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Salé
Préparé par :
Mohammed BOULGHALAGH
13/12/2023 1
Thématiques
2
DROIT
Objective Subjective
-3-
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ti o Introduction
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D
Définitions :
Définition : ‘’ logistique’’
• La logistique est un terme d’origine militaire. Il est utilisé pour
désigner les opérations de ravitaillement et de transport des
armées.
Le dictionnaire Larousse donne les définitions suivantes:
Logistique: ensemble d’opérations ayant pour but de
permettre aux armées de vivre, de se déplacer, de combattre et
d’assurer les évacuations et le traitement médical du personnel.
Logistique: ensemble de méthodes et de moyens relatifs à
l’organisation d’un service, d’une entreprise, etc… et
comprenant les manutentions, les transports, les
conditionnements et parfois les approvisionnements.
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ti o Introduction
fi ni
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Définition : ‘’ logistique’’
Production Distribution
Logistique
Définition:
Coût
physiques
administratifs
informatiques
délai qualité
Introduction
- Marchandises: sont considérés en tant que telles tous les corps qui
peuvent se transporter d'un lieu à un autre soit qu'ils se meuvent par eux-
mêmes comme les animaux, soit qu'ils ne puissent changer de place que
par l'effet d'une force étrangère comme les choses inanimées.
Internes Externes
Constitution Conventions bilatérales
Loi
Conventions multilatérales
Règlement: Dahirs, Décrets, Arrêtés
Usages
Coutume/Usages
Jurisprudence Jurisprudence
Doctrine
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Sources internes du droit des transports
Doctrine
Constitution
Jurisprudence
Loi
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Sources internes du droit des transports
On distingue au sein des sources formelles celles dites législatives et
d’autres réglementaire
Sources
Sources législatives
réglementaires
Dahirs/2011
Constitution
Décrets,
Loi Arrêtés
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La législation est définie par le dictionnaire
Larousse comme étant l’action par laquelle sont
élaborées, adoptées et édictées les lois d’un
pays. A préciser qu’au sein des lois, on distingue
généralement la loi constitutionnelle, la loi
organique qui structure les institutions de l’Etat
et la loi ordinaire.
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e s Sources formelles du droit des transports
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u rc §1Sources internes.
S o
I. Sources formelles.
La constitution:
La Constitution en tant que loi suprême du pays
constitue une source parmi d’autres du droit des
transports marocain. Elle stipule dans son article 71
que « Sont du domaine de la loi, outre les matières qui
lui sont expressément dévolues par d’autres articles de
la Constitution : le régime du transport ».
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Sources formelles du droit des transports
Article 71
Sont du domaine de la loi, outre les matières qui lui sont expressément dévolues par
d’autres articles de la Constitution :
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• le régime des transports,
• les relations de travail, la sécurité sociale, les accidents de travail et les
maladies professionnelles,
• le régime des banques, des sociétés d’assurances et des mutuelles,
• le régime des technologies de l’information et de la communication,
• l’urbanisme et l’aménagement du territoire,
• les règles relatives à la gestion de l’environnement, à la protection des
ressources naturelles et au développement durable,
• le régime des eaux et forêts et de la pêche,
• Outre les matières visées à l’alinéa précédent, le Parlement est habilité à
voter des lois-cadres concernant les objectifs fondamentaux de l’activité
économique, sociale, environnementale et culturelle de l’Etat
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Articles de la constitution relatifs au commerce …
Entre autres articles intéressant le droit des affaires on note :
• L’article 35 dispose que : ‘’Le droit de propriété est garanti. La loi peut en limiter
l’étendue et l’exercice si les exigences du développement économique et social de la
Nation le nécessitent. Il ne peut être procédé à l’expropriation que dans les cas et les
formes prévus par la loi.
L’Etat garantit la liberté d’entreprendre et la libre concurrence. Il Œuvre
à la réalisation d’un développement humain et durable, à même de permettre la
consolidation de la justice sociale et la préservation des ressources naturelles nationales
et des droits des générations futures.
L’Etat veille à garantir l’égalité des chances pour tous et une protection
spécifique pour les catégories sociales défavorisées.
• L’article 36 stipule que : ‘’ Les infractions relatives aux conflits d’intérêts, aux délits
d’initié et toutes infractions d’ordre financier sont sanctionnées par la loi. Les pouvoirs
publics sont tenus de prévenir et réprimer, conformément à la loi, toutes formes de
délinquance liées à l’activité des administrations et des organismes publics, à l’usage des
fonds dont ils disposent, à la passation et à la gestion des marchés publics.
Le trafic d’influence et de privilèges, l’abus de position dominante et de
monopole, et toutes les autres pratiques contraires aux principes de la concurrence
libre et loyale dans les relations économiques, sont sanctionnés par la loi. Il est
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créé une Instance nationale de la probité et de lutte contre la corruption.
Projet de loi + ou décret-loi élaboré Proposition de loi (organique ou
par le Gouvernement ordinaire) élaboré par le Parlement
Déposés au Parlement
(Deux chambres) pour
discussion, modification et
adoption
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• La loi est l’expression de la volonté générale. Elle doit être
élaborée par l’ensemble des citoyens soit directement soit
indirectement par leurs représentants. Au sens strict du terme
‘’loi’’, celle-ci est l’œuvre exclusive du pouvoir législatif (Le
parlement) avec ses deux chambres, dont celle des
représentants et celle des conseillers. Quant au sens large du
terme, il ajoute à l’œuvre législative le règlement, qui relève
du pouvoir exécutif (le Gouvernement) et des autorités
administratives.
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Ceci dit, l’on doit retenir que la loi est l’acte émanant du
Parlement. Or, le processus d’élaboration des lois met en
exergue l’intervention indirecte du Gouvernement. Dans la
phase qui précède l’adoption par le Parlement, l’élaboration des
textes se réalise soit sous forme de projets de lois initiés par le
Gouvernement (plus précisément par les Ministères compétents)
soit sous forme de proposition de loi à l’initiative du Parlement.
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Sources du droit des transports
La loi:
Les lois émanent du pouvoir législatif et
subsidiairement du pouvoir réglementaire
exceptionnellement dans les cas précisées par la loi.
Elles constituent une source très importante des
dispositions régissant le transport.
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Sources du droit des transports
Le droit commun.
Le doit commun est constitué de l'ensemble des règles
juridiques applicables à toutes les situations qui ne font pas
l'objet de règles spéciales ou particulières.
• Le Code des Obligations et des Contrats, promulgué
par Dahir du 12 août 1913, tel qu’il a été modifié.
• La loi n° 15-95 formant code de commerce, promulguée
par Dahir n° 1-96-83 du 15 rabii 1417 (1er août 1996).
