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INTERVENTION SUR PUITS

WELL INTERVENTION

Principes & procédures

• Benmiloud Ali
• IAP/EBM
Principes & procédures
Introduction au contrôle du puits

Pression Hydrostatique

Pression de Formation

Capacités et Volumes

Principes & Procedures 3


Principe fondamental de l'hydrostatique

C’est la pression due au poids d'une colonne statique de fluide, au repos soumis
seulement aux forces de pesanteur « verticalité ».

La pression hydrostatique dépend de la hauteur verticale de la


colonne de fluide et de sa masse volumique.

Définie comme étant le poids d’une colonne verticale


de fluide par unité de surface.

TVD MD TVD MD TVD MD

REV12.0_122
0_IC4_SB_API

4
Pression Hydrostatique

● ●
● ●

Pression hydrostatique = densité de fluide x profondeur verticale

La pression hydrostatique dépend de la hauteur ou la profondeur verticale de la colonne de


fluide. La forme de cette dernière n’a aucune importance.

Une température élevée dans un puits affecte considérablement la densité du


fluide dans le puits. En effet si la température augmente la densité diminue

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Sources de pressions annulaires API RECOMMENDED PRACTICE 90-2
FIRST EDITION, APRIL 2016

1. Pression thermiquement induite


La pression annulaire induite thermiquement est le résultat de la dilatation de
fluides piégés (liquides et / ou gaz), provoquée par une augmentation de la
température

2. Pression imposée par l'opérateur


Un opérateur peut imposer une pression sur l’annulaire pour diverses raisons
opérationnelles, telles que le gas lift, l’injection. Cette pression peut être
temporaire ou permanente, cette pression ne devrait pas se rétablir une fois
purgée.

6
Sources de pressions annulaires

3. Pression induite
Une pression induite est le résultat d'une défaillance de la barrière:

• fuite dans une connexion tubulaire,


• fuite de la garniture d'étanchéité,
• perte ou insuffisance de pression hydrostatique,
• mauvaise cimentation

Parmi les trois types de pression annulaire de casing, cette


dernière est la seule à revenir une fois purgée.

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La pression maximale annulaire admissible /MAASP

La pression maximale annulaire admissible à ne pas dépasser en cours de

production ou pendant les tests des espaces annulaires MAASP est calculée par la

formule suivante :

MAASP = PRESSION ECRASEMENT – PRESSION FOND TUBING

La pression maximale annulaire admissible diminue avec le temps à


cause de la dégradation des caractéristiques mécaniques des
équipements par les effets de corrosion, températures et pression

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Pressions de formations

Pression de gisement

C’est la pression du fluide contenu dans les pores d’une formation. pression de

réservoir, pression de pores ou pression de gisement. Elle permet le calcul de la

densité de contrôle

La densité moyenne de l’eau est égale à 1.07kg/l (gradient = 0.105).

La pression de pore est dite anormale lorsque sa densité équivalente

est inférieure à 1.07 kg/l.

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Facteurs de changement de pression de la formation

Lorsqu’on fait produire un réservoir sa pression diminue par effet du déclin naturel.

Pour face à cette chute de pression et perte de production certaines compagnies

procèdent à l’injection de gaz ou d’eau.

Lorsqu’on procède à la récupération secondaire il y aura compression du gisement et

augmentation de la pression de gisement.

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Pression de fracturation

La pression de fracturation est la pression à laquelle il y aurait rupture de la


matrice de la roche, cette fracturation est accompagnée par une perte de fluide.

La formation sous le sabot représente en général le point le plus fragile du


découvert.

La connaissance de la pression de fracturation est d’une importance vitale pour


l’élaboration du programme de neutralisation et de reprise de puits.

En général, les formations moins profondes ont des pressions de fracturation


relativement faibles par rapport à celles des grandes profondeurs.

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L'impact de changement de Pression de fracturation

La pression de fracturation est donnée par la formule


suivante:

P frac  PLOT  Z sabot . d LOT


10.2

En intervenant dans un puits, il ne faut, en aucun

cas, atteindre cette pression pour ne pas fracturer la

formation la plus fragile et permettre ainsi à l’effluent

de sortir par cette fracturation et échapper au

contrôle.

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Gradient de Fracturation

1750 psi
10,000 feet filled with 10 PPG

1500 psi
5200 + 1000psi=6200
1200 psi
÷ 10,000ft =0.62 psi/ft
0.62/0.052 = 11.92 ppg
1000 psi
Rounded down to 11 ppg
500psi

100 psi

0 psi
Barrels pumped
1/4 1/2 3/4 1 1.25 1.5 1.75 2.0 2.25 2.5 2.75 3.0

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Leak-off test (LOT)

Un leak-off test est un essai de pression qui détermine la P LOT

valeur réelle de la pression à exercer sur la formation jusqu’à


initier l’injection du fluide dans la formation.
Durant le contrôle des puits, la pression d’injectivité est
essentielle pour la détermination de la pression maximale
admissible en surface (Padm) afin d’éviter la fracturation de la densité d LOT

formation la plus fragile dans le découvert.

P leak off
• Débit de pompage :
• ¼ ou ½ bbl / mn ≈ 40 à 80 l/ mn

14
Leak-off test (LOT)

La pression de fracturation permet de déterminer la pression admissible à ne pas

dépasser en tête d’annulaire. Si la pression admissible est dépassée il y aura perte

totale de fluide

Pfrac = PLOT + Phys

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Contrôle de venues

Nous supposerons que nous intervenons sur des puits a gaz, qui sont dangereux
et qui nécessitent une grande vigilance et une grande attention.

Le contrôle primaire consiste à maintenir, durant toutes les phases de réalisation


du puits une pression hydrostatique légèrement supérieure à la pression de pores
sans toutefois dépasser la pression de fracturation au point le plus fragile.

