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Objectif général :
L’objectif du cours consiste à fournir aux étudiants les outils nécessaires pour l’analyse des
politiques financières de l’entreprise ainsi que leurs effets sur la valeur de l’entreprise.
Objectifs spécifiques :
A la fin du cours, les étudiants seront en mesure de (d’) :
1. expliquer les étapes clés de création d’une entreprise
2. effectuer les modalités de recherche de financement
3. analyser un cas présenté par un client, un bailleur de fonds ou un fournisseur
4. appliquer les règles de gestion des risques d’entreprise en création et /ou en
développement
Les principales politiques traitées sont :
l’investissement,
le financement de l’entreprise,
la distribution
la gestion des risques.
Un investissement est une dépense immédiate destinée à augmenter, à long terme, la richesse
de celui qui l'engage.
L'investissement est l'action d'investir, c'est-à-dire d'acquérir de nouveaux moyens de
production, d'améliorer leur rendement ou de placer des capitaux dans une activité
économique, dans une entreprise, etc. Le moteur de l'investissement est la perspective d'en
retirer un profit.
Investissement Privé
Investissement Public
Le terme « investissement public » est aussi parfois utilisé par les gouvernements au sens
large pour désigner les dépenses en capital humain telles que les dépenses en éducation et en
santé ou les investissements financiers des institutions gouvernementales telles que les fonds
souverains.
But de l’investissement
L'investissement de remplacement ou de renouvellement, a pour but de maintenir l'activité à
son niveau actuel. L'investissement de modernisation ou de productivité, a pour but d'accroître
la productivité en introduisant des équipements modernes et perfectionnés.
La Formation Brute de Capital Fixe (FBCF), est la mesure, par l’Institut National de la
Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), de l’investissement et comprend les actifs
fixes " corporels ou incorporels issus de processus de production et utilisés de façon répétée
ou continue dans d'autres processus de production pendant au moins un an."
1. La FBCF est un agrégat qui permet de mesurer l'investissement matériel ainsi que les
logiciels de gestion d’une entreprise
2. La Valeur ajoutée brute (VAB) est la richesse produite par une entreprise ou un agent
économique au cours d'un exercice.
3. Le produit intérieur brut (PIB) est l'ensemble des valeurs ajoutées brutes.
Le PIB est l'indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la
« production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques (ménages,
entreprises, administrations publiques) résidant à l'intérieur d'un territoire.
Types d’investissements
L’investissement public permet de savoir qui investit et dans quel secteur. L'investissement
des ménages correspond aux achats de logements et aux gros travaux d'entretien.
L'autofinancement est la capacité de l'entreprise à financer son activité ainsi que ses
investissements à l'aide de ses propres moyens financiers. C'est un mode de financement
interne à l'entreprise, qui se compose essentiellement des amortissements comptables.
Cette signification est aussi valable pour les entreprises à la recherche de développement et de
croissance par leurs propres moyens que pour les particuliers à la recherche d'un
investissement avec leurs économies et épargne personnelle. Les ressources extérieures ou le
financement externe sont alors exclus du processus d'autofinancement.
Pour les ménages, l'autofinancement consiste souvent à un achat immobilier sans recours
à un crédit immobilier ou à la limite, par abus de langage, à recourir à l'emprunt immobilier
pour acheter un appartement ou une maison qu'on va louer à un locataire qui paiera les
mensualités de crédit par les loyers versés mensuellement sous la forme d'un investissement
locatif. En bref, les loyers du locataire couvrent le financement.
Pour les sociétés et entreprises, l'autofinancement est souvent vécu comme une contrainte par
manque de confiance des prêteurs et investisseurs potentiels. Cette forme de financement reste
majoritaire dans la création et le développement du commerce dans le monde entier.
2. Financement d’entreprise
Par financement, il faut entendre l'ensemble des ressources financières, tant internes
qu'externes, à disposition d'une entreprise (société, indépendant ou ASBL) et lui conférant les
moyens d'action nécessaires pour réaliser son activité.
Pour financer sa création ou son développement, une entreprise peut utiliser deux grandes
catégories de capitaux :
les fonds propres, fournis par les associés de la société ou l'entrepreneur individuel,
les financements externes, qui proviennent des organismes financiers.
