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COMPTABLE
Partie I :
AGENDA 1.
1.1
Définition d’harmonisation comptable
Constat De Depart
1.2 La notion de normes
01. 1.3 Un référentiel comptable
2. Distinction entre harmonisation et normalisation
2.1 Harmonisation comptable
02. 2.2 Normalisation comptable
3. Les enjeux de l’harmonisation internationale
03. 3.1 L'internationalisation de l'économie
3.2 Unicité et transparence
4. Objectifs de l’harmonisation et les limites de l’harmonisation
04.
4.1 Les objectifs
4.2 Les limites
05. 1. Les référentiels comptables dominants
1.1 le référentiel comptable européen basé sur les 4ème et 7ème directives,
06. 1.2 le référentiel comptable américain : les US GAAP (Generally Accepted A
1.3 le référentiel comptable international : les IAS et IFRS.
01. INTRODUCTION
1. CONSTAT DE DEPART
A partir de ces exemples, on constate que la “vérité” comptable est assez élastique
5
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale
Les deux principaux modèles de comptabilité
La comptabilité peut être codifiée (France, Allemagne) La comptabilité peut résulter d’une pratique
La comptabilité est adaptée à la législation fiscale en (principes généralement admis des anglo-
Europe continentale saxons)
Les états financiers sont élaborés pour différentes La comptabilité est indépendante dans les
catégories d’utilisateurs en Europe continentale
pays anglo-saxons
Les états financiers sont essentiellement
La notion de propriété est applicable à l’actif du bilan
en France alors que dans les pays anglo-saxons établis pour les actionnaires dans les pays
De nombreuses options sont possibles (activation ou anglo-saxons
non des frais de recherche et développement,
valorisation des stocks selon la méthode CUMP, PEPS La notion dans les pays anglo-saxons on
…) retient la notion d’utilisation du bien
Les raisons de cette hétérogénéité
Actifs :
Aux États-Unis : 1 500 000 $US (évalués à la juste valeur)
En France : 1 200 000 € (évalués à la valeur historique)
Passifs :
Aux États-Unis : 800 000 $US (évalués à la juste valeur)
En France : 1 000 000 € (évalués à la valeur historique)
Taux de change moyen de l'année 2022 : 1 € = 1,2 $US
Calcule :
1.Sous le modèle anglo-saxon (États-Unis)
2.Sous le modèle euro-continental (France)
3.Conclure, Ce mode permet également une
adaptation aux changements liés à des
effets d’opportunité (régulièrement
observé lors des projets de ce type).
EXERCICE
1.Sous le modèle anglo-saxon (États-Unis) :
•Valeur nette comptable (actifs - passifs) : (1 500 000 $US - 800 000 $US) = 700 000 $US
Conversion de la valeur nette comptable en dollars américains (selon le taux de change moyen de 2022) :
•Valeur nette comptable en dollars : 200 000 € x 1,2 $US/€ = 240 000 $US
Conclusion :
Selon le modèle anglo-saxon (États-Unis), la valeur nette comptable de l'entreprise ABC Ltd est de 700 000 $US,
tandis que selon le modèle euro-continental (France), elle est de 200 000 €, soit 240 000 $US. Les différences dans
la valorisation des actifs et des passifs, notamment l'utilisation de la juste valeur dans le modèle anglo-saxon,
peuvent conduire Ceà des
mode permet
variations danségalement une
les résultats comptables entre les deux modèles.
adaptation aux changements liés à des
effets d’opportunité (régulièrement
observé lors des projets de ce type).
AGENDA
L’HARMONISATION EST LA
FORME LA PLUS PRUDENTE ET
Pour Hoarau (2004), l’adoption de normes comptables dépasse le
LA PLUS DOUCE D’INTÉGRATION
JURIDIQUE. simple cadre de la pratique et acquiert ainsi une dimension aussi
Apparemment respectueuse de la bien politique que stratégique. Les enjeux de l’harmonisation
souveraineté des états et de la comptable internationale sont avant tout financiers.
spécificité de leurs législations.
Normaliser La normalisation
« Normaliser c’est établir des règles communes afin La normalisation est un processus dynamique.
d’harmoniser et d’améliorer les pratiques comptables » (P. Elle évolue avec l’environnement national,
Lassègue, 1998). continental et mondial des sociétés.
On peut distinguer l'harmonisation de la normalisation en considérant que cette dernière a pour objet
d'application des normes identiques dans le même espace géographique et vise à l'uniformité des
pratiques comptables dans ledit espace. Exemple:?
L'harmonisation, au contraire, est censée autoriser une certaine diversité des pratiques comptables et
vise seulement à établir des équivalences entre elles; elle est en principe moins contraignante que la
normalisation, cela dit, on peut aussi considérer que l'harmonisation est une forme atténuée de la
normalisation et une première étape vers celle-ci .
14
Différence entre normalisation compte et harmonisation comptable
La normalisation comptable et l'harmonisation comptable sont deux concepts différents mais souvent confondus. Voici leurs différences
:
La normalisation comptable fait référence à l'établissement de normes comptables par une autorité compétente, telle que l'International
Accounting Standards Board (IASB). Ces normes sont utilisées pour régir la comptabilité financière et aider les entreprises à produire
des états financiers cohérents, transparents et comparables.
En revanche, l'harmonisation comptable se réfère à l'alignement des pratiques comptables à travers les pays et les entreprises pour
faciliter la comparaison des états financiers. Cela peut être atteint en adoptant les mêmes normes comptables ou en développant des
normes similaires qui permettent une comparaison facile.
Ainsi, la normalisation comptable est une approche plus formalisée qui implique l'établissement de normes et de règles de comptabilité
précises, tandis que l'harmonisation comptable est plus souple et implique l'adoption de pratiques similaires pour faciliter la
comparaison des états financiers.
En outre, la normalisation comptable vise à promouvoir l'uniformité des pratiques comptables, alors que l'harmonisation comptable vise
à minimiser les différences entre les pratiques comptables et les normes entre les pays pour faciliter la comparabilité des états
financiers.
Enfin, la normalisation comptable est plus efficace sur l'élaboration de normes et de règles, tandis que l'harmonisation comptable est
plus efficace sur l'alignement des pratiques comptables et la coopération internationale.
Normalisation comptable Harmonisation comptable
Établissement de normes Alignement des pratiques
Définition
comptables comptables
Conseil des normes comptables Entreprises, organisations
Autorité compétente
internationales internationales
Faciliter la comparabilité des
Objectif Régir la comptabilité financière
états financiers
•Voici un tableau détaillé des différences
Formalisée avec des normes et Plus souple, permettant des
entre la normalisation comptable et Formalité
des règles précises pratiques similaires
l'harmonisation comptable :
•En résumé, la normalisation comptable
se concentre sur l'établissement de Vise à minimiser les différences
Vise à promouvoir l'uniformité
normes comptables précises et formelles, Uniformité entre les pratiques comptables
des pratiques comptables
tandis que l'harmonisation comptable se et les normes
concentre sur l'alignement des pratiques
comptables pour faciliter la comparaison Établissement de normes et de Adoption de pratiques
des états financiers. La normalisation Approche règles de comptabilité similaires pour faciliter la
vise à promouvoir l'uniformité, tandis spécifiques comparaison
que l'harmonisation vise à minimiser les
différences entre les pratiques
comptables. Élaboration de normes et de Alignement des pratiques et
Se concentrer
règles coopération internationale
Définition des termes
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XYZ Corporation opère dans trois pays : A, B et C. Avant l'adoption des normes IFRS, chaque pays avait ses
propres normes comptables nationales. XYZ Corporation a décidé d'adopter les normes IFRS pour harmoniser
ses pratiques comptables.
Les normes IFRS imposent l'enregistrement d'une provision pour pertes sur créances douteuses de 500,000
dans tous les pays.
Avant l'adoption des normes IFRS, XYZ Corporation présentait des états financiers différents dans chaque
pays en raison des normes comptables nationales. Cela rendait difficile la comparaison des performances
financières entre les pays. De plus, les utilisateurs des états financiers avaient du mal à évaluer la qualité des
actifs et l'exposition aux risques de l'entreprise.
Cet exemple illustre comment l'harmonisation comptable internationale, par le biais des normes IFRS, peut
avoir un impact significatif sur la transparence et la comparabilité des états financiers dans une entreprise
multinationale cotée en bourse.
