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________________________
Cours d’analyse et
d’évaluation de
projets
R.Bellir
2017-2018
1
Table des matières
CONCLUSION ............................................................................................................................20
3
Chapitre 1
DEFINITIONS ET CARACTERISTIQUES
DE L’INVESTISSEMENT
4
CHAPITRE I : DEFINITIONS ET CARACTERISTIQUES DE
L’INVESTISSEMENT
Dans les sciences économiques, la difficulté réside bien souvent dans l’emploi des termes
appropriés, le même terme peut avoir un sens différent selon la personne qui l’emploie et
selon le contexte dans lequel il est utilisé. Aussi, nous prendrons le soin, dans un premier
lieu, d’éclairer le terrain sur lequel se situe le débat en précisant quelques notions
essentielles.
1.1 NOTION D’INVESTISSEMENT
Selon Pierre MASSE 1l’investissement, dans la terminologie courante, désigne à la
fois un acte et le résultat de cet acte : à la fois la décision d’investir et le bien investi.
La définition la plus générale que l’on puisse proposer l’acte d’investir et qu’il constitue
l’échange d’une satisfaction immédiate et certaine à laquelle on renonce contre une
espérance que l’on acquiert et dont le bien investi est le support.
Le terme d’espérance, illustre bien le double contenu de la décision d’investir, celui d’un
arbitrage dans le temps, car il faut en effet établir une équivalence entre des valeurs actuelles
et des valeurs futures, d’où le problème d’actualisation, ensuite, puisqu’espérer n’est pas
tenir, on doit déterminer si l’investissement est rentable et le comparer à d’autres
investissements, c’est le problème des critères de rentabilité.
La notion d’investissement n’a pas toujours le même contenu selon que s’y réfère, le
financier ou le comptable.
Du point de vue économique, l’investissement correspond à l’acquisition ou à la création
d’un capital fixe constitué par les moyens permanents d’exploitation de l’entreprise, c’est à-
dire les facteurs physiques de production et de commercialisation 2.
Du point de vue financier : l’investissement correspond à l’affectation de moyens financiers
à l’acquisition d’actifs industriels ou financiers, c’est-à-dire les immobilisations et les titres
de participation :
- Les immobilisations corporelles (fonds de commerce, brevets et licences, procédés,
modèles et concessions...). Il s’agit aussi de dépenses de recherches et de développement,
des dépenses de formation et de perfectionnement, et des dépenses d’organisation
d’entreprise.
-------------------------------
1Pierre MASSE : Le choix des investissements ,chap. 1er, Édition DUNOD
2 Pierre CONSO : La gestion financière de l’entreprise, Paris, DUNOD, 1985.
5
- Les titres de participation : leur acquisition est soit destinée à un pansement de capitaux,
soit à faire un lien avec une autre entreprise afin de rationaliser un réseau commercial et
industriel.
Du point de vue comptable : l’investissement correspond à une affectation de dépense aux
rubriques de l’actif immobilisé. On appelle « actif » toute propriété physique ou droit
incorporel possédé par une entreprise ou par un individu. Selon cette acception de la notion
d’investissement, sont considérés biens d’investissement, les biens immobilisés de
l’entreprise (terrain, équipement, outillage, les titres de participation, mais aussi, les stocks
de matières, des produits finis, les créances des clients et les liquidités (caisse, banque,
C.C.P.).
Parallèlement à cette conception large de l’investissement existe une conception bien plus
stricte ou étroite. Ne sont considérés comme biens d’investissement que les biens servant
directement (physiquement) à la production d’autres biens, c’est-à-dire les seules valeurs
immobilisées du bilan et que l’entreprise utilisera durablement pendant plus d’un cycle
d’exploitation. Sont exclus les actifs circulants, qui n’ont d’ailleurs vocation à se trouver au
bilan de l’entreprise que parce que le cycle d’exploitation ou le cycle financier que leur a
donné naissance n’est pas achevé au moment de la clôture des comptes. En dépit des limites
imposées par cette acception de l’investissement, il n’en demeure pas moins que certaines
entreprises en sus des éléments précités considèrent dans leurs biens d’investissement :
- Le stock-outil
- Le besoin en fonds de roulement, qui est un besoin permanent de l’entreprise.
Au total, les biens d’investissements se caractérisent d’après leur contribution au processus
productif et à leur pérennité dans l’entreprise.
Il s’agit en fait, des biens matériels ayant une utilisation supérieure à une année, auxquels
s’ajoutent les dépenses qui augmentent le potentiel futur de l’entreprise tel que :
- Acquisition de brevets
- La recherche et les études
- La publicité
- La formation et le recyclage
Le problème qui se pose dans la pratique, c’est la difficulté de distinguer entre les opérations
d’exploitations et les opérations d’investissement.
