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Technologie
CYCLE 3
M. Charpignon
C. Collard e
H. Desormes
T. Dulaurans
M. Lebrun
I. Tarride
J. Tetrel
D. Thébœuf
6
Sommaire
Compétences travaillées ………………………… ……… 4
Programme…………………………………………………… 6
2 © Hachette Livre
Matériaux et objets La planète Terre
techniques Les êtres vivants
dans leur environnement
10 Les principales évolutions
du besoin et des objets 15 La Terre, une planète
Activité 1 Se déplacer à moteur .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 du système solaire
Activité 2 La migration des vacances .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 Activité 1 Des paysages très différents .. ........................ 112
Activité 3 Se chauffer au bois .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Activité 2 La Terre dans le système solaire . . ................. 114
Activité 4 Au chaud sans polluer .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 Activité 3 Une Terre qui tourne et qui tourne ! ........... 114
Exercices . ........................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Activité 4 Une Terre vivable . . .......................................... 116
Activité 5 Risques liés aux phénomènes naturels ......... 117
11 Le fonctionnement et la consti- Exercices ............................................................................. 118
tution d’objets techniques
Activité 1 Les châteaux d’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 16 Des enjeux liés
Activité 2 Le futur des déplacements en ville .. . . . . . . . . . . . . 79 à l’environnement
Activité 3 Traiter les eaux usées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 Activité 1 Le peuplement d’un milieu
Activité 4 Se propulser .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 et les conditions de vie .................................. 120
Activité 5 Faire monter l’eau .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Activité 2 Les conséquences d’une modification
Exercices . ........................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 des conditions de vie .. .................................... 121
Activité 3 Au cœur du récif corallien .. ............................ 122
12 Les principales familles Activité 4 Les trésors du sous-sol ................................... 122
Activité 5 Impacts humains sur les berges
de matériaux
d’une rivière ..................................................... 123
Activité 1 Contenir des liquides alimentaires .. . . . . . . . . . . . . . 87 Activité 6 L’eau potable, une ressource précieuse . . ..... 124
Activité 2 Plier des matériaux minces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 Exercices ............................................................................. 125
Activité 3 Tester des propriétés des matériaux . . . . . . . . . . . . 89
Activité 4 L’impact des matériaux sur l’environnement .. 91
Exercices . ........................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
© Hachette Livre 3
Compétences travaillées
• Dans les activités • Dans les exercices
Chapitr
es 1 2 3
Réaliser en équipe tout ou une partie d’un objet technique répondant à un besoin.
Repérer et comprendre la communication et la gestion de l’information.
S’approprier des outils et des méthodes
Choisir ou utiliser le matériel adapté pour mener une observation,
1 2
effectuer une mesure, réaliser une expérience ou une production.
Faire le lien entre la mesure réalisée, les unités et l’outil utilisés. 2
Garder une trace écrite ou numérique des recherches, des observations et des expériences réalisées.
Organiser seul ou en groupe un espace de réalisation expérimentale.
Effectuer des recherches bibliographiques simples et ciblées.
Extraire les informations pertinentes d’un document et les mettre en relation
4 3, 6, 11 5, 8
pour répondre à une question.
Utiliser les outils mathématiques adaptés. 2, 9 3 • 2, 6
Pratiquer des langages
2
Rendre compte des observations, expériences, hypothèses, conclusions en utilisant un vocabulaire précis. 3 5
7, 8
Exploiter un document constitué de divers supports (texte, schéma, graphique, tableau, algorithme simple). 1•9 1 • 11
Utiliser différents modes de représentation formalisés (schéma, dessin, croquis, tableau, graphique, texte). 7 13, 14 4 • 9, 10
Expliquer un phénomène à l’oral et à l’écrit. 2 3, 7
Mobiliser des outils numériques
Utiliser des outils numériques pour communiquer des résultats.
Utiliser des outils numériques pour traiter des données.
Utiliser des outils numériques pour simuler des phénomènes.
Utiliser des outils numériques pour représenter des objets techniques.
Identifier des sources d’informations fiables.
Adopter un comportement éthique et responsable
Relier des connaissances acquises en sciences et technologie à des questions de santé,
8 4
de sécurité et d’environnement.
Mettre en œuvre une action responsable et citoyenne, individuellement ou collectivement,
en et hors milieu scolaire, et en témoigner.
Se situer dans l’espace et dans le temps
Replacer des évolutions scientifiques et technologiques dans un contexte historique,
géographique, économique et culturel.
Se situer dans l’environnement et maîtriser les notions d’échelle.
4 © Hachette Livre
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
5
3 2 7 12
4•5
3 2•6 2 2 7
6 5
1à4
2, 3
1à4
2, 10
1à5
2, 3, 8
1à5 1à3
2, 9 2, 7
Manuel numérique
3, 4, 5, 6,
3 8
8, 10, 11
1
1
8 2•4 2 8 5, 10
1 1
2•4 2, 7, 9 5•8 6 4, 6 3, 5, 7, 8 4 1•5
4, 5, 6, 9 3, 7
5 3 6
4, 10 6 3, 4 3•2 7•6 3 8
1 • 5, 6 1•3 4 2 4•2
1, 4 1
2 • 7, 9 3•2 3•5 1•5 6 4 2
2, 7 4, 6
3 4 5 4 3•9 3
1
5 • 2, 8 2
4 3•5
4 • 12 1 3•4 4•8 11 9 6
4 7
1, 3
11 7
7, 9
4•6 5 2•6
© Hachette Livre 5
SCIENCES ET TECHNOLOGIE – PROGRAMME DU CYCLE 3
1. Matière, mouvement, énergie, information Chapitres
6 © Hachette Livre
B.O. du 26/11/2015
−Processus,
− planning, protocoles, procédés de réalisation (outils, machines).
−−Choix de matériaux.
– Maquette, prototype.
– Vérification et contrôles (dimensions, fonctionnement). 14
Manuel
Repérer et comprendre la communication et la gestion de l’information numérique
−−Environnement numérique de travail. – Usage des moyens numériques dans un réseau.
−−Le stockage des données, notions d’algorithmes, les objets programmables. – Usage de logiciels usuels. 5
Situer la Terre dans le système solaire et caractériser les conditions de la vie terrestre
Situer la Terre dans le système solaire.
Caractériser les conditions de vie sur Terre (température, présence d’eau liquide).
−−Le Soleil, les planètes.
−−Position de la Terre dans le système solaire.
−−Histoire de la Terre et développement de la vie.
Décrire les mouvements de la Terre (rotation sur elle-même et alternance jour-nuit, autour du Soleil et cycle des saisons).
−−Les mouvements de la Terre sur elle-même et autour du Soleil.
−−Représentations géométriques de l’espace et des astres (cercle, sphère).
15
Identifier les composantes biologiques et géologiques d’un paysage.
−−Paysages, géologie locale, interactions avec l’environnement et le peuplement.
Relier certains phénomènes naturels (tempêtes, inondations, tremblements de terre) à des risques pour les populations.
−−Phénomènes géologiques traduisant activité interne de la Terre (volcanisme, tremblements de terre, …).
