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UNIVERSITE MOHAMMED V de Rabat

Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et


Sociales de Rabat-Agdal

CRÉATION DES ENREPRISES

Pr. Ali AIT BAHA OUALI


PLAN DU MODULE

INTRODUCTION A LA CREATION D’ENTREPRISES


1. LES ETAPES DE LA CREATION D’ENTREPRISES
2. INITIATEUR DU PROJET – OPPORTUNITE COMMERCIALE – PLAN D’AFFAIRES
1. Initiateur du projet ou promoteur
2. L’idée ou opportunité commerciale
3. Plan d’Affaires
4. Grandes questions et grands pas à franchir
CHAPITRE 1. INITIATEUR DU PROJET - IDEE/OPPORTUNITE -
ADEQUATION
3. LE CREATEUR OU L’EQUIPE ENTREPRENEURIALE
1. Les motivations
2. Les alternatives de carrière
3. Les ambitions et les objectifs
4. Autodiagnostic et profil entrepreneurial : Qui bien se connaît mieux réussit
4. L’IDEE/OPPORTUNITE : LA RACINE DU PROJET
1. L’idée ou l’opportunité (occasion d’affaires) : recherche, génération…
2. Les sources d’idées
3. La validation de l’idée de création d’entreprise
4. Votre idée est-elle réaliste ?
5. L’ADEQUATION DU COUPLE CREATEUR/PROJET
PLAN DU MODULE
3

 CHAPITRE 2. ETUDE DE FAISABILITE DE LA CREATION D’ENTREPRISES


 VOLET COMMERCIAL
 Aspects stratégiques
 Aspects opérationnels
 VOLET TECHNIQUE
 Définition des produits ou services
 Le choix du processus de production
 Implantation et besoins en bâtiments
 Investissements : Besoins en moyens de production à investir
 VOLET RESSOURCES HUMAINES
 Rôle et importance des RH dans l’entreprise
 La gestion prévisionnelle du personnel (Rappel de cours GRH)
 Rémunération et avantages sociaux
 VOLET ECONOMIQUE ET FINANCIER
 Rentabilité économique du projet
 Faisabilité financière
Glossaire
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Porteur de projet
5

Personne physique
ou morale
souhaitant créer,
développer ou
reprendre une
entreprise.
Startup
6

• Signifiant littéralement "entreprise qui


démarre", la startup est liée à la notion
d’expérimentation d'une nouvelle
activité, sur un nouveau marché, avec un
risque difficile à évaluer. Steve Blank la
définie ainsi : une "organisation
temporaire à la recherche d'un business
model industrialisable, rentable et
permettant la croissance".
• Entreprise à fort potentiel de croissance
en phase de création ou en post création
et présentant un projet innovant .
TPE et PME
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TPE : Entreprise de très petite taille dont le


chiffre d’affaire annuel ne dépasse pas 10
Millions de Dirhams.

PME : Entreprise de petite ou moyenne taille


dont le chiffre d’affaire annuel et supérieur à
10 Millions de Dirhams et inférieur à 200
Millions de Dirhams.
Un exploitant agricole
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Un exploitant agricole
est toute personne
physique ou morale
ayant la responsabilité
de prendre les décisions
de gestion d’une
exploitation agricole.
Auto entrepreneur
9

Toute personne physique, inscrite au registre


national de l’auto- entrepreneur, et exerçant, à
titre individuel, une activité industrielle,
commerciale ou artisanale, ou prestataire de
service. dont le chiffre d’affaires annuel
(CA) encaissé ne dépasse pas les
montants suivants :
500 000 Dhs pour les activités industrielles,
commerciales et artisanales
200 000 Dhs pour les prestations
de services
L’écosystème-entrepreneurial
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 Est un ensemble de différentes


personnes qui peuvent être des
entrepreneurs potentiels ou existants, des
organisations qui soutiennent
l’entrepreneuriat qui peuvent être des
entreprises, des sociétés de capital-
risque, des business angels et des
banques, ainsi que des institutions
comme les universités, les agences du
secteur public et les processus
entrepreneuriaux qui se produisent au
sein de l’écosystème tels que le taux de
natalité des entreprises, le nombre
d’entreprises à fort potentiel de
croissance, les entrepreneurs en série et
leur ambition entrepreneuriale (Mason
& Brown, 2014).
Accompagnement de pré création
11