Caractériser un investissement constitue une tâche complexe.
6
L’auteur, allemand, L. PACK 3 a consacré un ouvrage de 194 pages à l’analyse de la notion
d’investissement, ce qui confirme la complexité d’analyser un investissement de manière
isolée. Pour venir à bout de cette difficulté, il est préférable de raisonner en terme de projet
d’investissement.
-------------------------------
3 L.PACK : Cité par PEUMANS : " Théorie et pratique d’investissement. P.30.
4 CHADENET Bernard : " qu’entend-on par projet de la Banque Mondiale "in finances et développement,
vol 9, n° 3, sep 1992, p 2 à 12.
5J. DEAN : Capital Budgeting. , New York, 1951, P.82.
7
classifications de projets, qui toutefois, n’ont pas toutes un intérêt pratique évident. Pour
notre part, nous retiendrons la classification suivante :
- Les investissements de remplacement
- Les investissements de modernisation ou d’innovation
- Les investissements d’expansion
- Les investissements stratégiques.
8
Sont classés dans cette catégorie, les investissements qui visent à réduire les risques
d’investissements dus essentiellement à la concurrence et au progrès technique et qui, selon
J.DEAN 6comprennent :
- Les investissements à caractère " défensif " tendent par intégration verticale, à protéger
l’entreprise contre des fournitures défectueuses ou des achats à des prix excessifs.
- Les investissements à la fois "offensifs " et " défensifs ", lesquels sont constitués par les
dépenses de recherche, consenties par les entreprises soucieuses de rester à l’avant-garde du
progrès et d’être les premières à profiter des techniques nouvelles et des nouveaux
débouchés.
- Les investissements, inspirés par des préoccupations d’ordre social, qui visent à améliorer
le bien-être du personnel, et même à assurer au personnel, en dehors du travail, le confort
matériel et moral indispensable à la création au sein d’une entreprise d’un bon clin social et
psychologique.
-------------------------------
6
Op. Cité.
7
cahiers de la réforme : Tome 1. p. 58.
9
- Une rentabilité économique et financière. Sont considérés comme tels, les investissements
de valorisation du potentiel économique, et les investissements de renouvellement.
- Un financement excluant, en règle générale, des apports exceptionnels d’état.
- Un degré de complexité technologique maîtrisée de façon satisfaisante sur le marché
national, notamment pour les investissements répétitifs.
- Des marchés existants ou facilement accessibles (internes et / ou externes).
13
Figure 1 Définition du cash-flow
14
1.7 LE COUT DU CAPITAL :
1.7.1 Concept d’actualisation :
L’actualisation est un procédé de calcul qui permet de comparer des sources d’argent mis en
jeu à des époques différentes. La difficulté de ce problème provient du fait que malgré leur
apparence physique, une unité monétaire disponible immédiatement et une unité monétaire
disponible dans p années constituent deux biens économiques différents. Cela est dû au fait
que l’on considère que le moment présent est certain, que nous cernons, et que toute
projection dans l’avenir de nos actes constitue un pari sur le futur. Ce futur risqué et incertain
est déprécié par rapport à un présent connu. L’actualisation consiste donc à prendre en
compte l’incertitude de l’avenir en valorisant le présent. Le taux d’actualisation traduit en
fait la préférence pour le présent contre un avenir incertain.
Le taux d’actualisation peut être défini comme :
15
1.7.2 Détermination du coût du capital :
En théorie, en raisonnant dans le cadre de l’hypothèse d’un marché parfait du capital, le taux
d’actualisation s’identifie au taux d’intérêt. Il est bien évident que, dans la réalité, on est loin
du cadre d’hypothèse, d’un marché efficient. Cependant, comment détermine-t-on la valeur
du taux d’actualisation ?
La solution consiste à calculer une moyenne pondérée des coûts des différentes sources de
capitaux qu’utilise l’entreprise. Ce coût moyen pondéré du capital correspond au taux
d’actualisation.
Nous allons examiner dans ce qui suit le coût des sources individuelles de financement. En
distinguant les coûts explicites des capitaux, c’est-à-dire les coûts réellement supportés par
l’entreprise et les coûts implicites correspondant aux taux de rentabilité minima exigés par
les actionnaires pour justifier l’investissement de ces capitaux.
𝐷1 D2 Dn
V0 = 𝐷0 + + +. … … … … . . … +
(1 + 𝑘) (1 + 𝑘)2 (1 + 𝑘)𝑛
d’où :
𝑛
𝐷𝑡
V0 = 𝐷0 + ∑
(1 + 𝑘)𝑡
𝑡=1
Le coût implicite d’un emprunt est égal au coût explicite, car il ne s’agit pas de capitaux
appartenant aux actionnaires de l’entreprise.
