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UPSA/EAE
COURS
Diplômé en :
Objectif de Finalité
Comprendre les enjeux de la chaîne logistique pour être proactif dans l'anticipation des attentes
des clients et des fournisseurs.
Objectifs Pédagogiques
Méthodes Pédagogiques
(Méthode interactive, participative, jeux de rôle, simulation, cas pratique…). Mise en application de la
théorie via des cas pratiques issus de cas réels et des cas rencontrés par les participants.
Références Bibliographiques
Introduction
La globalisation des échanges voit de plusieurs types de flux aller d’un point à un autre à travers
le monde. Le commerce international participe pour beaucoup à ces inter-échanges,
interconnexions et inter-déplacements.
Vendeurs, acheteurs, transporteurs et intermédiaires se côtoient nuit et jour dans le cadre des
relations d’affaires. Le développement des infrastructures et moyens de communication,
rendent encore plus performante cette relation à travers plusieurs activités.
Au centre de toutes ses activités, il y a la logistique qui englobe un grand nombre de secteurs,
de domaines et d’acteurs aptes à répondre aux exigences des consommateurs.
CHAPITRE 1 : La Logistique
La Logistique est une activité qui a pour objet de gérer les flux physiques, informationnels,
financiers et de retour d'une organisation, mettant ainsi à disposition des ressources
correspondant aux besoins, aux conditions économiques et pour une qualité de service
déterminée, dans des conditions de sécurité et de sûreté satisfaisantes. Cependant, avant toute
tentative de définition du concept Logistique, il nous parait opportun de l’envisager d’abord
sous son aspect historique et son évolution.
Le terme Logistique prend racine dans le grec « logistikos » qui signifie « administrer ».
L’institution militaire a utilisé ce terme pour définir l’activité qui réussit à combiner deux
facteurs nécessaires dans la gestion des flux : l’espace et le temps. La logistique a donc été un
sujet de réflexion intensif pour les grands chefs militaires.
Au IV° siècle avant JC., Sun Tzu met en avant la nécessité de disposer de chariots
d’approvisionnement de denrées alors qu’Alexandre le Grand (356 – 323 avant JC.) avant de
se lancer dans son périple en Asie, brûla tous ses chariots de denrées afin de rendre moins
pesante la mobilité de ses troupes.
De par cette réflexion, Alexandre le Grand avait pensé faire précéder le mouvement de ses
armées par l’organisation du ravitaillement. Ainsi Jules César en créant la fonction « logista »
chargeait un officier (Jomini, d’origine Suisse) de s’occuper des mouvements des légions
romaines pour organiser les campements de nuit et constituer les dépôts d’approvisionnements
dans les villes soumises".
Plusieurs facteurs expliquent l’évolution de la Logistique tels que : des facteurs technologiques
comme l’apparition du chemin de fer. À partir de 1917, l’automobile et le poids lourd font
apparaître une alternative beaucoup plus souple au chemin de fer et la traction motorisée se
substitue rapidement à la traction hippomobile. Mais dès lors, le carburant devient la ressource
sensible. Pour approvisionner les armées, la création d’un service, le service des Essences, fut
nécessaire pour prendre en charge la logistique des carburants.
Au cours des siècles, si la perception de maîtriser correctement les flux a toujours été claire, la
façon de l’aborder a été très variée. Dans chaque étape de son évolution, nous devons voir des
réponses aux contraintes imposées par la complexité de la gestion des flux et par les moyens de
déplacement des armées.
Ainsi Vauban a utilisé le rôle vital de la logistique en affirmant que « l’art de la guerre c’est
l’art de subsister ». C’est donc naturellement que la logistique a pris une place croissante dans
la pensée militaire au cours de l’histoire.
Cependant les problèmes de base restent les mêmes. L’institution militaire a insufflé de façon
périodique des avancées significatives en logistique qu’elle soit militaire ou civile. Au cours de
la Seconde Guerre mondiale, les travaux structurant la recherche opérationnelle se sont
développés, permettant ainsi aux entreprises, dès la période de l’après-guerre, d’adopter un
premier traitement de la logistique par la voie quantitative.
C’est pendant la seconde guerre mondiale que l’Europe intègre la Logistique, accompagnés
d’efforts économiques importants et de ravitaillements de biens de soutien considérables sur les
champs de bataille du monde entier. Par conséquent, la Logistique a trouvé une place de choix
dans l’appui de la stratégie et de la tactique.
Dès lors, elle devait faire face à la nécessité de surmonter les entraves de l’espace et du temps :
Cependant, malgré tout, des différences considérables apparaissent entre la Logistique militaire
(politico stratégique) et la logistique civile (économique).
La seconde (économique), a pris son essor dans les années 70, lorsque les entreprises ont
cherché à limiter les coûts liés à la gestion de leurs stocks et à appliquer les méthodes du « juste
à temps », notamment par la mise en place de nouvelles méthodes de planification de leur
production et de leurs approvisionnements en interne.