Une venue est l’intrusion d’un fluide indésirable dans le puits lorsque la
pression de fond devient inferieure a la pression de gisement.

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Théorie des barrières

La barrière primaire peut changer en fonction des conditions de puits

Exemple: dans le travail au câble, le presse étoupe et remplacé par la vanne

maitresse supérieure, une fois le câble est hors de trou

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Défaillance de contrôle primaire de puits

Dés que le contrôle primaire est défaillant, le fluide de formation se produit du

réservoir vers le puits. La gravité de cette intrusion dépend du volume et de la

nature du l’effluent.

 Venue d’eau ou du brut: la colonne hydrostatique s'allège mais l'effet de la

pression de pore sur le puits n'est pas trop important.

 Venue de gaz: allège la colonne en continu lorsqu'elle se déplace dans le puits

avec expansion, ce qui augmente son volume et diminue sa densité.

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Défaillance de contrôle primaire de puits fermé

Si le puits est fermé, la migration du gaz est sans expansion, par le fait de la loi

des gaz, déplace la pression de pore tout le long du puits, ce qui entraîne la

présence de pressions élevées en tous points du puits.

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Equilibre des pressions/Puits fermé après venue

• P t1 indépendante du volume de la venue P t1 Pa1 Pression

• Pa1 dépend de la hauteur de la venue et de la


densité du fluide intrus
• Pa1 – Pt1 correspond à la différence des pressions
hydrostatiques de la boue et de l’effluent sur la
hauteur de la venue
Nature de l’éffluent ?
Hv ( d boue – d eff )
Pa1 – Pt1 =
10,2

0,2 … Gaz Hv
0,8… Huile
d eff = 0,6 …. Condensat
Z PH PG
1,0…. Eau
Note: - La densité de boue dans l’annulaire sera plus élevée (avancement rapide et gain limité…)
- Pour calculer la PH de la boue dans l’annulaire utiliser la densité de boue à la sortie.

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Migration du gaz/Evolution des pressions, puits fermé

ΔP
PG PTA
PTA = Pression Pore - P H SUP
x
PF = Pression Pore + P H INF

HSUP

SI MIGRATION…


H SUP diminue
HG
H INF
augmente
H INF


PTA , PF & PTT
Z augmentent

ΔP
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Perte de contrôle primaire de puits

Les effluents sortants du puits peuvent causer des dégâts humains et matériels.
Des précautions particulières doivent être prises pour préserver les personnes,
les équipements et l’environnement.
Les gaz les plus toxiques sont :
• H2S et CO2
• Les acides et les alcalins (Fluides de Stimulation/pompage)
• Les hydrocarbures

Ces gaz facilement inflammables peuvent aussi exploser ou dégager


des vapeurs toxiques entrainant des dégâts importants

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Le contrôle secondaire

Lors de la perte de contrôle primaire, le fluide de réservoir commence à

s'écouler dans le puits. Le contrôle secondaire consiste en la fermeture de

l'obturateur du puits pour stopper cet écoulement, et contrôler la venue avant

la poursuite des opérations et réparer ou changer la barrière primaire.

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BARRIÈRES
Définition des barrières et des Éléments de barrière

L’organisme de réglementation norvégien NORSOK définit une

barrière de puits comme «l’enveloppe d’un ou plusieurs

éléments de barrière dépendants empêchant les fluides ou les

gaz de s’écouler involontairement de la formation vers une

autre formation ou vers la surface».

Ils définissent en outre un élément de barrière de puits comme un

‘’objet. Seul, ne peut empêcher l'écoulement d'un côté à un

autre de lui-même’’.

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Enveloppe de barrière de puits

le stuffing box est décrit comme la barrière primaire lorsque le câble est dans le

trou. Toute fois en réalité, elle ne représente qu’un élément de barrière parmi

d’autres; la barrière tout entière comprendrait non seulement le stuffing box, mais

tous les autres «éléments de barrière» qui, lorsqu'ils sont combinés, empêchent

l’écoulement de fluides de puits.

Un dispositif mécanique ou fluide ne peut être considéré comme barrière que une

fois installé, testé et peu être suivi.

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Enveloppe de barrière de puits

L’enveloppe de barrière est un groupe individuels de barrières.

Exemples:

Stuffing Box est une partie de Lubricator Envelope.

Xmas Tree est une partie de Packer Tubing Envelope.

Casing est une partie de Production Casing Envelope

L’enveloppe barrière durant les opérations de WL est


assurée
• Stuffing Box
• Lubricators
• BOP

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Enveloppe de barrière de puits

Xmas Tree
L’enveloppe barrière durant les opérations
de complétion est assurée Tubing Hanger

 Fluide de forage ou complétion Tubing with all Sub Assemblies

sssv
 Tubage

 Ciment

Production Packer

Production Casing

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Enveloppe de barrière de puits

L’enveloppe Packer/Tubing est assurée:

• Xmas Tree

• Hanger/Tubing Hanger

• Tubing

• Packer

• Casing sous Packer

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Enveloppe de barrière de puits

L’enveloppe barrière durant les opérations


d’intervention est assurée par :
 BOP/SAS/Presse étoupe/strippers

 Packer/tubage production

 Olive/tubing Head

 Tête de production
 Down hole safety valve si installée

L’enveloppe Production Casing est assurée par:


 Production Casing
 Side Outlets Valves
 Tubing Hanger
 Packer

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Le type et le nombre de barrières

Durant toutes les opérations de forage deux barrières sont nécessaires par contre
durant les opérations d’intervention trois barrières doivent toujours être disponibles.

