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PLAN DU COURS

CHAPITRE. I. NOTIONS D’INVESTISSEMENT DANS UNE ENTREPRISE

CHAPITRE II. MODALITES DE RECHERCHE DE FINANCEMENT DANS UNE


ENTREPRISE
CHAPITRE III. LA CRÉATION D'UNE ENTREPRISE

CHAPITRE IV. LES ETAPES DE LA RECHERCHE DE FINANCEMENT

Objectif général :
L’objectif du cours consiste à fournir aux étudiants les outils nécessaires pour l’analyse des
politiques financières de l’entreprise ainsi que leurs effets sur la valeur de l’entreprise.

Objectifs spécifiques :
A la fin du cours, les étudiants seront en mesure de (d’) :
1. expliquer les étapes clés de création d’une entreprise
2. effectuer les modalités de recherche de financement
3. analyser un cas présenté par un client, un bailleur de fonds ou un fournisseur
4. appliquer les règles de gestion des risques d’entreprise en création et /ou en
développement
Les principales politiques traitées sont :
 l’investissement,
 le financement de l’entreprise,
 la distribution
 la gestion des risques.

CHAPITRE. I. NOTIONS D’INVESTISSEMENT DANS UNE ENTREPRISE

Un investissement est une dépense immédiate destinée à augmenter, à long terme, la richesse
de celui qui l'engage.
L'investissement est l'action d'investir, c'est-à-dire d'acquérir de nouveaux moyens de
production, d'améliorer leur rendement ou de placer des capitaux dans une activité
économique, dans une entreprise, etc. Le moteur de l'investissement est la perspective d'en
retirer un profit.

Investissement Privé

Le terme « investissement privé » désigne l'investissement des ménages (achats de logements)


et aussi et surtout l'investissement des entreprises. Pour une entreprise, l'investissement
consiste à engager du capital dans le processus de production.

Investissement Public

Le terme « investissement public » est aussi parfois utilisé par les gouvernements au sens
large pour désigner les dépenses en capital humain telles que les dépenses en éducation et en
santé ou les investissements financiers des institutions gouvernementales telles que les fonds
souverains.

But de l’investissement
L'investissement de remplacement ou de renouvellement, a pour but de maintenir l'activité à
son niveau actuel. L'investissement de modernisation ou de productivité, a pour but d'accroître
la productivité en introduisant des équipements modernes et perfectionnés.

Quelques indicateurs du taux d'investissement :

La Formation Brute de Capital Fixe (FBCF), est la mesure, par l’Institut National de la
Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), de l’investissement et comprend les actifs
fixes " corporels ou incorporels issus de processus de production et utilisés de façon répétée
ou continue dans d'autres processus de production pendant au moins un an."

1. La FBCF est un agrégat qui permet de mesurer l'investissement matériel ainsi que les
logiciels de gestion d’une entreprise
2. La Valeur ajoutée brute (VAB) est la richesse produite par une entreprise ou un agent
économique au cours d'un exercice.
3. Le produit intérieur brut (PIB) est l'ensemble des valeurs ajoutées brutes.
Le PIB est l'indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la
« production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques (ménages,
entreprises, administrations publiques) résidant à l'intérieur d'un territoire.
Types d’investissements

Dans le cadre des entreprises, il existe trois types d'investissements :


 L'investissement matériel : c'est l'intégralité des biens que possède l'entreprise comme
les voitures de fonctions, les bâtiments, les machines, etc.
 L'investissement immatériel : ce sont les sommes dépensées pour améliorer la
production.
 L’investissement en capital humain

Le capital humain est l'ensemble des aptitudes, talents, qualifications, expériences


accumulées par un individu et qui déterminent en partie sa capacité à travailler ou à
produire pour lui-même ou pour les autres.

Meilleurs investissements du moment


 L'immobilier locatif ;
 L'assurance-vie ;
 Le financement participatif (apport des actions) ;
 L'immobilier par exemple les parcelles
 L'épargne retraite

Principaux déterminants de l'investissement

 la demande anticipée par les entreprises ;


 le coût des facteurs de production ;
 les contraintes de financement ;
 la profitabilité des projets d'investissement des entreprises.

Budget d'investissement public

L’investissement public permet de savoir qui investit et dans quel secteur. L'investissement
des ménages correspond aux achats de logements et aux gros travaux d'entretien.

CHAPITRE II. MODALITES DE RECHERCHE DE FINANCEMENT D’UNE


ENTREPRISE

1. Autofinancement d'une entreprise

L'autofinancement est la capacité de l'entreprise à financer son activité ainsi que ses
investissements à l'aide de ses propres moyens financiers. C'est un mode de financement
interne à l'entreprise, qui se compose essentiellement des amortissements comptables.

Avantages et inconvénients de l'autofinancement


L'autofinancement est l'action d'acquérir une chose avec ses propres réserves financières sans
avoir recours au crédit ou à l'émission d'obligations pour une personne donnée.

Cela consiste donc à se financer soi-même :


 par ses propres ressources,
 ses propres capitaux
 ses fonds propres : c'est un financement interne

La Capacité d'Auto-Financement (CAF) est un terme comptable qui désigne la somme du


bénéfice net et de ce qu'on appelle les « charges non décaissées » (dotations aux
amortissements et provisions pour risques et charges).