−−Phénomènes traduisant l’activité externe de la Terre : phénomènes météorologiques et climatiques ; évènements extrêmes
(tempêtes, cyclones, inondations et sècheresses…).
Identifier des enjeux liés à l’environnement
Répartition des êtres vivants et peuplement des milieux
Décrire un milieu de vie dans ses diverses composantes.
−−Interactions des organismes vivants entre eux et avec leur environnement.
Relier le peuplement d’un milieu et les conditions de vie.
−−Modification du peuplement en fonction des conditions physicochimiques du milieu et des saisons.
−−Écosystèmes (milieu de vie avec ses caractéristiques et son peuplement) ; conséquences de la modification d’un facteur physique ou
biologique sur l’écosystème.
−−La biodiversité, un réseau dynamique.
Identifier la nature des interactions entre les êtres vivants et leur importance dans le peuplement des milieux.
Identifier quelques impacts humains dans un environnement (aménagement, impact technologique...).
−Aménagements
− de l’espace par les humains et contraintes naturelles ; impacts technologiques positifs et négatifs sur l’environnement.
16
Suivre et décrire le devenir de quelques matériaux de l’environnement proche.
Relier les besoins de l’être humain, l’exploitation des ressources naturelles et les impacts à prévoir et gérer (risques,
rejets, valorisations, épuisement des stocks).
−−Exploitation raisonnée et utilisation des ressources (eau, pétrole, charbon, minerais, biodiversité, sols, bois, roches à des fins de
construction…).
© Hachette Livre 7
Partie I
Matière,
mouvement,
énergie,
information
e
Chapitr
1 Les états
et la constitution
de la matière
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Décrire les états et la constitution de la matière à l’échelle macroscopique.
Connaissances et compétences associées
Mettre en œuvre des observations et des expériences pour caractériser un échantillon de matière.
• Diversité de la matière : métaux, minéraux, verres, plastiques, matière organique sous différentes formes…
• L’état physique d’un échantillon de matière dépend de conditions externes, notamment de sa température.
• Quelques propriétés de la matière solide ou liquide (par exemple : densité, élasticité…).
• La matière à grande échelle : Terre, planètes, univers.
• La masse est une grandeur physique qui caractérise un échantillon de matière.
Remarque : la solubilité est traitée au chapitre 2.
Réponses
A 1. La banquise est constituée d’eau. 5. Le doc. 3 montre des ours polaires cherchant un
La banquise est toujours solide. chemin sur de la banquise qui fond. Cette image illustre
NB : la banquise fondue n’est plus de la banquise. l’idée formulée à la fin du doc. 1 que les espèces vivant
sur la banquise sont menacées par sa fonte.
2. a. Le changement d’état physique correspondant au
passage de solide à liquide est la fusion. B 1. Pour mesurer la température à laquelle l’eau
Le passage de liquide à solide est la solidification. solide fond ou l’eau liquide se solidifie, il faut mesurer la
b. Dans la vie courante, on parle de fonte et de gel. température à l’aide d’un thermomètre d’un peu de glace
3. Dans le doc. 2, la banquise est représentée en blanc. pilée qui se réchauffe et fond 1 ou d’un volume d’eau
4. Le doc. 2 montre qu’en 30 ans, la surface qui se refroidit et gèle 2.
de la banquise a diminué.
Sonde du °C
thermomètre
°C
Sonde du Eau liquide
thermomètre
Mélange réfrigérant
Glace d'eau pilée à une température Thermomètre
inférieure à zéro degré électronique
Thermomètre
électronique
Eau tiède Le mélange réfrigérant est constitué de glace pilée
mélangée à du sel
2. La mesure de la température en continu permet de de l’eau contenue dans le tube, la température reste
constater que lors du changement d’état de la glace ou constante à 0°C lors de la fusion ou de la solidification.
Bilan : La fusion de la glace et la solidification de l’eau se produisent à la température de zéro degré Celsius.
Réponses
A 1. Masses de 100 mL de matières liquides ou solides déjà dans le verre. Repérer le nouveau niveau au-dessus
en poudre : du précédent. Inscrire à côté le volume total dans le
verre (100 mL puis 150 mL, etc.). Continuer jusqu’à ce que
Matière eau huile sel fin sucre en farine
le verre soit plein.
poudre
Masse de 100 g 90 g 120 g 108 g 74 g • Pour mesurer des masses :
100 mL – Choisir une matière parmi les suivantes (riz, farine, sel,
2. Des matières différentes de même volume n’ont pas la sucre, eau…).
même masse. – Tarer une balance puis peser 50 g de cette matière,
verser cette masse dans le verre, puis, à l’aide d’un
B 1. et 2. Fabriquer un verre doseur.
marqueur indélébile d’une autre couleur, repérer le niveau
• Pour mesurer des volumes, il faut graduer le verre en atteint. Inscrire à côté « 50 g ».
volumes, par exemple tous les 50 mL. Pour cela mesurer – Recommencer l’expérience en mesurant encore 50 g
50 mL d’eau (par exemple), verser ce volume dans le de la même matière et en ajoutant cette masse à celle
verre puis, à l’aide d’un marqueur indélébile, repérer déjà dans le verre. Repérer le nouveau niveau au-dessus
le niveau de l’eau à l’aide d’un trait. Inscrire à côté du précédent. Inscrire à côté la masse totale dans le verre
« 50 mL ». Recommencer l’expérience en mesurant (100 g puis 150 g, etc.). Continuer jusqu’à ce que le verre
encore 50 mL d’eau et en ajoutant ce volume à celui soit plein. Au-dessus de la série de repères, marquer de
quelle matière il s’agit.
Bilan : Les repères de masses de différentes matières ne sont pas au même niveau sur un verre doseur car la même masse
de différentes matières n’occupe pas le même volume.
Pratiquer des langages Rendre compte des observations, expériences, hypothèses et conclusions
Domaine 1 en utilisant un vocabulaire précis.
Pratiquer des démarches scientifiques et Proposer des expériences simples pour tester une hypothèse.
technologiques. Domaine 4
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Huile, vinaigre, balance, béchers.
Ressources numériques
> Animation : Test de densité de liquides.
> Exercice interactif : Test de densité.
Réponses
A 1. Pour prouver que cet élève se trompe, il faut 2. Dans le cas de liquides non miscibles, on peut supposer
montrer que même avec une masse plus faible que celle que c’est la matière qui a la plus grande masse pour
de l’huile, le vinaigre reste au fond. Pour cela, peser par le même volume qui se place au fond du récipient.
exemple 50 g de vinaigre et 100 g d’huile. Les verser dans 3. Pesons 100 mL d’huile et 100 mL d’alcool à brûler. On
un même récipient. fait l’hypothèse que la matière qui a la plus grande masse
2. Liste du matériel nécessaire : 3 béchers ; une balance ; pour le même volume sera en dessous. Comme 100 mL
du vinaigre ; de l’huile. d’huile a une masse de 90 g et 100 mL d’alcool une masse
3. Bien qu’il soit plus léger (masse moins grande), de 80 g, on suppose que l’huile sera en dessous
le vinaigre reste au fond du récipient. Ce n’est donc pas de l’alcool.
parce qu’il est plus lourd que le vinaigre reste au fond 4. En versant de l’huile et de l’alcool dans un même
du récipient. L’élève se trompe. récipient, on constate que l’huile est en dessous de
l’alcool. L’hypothèse est bien validée.