• Le Code des Douanes et Impôts Indirects approuvé par
le dahir portant loi n° 1-77-339 du 25 Chaoual 1397 (9 octobre
1977) tel que modifié et complété notamment par la loi n° 02-
99 promulguée par le Dahir n° 1-00-222 du 2 rabii I 1421 (5
juin 2000)
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Sources du droit des transports
- 59 -
Sources du droit des transports
Le droit spécial.
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Sources du droit des transports
Transports maritimes.
-Dahir du 1er hija 1366 (16 octobre 1947) relatif aux mesures de
sécurité à appliquer dans les ports maritimes en ce qui concerne les
matières dangereuses autres que les hydrocarbures et les
combustibles liquides.
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• -Dahir n° 1-11-145 du 16 ramadan 1432 (17 août
2011) portant promulgation de la loi n° 20-10
modifiant et complétant la loi n° 15-02 relative aux
ports et portant création de l’agence nationale des
ports et de la société d’exploitation des ports.
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Sources du droit des transports
Transports terrestres.
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• -Dahir n°1-63-260 du 24 joumada II 1383 (12 novembre 1963)
relatif aux transports par véhicules automobiles sur route, tel
qu’il a été modifié et complété par le Dahir 1-00-23 du 9
Kaada 1420 (15 février 2000) portant promulgation de la loi
16-99 relative aux transports.
• - Dahir n° 1-11-37 du 29 joumada II 1432 (2 juin 2011) portant
promulgation de la loi n° 30-05 relative au transport par route
de marchandises dangereuses.
• - Dahir n° 1-10-07 du 26 Safar 1431 (11 février 2010) portant
promulgation de la loi n° 52-05 portant code de la route.
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Sources du droit des transports
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Sources du droit des transports
Les Décrets.
Les décrets sont des actes réglementaires émanant du Chef du
Gouvernement sauf exceptions prévues par la loi notamment en
cas d’Etat d’exception. Ils sont connus aussi sous l’appellation
de ‘’décrets gouvernementaux’’. On cite, à titre d’illustration les
décrets :
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Sources du droit des transports
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Sources du droit des transports
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e
o rm Sources coutumières du droit de transport
f
s in
rc e
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Sources coutumières du droit de transport
Les parties qui n'ont rien précisé sont censées s'y être référées.
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e
o rm Sources coutumières du droit de transport
f
s in
rc e
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Sources coutumières du droit de transport
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Sources du droit des transports
La jurisprudence.
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Sources informelles du droit des transports
• La doctrine.
On désigne par ‘’doctrine ’’ l’ensemble des textes,
circulaires, instructions de service, notes ministérielles, réponses
ministérielles aux questions écrites des parlementaires et
d’autres documents d’ordre intérieur publiés pour faire connaître
officiellement l’interprétation qu’on donne des règles législatives
et réglementaires.
En matière de transport, les professionnels sont soumis
aux décisions et recommandations émanant de l’autorité de
tutelle et qui concernent notamment le fonctionnement des
entités qui s’activent en matière de transport.
Entre autres instruments de la doctrine, on mentionne les
circulaires et les décisions dont, à titre d’illustration :
- 75 -
Sources internes du droit des transports
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Sources internes du droit des transports
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Sources internationales du droit des transports
- 79 -
• A souligner, à priori, que dans le préambule de
la constitution de 2011, l’Etat marocain
s’engage à ‘’accorder aux conventions
internationales dûment ratifiées par lui, dans
le cadre des dispositions de la Constitution et
des lois du Royaume, dans le respect de son
identité nationale immuable, et dès la
publication de ces conventions, la primauté sur
le droit interne du pays, et harmoniser en
conséquence les dispositions pertinentes de sa
législation nationale’’.
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Pyramide des lois
Constitution
Conventions
internationales
Lois
Règlement
Coutume/usages
Jurisprudence
Doctrine
Selon le principe de hiérarchie, une règle de droit ne saurait être contraire à celle
qui lui est hiérarchiquement supérieure. L’exemple de la constitutionnalité des
lois illustre ce principe.
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Sources internationales du droit des transports
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Sources internationales du droit des
transports
• Transport terrestre
• Maroc - Danemark Dahir n° 1-05-17 (23 novembre 2005) Accord TIR voyageurs et
marchandises
• Maroc - l'Union économique belgo-luxembourgeoise TIR voyageurs et
marchandises
• Maroc - Pays Bas Dahir n° 1-85-83 (3 juin 1987) ) Accord TIR de voyageurs et de
marchandises
• Maroc - Roumanie Dahir n° 1-99-338 (15 février 2000) Accord TIR
• Maroc - Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord TIR voyageurs
• Maroc - Suisse Dahir n° 1-88-98 (28 mai 1993) Accord TIR et protocole
• Maroc - Luxembourg Dahir n° 1-00-10 (15 février 2000) Accord TIR de voyageurs et
de marchandises
• Maroc - Union économique belgo-luxemb Dahir n° 1-85-82 (28 mai 1993) Accord
TIR et transit Voyageurs - 84 -
Sources internationales du droit des transports
. Les conventions multilatérales.
- 85 -
II. Les usages internationaux.
Les usages sont aussi bien d’ordre national
qu’international. Ils sont créés et mis en application par les
commerçants dans les différentes transactions transnationales.
Ils sont utilisés notamment dans les contrats-types, et ce, à
cause des disparités dans les législations nationales. Il en est le
cas, à titre d’illustration, des incoterms (international
commercial terms) émis par la Chambre de Commerce
International (basée à Paris) - C.C.I) Ce sont des termes
internationaux qui précisent les obligations des différentes
parties dans les ventes internationales.
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III. La jurisprudence.
La jurisprudence internationale a une place importante
dans les sources du droit international de transport.
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IV. L’arbitrage.
On peut ajouter l’arbitrage aux sources du droit des transports, et ce,
compte tenu de son rôle combien déterminant en tant que moyen non
étatique et non juridictionnel de règlement des litiges. Il fait intervenir non
pas un juge mais un arbitre (généralement un professionnel expérimenté)
pour trancher dans les litiges et prendre des décisions, qui engagent les deux
parties qui font appel à ses services. Il permet, ainsi, d’épargner aux parties
les lourdeurs de procédures, les tracasseries et bref les rouages des
tribunaux.
Le recours à l’arbitrage est régi par les articles 327-39 à 327-54 du
Code de procédure civile sans oublier les conventions internationales ratifiées
par le Maroc.X2
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Il est prévu par les articles 306 à 327 du CPC, auxquels
renvoie également le dernier alinéa de l’article 5 de la loi
instituant les tribunaux de commerce qui dispose que : « Les
parties pourront convenir de soumettre les différends ci-
dessus énumérés à la procédure d’arbitrage ».