Cette signification est aussi valable pour les entreprises à la recherche de développement et de
croissance par leurs propres moyens que pour les particuliers à la recherche d'un
investissement avec leurs économies et épargne personnelle. Les ressources extérieures ou le
financement externe sont alors exclus du processus d'autofinancement.

Voici les principaux avantages de l'autofinancement :


 Aucune dépendance financière par rapport à des éléments externes
(actionnaires, banques, créanciers, etc.),
 Aucune dette,
 Autonomie de prise de décision.
Les principaux inconvénients de l'autofinancement sont :
 Ressources financières limitées pour la croissance et le développement,
 Pression accrue liée aux moyens limités.

Pour les ménages, l'autofinancement consiste souvent à un achat immobilier sans recours
à un crédit immobilier ou à la limite, par abus de langage, à recourir à l'emprunt immobilier
pour acheter un appartement ou une maison qu'on va louer à un locataire qui paiera les
mensualités de crédit par les loyers versés mensuellement sous la forme d'un investissement
locatif. En bref, les loyers du locataire couvrent le financement.

Pour les sociétés et entreprises, l'autofinancement est souvent vécu comme une contrainte par
manque de confiance des prêteurs et investisseurs potentiels. Cette forme de financement reste
majoritaire dans la création et le développement du commerce dans le monde entier.

2. Financement d’entreprise
Par financement, il faut entendre l'ensemble des ressources financières, tant internes
qu'externes, à disposition d'une entreprise (société, indépendant ou ASBL) et lui conférant les
moyens d'action nécessaires pour réaliser son activité.

Pour financer sa création ou son développement, une entreprise peut utiliser deux grandes
catégories de capitaux :
 les fonds propres, fournis par les associés de la société ou l'entrepreneur individuel,
 les financements externes, qui proviennent des organismes financiers.
Financement interne

Le financement interne est un autofinancement pour un épargnant, investisseur ou tout autre


agent économique donné. On rappelle que l'autofinancement signifie la réalisation de projets
avec ses propres moyens financiers et trésorerie disponible.
Financement externe

Le financement externe regroupe les moyens financiers que l'entreprise trouve à l'extérieur
soit en empruntant, soit en augmentant son capital, par exemple par émission d'actions
nouvelles pour une Société Anonyme.

Différenciation de la rentabilité économique et la rentabilité financière

La rentabilité financière prend en considération le flux net de la trésorerie de


l'autofinancement de l'investissement. Elle augmente lorsque le taux d'intérêt est inférieur à la
rentabilité économique.

La rentabilité économique= (résultat d'exploitation- impôts sur les bénéfices)


(Capitaux propres+ dette financière).

Les agents à capacité de financement

Les agents à capacité de financement sont des agents dont les revenus (la monnaie reçue) sont
supérieurs aux dépenses (la monnaie utilisée).Ceux-ci financent donc leurs investissements et
dégagent, en plus, une épargne financière qui pourra être placée. Seuls les ménages présentent
une capacité de financement.
CHAPITRE III. LA CRÉATION D'UNE ENTREPRISE

La création d’une entreprise est un projet qui demande de la préparation et des décisions


importantes qui doivent être prises. Pour mettre en place un projet de création d’entreprise, il
est nécessaire de procéder par étapes mais il n’est pas toujours évident de savoir comment s’y
prendre et par où commencer.

Les étapes clés de la création d’entreprise :


1. Valider l’idée de projet
2. Faire un point complet avant de décider
3. S’informer avant la création d’entreprise
4. Prendre la décision et lister les actions à mener
5. Elaborer le business plan
6. Faire les points sur les aides possibles
7. Travailler et boucler le financement du projet
8. Trouver un lieu pour exercer l’activité
9. Valider le montage du projet d’entreprise
10. Rédiger le projet de statuts de la société
11. S’occuper des démarches relatives aux apports
12. Préparer le dossier de création d’entreprise
13. Transmettre le dossier de création d’entreprise
14. Recevoir l’extrait d’immatriculation

1. Valider l’idée de projet de création d’entreprise

Le point de départ consiste à trouver une idée de projet de création d’entreprise. Il existe une
multitude d’idées de projet, il peut s’agir d’activités déjà existantes ou de concepts totalement
innovants.

Lorsque l’on souhaite aller un peu plus loin que le stade de l’idée et se projeter dans le
lancement d’une activité, il faut définir précisément son business-model.
L’étude de marché commence souvent à ce stade, elle permet
 d’affiner son projet,
 de se renseigner sur les cibles potentielles et sur la concurrence,
 d’obtenir de nombreuses autres informations.

La motivation d’un porteur de projet est essentielle. Le degré d’investissement du créateur


d’entreprise dans son projet est un facteur déterminant pour réussir. On ne lance pas un projet
de création d’entreprise sur un coup de tête, il faut avoir suffisamment de réflexion sur le
projet.