B 1. Quand on pèse 100 mL d’eau, on trouve 100 g tandis 5. En conclusion, on peut prévoir l’ordre de superposition
que 100 mL d’huile ont une masse de 90 g. La masse d’un de deux liquides non miscibles en pesant un même
volume d’huile est plus faible que celle du même volume volume de ces deux liquides. Celui qui a la masse
d’eau. la plus grande sera au fond du récipient.
Bilan : La densité d’un liquide permet de prévoir dans quel ordre se superposeront des liquides qui ne sont pas miscibles.
Elle dépend de la masse d’un même volume. Le liquide qui a la plus grande densité (ou la plus grande masse pour
le même volume) se place au fond du récipient.
Pratiquer des démarches scientifiques et Proposer des expériences simples pour tester une hypothèse.
technologiques
Domaine 4 Formaliser une partie de sa recherche sous une forme écrite ou orale.
Réponses
A 1. Pour vérifier si un matériau est isolant ou 2. Si le matériau testé est un conducteur électrique,
conducteur, on réalise un circuit électrique comportant la lampe brille.
en série une pile, une lampe et le matériau testé. 3. Si le matériau testé est un isolant électrique, la lampe
ne brille pas.
4. Résultats :
Plastique : isolant ; Bois : isolant ; Argent : conducteur ;
Graphite : conducteur ; Verre : isolant ; Cuivre :
conducteur ; Aluminium : conducteur ; Acier : conducteur.
5. Les métaux sont conducteurs.
6. Les plastiques sont isolants.
pages 27-29
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. B – 2. B-C – 3. C – 4. B-C – 5. C – 6. A – 7. B.
Eau salée Eau salée Eau salée Eau non saléeEau non salée
Eau non salée
2. La densité d’un œuf frais est plus faible que celle de l’eau salée.
La densité d’un œuf frais est plus grande que celle de l’eau non salée.
La densité d’un œuf périmé est plus faible que celle de l’eau non salée.
3. Un œuf périmé flotterait dans l’eau salée puisque l’eau salée est plus dense que l’eau non salée et qu’il flotte déjà
dans l’eau non salée.
2 Les mélanges
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Décrire les états et la constitution de la matière à l’échelle macroscopique.
Connaissances et compétences associées
Mettre en œuvre des observations et des expériences pour caractériser un échantillon de matière.
• Quelques propriétés de la matière solide ou liquide (par exemple : solubilité).
Identifier à partir de ressources documentaires les différents constituants d’un mélange.
Mettre en œuvre un protocole de séparation de constituants d’un mélange.
• Réaliser des mélanges peut provoquer des transformations de la matière (dissolution, réaction).
• La matière qui nous entoure (à l’état solide, liquide ou gazeux), résultat d’un mélange de différents constituants.
Pratiquer des langages Exploiter un document constitué de divers supports (texte, schéma, graphique, tableau,
Domaine 1 algorithme simple).
S’approprier des outils Choisir ou utiliser le matériel adapté pour mener une observation, effectuer
et des méthodes une mesure ou réaliser une expérience.
Domaine 2 Organiser seul ou en groupe un espace de réalisation expérimentale.
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Passoire, tamis, coton, gaze, papier absorbant, entonnoir, béchers, eau boueuse contenant aussi du sable et des petits
cailloux.
Réponses
1. On doit traiter l’eau avant de la boire pour la rendre 4.
limpide et potable, en éliminant les bactéries qui peuvent – Décantation : Pour réaliser une décantation, on n’a
être responsables de maladies. pas besoin de matériel spécifique. On laisse le mélange
2. L’étape 2 Dégrillage/Tamisage et l’épate 4 Filtration reposer jusqu’à ce que les solides les plus denses se soient
correspondent à des filtrations car l’eau passe au travers déposés au fond.
de filtres qui retiennent les solides les plus gros. – Filtration : Pour réaliser une filtration, on place un filtre
3. L’étape 3 Floculation, correspond à une décantation, car sur un entonnoir, puis on y verse le liquide. On recueille
des solides plus denses que l’eau se déposent au fond du le mélange filtré dans un bécher sous l’entonnoir.
bassin. Matériel : entonnoir, filtre (gaze, papier absorbant…),
bécher.
Filtre
Entonnoir
Décantation
Bécher
Bilan : La filtration et la décantation sont deux techniques qui permettent de séparer les solides des liquides.
Réponses
1. On mesure une masse d’eau à l’aide d’une balance. 2. Par exemple : masse de l’eau : 100 g – Masse de sel :
On mesure aussi une masse de sel. On dissout le sel dans 12 g – Masse de l’eau salée : 112 g.
l’eau. On mesure la masse du mélange après dissolution. Conclusion : la masse du mélange est égale à la masse
de l’eau additionnée à celle du sel.
Bilan : Lors d’une dissolution la masse du mélange est égale à la somme de la masse de la matière introduite et de celle
de l’eau. On ne peut pas dissoudre n’importe quelle quantité d’une matière soluble dans de l’eau : à partir d’une certaine
masse, la matière introduite ne se dissout plus. Cette masse est différente en fonction de la matière introduite.
Pratiquer des langages Rendre compte des observations, expériences, hypothèses, conclusions
Domaine 1 en utilisant un vocabulaire précis.
S’approprier des outils et des méthodes
Formaliser une partie de sa recherche sous une forme écrite ou orale.
Domaine 2
Pratiquer des démarches scientifiques Proposer une hypothèse pour répondre à une question ou un problème.
et technologiques Extraire les informations pertinentes d’un document et les mettre en relation
Domaine 4 pour répondre à une question.
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Dispositif de chauffage, bécher, eau du robinet, si possible calcaire.
Conseils et compléments
• L’élève doit arriver à formuler que les traces blanches observées autour des robinets sont des sels minéraux qui étaient
initialement dissous dans l’eau.
• En cas de blocage, on peut demander à l’élève de faire le lien avec la première partie de l’activité.
• Si l’eau locale n’est pas assez calcaire, on peut proposer une eau « d’une autre région », plus calcaire, pour que
le phénomène soit bien visible.
Réponses
A 2. L’étiquette indique que l’analyse correspond à 1L d’eau.
1. Cette eau minérale ne contient pas que de l’eau. Elle 1 L de cette eau contient 372 mg de sulfate.
contient aussi du calcium, du sodium, du potassium, du 3. Les matières présentes dans cette eau minérale sont
magnésium… dissoutes, donc on ne les voit pas.
1. Hypothèse : les traces blanches proviennent des 3. Observation : après vaporisation de l’eau, on observe
constituants qui étaient dissous dans l’eau du robinet. que des traces blanches apparaissent sur les bords et au
Lorsque l’eau s’est évaporée, les constituants sont fond du bécher.
réapparus, comme le sel dans les marais salants.