On distingue, par ailleurs, entre la clause
compromissoire et le compromis.
• La clause compromissoire :
• C'est la clause insérée dans le contrat par laquelle les parties
décident de soumettre à l'arbitrage les litiges qui peuvent
naître de l'exécution de ce contrat. Les parties peuvent
désigner à l'avance les arbitres mais il faut que la clause soit
écrite à la main et spécialement approuvée par les parties.
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• Le compromis :
C'est la convention par laquelle les parties à un litige déjà né
soumettent celui-ci à l'arbitrage d'un ou plusieurs arbitres. Il doit être écrit,
détermine l'objet du litige, désigne les arbitres et le délai qui leur est imparti
pour rendre leur sentence arbitrale.
En principe, les arbitres ne sont pas tenus d'appliquer les règles de
droit ou de procédure étatique. Ils statuent en tant qu'amiables compositeurs
(sur la base de l'équité).
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Section 3: Principes fondamentaux du droit des transports
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Principes fondamentaux du droit des transports
Bien entendu, ces libertés ne sont pas absolues. Elles sont limitées par
le droit et la morale et conditionnées par le paiement d’impôts. Toutefois,
ces limitations ne doivent pas constituer des facteurs de blocage de
l’exercice du commerce et de toute autre profession.
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Principes fondamentaux du droit des transports
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Principes fondamentaux du droit des transports
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Principes fondamentaux du droit des transports
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Première partie Cadre juridique national du
transport et de la logistique.
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Organisation du transport et de la
logistique
Le transport et la logistique constituent un
levier de développement de l’économie
marocaine. Néanmoins, ce secteur souffre de
plusieurs maux :
La multitude des intervenants
L’archaïsme de l’arsenal juridique
La propagation de l’informel
L’économie de rente
La vétusté des moyens de transport
L’insuffisance de l’infrastructure
Les pratiques déloyales
Le coût élevé de la logistique
Autorités et organismes intervenant en matière de
transport au Maroc.
1. Autorités gouvernementales et
administratives chargées de la régulation
et du contrôle .
2. Entreprises et établissements publics
chargés de l’organisation et l’animation
du secteur.
3. Organismes de consultation et de
représentation
Autorités gouvernementales et administratives
chargées de la régulation et du contrôle
Décret n° 2-97-176 du 14 chaabane 1418 (15 décembre 1997) relatif aux attributions et
à l'organisation du ministère de l'intérieur
Le Ministère de l’Intérieur
Le Département de l’Intérieur comprend des structures
centrales intervenant directement ou indirectement en matière de
gestion du transport de personnes, dont la DGCL, la direction des
régies et services concédés et la DCAE. Elles agissent en matière
de réglementation et de régulation du transport en commun de
personnes, et ce, à travers la concession de l’exploitation du
transport par autobus dans les agglomérations urbaines.
B. Administration territoriale.
Les entités territoriales dépendant du Ministère de l’Intérieur
intervenant en matière de Transport sont : les Wilaya de régions, les
Préfectures, les Provinces et les communes.
1. Les Wilayas, Préfectures et Provinces.
Elles sont habilitées légalement à agir en la matière, plus
spécialement en ce qui concerne:
- L’octroi d’agrément de taxis. Cette prérogative est fixée par
l’arrêté visiriel du 24 janvier 1958 et le dahir du 12 novembre 1963
qui soumet les services des villes, en général et les taxis en
particulier à la réglementation locale. Ce texte classe les taxis en
deux catégories (1ère et 2ème catégorie), les grands et les petits taxis.
Le Ministère de l’Intérieur
Les communes.
Elle statue d'après les éléments d'appréciation dont elle dispose; notamment,
Dans chaque province est créé un comité provincial des transports (Article
21 bis loi 16/99). Celui-ci est composé du :
- Gouverneur de la province ou son délégué, président;
- Président ou vice-président de l'assemblée provinciale;
- Représentant local du service des transports routiers ou un agent de
l'office national des transports, désigné par l'autorité gouvernementale chargée
des transports.
- Représentant des transporteurs routiers de voyageurs ;
- Représentant des transporteurs routiers de marchandises.
Commission locale
Organismes interdépartementaux de régulation et de contrôle
- Demande écrite
- Deux copies certifiées conformes de La carte d’identité nationale de l’intéressé
et du conjoint
- Deux extraits d’actes de naissance
- Deux extraits de fiche anthropométrique
- Deux copies certifiées conformes du certificat de vie collective des enfants
- Deux copies certifiées conformes du certificat de vie individuelle du postulant
- Six photos d’identité
- Deux copies certifiées conformes de l’attestation d’imposition ou de non
imposition
- Deux copies certifiées conformes de l’attestation des revenus.
Conditions d’accès à la profession de transport.
Arrête du ministre du transport et de la marine marchande N° 544-00 du 5 Chaabane 1421 (2 Novembre 2000) fixant les
conditions relatives à l’obtention de l’autorisation d’exploitation des services aériens de transport public et de travail aérien
tel qu’il a été modifié et complété par l’arrêté du ministre du transport et de la marine marchande n° 953-02 du 18 rabii I
1423 (31 mai 2002).
Conditions d’accès à la profession de transport.
Loi n° 15-02 relative aux ports et portant création de l'Agence nationale des ports et
de la Société d'exploitation des ports promulguée par le Dahir n° 1-05-146 du 20 chaoual
1426 (23 Novembre 2005) (B.O. n° 5378 du 15 décembre 2005).
Section 4 : Le transport ferroviaire.
L’un des secteurs principaux du transport qui demeurent
entièrement monopolisés par l’Etat est certainement celui du
transport ferroviaire. Cependant, le Maroc affiche depuis quelques
temps une volonté pour la libéralisation du secteur qui tarde à voir
le jour, bien qu’une loi ait été adoptée en 2005 visant la
transformation de l’ONCF en société ‘’ SMCF ‘’ et l’instauration
d’un cadre concurrentiel incitatif de l’initiative privée.
En effet, la loi 52-03 a introduit une nouveauté importante en
matière de transport ferroviaire (Article 8), consistant en la
libéralisation de l'exploitation technique et commerciale de
services de transport ferroviaire de marchandises et/ou de
voyageurs. Désormais, le privé pourrait investir le secteur soit dans
le cadre d'une licence d'exploitation de transport ferroviaire
délivrée par l'Etat, soit dans le cadre d'une convention de
concession signée entre l'Etat et l'entreprise.
Conditions d’accès à la profession de transport.
• le transport,
• le courtage, la commission et toutes autres opérations
d'entremise,
• l'exploitation d'entrepôts et de magasins généraux
• toutes opérations portant sur les navires et les aéronefs et
leurs accessoires ;
• toutes opérations se rattachant à l'exploitation des navires et
aéronefs et au commerce maritime et aérien.
