinaires il comporte un double engagement bancaire ; de la banque
Crédit documentaire confirmé
émettrice et confirmatrice
Le crédit renouvelable le montant et la durée de ce crédit sont renouvelés
(revolving) automatiquement
le bénéficiaire peut mettre le crédit à la disposition d'un
Le crédit transférable
autre bénéficiaire
Les formes Le crédit adossé Credoc émis sur la base d'un Credoc déjà existant si celui-
particuliers (back to back) ci n'est pas transférable
crédit qui comporte une clause autorisant la banque
Le crédit Red clause
intermédiaire à faire une avance au bénéficiaire
idem que le Red clause avec l'obligation d'entreposer la
Le crédit green clause
marchandise
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Formes de Le lieu de la réalisation de Credoc
réalisation La banque émettrice La banque notificatrice
• La banque notificatrice vérifie les documents et • La banque notificatrice vérifie les documents et
les transmet à la banque émettrice. paie l’exportateur
• la banque émettrice vérifie les documents et • La banque notificatrice transmet les documents
Paiement
paie l’exportateur à la banque émettrice.
• la banque notificatrice reçoit le règlement ou • la banque émettrice vérifie les documents et
l’engagement de la banque émettrice. rembourse la banque notificatrice.
• La banque notificatrice vérifie les documents + • La banque notificatrice vérifie les documents +
traite et les transmet à la banque émettrice. traite et accepte la traite pour l’exportateur
• la banque émettrice vérifie les documents et • La banque notificatrice transmet les documents
Acceptation
accepte la traite pour l’exportateur à la banque émettrice.
• L’exportateur encaisse la traite à l’échéance (il • L’exportateur encaisse la traite à l’échéance (il
peut aussi la négocier avant). peut aussi la négocier avant).
• La vendeur remet à la banque les documents • La vendeur remet à la banque les documents
plus une traite acceptée. plus une traite acceptée.
Négociation • La banque notificatrice vérifie les documents et • La banque notificatrice négocie la traite
les transmet à la banque émettrice. • A l’échéance, la banque émettrice rembourse la
• La banque émettrice négocie la traite. banque notificatrice.
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• Appelée également SBLC (stand-by letter of credit), est une garantie bancaire avec
laquelle l'importateur garantit à son fournisseur que sa banque se substituera à lui s'il est
défaillant, à condition que l'exportateur présente les documents réclamés comme preuve de
l'existence de la créance.
• Contrairement au crédit documentaire qui doit se réaliser, la SBLC a pour vocation de ne pas
être mise en jeu. Donc ce n'est pas exactement un instrument de paiement, c'est un contrat
financier indépendant du contrat commercial.
• C'est l'acheteur qui est à l'origine de la SBLC et qui en fait la demande auprès de sa banque
(banque émettrice), qui informera le vendeur par l'intermédiaire d'une banque notificatrice (ou
confirmatrice).
• En cas de non paiement de l'acheteur, le vendeur se retourne contre la
banque notificatrice qui se fait rembourser par la banque émettrice. Charge à cette dernière
de se faire rembourser par l'acheteur.
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• Le risque : c'est un danger éventuel.
• Les formes des risques
• Le risque commercial : risque lié à la solvabilité du client (ex :rupture du contrat, non
paiement, retard de paiement, faillite, …).
• Le risque politique : risque lié à la situation politique du pays (crise politique, révolution,
manifestation, régime politique autoritaire…)
• Le risque économique : risque lié à la situation économique du pays de destination,
susceptible d’empêcher la bonne exécution du contrat
• Le risque bancaire : risque lié à la solvabilité de la banque de l’acheteur (ex : difficulté
de trésorerie empêchant le transfert des fonds…).
• Le risque de change : désigne l'incertitude quant au taux de change d'une monnaie par
rapport à une autre à court et moyen terme
• Pour faire face à ces risques, il faut identifier les déterminants du risque ;
• Répartition du chiffre d’affaires : plus de concentration de CA; plus de risques
• Caractéristiques des acheteurs : plus d’ignorance sur le client; plus de risques
• Echéance du paiement : plus d’échéance; plus de risques
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La prévention des risques: détecter les mauvais clients avant toute transaction
• Les clients nouveaux : faire une recherche autonome ou des consulter des experts
• Les clients connus : faire un suivi des clients et de leurs pays
Le transfert des risques
• Le recours à l’assurance : à travers SMAEX Société Marocaine d’Assurance des Exportations ( Le risque
crédit ordinaire, commercial extraordinaire; politique et catastrophique et monétaire de non-transfert)
• L’affacturage (factoring) : confier le recouvrement des factures à l’organisme financier qui en garantie la
bonne fin, tout en se chargeant de la gestion des comptes client.
• Forfaiting (forfaitage) : technique de financement du commerce international qui permet de financer vos
créances commerciales à l’exportation.
L’auto-couverture des risques :
• Le choix des instruments et techniques de paiement
• Les mesures des dotations à la provision pour le client douteux
• La rédaction d’une clause de la réserve de propriété dans le contrats de vente
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1) La gestion autonome des incidents
• Les mesures de rappel :
• Le 1er consiste à envoyer à l’entreprise quelques jours avant l’échéance une lettre qui rappelle
qu’une facture arrive à l’échéance.
• Le 2éme type concerne les 3 lettres de rappel après l’échéance:
• La 1ere rappelle que l’échéance est passée
• La 2éme constate le non-paiement et utilise un ton plus ferme,
• La 3éme constitue une mise en demeure avant le recours contentieux.
• Les mesures de conciliation :
• Les exportateurs peuvent recourir à la chambre de commerce mixte pour recouvrer leurs
créances en mettant en œuvre des procédures de conciliation.
2) Les conditions à satisfaire pour obtenir les garanties
• L’engagement de l’acheteur : Acompte de 20%, Lettre de garantie bancaire…
• Compensation autonome : Faire un contrat de compensation séparé du contrat principal.
• Niveau des prestations étrangères : le bien exporté ne dépasse pas 10% de prestations.