2. On verse de l’eau du robinet dans un bécher. On
vaporise cette eau, en la chauffant par exemple.
Traces blanches
Bilan : Pour vérifier la présence de solides dissous dans l’eau, il faut verser cette eau dans un récipient puis la vaporiser.
Pratiquer des démarches scientifiques Interpréter un résultat expérimental, en tirer une conclusion.
et technologiques
Domaine 4 Proposer des expériences simples pour tester une hypothèse.
Réponses
A B
1. On observe que l’eau de chaux dans le tube 1 ne s’est 1. On observe que l’eau de chaux se trouble.
pas troublée. On observe que l’eau de chaux dans le tube 2. Dans les deux cas, on observe que l’eau de chaux
2 s’est troublée. On en déduit que l’eau de chaux ne se trouble pas.
se trouble en présence de dioxyde de carbone. 3. Lors d’une transformation chimique, des nouvelles
2. On injecte le gaz à analyser dans un tube contenant matières sont produites. Or, le dioxyde de carbone n’était
de l’eau de chaux. pas présent ni au-dessus de la levure, ni au-dessus du
• Si l’eau de chaux se trouble, alors le gaz contient vinaigre. Il a donc été créé lorsqu’on a mélangé le vinaigre
du dioxyde de carbone. et la levure : une transformation chimique s’est donc
• Si l’eau de chaux ne se trouble pas, alors le gaz produite.
ne contient pas de dioxyde de carbone.
Bilan : Le mélange de certaines matières peut provoquer une transformation chimique. Au cours d’une transformation
chimique, de nouvelles matières sont produites.
Remarque : L’eau oxygénée à 130 volumes est vendue par les fournisseurs habituels de produits chimiques et aussi dans
des grandes surfaces de bricolage.
Mode opératoire :
• S ’équiper de gants et de lunettes.
•D ans le petit bécher dissoudre deux spatules d’iodure de potassium (ou de sodium) dans quelques millilitres d’eau tiède.
Ajouter éventuellement un peu de colorant alimentaire.
•D ans l’éprouvette, verser environ 1 mL de liquide vaisselle puis environ 5 mL d’eau oxygénée. Homogénéiser.
• P lacer l’éprouvette à l’intérieur du cristallisoir sur une paillasse de chimie (risque de débordement).
•V erser rapidement la solution d’iodure de sodium dans l’éprouvette et s’écarter (risque de projections).
•O bserver la formation de mousse.
pages 37-41
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. B-C – 2. A-B – 3. A-B – 4. B-C – 5. A-C.
Exercice 10 : Un défi !
Le plus rapide est de commencer par tester le sel. On peut dissoudre au maximum 358 g de sel par litre d’eau.
Au-delà, le sel ne se dissout plus. On verse par exemple 500 g du solide dans un litre d’eau (ou 50 g du solide dans 100 mL
d’eau). On agite. Si tout le solide est dissous, il ne s’agit pas de sel, c’est donc du sucre.
Vapeur
d’eau
Évaporation
de l’eau
Eau salée
Liquéfaction
de l’eau
Eau douce
Le verre permet de
recueillir l’eau douce
2. Le procédé n’est pas entièrement gratuit, car il faut compter le coût d’achat du matériel et celui de l’énergie nécessaire
à la fabrication des glaçons…
3 Les mouvements
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Observer et décrire différents types de mouvements.
Connaissances et compétences associées
Décrire un mouvement et identifier les différences entre mouvements circulaire ou rectiligne.
• Mouvement d’un objet (trajectoire et vitesse : unités et ordres de grandeur).
• Exemples de mouvements simples : rectiligne, circulaire.
Élaborer et mettre en œuvre un protocole pour appréhender la notion de mouvement et de mesure de la valeur
de la vitesse d’un objet.
• Mouvements dont la valeur de la vitesse (module) est constante ou variable (accélération, décélération) dans
un mouvement rectiligne.
Pratiquer des langages Exploiter un document constitué de divers supports (texte, schéma, graphique,
tableau, algorithme simple).
Domaine 1
Utiliser différents modes de représentation formalisés (schéma, dessin, croquis, tableau,
graphique, texte).
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Ressources numériques
> Animation : Identifier des trajectoires.
> Exercice interactif : Nature des trajectoires.
Réponses
1. Dans le labyrinthe, c’est Thésée qui est en mouvement. 2. Schématisation d’un Schématisation d’un
Sa trajectoire est matérialisée par le fil qu’il déroule. morceau de trajectoire morceau de trajectoire
Dans la forêt, c’est le petit Poucet qui est en mouvement. rectiligne à la manière circulaire à la manière
Sa trajectoire est matérialisée par les cailloux. de Thésée du Petit Poucet
Train dans une ligne droite Avion de ligne Mine de crayon qui trace une droite
en régime de croisière le long d’une règle
Réponses
1. Dans le doc. 1 : 380 kilomètres par heure ;
515,3 kilomètres par heure ; 574,8 kilomètres par heure. Pour mesurer la distance il faut repérer le point de
Dans le doc. 2 : 300 000 kilomètres par seconde. départ et le point d’arrivée puis mesurer la distance entre
Dans le doc. 4 : 408 kilomètres par heure. ces points à l’aide d’une règle (ou d’un mètre ou d’un
Remarque : dans le doc. 3 il n’y a pas vitesse citée. décamètre).
2. Kilomètre par heure : Une vitesse en kilomètre par Pour mesurer la durée on a besoin d’un chronomètre.
heure indique le nombre de kilomètres parcourus Pour calculer la vitesse il faut diviser la distance
pendant une durée égale à une heure. par la durée : v = d ÷ t.
3. Pour déterminer une vitesse il faut mesurer la distance 4. Par exemple Célia a mis 12,5 secondes pour traverser
parcourue et la durée du parcours. la cour du collège qui mesure 43 m.
Sa vitesse est donc égale à :
43 ÷ 12,5 = 3,44 mètres par seconde.
Bilan : La relation qui permet de calculer une vitesse à partir de la mesure d’une distance et de la mesure de la durée
nécessaire pour parcourir cette distance est : vitesse = distance ÷ durée.
Pratiquer des langages Exploiter un document constitué de divers supports (texte, schéma,
Domaine 1 graphique, tableau, algorithme simple).
S’approprier des outils et des méthodes Utiliser les outils mathématiques adaptés.
Domaine 2 Faire le lien entre la mesure réalisée, les unités et l’outil utilisés.
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Ressources numériques
> Animation : Tracer et exploiter un graphique.
> Exercices interactifs : • Trouver la vitesse.
• Conversion des unités de temps (2 exercices).
Réponses
1. 63 ÷ 9 = 7 4. 356 ÷ 100 = 3,56
La vitesse d’Élodie est de 7 mètres par seconde. 3,56 heures = 3 heures et 34 minutes
2. 46 min ≈ 0,77 h donc 3h46 min = 3,77 h Le trajet a duré 3 heures et 34 minutes.