Titre 2: Les intermédiaires en services du transport et de logistique
commissionnaire Commettant
Tiers
Dans la législation française
Transport
Propre Compte
compte d’autrui
Contrats de transport.
Définitions
Le code de commerce définit le contrat de transport
comme étant la convention par laquelle le transporteur
s'engage moyennant un prix à faire lui- même parvenir
une personne ou une chose en un lieu déterminé.
Contrats de transport.
OUI= contrat
Client Transporteur
La loi
sont satisfaites
Contrats de transport.
Conditions
Fond Forme
Capacité Consentement
Objet Cause
13/12/2023 225
Contrats de transport.
I. La capacité.
Pour les personnes physiques, il faut être capable pour
contracter valablement. Toute personne peut contracter, si elle
n’en est pas déclarée incapable par la loi. Quant aux personnes
morales, il faut être habilité par les organes de direction ad hoc.
Les acteurs de la vie des affaires.
Personnes de droit
Personne Personne
physique morale
…et + +
Conditions tenant à la personnalité juridique.
Personne
physique
Naissance Mort ou
absence
Personne
morale
Création Dissolution
Section 1 : Conditions tenant à la personnalité juridique.
Le nom
Le domicile
L’état civil
Capacité
Emancipation à
16 ans
+ Facultés
mentales
Contrats de transport.
1- La capacité civile.
La capacité civile est une condition sine qua non pour la
conclusion d’un contrat et la validité de l’obligation. Elle désigne
le pouvoir reconnu par la loi aux personnes d’accomplir des actes
d’administration, de prendre des engagements et de défendre leurs
intérêts. Légalement toute personne est capable d'obliger et de
s'obliger, à l’exception des mineurs (n’ayant pas atteint l’âge de la
majorité légale fixée à 18 ans révolus par le code de la famille) et
des personnes déclarées incapables totalement ou partiellement
(déments, prodigues…).
Le mineur et l'incapable qui ont contracté sans l'autorisation de
leur père ou tuteur ne sont pas obligés à raison des engagements
pris par eux et peuvent en demander la rescision dans les conditions
établies par le DOC, excepter les cas prévus par la loi.
Contrats de transport.
2. La capacité commerciale.
Les personnes majeures frappées d’incapacité par décision de
la Justice (dément, faible d’esprit, prodigue …) sont interdits de
l’exercice du commerce et bien évidemment ne peuvent agir dans le
domaine commercial que par le biais de leurs représentants légaux
ou sous leur contrôle. Il en va de même s’agissant des mineurs. De
la sorte, les personnes incapables et celles partiellement incapables
sont soumises à la tutelle - article 136 de la Moudouwana.
Un mineur peut être émancipé avant l’âge de 18 ans sur
autorisation du juge de la famille.
La femme mariée peut exercer le commerce sans le
consentement de son mari.
Contrats de transport.
B. Les personnes morales.
Les personnes morales jouissent à l’instar des personnes
physiques des droits subjectifs et sont soumises à un certain nombre
d’obligations. Elles peuvent être individualisées par le nom (raison
sociale), le domicile (siège social) et même la nationalité. Elles ont
leur patrimoine qui se distingue de leurs membres. Elles peuvent
conclure différents actes juridiques et ester en Justice.
On distingue au sein des personnes morales outre, les
groupements de biens ceux des personnes qui comprennent des
personnes morales qui peuvent être de droit public ( Etat,
établissements publics, collectivités territoriales ) comme de droit
privé ( sociétés, syndicats, coopératives et associations).
Pour les associations, les coopératives, les partis politiques et
les syndicats, la vérification porte sur la détention de récépissés
définitifs délivrés par qui de droit.
Section 1 : Conditions tenant à la personnalité juridique.
Les interdictions
Visant la protection de
l’intérêt général:
Visant la protection - Déchéance
des incapables: - Incompatibilités
mineurs et majeurs - Restrictions relatives
(malades mentaux aux professions
et prodigues) soumises à
autorisation
Section 1 : Conditions tenant à la personnalité juridique.
Le mineur est autorisé à cet effet par son tuteur légal ou par une décision du
juge chargé des affaires des mineurs, sur demande du mineur lui-même ou celle du
tuteur datif ou testamentaire.
Le mineur est alors considéré comme ayant la capacité d'exercice mais uniquement
dans le domaine d'autorisation.
Section 1 : Conditions tenant à la personnalité juridique.
1. Les incapacités visant la protection des mineurs.
Un mineur n’ayant pas atteint la majorité légale (18 ans révolus) ne peut
exercer le commerce. Toutefois, en droit civil et en droit commercial, on dégage
quelques exceptions concernant certains cas.
a. Le mineur non émancipé.
C’est un mineur ordinaire âgé de moins de 18 ans. Il ne peut
devenir commerçant ni même faire occasionnellement des actes de
commerce, que par l’intermédiaire d’un tuteur ou d’un représentant
légal.
A noter que, l’article 14 du c.co dispose que le tuteur ne peut
exploiter les biens du mineur dans le commerce, qu'après autorisation du
juge et son inscription au registre de commerce, sachant qu’en cas
d'ouverture d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire
imputable à la mauvaise gestion du tuteur, ce dernier est passible des
sanctions prévues par la loi.
Toutefois, le mineur ayant contracté sans l'autorisation de son père
ou tuteur n’est pas obligé à raison des engagements pris par lui et peut en
demander la rescision dans les conditions établies par le DOC, excepter
les cas prévus par la loi.
Section 1 : Conditions tenant à la personnalité juridique.
Article 225 du code de la famille dispose que ‘’ Les actes du mineur, doué de
discernement (à partir de l’âge de 12 ans), sont soumis aux dispositions suivantes :
Ce sont les malades mentaux et les prodigues. Ils sont assimilés aux
mineurs non émancipés. Ils font l’objet d’une mesure de tutelle (régime de la
représentation, afin de les protéger contre eux même et contre les autres.
Le code de la famille définit le prodigue dans son article 215 comme étant ‘’
celui qui dilapide ses biens par des dépenses sans utilité ou considérées comme
futiles par les personnes raisonnables, d’une manière qui porte préjudice à lui-
même ou à sa famille’’.
Le même code définit dans son article 216 le faible d’esprit comme celui
qui est atteint d’un handicap mental l’empêchant de maîtriser sa pensée et ses
actes’’.
•Le tuteur légal : le père, la mère à défaut du père ou par suite de la perte de
la capacité de ce dernier ou le juge.
•Le tuteur testamentaire : c'est la personne désignée par le père ou par
la mère dans leur testament.