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Définition des risques couverts par la SMAEX :
• Le risque crédit ordinaire : c’est l’insolvabilité du débiteur et son capacité définitive de
régler en totalité ou en partie sa dette.
• Le risque commercial extraordinaire : c’est un risque commercial lié à des crédits
accordés dans des conditions dépassant les délais de paiement en matière d’exportation.
• Le risque politique et catastrophique : on parle de ces deux risques lorsque le débiteur est
incapable d’acquitter sa dette envers l’exportateur (acte ou décision de gouvernement du
pays destinataire, survenance dans le pays du débiteur d’une guerre ou d’un cyclone.
• Le risque monétaire de non-transfert : le sinistre est prouvé s’il y a empêchement ou
retardement du transfert des fonds versés par le débiteur suite à des difficultés d’ordre
administratif ou réglementaire.

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Il existe trois types de police :
• Une police garantie crédit simplifiée : elle est réservée aux PME ;
• Une police garantie crédit personnalisée : elle destinée aux exportateurs ;
• Une police PCT (Politique - Catastrophique - non Transfert de devise) : elle couvre les
expéditions à des acheteurs publics (les Etats).
Les conditions de couverture (pour que l’assuré puisse bénéficier de l'assurance) :
• La marchandise assurée doit être expédiée durant la période de la validité de la police ;
• La cause de la défaillance doit être liée à la réalisation de l’un des risques couverts;
• L’assuré et son débiteur doivent se trouver dans une situation administrative régulière en ce qui
concerne les réglementations douanières et de change ;
• Le délai de règlement n’excède pas 180 jours, à partir de la date d’expédition de marchandise.

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Rayonnages Picking de Rayonnages
pour produits produits sur pour produits à
Magasin de formes palettes à forte rotation ou
Un entrepôt est un espace de stockage fermé automatique irrégulières. forte rotation volumineux.

Rayonnages
pour produits de Bureaux
grande valeur administratifs
Rayonnage pour Zone Quais de
composants à emballage / chargement / Expéditions Réception et
faible rotation. consolidation déchargement vérification.

Le picking est le moment où l'opérateur va chercher les articles d'une commande, pour les rassembler en un même endroit 33
• Pour classer les d’entrepôts, on peut regrouper selon leurs caractéristiques communes.
• La nature du produit : des entrepôts spécialisés (dans les produits inflammables, le petit matériel
...) et des entrepôts d’utilisation générale.
• Les bâtiments : des entrepôts en plein air,des sous-sols, des magasins ou dépôts, des
chambres froides, des entrepôts autoportants (où les rayonnages forment l’ossature du bâtiment).
• Le flux des matériels : des entrepôts intermédiaires, de dépôts ou magasins de distribution etc.
• La localisation, on parlera d’entrepôts centraux, régionaux et de transit.
• Le degré de mécanisation, ils seront manuels, classiques ou automatiques.
• Les opérations effectuées dans un entrepôt sont principalement des tâches de :
• Réception et vérification de la marchandise
• Transport interne (entre les différentes zones de l’entrepôt), Stockage et dépôt
• Préparation de commandes et expédition de marchandises
• Gestion et saisie des informations relatives aux stocks, aux flux, à la demande

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• Le choix d’un entrepôt dépendra de plusieurs facteurs, notamment : L’emplacement
géographique, La taille, la sécurité, les coûts et la flexibilité de l’entrepôt
• La gestion des ressources humaines : le personnel peut se diviser en trois classes :
• Le responsable d’entrepôt est la personne chargée de superviser tout ce qui se passe dans un
entrepôt. Sa mission est de planifier, diriger et coordonner les l'approvisionnement, le
réapprovisionnement, le stockage et la distribution des matériaux et des produits de l'entreprise.
• Le personnel administratif : C’est un agent de planning, rédacteur des documents d’expédition et
de transport ,fichiste (gestion des emballages)
• Le personnel d’exécution : Il est chargé de la manutention, conducteur d’engins, emballeurs,
contrôleurs, pointeurs, chauffeurs-livreurs
• Le responsable d’entrepôt peut recourir à des logiciel pour maitriser la gestion de
l’entrepôt. Parmi ces logiciel, on trouve le système de gestion des flux WMS
(Warehouse Management System) (système de gestion d'entrepôt)
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Les installations techniques comprend des Des quais de chargement
quais de chargement et des pentes.
• Les types de quais :
• Le quai encastré
• Le quai en pente
• Le quai fermé
• Le quai en dents de scie
• Les types les ponts de liaison :
• Les plaques pour franchissement de trottoir
Des ponts
• Le pont de chargement alu amovible
• Le pont de chargement alu coulissant
• Le pont de chargement acier / alu pour container
• Le pont de chargement acier articulé coulissant