Financement interne
Le financement externe regroupe les moyens financiers que l'entreprise trouve à l'extérieur
soit en empruntant, soit en augmentant son capital, par exemple par émission d'actions
nouvelles pour une Société Anonyme.
Les agents à capacité de financement sont des agents dont les revenus (la monnaie reçue) sont
supérieurs aux dépenses (la monnaie utilisée).Ceux-ci financent donc leurs investissements et
dégagent, en plus, une épargne financière qui pourra être placée. Seuls les ménages présentent
une capacité de financement.
CHAPITRE III. LA CRÉATION D'UNE ENTREPRISE
Le point de départ consiste à trouver une idée de projet de création d’entreprise. Il existe une
multitude d’idées de projet, il peut s’agir d’activités déjà existantes ou de concepts totalement
innovants.
Lorsque l’on souhaite aller un peu plus loin que le stade de l’idée et se projeter dans le
lancement d’une activité, il faut définir précisément son business-model.
L’étude de marché commence souvent à ce stade, elle permet
d’affiner son projet,
de se renseigner sur les cibles potentielles et sur la concurrence,
d’obtenir de nombreuses autres informations.
prendre conscience que vous serez désormais chef d’entreprise, fonction qui n’est pas
évidente à assurer pour tout le monde ;
prendre conscience de votre changement de revenu.
En quittant votre emploi, vous risquez de perdre votre revenu principal. De plus, les
allocations pôle emploi que vous percevrez éventuellement sont temporaires et inférieures
à vos revenus salariés actuels ;
mesurer l’impact de ce choix sur votre vie de famille.
Se lancer dans un projet de création aura trois conséquences au niveau de votre
famille, vous risquez :
1. de passer d’avantage de temps au travail,
2. d’avoir des périodes de stress plus intenses qu’actuellement
3. d’avoir moins de moyens financiers pendant le début d’activité.
Par ailleurs, les risques qui votre famille encourt doivent être mesurés (cela dépend
notamment de la forme juridique de l’entreprise et de votre régime matrimonial).
Cette seconde étape est essentielle ; les réflexions vous permettront de prendre une décision
mesurée.
Nous souhaitons à travers ces trois points vous informer sur les impacts que peut avoir un
projet de création d’entreprise afin que vous puissiez prendre votre décision en mesurant
correctement les conséquences.
Des parcours d’informations sont notamment dispensés par les chambres de commerce et
permettent :
une prise de connaissance globale sur la création d’une création d’entreprise,
de commencer à s’informer sur les grandes étapes à suivre (business plan, les
différents statuts juridiques, le financement).
Le prévisionnel
Le prévisionnel constitue notamment un élément de réponse aux questions suivantes :
mon projet est-il rentable ?
quel est le montant du financement nécessaire pour le lancement de mon projet ?
quel revenu puis-je espérer de ma future activité si mes premières années
correspondent à mes estimations ?
L’élaboration du prévisionnel se limite encore ici à l’activité proprement dite, c’est-à-dire aux
projections de chiffre d’affaires et aux dépenses nécessaires à l’exercice de l’activité :
investissements,
achats,
frais généraux,
dépenses de personnel.
A ce stade, vous pouvez également commencer à rechercher vos futurs fournisseurs et vos
futurs prestataires
assureur,
expert-comptable,
avocat,
publicité,
téléphonie.
Les propositions obtenues par ces derniers vous permettront d’affiner le prévisionnel.
Les autres paramètres seront ajustés ultérieurement en fonction :
du choix de la forme juridique de l’entreprise,
de son régime fiscal
du statut social du dirigeant.
Il est fortement recommandé de prévoir un budget plus large que le besoin de financement
calculé.
Parfois, certains projets n’ont besoin d’aucun financement mais il y en a d’autres (notamment
ceux pour lesquels des investissements sont à effectuer) qui nécessitent de réunir des fonds.
L'impôt sur le revenu (IR) est une redevance annuelle, déclarative et unique. Elle porte sur le
revenu net global des personnes physiques. En plus de l'abréviation d'IS, cet impôt possède un
acronyme non officiel mais souvent utilisé, à savoir IRPP : Impôt sur le Revenu des
Personnes Physiques.