•Le tuteur datif : en l’absence du père, de la mère ou du tuteur testamentaire, le
tribunal désigne un tuteur datif pour l’incapable, qu’il doit choisir parmi les
plus aptes des proches parents (âsaba). A défaut, le tuteur datif doit être choisi
parmi les autres proches parents, sinon parmi des tiers.
Section 1 : Conditions tenant à la personnalité juridique.
Incompatibilité:
Déchéance: Exercice de fonctions Restriction:
publiques et privées
Condamnation incompatibles avec Exercice de
fonctions
pour différents l’exercice du réglementées
crimes et délits commerce (soumises à
(interdiction du autorisation)
cumul)
Section 1 : Conditions tenant à la personnalité juridique.
A. Les déchéances.
C/ La violence.
A. Obligation de déplacer.
B. Obligation de sécurité.
Ceci dit, on mettra l’accent dans un premier temps sur les cas
exceptionnels d’exonération de la responsabilité avant de s’attaquer
aux cas d’inexécution des obligations contractuelles par les
différentes parties et les responsabilités qui en découlent.
.Effets du contrat de transport
I. Cas d’exonération.
Entre autres cas invoqués pour l’exonération de la
responsabilité en matière transport celui du cas fortuit ou de
force majeure; lequel se définit comme étant un événement
imprévisible et insurmontable pour le transporteur ayant
empêché l’exécution de l’obligation contractuelle. A titre
d’illustration, l’on note le cas catastrophes naturelles, de
conditions atmosphériques et autres.
A ce propos, l’article 459 du code de commerce dispose
que, le transporteur est déchargé de toute responsabilité s'il
prouve que la perte ou les avaries ont été causées:
1) par le cas fortuit ou force majeure non imputable à sa
faute;
2) par le vice propre des choses elles-mêmes ou par leur
nature;
3) par le fait ou les instructions de l'expéditeur ou du
.Effets du contrat de transport
A. Avant le départ :
B. Après le départ :
transport international
304
Mode de Maritime Aérien Routier ferroviaire Multimodal
transport
Le transport routier
Le transport ferroviaire
Le transport aérien
Le transport maritime
4. La charte-partie (charter-party)
316
• Bulletin officiel n° 3962 du 22 safar 1409 (5 octobre 1988)
• Arrêté du ministre des transports n° 1217-88 du 15 safar
1409 (28 septembre 1988) fixant la liste des aérodromes
principaux de 1er et 2e catégorie.
• Article Premier : Est classé aérodrome principal de 1ère
catégorie tout aérodrome contrôlé enregistrant un nombre
annuel de mouvements égal ou supérieur à 2.000
mouvements avions.
• Article 2 : Les aérodromes suivants sont classés aérodromes
principaux de 1ère catégorie: Oujda-Angads, Tanger-
Boukhalef, Fès-Saïss, Rabat-Salé, Casablanca-Mohammed-V,
Marrakech-Ménara, Agadir-Inezgane, Laâyoune-Hassan-1er,
Casablanca-Anfa, Ouarzazate et AI Hoceima-Côte du Rif.
13/12/2023 317
• Article 3 : Est classé aérodrome principal de 2e catégorie
tout aérodrome contrôlé enregistrant un
• nombre annuel de mouvements inférieur à 2.000
mouvements avions.
• Article 4 : Les aérodromes suivants sont classés aérodromes
principaux de 2e catégorie: Tétouan-
• Saniat-R'mel, Ifrane, Casablanca, Tit-Mellil, Errachidia, Tan-
Tan-Plage Blanche, Ed-Dakhla, Beni- Mellal, El-Jadida,
Essaouira, Fès-Sefrou, Kenitra-Tourisme, Nador-Taouima,
Ouazzane, Safi, Sidi- Ifni, Taroudant et Zagora
13/12/2023 318
13/12/2023 319
13/12/2023 320
Les voies ferrées sont considérées, de droit, comme des «chemins directs». En
ce qui concerne les transports par route, il a été nécessaire de définir très
exactement les chemins légaux utilisables pour le transport des marchandises
depuis la frontière jusqu’au bureau ou poste de douane d’entrée.
CHEMINS DIRECTS BUREAUX OU POSTES DE DOUANE
- route de Saïdia à Ahfir (R.P.6011) ......................... AHFIR
- route de Berkane à Ahfir (R.N2) ............................ «
- route d’Ahfir à Oujda (R.N2) ................................... «
................................................................................... OUJDA-ROUTE
- route de Fès- Taza- Oujda - Zouj Beghal
(R.N6.)....................................................................... OUJDA-ROUTE
route d’Oujda à Figuig par Aïn Beni-Mathar,
Tandrara, Bouarfa (R.N17.) ...................................... FIGUIG
- route de Tétouan à Sebta
(R.N13) .......................... BAB SEBTA
- route de Nador à Mélilla (R.2) ................................. BENI ENZAR
- Route de Guergarate à Dakhla (RN 1).................... Guergarate
13/12/2023 321
Chapitre 3. Le droit douanier du transport international.
L’article 24 du CDII.
Section 1 : Compétences de la douane et procédures de
dédouanement.
La mise en douane des marchandises est réalisée par le dépôt entre les mains du
service d’une déclaration sommaire ou de tout autre document en tenant lieu
dont la charge incombe au transporteur.
1° le nom du déclarant ;
2° les numéros et date des connaissements ;
3° les marques et numéros, le nombre et l’espèce des colis pour les
marchandises qui ne sont pas transportées en vrac ;
4° la nature et le poids brut des marchandises et les lieux et dates de leur
chargement ;
5° le numéro S.H à 4 chiffres des marchandises ;
6° le nom ou code du destinataire ;
7° l’identification du navire transporteur tel que nationalité et nom du
navire ;
Section 1 : Compétences de la douane et procédures de
dédouanement.
8° la date d’établissement de la déclaration sommaire et la signature du capitaine
en dessous de la dernière inscription des connaissements ;
1. Transport routier.
2° Elle peut être déposée, dans les conditions fixées par arrêté
du ministre chargé des finances, avant l’arrivée des marchandises
au bureau de douane.
A. Entrepôt de stockage.
1- Types d’entrepôts.
a- L’entrepôt public.
b. L’entrepôt privé.
L’entrepôt privé banal est aussi gardé par les agents de la Douane.
Article 120-2° du CDII.
Section 2. Les régimes dérogatoires.
a. A l’importation.
b- A l’exportation.
Le bénéficiaire de l’entrepôt industriel franc doit, dans les formes agréées par
l’ADII, tenir une comptabilité matière qui prend en charge les matériels,
équipements, parties et pièces détachées et les marchandises destinées à être
mises en œuvre, dès leur introduction dans les locaux de l’établissement
considéré. Cette comptabilité doit permettre à l’administration d’identifier les
marchandises et faire apparaître leurs mouvements.