2. Faire le point sur la compatibilité de la situation avec le projet


Lorsque l’on a une idée précise de projet de création d’entreprise et que l’on ambitionne de se
lancer, il est temps de faire le point sur sa situation personnelle.
Votre situation est-elle compatible avec un projet de création d’entreprise ? Pour cela, il faut
s’interroger à plusieurs niveaux :
 quelle est votre situation professionnelle actuelle ?
 quelle sont vos compétences et votre personnalité ?
 quelle est votre situation familiale ?
 quelle est votre situation patrimoniale ?

Cette étape vous sert à :


 réfléchir à votre changement de situation.
Par exemple, si vous êtes salarié :
 comment quitter votre poste actuel ?
 êtes-vous bloqué par des clauses (non-concurrence ou exclusivité par exemple) ?
 êtes-vous capable de cumuler deux activités (votre poste actuel et votre projet) ?

 prendre conscience que vous serez désormais chef d’entreprise, fonction qui n’est pas
évidente à assurer pour tout le monde ;
 prendre conscience de votre changement de revenu.

En quittant votre emploi, vous risquez de perdre votre revenu principal. De plus, les
allocations pôle emploi que vous percevrez éventuellement sont temporaires et inférieures
à vos revenus salariés actuels ;
 mesurer l’impact de ce choix sur votre vie de famille.
 Se lancer dans un projet de création aura trois conséquences au niveau de votre
famille, vous risquez :
1. de passer d’avantage de temps au travail,
2. d’avoir des périodes de stress plus intenses qu’actuellement
3. d’avoir moins de moyens financiers pendant le début d’activité.
Par ailleurs, les risques qui votre famille encourt doivent être mesurés (cela dépend
notamment de la forme juridique de l’entreprise et de votre régime matrimonial).
Cette seconde étape est essentielle ; les réflexions vous permettront de prendre une décision
mesurée.

Nous souhaitons à travers ces trois points vous informer sur les impacts que peut avoir un
projet de création d’entreprise afin que vous puissiez prendre votre décision en mesurant
correctement les conséquences.

3. S’informer sur la création d’entreprise et s’entourer


Une fois que vous avez une bonne idée de projet et pris la décision de créer votre entreprise, il
est conseillé de s’informer sur la création d’entreprise.

Des parcours d’informations sont notamment dispensés par les chambres de commerce et
permettent :
 une prise de connaissance globale sur la création d’une création d’entreprise,
 de commencer à s’informer sur les grandes étapes à suivre (business plan, les
différents statuts juridiques, le financement).

Les boutiques de gestion proposent également un premier accompagnement.


Enfin, il peut être opportun d’intégrer un ou plusieurs réseaux de porteurs de projet, ce qui
vous permettra d’être en contact avec d’autres personnes dans la même situation que vous, ou
de trouver une personne sur laquelle vous pourrez vous appuyer en cas de besoin (un ancien
chef d’entreprise, un ami qui connait bien la création d’entreprise).
 Le créateur d’entreprise doit savoir s’entourer des bonnes personnes pour
avancer correctement.

4. Mettre en application la décision et identifier les actions à mener


Lorsque votre décision de créer votre entreprise est prise, il va falloir mener vos premières
actions concrètes :
 si vous êtes en activité, les choix à opérer par rapport à votre employeur :
 prendre un congé de création,
 cumuler les deux activités
 quitter l’entreprise),
 évoquer le projet avec votre employeur et lui indiquer votre souhait de quitter
l’entreprise (idéalement par rupture conventionnelle),
 commencer à aborder le projet avec votre banquier, les investisseurs potentiels de
votre connaissance et avec un expert-comptable si possible.

Ensuite, concernant votre projet, il faut réfléchir aux points suivants :


 avec-vous des éléments à protéger:
o votre idée,
o votre concept,
o une idée de marque ?
 avez-vous toutes les compétences nécessaires au lancement du projet ? faut-il trouver
un associé ?
 est-ce que je démarre de zéro ou ais-je la possibilité, et le cas échéant ais-je intérêt,
d’intégrer un réseau de franchise ?
 l’exercice de l’activité envisagée nécessite-t-elle de respecter certaines obligations :

 possession d’un diplôme,


 inscriptions particulières,
 autorisations des autorités habiletés?

5. Elabore son business plan


Bien que vous puissiez avoir déjà commencé votre business plan avant les étapes que nous
avons évoqué ci-dessus, il va désormais falloir le boucler.
Le business plan commence tout d’abord par l’étude du marché qui est à ce stade
normalement terminée.
Il convient ensuite de travailler le prévisionnel, qui consiste à chiffrer votre projet d’entreprise
pour obtenir une visibilité économique et financière.

Le prévisionnel
Le prévisionnel constitue notamment un élément de réponse aux questions suivantes :
 mon projet est-il rentable ?
 quel est le montant du financement nécessaire pour le lancement de mon projet ?
 quel revenu puis-je espérer de ma future activité si mes premières années
correspondent à mes estimations ?