Dans les années 90, la logistique s’est élargie aux flux entre entreprises, depuis les fournisseurs
initiaux jusqu’au client final. Aujourd’hui, « la logistique est un secteur essentiel de l’activité
économique et constitue une nouvelle forme de l’activité industrielle et de services ».
Elle s’est imposée comme un élément de différenciation par le service (respect des délais,
conformité des commandes, capacité à gérer les retours clients et le service après-vente) et offre
une gamme d’activités de plus en plus large. Elle est indissociable des systèmes de production,
de consommation et très imbriquée avec toutes les fonctions de l’entreprise (fonctions
commerciales, achats, recherche et développement, marketing).
3- Définition
Jusqu’à une période récente, la logistique était considérée comme une fonction secondaire de
l’entreprise et le rôle du responsable logistique se limitait à l’organisation matérielle des
transports de matières premières ou de marchandises. Avec la crise des années 70, la fonction
logistique a beaucoup évolué, son champ d’action et son rôle variant d’une entreprise à l’autre.
Mais certains décideurs (chefs d’entreprises), commencent à prendre conscience des multiples
enjeux de la logistique pour l’évolution de l’entreprise dans son environnement.
Voici quelques définitions de la logistique militaire qui ont évolués selon les circonstances
économiques et politiques :
La logistique militaire (Philippe DUONG - 2009) : mise à disposition de tout ce qui est
nécessaire à l’action militaire.
La logistique militaire (Christian HOHMANN - 2006) : art de combiner les moyens de
transport, de ravitaillement et de logement.
La logistique d’entreprise n’est apparue que longtemps après la fin de la deuxième guerre
mondiale (1950).
En résumé, la Logistique peut être définie simplement comme « la gestion efficace des flux
physiques, financiers, d'informations et de retours d'une entreprise, de façon à satisfaire le client
» : C’est lui livrer le bon produit, à l'endroit voulu, au moment voulu, au prix voulu, tout en
respectant l’environnement.
Ou encore, c’est l’ensemble des idées, technologies, techniques et actes qui feront que le bon
objet sera au bon endroit, au bon moment, dans la bonne qualité/quantité et cela au meilleur
rapport coût de réalisation service offert.
Par ailleurs, nous pouvons donc dire que la Logistique est un ensemble d’opérations dont l’objet
est, la mise à disposition aux moindres coûts de la quantité de produit voulu à l’endroit et où la
demande existe.
C’est un rôle central et essentiel. Il s’agit d’assurer le meilleur traitement possible des
marchandises ainsi que l’optimisation du stockage, du transport et de la distribution aux clients.
La logistique est une fonction charnière. Tout problème dans la préparation, l’expédition ou
toute autre activité dans un entrepôt ou une usine entraîne des dysfonctionnements sur
l’ensemble de la Chaîne Logistique.
On peut cependant, distinguer plusieurs logistiques différentes par leurs objets et leurs
méthodes.
Logistique d’approvisionnement qui permet d’amener dans les usines les produits de base,
composants et sous-ensembles nécessaires à la production.
Logistique de production qui consiste à apporter au pied des lignes de production les matériaux
et composants nécessaires à la production et à planifier la production.
Logistique militaire qui vise à transporter sur un théâtre d’opération les forces et tout ce qui
nécessaire à leur mise en œuvre opérationnelle et leur soutien.
Logistique de soutien, née chez les militaire mais étendue à d’autres secteurs, aéronautique,
énergie; industrie, etc., qui consiste à organiser tout ce qui est nécessaire pour maintenir en
opération un système complexe, y compris à travers des activités de maintenance.
Activité dite de service après-vente (SAV) assez proche de la logistique de soutien avec cette
différence qu’elle est exercée dans un cadre marchand par des spécialistes du soutien du
fabricant.
Reverse logistics (logistique à l’envers ou rétro-logistique ou encore logistique des retours), qui
consiste à reprendre des produits dont le client ne veut pas ou qu’il veut faire réparer, ou encore
à traiter des déchets industriels, emballages, produits inutilisables depuis les épaves de voitures
jusqu’aux toners d’imprimantes.
La logistique concerne un très vaste domaine lié au mouvement des produits. Concrètement,
cela donne les opérations et techniques telles que :
la localisation des usines et entrepôts, la gestion et le stockage des matières premières, la gestion
de production, la gestion et le stockage des en-cours, des produits finis, la gestion des plates
formes et produits qui y transitent, l’emballage et les conditionnements, la préparation des
commandes, la manutention, les transports et les tournées de livraisons, les activités physiques
de retour, la logistique de support (pièces de rechanges…) La logistique civile : fonctions
celles qui assurent: la gestion des commandes clients, la gestion du service clientèle, avec le
marketing et les commerciaux la gestion de la demande et des prévisions, les opérations de
gestions de retour, les fonctions opérationnelles (production…), la gestion de la flotte des
camions et des prestataires de transport, la gestion des articles de stocks, la gestion des
entrepôts, des plates formes, des centres de distribution, la planification et ordonnancement des
travaux, le contrôle des flux physiques, d’informations, financiers, qui organisent les
organisations de production et de distribution, le soutien logistique dans les SAV, celles qui
couvrent les fonctions d’informations (bibles commerciales...)