Well Intervention
(Triple Barrier Protection)
Drilling (Double Barrier Protection)
Stripper
PRIMARY
Annular
BARRIER
Annular BOP BOP

BOP SECONDAR
Y BARRIER
BOP SECONDARY
BARRIER

TERTIARY
Shear & Seal BOP
BARRIER

Mud PRIMARY
BARRIER

Formation Fluids Formation Fluids

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Différents types de barrières

Les barrières de fluide Les Barrières mécanique

considérée comme barrière, quand la équipements de contrôle de pression,


pression hydrostatique est supérieure à testés à la pression dans le sens de
la pression de pore. l’écoulement; peut être fermée
Cette barrière ne peut être considérés (opérationnelle):barrière primaire, et
comme une barrière effective qu’après celle utilisée en cas de besoin est
un certain temps d’observation. appelée secondaire ou tertiaire.

La densité et les volumes de boue


Si l’équipement ne peut pas être testé
sont toujours surveillés et contrôlée
dans le sens de l’écoulement une
afin de détecter d’éventuelles
étude de risque doit être faite
anomalies de perte ou de venue.

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Mécanique VS Hydrostatique
STUFFING BOX
1) Barriere Mécanique
Dead Well
Avantage:
▪ Elimine endommagement de LUBRICATOR

formation
▪ Cost effective Well Pressure
BOP
Inconvénient:
XMAS TREE
▪ opérations sous pression MUD
TUBING
CASING
2) Barriere hydrostatique
DHSV
Avantage:
▪ Puits neutralisé
FORMATION FLUID

Inconvénient:
▪ endommagement de formation WL PLUG
PACKER

FORMATION FLUID

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Barrière primaire ou barrières mécaniques fermées

Cette barrière qui retient la pression et le fluide du puits et constamment contrôlées.


Des tests de fonctionnement, de pression sont effectués périodiquement

La barrière primaire est un dispositif de contrôle utilisé en permanence comme


moyen de fermeture de puits durant les opérations d’intervention
Presse étoupe/Lubricator/SAS….en WL
Stripper en coiled tubing
Stripper ou BOP annulaire en snubbing
Clapet anti-retour en snubbing et CT

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Barrière secondaire ou les barrières mécaniques opérables

Cette barrière est normalement ouverte durant les opérations. Elle est fermée en cas
de besoin pour réparer ou changer la barrière primaire. Ces barrières sont vérifiées et
contrôlées. Des tests de pression et de fonctionnement sont réalisés, enregistrés et
classés au niveau des chantiers

C’est un dispositif de contrôle utilisé comme moyen de fermeture en cas de


défaillance de la barrière primaire.

Obturateur à mâchoires
Vannes de tète de production
Vannes de sécurité subsurface
Obturateur à fermeture cisaillante
Obturateur annulaire
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Equipements de contrôle du puits

Les obturateurs doivent fermer rapidement le puits en cas de API STANDAR 6A

perte de la barrière primaire. aussi bien de l'intérieur qu’a


l'extérieur des tubulaires dans le puits.

L’empilage des obturateurs doit permettre de :

• Fermer le puits totalement vide ou avec du matériel


tubulaire,

• Fermer sur le matériel tubulaire dans le puits quelque soient


son diamètre et sa forme,

• Permettre la circulation sous pression pour évacuer la


venue,

• Injecter un fluide sous forte pression pour le neutraliser.

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Equipements de cisaillement

Les équipements de cisaillements sont considérés Stripper

comme barrière tertiaire et ne sont utilisés qu’en Annular


PRIMARY
BARRIER
BOP
extrême urgence
BOP SECONDAR
Y BARRIER
1. Obturateur blind shear qui coupe seulement le
tubing, fait partie de l’empilage standard des
TERTIARY
BARRIER
BOP

2. Obturateur shear seal ou safty head qui coupe le


tubing et les trains de fond, il est utilisé
exceptionnellement , il est doté d’une centrale
hydraulique indépendante

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Equipements non-cisaillant, difficile à étancher
Dans le cas de présence d’équipements non cisaillant et
Stripper

difficile à étancher, il faut visser la vanne de sécurité pour Annular


PRIMARY
BARRIER
BOP
fermer l’intérieur puis activer un obturateur.
BOP SECONDAR
S’il y a une fuite ou risque d’éruption, fermer le safety head en Y BARRIER

s’assurant que l’équipement coupé sera plus bas que les


vannes de la tête de production afin de les fermées en cas de TERTIARY
BARRIER

besoin,

Exemples d’équipements non-cisaillant et difficile à étancher :


 Crépine
 Sand screens
 Cables
 Control lines
 Bottom Hole Assemblies (BHAs) including flow couplings.

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Maintien de l’intégrité des équipements

La surveillance et le contrôle de l’intégrité des obturateurs et des

équipements associés durant les opérations d’intervention sont obligatoires.

On veut être sûr qu’à tout moment les équipements fonctionnent

efficacement et correctement.

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Facteurs pouvant affectés l’intégrité des obturateurs

• Une pression hydraulique qui doit être suffisante pour ouvrir, fermer les

équipements

• Une composition adéquate du fluide hydraulique utilisé afin d’éviter sa dégradation

• Une maintenance périodique des équipements afin qu’ils soient efficaces

40
Assemblage et montage des équipements

Les différentes connexions, joints tores, brides et joints d’étanchéité sont inspectés

et contrôlés avant le début de l‘opération.

L’assemblage est réalisé selon les procédures et les standards API. Ces

précautions minimisent considérablement les risques de fuites.

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Utilisation des joints élastomères appropriés

L’utilisation de joints élastomères appropriés en particulier dans l’intervalle de

température est important afin d’assurer la continuité de l’opération et réduire les

risques d’arrêt et de réparation.

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Système de contrôle des obturateurs

Dans les opérations d’intervention les obturateurs sont manœuvrés à distance par

l’huile hydraulique du power pack. Une seconde source de fermeture est exigée

pour pouvoir fermer et sécuriser le puits au cas où le power pack tombe en panne

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VÉRIFICATION ET TESTS DES
BARRIÈRES
Processus de vérification d’élément de barrière

S’assurer que les équipements de contrôle de pression qui forment les barrières
sont:
 réellement installées,

 flexibles correctement raccordés

 fonctionnent normalement.