376 ÷ 3,77 ≈ 100 5. 300 ÷ 130 = 2,31
La vitesse du véhicule est de 100 kilomètres par heure. 2,31 est plus grand que 2.
Remarque : cette vitesse est aussi, par exemple, de 1,66 En respectant la limitation de vitesse, on ne peut pas
kilomètre par minute ou de 27,7 mètres par seconde… mettre moins de 2 heures pour parcourir la distance entre
3. 45 minutes = 0,75 heure Aix-en-Provence et Lyon par l’autoroute.
110 × 0,75 = 82,5
L’automobiliste a parcouru 82,5 kilomètres.
Bilan : Pour prévoir la durée d’un trajet, un GPS divise la distance à parcourir par la vitesse prévue.
Remarque : cette vitesse est adaptée aux conditions de circulation et au type de véhicule.
Réponses
1. La représentation qui donne le plus d’informations est celle dans laquelle les positions sont repérées à intervalle
de temps constant.
Plus les points sont éloignés les uns des autres et plus la vitesse est grande.
Démarche expérimentale : Exemple de résultat obtenu (départ au zéro de la règle).
Mouvement d’un objet qui se déplace Mouvement d’un objet Mouvement d’un objet
à vitesse constante : qui accélère : qui ralentit :
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Bilan : Pour représenter la variation de la vitesse d’un objet dont le mouvement est rectiligne, en plus de la trajectoire
il faut représenter les positions à intervalle de temps constant (voir schémas ci-dessus).
Réponses
1. Je m’appelle Abou, je vois Bob, Caroline et Denis en 2. Pour Denis, Abou est en mouvement. Pour Elena,
mouvement et je vois Elena immobile. Abou est immobile.
Je m’appelle Bob, je vois Abou, Caroline, Denis et Elena en Pour Caroline, Denis est immobile. Pour Abou, Denis est
mouvement. en mouvement.
Je m’appelle Caroline, je vois Abou, Bob et Elena en Un même objet peut donc être immobile ou en
mouvement et je vois Denis immobile. mouvement selon l’observateur.
Je m’appelle Denis, je vois Abou, Bob et Elena en
mouvement et je vois Caroline immobile.
Je m’appelle Elena, je vois Bob, Caroline et Denis en
mouvement et je vois Abou immobile.
Bilan : Pour décrire le mouvement d’un objet il faut indiquer par rapport à quoi on observe ce mouvement.
Prolongement
3. On peut imaginer, par exemple, deux élèves qui filment Sur le film réalisé par celui qui porte le ballon, le ballon est
un ballon porté par l’un des deux. Celui qui porte le ballon immobile.
est immobile par rapport au sol, l’autre marche en ligne Sur le film réalisé par celui qui ne porte pas le ballon,
droite à côté. le ballon est en mouvement.
pages 51 - 53
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. B – 2. A-C – 3. B-C – 4. B – 5. B – 6. B – 7. C.
Autre méthode :
La distance parcourue en 1 heure est 6 fois plus grande que la distance parcourue en 10 minutes.
6 × 16,09 = 96,54
En 1 heure, l’automobiliste parcourt donc 96,54 kilomètres. Sur un compteur français la vitesse serait d’environ
97 kilomètres par heure.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
2. La distance parcourue est de plus en plus grande pour une même durée, donc la vitesse augmente.
3. C’est un mouvement accéléré.
2. Un même objet n’a pas toujours le même mouvement pour différents observateurs. Ici la pédale n’a pas le même
mouvement par rapport à la passagère sur le vélo ou par rapport à la personne immobile au bord de la route.
4 L’énergie
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Identifier différentes sources et connaître quelques conversions d’énergie.
Connaissances et compétences associées
Identifier des sources et des formes d’énergie.
• L’énergie existe sous différentes formes (énergie associée à un objet en mouvement, énergie thermique,
électrique…).
• Prendre conscience que l’être humain a besoin d’énergie pour vivre, se chauffer, se déplacer, s’éclairer…
• Reconnaître les situations où l’énergie est stockée, transformée, utilisée.
• La fabrication et le fonctionnement d’un objet technique nécessitent de l’énergie.
• Exemples de sources d’énergie utilisées par les êtres humains : charbon, pétrole, bois, uranium, aliments, vent,
Soleil, eau et barrage, pile…
• Notion d’énergie renouvelable.
• Identifier quelques éléments d’une chaine d’énergie domestique simple.
• Quelques dispositifs visant à économiser la consommation d’énergie.
Réponses
1. Formes d’énergie : 2.
• Énergie nucléaire ; Une source d’énergie renouvelable ne disparaitra pas
• Énergie thermique ; à cause de l’exploitation humaine alors qu’une source
• Énergie lumineuse ; non renouvelable disparaîtra à cause de l’exploitation
• Énergie de mouvement ; humaine.
• Énergie électrique ;
• Énergie chimique.
Bilan : Les dispositifs qui permettent de transformer l’énergie rencontrés dans cette activité sont :
• l’alternateur ;
• la lampe ;
• le moteur.
Schématisation des transformations :
Après avoir réalisé l’expérience on constate que les Après avoir réalisé l’expérience on constate que les
impacts ont des tailles différentes. On peut en conclure impacts ont des tailles différentes. On peut en conclure
que l’énergie de mouvement acquise par un objet qui que l’énergie de mouvement d’un objet dépend de la
chute dépend de la hauteur de chute de cet objet ; masse de cet objet ; plus la masse est grande et plus
plus la hauteur de chute est grande et plus l’énergie de l’énergie de mouvement est grande.
mouvement est grande.
Bilan : Plus la hauteur de chute est grande et plus l’énergie de mouvement d’un objet qui chute est grande.
Plus la masse d’un objet qui chute est grande et plus l’énergie de mouvement de l’objet qui chute est grande.
l’énergie chimique lorsqu’il consomme son carburant. 1. Il est préférable d’utiliser des lampes fluocompactes ou
• Après les cours je fais du sport, quand je cours mon des lampes à DEL à la place des lampes à incandescence
corps possède de l’énergie de mouvement. car elles sont plus économiques.
2. Pour une même distance parcourue, un bus
B consomme davantage de carburant qu’une voiture mais
1. il transporte davantage de passagers. Pour comparer leurs
Répartition par secteur d'activité de la consommations il faut diviser la quantité de carburant
consommation d'énergie en France en 2014 nécessaire pour parcourir 1 kilomètre par le nombre de
50 %
45 % 2014 passagers.
Le résultat de la division donne le nombre de litres de
40 % carburant nécessaires pour transporter chaque passager
33 % sur 1 kilomètre :
30 % – Bus : 0,02 litre par kilomètre et par passager ;
– Voiture : 0,03 litre par kilomètre et par passager.
20 % 19 % Ce nombre de litre est plus petit pour le bus que pour
la voiture, l’usage du bus est plus économique en énergie
10 % que celui de la voiture.
3%
0%
Habitat Industrie Transport Agriculture Bilan : C’est dans le domaine de l’habitat et des services
et services et dans le domaine des transports que la consommation
2. énergétique était la plus importante en France en 2014.