Le terme est apparu pour la première, il y a environ une vingtaine d’années. Elle (SCM) est
devenue un sujet tellement à la mode, qu’il est difficile de prendre une revue spécialisée dans
la production, la distribution, le marketing, la gestion des clients ou le transport sans y trouver
un article consacré à cette question ou à des thèmes connexes.
la chaîne logistique (ou Supply chain) est un réseau d’entreprises liées entre elles par
des échanges de produits, de services et d’informations en vue de répondre à la demande
d’un consommateur final.
la chaine logistique (ou supply chain) est en fait une organisation dédiée au client
Donc la gestion de la chaîne logistique (ou Supply Chain management) est la coordination de
l’ensemble des actions de tous les acteurs de la chaîne logistique en vue d’éliminer les activités
qui n’ajoutent aucune valeur ajoutée.
Le Supply Chain Management désigne l'ensemble des outils, des moyens et des processus
(concepts, systèmes d'information et organisations) qui, dans une stratégie globale d'entreprise,
concourent à atteindre le plus haut taux de satisfaction client, c'est-à-dire la mise à disposition
: du produit demandé, au moment exact prévu, à l’endroit indiqué, à la quantité requise, au
meilleur rapport qualité/prix... à travers les processus de la chaîne logistique suivants :
Gérer la chaîne logistique, c'est fluidifier les flux en optimisant autant que possible les coûts.
Les coûts sont principalement : coûts de conception des produits, coûts d'approvisionnement,
coûts de production, coûts de possession des stocks, coûts d'acheminement, coûts de rupture
(rupture de charge et rupture de stocks), coûts financiers associés.
L'anglicisme "Supply Chain Management" communément exploité sous l'acronyme SCM est
l'instrument qui permet de gérer efficacement : qualité, productivité, sécurité, s'y ajoutant la
sureté dorénavant. Ces paramètres interdépendants expliquent la fonction désormais
primordiale de la logistique au sein des entreprises.
Le Supply Chain Management c'est aussi l’ensemble des intervenants de la chaîne logistique
allant des producteurs de matières premières jusqu'au consommateur final, en passant par tous
les intermédiaires éventuels (transformateurs, grossistes, transporteurs, distributeurs…).
La Supply Chain ou chaîne logistique peut être assimilée à un modèle séquentiel d'activités
organisé autour d'un réseau d'entreprises dont le but est de mettre un produit ou un service à la
disposition du client dans des conditions optimales en termes de quantité, de date, de lieu…
Le SCM regroupe toutes les fonctions exercées et actions menées par l'ensemble de ces
intervenants.
Créer une stratégie adaptative commence par la modélisation de la Supply Chain et l'élaboration
d'un scénario de planification. Cela permet de gérer plus efficacement les risques et de faire
face aux changements et à l'incertitude du marché, ce qui, en retour, augmente le cash-flow et
la rétention de clientèle. Dès lors, une fois l'exécution de la stratégie lancée, il faut être en
mesure de la reformuler sur la base des modèles et des tendances provenant de l'information en
temps réel.
En raison de son objectif principal visant à générer de la valeur, la Supply Chain est parfois
désignée par l'expression "value delivery network". De façon schématique, le Supply Chain
Management pourrait être : un ensemble de flux (physiques, informatifs, financiers et retours)
qui est synchronisé avec l'aide des différentes structures humaines constitutives d'une chaîne de
valeurs au service du client dans un but d'économie et d'optimisation.
Le Supply Chain Management définit l'ensemble des ressources, moyens, méthodes, outils et
techniques destiné à piloter le plus efficacement possible la chaîne globale
d'approvisionnement. Il s'agit en effet d'anticiper les besoins et d'être en mesure de délivrer le
juste produit, là où il faut, lorsqu'il le faut, tout en assurant une maîtrise optimale des coûts et
de la qualité.
Cette notion de pilotage dépasse largement la seule gestion technique des flux. Il s'agit en effet
de bousculer les idées reçues afin d'établir de solides coopérations avec l'ensemble des
partenaires de la chaîne logistique dans un esprit d'avantage concurrentiel partagé.
Elle est donc présente à tous les niveaux de l’entreprise, aussi bien au niveau opérationnel (pour
la gestion des flux physiques de marchandises par exemple), au niveau tactique (pour définir
les organisations et piloter ces flux à moyen terme), qu’au niveau stratégique (pour définir les
grandes orientations à long terme).
La « Supply Chain » n'est pas une fonction de l'entreprise, ce n'est pas non plus un service
achetable à un prestataire de service, ce n'est pas un module informatique, c'est en fait une
démarche de fonctionnement qui vise à assurer une gestion et une synchronisation de
l’ensemble des processus qui permet à un ou plusieurs systèmes clients / fournisseurs de prendre
en compte et de répondre aux attentes des clients finaux (du fournisseur du fournisseur au client
du client).