Ces barrières sont constamment suivies et surveillées afin de s’assurer de


leurs intégrités

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Les références pour les critères de vérification des barrières

 Le programme d’intervention

 Le manuel des opérations d’intervention

 Les manuels des procédures de la compagnie

 Les manuels des standards de l’industrie

 Les manuels des spécifications techniques des équipements

 Les certificats de tests et de conformité des équipements

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Documentation pour les tests des barrières

Les documents clés de test de barrière de puits :


 Utilisation de Procédure de test correcte

 Les documents de tests de barrières sont vérifies par le superviseur des


opérations et visés par des personnes compétentes.
 S’assurer de la conservation de rapport de test et le graphe des pressions

 Des manomètres de pression fiables et précis sont exigés pour l’obtention de


valeur correctes et des résultats acceptable.

Le rapport de test et le graphe des pressions sont la garantie de l’intégrité


des équipements et que les opérations d’intervention peuvent démarrées
sans aucun risque.

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Procédure de test des barrières

Les étapes appropriées pour un test d'élément de barrières sont


 Réalisés selon les procédures de travail de la compagnie.

 La personne en charge de l’opération explique la procédure et s’assure que les


membres l’équipe ont bien compris.
 Le rapport de test et les chartes de pression seront signés par les personnes
compétentes.
 Le rapport de test doit contenir toutes les données du test (pression et débit).

Lorsque le test est positif le superviseur ordonne le démarrage de


l’opération d’intervention.

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Test négatif

Lorsque le test est négatif, il est nécessaire de réparer ou de changer l’élément


défectueux. Les étapes suivantes doivent être respectées :
 Fermer la barrière secondaire et purger le circuit

 Faire un inflow test

 Les différents intervenants doivent se consulter, dresser un schéma et s’assurer


qu’il n’y a pas de pression piégée
 Réparer ou changer la barrière

 Tester la barrière si test positif reprendre l’opération

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Certificats de conformités des équipements

Les certificats de conformité des équipements de contrôle de pression doivent être

contrôlés afin de s’assurer qu’ils sont compatibles avec les équipements et les

caractéristiques du fluide du puits. Les brides et les raccords seront vissés au

couple de serrage recommandé.

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Test d’afflux

Si le test d’afflux ne peut pas être réalisé dans le sens de l’écoulement la barrière

est testée à partir du haut pour qu’on soit sûrs qu’elle retient la pression.

Le test d’afflux est une garantie que l’équipement maintient la pression du puits et

qu’on peut travailler en toute sécurité.

Les opérations d’interventions peuvent démarrer et qu’on est sûre que la ou les

barrières tiennent la pression du puits a n’importe quelle moment de l’opération.

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Interprétation de L'inflow test

Interprétation des volumes

• Lors du test d'un composant de grand volume, comme le casing, une petite
fuite ne serait pas perceptible lors d'un test de courte durée, Cependant, si
l'espace entre les bouchons est petit (faible volume), il sera très difficile de
savoir si le bouchon supérieur présente une fuite.

• Les tests d'intégrité des barrières fermées devraient afficher un débit de fuite
zéro, et les tests d'intégrité sur les barrières fermables (closable) doivent
afficher un débit de fuite inférieur à celui spécifié par la philosophie de la
société opératrice.

Selon les spécifications API 14A l’API, la tolérance de fuite acceptable pour les puits
à gaz est de 15 scf/minute (25,5 m3/h) et 0.4 l/h pour les puits producteur d’huile.

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Interprétation de L'inflow test

Interprétation des pressions

Le test d’afflux est basé sur la variation des valeurs de pression, si la pression

augmente par rapport à sa valeur initiale, donc, la barrière n’est pas étanche et

que le test d’afflux est négatif.

Interprétation des températures élevées

L’Inflow test dans les puits à haute température peuvent être difficiles à interpréter

en raison de l’expansion du fluide. Il peut être difficile de déterminer si le débit du

puits est une fuite ou une expansion du fluide,

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Test d’afflux négatif
Si le test d’écoulement s’avère négatif:
• arrêter systématiquement
• informer la hiérarchie.
• Relever les insuffisances et les anomalies,
• proposer des solutions pour que le test d’afflux réussisse et les travaux
puissent reprendre

La philosophie de barrière est basée sur la présomption que la barrière


primaire devrait rester intacte. En cas de défaillance, la priorité
opérationnelle consistera à rétablir la barrière primaire avant la poursuite
des opérations. La défaillance des barrières secondaires est contenue en
activant des shear et blind rams (barrière tertiaire).

Les travaux ne peuvent reprendre qu’après réparation, test de


pression et accord des différents intervenants.

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Impact des densités sur le test d’écoulement

Lorsque la densité du fluide dans le puits est inférieure à 1 kg/l on ne peut pas

changer le fluide de contrôle avec une autre densité plus faible, dans ce cas il sera

nécessaire de descendre un train de DST afin de pouvoir réaliser le test d’afflux de

la barrière à tester.

Si le fluide du puits est constitué de plusieurs fluides, il sera très difficile de

déterminer la pression hydrostatique des différents fluides. La compressibilité des

gaz rend difficile la détermination du poids de la colonne hydrostatique.