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L’utilisation de matériel adapté à la
manutention permettra d’optimiser
les efforts et le temps.
• Les engins manuels :
• Le diable
Le diable Le transpalette Le chariot de manutention
• Le transpalette
• Le chariot de manutention
• Les engins motorises :
• Le gerbeur électrique
• Le transpalette électrique
Le gerbeur Le transpalette La table
• La table élévatrice mobile électrique électrique élévatrice mobile
37
• Emballage : mettre des marchandises dans des emballages Emballage
• Palettisation : mettre des marchandises dans des palettes
• Conteneurisation: mettre des marchandises dans des conteneurs
• L’emballage protège la marchandise sur 3 niveau :
• Protection physico-chimique : contre l’eau, les poussières, la température, rayons solaires…
• Protection mécanique : contre la compression, la flexion, les vibrations, les chocs… Palette
• Protection contre le vol : en utilisant les emballages solides
• L’emballage influe sur le prix du transport, de la manutention et de l’assurance.
• Si une marchandise arrive détériorée à cause de l’emballage, la situation du
vendeur devient critique. L’acheteur va demander le remboursement des Conteneur
dommages ou un remplacement avec des privilèges.
• Pour cela, le vendeur doit prendre ces précautions :
• Bien définir l’emballage requis : conformément aux normes internationales
• Faire tester les emballages : dans des laboratoires délivrant une attestation de garantie
38
• Le marquage de l’emballage consiste à apposer sur les colis 3 indication :
• Les marques principales : l’adresse, la référence, le numéro et le nombre de colis
• Les marque complémentaire : le poids, le nom du fabricant, pays d’origine.
• Les marque de manutention : destinées à attirer l’attention des transporteurs lors
des manipulations des produit (les pictogrammes).
• La liste de colisage "packing list" : document exigé par la douane, les
transporteurs, les manutentionnaires, les entrepositaires et les clients.
Elle énumère pour chaque colis :
• Le nombre de colis Marquage de l’emballage

• Les marques et numéros; − UN : Symboles des Nations Unies


− 4G : Codification pour les caisses-
• Le poids en "kg" carton
− Y : Groupe d'emballage II :
• les dimensions en "cm"; moyennement dangereux
− 5.6 : Masse brute maximale
− S : Solides en vrac
• Le cubage en m3; − 08 : Année de fabrication 2008

• Le détail du contenu.
39
• Les matériaux utilisés pour les emballages
Critères Matériaux
d’évaluation Métal Bois Plastique Verre Carton Papier
Assez
Coûts Élevé Peu élevé Peu élevé Peu élevé Faible
élevé

Poids Lourd Peu Lourd Léger Peu Lourd Léger Très Léger

Avec Avec Avec


Gerbage Aisé Aisé Aisé
précaution précaution précaution
Réemploi Oui Oui Oui Non /oui Non Non
Transparence Non Non Non /oui Non /oui Non Non

• Remarque : on peut tirer des avantages et des inconvénients de chaque matériel en


se basant sur les critères d’évaluation figurés dans ce tableau
40
❑ Les termes commerciaux internationaux Incoterms 2020
❑ Le dédouanement des marchandises au Maroc
❑ Le transport et l’assurance à l’international

41
La logistique : toutes les opérations nécessaires à la mise à disposition des
produits sur les lieux de vente depuis les lieux de production.

Flux d'information Flux d'information


Flux d'information Flux d'information
Flux d'information
Flux d'information
Transport
Chargement Manutention
au départ Assurance Manutention
Emballage à l’arrivée
M/se -
Déchargement
Pré-acheminent Post -acheminent
M/se M/se
Douane Douane
M/se
Vendeur export import Acheteur

Meknès Tanger New York Seattle

Activités logistique 42
Les incoterms : créés en 1936 par la CCI et régulièrement révisés (chaque 10 ans).
Les Incoterms définissent :
• La répartition des obligations entre vendeur/acheteur. Qui fait quoi en termes de transport –
assurance – douanes (si applicables). Qui fournit les documents associés.
• La répartition des coûts. Qui paie quoi en termes de transport – assurance – douanes et autres
prestations annexes. Le transfert des frais se fait au « lieu de destination » associé à l’Incoterm choisi.
• La répartition des risques. Jusqu’où le vendeur est-il responsable des risques encourus par la
marchandise durant le transport ? Le transfert des risques se fait au « lieu de livraison » à l’exception
de groupe « C »
Mode de transport Risques de transport international
Ventes au départ Ventes à l'arrivée
Maritime Polyvalent
(Risques supportés par l’acheteur) (Risques supportés par l’acheteur)
FAS - FOB EXW-FCA-CPT - CIP EXW- FCA- FAS- FOB
DAP - DPU - DDP
CFR - CIF DAT-DAP- DDP CFR- CIF- CPT- CIP
43
Les Incoterms 2020
Appliqués de
International Commercial Terms 2020 à 2029