-EMISSIONS D’ACTIONS:
16
Le coût du capital peut être défini dans ce cas comme la rémunération que les actionnaires
attendent de leur placement. Fondamentalement, cette rémunération consiste en des
versements de dividendes. Sur un plan théorique, le coût des actions émises correspond au
taux d’actualisation qui égalise au cours de la bourse la suite des dividendes futurs escomptés
par les actionnaires. De manière formalisée, cela se traduit par :
𝐷1 𝐷2 𝐷3
𝐶= + +. … … … … … … … … +
(1 + 𝑖) (1 + 𝑖)2 (1 + 𝑖)𝑛
𝑛
𝐷𝑡
𝐶=∑
(1 + 𝑖)𝑡
𝑡=1
d’où :
𝐷0 (1 + 𝑔)
𝑖= +𝑔
𝑐
17
𝐷
𝑖= +𝑔 (8)
𝐶
(1 − 𝑡𝑝 )
𝑟𝑟 = 𝑟0
(1 − 𝑡𝑔 )
avec : r = Taux de rendement requis sur les bénéfices.
ro = Taux de rendement requis pour le risque d’affaires.
tp = Taux d’impôts personnels de l’actionnaire.
tg = Taux d’impôts pour les gains de capital.
-------------------------------
8
Voir développement du Modèle de GORDON. Taux de croissance des dividendes égal au taux
de croissance des projets - Démonstration J. S. Pierre, p. 232
9
J.J. COMHAIRE : Calcul de rentabilité, choix des équipements et décision
d’investir. Revue de la société Royale Belge des ingénieurs
industriels. Bruxelles, n° 11, Nov. 1959, p. 478
10
J..P COUVREUR : La décision d’investir et la politique de l’entreprise. DUNOD , 1970. p. 224.
11
J.S PIERRE : Précis de finance. Gaëtan Morin. p. 204.
18
En ce qui concerne les amortissements, selon J..P COUVREUR 12, le coût d’amortissement
peut être assimilé à un coût d’opportunité représentant le coût des fonds que la firme aurait
pu rembourser grâce à ces amortissements.
- COUT GLOBAL DES MOYENS DE FINANCEMENT :
Pour estimer le taux d’actualisation, il ne nous reste plus qu’à nous référer à la politique
financière à long terme de l’entreprise pour connaître la structure des différentes sources de
financement envisagées pour financer les actifs immobilisés. Le taux d’actualisation est le
coût moyen de l’ensemble de ces sources de financement pondéré selon l’importance qu’elle
occupe dans la structure financière. Pour illustrer cette approche, considérons le passif du
bilan d’une entreprise.
COÛT
NATURE DES CAPITAUX TAUX
APRES
CAPITAUX EMPLOYES EN % D’ACTUALISATION
IMPÔTS
-------------------------------
12
J..P COUVREUR : Op cité.
19
et que toutes les opérations financières sur ce marché se règlent sur la base d’un taux d’intérêt
unique et bien déterminé.
Du point de vue mathématique : si l’on dispose d’estimation préalable du taux d’actualisation
pour n périodes
i (t) ; t = 1, n
On peut calculer la valeur actuelle d’un revenu futur Ra que l’on perçoit dans n années
𝑛 𝑛
𝑅𝑡
𝑅𝑎 = ∑ = ∑ 𝑅𝑡 (1 + 𝑖)−𝑡
(1 + 𝑖)𝑡
𝑡=1 𝑡=1
𝑛 𝑡
𝑅𝑎 = ∑ 𝑅𝑡 [∏(1 + 𝑖𝑗)−1 ]
𝑡=1 𝑗=1
CONCLUSION
Dans la littérature de ces dernières années, il n’y a probablement pas de problème
économique qui ait été étudié si intensément que celui du coût du capital. Ce qu’il faut
néanmoins souligner, c’est que cette question est centrale pour la décision d’investir, car les
principaux critères de sélection des investissements sont fondés sur la connaissance à priori
du coût du capital, qui d’ailleurs oriente la décision. Un faible taux encourage les
investissements à long terme et un fort taux encourage les investissements à court terme.
Malheureusement, le calcul du coût du capital reste controversé. Chaque auteur présente des
indications différentes pour le mesurer, de plus son calcul est fondé sur des hypothèses assez
discutables (l’existence d’un marché des capitaux efficients). A ces difficultés, il faudrait
tenir compte des conditions particulières dans lesquelles évoluent les entreprises publiques
économiques, et celles dans le souci d’une adaptation éventuelle de ces techniques.
En général, on peut dire que les entreprises publiques économiques financent leurs actifs
immobilisés par :
- Des actions, obtenues par les fonds de participation.
- Les emprunts à moyen et long terme : d’origine nationale et étrangère.
- Subventions.
- Autofinancement (bénéfices, réserves).