Répartition par secteur d'activité de la C’est donc dans ces deux domaines que l’on peut réaliser
consommation d'énergie en France en 1970 le plus d’économies. Pour réaliser des économies on peut
3% imaginer :
• de mieux isoler les bâtiments pour diminuer
les dépenses de chauffage ;
• de mieux orienter les bâtiments pour limiter
18 %
les dépenses d’éclairage ;
35 %
• d’utiliser des transports à moteur peu consommateurs
de carburant ;
• de favoriser les déplacements en transports collectifs
44 % ou en véhicules sans moteur (vélo, patins à roulettes,
marche à pieds) pour limiter la consommation
Industrie Transport de carburant.
Habitat Agriculture
et services
Chauffage 61 20 %
Eau chaude 12 7%
61 %
12 %
Cuisson 7
4. C’est sur le chauffage et les autres usages (éclairage, électroménager) qu’il est le plus intéressant de réaliser des
économies d’énergie.
Panneau Moteur de
Énergie Énergie Énergie trottinette Énergie de
lumineuse solaire électrique électrique mouvement
électrique
Uranium 78 % 12 %
Pétrole/gaz/charbon 6% 6%
Vent
Eau en mouvement 12 % Soleil 78 %
Uranium
Vent 3% Eau en mouvement
Pétrole/gaz/charbon
Soleil 1%
Exercice 9 : Un drone
1. La source d’énergie est constituée par les piles. 4. Énergie de
2. Les piles fournissent de l’énergie électrique. mouvement
3. Cette énergie est convertie en énergie de mouvement Énergie Drone
électrique
et en énergie lumineuse.
Énergie
lumineuse
Exercice 10 : Attention, chute de grêle !
1. L’énergie du grêlon augmente lorsque le grêlon chute.
2. L’énergie de mouvement augmente lorsque la masse de l’objet en mouvement augmente. Cela explique pourquoi
les dégâts seront plus importants avec des grêlons de masse plus grande.
3. C’est l’ingénieur écossais James Watt (1736-1819) qui a amélioré la machine à vapeur à la fin du XVIIIe siècle.
Besoin
Mesurer la vitesse de déplacement d’un objet.
Matériel
• 2 DEL
• 2 phototransistors
• 2 résistances de 200 ohms (valeur à adapter suivant les DEL utilisées)
• 1 résistance de 2,2 kiloohms (valeur à adapter suivant la souris utilisée et les phototransistors)
• 1 résistance de 1 kiloohms (valeur à adapter suivant la souris utilisée et les phototransistors)
• des fils électriques monobrins fins
• du câble électrique type téléphone (4 brins)
• 1 boite de montage électronique
• 1 souris USB qui sera modifiée (voir précisions plus bas)
• Du matériel de bricolage : moulure électrique, tasseau en bois, vis, fer à souder
Principe
À l’aide de deux capteurs lumineux montés dans des – lorsque les phototransistors sont éclairés, ils laissent
fourches optiques on simule des clics de souris lors du passer le courant électrique et le point C est à un
passage entre ces capteurs d’un objet en mouvement. potentiel supérieur à 0 (environ 3,3 V lors de nos essais
Un logiciel mesure la durée entre ces clics et, connaissant de divers modèles de souris) ;
la distance entre les fourches, ce logiciel détermine la – lorsque l’un ou l’autre des phototransistors n’est pas
vitesse. éclairé il se comporte comme un interrupteur ouvert et
Pour simuler les clics, on modifie une souris USB puis on la le potentiel du point C devient égal à celui de la masse.
connecte à un ordinateur.
Avec les souris testées, quelques mesures ont montré Les phototransistors sont éclairés par des DEL placées
que l’appui sur le bouton de gauche (clic) provoque la face à eux. Les DEL et les phototransistors constituent
fermeture d’un interrupteur qui met un point du circuit des fourches optiques. L’ensemble est monté dans des
électronique de la souris, appelé dans la suite point C, à la goulottes électriques de façon à avoir une distance
masse (point M). L’idée est de placer, en parallèle avec cet réglable entre les fourches.
interrupteur, une portion de circuit se comportant comme
un interrupteur commandé par de la lumière. On utilise
pour cela des phototransistors :
Schéma électrique
Le schéma électrique du montage utilisé est représenté ci-dessous.
Les DEL et les phototransistors sont alimentés via le port USB de la souris (0V et +5V, voir ci-après).
+5 V
+5 V
R = 1,1 kΩ
R = 200 Ω
Émetteur
Fourche 1
Détecteur
DEL Fourche 1
0V
M
+5 V
R = 200 Ω Détecteur
Émetteur
Fourche 2
Fourche 2
DEL
C
0V
M R = 2,2 kΩ
0V
M
Branchements
• L’alimentation (+ 5V) et la masse (M) sont connectées sur la souris, au niveau de l’arrivée du câble USB :
• + 5 V : fil rouge ;
• masse (M) : fil noir.
• Sur la souris, il faut utiliser un voltmètre pour vérifier le fonctionnement, en particulier pour vérifier que l’appui sur
le bouton de gauche (clic) correspond bien à la mise à la masse d’une des bornes de l’interrupteur du clic :
– La tension entre l’une des bornes et la masse (fil noir du câble USB) doit toujours être nulle ;
– La tension entre l’autre borne et la masse doit être de quelques volts en absence de clic et doit être nulle lors d’un clic.
Cette autre borne est alors reliée au point C de la description et du schéma ci-dessus.
Conseils pratiques
• Lors des soudures dans la souris, il faut éviter de souder de 5 V annexe (pas celle d’un port USB) et on testera le
sur les pattes de composants contenant du plastique fonctionnement des fourches avec un voltmètre avant
(comme l’interrupteur de clic) ou à proximité de ces connexion à l’ordinateur : les tensions mesurées entre
composants car la chaleur du fer risque de faire fondre M et C doivent correspondre à celles mesurées lors
le plastique et de détériorer le matériel. Il est préférable d’un clic à l’aide de l’interrupteur de la souris :
de « suivre » le circuit pour souder sur des zones éloignées – lorsque les deux phototransistors sont éclairés la
de composants ou sur des pattes de composants qui tension entre M et C doit être celle de l’absence de clic ;
ne sont pas en plastique (résistances par exemple). – lorsque l’un des deux phototransistors est éclairé,
• Lors de la réalisation on veillera à tester le bon la tension doit être celle d’un clic.
fonctionnement du montage avec une alimentation
Logiciel
• Le logiciel utilisé lors des tests est décrit ci-dessous.
Pour le faire fonctionner il faut définir la distance entre
les deux fourches puis placer le curseur sur l’image du
chronomètre. Le programme est alors en attente de clic.
Le premier clic, ou la première coupure d’un faisceau
lumineux, provoque le lancement du chronométrage ;
le second clic, ou la seconde coupure d’un faisceau
lumineux, provoque le l’arrêt du chronométrage et
l’affichage.
Il est possible de choisir d’afficher la durée séparant les
coupures des deux faisceaux ou la vitesse de déplacement
de l’objet entre les faisceaux ou les deux.