Manutention
Marchandises

Chargement

Manutention
Transport
Emballage

Déchargement au quai

à l’arrivée
au départ

Post-acheminent

Déchargement
Assurance
Pré-acheminent

Douane
import

M/se -

Chargement
M/se M/se
Douane
Vendeur export M/se Acheteur

Meknès DDP Seattle

EXW FAS FOB CFR-CPT DAP DPU


FCA
CIF- CIP
44
• La douane : L’administration chargée du dédouanement des M/ses.
• Le dédouanement : faire sortir des marchandises de la douane en payant des droits
• Il y a deux missions de la douane:
• Contrôle les entrées et les sorties de marchandises
• Recouvrement des droits et les taxes
• Les rôles de la douane :
• Au niveau économique : Protéger la production nationale et encourager l’exportation.
• Au niveau Statistique : Recenser les entrés et les sorties de commerce extérieur.
• Au niveau Fiscal : augmenter les recette fiscale de l’Etat:
• La douane facilité et modernise les procédures douanières à travers 3 volets :
• La décentralisation : le dédouanement est possible dans plusieurs villes et à domicile
• La simplification : L’introduction d’un document unique (DUM) pour la déclaration
• L’informatisation : le dédouanement sur Internet par le système BADR (Base Automatisée
des Douanes en Réseau)
45
1. Dépôt de la déclaration : pour étudier sa recevabilité. Sinon, la déclaration sera rejetée.
2. Enregistrement de la déclaration : et aucune modification ne peut être apportée
3. Vérification comparatifs des documents : déclaration avec facture, note de colisage…
4. Visite de la marchandise pour la vérification matérielle. Elle peut être
• Totale ou partielle ;
• En présence du déclarant, ou son représentant ;
• Dans les bureaux de la douane ou dans les domiciles des entreprises.
5. Liquidation des droits et taxes : càd le calcul des droits et taxes
6. Paiement des droits et taxes :
• Par crédit (crédit d’enlèvement ou obligations cautionnées)
• Au comptant dans 48 heures après l’inscription de recette. ( sinon, il y a des intérêts de retard).
7. Enlèvement de la marchandise : Le client enlever et dédouaner sa marchandise
46
Le dépôt et enregistrement de la déclaration :
• Tout importateur ou exportateur de marchandises doit
réaliser une déclaration en détail sur un formulaire
appelé la DUM (Déclaration Unique des Marchandises)
• La déclaration en détail: est un acte juridique par
lequel le déclarant exprime sa volonté de s’engage à :
• Accomplir les obligations douanières et produit
tous les documents nécessaires
• Identifier des marchandises et à l’application des
mesures douanières.
• Le déclarant : peut être
• Le propriétaire de la marchandise
• le transitaire : mandataire ou commissionnaire
• Les titulaires d’une autorisation de dédouanement
47
Les déclarations Signification
La déclaration en détail (DUM) • Une déclaration qui contient des informations détaillés
La déclaration sommaire • Une déclaration qui contient des informations sommaire (non détaillés)
• Une déclaration qui s’établie provisoirement en attendant des éléments
La déclaration provisoire
nécessaires (documents) pour établir la DUM
• une déclaration en détail qui s’établie provisoirement en attendant
La déclaration provisionnelle
l’existence réelle des marchandises
• Une déclaration en détail qui combine, à la fois l’opération de transit et le
La déclaration combinée
régime douanier
• Une déclaration simple dans la mesure ou certaines énonciations ou
La déclaration simplifiée
documents ne sont pas déclarés
La déclaration verbale • Une déclaration qui se fait verbalement (pour les voyageurs)
• Une déclaration qui se fait pour les personnes qui procèdent au
La déclaration occasionnelle
dédouanement occasionnellement 48
Les étapes de calcul des droits et les taxes
• La valeur déclarée (valeur en douane) = CIF + acconage (déchargement)
• Le droit d’importation DI = Valeur déclarée x taux de DI
• La taxe parafiscale TP = Valeur déclarée x 0,25%
• La taxe sur la valeur ajoutée TVA = (Valeur déclarée + DI + TP) x taux de TVA
• Taxes intérieures de consommation TIC = (poids , le volume …) x tarif unitaire
• La redevance informatique RI: 150 MAD à l’importation et 100 MAD à l’exportation.
• Dette douanière (droit de douane) = DI + TP + TVA + TIC + RI
En cas de retard après 48 heurs, il sera une majoration
• Majoration = Dette douanière x 8 x (jours de retard moins deux) / 36 000
Pour déterminer la valeur en douane, on a besoin de savoir :
• Éléments qualitatifs : l’espèce, l’origine, la provenance et la destination ;
• Éléments quantitatifs : la valeur, le poids, la longueur, la surface, le volume et le nombre. 49
• La Douane propose divers modes de paiement
• Le paiement au comptant : physiquement en espèce, par chèque bancaire ou postal et
électroniquement par virement ou par des cartes bancaires
• Le paiement à crédit CE : par le crédit d’enlèvement et l’obligations cautionnées
• Le crédit d’enlèvement permet d'enlever la marchandise avant paiement des droits et taxes
• Les délais de CE allant de 15 à 180 jours à compter de la date de la délivrance de
l'autorisation d'enlever ou d'embarquer les marchandises
• Le crédit d’enlèvement = Dette douanière (sans majoration) + La Remise
• La remise = dette douanière (sans majoration) x taux de la remise de CE
• Les taux de la remise applicables aux paiements par crédit d’enlèvement sont :
• 0,21% pour 15 jours / 0,41% pour 30 jours / 0,62% pour 45 jours
• 1,24% pour 90 jours / 1,65% pour 120 jours / 2,47% pour 180 jours
Taux de CE = 0,206 x (nombre des jours /15) 50
• Les obligations cautionnées : billet à ordre par lequel le déclarant s’engage, avec une ou
plusieurs cautions, à payer à 60, 90, 120 ou 180 jours d'échéance le montant des droits et
taxes, majoré d'un intérêt de crédit
• Le taux est fixé au début de chaque semestre par le Trésor augmenté de 2,5%.
• Les obligations sont assujetties au droit de timbre fixe : 05 DH par obligation cautionnée
• Comment calculer Les obligations cautionnées ?
• Dette douanière > 2 000 MAD,
• Durée de l’obligation ; x jours
• Majoration = [Dette douanière x (Taux du Trésor + 2,5%) x durée] / 36 000
• Droit de timbre = 5 DH par obligation cautionnée
• Obligation cautionnée = Dette douanière + Majoration + Droit de timbre