L'impôt sur les entreprises (également appelé impôt sur les bénéfices) est une taxe prélevée
sur le résultat annuel des entreprises. L'impôt sur les sociétés (IS) s'applique aux entreprises à
partir d'un certain seuil de bénéfices. Son taux varie en fonction du type d'entreprise et de son
niveau de résultat.
Cette étape est liée à l’élaboration du prévisionnel, les réponses obtenues permettront de le
boucler définitivement.
Il est fortement recommandé, dans cette étape essentielle, de se faire accompagner par un
professionnel (idéalement un expert-comptable pour ses compétences multidisciplinaires).
L’appui d’un avocat est également recommandé pour les projets qui nécessitent des montages
complexes. Ces professionnels justifieront les choix à adopter et répondront à beaucoup
d’autres questions.
Parallèlement à ces réflexions, vous devez continuer à avancer sur le montage du financement
du projet. Certains aspects peuvent avoir un impact sur les choix ci-dessus, comme le choix de
la forme juridique lorsqu’un investisseur entre dans le projet.
Une fois que vous avez trouvé votre dénomination sociale et votre nom commercial, il
convient de s’assurer de leur disponibilité auprès de l’Agence de Promotion d’Investissement.
Également, il faut penser à vérifier la disponibilité du nom de domaine associé au nom choisi
pour votre entreprise.
Dans le même temps, si vous exercez une activité réglementée ou soumise à une autorisation
particulière, il convient de faire le nécessaire. Pour cela, vous devez contacter l’organisme
professionnel auquel vous serez lié afin de prendre connaissance de la marche à suivre.
Un projet de statuts peut être demandé afin de procéder au dépôt des apports en numéraire.
Si vous lancez un projet de création d’entreprise avec d’autres associés, que vous ne vous
chargez pas de la rédaction des statuts et que vous avez des difficultés à comprendre la portée
des clauses insérées dans les statuts, nous vous conseillons de vous faire accompagner par un
professionnel pour comprendre le contenu de l’ensemble de l’acte avant de le signer.
Lorsque des apports en nature sont prévus, vous devrez procéder à leur évaluation. Si le
commissaire aux apports doit être nommé, il convient de trouver le professionnel qui sera
chargé d’effectuer le rapport, qui constitue une pièce à fournir dans le dossier de création.
La différence principale entre l'Entreprise Individuelle (EI) et l'Entreprise Individuelle à
Responsabilité Limitée (EIRL) réside dans le fait que les entrepreneurs individuels (EI)
doivent répondre de leurs dettes professionnelles sur l'ensemble de leur patrimoine.
Enfin, si vous créez une EIRL, vous devez rédiger une déclaration d’affectation précisant
l’ensemble des biens que vous mettez à disposition de votre entreprise.
Pour les entrepreneurs individuels notamment, il peut être opportun de se rendre chez un
notaire dès le commencement de l’activité pour effectuer une déclaration d’insaisissabilité qui
permettra de protéger les biens immobiliers autre que la résidence principale (qui est protégée
de plein droit).
Enfin, si vous constituez une société, vous devez obligatoirement déclarer les bénéficiaires
effectifs lors de la demande d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au
plus tard dans un délai de 15 jours à compter dès la délivrance du récépissé de dépôt de
dossier de création d’entreprise.
Ces capitaux présentés au passif dans le bilan de l'entreprise, en raison de leur emplacement
en haut du tableau du passif sont appelés financements de haut de bilan.
Les apporteurs de capitaux prennent un risque plus important que les créanciers (le
remboursement des prêts étant prioritaire sur la préservation des fonds propres), mais espèrent
un rendement supérieur, en percevant des dividendes si l'entreprise en distribue et par
l'augmentation de la valeur de leurs actions ou parts quand l'entreprise se développe.
Capital social
Il correspond à l'apport initial et définitif des associés pour la constitution d'une société.
Ces fonds ont vocation à rester de manière durable dans l'entreprise, et non à être remboursés.
Ils ne peuvent être récupérés que lors de la liquidation de la société, si un boni peut être
dégagé, ou lors de la vente des titres, parts sociales ou actions, reçus par les associés en
échange de leurs apports.
Le capital initial est versé sur un compte bancaire de l’API et est signalé à l’Office Burundais
des Recettes (O.B.R) lors de la signature des statuts. Après l'immatriculation de la société, ils
sont débloqués pour financer les investissements ou les besoins d'exploitation de la nouvelle
société.