Article 98 ter du décret d’application du CDII.
Section 2. Les régimes dérogatoires.
Pour l’application des droits et taxes, la valeur imposable ne peut être inférieure
à la valeur des mêmes marchandises en l’état et au jour de leur entrée sur le
territoire assujetti . Dès lors, si en cours de transport, ces marchandises subissent
des avaries, lors de la mise à la consommation, il n’est pas tenu compte de ces
avaries et la valeur taxable est celle de ces marchandises saines, au jour de
l’entrée sur le territoire assujetti.
L’un des régimes dérogatoires à la fiscalité douanière les plus anciens est le
régime applicable aux zones franches. Celles-ci existaient en Suisse depuis
1815 . Au Maroc, la première expérience en la matière date du 1 er janvier 1962.
Elle a été instituée dans l’enceinte portuaire de Tanger .
Les zones considérées sont créées et délimitées par un acte réglementaire (un
décret) qui fixe, en outre, la nature des activités des entreprises pouvant s’y
installer. Aux termes de l’article 3 de la loi précitée ‘’sont autorisées dans les
zones franches d’exportation (ZFE) toutes les activités exportatrices à caractère
industriel ou commercial ainsi que les activités de service qui sont liées, dans les
conditions et formes prévues par ladite loi et les textes pour son application’’.
Section 2. Les régimes dérogatoires.
L’instauration de ZFE se traduit sur le plan fiscal par l’accord de franchise des
droits de douane, impôts directs et indirects. Il va sans dire que, les prérogatives
dont dispose l’ADII en la matière et celles relatives aux différents contrôles qui
lui sont conférées ne peuvent être exercées que si les produits en provenance des
zones franches sont importés au Maroc. La zone franche bénéficie, en effet, quel
que soit le lieu de son implantation d’une fiction d’extraterritorialité .
A cet égard, l’article 22 de cette même loi précise que, les marchandises
entrant en ZFE à partir du territoire assujetti sont considérées exportées du
territoire. De même, les marchandises entrant dans le territoire assujetti en
provenance de ces zones sont considérées comme importées. La valeur des
intrants d’origine marocaine éventuellement incorporés dans ces marchandises
étant déduite de la valeur taxable de celle-ci.
- 389 -
A préciser, par ailleurs, que l’infraction est
perçue comme étant toute action ou omission
expressément prévue par la loi, qui la
sanctionne par une peine en raison de l'atteinte
qu'elle constitue à l'ordre politique, social ou
économique.
Avant de s’attaquer à l’étude du dispositif
juridique répressif des différentes infractions en
matière de droit de transport, il sied au
préalable de donner un aperçu général sur
l’organisation judiciaire du Maroc et de la police
judiciaire.
Section 1: Les instances judiciaires et les organes de la police
judiciaire chargés du droit pénal de transport
§1. L’organisation judiciaire du Royaume.
L’organisation judiciaire du royaume est définie par
les dispositions du dahir du 15 juillet 1974 tel que modifié et
complété. Elle est marquée par l’existence de plusieurs
instances, avec au sommet de la hiérarchie la cour de
cassation, puis dans une position intermédiaire les cours
d’appel (dites juridictions de second degré) et à la base les
tribunaux de première instance (dites juridictions de premier
degré), auxquelles on peut ajouter les juridictions de
proximité.
- 392 -
Les instances judiciaires
13/12/2023 393
394
Juridiction degré Attribution civile Attribution pénale Autres
Section successions, état civil et protection de la famille
1er
Famille
Trb 1ère Section - 5000 Dhs Contraventions
1er
Instance Proximité
1er
-20000 Dhs -appel au trb Contraventions et Contrats et accidents
1ère Inst et + 20000 appel de travail,
délits
Cour d’appel immobilier ….
Tribunal Recours pour excès de pouvoir, contrats
1er
administratif administratifs, contentieux fiscaux , litiges
électoraux , coll territoriales et EP
contrats commerciaux, actions entre commerçants a/s activités
Tribunal 1er commerciales, effets de commerce; différends entre associés d’une
commercial société commerciale et ceux à raison de fonds de commerce,
sociétés et difficultés d’entreprises
396
§1. Les tribunaux de première instance
Le tribunal de première instance est une juridiction
ordinaire. Il est habilité à examiner un litige et rendre une
décision en premier ressort et parfois même en dernier ressort.
C’est pourquoi on le qualifie de juridiction de premier degré.
397
Les instances judiciaires
13/12/2023 398
Les instances judiciaires
13/12/2023 400
Les instances judiciaires
§2. La Cour de cassation.
La cour suprême est placée au sommet de la
hiérarchie judiciaire et coiffe toutes les juridictions de
fond du Royaume. Elle exerce sa compétence sur
l’ensemble du territoire. Elle ne constitue pas un
troisième degré de juridiction. Ses missions sont de
diverses natures. Cependant, la loi a limité son rôle à
l’examen des seules questions de droit : elle contrôle la
légalité des décisions rendues par les juridictions de
fond et assure ainsi l’unité d’interprétation
jurisprudentielle. Il s’agit d’un contrôle de la
conformité au droit sans réexaminer les faits et la
fixation du sens dans lequel la règle de droit doit être
appliquée. 401
Les instances judiciaires
Ce contrôle porte sur toute décision rendue en dernier
ressort par les Tribunaux de première instance ou par les
cours d’appel qui peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation.
L’article 353 du Code de procédure civile énumère les
attributions de cette instance.
Elle statue sur :
• Les pourvois en cassation formés contre les décisions
rendues en dernier ressort par toutes les juridictions du
Royaume ;
• Les recours formés contre les décisions par lesquelles
les juges excèdent leurs pouvoirs ;
• Les règlements de juges entre juridictions n’ayant au-
dessus d’elles aucune juridiction supérieure commune autre
que la Cour Suprême ;
402
Section 2 : Les juridictions spécialisées
13/12/2023 404
Les juridictions de commerce
Les juridictions commerciales ont été créées par
la loi n° 53.95 du 6 janvier 1997, elles fonctionnent
depuis mai 1998. Elles ont été instituées dans les
principales villes du Royaume dans le dessin du
parachèvement du processus d’autonomisation du
droit des affaires, l’allégement du fardeau des
juridictions de droit commun et partant l’accélération
des démarches de règlement des litiges de nature
commerciale.
Les juridictions commerciales comprennent
les tribunaux de commerce et les cours d’appel de
commerce.
13/12/2023 405
Les juridictions de commerce
I. Organisation.
Le tribunal de commerce comprend : un président,
des vices présidents et des magistrats ; le Ministère public
composé du procureur du roi et de un ou plusieurs
substituts ; un greffe et un secrétariat du parquet.