55
Les considérations de test des barrières

 Pression différentielle:
la pression d’essai (Δp) doit être supérieure à la pression différentielle maximale
prévue. En règle générale, au moins 10% de plus.
 Durée:
un essai de barrière doit durer suffisamment longtemps pour permettre à la pression
de se stabiliser pour observer tout changement de pression ou de débit.
 Documentation:
Les tests de barrière doivent être enregistrer et ploter.
 Fréquence:
certains éléments de barrière seront testés à des intervalles spécifiés.
 Vérification:
lorsque les barrières mécaniques de fond de trou sont rapprochées, il peut être
difficile de vérifier l'intégrité de la barrière supérieure. La barrière inférieure sera
normalement testée en inflow test. Avec la barrière inférieure en place, le seul moyen
de tester la barrière supérieure est de la tester par le haut.

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Fuite importante

Lorsque la fuite est importante les travaux doivent être arrêtés, et la

hiérarchie informée. Les travaux de réparation doivent être entrepris après

accord de différents intervenants et après avoir préparé les demandes et

autorisations nécessaires.

57
Buts de test d’intégrité des équipements

Le test d’intégrité permet de s’assurer de bon fonctionnement de l’équipement, et


qu’il maintient la pression, on veut être sûrs que le puits peut être fermé en toute
sécurité et à tout moment.

Les principales raisons du test d’intégrité est de vérifier qu’il:

 Fonctionnement correctement

 Maintient la pression

 Répond dans le délai

 Bon état

Si le test est positif les travaux peuvent continuer mais si le test est négatif
les opérations sont suspendues jusqu’à ce que le test d’intégrité soit positif.

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Tests des obturateurs et équipements d’intervention

Un test de fonctionnement est réalisé avant le démarrage de l’opération

d’intervention puis périodiquement selon les procédures de travail.

Un test de pression est , aussi, fait avant le démarrage de l’opération

d’intervention puis périodiquement selon les procédures de travail.

Des tests de basse et haute pression sont effectués afin d’être sure que les

équipements maintiennent les basses et hautes pressions.

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Procédures du test d’intégrité

Les équipements sont testés à leur pression de travail avec de l‘eau et à l’aide :

 D’une pompe haute pression

 Manomètres de pression fiable et précis

 Pressuriser l’équipement à la pression désirée

 Pendant une durée de 3 min

Les résultats et les commentaires du test d’intégrité seront consignés dans un


rapport de test dument signé par le superviseur et le chef chantier.

L’enregistrement de test de pression sera joint au rapport de l’opération et


conservés pendant une période d’au moins égale à six mois au chantier.

Le test d’intégrité peut être déclarés positif ou négatif selon les résultats obtenus.

60
MÉTHODES DE CONTRÔLE
Principe des méthodes de contrôle

Dans certains cas le puits doit être neutralisé avant d’effectuer une opération

intervention.

La neutralisation consiste à mettre en place un fluide de contrôle d’une densité

égale ou légèrement supérieure à la densité d’équilibre de la pression de pores.

Le principe général des méthodes de contrôle est de maintenir la pression sur le

fond égale ou légèrement supérieure à la pression de formation.

Ce principe sera appliqué à toutes les méthodes décrites ci-après excepté la

neutralisation par bullheading.

62
Méthode Bullheading

Utilisée en cas d’urgence, pomper un fluide de contrôle dans le


tubing afin de squeezer le fluide de formation à travers les IN

perforations tout en suivant le profil de l’évolution des pressions de


surface.
Avantages
 Simple à réaliser Casing

 Nécessite un volume de fluide contrôle relativement faible


 Diminution instantanée de la Pt dès le début de pompage Tubing

 Puits neutralisé dès que le fluide de contrôle arrive au fond


Inconvénients
 Risque de fracturer la formation SSD

 Risque d’endommager la formation par perte de fluide de


contrôle Packer

 Risque d’éclater la colonne de tubing et


Perforations
 Pression maximale sur les équipements de surface

63
Circulation directe (long way)

Évacuer l’effluent de l’intérieur du tubing par circulation directe. IN

Pompage par le tubing et le retour par l’annulaire.


OUT

Avantages
Casing

 Moins de pertes de charge sur le fond


 Moins d’endommagement de la formation Casing
Tubing

Inconvénients

 Plus de temps et de volume pompés


 Plus de contamination du fluide de contrôle
 Plus de pression appliquée au fond au démarrage de la SSD

circulation Packer

WL Plug

 Risque de migration de gaz dans le cas de tubing de Perforations


Oil
grand diamètre
64
Circulation inverse (short way)

Pompage de fluide de contrôle par l’espace annulaire et le OUT

retour par l’intérieur tubing.


IN
Avantages
 Moins de temps pour le retour de fluide de contrôle en Casing

surface
 Moins de contamination du fluide de contrôle Tubing

 Moins de pression appliquée au fond au démarrage de la


circulation
 Recommander dans le cas de doute sur l’intégrité du casing
SSD

 Moins du temps pour sécuriser puits


Packer
 Pression contrôle surface faible WL Plug

 Vitesse circulation élevée dans tubing Perforations

65
Circulation inverse (short way)

Pompage de fluide de contrôle par l’espace annulaire et le retour OUT

par l’intérieur tubing.


IN

Inconvénients Casing

 Pertes de charge dans le tubing seront appliquées sur le


fond
Tubing

 Risque de décantation dû à l’état du fluide annulaire


 Pression fond importante

SSD

Packer

WL Plug

Perforations

66
Méthode lubricate et bleed off
ALTERNATE
CYCLING
IN & OUT
Utilisée absence de la circulation ou la méthode bullheading.
Elle est utilisée en cas d’urgence, elle consiste à maintenir la
pression de fond constante en pompant un certain volume de
Casin
fluide de contrôle dans le tubing et de purger un volume de g

gaz pour réduire la pression tubing d’une valeur égale à la


SSD
pression hydrostatique du volume pompé.

Avantages

 L’unique méthode dans les cas extrêmes


Inconvénients SSD

 Lente Packer

 Plus de pression appliquée en surface que la méthode


Perforations

de circulation

67
Méthode volumétrique

C’est une méthode conventionnelle qui consiste à faire remonter un

bouchon de gaz du fond à la surface sans circulation, en laissant le gaz

se détendre d’une manière contrôlé. Cette méthode est utilisée dans des

situations particulières où la circulation du bouchon de gaz n’est pas

possible.