Comptes courants d’associes
Ces comptes sont destinés à recevoir les sommes mises à la disposition de la société par ses
associés de façon temporaire. Ils sont donc destinés à être retirés à plus ou moins long terme.
C'est pourquoi on parle de quasi-fonds propres et qu'ils figurent parmi les dettes au passif du
bilan.
Seuls les associés peuvent être titulaires de comptes courants. Il est interdit à toute personne
non associée de prêter des fonds à une société. Les comptes courants d'associés peuvent être
bloqués, c'est-à-dire faire l'objet d'un engagement de blocage sur un temps défini et pour un
certain montant, souvent à la demande des banques.
Dans tous les cas, ces comptes peuvent être rémunérés, même si le taux d'intérêt déductible
est plafonné.
En cas de difficulté de l'entreprise, les titulaires de comptes courants entrent dans la catégorie
des créanciers chirographaires, car ils ne bénéficient d'aucune garantie de paiement.
Compte de l’exploitant
Dans une entreprise individuelle (dans laquelle il n'y a ni capital social, ni compte courant
d'associé), il s'agit d'un compte qui détaille les apports de fonds et les retraits faits par
l'exploitant. Contrairement au capital social, il peut fluctuer dans les deux sens. L'exploitant
n'est pas tenu de laisser ses apports dans son entreprise.
Appels de fonds de capital d’investissement
Les fonds de capital-investissement apportent des capitaux propres, et donc des ressources
financières, à l'entreprise. Cet apport augmente le capital social de l'entreprise, dont le fonds
devient actionnaire ou associé.
L'objectif des fonds est de réaliser une « plus-value » au moment de revendre leur
participation après quelques années, en cas d'augmentation de la valeur de l'entreprise. C'est
dans cette optique que les fonds peuvent, outre un apport financier, fournir aux dirigeants de
l'entreprise un accompagnement stratégique.
Subventions d’investissement
Ces fonds sont versés à titre définitif, généralement par des collectivités territoriales, sans
obligation de remboursement. Ils sont destinés à financer des investissements, contrairement
aux subventions de fonctionnement qui servent à financer des charges d'exploitation telles que
les aides à l'embauche.
Ces subventions sont inscrites en capitaux propres au passif du bilan. Elles ne sont pas
destinées à être remboursées, mais sont définitivement acquises à l'entreprise, sauf si celle-ci
ne satisfait pas à toutes les conditions qui sont stipulées pour leur octroi.
Sur le plan comptable et fiscal, ces subventions font l'objet d'une intégration au résultat au
même rythme que l'amortissement du bien dont elles financent l'acquisition. Par exemple, si
elles financent l'achat d'un bien amorti sur 5 ans, l'entreprise doit intégrer chaque année en
produit 20 % de la subvention reçue dans son compte de résultat.
Emprunt bancaire
Il s'agit d'une somme mise à la disposition de l'entreprise par un organisme financier, avec
obligation de la rembourser selon un échéancier préalablement défini.
En contrepartie de son financement, l'organisme prêteur perçoit des intérêts rémunérant
l'apport de fonds. Il est généralement accompagné de la prise de garantie(s) qui limite les
risques du prêteur en cas de difficulté de remboursement.
Les emprunts figurent au passif du bilan de l'entreprise.
Micro-crédit
L'entreprise qui n'a pas obtenu un crédit bancaire classique et a moins de 5 ans peut demander
un micro-crédit à des organismes habilités. Le montant ne peut pas dépasser BIF 10.000.000.
Une personne doit se porter garante pour la moitié du microcrédit.
Emprunt aidé
Certains organismes octroient aux jeunes entreprises des prêts destinés à favoriser la création
d'entreprise ou le développement d'activité. Ces prêts, liés à des conditions relatives à la
personne du créateur, sont parfois accordés en accompagnement de financements bancaires.
Ils permettent de les compléter et sont souvent pris en compte par les organismes de crédit au
titre des apports du créateur.
Ainsi, ils sont assimilés aux fonds propres et font partie des 30 % d'apports régulièrement
exigés pour obtenir des fonds externes. Ces prêts peuvent être octroyés par les collectivités
territoriales ou des associations souhaitant favoriser la création d'entreprises et le
développement économique.
