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SOMMAIRE

SUJET 1 : BENOIT PIGE : « LA NORMALISATION, DANS LE DOMAINE DES NORMES


COMPTABLES ET DES NORMES D’AUDIT, EST […] UNE CONDITION POUR LA POURSUITE DE
L’EFFICIENCE DES MARCHES »
1. INTRODUCTION
2. PARTICIPATION DES NORMES INTERNATIONALES A L’EFFICIENCE DE MARCHES
FINANCIERES : LA THEORIE D’EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES
FINANCIERS ET LA JUSTE VALEUR
3. CRITIQUES
4. SOURCES D’INFORMATION

SUJET 2 : TRANSPARENCE DES ETATS FINANCIERS SELON LES NORMES COMPTABLES


INTERNATIONALES : OBSTACLES
5. INTRODUCTION
6. CONTRAINTES A RESPECTER
7. OBSTACLES
8. SOURCES D’INFORMATION

SUJET 3 : L’ANALYSE DU BILAN EN MATIERE D’ANTICIPATION DE SES CASH-FLOW FUTURS


9. REDACTION
SUJET 1 : BENOIT PIGE : « LA NORMALISATION, DANS LE DOMAINE DES NORMES
COMPTABLES ET DES NORMES D’AUDIT, EST […] UNE CONDITION POUR LA POURSUITE DE
L’EFFICIENCE DES MARCHES »
1. INTRODUCTION
L’un des phénomènes les plus marquants de l’économie contemporaine est la montée en
puissance de la finance internationale dans un contexte de globalisation. De ce fait,
l’industrie financière suit un processus d’interconnexion des marchés de capitaux tant au
niveau national qu'au niveau international, conduisant à l’émergence d’un marché unifié à
l’échelle planétaire.
Les transactions menées sur les marchés monétaires et financiers internationaux
enregistrent une croissance sans précédent. La transparence devient alors un facteur-clé de
l’efficacité des marchés de capitaux. Dans ce contexte de mondialisation, l'harmonisation
internationale, ou encore la réduction des différences entre réglementations comptables
nationales, est devenue un enjeu pour les entreprises, cette harmonisation leur permettra
notamment d'accéder à tous les marchés financiers sans avoir à établir un jeu de comptes
particulier pour chaque place financière.
Pour faire face à cette conjoncture économique, l'Union européenne (UE) a décidé qu'il était
crucial d'améliorer la compétitivité de l'Europe notamment grâce à l'adoption d’un nouveau
référentiel comptable commun pour la production des informations comptables des sociétés
cotées, de cela depuis janvier 2005, les normes IAS/IFRS sont devenues la base
d’établissement des comptes consolidés de toutes les sociétés cotées de l’Union
Européenne.