51
L’infraction douanière : acte ou une abstention contraire aux règlements douaniers
L'importation ou l'exportation des stupéfiants et des
1ére classe substances psychotropes sans autorisation
Les Délits
‫الجنح‬ La contrebande, import/ export des marchandises
2éme classe
prohibées, présence dans MEAD sans autorisation...

Les infraction Import ou l’export sans déclaration, non présentation des


douanières 1ére classe marchandises, L'enlèvement des M/ses sans autorisation...
Manipulation en entrepôt non autorisée, défaut liés aux
Les 2éme classe régimes de l’admission temporaire / l’importation temporaire...
Contraventions
‫المخالفات‬ 3éme classe Infractions contre les agents de l’administration, Refus de
communication de documents, être transitaire sans agrément...
Toute omission ou inexactitude portant sur l'une des
4éme classe
indications que les déclarations, les documents ...

Les sanctions : l’emprisonnement, l’amende, la confiscation, le retrait d’agrément... 52


Les régimes douaniers

Régimes fondamentaux Régimes économiques en douane Régimes particuliers


(droit commun) • Importations en
Régimes non Régimes franchises
• Exportation en suspensifs suspensifs
simple sortie • Transbordement
• Mise a la • Drawback • Entrepôt en douane • Ravitaillement des
consommation • Exportation • Entrepôt industriel navires et des
préalable franc aéronefs
• ATPA, TSD, ETPP • Envois postaux.
• AT et ET
• Transit

Pas d’exonérations Exonérations


Exonération conditionnées
Fonctions Régimes suspensif Significations
Entrepôt de douane ED Permet le stockage de marchandises en l'état, en suspension des droits et taxes et
Stockage
(entrepôt de stockage) des restrictions quantitatives
Admission temporaire pour Permet d'importer temporairement des marchandises tierces pour les transformer
perfectionnement actif ATPA puis de les réexporter, en suspension des droits et restrictions quantitatives
Transformation

La transformation sous Permet d'importer temporairement des marchandises pour les transformer puis de
douane TSD les mettre à la consommation, en suspension des droits et restrictions quantitatives
Permet d’importer temporairement des matériels et des matières 1ere pour produire
Entrepôt industriel franc EIF
des produits à exporter. en suspension des droits et restrictions quantitatives
Exportation temporaire pour Permet d'exporte temporairement des marchandises tierces pour les transformer
perfectionnement passif ETPP puis de les réimporter, en suspension des droits et restrictions quantitatives
Admission temporaire AT Permet d'importer temporairement des marchandises tierces puis de les réexporter
(importation temporaire) (en l’état), en suspension des droits et restrictions quantitatives
Utilisation
Permet d'exporter temporairement des marchandises tierces puis de les réimporter
Exportation temporaire ET
(en l’état), en suspension des droits et restrictions quantitatives
Permet le transport de marchandises sous douane d’un bureau à un autre bureau
Circulation Le transit
sans subir de contrôle ni payer de droits et taxes.
54
Les régimes non-suspensif :
Permet le remboursement de certains droits et taxes perçus à l’importation des
Drawback
matières d’origine étrangère entrant dans la fabrication de marchandises exportées
Permet l’exportation de produits obtenus à partir de M/ses d’origine étrangère ayant
Exportation préalable acquittés les droits et taxes à l’importation et la réimportation de l’équivalent en
matières premières et semi-produits pratiquement en franchise douanière.