20
Pour ce qui est de l’estimation du cours des activités, cette opération s’avère délicate, voire
impossible en l’absence d’un marché boursier en Algérie.
La seconde remarque concerne la mesure du coût de détention des emprunts extérieurs et
qui doit tenir compte du taux de change (variable) des intérêts et des autres frais de détention,
il doit être procédé de la même manière pour les emprunts nationaux.
La troisième remarque concerne les entreprises qui fonctionnent essentiellement sur la base
de subventions, et d’autres qui sont financés indirectement par le découvert bancaire - à ce
sujet à titre d’approximation, nous suggérons que le coût d’utilisation de ces capitaux doive
correspondre au coût alternatif d’utilisation de ces mêmes capitaux.
En l’absence d’un marché parfait des capitaux, ces diverses suggestions ne permettent
qu’une approximation du coût moyen du capital. La définition d’un taux d’actualisation
compte tenu des conditions réelles du marché du capital est un problème aussi nuancé que
difficile, par conséquent, les estimations que l’on pourra faire sont nécessairement
imprécises. Néanmoins, il ne faut pas non plus amplifier ce problème, car il y a toujours
moyen de tenir compte de l’impact d’une erreur d’estimation du coût du capital sur la
rentabilité des investissements et cela en mesurant la sensibilité des résultats à une erreur
commise sur la valeur du taux d’actualisation.
21
Chapitre 2
22
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Les critères classiques de choix de projets que nous allons présenter à savoir ceux du
bénéfice actualisé et du taux de rentabilité se situent dans le cadre conceptuel de la théorie
néo-classique. Ces critères de choix ont pour objet de permettre de juger parmi une variété
de projets ceux qui dégagent un profit maximum. On peut retenir deux propositions
indiquant le contexte dans lequel ces critères s’inscrivent :
a)- les critères de choix des investissements doivent traduire l’objectif maximisation du
profit de l’entreprise. La théorie retient comme objectif unique de l’entreprise, la recherche
du profit maximum, de même que le consommateur est censé rechercher la satisfaction
maximale qu’il tire de ses consommations.
b)- la mise en application de ces critères de choix s’inscrit dans le cadre d’une économie de
marché où les décisions économiques sont décentralisées et prises en fonction des prix des
biens échangés.
23
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Ce critère consiste à comparer la valeur actuelle des cash-flows aux capitaux investis. Si
cette différence est positive :
𝑡=𝑛 𝑡=𝑛
𝐶𝐹𝑡 𝐼𝑡
∑ − ∑ >0
(1 + 𝑖)𝑡 (1 + 𝑖)𝑡
𝑡=1 𝑡=1
Ce projet est dit rentable financièrement. Si cette différence est nulle, l’investissement
correspond à une opération blanche enfin si les cash-flows actualisés ne couvrent pas les
dépenses d’investissement actualisées dans ce cas le projet est considéré comme étant non
rentable financièrement.
Dans la pratique, le bénéfice actualisé ne permet pas de trancher directement, parce que si
par exemple, on veut comparer deux projets dont la durée de vie est différente, il faut dans
ce cas prendre en considération les investissements possibles entre le moment où le projet le
plus court se termine et le moment où le plus long se termine. Sinon on défavorise à priori
le premier projet en omettant de considérer que le capital reconstitué pendant sa durée de vie
à partir des bénéfices peut être réinvesti pour rapporter d’autres bénéfices. Dans ce cas, la
procédure adoptée repose sur les deux hypothèses suivantes :
24
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
situation est tout à fait contraire, c’est-à-dire la situation sera caractérisée par une production
constante et un équipement neuf.
Cette méthode de comparaison de projets consiste à simuler des réinvestissements de chacun
des projets jusqu’à ce que l’échéance soit identique.
Cette méthode, séduisante, en apparence, est en fait peu réaliste. Si l’on compare deux projets
dont la durée de vie est respectivement de 15 et 20 ans, le plus petit multiple commun des
durées de vie nécessaire pour le calcul est de trois cents ans. Simuler les investissements
identiques à eux même sur cette période constitue une hypothèse insensée, car au-delà d’un
certain délai il est illusoire de renouveler des projets en faisant abstraction du progrès
technique.
Aussi, pour dépasser cette difficulté relative à la comparaison de projets à travers l’emploi
du critère de la valeur actuelle nette, on utilise la méthode de l’annuité équivalente et qui
consiste à chercher quelle est l’annuité théorique qui, pour la même durée que le projet, serait
équivalente à la valeur actuelle nette du projet.