2. PARTICIPATION DES NORMES INTERNATIONALES A L’EFFICIENCE DE MARCHES


FINANCIERES : LA THEORIE D’EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES
FINANCIERS ET LA JUSTE VALEUR
La théorie de l’efficience informationnelle implique que le prix observé sur les marchés
financiers reflète à chaque instant toute l’information disponible. Ainsi, un marché ne peut
être considéré comme efficient que si les opérateurs sur ce marché ont des anticipations et
un comportement rationnel.
Les informations financières sont d’abord destinées aux investisseurs actuels et potentiels
de l’entité. Cependant, l’IASB s’engage à élaborer des normes répondant au besoin d’un
large public. Le cadre conceptuel des normes internationales rappelle que l’objectif des
informations financières n’est pas de donner la valeur de l’entité mais de fournir les
informations nécessaires pour estimer la valeur de celle-ci.
L’introduction des normes comptables internationale IFRS au sein de l’Union européenne en
2005 a sans doute eu un impact considérable sur la communication financière des
entreprises et a modifié le sens et la signification de plusieurs indicateurs comptables pour
les investisseurs.
J.R.Barth et al. (2008) présentent trois raisons pour lesquelles l'adoption des IFRS pourrait
conduire à des améliorations dans la qualité des chiffres comptables. Tout d'abord,
l’établissement et la présentation des états financiers selon les IFRS comportent des aspects
qualitatifs importants. Cela n’est guère étonnant, si l’on considère que les IFRS sont des
normes fondées sur des principes. Certains de ces aspects sont exposés dans le Cadre qui
accompagne les IFRS et portent sur des qualités telles que l’intelligibilité, la pertinence, la
fiabilité, la comparabilité et la présentation fidèle. Deuxièmement, les normes IFRS réduisent
le comportement discrétionnaire des dirigeants qui pouvaient l’exercer sous les normes
locales. Cela permet de réduire potentiellement l'étendue de la gestion des résultats et
améliorer la qualité des chiffres comptables. Enfin, les IFRS exigent des mesures qui
reflètent au mieux la réalité économique des entreprises notamment par l’application
étendue du concept de la juste valeur.
3. CRITIQUES
Depuis 2008 et la crise financière mondiale, l’IASB réfléchit à la refonte de sa norme
comptable internationale sur les instruments financiers : la norme IAS 39. Cette dernière a
été ouvertement critiquée depuis la crise pour son obsolescence, notamment sur le sujet des
critères d’évaluation et de classification des actifs et des passifs financiers à la juste valeur
ainsi que sur ses règles empêchant toute anticipation des évènements de marché en matière
de dépréciation. Cette refonte a aujourd’hui pris forme sous le nom de norme IFRS 9. Cette
évolution normative est censée venir en réponse à la crise et aux problématiques qui y sont
liées. Elle s’accompagne donc d’objectifs bien définis en matière de juste valeur, de
transparence, de volatilité, d’anticipation mais aussi de simplification.

• Fawzi BRITEL est expert-comptable, managing partner de Deloitte Audit et président


de l’Association marocaine de comptabilité, dans le journal l’Economiste (Edition
N°:4455 le 04/02/2015), article : Normes IFRS: La «market fair value» ou rien!

« La crise financière a démontré que le recours à la valeur de marché prescrit par le


cadre conceptuel des IFRS contribuait de manière structurelle à affaiblir les
entreprises du fait que la quête d’une plus grande efficience des marchés finit par
provoquer de l’incertitude économique. En effet, le recours accru au prix de marché
contribue au développement d’une logique spéculative où les investisseurs ne voient
plus d’intérêt à anticiper les cash-flows futurs attendus des actifs financiers. Dès lors,
la volatilité des marchés soumet l’évaluation des actifs financiers à un processus peu
stable, supposé, pourtant, produire une information financière de qualité, alors que la
liquidité boursière est la première à faillir durant les périodes de crise où elle devient
cruciale. »

• Pascal BARNETO (IAE de Poitiers) et Georges GREGORIO (IAE de Pau et des Pays
de l’Adour), dans la Revue Française de Comptabilité (N°435 Septembre 2010),
article : Peut-on réconcilier juste valeur comptable et efficience des marchés
financiers ?

« La crise financière récente a provoqué suspicions et polémiques autour de deux


concepts majeurs : la juste valeur pour la partie comptable, l’efficience des marchés
pour le côté financier. Historiquement, l’intention de rapprocher ces deux concepts
est louable, permettant ainsi la validation d’une information comptable au plus juste
dans les cours boursiers. Mais le caractère fiable et pertinent de l’information ne
signifie pas pour autant une information instantanée, répercutée sur les marchés.
L’hypothèse d’efficience des marchés est à ce jour un corpus théorique important et
complexe que l’on ne peut pas résumer à la simple marche aléatoire. La recherche
financière réalisée dans le champ de la finance comportementale permet un éclairage
nouveau de ce paradigme, permettant ainsi de le valider ou de l’invalider.»

4. SOURCES D’INFORMATION
• Bibliographie :
o Introduction aux normes comptables internationales IAS-IFRS, Youssef EL-
HOUSNY et Salaheddine ALAOUI MHAMDI, éditions CAGEX GROUP
o Comprendre et connaître la Comptabilité des IFRS, Mohamed SOUAIDI, édition
2011
o Barth, M. E., Landsman, W. R. et Lang, M. H. (2008). International accounting
standards and accounting quality. Journal of Accounting Research
• Webographie :
o Site du journal L’Economiste
o Site FocusIFRS
SUJET 2 : TRANSPARENCE DES ETATS FINANCIERS SELON LES NORMES COMPTABLES
INTERNATIONALES : OBSTACLES