Pays Normes Comptables Nationales Normes IFRS Écart
Pays A
Revenus 10,000,000 10,000,000 -
Coûts des marchandises vendues 6,000,000 6,000,000 -
Pays B
Revenus 8,000,000 8,000,000 -
Coûts des marchandises vendues 4,000,000 4,000,000 -
Coûts des marchandises vendues 6,000,000 6,000,000 - Les coûts des marchandises vendues sont identiques selon les deux normes
Charges d'exploitation 2,000,000 2,000,000 - Les charges d'exploitation sont identiques selon les deux normes
Selon les normes IFRS, une provision pour pertes sur créances douteuses de 500,000 a été
Résultat net 2,000,000 1,500,000 -500,000
enregistrée, ce qui réduit le résultat net par rapport aux normes comptables nationales
Les normes IFRS exigent l'enregistrement d'une provision pour pertes sur créances douteuses,
Provision pour pertes sur créances douteuses - 500,000 -
contrairement aux normes comptables nationales
Le résultat net est ajusté en tenant compte de la provision pour pertes sur créances douteuses
Résultat net (normes IFRS) - 1,500,000 -
enregistrée selon les normes IFRS
Pays B
Revenus 8,000,000 8,000,000 - Les revenus sont identiques selon les deux normes
Coûts des marchandises vendues 4,000,000 4,000,000 - Les coûts des marchandises vendues sont identiques selon les deux normes
Charges d'exploitation 1,500,000 1,500,000 - Les charges d'exploitation sont identiques selon les deux normes
Selon les normes IFRS, une provision pour pertes sur créances douteuses de 500,000 a été
Résultat net 2,500,000 2,000,000 -500,000
enregistrée, ce qui réduit le résultat net par rapport aux normes comptables nationales
Les normes IFRS exigent l'enregistrement d'une provision pour pertes sur créances douteuses,
Provision pour pertes sur créances douteuses - 500,000 -
contrairement aux normes comptables nationales
Le résultat net est ajusté en tenant compte de la provision pour pertes sur créances
Résultat net (normes IFRS) - 2,000,000 -
douteuses enregistrée selon les normes IFRS
AGENDA
Plusieurs AFFAIRES FINANCIÈRES sans précédent telles ENRON, VIVENDI ont bouleversé l’économie et ont
mis à jour des pratiques plus ou moins légales des textes comptables.
Passant d’un système de règles à un référentiel de normes car l’inconvénient d’une règle est d’autoriser ce
qu’elle n’interdit pas ;
Limitant les traitements alternatifs appelés aussi options dans les textes comptables et permettant au praticien
d’utiliser la méthode qui satisfait le mieux ses intérêts ;
une Ce mode
norme permet
comptable également
n’est pas une des façons de penser, de
neutre elle véhicule
adaptation
communiquer, aux
de gérer les changements
hommes et les chosesliés à des
L'une des méthodes utilisées par Enron était de créer des entités en dehors de son intitulé Special Purpose
Entities (SPE). Ces entités étaient utilisées pour transférer des dettes et des actifs douteux hors des livres
comptables d'Enron, ce qui donnait une image faussement positive de la situation financière de l'entreprise.
Enron a également manipulé le prix de l'énergie sur les marchés, ce qui a généré des bénéfices artificiels et
masqué les pertes réelles.
Les dirigeants d'Enron, y compris le PDG Jeffrey Skilling et le directeur financier Andrew Fastow, étaient au
courant de ces pratiques frauduleuses. Ils ont également profité de ces activités illégales en vendant leurs actions
Enron avant queCe la véritable situationégalement
mode permet financière deune
l'entreprise ne soit révélée au public.
En 2001, les irrégularités comptables et les pertes financières d'Enron ont été mises en évidence, et l'entreprise a
finalement déposéadaptation
son bilan enaux changements
décembre de la mêmeliésannée.
à desDes milliers d'employés ont perdu leur emploi et
leurs économieseffets d’opportunité
de retraite, tandis que les(régulièrement
investisseurs ont subi d'importantes pertes financières.
observé lors des projets de ce type).
Les enjeux de la normalisation comptable Inter
L'affaire Enron a mis en évidence les défaillances du système de gouvernance d'entreprise, de réglementation
financière et d'audit. Elle a conduit à des réformes majeures, notamment l'adoption de la loi Sarbanes-Oxley en
2002, qui a renforcé la transparence, la responsabilité et l'indépendance des entreprises et des cabinets d'audit,
L'affaire Enron a également eu un impact significatif sur la confiance du public envers les grandes entreprises
et les marchés financiers. Elle a servi de rappel brutal des conséquences possibles de la fraude financière et
une incité à une vigilance accrue dans la surveillance des pratiques comptables et financières des entreprises.
L'affaire Vivendi est un scandale financier qui s'est déroulé au début des années 2000 en France. Vivendi, un
groupe multinational opérant dans les médias, les télécommunications et le divertissement, Pratiques
comptables douteuses : Vivendi a utilisé des pratiques comptables douteuses, telles que la surévaluation des
revenus, la dissimulation de la dette et des pertes dans des filiales, Ces pratiques ont conduit à des acquisitions
financées par l'emprunt et à des conflits d'intérêts entre les dirigeants de l'entreprise. Lorsque ces irrégularités
ont été révélées, l'action de Vivendi a chuté, entraînant des pertes financières pour les investisseurs. Des
enquêtes et des poursuites judiciaires ont été engendrées, aboutissant à des condamnations et des sanctions
pour Vivendi et ses dirigeants l'emprunt.
Les enjeux de la normalisation comptable Inter
* L'internationalisation de l'économie *Unicité et transparence
La comptabilité permet d’effectuer des comparaisons et L’usage de normes uniques dans le monde va permettre :
de faire des choix financiers. - de rendre les documents davantage fidèles aux
Les années 80 ont été marquées par une prescriptions ;
globalisation accrue de l’économie couplée à une - de comparer les performances des entreprises notamment
accélération de l’internationalisation des activités des lorsqu’elles sont internationales par une homogénéisation
firmes. Les comparaisons d’investissement ont dépassé des informations financières ;
le cadre national et continental pour devenir mondiales. - d’unifier les pratiques comptables.
Les référentiels comptables sont cependant - Le référentiel des IFRS/IAS contient également de
restés nationaux et divergents d’un pays à l’autre. Ainsi, nombreuses informations à fournir dans les états
une firme française qui souhaitait être cotée à la fois en financiers ce qui a pour effet direct de favoriser la
France et aux Etats-Unis devait produire deux jeux de transparence des comptes.
comptes : un en normes françaises et un autre en normes - De plus s’il est orienté vers la production
américaines. d’informations financières à l’attention de l’investisseur,
Exception faîte desCeécarts
mode liéspermet également
aux devises, une
l’entreprise il ne néglige pas les autres acteurs (dirigeants, prêteurs,
se retrouvait avecadaptation
des comptesaux donnant salariés…) et leur besoin d’information car le postulat
des montantsliés à des
changements
différents de résultats, de capitaux propres… c’est-à-dire retenu par l’IASB est difficilement contestable.
avec deux imageseffets
fidèlesd’opportunité
de son patrimoine(régulièrement
et de son
activité. observé lors des projets de ce type).
Les trois référentiels les plus connus et les plus utilisés sont :
32
Aucune obligation réelle L’origine de la réglementation aux Les pouvoirs publics ont créé en Le FASB : (Financial Accounting
n’existait aux Etats-Unis; Etats-Unis remonte au crash 1934 la SEC (Securities and Standards Board ou Le Comité
Des pratiques comptables boursier de 1929 qui entama Exchange Commission), organisme des normes comptables et
contestables mais tolérées profondément la confiance des fédéral de réglementation dont la financières) a été le premier
avaient même pour effet de investisseurs et la crédibilité du organisme de normalisation à se
mission consiste à établir les règles
masquer la situation réelle de doter d’un cadre théorique de la
marché financier américain. de présentation de l’information comptabilité (conceptual
certaines entreprises. comptable et financière à respecter framework).
Il n’existait pas de •Les US GAAP sont les principes par toutes les entreprises faisant
réglementation nationale sur comptables généralement reconnus appel au marché financier.
l’information financière. aux États-Unis.
•Ils définissent les normes et les en 1973 du Financial Accounting
Ce mode permet également règles comptables à suivre par les Standard Board (FASB) ;Le
une adaptation aux entreprises américaines pour (FASB) est l’organe de
changements liés à des effets préparer et présenter leurs états normalisation du SEC (Security
d’opportunité (régulièrement financiers. Exchange Commission), le
•Les US GAAP sont élaborés par régulateur de la bourse aux États-
observé lors des projets de ce
type). le Financial Accounting Standards Unis, ce qui en fait
Board (FASB). automatiquement la référence
mondiale en matière comptable.
US GAAP (Generally Accepted Accounting Principles)
Les US GAAP sont les principes comptables généralement reconnus aux États-Unis.
Ils définissent les normes et les règles comptables à suivre par les entreprises américaines pour préparer et
présenter leurs états financiers.
Les US GAAP sont élaborés par le Financial Accounting Standards Board (FASB). le FASB (Financial
Accounting Standards Board) s'appliquent à l'ensemble des sociétés américaines côtées.
L'objectif des US GAAP est de fournir des informations financières fiables, comparables et significatives pour
aider les investisseurs, les créanciers et les autres parties concernées à prendre des décisions éclairées.
35
La 4ème directive
▪ Elle traite des objectifs, de la présentation et du contenu des comptes sociaux annuels des
sociétés de capitaux.
▪ La 4ème directive vise à protéger les intérêts des membres de la société mais également
des tiers, sans conférer de priorité à la protection des investisseurs.
▪ La 4ème directive impose que les états financiers comprennent : un bilan, un compte de
résultat, ainsi que des notes annexes qui font désormais partie intégrante de l’ensemble.