Crédit-bail
Dans le cadre d'un crédit-bail, appelé également location avec option d'achat (LOA),
l'entreprise n'est pas propriétaire du bien acquis avec les fonds prêtés pendant toute la durée
du contrat. Il s'agit d'une simple location assortie d'une promesse de vente à l'issue de la
location.
L'organisme financier reste donc propriétaire du bien, qu'il loue à l'entreprise. Il s'engage à le
lui vendre après une certaine période selon des conditions prédéfinies. Les fonds ne figurent
pas au bilan de l'entreprise, puisqu'il ne s'agit pas d'une dette. Les loyers sont considérés
comme des charges d'exploitation.
Location financière
Il s'agit d'un contrat de location sans option d'achat, appelé également location longue durée.
Un fournisseur, parfois par le biais d'un organisme de crédit, met à la disposition de
l'entreprise un bien, tout en conservant la propriété et sans prendre d'engagement de le vendre
à l'issue du contrat. Cette location peut être assortie de services tels que l'entretien et
l'assurance du matériel loué, notamment pour les véhicules par exemple.
CHAPITRE IV LES ETAPES DE LA RECHERCHE DE FINANCEMENT
1. Connaître
Cette démarche comprend les étapes suivantes :
*l’identification des bailleurs de fonds susceptibles de financer votre projet et de leurs
instruments de financement,
*la vérification de l'éligibilité de votre organisme ou de la recevabilité de votre projet
compte-tenu des modalités d'attribution des subventions.
a) Identification des bailleurs de fonds finançant des actions menées par des ONG du Sud
(1) Recommandations générales
Les différentes catégories d’organismes susceptibles de financer des ONG du Sud est détaillée
dans la première partie du guide.
Elles peuvent en outre constituer un précieux conseil pour votre recherche de financement car
elles connaissent bien, en règle générale, les différentes institutions financières d'aide
présentes dans le pays dans lequel elles se trouvent.
Vous pouvez également, lors de votre visite dans les ambassades, demander à consulter la
liste des principales ONG du pays ainsi que leurs adresses. Certaines de ces ONG sont en
effet des sources potentielles de financement et ont parfois des bureaux de représentation dans
votre pays que vous pourrez contacter directement.
N'hésitez donc pas à prendre contact avec le responsable de ce point focal qui pourra
également vous orienter sur d'autres opérateurs d'aide en fonction de la nature de votre projet.
Vous pouvez contacter sur place d’autres agences spécialisées de l’ONU telles que l’UNICEF
(enfance, jeunesse et femmes), la FAO (développement rural et formation rurale), etc.
Vous pouvez obtenir les coordonnées des bureaux de représentations d'ONG à travers le
bureau PNUD, via les ambassades des pays du Nord ou encore auprès des administrations
nationales en charge des ONG. Les ONG qui ne disposent pas de bureaux de représentation
dans le Sud envoient pour leur part régulièrement des chargés de mission sur le terrain dans le
but d'évaluer des projets et/ou d'identifier de nouveaux projets.
Soumettez donc votre demande de financement au siège de l'ONG ; si cette demande n'aboutit
pas dans l'immédiat, vous pourrez néanmoins être contactés lors de la prochaine mission
d'identification menée par l'opérateur d'aide qui pourra en cas d'intérêt sélectionner votre
projet.
(7) La coopération décentralisée (de ville à ville) et les organismes professionnels privés
Les collectivités locales (communes, départements, régions et leurs groupements), les
universités, les centres d’étude et de recherche, les Fondations, les entreprises et autres
organismes professionnels spécialisés recèlent également des potentialités de financement
pour votre organisation.
Questions courantes des bailleurs de fonds
Lors de la présentation de ce projet, plusieurs questions sont revenues :
- Questions d’ordre général
*Quelle est l’origine du projet ?
*Qu'est-ce qui vous a amené à faire ce projet ?
- Questions de terrain
-Localisation des actions
-Nombre de bénéficiaires
-Tranches d’âge et sexe
-Objectifs du projet
-Part de recherche dans le projet?
-Quels sont les outils de recherche?
-Nombre d'animateurs?
-Y a-t-il une prévision de régionalisation de l'action?