Par définition, la
𝑎 𝑎 𝑎
V.A.N= + 2
+ ⋯………..+
(1 + 𝑖) (1 + 𝑖) (1 + 𝑖)𝑛
Cette expression correspond à une progression géométrique de premier terme a(1+i)-1 et de
raison (1+i)-1
La somme de cette progression géométrique a pour expression :
1 − 𝑄𝑛
𝑎∗
1−𝑄
𝑎 1
En remplaçant : a par et Q par 1+𝑖
1+𝑖
On obtient :
1 𝑛 (1+𝑖)𝑛
𝑎 1 − (1+𝑖) 𝑎 1+𝑖
𝑉. 𝐴𝑁 = ∗ 1 = ∗ 1+𝑖−1
1+𝑖 1− 1+𝑖
1+𝑖 1+𝑖
1−(1+𝑖)𝑛
ou 𝑉. 𝐴. 𝑁 = 𝑎 𝑖
25
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
𝑉. 𝐴. 𝑁 𝑉. 𝐴. 𝑁 ∗ 𝑖
𝑎= 1−(1+𝑖)𝑛
=
1 − (1 + 𝑖)𝑛
𝑖
𝐶𝐹 𝐼
(∑𝑛 (1+𝑖)𝑛𝑛−∑𝑛 (1+𝑖)
𝑛
𝑛)
𝑎= CFn : Cash flow de l’année n.
1−(1+𝐼)𝑛
Cette méthode permet la comparaison de plusieurs variantes ayant des durées de vie
différentes.
Aussi, pour tenir compte du réinvestissement possible des cash-flows dégagés, on pourra à
cette fin calculer la valeur nette globale actualisée (V.A.N.G),qui a pour expression :
𝑛
𝐶𝐹𝑡 (1 + 𝑖)𝑛−𝑡
𝑉. 𝐴. 𝑁. 𝐺 = ∑ −𝐼
(1 + 𝑖)𝑛
𝑡=0
26
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
La seconde critique relève du fait que l’on considère que le taux d’actualisation est constant.
Or par définition le taux d’actualisation correspond au coût d’opportunité du capital (coût de
détention du capital par l’entreprise). Ce coût étant régi par les lois du marché financier et
par voie de conséquence sa valeur varie. Il serait donc plus réaliste de supposer que les cash-
flows sont réinvestis à un taux variable j dépendant du coût d’opportunité de l’année j.
𝑛 𝑡
−1
= ∑ [𝐶𝐹𝑡 ∏(1 + 𝑟𝑗 ) ] − 𝐼
𝑡=0 𝑗=0
Cela n’arrange pas les choses, car il reste extrêmement difficile, voire impossible, de prévoir
dans quel type d’emploi et surtout à quel taux l’investisseur pourra réinvestir les sommes
disponibles dégagées au cours de la vie du projet qu’il examine
Exemple d’application :
- M1 coûte 11.000.000 rapporte 14 millions au bout d’un an puis elle est hors d’usage
- M2 coûte 21.000.000 rapporte 15 millions au bout d’un an
et 13 millions au bout de la 2ème année
puis elle est hors d’ usage.
Question : quelle machine faut-il préférer ?
a) si le taux d’actualisation est de 15 %
b) si le taux d’actualisation est de 5 %
27
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
- Financial méthod
Le taux interne de rentabilité (T.R.I) est le taux d’actualisation qui égalise la valeur actuelle
des recettes futures au montant de l’investissement. En d’autres termes, c’est le taux
d’actualisation a (r) pour lequel la V.A.N. est nulle. Il s’agit de résoudre l’équation suivante
𝑛
𝐶𝐹𝑡
∑ −𝐼 =0
(1 + 𝑎)𝑡
𝑡=1
Le taux interne de rentabilité est un taux spécifique à chaque projet. Il représente le taux que
l’investissement perçoit en moyenne chaque année sur les capitaux restants effectivement
investis et après recouvrement du capital. Le taux interne est donc équivalent à un taux
moyen de rendement de l’investissement sur la période en question.
Le taux interne de rentabilité est une donnée technique que l’on compare à une donnée
économique de référence (taux de référence). Les règles de décision fondées sur le T.R.I.
s’énoncent simplement :
- Le projet est accepté si son T.R.I. est supérieur au taux d’actualisation choisi.
- Lorsque le T.R.I. est inférieur au taux d’actualisation, le projet est rejeté.
- L’investissement correspond à une opération blanche si le T.R.I. est égal aux taux
d’actualisation.
28
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Le schéma suivant traduit de manière explicite la contradiction des choix selon les deux
critères .
-------------------------------
28
SAINT- PIERRE. J. : " Rentabilité et changement technologique "
29
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Si l’on considère deux projets à classer selon le critère du T.I.R, il apparaît des choix
contradictoires.
Par exemple, si le taux d’actualisation est inférieur au taux pivot, dans ce cas, la V.A.N du
projet A est supérieure à la V.A.N du projet B et l’on recommande le choix évidemment du
projet A, cependant si le taux d’actualisation est supérieur au taux d’équivalence, la V.A.N
du projet B est supérieure à celle du projet A et l’on se trouve face au choix du projet A.