Le processus d’élaboration
Ce mode permetde cette directive
également uneest largement influencé par la vision
continentale deadaptation
la comptabilité (française etliés
aux changements allemande).
à des Néanmoins, la Grande Bretagne a
réussi à imposer le concept
effets de true (régulièrement
d’opportunité and fair view, traduit en français par image fidèle
observé lors des projets de ce type).
Système comptable Européen" ou "European Accounting System
l’incapacité des 4ème et 7ème directives à répondre aux besoins de coopérativité des états
financiers. 41
« si l’UE n’était pas en mesure de produire ses propres normes, il ne lui restait que
deux options : soit un abandon total de la souveraineté comptable au FASB, soit un
abandon partiel au profit de l’IASB ». 42
A compter du 1er janvier 2005, les 25 États membres de l’Union européenne devront publier leurs
comptes consolidés des sociétés cotées conformément aux normes comptables internationales
(IFRS) et non plus selon les principes comptables nationaux.
43
44
•GROUPE
D’EXPERTS •CONSEIL DE
TECHNIQUES SUPERVISEURS
•EFRAG
•4 9
Les institutions et l’Europe
Le règlement CE 1606/2002 a prévu la mise en place d’un mécanisme d’adoption fondé sur un
processus de comitologie évoqué plus haut à double niveau :
▪ L’un politique, l’Accounting Regulatory Committee (ARC) comité de réglementation
comptable créé par l’Art. 6 du régl. 1606/2002 du Parlement européen et du CE du
16/07/2002 (JOCE du 11/09/2002)
▪ L’autre technique, le European Financial Reporting Advisory Group (EFRAG),
structure devant permettre d’évaluer et d’utiliser les normes IFRS dans un
environnement européen (créé en juin 2001)
47
2. D’après vous, quels sont les principaux obstacles à l’harmonisation des normes comptables ?
EXERCICE
Les notions d'harmonisation comptable, de normalisation comptable et de normalisation comptable sont toutes liées à
l'élaboration et à l'application de principes comptables communs, mais elles ont des significations différentes :
1.Harmonisation comptable : L'harmonisation comptable vise à rapprocher les pratiques comptables des différentes
juridictions ou pays afin de faciliter la comparabilité des états financiers. L'objectif est d'établir des normes comptables
similaires pour des concepts et des transactions similaires. L'harmonisation comptable permet de réduire les divergences
dans les méthodes de comptabilisation, d'évaluation et de présentation des informations financières. Cependant, elle laisse
généralement une certaine marge d'interprétation et de choix aux entités pour appliquer les normes dans le respect des
principes généraux.
•Cas1: Le pays A et le pays B conviennent d'adopter des normes comptables similaires pour certains concepts
et transactions.
•Par exemple, ils peuvent convenir d'adopter les mêmes principes de comptabilisation pour les immobilisations
corporelles, tels que la méthode de la valeur comptable ou la durée d'amortissement.
•Cependant, ils peuvent laisser une certaine souplesse dans l'application de ces principes pour tenir compte des
spécificités locales ou sectorielles.
•Cas 2: Le pays A et le pays B décident de se référer aux normes comptables internationales établies par
l'International Accounting Standards Board (IASB).
•Les organismes de normalisation comptable de chaque pays intègrent les normes comptables internationales
Ce mode permet également une
dans leur cadre réglementaire national.
adaptation
•Par conséquent, les entreprisesaux
des changements liés seà des
pays A et B doivent conformer aux mêmes principes et règles
comptables lors deeffets d’opportunité
la préparation de leurs (régulièrement
états financiers.
observé lors des projets de ce type).
EXERCICE
Supposons que nous ayons deux pays, A et B, qui souhaitent harmoniser leurs pratiques
comptables pour faciliter la comparabilité des états financiers de leurs entreprises. Voici
un exemple d'exercice illustratif pour comprendre les différences entre l'harmonisation, la
normalisation et la standardisation comptable :
Cas 3
•Le pays A et le pays B élaborent des directives détaillées sur l'application des normes
comptables adoptées.
•Ils produisent des modèles de rapports standardisés, des méthodes de calcul spécifiques,
des instructions de divulgation, etc.
•Par exemple, ils peuvent convenir d'une méthodologie spécifique pour évaluer les stocks
ou de règles précises
Ce mode pour la présentation
permet également des
une informations relatives aux instruments
financiers. adaptation aux changements liés à des
•Cette normalisation garantit que les
effets d’opportunité entreprises des deux pays appliquent les mêmes
(régulièrement
procédures et observé
principeslors
lorsdes
deprojets
la préparation de leurs états financiers, ce qui facilite la
de ce type).
comparabilité des informations financières.
02.
AGENDA
NORMALISATION COMPTABLE
INTERNATIONALE
NORMALISATION COMPTABLE INTERNATIONALE
·QUATRE PÉRIODES
·LA PÉRIODE DE L’INVENTAIRE 1973 -1985
·LA PÉRIODE DU RAPPROCHEMENT 1985-2000
·LA PÉRIODE DE LA PREMIÈRE APPLICATION 2000 – 2005
·LA PÉRIODE DES RÉVISIONS, DES AMÉLIORATIONS ET
DE LA
· CONVERGENCE AVEC LES US GAAP DEPUIS 2005 -.... 57
Ses objectifs sont de formuler et de publier dans l’intérêt général, les normes
comptables à observer pour présenter les états financiers, de promouvoir leur
acceptation et leur application dans le monde et de travailler de façon générale à
l’amélioration et à l’harmonisation des réglementations, des normes comptables et de
procédures relatives à la présentation des états financiers.
La création l’IASC avait pour ambition première de faire accepter l’idée même
d’harmonisation. Dans chaque norme, il y avait
une grande diversité d’options.
58
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale
NORMALISATION COMPTABLE INTERNATIONALE
Historique
29 juin 1973 : signature à Londres, de la charte de création de l’IASC (International
Accounting Standard Committee) par 9 pays (Australie, Canada, France, Allemagne, Mexique,
Pays-Bas, GB, Irlande et Etats-Unis).
Ses objectifs sont de formuler et de publier dans l’intérêt général, les normes comptables
à observer pour présenter les états financiers, de promouvoir leur acceptation et leur
application dans le monde et de travailler de façon générale à l’amélioration et à
l’harmonisation des réglementations, des normes comptables et de procédures relatives à
la présentation des états financiers.
La création l’IASC avait pour ambition première de faire accepter l’idée même
d’harmonisation. Dans chaque norme, il y avait
59
une grande diversité d’options.
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale
·JUSQU’EN 2001, L’IASC AVAIT ÉMIS 41 NORMES IAS, 12 NE SONT PLUS EN VIGUEUR
AUJOURD’HUI.
·LE NOUVEL IASB A ÉTÉ CRÉÉ EN MARS 2001 ET EST ENTRÉ EN FONCTION EN AVRIL 2001.
·LES SIC (STANDING INTERPRETATIONS COMMITTEE) SONT DEVENUS LES IFRIC (INTERNATIONAL
FINANCIAL REPORTING INTERPRETATIONS COMMITTEE)
L’ASAF comprend douze membres sans droit de vote, représentés par des
personnes physiques, et est présidé par l’IASB.
La conception d’une norme ou Due Process
Les normes et interprétations comptables sont publiées selon un processus
d’élaboration (dit due process) devant respecter les 3 principes suivants :
▪ Transparence ;
▪ Consultation équitable compte tenu des avis différents que peuvent
avoir les parties prenantes à l'échelle mondiale ;
▪ Garantie de la responsabilité publique des normes :
l'IASB analyse les effets potentiels de ses propositions sur les parties
prenantes concernées et explique la raison pour laquelle elle a pris les
décisions dans l'élaboration ou la modification d'une norme.
La conception d’une norme ou Due Process
▪ Constitution d’un advisory group dont le rôle est de conseiller l'IASB sur le projet s’il est majeur ;
▪ Publication d'une discussion paper présentant de manière générale le thème examiné (problématiques,
approches envisageables) pour appel à commentaires ;
▪ Publication d'un exposé-sondage (exposure draft), projet de norme, pour appel à commentaires ;
▪ Au besoin, organisation de débats publics (outreach) ou de tests terrains (field test) ;
▪ Ajustement de la norme après analyse des commentaires ;
▪ Approbation du texte et publication ;
▪ Examen de l’application de la norme deux ans après son entrée en vigueur (procédure dite Post-
Implementation Review - PIR).
Le texte doit avoir été approuvé par au moins 9 membres de l'IASB. En outre, il doit inclure les opinions
divergentes et les bases de conclusions
Dans certains cas, il peut être nécessaire de procéder à une réexposition du texte
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale 78
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale 79
Critères d’adoption
En accord avec l’article 3.2 du règlement IAS, les
normes IFRS doivent répondre aux conditions
suivantes :
▪ Être conforme au principe d’image fidèle ;
▪ Répondre à l’intérêt public européen ;
▪ Satisfaire aux critères d’intelligibilité, de
pertinence, de fiabilité et de comparabilité
exigés de l’information financière nécessaire à
la prise de décisions économiques et à
l’évaluation de la gestion des dirigeants de la
société.