 Accompagnement au montage du
business plan (conseil sur la forme
juridique la plus adaptée au projet,
étude de marché ciblé, montage
financier….) pour créer l’entreprise
et lever un financement auprès
d'organismes de financement
Post-création permet d’apporter des réponses
aux besoins ponctuels du créateur mais
également de l’aider à construire des outils
pertinents pour favoriser la pérennité de son
entreprise. Ainsi, il sera en mesure d’anticiper
et de faire évoluer son activité.
Accompagnement POST
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CREATION
Post-création permet d’apporter des réponses
aux besoins ponctuels du créateur mais
également de l’aider à construire des outils
pertinents pour favoriser la pérennité de son
entreprise. Ainsi, il sera en mesure d’anticiper
et de faire évoluer son activité.

 Le développement les compétences


managériales.
 La tenue de la comptabilité
 La maitrise de la fiscalité.
 Assurer une bonne gestion financière
 Accès aux nouveaux marchés
 La maitrise du digital
 Avoir une assistance technique
 Bénéficier du conseil métier
Le capital investissement

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Est une forme


d'investissement qui consiste
à apporter des fonds propres
à des sociétés qui en ont
besoin. Cette opération
regroupe des segments de
capitaux dont le capital-
risque, le capital
développement, le capital-
transmission et le capital
retournement.
Capital risque
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Le capital-risque est une


forme de participation en
apport de fonds par un ou
plusieurs investisseurs,
de façon minoritaire dans
le capital d'une jeune
société non cotée.
Le capital-développement
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Le capital-développement est une


forme de capital-investissement qui
s'attache à financer les entreprises
existantes en forte croissance, dont
la taille est devenue significative et
qui réalisent déjà des bénéfices
depuis quelques années ou qui sont
en voie d'être bénéficiaires.
Le capital-transmission
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Le capital-transmission (LBO
: leverage buy out ; LMBO :
leverage management buy
out) : intervention en capital
au moment d'une cession
d'entreprise
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 Les fonds de capital-


retournement apportent des
financements en capital ou quasi-
capital principalement à des PME et
ETI disposant de bons fondamentaux
mais faisant face à des difficultés
financières pouvant limiter l'intérêt
d'acteurs du financement plus «
traditionnels ».
Capital d’amorcage
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 Le capital amorçage est


investissement en fonds propres,
minoritaire et temporaire, a pour
objectif de financer le démarrage
de l'entreprise, ce qui signifie :
les frais antérieurs à la mise sur
le marché du premier produit ou
service de la société.
Early stage
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La phase "Early stage" est une


phase qui suit la phase d'amorçage
et se situe au début du
développement de l'entreprise,
lorsque le chiffre d'affaire
commence à avoir une certaine
traction.
Un business angel
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Est une personne physique qui décide


d'investir une partie de son patrimoine
financier dans des sociétés innovantes
à fort potentiel.
Le business angel est souvent un cadre
d'entreprise en activité ou un ancien
entrepreneur : il (ou elle) a donc une
réelle expérience de la vie
entrepreneuriale qui l'amène à partager
son carnet d'adresses et à donner des
conseils judicieux pour favoriser le
développement de l'entreprise et la
conduire à sa réussite. Le principal
objectif poursuivi par un business
angel est de dégager une plus-value
substantielle via son investissement.
Proof of concept
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Il s'agit d'une démarche visant à