Régimes particuliers : dispositions légales qui dérogent au droit douanier.


Envois destinés aux ambassades, aux œuvres de bienfaisance, à S.M. LE ROI, etc.
Importations en franchises
Viandes importées pour les F.A.R., les films cinématographiques, etc.
Permet le transfert des marchandises d'un navire/aéronef à un autre, en suspension
Transbordement
de l'application des prohibitions et restrictions d'entrée et de sortie
Ravitaillement des navires et Les carburants et combustibles, Les vivres et les provisions de bord nécessaires aux
des aéronefs navigations maritimes ou aériennes à destination de l’étranger
Les envois postaux au niveau de la conduite en douane, de la mise en douane et des
Envois postaux.
formules de déclarations utilisées, établies sur des modèles spécifiques. 55
maritime
• Le transport maritime est régie par des conventions internationale (Bruxelles, Hambourg),
des accords entre des entreprise ( conférences, pools et consortiums) et les outsiders (qui
refusent les conférences)
• Pour les techniques du transport maritime, il existe 2 catégories de navires :
• Les navires spécialisés : réservés au transport d’un type particulier de marchandises comme les Bulkers
(transporteurs en vrac) et Les Reefers (frigorifiques)...
• Les navires non spécialisés : réservés au transport des conteneurs et des marchandises en emballage
conventionnel, sacs, caisses…Les navires rouliers, Les porte-conteneurs...
• Le contrat dans le transport maritime se réalisent entre le transporteur et le chargeur (qui
peut être un vendeur ou un acheteur selon l’incoterm retenu). Ce contrat peut étre :
• Un contrat de transport ( le connaissement) : le chargeur s’engage à payer un fret déterminé, et le
transporteur à acheminer une marchandise déterminé d’un port à un autre.
• Un contrat d’affrètement (la charte–partie ): contrat de « location » d’un navire pour une période de
temps ou voyage déterminés ( il y a 3 forme : coque nue, au voyage ou à temps)
56
maritime
Le calcul de fret conventionnel
La tarification peut être :
• Fret conventionnel : sur la base de poids/volume Fret de base = Unité payante x taux de fret
• Fret par conteneur : sur la bas de FCL ou LCL BAF(2) = fret de base x taux du BAF.
• Fret RO-RO : forfaitaire ou par longueur de véhicule = Fret corrigé 1 = Fret de base (+/-) BAF
• Fret de contrat d’affrètement : fret + surestaries(1)
CAF(3) = fret corrigé x taux du CAF
• Affrètement au voyage; le Fret = forfait ou par poids
= Fret corrigé 2 = Le Fret corrigé 1 (+/-) CAF
• Affrètements à temps ou coque nue;
le Fret = tarif x la durée (jour, semaine, mois) + La surcharge d’encombrement portuaire

Le fret conventionnel passe par le calcul de : = Fret corrigé 3 = = Fret corrigé 2 + La surcharge
• Le poids brut total en tonne =Quantités x Poids Unitaire (-) La Ristourne = Fret corrigé 3 x taux de ristourne
• Le volume total en mètre cube = (L x L x H) x Quantité = Fret net = Fret corrigé 3 – ristourne
• Le poids équivalent 1t = 1m3 selon le principe + La surtaxe des colis lourds /extra longueur
• Retenir comme poids taxable (en unités payantes) le plus + Le sur frets / droits portuaires
élevé entre le poids brut total et le poids équivalent.
= Le Fret net total à payer
(1) Surestaries : Somme payée à l'armateur en cas de retard. (2) BAF : Bunker Adjustment Factor (3) CAF : Currency Adjustment Factor
maritime
L’empotage: chargement des marchandises dans un conteneur.
Empotage
• FCL (Full Container Load) : conteneur complets
• LCL (Less than a container load) : conteneur incomplete
Les types d’expédition par conteneur
• FCL/FCL : un seul vendeur empote des
marchandises dans des conteneurs qui seront
livrées à une destination.
• LCL/LCL : plusieurs vendeurs empotent des
marchandises dans des conteneurs qui seront
livrées à plusieurs destinations.
• FCL/LCL : un seul vendeur empote des
marchandises dans des conteneurs qui seront
livrées à plusieurs destination.
• LCL/FCL :plusieurs vendeur empotent des
marchandises dans des conteneurs qui seront
livrées à une destination
Pour LCL, l’empotage se fait dans un centre de groupage 58
maritime
• Les conditions de ligne précisent les frais inclus dans le prix du transport maritime.
• Ces liner terms sont spécifiquement liés au contrat de transport et ne doivent pas être confondus
avec les incoterms, liés au contrat de vente.

59
aérien
• Le transport maritime est régie par des conventions internationale (Varsovie, Chicago... ), des
accords entre des Etats ou entre des compagnies aériennes
• Pour les techniques du transport aérien, il existe 2 catégories d’appareils de transport aérien
• Les appareils : des Appareils mixtes qui transportent des passagers, bagages, envois postaux) et des
Appareils « tout cargo » qui ne transportent que du fret.
• La manutention et unité de chargement (ULD) : transporte les marchandises en ULD (Unit Load Device)
qui peuvent être des conteneurs aériens (appelés aussi igloos) ou des palettes
• Le transport aérien peut se réalisé par un contrat de transport ou contrat d’affrétement
• LTA (Lettre de Transport Aérien) est le document qui matérialise le contrat de transport aérien.