L’élaboration du prévisionnel se limite encore ici à l’activité proprement dite, c’est-à-dire aux
projections de chiffre d’affaires et aux dépenses nécessaires à l’exercice de l’activité :
 investissements,
 achats,
 frais généraux,
 dépenses de personnel.
A ce stade, vous pouvez également commencer à rechercher vos futurs fournisseurs et vos
futurs prestataires
 assureur,
 expert-comptable,
 avocat,
 publicité,
 téléphonie.

Les propositions obtenues par ces derniers vous permettront d’affiner le prévisionnel.
Les autres paramètres seront ajustés ultérieurement en fonction :
 du choix de la forme juridique de l’entreprise,
 de son régime fiscal
 du statut social du dirigeant.

6. Aides à la création d’entreprise


Parallèlement à l’établissement du prévisionnel, il convient de se renseigner sur toutes les
aides dont vous pourrez bénéficier dans le cadre de votre projet :
 plusieurs dispositifs d’aides sont prévus pour les demandeurs d’emplois:
 exonération temporaire de charges sociales,
 maintien des allocations pôle emploi
 versement d’une partie du reliquat des droits de pôle emploi forme de capital,
 des organismes de soutien à la création d’entreprise peuvent vous attribuer des aides :
prêt à taux zéro, accompagnement, etc.
 ensuite, des aides spécifiques peuvent être prévues par la région,
 enfin, vous pouvez également solliciter des aides en fonction de la nature de votre
activité. Les projets innovants peuvent par exemple être subventionnés.
Il existe une multitude d’aides possibles dans le cadre d’un projet de création, beaucoup
d’entrepreneurs passent à côté de plusieurs dispositifs. La chambre de commerce ou les
boutiques de gestion peuvent vous informer sur les dispositifs existants et les conditions pour
en bénéficier.

7. Travailler et boucler le financement du projet de création d’entreprise


En fonction des résultats de votre prévisionnel et des aides dont vous pouvez bénéficier, vous
obtenez une première idée de l’enveloppe de financement dont vous aurez besoin pour lancer
votre projet.

Il est fortement recommandé de prévoir un budget plus large que le besoin de financement
calculé.
Parfois, certains projets n’ont besoin d’aucun financement mais il y en a d’autres (notamment
ceux pour lesquels des investissements sont à effectuer) qui nécessitent de réunir des fonds.

Il conviendra alors de reprendre le montant du financement calculé et d’y allouer :


 les apports personnels que vous pouvez effectuer,
 les apports des investisseurs que vous pouvez faire entrer dans le projet,
 les financements que vous pouvez espérer obtenir par les établissements de crédit,
 les aides financières dont vous pouvez bénéficier.
8. Trouver un lieu pour exercer son activité
Autre étape essentielle de tout projet de création d’entreprise : trouver un lieu pour exercer
son activité. Si vous créez une entreprise et décidez de travailler de chez vous ou chez vos
clients directement, ce n’est pas très compliqué: domicilier et installer son entreprise
En revanche, si un local commercial est indispensable, c’est un peu plus compliqué et cela
peut prendre du temps. De plus, il s’agit d’un poste de dépense important pour le prévisionnel.

9. Valider le montage complet de son projet d’entreprise


Lorsque le prévisionnel est terminé et que le financement de votre projet est plus ou moins
défini, l’entrepreneur doit faire face à une étape essentielle de la création d’entreprise :
 le choix de la forme juridique de l’entreprise
 S.A.R.L  : Société à Responsabilité Limitée
 E.U.R.L  : Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée
 S.A.S  : Société par Actions Simplifiée
 S.A.S.U  : Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle
 E.I.R.L  : Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée
 E.I  : Entreprise Individuelle
  S.A  : Société Anonyme
 S.P.R.L  : Société Privée à Responsabilité Limitée

L'impôt sur le revenu (IR) est une redevance annuelle, déclarative et unique. Elle porte sur le
revenu net global des personnes physiques. En plus de l'abréviation d'IS, cet impôt possède un
acronyme non officiel mais souvent utilisé, à savoir IRPP : Impôt sur le Revenu des
Personnes Physiques.

L'impôt sur les entreprises (également appelé impôt sur les bénéfices) est une taxe prélevée
sur le résultat annuel des entreprises. L'impôt sur les sociétés (IS) s'applique aux entreprises à
partir d'un certain seuil de bénéfices. Son taux varie en fonction du type d'entreprise et de son
niveau de résultat.

 le choix du régime fiscal de l’entreprise :IS ou IR ?,


 le choix du statut social du chef d’entreprise,
 la protection de votre patrimoine personnel,
 le choix de votre dénomination sociale,
 la construction du financement : ventilation entre les solutions possibles.

Cette étape est liée à l’élaboration du prévisionnel, les réponses obtenues permettront de le
boucler définitivement.
Il est fortement recommandé, dans cette étape essentielle, de se faire accompagner par un
professionnel (idéalement un expert-comptable pour ses compétences multidisciplinaires).
L’appui d’un avocat est également recommandé pour les projets qui nécessitent des montages
complexes. Ces professionnels justifieront les choix à adopter et répondront à beaucoup
d’autres questions.

Parallèlement à ces réflexions, vous devez continuer à avancer sur le montage du financement
du projet. Certains aspects peuvent avoir un impact sur les choix ci-dessus, comme le choix de
la forme juridique lorsqu’un investisseur entre dans le projet.