68
Choix de la méthode de contrôle

 Type de fluide de formation


 Pression de pores
 Perméabilité de la formation
 État du casing et de tubing
 Pression de service des équipements en surface
 Type de complétion utilisée
 Possibilité de circuler en directe ou en inverse
 de l’urgence ou non de l’opération

Le superviseur, le chef de chantier et les personnes chargées de


l’intervention doivent maitriser les différents calculs relatifs au contrôle
et intervention puits.

69
Système de circulation

Avant l’intervention sur puits, il est nécessaire de le neutraliser, cette dernière peut
être réalisée par circulation, squeeze ou par lubricating et bleed off.
Le système de circulation comprend généralement:
• Bacs pour fluide de contrôle Centriguge Triplex
Pump
• Lignes de pompage et de retour
Returns
• Manifold de duse Active Centrifugal
Charge Pump
• Bacs de mixage Shale Shaker

• Unité de pompage
• Bacs pour récupérer fluides puits Settling
Tank Reserve
• Système de purge
• Dégazeur
Makeup Water
• Enregistreurs de pression
Mixing Centrifugal
• Débitmètre Hopper Mixing Pump

Avant la neutralisation par circulation il est recommandé d’installer un plug wire


line dans le siège de l’extension sous packer pour éviter l’endommagement de
réservoir.
70
Duses de production

La duse est placée après la vanne extérieure de la sortie latérale, elle


permet le contrôle du débit et la pression en tête de puits. Elle peut être
une duse fixe ou réglable manuellement.

71
Manifold de duse

Il est placé à l’extrémité de la ligne de retour et équipé d’une duse manuel

variable. Il permet le contrôle de la pression de la pompe afin de maintenir une

pression de fond constante et supérieure à la pression de gisement.

72
Neutralisation par circulation directe

Cette méthode consiste à pomper le fluide de contrôle par l’intérieur du tubing et

avoir le retour par l’espace l’annulaire du fluide de complétion qui représente le

volume de l’espace annulaire et celui du puits qui représente le volume de

l’intérieur tubing.

73
Neutralisation par circulation directe

Ptbg

P
a Pompe

Manifold de duse

Avant de circuler calculer


Les pertes de charge tubing

74
Neutralisation par circulation directe

Calcul des pressions statiques tête tubing et annulaire:


1. Première étape
 Remplir le tubing avec le fluide de contrôle [Vtubing],
 Arrêter le pompage, relever les pressions de tête tubing, annulaire

2. Deuxième étape

 Pomper dans le puits un volume égale [Van],

 Arrêter le pompage, relever les pressions tête tubing, annulaire

3. Troisième étape

 Remplir le puits avec le fluide contrôle [Vtotal],

 Arrêter le pompage, relever les pressions de tête tubing, annulaire

75
Neutralisation par circulation directe

A T A T A T A T

1 2 3 4
Equilibre Pompage Pompage Pompage
Annulaire-tubing Volume tubing Volume-annulaire Volume puits

76
Neutralisation par circulation directe

180 Début de circulation

160

140

120
Pression en surface (bars)

100

Retour d'huile en surface


80 N=2411cps
Pan=31 bars
Tubing plein de fluide de contrôle Ptbg=10 bars
60 Retour du fluide de contrôle en surface
N=480 cps
Pan=21 bars N=2891cps
Ptbg=10 bars Pan=00 bars
40 Ptbg=10 bars
Pression annulaire
20
Pression de circulation (tubing)

0 1000 1500 2000 2500 3000


500
Nombre de coups (cps)
Evolution des pressions en tète du puits durant l’opération de neutralisation par
circulation directe

77
Cette méthode consiste à pomper le fluide contrôle par l’espace
annulaire et le retour par l’intérieur tubing.

Fluide sortant puits:

o Fluide du puits (volume tubing),


o Fluide de complétion (volume annulaire)

Fluide rentrant dans puits

o Fluide de contrôle (volume puits)

78
Neutralisation par circulation inverse

TETE DE PUITS

Pan
MANIFOLD DE DUSE

POMPE

79
Neutralisation par circulation inverse

Calcul des pressions statiques tête tubing et annulaire:

1. Première étape

 Pomper volume tubing ,

 Arrêter le pompage, relever les pressions de tête tubing, annulaire

2. Deuxième étape

 Remplir l’annulaire

 Arrêter, relever les pressions tête tubing, annulaire

3. Troisième étape

 Remplir le puits,

 Arrêter le pompage, relever les pressions de tête tubing, annulaire

80
Neutralisation par circulation inverse

A T A T A T A T

1 2 3 4
Equilibre Pompage Pompage Pompage
Annulaire-tubing Volume tubing Volume-annulaire Volume puits

81
Neutralisation par circulation inverse

180 Ouverture de la SSD

160

140

120 Pression
Pression en surface (bars)

statique en tête
de tubing Retour du fluide de contrôle en surface
100
Retour du fluide annulaire en surface N=2891 cps
Pan=00 bars
80 N=480 cps Annulaire plein de fluide de contrôle Ptbg=00 bars
Pan=3 bars PR=14 bars
Ptbg=00 bars N=2411 cps
PR=18 bars Pan=13 bars
60 Ptbg=00 bars
PR =28
bars
40
ulation
Pression de circ
20
la ire
Pression statique annu
0 1000 1500 2000 2500 3000
500
Nombre de coups (cps)
Evolution des pressions en tète du puits durant l’opération de neutralisation par
circulation inverse