Pour fonctionner, ce logiciel a besoin du fichier « VB6FR.
DLL ». Si ce fichier n’est pas trouvé au lancement, il faut
le recopier dans « windows\system32 », vous le trouverez
dans le sous-dossier « setup » du dossier d’installation.
La version installable (setup.exe) peut ne pas l’installer • Ce logiciel n’est qu’un chronomètre qui mesure la
au bon endroit, si c’est le cas il faut opérer comme indiqué durée entre deux clics et fait une division. Il est tout à fait
ci-dessus. possible de récrire un logiciel dans un autre langage plus
moderne.
Responsabilité
Le montage avec les fourches a été réalisé (photos) conformément au schéma ci-dessus.
Les tests ont été réalisés avec deux souris. Pour la première, la chaleur du fer a fait fondre l’interrupteur (voir conseils
pratiques ci-dessus).
Ce document relate une réalisation expérimentale qui a donné des résultats satisfaisants. Il n’engage la responsabilité
de son auteur ni sur le bon fonctionnement du montage réalisé par une autre personne, ni sur les dommages éventuels
causés au matériel suite à la réalisation.
5 Signal et
information
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Identifier un signal et une information.
Connaissances et compétences associées
Identifier différentes formes de signaux (sonores, lumineux, radio…).
• Nature d’un signal, nature d’une information, dans une application simple de la vie courante.
Pratiquer des langages Exploiter un document constitué de divers supports (texte, schéma, graphique,
Domaine 1 tableau, algorithme simple).
Concevoir, créer, réaliser
Repérer et comprendre la communication et la gestion de l’information.
Domaine 2
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Ressources numériques
> Exercices interactifs : • Émetteur, récepteur, information, signal.
• Nature des signaux.
Réponses
1.
Situation Émetteur Récepteur Information Nature du signal
1 phare marin la terre est proche lumineux
2 feu tricolore automobiliste autorisation d’avancer ou non lumineux
3 voyant lumineux utilisateur multiprise branchée lumineux
4 pistolet coureurs départ de la course sonore
5 klaxon piéton danger sonore
6 sifflet joueurs faute sonore
2. a. « Ils sont de même nature que la lumière mais b. La télécommande émet une lumière invisible pour les
invisibles par les yeux humains. » yeux des humains. Cette lumière est reçue par l’appareil
photo. L’écran de l’appareil photo convertit cette lumière
en une lumière visible pour les yeux des humains.
Bilan : Les signaux visuels et sonores peuvent transmettre une information.
5 points B et D
10 points A et C
A B C D 15 points A, B, C et D
3.
Carte
Nombre à coder A B C D
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
10 1 0 1 0
11 1 0 1 1
12 1 1 0 0
13 1 1 0 1
14 1 1 1 0
15 1 1 1 1
Bilan : Pour transmettre une information à partir d’un signal binaire, il faut inventer un code.
2.
– –
+
–
+
+
siraP kroY-weN serdnoL siraP kroY-weN serdnoL
D Règle du jeu.
Le joueur tire une carte et joue. Si le joueur gagne, il garde la carte et rejoue.
Si le joueur perd, il remet la carte dans la pioche et passe la main au joueur suivant qui joue à son tour.
Lorsqu’il ne reste plus de carte, chaque joueur compte ses cartes. Celui qui en a le plus a gagné.
Bilan : L’intérêt de schématiser un circuit ou une procédure permet d’en faciliter la compréhension pour tout le monde.
pages 73-75
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. A-C – 2. A-B – 3. B – 4. C – 5. C.
Non
Flash Flash
Non
Fin
Exercice 3 : En vol
1. La colonne 1 correspond au signal ; la colonne 2 correspond à l’information.
2. Les signaux sont lumineux.
3. Une « série d’éclat rouge » indique que l’on ne doit pas atterrir.
4. Pour avoir un plus grand nombre de message à communiquer, on peut, par exemple, ajouter une couleur de lampe
ou complexifier le code avec une alternance d’éclats courts et d’éclats longs.
Cas 2 :
Interrupteur ouvert fermé
Lampe témoin éteinte allumée
Lampe d’extérieur éteinte allumée
2. Si la lampe témoin est grillée, dans le cas 1, la lampe d’extérieur ne pourra plus briller car la boucle sera ouverte.
Dans le cas 2, la lampe d’extérieur pourra encore briller car la boucle contenant cette lampe sera encore fermée.
3. Le circuit 2 est plus adapté, car les deux lampes fonctionnent indépendamment.
Exercice 6 : La bataille
La bataille se joue à 2, avec un paquet de 54 cartes. On distribue la moitié des cartes à chacun des joueurs. Chaque joueur
garde le tas de cartes face contre la table.
Chaque joueur pose sur la table, face visible, la première carte de son jeu. Si les deux cartes visibles sont de valeur
identique, on dit qu’il y a « bataille » et chaque joueur pose une nouvelle carte face visible sur son jeu. Le joueur qui a posé
la carte de plus forte valeur remporte les cartes découvertes et les place sous son jeu. Lorsqu’un des deux joueurs n’a plus
de carte, il a perdu.
Le vivant, sa
diversité et les
fonctions qui
le caractérisent
e
Chapitr
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Classer les organismes, exploiter les liens de parenté pour comprendre et expliquer l’évolution des organismes.
Connaissances et compétences associées
Classer les organismes, exploiter les liens de parenté pour comprendre et expliquer l’évolution des organismes.
Unité, diversité des organismes vivants :
• Reconnaître une cellule : la cellule, unité structurale du vivant.
• Utiliser les différents critères pour classer les êtres vivants ; identifier des liens de parenté entre des organismes.
• Identifier les changements des peuplements de la Terre au cours du temps : diversités actuelle et passée
des espèces ; évolution des espèces vivantes.
Matériel
Un appareil photo numérique ou équivalent (tablette…). Un ou deux appareils pour la classe suffisent.
Support pour prendre des notes sur le terrain.
Ressource numérique
> Doc. 3 interactif : Des boîtes pour classer les animaux selon les attributs choisis.
Conseils et compléments
• Pour cette activité, il est judicieux de constituer des groupes. L’idéal est d’avoir par groupe un appareil photo
ou une tablette et de quoi prendre des notes.
• On peut, selon le moment de l’année pendant lequel cette activité est abordée, y associer une photographie aérienne
de la zone étudiée afin que les élèves y repèrent les différentes observations. Cela permettra de créer du lien avec
« Le peuplement d’un milieu et les conditions de vie » (voir activité 1 chapitre 16, page 222 du manuel élève).
Réponses
1. Faire établir la liste des animaux observés lors d’une sortie de classe.
2. Attributs possédés par les animaux rencontrés :
Espèce Araignée Fourmi Coccinelle Papillon Pigeon Chat
Attribut
Yeux X X X X X X
Squelette interne constitué d’os X X
Squelette externe
X X X X
(peau durcie servant de squelette)
4 membres X X
3 paires de pattes articulées X X X
4 paires de pattes articulées X
Ailes plumeuses X
Ailes membraneuses X X
Poils X
3.