A l’issue de cette étape :


 votre prévisionnel est bouclé,
 votre financement est quasiment bouclé,
 vous savez quelle forme juridique, quel régime fiscal et quel statut social choisir.

Une fois que vous avez trouvé votre dénomination sociale et votre nom commercial, il
convient de s’assurer de leur disponibilité auprès de l’Agence de Promotion d’Investissement.
Également, il faut penser à vérifier la disponibilité du nom de domaine associé au nom choisi
pour votre entreprise.

Dans le même temps, si vous exercez une activité réglementée ou soumise à une autorisation
particulière, il convient de faire le nécessaire. Pour cela, vous devez contacter l’organisme
professionnel auquel vous serez lié afin de prendre connaissance de la marche à suivre.

10. Rédiger le projet de statuts de la société


Si vous choisissez de procéder à la création de société, il va falloir rédiger votre projet de
statuts. Les statuts de votre société doivent comporter toutes les mentions obligatoires prévues
par la loi, ainsi que toutes les autres mentions nécessaires pour organiser convenablement le
fonctionnement de votre future société.

Là-encore, il est recommandé de vous faire accompagner par un professionnel. L’expert-


comptable peut intervenir sur la rédaction de vos statuts uniquement si vous vous engagez à
travailler avec lui sur une mission comptable. Un avocat est également un partenaire parfait
pour vous aider sur la rédaction de vos statuts.

Un projet de statuts peut être demandé afin de procéder au dépôt des apports en numéraire.
Si vous lancez un projet de création d’entreprise avec d’autres associés, que vous ne vous
chargez pas de la rédaction des statuts et que vous avez des difficultés à comprendre la portée
des clauses insérées dans les statuts, nous vous conseillons de vous faire accompagner par un
professionnel pour comprendre le contenu de l’ensemble de l’acte avant de le signer.

11. S’occuper des démarches relatives aux apports


Si vous constituez une société, vous devez procéder au dépôt des apports en numéraire
immédiatement libérés lors de la constitution. Ces fonds doivent être déposés sur un compte
bloqué et un certificat du dépositaire des fonds vous sera remis.

Lorsque des apports en nature sont prévus, vous devrez procéder à leur évaluation. Si le
commissaire aux apports doit être nommé, il convient de trouver le professionnel qui sera
chargé d’effectuer le rapport, qui constitue une pièce à fournir dans le dossier de création.
La différence principale entre l'Entreprise Individuelle (EI) et l'Entreprise Individuelle à
Responsabilité Limitée (EIRL) réside dans le fait que les entrepreneurs individuels (EI)
doivent répondre de leurs dettes professionnelles sur l'ensemble de leur patrimoine.

Enfin, si vous créez une EIRL, vous devez rédiger une déclaration d’affectation précisant
l’ensemble des biens que vous mettez à disposition de votre entreprise.

12. Préparer son dossier de création d’entreprise


Pour les créations de sociétés, lorsque le projet de statut est terminé et validé par tous les
associés, il est temps de commencer à préparer le dossier de création. Lorsqu’il s’agit d’une
entreprise individuelle, vous n’avez pas besoin de statuts.
Vous pouvez procéder de la manière suivante :
 si vous en avez l’obligation, vous effectuez votre stage obligatoire d’initiation à la
gestion d’entreprise (obligatoire pour les professionnels inscrits à la chambre des
métiers),
 il convient tout d’abord de procéder au dépôt des apports en numéraires à libérer dès la
constitution sur un compte bloqué, dans un établissement de crédit
 établir les statuts définitifs et les faire signer par tous les associés ou actionnaires,
 nommer le ou les dirigeants de la société et donner mandat à une personne pour
réaliser les formalités de création de l’entreprise,
 sélectionner un journal d’annonces légales et procéder à la publication d’un avis de
constitution de société ou de création d’activité (pour les entreprises individuelles),
 récupérer éventuellement un exemplaire du rapport du commissaire aux apports,
 obtenir éventuellement le justificatif vous permettant d’exercer votre activité si votre
profession l’exige,
 réunir toutes les pièces nécessaires au montage du dossier de création.

Nous évoquons les formalités à accomplir pour immatriculer une entreprise :


13. Transmettre son dossier de création d’entreprise au greffe
Une fois que le dossier de création est constitué, la personne en charge des formalités peut :
 se rendre physiquement au centre de formalités des entreprises (procédure
recommandée),
 envoyer le dossier complet par courrier au centre de formalités des entreprises,
 procéder à l’immatriculation de l’entreprise par internet (Créer une site).

Pour les entrepreneurs individuels notamment, il peut être opportun de se rendre chez un
notaire dès le commencement de l’activité pour effectuer une déclaration d’insaisissabilité qui
permettra de protéger les biens immobiliers autre que la résidence principale (qui est protégée
de plein droit).
Enfin, si vous constituez une société, vous devez obligatoirement déclarer les bénéficiaires
effectifs lors de la demande d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au
plus tard dans un délai de 15 jours à compter dès la délivrance du récépissé de dépôt de
dossier de création d’entreprise.