En conclusion, l’emploi du T.I.R pour arbitrer les projets mutuellement exclusifs est à
déconseiller, car en sus des difficultés de son calcul, il risque de conduire à de mauvaises
décisions.
Le critère du T.I.R de rentabilité est un outil critiquable, sur le plan théorique, insuffisant
dans la pratique. Son emploi s’est néanmoins généralisé, car il dispense de la recherche et
de la justification d’un taux d’actualisation. Il demeure néanmoins valable quand il s’agit de
retenir ou de rejeter un projet.
III-1Determination du TRI par interpolation linéaire:
30
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Projet A :
31
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
- pour le projet A, les coûts en investissement sont réalisés en une seule fois et sont
relativement élevés.
- Pour le projet B les coûts en investissements relativement moins élevés. Les 2 projets
sont scindés en 2 périodes distinctes pour les 2 projets.
Questions :
1°/ en fonction des coûts d’investissements pour les variantes A et B, il est demandé de
déterminer le projet qui apparaît le plus intéressant dans l’hypothèse où le taux
d’actualisation est de 10 % puis de 15 % ?
2°/ De déterminer le taux d’actualisation pour lequel les 2 variantes des projets se trouvent
en situation d’équivalence ?
3°/ de préciser la variante qui serait réalisée si le coût d’opportunité du capital s’élevait à 10
%
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________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Solution :
A 1°/ B 2°/
1°/ le projet qui apparaît le plus intéressant au taux de 10 % est celui de A et au taux de 15
% est celui de B
33
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
𝐶𝐹𝑗
∑𝑗 𝑉𝐴𝑁 + 𝐼 𝑉𝐴𝑁
(1+𝑎)𝑗
𝑒= = = 1+
𝐼0 𝐼 𝐼
Par conséquent, ne sont retenus que les projets dont l’indice de rentabilité I R1
le critère de la valeur actuelle nette nous indique seulement si l’investissement est rentable
ou non, mais ne spécifie pas l’importance relative de son apport.
Le GRVA est le rapport de la VAN sur l’investissement.
GRVA = VAN
I
Utilisation du critère
L’entreprise définie un pourcentage de référence, tous projets dont le GRVA est inférieur
à ce pourcentage de référence sera rejeté .
Le délai de récupération est le nombre d’années nécessaires pour récupérer le montant initial
de l’investissement.
34
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Ce critère consiste à choisir la variante qui offre la plus courte durée de recouvrement du
capital investi.
𝐼𝑡
∑𝐷
𝑡=1 (1+𝑖)𝑡
𝐶𝐹𝑡
∑𝐷
𝑡=1 (1+𝑖)𝑡
-------------------------------
29
) : Jacques BESSE - Yves LEQUIN : " Le choix des investissements " Publi Union
-1976. P .179.
35
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
investissements risqués et, permet à l’entreprise d’être disponible face aux opportunités
d’investissements intéressants. C’est un critère de protection contre les risques et
l’incertitude. Il privilégie les investissements les moins capitalistiques par rapport aux
investissements lourds. Ce n’est pas un critère de rentabilité, c’est un critère financier, il ne
tient pas compte de toute la durée de vie du projet. Il ignore ce qui se passe après le temps
de récupération.
Rt = Xt - (Xt - At) T
= Xt (1 - T) + At T
𝑛 𝐶𝐹𝑡
𝑉𝐴𝑁 = ∑ 𝑡
−𝐼
𝑡=1 (1 + 𝑖)
36
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Pour tenir compte de l’impôt, on substitue les cash-flows CFt avant impôts par les cash-
flows Rt après impôt.
On obtient :
𝑛 𝑋 (1 − 𝑇) + 𝐴 𝑇
𝑡 𝑡
𝑉𝐴𝑁 = ∑ 𝑡
−𝐼
𝑡=1 (1 + 𝑖)
𝑛
𝑋𝑡 (1 − 𝑇)
𝑛 𝐴𝑡
𝑉𝐴𝑁 = ∑ +∑ −𝐼
𝑡=1 (1 + 𝑖)
𝑡 (1 + 𝑖)𝑡
𝑡=1
Cette expression montre qu’à chaque période, l’amortissement ajoute à la valeur actualisée
du projet un montant égal au crédit d’impôt (At T).
Il faut noter que cette méthode qui tient compte de la fiscalité se base sur le calcul de
l’amortissement pour déterminer la base imposable. Cette méthode encourage les entreprises
à utiliser la politique d’amortissement la plus rapide, car l’amortissement rapide diminue la
base taxable au cours des premières années, donc l’impôt diminue, et permet d’obtenir des
cash-flows après impôts importants qui seront pondérés par les facteurs d’escompte élevé en
début de période. Ce procédé se traduit par une augmentation de la rentabilité.