vérifier qu'une théorie, un concept
ou encore une idée (la plupart du
temps innovant) "peut
fonctionner" d'un point de vue
marketing, économique,
technique. Elle s'applique à tout
type de sujets : création d'un
nouveau produit, réorganisation
d'un service, développement d'un
logiciel, etc.
Mentoring
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Le mentorat entrepreneurial est un


système d'accompagnement sur-
mesure d'un jeune entrepreneur (le
mentoré) par un chef d'entreprise
expérimenté (le mentor). Ce
dernier agit bénévolement et en
toute confidentialité. Il ne
conseille et n'impose rien mais il
écoute, questionne et oriente le
mentoré dans le développement de
son entreprise.
Repreneuriat

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le Re-preneuriat consiste
à racheter une entreprise
établie.
Une filière
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 On appelle filière « l’ensemble des


agents économiques qui concourent
directement dans l’élaboration d’un
produit final. La filière se définit
comme une succession des
opérations qui, partant en amont
d’une matière première, ou d’un
produit intermédiaire, aboutit en
aval après plusieurs stade de
transformation/valorisation à un ou
plusieurs pro- duits finis au niveau
du consommateur
L’approche filière
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L’approche filière analyse l’organisation du


système économique d’un produit au travers
de sa chaine d’approvisionnement, c’est-à-dire
de la production à la consommation en passant
par les services intermé- diaires (gestion,
banque, assurance), la transformation, le
transport, la commercialisation. Les rôles
respectifs des différents acteurs au long de la
chaine d’approvisionnement sont identifiés.
L’approche filière
26

L’approche filière permet de dégager de


nouvelles opportunités de créa- tion de
revenus et d’emplois. Elle définit le cadre
propice à l’émergence d‘initiatives privées.
Ainsi elle contribue directement à
l’augmentation des revenus et donc à la lutte
contre la pauvreté notamment en milieu
rural.
la chaîne de valeur
27

Le concept « chaîne de valeur


» a été décrit pour la première
fois par Michael Porter2 . Le
concept s’appliquait au secteur
industriel et décrivait «
l’ensemble des activités devant
concourir harmo- nieusement à
produire et à vendre un produit
en permettant aux intervenants
à tous les niveaux d’engranger
les meilleurs béné- fices
possibles ».
la chaîne de valeur
28

 Ainsi, la chaîne de valeur englobe les


fournis- seurs, les producteurs, les
transformateurs et les acteurs
impliqués dans la commercialisation
jusqu’au consommateur final, tant au
niveau national, régional,
qu’international.
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT
Les Approches de l’entrepreneuriat
29

La littérature entrepreneuriale permet de distinguer trois principales

approches : descriptive, comportementale et processuelle.


 L’approche descriptive (ou approche par les traits) répond à la question « qui est
l’entrepreneur ? »,
 l’approche comportementale (ou approche par les faits) répond à la question « que fait
l’entrepreneur ? »
 et la troisième approche (approche processuelle) répond à la question « comment ? »
PORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT
Les Approches de l’entrepreneuriat
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Approche descriptive (Approche par les traits)


 Approche centrée sur l’individu. Elle consiste à repérer les traits de
personnalité et les caractéristiques qui définissent la personnalité de
l’entrepreneur.
 L’hypothèse : les entrepreneurs possèdent des traits de personnalité,
des attributs personnels et un système de valeurs qui les prédisposent à
une activité entrepreneuriale et les distinguent des autres individus (les
non-entrepreneurs)
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Approche descriptive (Approche par les traits)


 Parmi les traits de personnalité cités dans la littérature : le goût de
risque, le besoin d’accomplissement, le besoin de pouvoir, la créativité,
l'innovation, le besoin d'indépendance et d'autonomie
 Les critiques : la recherche du profil de l’entrepreneur ne répond pas à
la question fondamentale, à savoir : comment une entreprise voit-elle le
jour ? L’entrepreneur type est un mythe.
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Approche comportementale (Approche par les faits)