82
Méthode Bullheading

C’est la méthode la plus recommandée pour les puits producteurs de gaz. Elle est
utilisée en cas d’urgence. Elle consiste à pomper un fluide de contrôle dans le tubing
afin de squeezer le fluide de formation à travers les perforations en suivant le profil
d’évolution des pressions de surface.
Domaine d'application :
– Circulation "impossible" ou "inadaptée" : (Tubing percé)
– Travail au cable impossible (tubing écrasé, poisson, etc..)
– Le volume sous packer très important
– Injectivité très bonne
– Dégradation du fluide annulaire
– Bouchage de l’espace annulaire

la vitesse de déplacement du fluide pompé doit être supérieure à la vitesse de


migration du gaz dans le tubing (utilisation de viscosifiants)
83
La procédure de neutralisation par bullheading

 Calculer le volume intérieur de tubing


 Calculer la pression maximale admissible en surface au début et à la fin de
l’opération
 Établir les graphes des pressions en fonction du volume de fluide de contrôle
pompé:
 Limite de la pression d’éclatement du tubing
 Pression maximale admissible pour ne pas fracturer la formation
 Pression statique en tête de tubing
 Pressuriser l’EA pour réduire le risque d’éclatement et s’assurer de son intégrité
 Choisir un débit réduit de façon que la vitesse de pompage soit supérieure à la
vitesse de migration du gaz dans le tubing (L’utilisation de viscosifiants )
 Commencer à pomper le fluide de contrôle dans le tubing en observant les
pressions en surface jusqu’à ce que le fluide de contrôle arrive au niveau des
perforations
 Fermer le puits et observer les pressions en tête normalement ptbg = 0

84
Exemple de calculs

Données du puits:

Zpacker : 3050 m

Zsommet perfos : 3100 m

Ppores : 318 bars

dfract : 1.65 Kg /l

dann : 1.07 Kg /l

Ptbg : 252 bars

ggaz :0.022

bar/m
Cap tbg (41/2 -13.5#) : 7.79 l/m
Péclatement tbg : 622 bars

Péclatement casing : 773 bars 85


Exemple de calculs

Corrigé
Volume tubing
Vtbg =
Densité du fluide de contrôle
dr =
Pression maximale tête de tubing au début de
l’opération
Padm1 =
Pression maximale tête de tubing à la fin de
l’opération
Padm2 =
Pression statique initiale stabilisée en tête de
tubing
Ptbg1 =
Pression statique finale stabilisée en tête de
tubing
Ptbg2 =

86
Exemple de calculs

Corrigé
Volume tubing
Vtbg = 3100x7.79 = 24149 litres
Densité du fluide de contrôle
dr =318x10.2/3100 =1.05 kg/l
Pression maximale tête de tubing au début de
l’opération
Padm1 = 1.65x3100/10.2 - 0.022x3100 =433
bars
Pression maximale tête de tubing à la fin de
l’opération
Padm2 = (1.65-1.05)x3100/10.2 = 182 bars
Pression statique initiale stabilisée en tête de
tubing
Ptbg1 = 252 bars
Pression statique finale stabilisée en tête de
tubing
Ptbg2 = 0 bars

87
Exemple de calculs

Limite d’éclatement du tubing1/24


600 600

Intervalle de la pression de travail pendant l’opération bullheading


500 500

Pression maximale admissible en tête


400 400

Pression maximale admissible en tête


avec un facteur de sécurité de 30 bars
300 300

200 200

Pression statique en tête de tubing


100 100

0 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
3
Volume de fluide de contrôle pompé dans le tubing (m)

88
Risques de fracturation pendant le bullheading

Lorsque les pressions maximales admissibles sont dépassées il y’aura

perte totale de fluide de contrôle et risque d’éruption souterraine avec la

perte de contrôle du puits et des complications pour la maitrise de la

situation.

89
Méthode lubricate et bleed off

Cette méthode est utilisée dans le cas où on ne peut pas utiliser la circulation ou

la méthode bullheading. Elle est utilisée en cas d’urgence.

Le principe de la technique consiste à maintenir la pression de fond constante en

pompant un certain volume de fluide de contrôle dans le tubing et de purger un

volume de gaz pour réduire la pression tubing d’une valeur égale à la pression

hydrostatique du volume pompé.

90
Méthode lubricate et bleed off

La procédure consiste à :
 Noter la pression en tête de tubing puits fermé Tubing Volume

Tubing Surface Pressure


MASP
 Choisir un palier de pression de travail
généralement compris 5 et 10 bars
 Calculer le volume de boue donnant une
pression hydrostatique dans le tubing égale au
palier de pression de travail
Minimum
 Pomper dans le tubing le volume de boue Surface Pressure
calculé to Prevent Influx
 Laisser la boue décanter Strokes
 Purger le gaz à l’aide de la duse manuelle pour réduire la pression tubing a
une valeur égale au palier de travail
 Répéter les séquences des points 4,5 et 6 jusqu’à remplissage du tubing avec
le fluide de contrôle
 à la fin la pression tubing devient égale à 0 bars

91
Méthode lubricate et bleed off

C’est une technique utilisée dans les puits à gaz qui ne peuvent pas être contrôlé
par circulation ou bullheading. Le gaz contenu dans le tubing est purgé et est
remplacé par de petits volumes de fluide de contrôle jusqu’à ce que le tubing soit
remplis et que la pression devienne nulle.

Cette méthode de contrôle puits est utilisée dans les situations telles que :

 Puits de gaz profond


 Urgence de l’opération
 Impossibilité de circuler
 Impossibilité de squeezer dans la formation
 Impossibilité d’installer une unité d’intervention coiled tubing ou snubbing
 Évacuer un bouchon de gaz sous les BOP

92
Identification des fuites d’équipements de surface

La localisation des fuites des équipements de surface est impératif pour le


déroulement de l’opération d’intervention, la sécurité du personnel, les
équipements et l’environnement.