L’application des normes IFRS dans le monde Les IFRS sont appliquées dans plus de 166
juridictions, notamment au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Chine, au Brésil,
en Argentine, au Mexique, en Russie, en Arabie-Saoudite, au Japon, en Afrique du Sud,…
La Fondation IFRS a publié sur son site internet le profil des 166 pays représentant 99%
du PIB mondial. 144 (87%) d’entre aux exigent l'utilisation des normes IFRS et 12 autres
pays les autorisent. 86 des 166 pays exigent ou autorisent la norme IFRS pour les PME,
pour les sociétés non cotées et qui ne sont pas d’intérêt public.
Amériques 37 22%
Totaux 166 100%
Analyse des profils des juridictions membres du G20: Le Groupe des Vingt
(informellement, le G20) est le principal forum de coopération internationale sur les
questions les plus importantes de l'agenda économique et financier mondial.
Analyse des profils par PIB: Les juridictions que nous avons décrites représentent 98,8%
du PIB mondial et fournissent ainsi une image précise de l'adoption des IFRS au niveau
mondial.
Analyse des profils par nombre de sociétés cotées: Sur les quelque 48 000 sociétés cotées
sur les 93 principales bourses mondiales, plus de 27 000 utilisent les normes IFRS, et
seulement quatre pays représentent la quasi-totalité des sociétés qui adoptent les normes
IFRS.
Analyse de l'utilisation de la Norme IFRS pour les PME: Informations sur les sociétés
qui sont tenues d'adopter les IFRS, et si les PME peuvent également choisir les normes
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale 84
comptable Internationale
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Normes
NormesFrançaises
Françaises Normes
NormesIFRS
IFRS
Utilisateur de la comptabilité
Autorités
Autoritésfiscales
fiscalesetetaux
auxtiers
tiers
AAdestination
destinationdes
desinvestisseurs
investisseurs
Principe comptable
Coût
Coûthistorique
historique Valorisation
Valorisationessentiellement
essentiellementenen««fair
fairvalue
value»»
Principe
Principede
dePrudence
Prudence: :comptabilisation
comptabilisationdes
des (juste valeur)
(juste valeur)
pertes latentes mais pas des profits Comptabilisation
pertes latentes mais pas des profits Comptabilisationdes despertes
perteslatentes
latentesETETdes
des
Donne
Donneune
unevision
visioncomptable
comptablestatique
statiquede
de profits
profits
l’entreprise Donner
l’entreprise Donneruneunevision
visiondynamique
dynamiquede del’entreprise,
l’entreprise,
Importance
Importancedonnée
donnéeààlalaforme une
forme unevision
visiondu
dumode
modede degestion
gestion
Privilégier
Privilégierlalaréalité
réalitésur
surl’apparence
l’apparence
Sanction
Responsabilité
Responsabilitédes
desauditeurs
auditeursetetdes
desdirigeants
dirigeants
Pas
Pasde
desanction
sanctionprévue
prévue
88
1. Principes comptables fondamentaux
LE CADRE CONCEPTUEL DE L’IASB
Les normes IAS/IFRS et leurs interprétations s’inscrivent dans un cadre préalablement dénommé «cadre
conceptuel».
C’est un système cohérent d’objectifs et de principes fondamentaux liés entre eux, qui a pour
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objectif de donner une représentation utile de l’entreprise.
Quel est le cadre conceptuel des IFRS ?
Le Cadre conceptuel de l'information financière (le « Cadre conceptuel ») décrit l'objectif et les
concepts de l'information financière à usage général. Il s'agit d'un outil pratique qui aide l'IASB®
à élaborer des dispositions dans les normes IFRS® selon des principes uniformes.
Le cadre conceptuel de l’IASB :
D’une part :
• indique à qui s’dressent les états financiers ;
• précise la nature et les objectifs des états financiers ;
• donne la liste des principes comptables à respecter.
Et d’autre part :
· donne des définitions ;
· fixe les règles de comptabilisation et d’évaluation ;
· traite du concept de capital et de maintien du capital. 89
Cadre conceptuel de l’IASB 2010
2 hypothèses sous-jacentes
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Continuité Comptabilité
de l’exploitation d’engagement
(Going concern) (Accrual basis)
4 caractéristiques qualitatives
Intelligibilité Pertinence Comparabilité
(Understandability) (Relevance) (Comparability)
Fiabilité
(Reliability)
90
Continuité
de l’exploitation
(Going concern)
Normalement, les états financiers sont préparés selon l'hypothèse de continuité de l'exploitation c’est à-dire que
l'entreprise est en situation de continuer ses activités dans un avenir prévisible. Ainsi dans les circonstances de
l'entreprise, il est admis qu'elle n'a ni l'intention ni l'obligation ou la nécessité de mettre fin à ses activités ou de réduire
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sensiblement leur étendue.
En d'autres termes l'entreprise est en mesure d'honorer ses engagements dans le cours normal de ses activités.
Si la continuité d'exploitation est menacée soit par la volonté des propriétaires soit par nécessité, les états financiers sont
préparés sur une base liquidative différente de celle résultant de l'application des conventions comptables de base.
Les menaces de la continuité Constituent notamment des menaces à la continuité, les facteurs suivants : - L’incompétence
des dirigeants ou du personnel ; - La perte d'un marché important ; - Une grande difficulté d'approvisionnement en matières
premières ; - Techniques de production obsolètes dépassées par la concurrence ; - Conflits sociaux ruineux ; - Absence de
créativité et d'innovation dans un milieu fortement concurrentiel ; - Changement de législation apportant d'importantes
restrictions ; - Crise monétaire entraînant une très forte dépréciation de la monnaie locale ; - Investissements importants
financés par des ressources à court terme ; - Baisse des ventes non suivie par un ajustement des structures et des coûts, etc...
91
Continuité
de l’exploitation
(Going concern)
Principes et règles régissant une comptabilité liquidative : L'abandon de l'hypothèse de continuité entraîne :
- L'évaluation des actifs et des passifs en valeurs liquidatives ;
- - L'abandon subséquent des conventions du coût historique, de permanence, d'indépendance des exercices et de
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prudence ;
- - L'obligation de présenter en notes aux états financiers les principes et méthodes comptables retenus.
La comptabilité d’engagement, par définition, consiste à enregistrer les mouvements entrants et sortants de
l’entreprise dès engagement de celle-ci, indépendamment du suivi des paiements. Cette méthode comptable
enregistre donc les créances et les dettes, dès survenance. C’est ce qui la différencie de la
comptabilité de trésorerie (ou comptabilité de caisse), où l’enregistrement ne se fait qu’au jour où un flux
financier intervient :
92
Le cadre conceptuel de 2018 est structuré en une explication introductive du statut et de l'objectif du cadre conceptuel,
huit chapitres et d'un glossaire:
l’information comptable doit satisfaire avant tout les besoins – estimés être les plus
importants – des utilisateurs les plus exposés aux risques (les investisseurs sur les
marchés financiers, c’est-à-dire les apporteurs de capitaux, actionnaires actuels,
actionnaires potentiels et prêteurs) qui sont supposés être aussi les moins à même de
pouvoir demander une information spécifique.
Le cadre conceptuel établit une distinction entre :
Les hypothèses de base, qui sont au nombre de deux : comptabilité d’engagement et
continuité d’exploitation ; et
Les caractéristiques qualitatives des états financiers : intelligibilité, pertinence,
importance relative, fiabilité, image fidèle, prééminence de la substance sur la forme,
neutralité, prudence, exhaustivité, comparabilité ;
Pour être utile, l’information financière doit non seulement représenter des phénomènes
pertinents, mais aussi donner une image fidèle de ceux qu’elle prétend représenter. Pour
donner une image parfaitement fidèle, une description doit posséder trois caractéristiques.
Elle doit être complète, neutre et exempte d’erreurs .
La perfection n’est bien sûr que rarement, voire jamais, atteignable. L’objectif du Conseil
est de de faire en sorte que ces qualités soient recherchées le plus possible
Caractéristiques qualitatives essentielles
Les caractéristiques qualitatives essentielles sont la pertinence et la fidélité.
Fidélité
Une description complète contient toutes les informations nécessaires pour permettre à un
utilisateur de comprendre le phénomène dépeint, y compris toutes les descriptions et
explications nécessaires
Une description neutre implique une absence de parti pris dans le choix ou la présentation
de l’information financière.
Une information neutre ne signifie pas pour autant une information qui n’a pas de but ou
qui n’influence pas le comportement.
Au contraire, l’information financière pertinente est, par définition, celle qui a la capacité
d’influencer les décisions des utilisateurs.
Caractéristiques qualitatives auxiliaires
La comparabilité, la vérifiabilité, la rapidité et la compréhensibilité sont des caractéristiques
qualitatives auxiliaires qui renforcent l’utilité de l’information pertinente et fidèle
La comparativité est la caractéristique qualitative qui permet aux utilisateurs de relever les
similitudes et les différences entre des éléments.
La vérifiabilité aide à fournir aux utilisateurs l’assurance que l’information donne une
image fidèle des phénomènes économiques qu’elle prétend représenter.
La vérifiabilité suppose que différents observateurs bien informés et indépendants
pourraient aboutir à un consensus, mais pas nécessairement à un accord complet, sur le fait
qu’une description donnée est fidèle.