 L’approche comportementale définit l’entrepreneur par ce qu’il fait, c'est-à-dire


par les actions et les comportements qu’il engage tout au long du processus de
création d’entreprise plutôt que par ses traits de personnalité

 L’entrepreneur se forme graduellement, influencé d’abord affectivement par sa


famille et le cadre politique et économique , ensuite par le milieu du travail et
ses modèles entrepreneuriaux, et enfin sociologiquement par son implication
graduelle dans un milieu.
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Approche processuelle

 Stevenson et Jarillo affirment « qu’il est réducteur d’expliquer un


comportement complexe comme l’entrepreneuriat en se référant à
quelques traits psychologiques ou sociologiques »
 Contrairement à l’approche descriptive et comportementale, l’approche
processuelle privilégie une vision plus large de l’entrepreneuriat.
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Approche processuelle

 Gartner (1990) définit le processus entrepreneurial comme étant le


processus qui précède la création d’une organisation. : Il commence
par « l’initiation », c'est-à-dire le moment où l’entrepreneur décide de
créer une entreprise et se termine par « l’établissement » c'est-à-dire la
création de l’entreprise.
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Approche processuelle

 Le processus entrepreneuriale est constitué de trois phases


fondamentales :

1. L’existence ou l’apparition de l’opportunité,

2. L’identification de l’opportunité,

3. L’exploitation de l’opportunité.
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Approche processuelle
 l’existence ou à l’apparition de l’opportunité : les opportunités sont «
des phénomènes objectifs » dont l’existence est indépendante de leur
découverte par l’entrepreneur, ce qui justifie la prise en compte de leur
apparition comme étant une étape à part entière dans le processus
entrepreneurial.
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Approche processuelle

 l’identification de l’opportunité: la reconnaissance d’une opportunité


suppose la possession des habilités de perception, d’un esprit alerte et
d’un comportement orienté vers la recherche d’information.
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Approche processuelle

 l’exploitation de l’opportunité : Durant cette phase, l’entrepreneur doit


mettre en place les actions nécessaires pour concrétiser son projet de
création d’entreprise. Les actions de l’entrepreneur sont orientées
principalement vers l’acquisition des ressources aussi bien matérielles
(financement, machines, etc) qu’immatérielles (capital social,
information, etc).
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Approche processuelle
 Limites : L’une des principales limites de l’approche processuelle est qu’elle
se focalise sur l’étude de la période de gestation du projet d’entreprise et
néglige l’étude de la naissance de l’événement entrepreneurial et l’identité du
créateur.
 En effet, il est absurde de parler de la création d’entreprise en négligeant
l’individu qui donne naissance à l’organisation, à savoir le créateur.
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

40
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Le processus entrepreneurial

 La propension correspond à une inclination, un penchant à s'engager


dans une démarche entrepreneuriale. Il s’agit de la sensibilité à une
carrière entrepreneuriale.
 C’est une combinaison des traits de personnalité, des caractéristiques
psychologiques, du réseau social personnel et professionnel ainsi que
des expériences antérieures de l’entrepreneur potentiel
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Le processus entrepreneurial

 La deuxième phase du processus entrepreneurial est l’intention. Ce qui


distingue l’intention de la propension est « l'existence d'une idée ou
d'un projet d'affaire plus ou moins formalisé, et l'engagement personnel
(en temps, en argent et en énergie) dans le processus de création
d'entreprise
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

43

Le processus entrepreneurial

 L’intention peut se transformer en décision de création. Nous


différencions ces deux concepts par deux aspects essentiels :
 La finalisation de la formation de l’idée dans ses moindres
détails.
 La mobilisation totale des ressources de l’entrepreneur naissant
(humaines, financières, logistiques etc)
LES APPORCHES DE L’ENTREPRENEURIAT

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Le processus entrepreneurial