14. Recevoir l’extrait d’immatriculation et démarrer son activité


Après avoir transmis votre dossier de demande d’immatriculation au centre de formalités des
entreprises, votre entreprise est en cours d’immatriculation. Vous recevrez très rapidement un
récépissé de dépôt de dossier de création d’entreprise.

Lorsque le dossier est complet, l’immatriculation de l’entreprise intervient rapidement et vous


recevrez votre extrait d’immatriculation. En cas d’erreur ou de documents manquants, un
courrier vous sera adressé pour régulariser la situation.
Une fois que l’entreprise est immatriculée, vous pouvez démarrer votre activité. N’oubliez pas
de souscrire une assurance pour couvrir votre activité. De préférence, vous devez également
trouver votre expert-comptable le plus rapidement possible.

Conclusion sur le calendrier d’une création d’entreprise :


La création d’une entreprise est une succession de plusieurs étapes nécessitant souvent de
prendre des décisions très importantes. Les choix du futur chef d’entreprise sont parfois
compliqués et l’œil avisé d’un professionnel est un atout considérable pour se lancer dans de
bonnes conditions et être informé correctement sur les conséquences de chaque décision.
Modes de financement des entreprises
Il s'agit des financements issus des apports :
 en capital appelé capital social
 en comptes courants faits par les associés ou actionnaires : apports de fonds de capital-
investissement,
 les subventions d'investissement.

Ces capitaux présentés au passif dans le bilan de l'entreprise, en raison de leur emplacement
en haut du tableau du passif sont appelés financements de haut de bilan.
Les apporteurs de capitaux prennent un risque plus important que les créanciers (le
remboursement des prêts étant prioritaire sur la préservation des fonds propres), mais espèrent
un rendement supérieur, en percevant des dividendes si l'entreprise en distribue et par
l'augmentation de la valeur de leurs actions ou parts quand l'entreprise se développe.

Capital social
Il correspond à l'apport initial et définitif des associés pour la constitution d'une société.
Ces fonds ont vocation à rester de manière durable dans l'entreprise, et non à être remboursés.
Ils ne peuvent être récupérés que lors de la liquidation de la société, si un boni peut être
dégagé, ou lors de la vente des titres, parts sociales ou actions, reçus par les associés en
échange de leurs apports.

Le capital initial est versé sur un compte bancaire de l’API et est signalé à l’Office Burundais
des Recettes (O.B.R) lors de la signature des statuts. Après l'immatriculation de la société, ils
sont débloqués pour financer les investissements ou les besoins d'exploitation de la nouvelle
société.
Comptes courants d’associes

Ces comptes sont destinés à recevoir les sommes mises à la disposition de la société par ses
associés de façon temporaire. Ils sont donc destinés à être retirés à plus ou moins long terme.
C'est pourquoi on parle de quasi-fonds propres et qu'ils figurent parmi les dettes au passif du
bilan.

Seuls les associés peuvent être titulaires de comptes courants. Il est interdit à toute personne
non associée de prêter des fonds à une société. Les comptes courants d'associés peuvent être
bloqués, c'est-à-dire faire l'objet d'un engagement de blocage sur un temps défini et pour un
certain montant, souvent à la demande des banques.
Dans tous les cas, ces comptes peuvent être rémunérés, même si le taux d'intérêt déductible
est plafonné.

En cas de difficulté de l'entreprise, les titulaires de comptes courants entrent dans la catégorie
des créanciers chirographaires, car ils ne bénéficient d'aucune garantie de paiement.

Compte de l’exploitant
Dans une entreprise individuelle (dans laquelle il n'y a ni capital social, ni compte courant
d'associé), il s'agit d'un compte qui détaille les apports de fonds et les retraits faits par
l'exploitant. Contrairement au capital social, il peut fluctuer dans les deux sens. L'exploitant
n'est pas tenu de laisser ses apports dans son entreprise.
Appels de fonds de capital d’investissement
Les fonds de capital-investissement apportent des capitaux propres, et donc des ressources
financières, à l'entreprise. Cet apport augmente le capital social de l'entreprise, dont le fonds
devient actionnaire ou associé.
L'objectif des fonds est de réaliser une « plus-value » au moment de revendre leur
participation après quelques années, en cas d'augmentation de la valeur de l'entreprise. C'est
dans cette optique que les fonds peuvent, outre un apport financier, fournir aux dirigeants de
l'entreprise un accompagnement stratégique.