On peut dire alors que la « Supply Chain » contient toutes les activités associées au flux et à la
transformation des biens, depuis les matières premières jusqu’au produit fini livré à l’utilisateur,
ainsi que les flux d’informations associées. C’est que la « Supply Chain Management » se
définit alors comme l’intégration de ces activités afin d’engendrer un avantage compétitif pour
l'entreprise en mettant la satisfaction des besoins client au cœur du système.
A chaque fois que la donne globale change: nouvelles attentes du marché, nouveaux
concurrents, nouveaux liens entre les entreprises et leurs partenaires..., la gestion de la chaîne
logistique doit être réadaptée au nouvel environnement.
De nos jours, seules réussissent les entreprises qui s'adaptent très vite au changement et mettent
en place les solutions opérationnelles les plus rentables.
Aucune entreprise ne peut ignorer que la gestion classique laisse la place à la gestion de la
chaîne logistique intégrée. Ce qui signifie : une réactivité très supérieure, une baisse
significative des coûts, une nette amélioration de la qualité et du service au client, de meilleures
performances.
C'est en optimisant leurs ressources et en réduisant leurs coûts que les entreprises améliorent
leurs performances. Revoir leurs chaînes logistiques est un excellent moyen pour rationaliser
leurs processus et créer de la valeur.
Mettre en place une véritable gestion de la chaîne logistique s'appuyant sur des systèmes
d'informations performants leur permet d'acquérir de nouveaux avantages concurrentiels car
elles répondent plus vite à la demande et réduisent le délai de mise sur le marché de leurs
produits : elles sont in fine beaucoup plus réactives, et c'est le but de chaque entreprise car c'est
la clé de survie de celle-ci dans son environnement dorénavant hyperconcurrentiel.
Un produit n'est jamais réalisé de bout en bout par la même entreprise. De nombreux
fournisseurs, intermédiaires et sous-traitants interviennent à différentes phases de la réalisation
du produit. Traditionnellement, la communication entre les intervenants est limitée au
minimum.
Pour se prémunir des aléas, chacun constitue des stocks plus ou moins importants, coûteux en
tout cas. La moindre erreur ralentit le flux voire l'interrompt et toute la chaîne est pénalisée. Le
Supply Chain Management permet d'assurer la fluidité globale tout en garantissant une
meilleure flexibilité. Elle assure le passage d'une production orientée produit à une production
centrée client.
Si la quête absolue de la réduction des coûts est depuis bien longtemps le principal facteur
déclencheur des projets de réorganisations, elle est toutefois indissociable des exigences de
régularité, de flexibilité des approvisionnements et des flux de production.
Pour satisfaire les clients et ainsi conserver les parts de marchés, la fluidité des
approvisionnements, condition sine qua non à la continuité de services de bout en bout, est
incontournable.
L'optimisation de la qualité permet par conséquent d'augmenter les ventes et/ou les parts de
marché. Le faire à moindre coût permet d'améliorer la marge bénéficiaire de l'entreprise. Et
aussi la sécurité et la sûreté permet à l'entreprise de rester présente sur le marché, d'une part en
évitant les sanctions, d'autre part en communiquant sur des thèmes actuels, comme le
"développement durable", les "produits et les services éthiques", le "respect de
l'environnement"…
Généralement les trois paramètres : qualité, productivité, sécurité, et dorénavant la sûreté,
dépendants les uns des autres, et pourraient expliquer l'importance stratégique de la Supply
Chain pour de nombreuses entreprises.
Tout au long de son histoire, l’Homme s’est déplacé pour différentes raisons : pour se nourrir,
pour faire la guerre, pour chercher de nouvelles terres, puis pour travailler et pour ses
loisirs…Notre mobilité s’est accrue au point de se mondialiser.
1. Transport terrestre
A- Routier
B- Ferroviaire
Avantages : gros volumes, prix compétitifs, peu polluant, convient aux longues distances,
transport de petits colis, volumineux et lourds, possibilité de ferroutage et RORO.
C- Fluvial : effectué principalement le long des côtes, le cabotage. Le transport fluvial est le
transport qui se fait au sein d’un état ou entre états, si ces derniers partagent en commun un
même fleuve (fleuve Sénégal, Congo…)
2- Oversea
A- Maritime
Le trafic maritime est par excellence le mode de transport le plus utilisé et son développement
a été facilité avec la globalisation des économies.
Avantages : Gros volumes, prix compétitifs, peu polluant, alternative à la route bénéficiant de
mesures politiques et légales incitatives, convient aux longues distances.
B- Aérien
Le transport aérien est par excellence grâce à la sécurité et à la rapidité et au développement
constant du secteur.
Avantages : rapidité sur de longues distances, sécurité pour les marchandises, régularité et
fiabilités du transport, emballages peu coûteux
Inconvénients : coûts élevés, une souplesse logistique, géographique très moyenne également
(sauf en cas d’utilisation d’un hélicoptère), rupture de charge, interdit à certains produits
dangereux.
Informations supplémentaires
Conventions
Aérien : Convention de Varsovie (1929), protocole de la Haye (1955) et Montréal (2003).
Documents de transport:
LTA, Connaissement, LV CIM et LV CMR
Organisations:
IATA, OACI, ASECNA.