La Rapidité
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111
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Les actifs (assets)
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futurs sous forme de flux positifs de liquidités.
Rappel de l’ancienne définition française :
« Un actif est un élément positif du patrimoine »
Un actif peut être :
Utilisé pour la production de biens ou de services (immobilisations et stocks de
matières premières)
Échangé contre d’autres actifs (stocks de marchandises ou de produits, créances,…)
Utilisé pour régler un passif (liquidités)
Distribué aux actionnaires (liquidités)
112
Les passifs (liabilities)
Définition : Un passif est une obligation actuelle résultant d’événements passés, dont le
règlement doit aboutir à une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques.
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L’obligation peut résulter de la loi, des statuts, d’un contrat, des usages ou de la volonté
de conserver de bonnes relations d’affaires.
Rappel de l’ancienne définition française :
« Un passif est un élément négatif du patrimoine »
Le règlement de l’obligation peut s’effectuer par :
- Un règlement monétaire
- Un transfert d’autres actifs
- Une fourniture de services
- Le remplacement de l’obligation par une autre
- La conversion de l’obligation en part de capital
113
Les états financiers IAS 1
Les états financiers qui Un jeu complet d’état financier comprend (la norme
doivent être publiés
IAS1):
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comprennent 5 éléments :
Le Bilan ▪ Un état de situation financière (possibilité de
Le Compte de l’appeler encore bilan)
résultat ▪ un état du résultat global pendant la période ;
Le Tableau de
variation des ▪ un état des variations de capitaux propres
capitaux propres pendant la période;
Le Tableau des ▪ un état des flux de trésorerie pendant la période ;
flux de trésorerie
L’Annexe. ▪ des notes incluant un résumé des méthodes
comptables et d'autres informations explicatives ;
114
Les Eléments des états financiers
le cadre conceptuel de 1989-2010, ces éléments étaient ainsi définis:
Un actif est une ressource contrôlée par l’entité du fait d’événements passés et dont des avantages
économiques futurs sont attendus par l’entité.
Un passif est une obligation actuelle de l’entité résultant d’événements passés et dont le règlement attendu
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doit résulter en une sortie de l’entité de ressources représentatives d’avantages économiques.
pour être un actif, l’entreprise doit en contrôler les avantages attendus
obligation actuelle = devoir ou responsabilité d’agir ou de faire quelque chose d’une certaine façon : cela
peut être explicite (existence d’un contrat) ou implicite (habitudes commerciales par exemple).
– Avantage économique futur = potentiel qu’a l’actif de contribuer, directement ou indirectement, à des flux de
trésorerie et d’équivalents de trésorerie au bénéfice de l’entreprise.
Potentiel :
▪ potentiel de production (matériel, bâtiment,.)
▪ possibilité de conversion en trésorerie (stock, créance,.)
▪ capacité à réduire les sorties de trésorerie (par exemple, lorsqu’un autre processus de production diminue les coûts de production).
115
Les Eléments des états financiers
Nouvelle définition cadre conceptuel 2018
– Un actif est une ressource économique actuelle contrôlée par l’entité à la suite d’événements passés.
Une ressource économique est un droit susceptible de produire des avantages économiques.
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– Un passif est une obligation actuelle de l’entité de transférer une ressource économique à la suite
d’événements passés.
– Capitaux propres : les capitaux propres sont l'intérêt résiduel dans les actifs de l'entreprise après
déduction de tous ses passifs.
116
Les Eléments des états financiers
Nouvelle définition cadre conceptuel 2018
– Actif : un actif est une ressource économique actuelle contrôlée par l’entité du fait d’évènements
passés. Une ressource économique est un droit qui a le potentiel de produire des avantages économiques.
– Un passif est une obligation actuelle de l’entité de transférer une ressource économique à la suite
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d’événements passés.
– Capitaux propres : les capitaux propres sont l'intérêt résiduel dans les actifs de l'entreprise après
déduction de tous ses passifs.
Potentiel :
▪ potentiel de production (matériel, bâtiment,.)
▪ possibilité de conversion en trésorerie (stock, créance,.)
▪ capacité à réduire les sorties de trésorerie (par exemple, lorsqu’un autre processus de production diminue les coûts de
117
production).
Les Eléments des états financiers
Nouvelle définition cadre conceptuel 2018
Les produits : les produits sont les accroissements d'avantages économiques au cours de
l'exercice, sous forme d'entrées ou d'accroissements d'actifs, ou de diminutions de
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passifs qui ont pour résultat l'augmentation des capitaux propres autres que les
augmentations provenant des apports des participants aux capitaux propres.
Les charges : les charges sont des diminutions d'avantages économiques au cours de
l'exercice sous forme de sorties ou de diminutions d'actifs, ou de survenance de passifs
qui ont pour résultat de diminuer les capitaux propres autrement que par des distributions
aux participants aux capitaux propres.
Les charges représentent les diminutions d’actifs ou les augmentations de passifs qui se
traduisent par une diminution des capitaux propres, autres que celles relatives aux
distributions aux détenteurs d’actions.
118
Les Eléments des états financiers
Nouvelle définition cadre conceptuel 2018
Il est approprié de comptabiliser un élément des états financiers s’il résulte de cette
comptabilisation à la fois une information pertinente et une image fidèle de cet élément,
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l’objectif étant de fournir une information utile aux investisseurs, prêteurs et autres
créanciers.
119
Les Eléments des états financiers
Nouvelle définition cadre conceptuel 2018
– La dé comptabilisation
La dé comptabilisation est la suppression de tout ou partie d’un actif, précédemment
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comptabilisé ou d’un passif de l’état de la situation financière de l’entité.
Pour un actif, cette suppression se produit lorsque l’entité perd le contrôle de tout ou partie
de l’actif précédemment comptabilisé;
pour un passif, cela se produit lorsque l’entité n’a plus d’obligation actuelle, pour tout ou
partie du passif comptabilisé antérieurement
120
L’évaluation des éléments des états financiers
On distingue le coût historique et la valeur actuelle.
L’évaluation à la valeur actuelle inclut la juste valeur et la valeur d’utilité pour les
actifs ou la valeur de réalisation pour les passifs.
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▪ Coût historique
L’évaluation au coût historique est une évaluation qui fournit des informations monétaires sur les actifs, passifs,
produits et charges en utilisant des informations provenant de la transaction ou de l’événement qui les a créés.
▪ Valeur actuelle
L’évaluation à la valeur actuelle est une évaluation qui fournit des informations monétaires sur les actifs,
passifs, produits et charges en utilisant une information mise à jour pour refléter la situation à la date
d’évaluation. Les bases d’évaluation à la valeur actuelle comprennent:
– la juste valeur;
– la valeur d’utilité pour les actifs et la valeur de remboursement pour les passifs.
- Le coût actuel.
121
La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie que l’entité attend de l’utilisation continue
d’un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d’utilité et donne une estimation de sa valeur de marché.
La valeur de remboursement est la valeur actualisée des flux de trésorerie que l’entité prévoit de consacrer à
l’acquittement d’un passif.
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La valeur d’utilité et la valeur de remboursement ne sont pas directement observables et sont établies au moyen de
techniques d’évaluation fondées sur les flux de trésorerie.
Le coût actuel reflète la contrepartie qui devrait être payée pour acquérir un actif équivalent
(augmentée des coûts de transaction) ou reçue pour assumer un passif équivalent (diminuée des
coûts de transaction) à la date d’évaluation.
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participants de marché à la date d’évaluation ».
La juste valeur suppose que la transaction de vente de l’actif ou le transfert du passif se
fait soit:
– sur le marché principal de l’actif ou du passif, c’est-à-dire celui enregistrant la plus
forte activité;
– en l’absence d’un marché principal, le marché le plus avantageux pour l’actif ou du
passif.
On suppose également que chacune des parties impliquées dans la transaction agit en
fonction de son intérêt financier. Pour l’évaluation de la juste valeur, il existe des
procédures appropriées, pour lesquelles sont disponibles des quantités de données
suffisantes.
123
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124
comptable Internationale
Hiérarchie des niveaux d’évaluation
La hiérarchie des justes valeurs comprend trois niveaux que G. Thornton (2012) nous
présente comme suit :
▪ le niveau 1, correspond aux données d’entrée observables indiquant des prix de marché
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(non ajustés), des actifs ou des passifs identiques, auxquels l’entité a accès à la date
d’évaluation, sur les marchés actifs ;
▪ le niveau 2, correspond aux données d’entrée autres que les prix de marché repris dans le
niveau 1 qui sont observables pour les actif ou les passifs, soit directement ou
indirectement ;
▪ le niveau 3, correspond aux données non observables concernant l’actif ou le passif.
125
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126
comptable Internationale
EN QUOI LA JUSTE VALEUR SE DISTINGUE-T-ELLE DU COÛT HISTORIQUE ?
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RAPPELER LA DÉFINITION DU PROCESSUS DE NORMALISATION. QUELLE EST SON ALTERNATIVE ?
127
EN QUOI LA JUSTE VALEUR SE DISTINGUE-T-ELLE DU COÛT HISTORIQUE ?