1. INTRODUCTION
L'objectif des états financiers est de fournir une information sur la situation financière, la
performance et les variations de la situation financière d'une entreprise, qui soit utile à un
large éventail d'utilisateurs pour prendre des décisions économiques.
Les états financiers préparés dans cet objectif satisfont aux besoins communs de la plupart
des utilisateurs.
Les décisions économiques qui sont prises par les utilisateurs des états financiers imposent
une évaluation de la capacité de l'entreprise à générer de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie ainsi que de leur échéance et de l'assurance de leur concrétisation. C'est cette
capacité qui, en fin de compte, détermine, par exemple, la capacité d'une entreprise à payer
son personnel et ses fournisseurs, à payer les intérêts, à rembourser ses emprunts et à
procéder à des distributions à ses propriétaires. Les utilisateurs sont mieux à même
d'évaluer cette capacité de générer de la trésorerie si on leur fournit des informations qui
mettent l'accent sur la situation financière, la performance et les variations de la situation
financière d'une entreprise.

2. CONTRAINTES A RESPECTER
Les contraintes à respecter pour que l’information soit pertinente et fiable sont :
CELERITE : Pour atteindre l'équilibre entre pertinence et fiabilité, la considération dominante
doit être de satisfaire au mieux les besoins des utilisateurs en matière de prise décisions
économiques.
RAPPORT COÛT/ AVANTAGE : Le rapport coût / avantage est une contrainte générale plutôt
qu'une caractéristique qualitative. Les avantages obtenus de l'information doivent être
supérieurs au coût qu'il fallu consentir pour la produire.
EQUILIBRE ENTRE LES CARACTERISTIQUES QUALITATIVES : Généralement le but poursuivi est
d'atteindre un équilibre approprié entre les caractéristiques afin de satisfaire aux objectifs
des états financiers. L'importance relative des caractéristiques dans les divers cas est une
affaire de jugement professionnel.
IMAGE FIDELE/ PRESENTATION FIDELE : Les états financiers sont fréquemment décrits comme
donnant une image fidèle ou une présentation fidèle de la situation financière, de la
performance et des variations de la situation financière d'une entreprise. Bien que le présent
cadre ne traite pas directement de ces concepts, l'application des principales
caractéristiques qualitatives et des dispositions normatives comptables appropriées a
normalement pour effet que les états financiers donnent ce qui généralement s'entend par
image fidèle ou présentation fidèle de cette information.

Les normes IAS/IFRS sont des normes comptables internationales constituées d'une série
unique de normes de reporting comptable considérées comme essentielles pour garantir un
degré élevé de transparence et de comparabilité des rapports financiers des sociétés cotées.

3. OBSTACLES
Certains chercheurs pensent que les objectifs du processus d’harmonisation comptable
internationale sont très difficiles à atteindre. D’une part, ce programme présente plusieurs
inconvénients et, d’autre part, des empêchements multiples entravent sa bonne réalisation.

Grinyer et Russell (1992) ont considéré que l’application des normes internationales par tous
les pays est un objectif très difficile à atteindre. D’une part, l’IASB est un organisme
international privé qui n’a pas le pouvoir d’imposer ses normes à aucun pays et à aucune
entreprise. D’autre part, même les organismes nationaux de normalisation trouvent des
difficultés pour imposer certaines exigences prévues par les normes comptables
internationales surtout dans le cas où ces exigences se trouvent en contradiction avec les
intérêts de certains groupes puissants au sein des communautés financières nationales. Afin
de préserver leurs intérêts économiques, ces groupes peuvent exercer des pressions sur les
normalisateurs comptables lors de leurs choix des règles et des pratiques à appliquer dans
leurs pays sans donner de l’importance aux conséquences indésirables de leurs actions sur
la qualité des états financiers qui doivent en principe fournir une image fidèle et complète sur
la performance et la position financière des entreprises. A titre d’illustration, les auteurs ont
bien montré comment les managers et les auditeurs, en Grande-Bretagne, ont exercé des
influences sur l’organe de normalisation comptable national pour ne pas appliquer les
méthodes du traitement de Goodwill avancées par l’IASB.