OMI Organisation Maritime Internationale
OITF
OITR
C- Le Transport Multimodal
On distingue :
le transport unimodal
le transport intermodal
• le transport segmenté
• le transport multimodal
le transport combiné
L’ETM a une obligation de résultat et c’est lui qui négocie les contrats de
transport et de services pour chaque maillon de la chaîne.
Différentes combinaisons
combiné maritime / fluvial / routier combiné fluvial / rail combiné rail / route
combiné air / route / rail combiné mer / rail
• les NVOCC (Non Vessel Operating Common Carrier), c’est un acheteur de capacité de
transport maritime qu’il offre ensuite à ses clients sous sa propre responsabilité. Il peut
émettre des connaissements à son nom alors qu’il ne possède aucun navire, ou qu’il
n’est même nullement affréteur de navire. Le NVOCC est en liaison avec :
les armateurs ou les agents maritimes pour le transport maritime
les chargeurs
les transitaires et commissionnaires de transport
C’est un contrat par lequel le fréteur (propriétaire du navire, armateur) s’engage moyennant
finance à mettre un navire à la disposition d’un affréteur (locataire). Les conditions et les effets
de l’affrètement sont définis par les parties du contrat. Les contrats sont conclus sur la base de
la charte partie.
l’affrètement coque nue : c’est l’affréteur qui va pendant une durée déterminée armer
et gérer complètement le navire.
Fournisseurs
Expéditeurs
Producteurs
Prestataires de services logistiques, financiers, marketing Destinataires (clients)
Les Incoterms (acronyme d’International Commercial Terms) sont des règles régissant certains
aspects de la vente commerciale, qu’elle soit nationale ou internationale, dans le but de faciliter
le commerce et donc les relations entre entreprises. Ils sont parfois qualifiés de «contrats‐
modèles» et ont un caractère supplétif et facultatif.
Transport : terrestre, aérien, transport multimodal en partie maritime: Transport conteneurisé, transport
routier
Transport maritime et fluvial
FAS – FOB – CFR – CIF
Transport: exclusivement maritime et fluvial
Famille E : Le vendeur met les marchandises à la disposition de l’acheteur, dans ses propres
locaux à l’usine.
Famille F : Le transport principal n’est pas acquitté par le vendeur : il remet seulement les
marchandises à un transporteur désigné par l’acheteur.
Famille C : Le transport principal est acquitté par le vendeur, qui assume les frais
mais ne supporte pas les risques encourus pendant le transport (risques de perte ou de
dommage des marchandises) ni les frais supplémentaires dus à des faits postérieurs à
l’embarquement ou l’envoi.
APPLICATIONS
Cas 1 : Un opérateur économique Gabonais spécialisé dans le BTP, décide de s’ approvisionner en marbre
auprès d’un fournisseur Portugais. Après des négociations, un contrat d’achat DDP est conclu.
Poids total de la cargaison : 50 tonnes, distance du centre de Lisbonne (magasin du vendeur) et le port de
Lisbonne : 5km, distance le port d ’Owendo et nord de LBV (magasin acheteur à Angondjé) : 6km.
Equivalence : 1€ = 655f.
Production 100€/tonne, l’acheminement vers le port 1,5€ par tonne par km, frais export 120€, marge 50%
de la valeur de la production, frais d ’approche du navire 80€, emballage de la marchandise au
départ de l’usine 5€ par tonne, l’embarquement de la marchandise 50€ à bord du navire, fret 600€,
assurance 3% de CFR majorée de 20%, débarquement 150 000f, Le chargement du camion à l’usine
0,5€, la livraison 100 000f, frais import 300 000f.
Le déchargement de la marchandise au magasin du destinataire, est assuré par quatre (04) prestataires.
Coût de la prestation 12 500f par personne.
Chapitre 4 : Manutention
2- Manutention mécanique
3- Manutention manuelle
Manutentions manuelles : activités qui consistent à saisir un objet lourd ou non, le prendre, le
tirer, le pousser, le traîner, le baisser, le soulève, etc., tout ce qui concerne le déplacement d’un
objet à la main.
Les manutentions manuelles figurent parmi les principales causes d’accident du travail et de
maladies professionnelles tous secteurs d’activités confondues.
Le fait de porter, pousser, tirer, lever, poser ou déposer des charges (même peu lourdes)
implique des efforts physiques et parfois des positions de travail inconfortables (contraintes
Risques associés
Chutes
Écrasement de pieds ou de mains
Troubles musculo-squelettiques (TMS) et lombalgies
à la circulation des engins (collision, dérapage, écrasement), à la charge
manutentionnée (chute, heurt, renversement), au moyen de manutention (rupture,
défaillance).
Action amenées
En fonction des critères de hiérarchisation des risques prédéfinis, des actions compensatoires
afin de limiter les risques devront être mis en place. Ces actions nécessiteront des approches :
Techniques : (mécanisation, réduction du poids unitaire des charges, conception d’outils,
etc.),
Organisationnelles : (modification de flux, réduction des distances, unification ou
séparation des tâches, allouer plus de temps aux tâches répétitives, etc.),
Humaines : (formation gestes & postures, enrichissement des tâches, responsabilisation,
etc.).