Typologie des fonds de capital-investissement suivant le stade de maturité des


entreprises ciblées :
 « capital-risque » ou « capital-innovation » intervient auprès d'entreprises en phase de
création ou de développement très risqué, notamment des entreprises innovantes
n'ayant pas encore atteint leur seuil de rentabilité, mais avec un fort potentiel de
croissance,
 « capital-développement » vise à accompagner les projets de développement
d'entreprises qui ont atteint leur seuil de rentabilité : augmentation des capacités de
production, conquête de nouveaux marchés, développement de nouveaux produits,
financement d'acquisitions, etc.
 « capital-transmission » permet l'acquisition d'une entreprise existante par une équipe
de dirigeants venant de l'entreprise ou de l'extérieur.
Ils peuvent prendre différentes formes :
 « Fonds d'amorçage », clubs de « business » ou « investisseurs providentiels », qui
investissent des petits montants dans des structures en création,
 Sociétés ou fonds de capital-risque régionaux, souvent cofinancés par des collectivités
territoriales,
 Fonds d'envergure nationale, voire internationale, pour les montants plus importants.
Les sociétés gérant ces fonds peuvent être indépendantes ou filiales spécialisées
d'organismes financiers

Subventions d’investissement
Ces fonds sont versés à titre définitif, généralement par des collectivités territoriales, sans
obligation de remboursement. Ils sont destinés à financer des investissements, contrairement
aux subventions de fonctionnement qui servent à financer des charges d'exploitation telles que
les aides à l'embauche.

Ces subventions sont inscrites en capitaux propres au passif du bilan. Elles ne sont pas
destinées à être remboursées, mais sont définitivement acquises à l'entreprise, sauf si celle-ci
ne satisfait pas à toutes les conditions qui sont stipulées pour leur octroi.
Sur le plan comptable et fiscal, ces subventions font l'objet d'une intégration au résultat au
même rythme que l'amortissement du bien dont elles financent l'acquisition. Par exemple, si
elles financent l'achat d'un bien amorti sur 5 ans, l'entreprise doit intégrer chaque année en
produit 20 % de la subvention reçue dans son compte de résultat.

Emprunt bancaire
Il s'agit d'une somme mise à la disposition de l'entreprise par un organisme financier, avec
obligation de la rembourser selon un échéancier préalablement défini.
En contrepartie de son financement, l'organisme prêteur perçoit des intérêts rémunérant
l'apport de fonds. Il est généralement accompagné de la prise de garantie(s) qui limite les
risques du prêteur en cas de difficulté de remboursement.
Les emprunts figurent au passif du bilan de l'entreprise.

Micro-crédit
L'entreprise qui n'a pas obtenu un crédit bancaire classique et a moins de 5 ans peut demander
un micro-crédit à des organismes habilités. Le montant ne peut pas dépasser BIF 10.000.000.
Une personne doit se porter garante pour la moitié du microcrédit.

Emprunt aidé
Certains organismes octroient aux jeunes entreprises des prêts destinés à favoriser la création
d'entreprise ou le développement d'activité. Ces prêts, liés à des conditions relatives à la
personne du créateur, sont parfois accordés en accompagnement de financements bancaires.
Ils permettent de les compléter et sont souvent pris en compte par les organismes de crédit au
titre des apports du créateur.

Ainsi, ils sont assimilés aux fonds propres et font partie des 30 % d'apports régulièrement
exigés pour obtenir des fonds externes. Ces prêts peuvent être octroyés par les collectivités
territoriales ou des associations souhaitant favoriser la création d'entreprises et le
développement économique.

Crédit-bail
Dans le cadre d'un crédit-bail, appelé également location avec option d'achat (LOA),
l'entreprise n'est pas propriétaire du bien acquis avec les fonds prêtés pendant toute la durée
du contrat. Il s'agit d'une simple location assortie d'une promesse de vente à l'issue de la
location.
L'organisme financier reste donc propriétaire du bien, qu'il loue à l'entreprise. Il s'engage à le
lui vendre après une certaine période selon des conditions prédéfinies. Les fonds ne figurent
pas au bilan de l'entreprise, puisqu'il ne s'agit pas d'une dette. Les loyers sont considérés
comme des charges d'exploitation.

Location financière
Il s'agit d'un contrat de location sans option d'achat, appelé également location longue durée.
Un fournisseur, parfois par le biais d'un organisme de crédit, met à la disposition de
l'entreprise un bien, tout en conservant la propriété et sans prendre d'engagement de le vendre
à l'issue du contrat. Cette location peut être assortie de services tels que l'entretien et
l'assurance du matériel loué, notamment pour les véhicules par exemple.
CHAPITRE IV LES ETAPES DE LA RECHERCHE DE FINANCEMENT

Une recherche de financement classique peut comporter deux phases.


 Dans un premier temps, il s'agira de vous informer sur :
 les bailleurs de fonds potentiels,
 leurs instruments de financement
 les modalités d'attribution de ces financements.
La première partie du guide vous permet d'identifier les bailleurs de fonds potentiels et
d’avoir une vision globale des différentes sources de financement à votre disposition.
Par la suite, il s'agira de vous faire connaître et de faire connaître le projet pour lequel vous
sollicitez un financement.

1. Connaître
Cette démarche comprend les étapes suivantes :
*l’identification des bailleurs de fonds susceptibles de financer votre projet et de leurs
instruments de financement,
*la vérification de l'éligibilité de votre organisme ou de la recevabilité de votre projet
compte-tenu des modalités d'attribution des subventions.

a) Identification des bailleurs de fonds finançant des actions menées par des ONG du Sud
(1) Recommandations générales

Les différentes catégories d’organismes susceptibles de financer des ONG du Sud est détaillée
dans la première partie du guide.