Quant aux cours d’appel de commerce, elles
comprennent : Un premier président, des présidents de
chambre et des conseillers ; Un ministère public composé
d’un procureur général du roi et substituts ; Un greffe et
un secrétariat du ministère public.
Les magistrats du siège et du parquet des juridictions
commerciales sont tous des magistrats professionnels
intégrés au corps unique de la magistrature.
13/12/2023 406
Les juridictions de commerce
II. Attributions.
408
Les juridictions de commerce
13/12/2023 409
§ 2: Les organes chargés de la constatation et
poursuite des infractions en matière de transport
Une sanction pénale est une sanction infligée à une personne
parce qu'elle a commis une infraction. La sanction pénale est
définie dans le jugement de condamnation de cette personne par un
tribunal pénal. Il peut s'agir d'une peine de prison, d'une amende ou
- 410 -
Les organes chargés de la constatation et la
poursuite des infractions en matière de transport
- 411 -
Les OPJ
• Les officiers supérieurs de la police judiciaire (Procureur général,
procureur du Roi et leurs substituts) et juges d’instruction
• Les officiers de la police relevant de la Direction Générale de la Sûreté
Nationale.
• Les officiers et gradés de la Gendarmerie Royale
• Les officiers de la police judiciaire relevant de la Direction Générale de la
Surveillance du Territoire.
• Les Pachas et la Caïds.
13/12/2023 412
Les fonctionnaires et agents de certaines administrations : ces
fonctionnaires et agents sont dotés de certains pouvoirs judiciaires en vertu
de l’article 27 du code de procédure pénale marocain. Il s’agit notamment des
Walis et Gouverneurs. Auxquels s’ajoutent en vertu des textes spéciaux, les
agents de services de chemin de fer, de la répression des fraudes, des
impôts, de l’administration des douanes, les commandants de port et de
leurs adjoints, les ingénieurs et préposés des eaux et forêts, les contrôleurs
des prix, les commandants des aéronefs et autres.
Les pouvoirs de police judiciaire de ces fonctionnaires et agents se limite
à la recherche et à la constatation des infractions commises au préjudice de
leur propre administration, à cet effet, ils dressent des PV, effectuent des
saisies et peuvent en présence d’un OPJ procéder à des perquisitions. Aussi,
ils peuvent dans l’exercice de leurs fonctions requérir à la force publique.
413
Section 2: Le droit pénal de transport
Notre propos dans le cadre de cette section se
focalisera sur les infractions en matière de transport et les
sanctions qui leur sont applicables.
Section 1 : L’infraction.
Une infraction désigne une action ou un
comportement interdit et réprimé par la loi et passible de
sanctions pénales : prison, amende, travail d'intérêt
général (un projet de loi prévoit des peines alternatives).
- 414 -
13/12/2023 415
Section 2: Le droit pénal de transport
Les éléments constitutifs de
l’infraction
- 416 -
Section 2: Le droit pénal de transport
Le droit pénal prévoit les trois éléments constitutifs de
l’infraction: légal, matériel et moral, sans lesquels il ne peut y avoir
d’infractions ni sanctions.
- 417 -
Section 2: Le droit pénal de transport
2. Elément matériel : manifesté par un acte extérieur
et qui représente le fait déclencheur. Il peut consister soit
en la commission d’un acte interdit par la loi, soit en
l’omission d’un acte prescrit par la loi. Article 110 du
C.P « l’infraction est un acte ou une abstention
contraire à la loi pénale et réprimé par elle ».
- 418 -
Section 2: Le droit pénal de transport
On distingue:
- 419 -
Section 2: Le droit pénal de transport
- 420 -
L’article 221 du code des douanes. Les co-auteur et complices d’une
infraction sont dans les conditions du droit commun, passibles des
mêmes peines que les auteurs principaux. Sont également passibles de
ces peines et ces mesures de sureté, les personnes physiques ou morales
intéressées à la fraude dès lors qu’il y est prévu que ces derniers ont agi
en connaissance de cause.
13/12/2023 421
Section 2: Le droit pénal de transport
Les infractions sont classées, selon le degré de
gravité et notamment suivant les sanctions dont ils sont
passibles (article 111 du code pénal). On distingue, à cet
égard, les crimes, les délits (délits de police et
contraventionnels) et les contraventions. De cette
classification dépend la détermination de la juridiction
compétente.
- 422 -
Section 2: Le droit pénal de transport
Contravention Délit
(-1mois) (1mois à 5 Crime
ans) (+ 5ans)
- 423 -
Article 111
L'infraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement dont elle fixe
le maximum à plus de deux ans est un délit correctionnel;
L'infraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement dont elle
fixe le maximum à deux ans ou moins de deux ans, ou d'une amende de
plus de 200 dirhams est un délit de police;
I: Secteur routier
Article 2 :
Est puni d'une amende de 2.000 à 10.000 dirhams et d'un
emprisonnement de six jours à six mois ou de l'une de ces deux
peines seulement:
1. Quiconque exploite un service public de transports de voyageurs par
véhicules automobiles sans avoir été agréé à cet effet, ou avec un
véhicule non autorisé, ou dans des conditions différentes de celles
indiquées sur la carte d'autorisation du véhicule;
2. Quiconque contrevient, à quelque titre que ce soit, aux prescriptions du
présent dahir ou des textes pris pour son application.
Article 219 du code de la route :
Est puni d’une amende de 700 à 1 400 dirhams :
1. tout Arrêt pour le ramassage et le dépôt des voyageurs sur les
autoroutes;
2. Transport non réglementé de personnes debout;
3. Dépassement du nombre autorisé de passagers en cas de transport
commun.
A. Transport de marchandises :
Article 24 bis :
Est puni d'une amende de 2.000 à 10.000 dirhams et d'un
emprisonnement de six jours à six mois ou de l'une de ces deux
peines seulement ;
1. Quiconque exploite un service de transport de marchandises par un ou
plusieurs véhicules dont le poids total autorisé en charge est supérieur à
3.500 kilogrammes, sans être inscrit au registre de la profession, tenu à cet
effet par l'autorité gouvernementale chargée des transports ou avec un
véhicule non déclaré;
2. Quiconque exploite un véhicule affecté aux transports de marchandises dont
les caractéristiques techniques sont différentes de celles mentionnées dans la
carte d'autorisation;
3. Quiconque exerce le métier de commissionnaire de transport de marchandises
sans être inscrit au registre spécial tenu à cet effet par l'autorité gouvernementale
chargée des transports;
Pour les infractions et les sanctions du transport aérien ont été présentées
dans la loi 40-13 portant le code de l’aviation civile.