Une fois réalisées, les actions devront être maintenues, réévaluées, adaptées, ce qui nécessite
un suivi et une pérennisation de la démarche.
1- Emballages
Selon son étymologie, emballer signifie mettre en balle, opération effectuée par des emballeurs
chargés de grouper les marchandises, les bagages, les biens dans des balles. Aujourd'hui, il n'y
a que les fibres qui soient livrées en balles, par exemple la paille du champ à l'étable, le coton
déchargé des cargos ou encore les tissus : la soie, le lin, etc…
L’emballage est un objet ou l’ensemble des éléments vendus avec le produit pour en assurer sa
présentation, sa conservation ou son transport. Il est également souvent désigné sous le terme
de packaging. Il peut être assuré par le fabricant du produit ou être fourni sur le lieu de vente
par le distributeur au moment de la vente pour des produits vendus en vrac ou à la découpe.
L’emballage peut être désigné comme tout produit constitué de matériaux de toute nature,
destiné à contenir et à protéger des marchandises données, allant des matières premières aux
produits finis, à faciliter leur manutention et leur acheminement du producteur au
consommateur ou à l'utilisateur, et à assurer leur présentation dans les lieux de vente. Dans le
domaine de la logistique et de la distribution (chaîne logistique), on distingue généralement 3
types d’emballages : l’emballage primaire, l’emballage secondaire, l’emballage tertiaire.
Ses deux notions sont traduites par le packaging en anglais. Le packaging désigne le
conditionnement, l’emballage, le design d’un produit. Il est l'anglicisme du mot
conditionnement. Cependant, dans son utilisation technique, le terme « Packaging » a une portée
plus large :
selon le niveau d’emballage, le packaging englobe les emballages primaires et
secondaires ;
bien que orienté marketing, il s’intéresse moins à la protection du contenu et plus à la
présentation du produit dans les rayons.
Il s’intéresse fortement à l’aspect extérieur, avec pour objectif de faciliter l’achat du produit
(marketing). En effet, nombreuses études révèlent que les produits dont l'aspect extérieur
(packaging) a été le mieux étudié, se vendent le mieux dans les supermarchés.
Il a un rôle de ciblage des différents segments de marché, de dimensionnement et design des
unités de vente consommateur (taille, forme, format…).
Bien qu’ayant aussi une fonction commerciale prédominante, le terme packaging à la différence
du conditionnement est centré plus sur la conception et détermination de la taille des unités de
vente, afin de satisfaire les besoins de chaque segment de marché.
Élaboré en fonction du type des consommateurs ciblés. Le packaging se rapporte aussi à une
gamme de prix.
Ses deux notions sont traduites par le packaging en anglais. Le packaging désigne le
conditionnement, l’emballage, le design d’un produit. Il est l'anglicisme du mot
conditionnement. Cependant, dans son utilisation technique, le terme « Packaging » a une portée
plus large :
selon le niveau d’emballage, le packaging englobe les emballages primaire et secondaire
;
Il s’intéresse fortement à l’aspect extérieur, avec pour objectif de faciliter l’achat du produit
(marketing). En effet, nombreuses études révèlent que les produits dont l'aspect extérieur
(packaging) a été le mieux étudié, se vendent le mieux dans les supermarchés.
Il a un rôle de ciblage des différents segments de marché, de dimensionnement et design des
unités de vente consommateur (taille, forme, format…).
Bien qu’ayant aussi une fonction commerciale prédominante, le terme packaging à la différence
du conditionnement est centré plus sur la conception et détermination de la taille des unités de
vente, afin de satisfaire les besoins de chaque segment de marché.
Élaboré en fonction du type des consommateurs ciblés. Le packaging se rapporte aussi à une
gamme de prix.
Le merchandising qui est une notion très rependue dans le monde la grande distribution mérite
d’être présenté ici.
Emballages primaires
L’emballage primaire, conditionnement, packaging ou emballage de vente, c’est-à-dire
l’emballage conçu de manière à constituer, au point de vente, un article destiné à l’utilisateur
ou au consommateur final. Il peut donc être assimilé le plus souvent à la notion de packaging,
il s’agit de l’emballage "final" (contenant) du produit tel qu’il est généralement proposé en point
de vente. Dans la chaîne logistique d’approvisionnement, l’emballage primaire est
généralement complété des emballages secondaires et tertiaires.
Emballages secondaires
L’emballage secondaire, de groupage, de conditionnement par lot est l’emballage de
regroupement des unités de consommation qui est utilisé pour acheminer les produits en point
de vente. Le plus souvent l’emballage secondaire est en carton, plastique.
L’emballage secondaire a une fonction essentiellement logistique lors des transports, des
stockages et des manipulations des produits en points de vente. Pour optimiser la logistique
d’approvisionnement et ses coûts, les emballages secondaires sont normalisés et leurs
dimensions correspondent généralement à des sous-multiples des palettes.