(2) Les ambassades des pays du Nord


La majorité des ambassades des pays de l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE) disposent de fonds destinés à financer des initiatives de petite taille.
Prenez contact avec le responsable de ces fonds. Ce premier contact, même s’il n'aboutit pas
dans l'immédiat pourra vous être utile pour mieux comprendre la nature et les procédures du
programme de manière à reformuler votre projet ou à mieux présenter un futur projet.

Elles peuvent en outre constituer un précieux conseil pour votre recherche de financement car
elles connaissent bien, en règle générale, les différentes institutions financières d'aide
présentes dans le pays dans lequel elles se trouvent.
Vous pouvez également, lors de votre visite dans les ambassades, demander à consulter la
liste des principales ONG du pays ainsi que leurs adresses. Certaines de ces ONG sont en
effet des sources potentielles de financement et ont parfois des bureaux de représentation dans
votre pays que vous pourrez contacter directement.

(3) Les représentations locales des agences de coopération bilatérale


L’ONG du Sud doit s’informer des opportunités d’accès aux crédits déconcentrés ou
décentralisés (gérés par les représentations locales des agences) et aux programmes bilatéraux
de ces agences (négociés dans un cadre gouvernemental) et se faire connaître auprès :
*des bureaux ou représentations locales,
*des ONG du Nord, partenaires ou du même domaine d’activité, qui collaborent déjà
avec des institutions publiques. La caution d’une ONG du Nord est souvent
déterminante.
Dans le cas de la France, il vous faudra prendre contact avec la Mission locale de Coopération
et d’action culturelle (MCAC) qui propose de nombreux outils de financement déconcentrés
aux ONG du Sud.
Dans le cas britannique, l’Overseas Developpement Administration (ODA) possède dans
certains pays des bureaux régionaux de coopération en matière de développement qui gèrent
des programmes d’aide pour les ONG.

(4) L'Union européenne


Celle-ci a également des représentations locales ou délégations dans de nombreux pays du
Sud. La personne chargée des relations avec les ONG (si elle existe) pourra vous indiquer les
possibilités de financement correspondant au profil de votre ONG et aux types de projets que
vous souhaitez voir financer.

Il s’agit de se faire connaître notamment :


 au niveau des instances responsables de la coopération dans l’Etat Afrique, Caraïbes et
Pacifique (ACP) concerné,
 au niveau des services de l’ordonnateur national et de la délégation (pays ACP),
 auprès du responsable géographique

(5) Le bureau ONG du PNUD et les autres agences de l’ONU


Chaque bureau de représentation du PNUD dispose d'un point focal ONG dont le responsable
est tenu d'informer les ONG sur les opportunités de financement de projets par les divers
programmes de l'organisation (Afrique 2000, LIFE, Partenaires en Développement, etc.).

N'hésitez donc pas à prendre contact avec le responsable de ce point focal qui pourra
également vous orienter sur d'autres opérateurs d'aide en fonction de la nature de votre projet.
Vous pouvez contacter sur place d’autres agences spécialisées de l’ONU telles que l’UNICEF
(enfance, jeunesse et femmes), la FAO (développement rural et formation rurale), etc.

(6) Les ONG du Nord et leurs représentations locales


De nombreuses ONG telles OXFAM ou Terre des Hommes disposent de représentations
locales dans les pays du Sud. Une de leur tâche est d'identifier voire de financer des initiatives
portées par des groupes de base ou des associations locales.

Vous pouvez obtenir les coordonnées des bureaux de représentations d'ONG à travers le
bureau PNUD, via les ambassades des pays du Nord ou encore auprès des administrations
nationales en charge des ONG. Les ONG qui ne disposent pas de bureaux de représentation
dans le Sud envoient pour leur part régulièrement des chargés de mission sur le terrain dans le
but d'évaluer des projets et/ou d'identifier de nouveaux projets.

Soumettez donc votre demande de financement au siège de l'ONG ; si cette demande n'aboutit
pas dans l'immédiat, vous pourrez néanmoins être contactés lors de la prochaine mission
d'identification menée par l'opérateur d'aide qui pourra en cas d'intérêt sélectionner votre
projet.

(7) La coopération décentralisée (de ville à ville) et les organismes professionnels privés
Les collectivités locales (communes, départements, régions et leurs groupements), les
universités, les centres d’étude et de recherche, les Fondations, les entreprises et autres
organismes professionnels spécialisés recèlent également des potentialités de financement
pour votre organisation.
Questions courantes des bailleurs de fonds
Lors de la présentation de ce projet, plusieurs questions sont revenues :
- Questions d’ordre général
*Quelle est l’origine du projet ?
*Qu'est-ce qui vous a amené à faire ce projet ?

- Questions de terrain
-Localisation des actions
-Nombre de bénéficiaires
-Tranches d’âge et sexe
-Objectifs du projet
-Part de recherche dans le projet?
-Quels sont les outils de recherche?
-Nombre d'animateurs?
-Y a-t-il une prévision de régionalisation de l'action?

Les questions principalement posées portent sur :


*la viabilité des projets,
*les objectifs précis avec des activités prévues pour chaque objectif,
*les critères d’évaluation prévus,
*le budget détaillé.

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