Le principe des coûts historiques, évalue les actifs à leur coût d’acquisition : prix ou coût de transaction ayant
comme contrepartie un paiement. On se réfère donc à une valeur marchande, de négociation. La « juste
valeur » (fair value) fait explicitement allusion à la valeur de marché, au moment de l’évaluation et non
uniquement lors de son entrée dans le patrimoine. Elle intègre des données prévisionnelles des parties
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prenantes, le degré d’incertitude des flux de trésorerie futurs attendus de l’élément évalué.
Attention Les deux principes ne s’opposent pas nécessairement : la juste valeur n’est pas une méthode
d’évaluation mais une méthodologie d’évaluation qui incite à retenir, parmi plusieurs possibles, celle qui est le
mieux à même de refléter la réalité économique (l’image fidèle). Elle privilégie la référence au marché, mais il
se peut qu’en l’absence de marché actif, le recours au coût historique soit conciliable. La juste valeur tend à
englober le coût historique qui devient une méthode possible d’évaluation privilégiée lors de l’entrée dans le
patrimoine mais pas nécessairement adaptée ensuite, notamment lors des inventaires de fin d’exercice.
1. RAPPELER LA DÉFINITION DU PROCESSUS DE NORMALISATION. QUELLE EST SON ALTERNATIVE ?
EN QUOI CONSISTE-T-ELLE ? Il s’agit d’un processus d’élaboration de règles constituant un cadre unique de
référence qui s’impose de la même façon à tous les acteurs d’un espace économiques précis. Son alternative
est l’harmonisation. Elle consiste à laisser les normalisateurs locaux ou nationaux développer leurs propres
règles et modèles de tenue des comptes qui s’appliquent à leur zone d’influence respective (secteur, pays,
profession, etc.), tout en faisant en sorte qu’elles aboutissent à des évaluations équivalentes et donc
comparables entre les zones.
128
Exercice: Les dirigeants de la société MÉLIUM ont créé le 10 janvier N une filiale au capital de 1 000 000 € divisé en
actions de 100 € pour mieux assurer la commercialisation de leur production. La société mère contrôle aussi plusieurs
autres filiales en amont et en aval de son secteur. Les dirigeants ont entendu parler des normes IFRS et s’interrogent sur
les obligations de les appliquer au sein de leur groupe.
Questions :
1 Présentez l’organisme qui établit les normes IFRS.
2 Quelle approche de la comptabilité cet organisme cherche-t-il à instaurer à partir des IFRS ?
3 Vérifiez si la SA MÉLIUM remplit les conditions d’application des normes IFRS.
4 Expliquez les principes comptables suivants : * La juste valeur ; * La prééminence de la substance sur la forme ; * la
permanence des méthodes.
L'organisme qui adopte les normes IFRS est l'International Accounting Standards Board (IASB). Il s'agit d'une organisation
internationale indépendante chargée de développer et de promouvoir les normes comptables internationales, connues sous le nom de
Normes internationales d'information financière (IFRS).
L'IASB cherche à instaurer une approche de la comptabilité optimisée sur les principes à travers les normes IFRS. Cette approche met
l'accent sur la substance économique des transactions plutôt que sur leur forme juridique. Elle vise à fournir des informations financières
de haute qualité, comparables et transparentes, en mettant l'accent sur la pertinence, la fiabilité, la neutralité et la clarté des états
financiers.
Pour vérifier si la SA MÉLIUM remplit les conditions d'application des normes IFRS, il faut prendre en compte les critères généraux
retenus par l'IASB. Les principales conditions sont les suivantes : a) La société MÉLIUM doit être une entité qui fournit et publie des
états financiers destinés à l'utilisation externe. b) La société MÉLIUM doit être tenue ou choisie de se conformer aux normes IFRS pour
la préparation de ses états financiers consolidés. c) La société MÉLIUM ne doit pas être exemptée de l'application des normes IFRS en
raison de la taille, de la nature ou de l'activité de l'entité.
La juste valeur : Ce principe comptable stipule que les actifs, les passifs, les produits et les charges doivent être attribués à leur juste
valeur, c'est-à-dire la valeur de marché ou la valeur d'échange à la date d' évaluation. La juste valeur reflète la valeur économique
actuelle et permet une évaluation plus précise des éléments du bilan et du compte de résultat.
La prééminence de la substance sur la forme : Ce principe comptable indique que dans la comptabilisation et la présentation des
transactions, la substance économique des opérations prime sur leur forme juridique. Il est important de rendre fidèlement la réalité
économique, même si la forme légale peut différer.
La permanence des méthodes : Ce principe comptable stipule que les méthodes comptables utilisées par une entité doivent être
cohérentes dans le temps, sauf s'il existe une raison valable et justifiable de les modifier. La permanence des méthodes garantit la
comparabilité des informations financières d'une période à l'autre, ce qui facilite l'analyse et l'évaluation de la performance de l'entité.
Norme internationale d’information financière 15 Produits des activités
ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients
La norme IFRS 15 « produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients » est entrée en vigueur pour
les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
La norme IFRS 15 remplace les anciennes normes IAS 11 « contrats de construction » et IAS 18 « produits des activités
ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients ».
Elle propose une comptabilisation du chiffre d'affaires en cinq étapes.
Objectifs de la norme IFRS 15
La norme IFRS 15 pose les principes de comptabilisation relatifs au chiffre d'affaires concernant les contrats conclus
avec des clients dans le cadre du cycle d'exploitation (activité ordinaire de l'entreprise). Ainsi la norme définit la
comptabilisation des opérations suivantes :
Illustration
Un constructeur automobile offre deux années de maintenance gratuite pour la vente d’un véhicule. Pour la reconnaissance du
chiffre d’affaires, le contrat de maintenance est valorisé à son prix normal. Celui-ci est déduit du chiffre d’affaire de la vente du
véhicule. Le choix a été fait d’imputer cet avantage client en moins du prix de vente de l’obligation principale.
Étape 5 : reconnaissance du chiffre d'affaires dès lors que l'obligation de performance est satisfaite
Cette cinquième étape prend en considération la notion de transfert de contrôle qui permet la reconnaissance du
revenu lorsque le client obtient le contrôle du bien ou du service.
Le contrôle est la capacité de décider de l'utilisation du bien ou du service et d'en obtenir les avantages économiques résiduels
ou cash flows.
L'obligation de performance peut être satisfaite en continue (méthode à l'avancement) ou à une date spécifique.
La normalisation comptable au sein de l’espace OHADA
La normalisation comptable au sein de l’espace OHADA
·De quel référentiel parlons nous ?
S’agit-il du ...
117
HISTOIRE
L'idée d'harmoniser les droits africains est apparue dans les années soixante, au lendemain des premières indépendances.
Cette idée a pu se réaliser mais avec beaucoup de difficultés, chaque Etat africain avait sa propre législation.
Déjà le plan comptable français (1947 à 1957) était utilisé en France et dans certains pays africains, jusqu'à l'avènement du
plan 1982.
D’après Douvier Pedrosa (2010), Les prémisses de l’harmonisation comptable en Afrique noire francophone débutent avec
l’OCAM née en 1965, réunis à Niamey sous l’initiative des chefs d’États africains prise en 1968 une commission d’experts
africains et français et qui constitue le prolongement de l’UAM (Union Africaine et Malgache) créée en septembre 1961 et
de l’UAMCE (Union Africaine et Malgache de Coopération Economique). Le plan OCAM, officiellement adopté par les
chefs d'Etats africains lors de la conférence de Yaoundé en 1970, introduit dans les États en 1972 et révisé en 1979, prolonge
directement, sans passer par la création préalable d’organes de normalisation permanents, les acquis du plan comptable
général de 1957
Il représentait une avancée théorique en termes d’harmonisation, mais en réalité, dans la plupart des pays concernés, le
plan OCAM a été appliqué différemment, ainsi il avait un OCAM à la sauce Sénégalais, Ivoirienne, Béninoise etc....
: Organisation Commune Africaine et Malgache, puis Mauricienne. Créée en 1966 par 14 Etats francophones d’Afrique
noire.
12 5
0
HISTOIRE
Le plan OCAM appartenant à l'école comptable continentale se caractérisait par :
12 5
0
HISTOIRE
Les critiques observées au niveau du plan comptable OCAM
Bien que le Plan présentait des innovations précieuses, l'on constatait que le besoin de le remplacer était
ressenti. Il présentait des failles et était inadéquat avec la réalité économique. Différents constats peuvent en
fait justifier la mise à l'écart de ce Plan Comptable et de l'adoption du Système Comptable OHADA
• Le plan présentait une certaine rigidité, une complexité et d'utilisation difficile surtout pour les secteurs
informels (NZAKOU, 2001).
• Il existait une co existence de référentiel comptable en vigueur dans la zone. Ce qui ne permettait pas la
comparaison entre entreprises.