Emballages tertiaires
L’emballage tertiaire ou emballage de transport correspond à un regroupement d’emballages
secondaires à des fins de logistique. L’emballage tertiaire prend le plus souvent la forme de
Ainsi, des mentions telles que le nom, l'adresse, la qualité de l'expéditeur et du destinataire, les
instructions normalisées (pictogrammes) concernant la manutention, les indications pour la
douane, le marquage des produits dangereux sont nécessaires. Ces marquages font l'objet de
normes (nationales) qu'il est conseillé de respecter. Les instructions de manutention doivent être
lisibles, identifiables, indélébiles et conformes aux réglementations du pays de destination.
Ces instructions sont, par exemple, Haut, Bas, Côté à ouvrir, Fragile, ou sont représentées par
des pictogrammes (un verre = fragile, un parapluie = craint l'humidité, ...). Il faut veiller
cependant à ne jamais mentionner le contenu de l'emballage, en raison de la fréquence des vols.
Environ 25 % des marchandises perdues lors du transport sont des marchandises volées.
L’étiquetage des denrées alimentaires concerne les mentions, indications, marques de fabrique
ou de commerce, images ou signes se rapportant à une denrée alimentaire et figurant sur tout
emballage. Les produits doivent comporter sur leurs étiquettes les mentions suivantes :
la dénomination de vente,
la liste des ingrédients,
la quantité ou catégories d’ingrédients, dans les conditions prévues,
la quantité nette,
la date de durabilité minimale ou, dans le cas de denrées alimentaires très périssables
microbiologiquement, la date limite de consommation ainsi que l'indication des
conditions particulières de conservation,
le nom ou la raison sociale et l'adresse du fabricant ou du conditionneur ou d'un vendeur
reconnu officiellement,
l'indication du lot ;
le lieu d'origine ou de provenance chaque fois que l'omission de cette mention est de
nature à créer une confusion dans l'esprit de l'acheteur sur l'origine ou la provenance
réelle de la denrée alimentaire,
Le suremballage
Le mot « suremballage » évoque, par son préfixe, une forme d’emballage supérieure aux
besoins, première manifestation du « trop d’emballage ».
Le trop d’emballage ou suremballage consiste à ajouter un emballage à un objet qui est déjà
emballé. Le but est souvent marketing, il peut aussi améliorer la protection (calage antichoc).
Le terme est utilisé pour désigner des réalités bien différentes: enveloppes superposées,
emballages de regroupement, conditionnements surdimensionnés (trop grands, trop épais),
éléments de calage, étiquettes, notices...
Le suremballage peut aussi faciliter la manutention : étui entourant 12 pots de yaourt ou film
groupant 6 bouteilles d'eau. Il peut être facilement éliminé sans gêner l'utilisation finale du
produit. Certaines chaines de distribution ont mis à la disposition de leurs clients des conteneurs
permettant de laisser les suremballages inutiles dans le magasin. Le volume de déchets
engendrés a poussé les distributeurs à faire pression sur les industriels pour réduire le
suremballage.
Ainsi, un mauvais emballage peut avoir des conséquences telles : vol, perte, mouille, avarie,
casse, dommage…
2- Unités de charge
A- Palette
Qu’est-ce qu’une palette ?
C’est un plateau de chargement conçu essentiellement pour permettre des manutentions par
chariots élévateurs à fourche. (Petit Larousse)
C’est un plateau de chargement qui permet de rassembler des emballages et de constituer une
unité de chargement. C’est une plateforme de stockage, de manutention et de transport. Elle est
conçue pour être manipulée par des chariots élévateurs ou des transpalettes. La palette supporte
la marchandise et assure toutes les opérations de la chaîne de distribution. Son rôle est important
puisqu’elle est présente de bout en bout de la chaîne logistique. (Institut européen de la
palette)
Palette locative
• CHEP (Commonwealth Handling Equipment Pool)
• IPP Logipal (International Pallet Pool)
• LPR (Logistique Packaging Return)
Palette perdue (non reprise ou perdue) Palette d’échange (palette Europe) Pool de
palette (aliments surgelés, automobile…)
B- Conteneur
Il protège les marchandises des perturbations climatiques et grâce au peu de temps accordé à la
rupture de charge, il permet d’éviter :
les vols
la casse
les pertes
les avaries
Conséquences, les coûts liés à la souscription des assurances est moins important
Cette indication signifie, qu’un seul expéditeur envoie la marchandise se trouvant dans le
conteneur, à un seul et unique destinataire. Le conteneur sera alors rempli par l’expéditeur et
ouvert seulement lors de son arrivée chez son destinataire. Au cours du voyage, il ne peut être
ouvert que dans le cas d’un contrôle douanier. Il s’agit de la solution d’expédition la moins
risquée.
Cette indication signifie que la marchandise se trouvant dans le conteneur, a été remise à un
centre de groupage, afin qu’elle soit conteneurisée avec les marchandises d’autres expéditeurs,
ayant la même destination.