Cette loi réglemente toutes les activités qui ont une relation avec le
transport aérien afin d’assurer la sécurité des vols.
A. Constatation des infractions:
Article 276 : Est puni d'une peine d'emprisonnement de deux mois à deux
ans et d'une amende de 1 200 à 100 000 dirhams ou de l'une de ces deux
peines seulement.
1. Le propriétaire ou l'exploitant d'un aéronef qui :
- met en service ou laisse en service un aéronef sans l'un des documents
visés ou avec un document périmé ou délivré pour un autre aéronef.
L'amende est due pour chaque document manquant ou périmé;
- fait voler ou tente de faire voler un aéronef sans immatriculation ou avec
une immatriculation ne correspondant pas aux documents d'identification
dédié au aéronef;
- fait voler ou tente de faire voler un aéronef sans marque
d'identification ou avec des marques rendues illisibles ;
13/12/2023 444
Article 278: Est puni d'une amende de cinq milles dirhams à dix milles
dirhams, l'exploitant de l'aéronef ou son représentant qui :
- ne dépose pas le manuel de sûreté dans les délais fixés par l'autorité
administrative compétente ;
- n'a pas assuré le contrôle d'accès à ses aéronefs ;
- a laissé ses aéronefs sans protection et sans surveillance ;
- a transporté des personnes armées sans autorisation des services
concernés ;
- a transporté des personnes, des bagages, des marchandises à bord des
aéronefs sans subir les contrôles de sûreté exigés par les règlements en
vigueur ;
- n'a pas effectué les mesures de rapprochement
passagers/document de voyage ;
- n'a pas effectué les contrôles et les fouilles de sûreté avant le vol
conformément au règlement en vigueur.
13/12/2023 446
Article 279: Est puni d'une peine d'emprisonnement de six jours à
trois mois et d'une amende de 1200 à 100 000 dirhams, ou de l'une de
ces deux peines seulement le pilote qui:
Article 284: Est puni d'une amende de vingt milles à cinquante milles
dirhams quiconque exerce des activités de maintenance des aéronefs et
leurs accessoires sans autorisation de l'autorité compétente.
Article 286: Tous objets ou matières susceptibles de causer des
dommages aux personnes et aux biens à la surface sont interdits à bord
des aéronefs en cours de vol et seront punis d'une amende de dix milles à
quatre vingt dix mille dirhams ou d'une peine de six jours à deux mois
de prison, ou des deux peines, même si ces objets n'ont causé aucun
dommage et sans préjudice de peines plus graves qui pourraient être
encourues en cas de délit ou de crime.
Article 287: Est puni d'une amende de cinq milles à dix milles dirhams
quiconque:
- est trouvé à bord d'un aéronef sans pouvoir justifier sa présence par un
titre de transport ou par l'assentiment de l'exploitant ou du commandant
de bord;
- ne s'est pas conformé ou a refusé de se conformer aux instructions
données par le commandant de bord ou par son préposé en vue de la
sécurité de l'aéronef ou de celle des personnes transportées;
- est trouvé, sans autorisation, dans une zone de sûreté à accès
réglementé.
Sous section 3 : Secteur maritime
Pour les infractions et les sanctions du transport maritime ont été présentées
dans le code u commerce maritime de 1919 qui a été modifié sur plusieurs
reprises
A. Constatation des infractions :
Les infractions aux dispositions du présent dahir seront constatées au Maroc par
les agents de la direction générale des travaux publics, par les agents des
douanes, par tous officiers de police judiciaire, et par tous les agents
assermentés de l'administration marocaine, par tous les militaires de la
gendarmerie, par tous les agents de police ; par l'administration
maritime ; à l'étranger, par les consuls du Maroc
B. Infractions et sanctions :
1° Tout capitaine qui, pour quelque cause que ce soit, n'aura pas pu
produire ou aura refusé de produire ses papiers de bord ou son registre
d'équipage aux agents des douanes, aux officiers de police judiciaire et
aux autres agents et fonctionnaires qualifiés pour les exiger et contrôler.;
a . Qui fait naviguer un navire sans qu'il soit pourvu d'un permis de navi
gation ;
Industrie Associations et
Services coopératives
Etp agricoles
Syndicats
Etp forestières
Assurance
La Caisse Maladie
Interprofessionnelle Obligatoire
Marocaine de
Retraites
la Caisse d’Aide
2005
Sociale 1949
1942
Assurance sociale
des travailleurs
français
Période du
protectorat
Section 1 : La réglementation des conditions de travail.
§2. La rémunération.
La rémunération est la contrepartie des services assurés. Elle est
constituée de l'ensemble des salaires ou des prestations fournies par
un employeur à chacun de ses salariés en rétribution de leurs
services.
A noter que, le salaire est librement fixé par accord direct entre les
parties ou par convention collective de travail, sous réserve des
dispositions légales relatives au salaire minimum légal.
Depuis le 1er juillet 2015, le salaire horaire minimum brut est de
13,46 DH dans les secteurs de l'industrie, du commerce et des
professions libérales soit 2 570 DH pour 191 heures par mois. Il est
de 69,73 DH par jour dans le secteur de l'agriculture. La durée légale
de travail hebdomadaire est de 44 heures pour les activités non
agricoles.
Section 1 : La réglementation des conditions de travail.
I. Transport maritime.
§2- Le repos.
L’étude porte respectivement sur les secteurs de transport maritime et
terrestre.
I. Transport maritime.
Le marin bénéficie de repos variant suivant les circonstances
suivantes :
Un repos quotidien d'au moins 08 heures par période de 24 heures
est accordé au marin.
Un repos complet d'une journée par semaine.
Une journée de repos hebdomadaire s'entend de vingt-quatre heures
de repos consécutives.
le repos hebdomadaire n'aura pu être donné au jour fixé par le
capitaine un repos de vingt-quatre heures
Section 1 : La réglementation des conditions de travail.
II . Transport terrestre.
Est considérée comme repos toute période ininterrompue d’au moins 1 heure
pendant laquelle le conducteur peut disposer librement de son temps. Toutefois, les
temps d’attente ne sont pas pris en compte dans le calcul du temps de repos.
Les durées minimales de temps de repos journalier :
Les jours ou le repos journalier de 11 heures ne sont pas réduit à 9heures, il peut
être pris en deux ou trois périodes séparées, au cours de la période de 24 heures.
Dans ce cas, la durée minimale de repos doit être portée à12 heures pour
l’ensemble des périodes, l’une d’entre elles devant être d’au moins 8 heures
consécutives.
Au cours de ces périodes de repos, qui ne peuvent être en aucun cas inférieures à
une heure, le conducteur doit disposer librement de son temps
Section 1 : La réglementation des conditions de travail.