D’après Belkaoui (2002), plusieurs obstacles rendent difficile l’utilisation des normes
comptables internationales. D’abord, les règles comptables sont développées,
généralement, pour atteindre certains objectifs compatibles avec les systèmes politiques,
économiques, culturels et légaux d’une nation. Ces systèmes qui diffèrent d’un pays à l’autre
représentent une véritable barrière pour les efforts d’harmonisation comptable internationale.
Puis, certains empêchements sont créés par les professionnels comptables nationaux à
travers la mise en place des règles obligeant la conformité aux principes locaux relatifs à la
comptabilité et à l’exercice de la profession comptable. Ensuite, certains pensent que les
initiatives d’harmonisation comptable internationale vont rencontrer beaucoup de résistance
de la part des pays développés qui veulent toujours garder leur mainmise sur les pratiques
comptables internationales.

Depuis sa création jusqu’à présent, l’utilisation des normes comptables de l’IASB au niveau
mondial n’a pas fait l’objet de l’unanimité. Certains considèrent que l’application des
IAS/IFRS est un choix indispensable à la bonne réalisation des différentes opérations
internationales, particulièrement celles du financement et d’investissement. A l’opposé,
d’autres pensent qu’il s’agit d’un programme difficile à réaliser, en raison de la diversité des
objectifs assignés à la comptabilité et des besoins variés des utilisateurs de l’information
financière.
Les changements actuels dans le paysage comptable international militent en faveur de ceux
qui sont pour l’application d’un langage comptable commun dans le monde entier et qui
soutiennent les actions de l’IASB. Le nombre croissant des entreprises et des États qui
adoptent les IAS/IFRS montre que le processus d’harmonisation comptable international a
franchi ses étapes les plus difficiles avec succès et que l’IASB est sur la bonne voie pour
atteindre les objectifs de son existence.

4. SOURCES D’INFORMATION
• Bibliographie
o Introduction aux normes comptables internationales IAS-IFRS, Youssef EL-
HOUSNY et Salaheddine ALAOUI MHAMDI, éditions CAGEX GROUP
o Comprendre et connaître la Comptabilité des IFRS, Mohamed SOUAIDI, édition
2011
o Grinyer, J. R. et Russell, A. (1992). National impediments to international
harmonization: evidence of lobbying in the U. K. Journal of International
Accounting, Auditing & Taxation
o Belkaoui, A. (2002). International accounting and economic development: the
interaction of accounting, economic, and social indicators. Quorum Books,
Westport, London
• Webographie
o Site FocusIFRS
o Site de l’archive ouvert pluridisciplinaire HAL
SUJET 3 : L’ANALYSE DU BILAN EN MATIERE D’ANTICIPATION DE SES CASH-FLOW FUTURS

1. REDACTION

L’évaluation d’une entreprise vise à apprécier l’entreprise au travers d’un indicateur


synthétique qui a pour caractéristique d’être exprime en monnaie.
Toute approche sur les méthodes d’évaluation semble inévitablement tomber sur une
différence d’ordre sémantique : identification de la valeur ou détermination du prix.
La problématique qui se pose c’est que la valeur de l’entreprise se présente comme une
opinion réfléchie dans un contexte spécifique. Elle est le produit d’une approche théorique
qui résulte de calculs plus ou moins complexes.

Une des méthodes d’évaluation d’entreprise est celle de DCF- Disounted Cash-Flows – qui
consiste à déterminer les revenus que rapporteront une entreprise (on parle de flux de
trésorerie futurs) et à les actualiser pour indiquer la valeur d’une entreprise à une date « t »
donnée.
Dans le contexte de normalisation comptable international, le concept de juste valeur vient
pour être comme un outil d’évaluation d’une entreprise, voir l’évaluation de ses actifs et
passifs dans un marché donné.

Ce que je pourrais m’attendre aux cash-flows futurs c’est qu’ils seront toujours influencés par
le marché, les prix sont volatiles, les cash-flows vont subir une variation, vu que la valeur
obtenu par la méthode DCF et une valeur theorique de l’entreprise, par contre la méthode de
juste valeur est celle qui nous pourra evaluer l’entreprise a un moment « t » dans un marche
parfait.

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