Parmi les fuites de surface les plus fréquemment rencontrés sont les fuites de gaz
ou de liquides qui sont généralement localisées au niveau :

 Brides  Connections
 Joints tore  Joints d’étanchéité
 Filetage  Weep hole de la bride intermédiaire

L’identification très tôt de la fuite permet de la réparer rapidement sans exposer


le personnel et les équipements au danger

93
Identification des fuites d’équipements de surface

En cas d’identification d’une fuite de surface procéder comme suit :

 Arrêter l’opération

 Isoler la fuite

 Purger la pression

 Réparer la fuite

 Pressurer l’équipement

 Reprendre les opérations

94
Décompression explosive

La décompression explosive, également appelée décompression rapide par gaz, est


un mécanisme de défaillance des joints en élastomère qui est dû à la décompression
rapide du fluide gazeux.

Lorsque les joints en élastomère sont exposés à un gaz à haute pression et à des
températures élevées pendant une période prolongée, le gaz est absorbé par le
composé polymère.

Lorsque la pression externe est réduite, le gaz dissous dans le matériau sort de la
solution pour former des microbulles, À mesure que le gaz se dilate, il sortira du
matériau.

95
Remèdes et précautions à la décompression explosive

Si le taux de décompression et d'expansion est élevé, le gaz piégé dans le joint


d'étanchéité se dilate au-delà de la capacité du matériau à contenir les bulles de
gaz, provoquant une fissuration et une défaillance du joint, Les garnitures et joints
d’étanchéité deviennent cassables

Ce phénomène accélère l’endommagement

des équipements d’intervention et engendre

des arrêts, des réparations et risque de perte

de contrôle du puits.

Les joints et garnitures d’étanchéité des équipements de contrôle de pression sont


contrôler et vérifiés avant le montage de l’unité sur puits. En cas de détérioration ils
seront remplacés par des joints appropriés avant le démarrage des opérations.

96
Formation des hydrates

La formation des hydrates est un phénomène qui peut se manifester en aval

des restrictions causé par une détente brusque et importante d’un gaz humide.

Les hydrates peuvent se former à une température supérieure à celle de

cristallisation de l’eau, sous certaines conditions de pression et de température

pour un gaz de densité donnée.

97
Prévention formation des hydrates

Pour éviter la formation des hydrates durant les opérations d’intervention, trois
actions peuvent être prises:

1. Réduire la pression différentielle

2. Augmenter la température en surface

3. Injecter des produits antigel

Injecter des produits antigel comme le glycol qui a une température de


cristallisation de - 7°C (débit d’injection de la pompe entre 0.25 et 1 l/mn) empêche
la formation des hydrates.

Pour éliminer les hydrates déjà formés on augmente la température ou on injecte


le méthanol au point d’intérêt.

98
Risques associes aux hydrates

Les risques associés aux dépôts des hydrates sont :

 Restriction du diamètre de passage

 Coincement des garnitures d’intervention

 Bouchage ou endommagement du tubing de production

 Impossibilité de circuler

 Difficultés d’interprétation des barrières

 Difficultés de gérer les risques d’hydrates

99
Exemple de risques associes aux hydrates

Par exemple si durant une opération d’intervention au câble et s’il y’a fuite

de gaz au niveau de la presse étoupe il y’aura de coincement et rupture

du câble en surface avec un risque de perte de contrôle de puits. Lorsque

les hydrates commence à se détachés il y’a risque d’endommagement

des équipements en aval du point de formation des hydrates.

100
Bouchage dans le puits

Il est possible de rencontrer un bouchage de tubing durant les opérations


d’intervention. Ce bouchage peut être éliminé par nettoyage par rotation et
circulation. Des dépôts réduisent les débits de puits et empêchent les opérations
wire line. Généralement l’unité coiled tubing et l’appareil snubbing sont utilisés
pour éliminer les différents dépôts.

Les dépôts les plus couramment rencontrés dans les puits sont :

 Asphaltène

 Sulfate de baryum

 Chlorures de sodium

 Paraffines

101
Bouchage durant les opérations d’intervention

Il est possible durant les opérations d’intervention de trouver le tubing de

production bouché à un endroit donné. Il devient nécessaire de remonter

la garniture initiale et de descendre une garniture de nettoyage appropriée

pour nettoyer et enlever les dépôts.

102
Bouchage dans le puits

Opération de Snubbing
Souvent dans les opérations de snubbing, une garniture mixte est descendue dans
le puits pour nettoyer le bouchage rencontré.

Opération de coiled tubing


Si le bouchage est rencontré durant une opération d’intervention au CT, il sera
nécessaire de descendre une BHA approprié pour nettoyer les dépôts de
sédiments.

Opération wire line


Si le bouchage est rencontré durant une opération d’intervention wire line, il sera
nécessaire de descendre un train approprié avec bailer pour nettoyer les dépôts de
sédiments.

103
Effets de bouchage sur les opérations d’intervention

En cas de bouchage, l’opération d’intervention doit être suspendue et un autre

programme d’intervention pour éliminer le bouchage est établi. Dans ce cas :

 Remonter la garniture au jour,

 Déterminer l’endroit du bouchage si possible

 Établir un programme de nettoyage

 Descendre une garniture et nettoyer des sédiments

 Remonter la garniture de nettoyage

 Reprendre les opérations d’intervention initiales

104
Bouchage dans le puits

Conséquences de bouchage pendant les opérations d’intervention

Les conséquences de bouchage du tubing pendant les opérations d’intervention


sous pression sont souvent néfastes et peuvent causer :

 Le report des opérations d’intervention

 Le besoin d’équipements spéciaux

 La planification d’opération supplémentaire

 L’engagement d’argent supplémentaire

 Le prolongement de la durée de l’intervention

 La mobilisation d’autres équipes

 L’accord préalable de la hiérarchie

105

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