ULD ULD
palettes igloos 60
aérien
• La tarification aériennes est régie par règles de tarification de la convention IATA.
• Les modes de tarification
• Le tarif général : sur la base de poids/volume avec une règle de « payer pour »
• Les Tarifs ULD = sur la base de ULD (unité de chargement)
• Les tarifs spéciaux : variables selon les marchandises
• Pour calculer le montant du fret de base « tarif général » , il faut :
• Déterminer le poids brut total en tonne et le volume total en mètre cube
• Déterminer le poids équivalent en appliquant la règle 1 t = 6m3 ( poids théorique = volume /6 )
• Comparer le poids brut total avec la poids équivalent et retenir le plus élevé (poids taxable)
• Calculer le Fret = poids taxable (unité payante) x prix unitaire
• Vérifier la règle de « payant pour »
• Comparer le fret de base et le Fret de « payant pour » et retenir le Fret le moins élevé
• Pour calculer le montant du fret de base « tarif ULD » , on a la formule suivante:
Fret ULD = Forfait +  (poids réel – poids pivot) x prix unitaire (par kg)
Poids pivote = Poids (minimal) à partir duquel toute charge subit une taxation au cours d'un transport aérien
routier
• Le transport routier / ferroviaire est régie par
• La Convention relative au contrat de transport international de marchandises par route CMR
• La Convention de Berne et COTIF (convention relative aux transports internationaux ferroviaires)
• Pour les techniques du transport routier, on distingue 2 catégories :
• Les techniques du CMR : les véhicules isolés (« camions »), les véhicules articulés (tracteur + semi-
remorque) et les trains routiers (camion + remorque)
• Les techniques du CIM : Les réseaux et les wagons (des compagnies, spéciaux et des particuliers)
• Le transport routier peut se réalisé par un contrat de transport appelé
• Lettre de voiture CMR pour le transport routier
• Lettre de voiture CIM pour le transport ferroviaire
• Pour calculer le montant du fret routier, il faut :
• Déterminer le poids brut et poids théorique ( poids théorique = volume / 3 )
• Comparer le poids brut total avec la poids équivalent et retenir le plus élevé (poids taxable)
• Calculer le Fret = poids taxable (unité payante) x prix unitaire
• Vérifier la règle de « payant pour » et retenir le Fret le moins élevé
62
Les critères de comparaison : Le coût (de transport, de l'emballage, des assurances…), le délai
( ou la rapidité), la sécurité (face aux risques d'endommagement, de vol, de perte et de retards)
Modes de transport Avantages Inconvénients
- Favorise les marchandises volumineuses - Délais aléatoire et longs
Maritime - Adapté aux expéditions lointaines - Sécurité aléatoire
- Prix avantageux - Fréquence des départs
- Délais très rapides (des heures) - Prix très élevé
Aérien - Sécurité parfaite - N’est pas adapté aux Mses volumineuses
- Emballages et assurances moins coûteux - N’est pas adapté aux expéditions lointaines
- Complément des autres modes de transport - Prix élevé
Routier - Service domicile/domicile - Délais aléatoire et longs
- Souplesse d'utilisation - Sécurité aléatoires
- Adapté aux envois importants (quantités) - N’est pas adapté aux Mses volumineuses
Ferroviaire - Prix avantageux - Réseaux limités dans le monde
- Délais rapides - Sécurité aléatoires
63
• Les responsabilité des transporteurs se déterminent en fonction ses obligations et les
obligations de chargeur (expéditeur) qui peut être le vendeur ou l’acheteur
Émettre le document
de transport

Emballage Acheminement vers Payer Livrer la M/ses


et Marquage Dédouanement au destinataire
le transporteur le Fret
Charger et arrimer Transport jusqu'à Décharger la
la marchandise destination marchandise

Obligation du chargeur (expéditeur) Obligation du transporteur


- Emballage des marchandises et Marquage des colis - Charger et arrimer la marchandise.
- Mettre à disposition la marchandise au lieu, date et heure prévue - Émettre le document de transport et transporter les marchandises
- Prévoir le dédouanement et payer le prix de transport - Prévenir le destinataire de l'arrivée, décharger et livrer la marchandise