Cette relation ne nous indique pas si le mode d’amortissement a une quelque influence sur
la rentabilité, aussi pour procéder à cette vérification, nous allons étudier l’incidence des
deux modes d’amortissements (linéaires et dégressifs) sur la fiscalité et par voie de
conséquence sur la rentabilité.
. A1 = I/t
37
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
. A2 = I/t
. An = I/t
Le dégrèvement de l’impôt est At T. Son actualisation est donnée par l’expression suivante
𝐴1 𝑇 𝐴2 𝑇 𝐴𝑡 𝑇
+ … … … … . . … … . . … +
1 + 𝑖 (1 + 𝑖)2 (1 + 𝑖)𝑡
𝑋𝑡 (1 − 𝑇)
𝑛 1 − (1 + 𝑖)𝑡
𝑉𝐴𝑁 = ∑ 𝑡
+ 𝐴𝑡 𝑇 −𝐼
𝑡=0 (1 + 𝑖) −𝑖
38
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
𝑛
1 1−𝑃 (1 − 𝑃)2 (1 − 𝑃)𝑛−1
∑ 𝐴𝑡 𝑇 = 𝑃. 𝐼. 𝑇 [ + + + ⋯..…+ ]
1 + 𝑖 (1 + 𝑖)2 (1 + 𝑖)3 (1 + 𝑖)𝑛
𝑡=0
𝑛
𝐴𝑡 𝑇 1−𝑃 −1 (1 + 𝑃)𝑛
∑ ∗ [ − 1] = 𝑃. 𝐼. 𝑇 [ + ]
(1 + 𝑖)𝑡 1+𝑖 1 + 𝑖 (1 + 𝑖)𝑛+1
𝑡=0
D’où :
𝑛 (1−𝑃)𝑛
𝐴1 𝑇 −1
(1+𝑖)𝑛
∑ = 𝑃. 𝐼. 𝑇 [ ]
(1 + 𝑖)𝑇 −𝑃 − 𝑖
𝑡=0
39
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
La règle de l’amortissement dégressif fait que l’amortissement s’étende sur un nombre infini
de périodes. Étant donné que P et i sont compris entre 0 et 1, on compte écrire l’expression
suivante :
(1−𝑃)𝑛
Lorsque n------------ -------------- 0
(1−𝑖)𝑛
𝑛
𝐴1 𝑇 1
∑ = 𝑃. 𝐼. 𝑇 [ ]
(1 + 𝑖)𝑇 𝑖+𝑃
𝑡=0
n
𝑛 𝑋𝑡 (1 − 𝑇) 𝑃. 𝐼. 𝑇
𝑉𝐴𝑁 = ∑ 𝑡
+ −𝐼
𝑡=0 (1 + 𝑖) 𝑃+𝑖
𝑛 𝑋𝑡 (1 − 𝑇) 𝑃. 𝐼. 𝑇
𝑉𝐴𝑁 = ∑ 𝑡
−𝐼 [1 − ]
𝑡=0 (1 + 𝑖) 𝑃+𝑖
Soit un investissement de 1.800 106 DA, ayant une durée de 6 ans, le coût du capital étant
de 8%. (voir tableau de calcul à la page suivante )
-------------------------------
30
: BROCHIER . H. - TABATONI.P : " Economie financière "
P.U.F. Paris, 1963.
40
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
-------------------------------
31
: Loi des finances de 1989, art. 11 - alinéa.2.
41
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
IMPOT
AVANT APRES
IMPOT IMPOT
42
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Cette hypothèse n’est pas admissible particulièrement dans le cas où la durée d’étude d’un
projet est inférieure à la durée d’amortissement comptable de certains biens d’équipements.
Aussi, faut-il tenir compte de la valeur résiduelle, pour la mesure du profit espéré dans un
projet.
43
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Exercice : d’application
Exercice : 5 projets d’investissement sont à classer par ordre d’attractivité décroissante .Les
investissements et les bénéfices après impôts correspondant au projets sont les suivants .
ak = (1+i)k sk sk = ak
(1+i)k
n n
44
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
a1 = ………..= ak = an = a
n
Vo = a 1
i=1 (1+i)k
Vo = a 1 + 1 + 1 + …………. + 1
2
(1+i) (1+i) (1+i) (1+i)n-1
1 - 1
a) Vo = a (1+i)n
1+i 1 - 1
(1+i)
(1+i)n - 1
b) Vo = a (1+i)n = a (1+i)n -1 . (1+i)
1+i 1 + i -1 (1+i) (1+i)n i
(1+i)n
Vo = a (1+i)n - 1
i (1+i)n
Pk= Vo * i(1+i)K-1
I(1+i)n
45
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Exercice :
Le financement d’un investissement est assuré :
a) par la souscription de la société X qui serait fixé à 1,5 millions de dinars répartis de la
manière suivante . Etat 0,9 millions ; groupes privés nationaux 0,6 millions ; la société
est formée, le capital est fournit au début de l’année zéro.