La gestion des flux consiste à piloter l’ensemble des activités successives qui sont réalisées lors
de la fabrication d’un produit ou sa distribution. C’est ce mouvement des matières, composants,
sous-ensembles, encours, produit finis le long de la chaine de fabrication et de distribution qui
forme le flux.
Selon la méthode d’approvisionnement choisie dans le processus, les flux logistiques peuvent
prendre différentes formes. C’est ainsi qu’on distingue :
Les flux poussés : une particularité des flux internes, dans ce type d’organisation, chaque étape
de fabrication est déclenchée par la disponibilité des matières premières ou des composants au
niveau du poste amont. Les produits fabriqués sont stockés en attente d’une demande pour la
consommation.
Les flux synchrones : dans ce type d’organisation, la livraison de composants différents est
réalisée dans le respect de leur ordre d'entrée dans le processus de fabrication. Ils sont donc
livrés juste ou moment de leur utilisation. Ce qui permet de réduire les stocks et les coûts qui y
sont liés.
Chapitre 09 : La Production
Dès qu'une entreprise a existé, il a fallu gérer sa production. Dans l’entreprise industrielle,
l’indispensable progrès peut être accompli au moyen de deux leviers complémentaires :
-L’amélioration continu, qui fédère à tous les niveaux de la structure les efforts du progrès
permanent, à petit pas mais de manière durable, basée sur l’effort individuel et collectif à la
recherche d’aménagements peu coûteux dont l’accumulation conduit au fil du temps à des
résultats appréciable.
Donc, il faut PRODUIRE, en TEMPS VOULU, les QUANTITES DEMANDEES par les
clients dans des conditions de COUT DE REVIENT et de QUALITE déterminées en
OPTIMISANT les ressources de l’entreprise de façon à assurer sa PERENNITE, son
DEVELOPPEMENT et sa COMPETITIVITE.
La gestion de production a pour objet de piloter et organiser les flux depuis les fournisseurs
jusqu’aux clients.
la production d'un bien s'effectue par une succession d'opérations consommant des
ressources et transformant les caractéristiques de la matière.
la production d’un service s’effectue par une succession d’opérations consommant des
ressources sans qu’il n’y ait nécessairement transformation de matière.
La Gestion de Production est définie comme la fonction qui permet de réaliser les opérations de
production en respectant les conditions de qualité, délai, coûts qui résultent des objectifs de
l'entreprise et dont le but est d'assurer l'équilibre entre :
le taux d'emploi des ressources, le niveau des encours et des stocks, les délais.
C’est la liste de tous les sous-ensembles, pièces intermédiaires et matières premières entrant
dans la composition d'un ensemble "parent" avec indication, pour chacun d'eux, de la quantité
nécessaire. (exemple)
Ventes
Dans une unité de transformation, nous avons des ventes de produits finis (ou production
vendue)
Résultat
Résultat de Gestion = Chiffre d'Affaires (CA) - Coût de revient
Types de production
Production sur commande
Production avec stockage
Chapitre 10 : La Distribution
La logistique de distribution (logistique aval) couvre l’ensemble des méthodes et des techniques
ayant pour objet d'assurer le flux efficient des matières premières, des produits en cours et des
produits finis, depuis leur source d'approvisionnement jusqu'au service aprèsvente, en passant
par l'ensemble des points d'entreposage et de distribution.
Alors, la distribution désigne l'action de répartir géographiquement des biens ou des services
de leur lieu de production à leurs consommateurs intermédiaires ou finaux. Elle consiste à
sélectionner et à gérer un ensemble de moyens pour que les biens soient disponibles au bon
endroit, dans les quantités, qualités voulues et dans les conditions matérielles les plus propices
à susciter l’acte d’achat.
les coûts,
les délais,
d’accroître la flexibilité,
d’améliorer la satisfaction du client,
d’augmenter les parts de marché,
Elle permet également de favoriser la disponibilité des produits à de meilleur prix et au bon
moment, par à une meilleure gestion des approvisionnements qui garantit la performance du
processus de distribution.
Elle consiste à apporter au consommateur dans les grandes surfaces commerciales ou à son
lieu d’approvisionnement, les produits dont il a besoin selon ses exigences de coûts, de délais
et de qualité.
La logistique des points de vente dans la grande distribution constitue les extrémités de la
Supply Chain, donc ses points de contact avec la clientèle. Lieu de rencontre entre l’offre et la
demande, les points de ventes sont l’étape ultime.
Mais c’est une logistique très particulière puisqu’elle est le moteur de la vente : les liens entre
cette logistique des points de vente et le merchandising sont très étroits et doivent être explicités.
Le produit surgelé est un produit périssable mis à basse température dès sa production pour lui
assurer une longue conservation sans aucune détérioration.
Cette température doit être maintenue tout au long de sa vie en passant par la production, le
stockage usine, l’acheminement vers les grossistes, l’entreposage, la manutention, la
distribution des semi-grossistes, des prestataires de distribution, des grandes et moyenne
surfaces, des points de ventes particuliers, le transport et le stockage chez les différents
intervenants et enfin le consommateur final. La chaîne de froid doit être respectée de la
production jusqu’au consommateur final.