 Le passage à l’acte d’entreprendre, correspond au démarrage


proprement dit de l’activité entrepreneuriale.
 Le processus entrepreneurial ne suit pas forcément un cheminement
linéaire. Certes, l'intention précède souvent la décision et l'acte de
création.
LES ETAPES DE LA CREATION D’ENTREPRISES

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LES ETAPES DE LA CREATION D’ENTREPRISES


Initiateur du projet
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Le succès dans la création d’entreprise, repose sur la motivation et les qualités du


promoteur, mais aussi sur l’intérêt de l’idée ou opportunité qu’il compte exploiter.
Cependant, même si l’idée est géniale et le marché porteur, rien ne dit que le
promoteur possède les atouts et les compétences pour capter une partie de ce marché
et pour réussir.
Tout promoteur doit s’assurer qu’il veut réellement créer une entreprise et commencer
par réfléchir sur lui-même ; connaître et expliciter ses motivations, identifier ses
atouts, détecter ses points faibles et défaillances pour la création d’entreprise.
Initiateur du projet
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Il faut surtout éviter de se dire : « je n’ai rien à perdre, alors je fonce ». Les grandes
facilités offertes à la création d’entreprise, l’assistance et le maintien artificiel en
activités d’entreprises inefficientes, appartiennent à une époque révolue dans notre
pays. Les conditions économiques changent avec une grande rapidité et les entreprises
inefficaces n’échapperont plus désormais aux lois de la concurrence et à la sanction du
marché.
AUTO-DIAGNOSTIC ET PROFIL ENTREPRENEURIAL : QUI
BIEN SE CONNAIT MIEUX REUSSIT
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 Test n°1 : Test du profil entrepreneurial


 test de personnalité : tempérament, sens de responsabilité, créativité…
 test de prise de risque : rapport du créateur (attitude) avec la notion de risque,

test d’évaluation de son rapport au travail,


 test d’évaluation du rapport à l’argent.
 Test n°2 : Test d’évaluation du leadership
 test de la sociabilité et communication,
 test du leadership
 test de l’image, du pouvoir et leadership.
 Test n°3 : Test d’évaluation de potentialité en planification et en organisation
 test de fixation des objectifs,
 test de planification et programmation,
 test d’organisation du travail personnel.
 Test n° 4 : Test d’évaluation des compétences en gestion
 test en marketing : produit, qualité, prix, vente et promotion,
 test en comptabilité, administration, finance
 test en organisation et gestion des Ressources Humaines
 test de contrôle de gestion,
 test de la Gestion de production.
L’idée de projet

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 Une bonne idée ne représente pas toujours une opportunité pour la


création d’entreprise, car une idée sans marché ou ne répondant pas à un
besoin, n’a aucun intérêt. Une idée se présente comme une opportunité si
elle répond à un besoin insatisfait ou mal satisfait.
 Une idée susceptible de trouver un marché n’est probablement pas aune
bonne idée, si le promoteur n’a pas pris la peine d’analyser les facteurs-
clés de réussite de son futur domaine d’activité.
Plan d’affaire
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L’expérience montre, qu’un projet mal ou insuffisamment étudié, est une


raison fréquente de difficulté de démarrage de la future entreprise et souvent,
d’échec. Il faut prendre son temps, pour réfléchir et bien étudier les questions
suivantes notamment :
Comment étudier un projet d’une manière détaillée ? Comment déterminer les
moyens nécessaires à son lancement ? Quelles sommes faut-il apporter soi-
même, si l’on veut présenter au banquier un dossier de financement
acceptable ou à un investisseur potentiel? Que peut-on demander au banquier
et comment l’aborder pour maximiser les chances d’obtenir les crédits
nécessaires à la réalisation de l’affaire ? Que faut-il connaître en gestion avant
de créer une affaire ? Quelle structure juridique choisir ? Quelles formalités
administratives accomplir avant de se lancer ?

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