NB : le chargement/arrimage dépond de liner terms au transport maritime et dépond de poids au transport routier (envois > 3t le chargement s’incombe sur le chargeur) 64
• Présomption simple : le transporteur est présumé responsable des avaries et des pertes
Sauf s’il y a des limitations :
• Des clauses exonératoires : Force majeur; Faute du chargeur; Evénements son imputables au
transporteur; Vice propre de la marchandise... Le transporteur doit prouver le lien de causalité ente le
dommage et l'une de ces causes
• Des réserves : le transporteur constate des dommages au départ; ces réserves doivent être précises et
motiver ( Exemples: nombre de colis non vérifié pour cause de conteneur fermé)
• Au transport maritime, la responsabilité du transporteur repose sur
• Des mentions portées sur le document de transport
• Du bon état apparent de la marchandise
• Cependant, la présomption simple se trouve limitée pour certains modes de transport, par la
restriction des mentions qui sont opposables au transporteur (masse et nombre de colis)
65
• Pour mettre en cause la responsabilité du transporteur, le réceptionnaire doit d'abord à l’arrivée
de la marchandise :
• Décharger le véhicule (selon liner terms en maritime, si les envois > 3t en routier et ferroviaire)
• Réceptionne la marchandises.et vérifier l'état de la marchandise et sa conformité avec la demande.
• Vérifier l'exécution ou faire exécuter le dédouanement
• S’il y a des avaries ou des pertes, le réceptionnaire doit rédiger des réserves (réclamations)
écrites par lettre recommandée dans des délais bien précisés ( Sinon, la marchandise est
présumée avoir été livrée en bon état et au bon moment).
• Les indemnisation à payer par le transporteur, en cas de perte ou avarie, sont limitées à :
• Transport maritime : 2 DTS/kg ou 666,66 DTS/ colis selon la convention de La Haye et Visby et 2,5 DTS/kg
ou 835 DTS/colis selon la convention de Hambourg :
• Transport aérien: : 16,58 DTS / kg Selon la convention Varsovie et 17 DTS/kg Selon convention de Montréal
• Transport routier : 8,33 DTS/kg selon la convention CMR et 17 DTS/kg Selon convention de COTIF

66
D.T.S. (Droits de tirage spéciaux) un instrument monétaire international créé par le FMI ( 1 DTS = 13,50 MAD)
Pour lever les limites d’indemnisation de responsabilité de transporteur, le chargeur peut
• Formuler un contrat de transport qui peut prévoir des limites supérieures par volonté des
parties.
• Établir des déclarations à la livraison :
• une déclaration d’intérêt, qui permet d’obtenir l’indemnisation d’autres préjudices que le préjudice matériel ;
• une déclaration de valeur (quand la valeur de la marchandise est supérieur à la limite d’indemnisation), qui
permet de porter le plafonds d’indemnisation à hauteur de la valeur déclarée.
• Souscrire directement auprès d’une compagnie d’assurance sa propre police d’assurance de
transport international
Remarque : en cas de faute lourde ou dols, les limites d’indemnisation tombent au bénéfices de
l’ayant droits, et le transporteur peut être soumis à la réparations intégrale du préjudice subis
• Exemples de fautes lourdes : entreposage de marchandise de valeur dans un local ouvert ; utilisation d’un
véhicule non adapté au transport sans accord de l’expéditeur ; non respects des instructions raisonnables de
l’expéditeur dûment stipulés sur le document de transport…
67
• Le souscripteur de l'assurance (vendeur ou l'acheteur selon l’incoterm retenu) peut souscrira
les polices qui couvrent le transport et les opérations de manutention :
• police au voyage: couvre une expédition, pour une valeur et une relation déterminée ;
• police à alimenter : couvre une série d'expéditions échelonnées sur une durée indéterminée, de
marchandises de même nature ;
• police d'abonnement (police flottante) : couvre tous les envois d'un exportateur quels que soient les
marchandises, les destinations et les modes de transport
• police tiers-chargeur : la souscription se fait par les transporteurs ou par les transitaires. C’est
généralement l’option retenue par les PME .
• Les risques exclus par les assurances : vice propre de la marchandise, faute de l'assuré,
insuffisance d'emballage, commerce prohibé ou clandestin, préjudice commercial.
• Le coût d'une assurance transport dépend de la nature de la marchandise et de son
emballage, du mode de transport et de l'itinéraire, de l'étendue des garanties souscrites.
68
• En transport maritime et fluvial on distingue :
• Avarie commune : dommages qui touche l’ensemble de la cargaison
• Avarie particulière : dommages qui touche particulièrement des marchandises
• L'avarie commune donne lieu à contribution c'est-à-dire à répartition des frais et sacrifices
engagés entre le transporteur et les chargeurs proportionnellement à la valeur en risque.
• L'avarie commune est un risque majeur qu'il est indispensable d'assurer (garantie FAP franche
d'avarie particulière, garantie minimale exigée dans les ventes CIF...).
• Pour obtenir un remboursement rapide il faut :
• Émettre des réserves en respectent les délais fixés et les conditions de forme;
• Prendre les mesures nécessaires pour éviter l'aggravation des dommages ;
• Faire constater les dommages par le commissaire d'avarie; et déclarer le sinistre à l'assureur ;
• Constituer le dossier de réclamation : originaux des documents, réserves prises, rapport d'expertise,
montant de la réclamation, facture commerciale. 69
Etendu de l’assurance en fonction de mode de transport
Certains Toutes les
Mode de Avarie Guerre
Assurance avaries avaries Vol
transport commune Grève
particulières particulières
FAP x
FAP sauf x x
Maritime
Tous risques x x x
Risque de guerre x x x x
Accidents
x
Aérien caractérisés
terrestre Tous risques x x
Risque de guerre x x x

70

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