• Le plan OCAM a été adopté différemment, et c’est ainsi qu’on a eu : le plan OCAM sénégalais, le plan
OCAM ivoirien, le plan OCAM béninois, le plan OCAM Camerounais, etc. Ainsi Bigou-Laré (2001) précise-
t-il que dans certains pays comme le Togo, certaines entreprises avaient même continué à utiliser le plan
comptable de 1957, alors que d’autres étaient passées au plan OCAM
• La pluralité des référentiels comptables ne facilitait pas la comparaison des entreprises, ni l’agrégation de
l’information comptable pour la politique macro-économique
12 5
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HISTOIRE
Les critiques observées au niveau du plan comptable OCAM
▪ Le plan comptable OCAM ne s’intéresse pas au calcul de l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) qui constitue un
indicateur permettant de mieux apprécier la gestion des unités décentralisées
▪ Certains pays qui appliquaient le plan comptable OCAM comme le Sénégal préconisaient l’inventaire permanent avec
toute la bureaucratie que cela nécessitait, tandis que le plan français de 1982 préconisait l’inventaire intermittent.
L’objectif de la France était d’avoir en l’Afrique le même langage des affaires ; à Libreville au Gabon en octobre
1992 à l’occasion du sommet France-Afrique la volonté politique commune et ambitieuse est réaffirmée. En effet, la
nécessité d’information économique réelle et agrégée dans les pays de la zone devenait crucial pour la France vers les
années 1990 en raison du fait que la république française a conclu de 1960 à 1963 des accords de coopération
monétaire avec les États africains.
Le besoin d’informations économiques pour la politique monétaire de l’UEMOA poussa la BCEAO à plaider en faveur d’un droit
comptable commun aux pays de l’union, ainsi qu’un référentiel comptable unique.
Il s’en suivra le 17 octobre 1993 au sommet de Port-Louis (Île Maurice), la signature du traité de l’OHADA en vigueur dès 1995.
12 5
0
1.2- UN PEU D’HISTOIRE...
DATE Adoption par I'OHADA
1995 Adoption par I'UEMOA Projet OHADA
Droit commercial général
(entrée effective en vigueur : 01
janvier
1998)
Règlement N°04/96/CM/UEMOA du
1996 Droit des sociétés 20 décembre 1996
commerciales et des groupements
d’intérêts
économiques (entrée effective en
vigueur : 01 janvier 1998)
Référentiel Comptable SYSCOA : 01 janvier 1998 SYSCOA : 01 janvier 1998
Règlement N°07/2001/CM/UEMOA
modifiant certaines dispositions
du
2001 Droit Comptable OHADA règlement N°04/96/CM/UEMOA du
20 décembre 1996
Référentiel Comptable SYSCOHADA : 01 janvier 2001 SYSCOHADA 1 : 20 septembre 2001
Règlement n005/2013/CM/UEMOA
2013
du 28 juin 2013
SYSCOHADA 2 : 01 janvier 2014
Référentiel Comptable
En RCI : 01 janvier 2015
1.1- ENVIRONNEMENT
DEUX GROUPES D ’ENTITÉS EN PRÉSENCE
POUR LÉGIFÉRER LE DROIT COMPTABLE
118
LE CONTEXTE ET LA MOTIVATION DE LA NOUVELLE
RÉFORME DU SYSCOA
12 30/07/2015
0
SYSCOHADA REVISE
Le nouvel Acte uniforme entre en vigueur au 1er janvier 2018 pour les comptes personnels des entités et au 1er
janvier 2019 pour les comptes consolidés et les comptes IFRS.
Le nouveau dispositif comptable comprend l’Acte uniforme révisé et le système comptable OHADA révisé
(SYSCOHADA) de plus de 1 200 pages, à savoir : le plan comptable général OHADA, d’une part, et le dispositif
comptable des comptes consolidés et combinés, d’autre part.
Il se caractérise, entre autres, par : le changement de l’intitulé de l’Acte uniforme qui s’appelle désormais Acte
uniforme de l’OHADA relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDCIF)
Fin du Syscoa au 31 décembre 2017. A partir du 1er janvier 2018, un référentiel comptable unique pour les 17
pays membres de l’Ohada : le Syscohada révise avec un seul plan comptable Ohada (PGO) et de nouveaux
modèles d’états financiers.
A partir du 1er janvier 2019, présentation en normes internationales IFRS, des comptes des sociétés faisant
appel public à l’épargne, des comptes des sociétés cotées en bourses et des comptes consolides.
5
Historique de la normalisation comptable dans l'espace OHADA
Le Conseil Comptable Ouest Africain (CCOA) réuni en Assemblée Plénière le
22 mars 2013 conformément aux dispositions des articles 3 et 5 du Règlement
n°92/2009/CM/UEMOA instituant un Conseil Comptable Ouest Africain dans
l'UEMOA, a approuvé le un avis relatif à la modification du Règlement
N°04/96/CM/UEMOA du 20 décembre 1996 portant adoption du référentiel
comptable commun au sein de l'UEMOA dénommé Système Comptable Ouest
Le Conseil
Africain des ministres de l’UEMOA en sa séance du 28 juin 2013 à
(SYSCOA).
Dakar a adopté la réforme du SYSCOA.
Pour son application, l'Etat de Côte d'Ivoire n'a été officiellement informé que le
07 octobre 2014 (lettre N ° 009889 / DPE/DFPFII442 du 07 octobre 2014 ayant pour
objet « Mise en œ u v r e de la réforme du SYSCOA » )
La révision du SYSCOHADA a apporté une innovation majeure dans la définition du cadre conceptuel qui
est la structure de référence théorique servant de support et de guide à l’élaboration des normes comptables.
Actif éventuel Un actif potentiel résulte Non défini. Résulte d’événements passés
d’événements passés dont et dont l’existence sera
l’existence sera confirmée par confirmée par la survenance
la survenance d’événements d’événements dont l’entité n’a
dont l’entité n’a pas pas totalement le contrôle.
totalement le contrôle.
Passif Obligation actuelle résultant Constitue des ressources Obligation actuelle de l’entité
d’événements passés dont financières externes payables de transférer une ressource
l’extinction se traduira par une ou remboursables selon les économique à la suite
sortie de ressources échéances déterminées. d’événements passés.
représentatives d’avantages
économiques.
Caractéristiques de la comptabilité syscohada révisé
Notions IFRS SYSCOHADA en vigueur SYSCOHADA révisé
d) l’obligation faite aux entités inscrites à une bourse des valeurs ou faisant
appel public à l’épargne, de produire à l’intention des marchés financiers
et autres instances de réglementation sectorielle, des états financiers en
normes internationales d’information financière (IFRS), en sus de
leurs états financiers individuels en normes SYSCOHADA ou selon
le référentiel comptable spécifique à leurs activités ;
IFRS.
EXERCICE N° 3 : HISTORIQUE DE NORMALISATION
DÉBIT CRÉDIT, L’ASSOCIATION DES ÉTUDIANTS EN COMPTABILITÉ DE VOTRE
INSTITUT, DÉSIRE PUBLIER UNE BROCHURE À
L’INTENTION DE SES ÉTUDIANTS. CETTE BROCHURE DÉCRIRA LES
DIFFÉRENTS ASPECTS DE LA PROFESSION COMPTABLE. EN
TANT QU’ÉTUDIANT (E) EN COMPTABILITÉ, ON VOUS DEMANDE DE RÉDIGER
L’ARTICLE QUI PRÉSENTERA L’ÉVOLUTION DE LA
NORMALISATION COMPTABLE EN TUNISIE ?
TRAVAIL À FAIRE
DANS UN ARTICLE D’UNE OU DEUX PAGES, PRÉSENTEZ L’HISTORIQUE DE LA
NORMALISATION AYANT MENÉ À L’ADOPTION
DU SYSTÈME COMPTABLE DES ENTREPRISES. (UNE BONNE FAÇON DE
COMMENCER CET ARTICLE SERAIT D’EXPLIQUER LE
BESOIN DE PLUS EN PLUS GRAND D’UNIFORMISER LE TRAITEMENT
COMPTABLE AU SEIN DES ENTREPRISES).
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale 172
DE (AUOHCE) A (AUDCIF)
TABLEAU DE CONCORDANCE
DE (AUOHCE) à
(AUDCIF)
DE (AUOHCE) A (AUDCIF)
Article 8 : Article 8 :
Jeu des états financiers Jeu des états financiers
- Bilan - Bilan
- Compte de résultat - Compte de résultat
- Tableau de flux de trésorerie -Tableau financier des ressources
- Notes annexes et emplois
Présentation des états financiers annuels - L’état annexé.
selon les normes IFRS par les
entités
cotées.
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale 176
A compter du 1er/01/2018 Avant le 1er/01/2018
Article 11 : Article 11 :
Présentation des états financiers selon
le système normal et le
système minimal de trésorerie.
Suppression du système allégé.
- Passif de trésorerie.
DE (AUOHCE) A (AUDCIF)
A compter du 1er/01/2018 Avant le 1er/01/2018
Article 37 : Article 37 :
-Formation du cout réel d’acquisition
d’une immobilisation / cout de
production d’une immobilisation.
-Suppression des charges
immobilisées.
Article 38 : Article 38 :
- Approche par composant
- Révision ou inspection majeure.
Article 45 : Article 45 :
Définition des notions :
- Valeur résiduelle prévisionnelle
- Durée d’utilité
Les nouveaux modes d’amortissement
Date de début d’amortissement.