b) Par un prêt à long terme de 1,5 millions consenti par une banque étrangère pour une
durée de 10 ans au taux de 8 % et remboursable par annuité constantes à partir de la
sixième année.
c) Par un prêt à long terme (LT) de 1 million consenti par une banque nationale, à un taux
de 7% par une durée de 5 ans et remboursable par annuités constantes
Remarque : le montant de l’emprunt sera disponible à l’année 1 . la 1ère échéance de
remboursement et de paiement d’intérêt intervient l’année 2.
Etablir un échéancier des frais financiers et du remboursement du capital.
| | | | | | | | | |
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
/ Vo = a (1+i)5 – 1) a = Vo i (1+i)5
I (1+i)5 (1+i)5 –1
a5 = 1500.000 = 375657,4
3,993
P7 = a7 – I7
années a I P
2 243902,43 70000 173902,43
3 243902,43 57826,83 186075,60
4 243902,43 44801,54 199100,89
5 243902,43 30864,48 213037,95
c) a = 1000000 = 243902,93
6 243902,43 15951,83 227950,60
Vo = 1 Million i = 0,07 n
=5
Total 1378287 378287 1000000
A = Vo i (1,07)5 = 243902,43
(1+ 0,07)5 - 1
Années 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Prêt 1 : 120000 120000 120000 120000 120000 120000 99548,4 77458,6 53622,7 27838,35
Prêt 2 : 190000 177526,83 164301,54 150 864,48 135951,83 120000 91547,4 77451,6 53682,7 27838,35
47
________________________________ Les critères de choix en avenir certain
Années 1 2 3 4 5 6 7 8 9
10
Prêt 1 : - - - - - 255657 276109,9 298198,7 322054,6
347819,05
Prêt 2 : 173902,4 186075,6 199020,84 213037,95 227950,6 - - - -
-
Total 173902,4 186075,6 199020,84 213037,95 227950,6 255657 276109,9 298198,7 322054,6
347819,05
-EXERCICE-
Une entreprise veut s'équiper pour fabriquer une certaine quantité, soit x tonnes, d'un certain
produit : elle a le choix entre deux équipements, A et B. Chacun de ces équipements peut
être utilise pendant 10 ans.
Le cout d'achat de l'équipement A est lie à la capacité de production annuelle x qu'il permet
d'atteindre ; il est de la forme :
150000 + 10 x,
c'est-a-dire qu'un équipement A dimensionné pour produire 10000 tonnes coûte 250 000 DA,
qu'un équipement A dimensionne pour produire 20 000 tonnes coûte 350 000 DA, et c...
De même, le coût d'achat de l'équipement B est, en fonction de la capacité de production
annuelle x qu'il permet d'atteindre, égal a:
40000+ 3x
L'équipèrent B est donc moins cher à l'achat que l'équipement A. En revanche, ses frais de
fonctionnement sont plus élevés: ils s'élèvent en effet à 4 x par an (soit 4 F par tonne
produite), contre 2 x par an, (soit 2 F par tonne produite), pour les frais de fonctionnement
de l'équipement A.
On considérera que l'achat de l'équipement se fait au cours de l'année 0, et que cet
équipement est utilisé pendant les années 1 a 10 : sa production sera supposée égale à x au
cours de chacune de ces 10 années (c'est-à-dire qu'on supposera que la totalité de la
production possible est susceptible d'être écoulée sur le marche).
On supposera enfin que la valeur de revente des équipements est négligeable.
I. On admettra dans cette partie que le prix de vente du produit considéré est de 5 DA par
tonne :
a)A partir de quelle valeur de x la production envisagée est-elle rentable (les recettes réalisées
compensant le coût d'achat et les frais de fonctionnement de l'équipement), lorsqu'on est
équipé :
avec l'équipement A ?
avec l'équipement B?
A partir de quelle valeur de x est-il plus intéressant de s'équiper avec l'équipement A qu'avec
l'équipement B?
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________________________________ Les critères de choix en avenir certain
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏𝟎
+ + ⋯ … … . . + = [𝟏 − ( ) ] = 𝟔. 𝟕
(𝟏 + 𝒊) (𝟏 + 𝒊)𝟐 (𝟏 + 𝒊)𝟏𝟎 𝒊 𝟏+𝒊
Exercice : Cinq projets d’investissement sont a classer par ordre d’attractivité décroissante
.Les investissements et les bénéfices après impôts correspondant au projets sont les suivants
Résultats :
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