Article 58 : Article 58 :
Instruments financiers.
DE (AUOHCE) A (AUDCIF)
A compter du 1er/01/2018 Avant le 1er/01/2018
Article 60 : Article 60:
Méthode du bénéfice partiel des
contrats pluri exercices a été
supprimé.
Article 70 : Article 70 :
Opinions du CAC. Pour les entités qui
désignent volontairement ou
obligatoirement des commissaires aux
comptes
Article 73 : Article 73 :
Les entités cotées établissent les
états financiers selon les normes
IFRS.
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale 184
PARTIE
III
INNOVATIONS MAJEURES
SYSCOHADA RÉVISÉ INNOVATIONS MAJEURES.
INNOVATIONS MAJEURES
2. Immobilisations éligibles
Si l’entité dispose de statistiques et autres informations permettant de bien
appréhender la durée d’utilité de chaque élément:
• Bâtiments et autres ouvrages;
• Avions, bateaux, camions, autocars, bus,
véhicules blindés de transport de fonds;
• Matériels et outillages des entités industrielles, minières, agricoles,
hospitalières et pétrolières.
2 4 CE VERS LES
IFRS
15 ans .
Exemple :
TRAVAIL À FAIRE
COMPTABILISER L’ACQUISITION DE L’ENTREPÔT AU 02/01/2015 (APPROCHE PAR COMPOSANTS) ;
CALCULER ET COMPTABILISER LES AMORTISSEMENTS DES COMPOSANTS AU 31/12/2015.
31/12/2015
681101 Dotations aux 3 750 000
amortissements
des composants
2831101 Amortissements 1 750 000
Structure
2831102 Amortissements 1 000 000
Toiture
2831103 Amortissements 1 000 000
Installations
générales
Comptabilisation des amortissements des composants au 31/12/2015
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale 198
FRAIS D’INSPECTION MAJEURE
• EN ENVIRONNEMENT SYSCOA, LES ENTITÉS ANTICIPENT CETTE CHARGE SI
ELLE EST IMPORTANTE PAR LA CONSTITUTION D’UNE PROVISION POUR
CHARGES À RÉPARTIR SUR PLUSIEURS EXERCICES.
• OR, LES NORMES IFRS REJETTENT UNE TELLE COMPTABILISATION QUI NE
RÉPOND PAS À LA DÉFINITION D’UN PASSIF.
SELON LES NORMES IFRS, LES COÛTS RÉALISÉS DE RÉVISION D’INSPECTION
MAJEURE DOIVENT ÊTRE ENREGISTRÉS, COMME UN COMPOSANT DISTINCT DU
COÛT DE L’ACQUISITION DE L’ACTIF, SI LES CRITÈRES DE COMPTABILISATION
D’UN ACTIF SONT SATISFAITS. EN EFFET, L’IAS 16§14 STIPULE :
Comptabilisation ultérieure
• La valeur nette comptable résiduelle de la précédente
inspection doit être
décomptabilisée ;
• Le coût de la révision majeure est amorti sur la durée qui
s’écoule entre la présente révision et la prochaine révision
SOLUTION
EVALUATION SELON LES DISPOSITIONS DU SYSCOA RÉVISÉ
COÛT D’ENTRÉE = 66 000 000 F DONT
o COMPOSANT 1 MATÉRIEL : 60 000 000 AVEC DURÉE DE 12 ANS
o COMPOSANT 2 INSPECTION : 6 000 000 AVEC DURÉE DE 4 ANS.
02/01/2015
241101 Matériel de fabrication 60 000 000
241102 Coût d’inspection 6 000 000
481 Fournisseur d’investissement 66 000 000
ACQUISITION DU MATERIEL
31/12/2015
6813 Dotation aux amorts. matériel 6 500 000
industriel
2841101 Amort. du matériel de 5 000 000
2841102 fabrication 1 500 000
Amort. du coût d’inspection
Amortissement annuel du matériel
02 01 2019
241102 Composant inspection majeure 8 000 000
NB : on constate que l’ancien composant « inspection majeure » est totalement amorti. S’il ne l’était
pas, on aurait eu recours au compte 81… valeur comptable des cessions d’immobilisations.
215
Travail à faire : Présenter la comptabilisation des opérations dans Le cadre de la clôture de l’exercice 2015.
Dans cette méthode, la société CIE comptabilisera un chiffre d'affaires sous forme de produit a recevoir. Le chiffre
d'affaires sera calculé en fonction du degré d'avancement des travaux estimes au 31 décembre 2015.
31-12-2015
Travaux factures
7051 26.661.215
dans la région
TVA sur facture à
4435 4.799.015
établir
Chiffre d'affaires au 31/12/2015
218
• PAR CONSÉQUENT, LES NOUVELLES DISPOSITIONS DU SYSCOA VONT DANS LE SENS DES
RÈGLES PRESCRITES PAR LES NORMES IFRS EN PRÉCONISANT LE TRAITEMENT DES
COÛTS DE DÉMANTÈLEMENT SOUS FORME D’IMMOBILISATIONS PAR COMPOSANTS AVEC
POUR CONTREPARTIE UNE PROVISION RÉGLEMENTÉE.
• UN NOUVEL A ÉTÉ INTRODUIT DANS LE SYSCOA RÉVISÉ
CONSÉQUENCES PRATIQUES:
DÉSORMAIS LE COÛT D'UNE IMMOBILISATION CORPORELLE COMPREND ÉGALEMENT
L'ESTIMATION INITIALE DES COÛTS RELATIFS AU DÉMANTÈLEMENT, À L'ENLÈVEMENT ET À LA
REMISE EN ÉTAT DU SITE SI CETTE OBLIGATION INCOMBE À L'ENTITÉ.
La société SOROUBAT a obtenu l’accord des propriétaires terriens, pour la construction des entrepôts en vue de la
finition de la partie Nord de l'Autoroute du Nord. Le protocole d'accord d'installation sur les lieux stipule dans l’un de
ses articles que le démantèlement des ouvrages et la restauration du site doivent être effectues a la fin des travaux. Le 01
juillet 2015, le coût des ouvrages des entrepôts s‘élèvent a 120.000.000 FCFA HT. A dire d'expert, les coûts de
demantelernent et de restauration de ce site sont estimés a 45.000.000 FCFA HT.
Travail à faire : Sachant que les travaux de finition de la partie Nord de l’Autoroute du Nord dureront 5 ans, il est vous
demandé de traiter comptablement les couts de demantelernent et de restauration ci-dessus.
Solution :
La société SOROUBAT à l’obligation ferme de restaurer le site. Le site est utilisé pendant une durée spécifique (5ans). II ne s'agit pas d'une activité de
production de stocks.
TVA récupérable sur Immos = 165.000.000 FCFA x 18% = 29.700.000 FCFA 225
31-12-2015
226
TRAVAIL À FAIRE
COMPTABILISEZ L'OPÉRATION D'ACQUISITION AU 02/01/2015 ET LES
ÉCRITURES D'INVENTAIRE AU 31/12/2015.
SOLUTION
EVALUATION DU COÛT D'ACQUISITION AU 02/01/2015
COÛT D'ACHAT ................... 4 500 000 000
+ FRAIS D'ACQUISITION ....... 500 000 000
COÛT D'ACQUISITION = 5 000 000 000
1er cas : s’il rémunère le droit d’utilisation de la marque compte 2184 Coûts
de franchise
Chez le franchiseur
Redevances reçues: compte 706 Services vendus (activité principale), ou compte 7076
Redevances pour brevets, logiciels, marques et droits similaires (activité annexe).
• S’il correspond à la contrepartie des biens livrés produit au moment de la livraison
• s’il correspond à des prestations restant à fournir compte 477 Produits
constatés d’avance
Traitement comptable
1. Contrats : engagements hors bilan
2.Primes, soultes ou équivalents : lors du versement,
comptabilisation au compte 54 instruments de trésorerie.
Le compte est :
• soit soldé par étalement sur période de couverture ;
• soit différé et constaté au même rythme que l’effet de couverture par le
compte 6784 pertes sur instruments de trésorerie.
3. Contrats : engagements hors bilan
4. Dépôt de garantie : inscrire dans le compte 2758
5.Variation de valeurs des contrats ou options : inscrite dans le compte 54 et
étalée sur la durée de vie résiduelle de l’élément couvert de manière
symétrique ou en résultat financier.
Master 2 Professionnel Comptabilité Audit Contrôle (CAC)-Harmonisation comptable Internationale 258
INNOVATIONS MAJEURES
Frais généraux
• Marchandises et matières premières et assimilés acquises à titre
onéreux : comptabilisation au prix d’achat net de remises rabais et
ristournes.
• Les escomptes de règlement sont des produits financiers qui ne viennent pas
en déduction du coût d’acquisition
Comptabilisation
• Paiement au comptant du fournisseur déduction faite d’une commission de financement
: escompte de règlement. Paiement du client au factor dans les délais avec une
commission d’affacturage.
• Pas de requalification en dette financière chez le client dès lors que les conditions
mentionnées sur la facture ne pas modifiées