4 membres
Cellule(s)
Bilan : À partir des animaux rencontrés lors de la sortie Afin de s’assurer de la compréhension de la classification,
dans le collège, on complète la classification proposée il peut être intéressant d’enrichir cette classification tout
dans le manuel. Pour les élèves plus rapides, on pourra leur au long de l’année (sur la feuille de l’élève, sur un document
demander de replacer dans leur classification les animaux partagé sur le réseau ou encore avec un affichage dans la
proposés dans cette activité. classe).
3. On observe que le Chimpanzé et l’espèce humaine Bilan : Si l’on considère l’ensemble des êtres vivants
partagent le plus de caractères. Ces ressemblances comme étant “tous cousins”, cela signifie qu’ils font tous
conduisent à imaginer des relations de parenté entre ces partie de la même famille, c’est à dire qu’ils ont un ancêtre
deux espèces. Elles partagent également des caractères commun. Ces relations de parenté sont imaginées à partir
avec le Macaque, le Tarsier et le Chat ; donc une parenté. de l’existence de ressemblance entre les êtres vivants :
tous les êtres vivants possèdent une cellule.
Ce point commun permet donc de penser qu’ils ont tous
un ancêtre commun.
Bactérie
(pages 63 à 65)
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. C – 2. B – 3. A – 4. C – 5. A.
Choix A
Exercice 4 : Explique…
1. Un ensemble d’êtres vivants est constitué à partir d’un attribut partagé par tous (commun à tous).
2. Des individus appartiennent à une même espèce lorsqu’ils se ressemblent et peuvent se reproduire entre eux.
3. Si tous les êtres vivants possèdent un ancêtre commun, alors cela signifie qu’ils ont tous en commun au moins
un attribut. Or nous savons que tous les êtres vivants possèdent au moins une cellule. Il s’agit donc d’un attribut commun
à tous. Nous pouvons dès lors affirmer que les êtres vivants possèdent un ancêtre commun.
Paroi
Membrane
Noyau
Cytoplasme
X 400
Sapin
3.
Membres
Poils Bec
7 Les fonctions
de nutrition
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Expliquer les besoins variables en aliments de l’être humain ; l’origine et les techniques mises en œuvre
pour transformer et conserver les aliments.
Connaissances et compétences associées
Établir une relation entre l’activité, l’âge, les conditions de l’environnement et les besoins de l’organisme.
• Apports alimentaires : qualité et quantité.
• Origine des aliments consommés : un exemple d’élevage, un exemple de culture.
Relier l’approvisionnement des organes aux fonctions de nutrition.
• Apports discontinus (repas) et besoins continus.
Mettre en évidence la place des micro-organismes dans la production et la conservation des aliments.
Mettre en relation les paramètres physico-chimiques lors de la conservation des aliments et la limitation
de la prolifération de micro-organismes pathogènes.
• Quelques techniques permettant d’éviter la prolifération des micro-organismes.
• Hygiène alimentaire.
Pratiquer des langages Rendre compte des observations, expériences, hypothèses, conclusions
Domaine 1 en utilisant un vocabulaire précis.
S’approprier des outils et des méthodes
Utiliser des outils numériques pour traiter des données.
Domaine 2
Adopter un comportement éthique et
Utiliser ses connaissances pour expliquer des impacts sur la santé
responsable
et l’environnement.
Domaine 3
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Conseils et compléments
Si la classe le permet, une organisation en groupes de 5 ou 6 élèves permet de mettre en place une discussion autour du
repas idéal après avoir saisi la notion d’équilibre entre apports et dépenses.
Réponses
1. On travaille ici la description. 3. On travaille ici la description. Pour obtenir du yaourt,
Pour fabriquer du yaourt, il faut du lait et du yaourt frais. il faut du yaourt frais, du lait et un bain-marie à 46°C. Avec
2. On travaille ici la description. On peut repérer du yaourt bouilli ou sans yaourt, ça ne fonctionne pas.
des micro-organismes seulement dans le yaourt, 4. On travaille ici la déduction. Le yaourt bouilli diffère
pas dans le lait. du yaourt frais par l’absence de micro-organismes. Il faut
Réponses Bilan :
1. On travaille ici la description. Un coup de pouce est disponible.
Pouchet a oublié que les micro-organismes pouvaient Le montage de Pasteur permet d’obtenir un milieu stérile
être présents dans le foin ou entrer par l’encolure (sans micro-organisme) car le col de cygne ne laisse
du récipient. passer que l’air, mais pas les micro-organismes, alors que
dans le montage de Pouchet, il introduit de la matière
qui peut apporter des micro-organismes. Les micro-
organismes n’apparaissent pas dans le milieu,
mais s’y développent.
Réponses
1. On travaille ici l’aptitude à interpréter. Bilan :
Ces résultats montrent que la peau des doigts et les Si nos aliments entrent en contact avec des micro-
cheveux présentent à leur surface des micro-organismes organismes, ceux-ci vont se développer et peuvent nous
très variés. La solution hydro-alcoolique permet de les rendre malades. Il faut donc éviter que des cheveux ne
exterminer. tombent dans les aliments, le personnel doit donc porter
2. On travaille ici l’aptitude à interpréter. une charlotte ; il faut se laver les mains avec des solutions
Les micro-organismes étudiés se développent beaucoup hydro-alcooliques avant de toucher la nourriture pour ne
à 20°C, ils ne sont pas détruits à 5°C, mais ne se pas la contaminer.
développent pas. Le chauffage à 100°C les extermine. De plus, il faut conserver les aliments au froid pour ralentir
3. On travaille ici l’aptitude à mettre en place un dispositif le développement des micro-organismes et les cuire pour
expérimental. tuer les micro-organismes qui sont présents.
L’élève met en place deux montages : un témoin
sucré comme l’est le milieu des boîtes et un sujet avec
beaucoup plus de sucre. Les boîtes seront ensemencées
et placées à 20 °C.
(pages 105-107)
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. B-D – 2. A – 3. D – 4. A-C – 5. A.
8
L’origine de la
matière organique
des êtres vivants
et son devenir
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Expliquer l’origine de la matière organique des êtres vivants et son devenir.
Connaissances et compétences associées
Relier les besoins des plantes vertes et leur place particulière dans les réseaux trophiques.
• Besoins des plantes vertes.
Identifier les matières échangées entre un être vivant et son milieu de vie.
• Besoins alimentaires des animaux.
• Devenir de la matière organique n’appartenant plus à un organisme vivant.
• Décomposeurs.
Réponses
1. On travaille ici l’aptitude à construire un tableau et à effectuer des recherches bibliographiques.
Objet du quotidien Comment se le procure-t-on ? Origine vivante Origine non vivante
Carton À partir du bois d’arbre X
Fer À partir des roches X
… …
© Hachette Livre Chapitre 8 – L’origine de la matière organique des êtres vivants et son devenir • 59
3 Nourrir ma plante verte (pages 112 et 113)
Activité
Objectifs notionnels
• Faire travailler la démarche expérimentale au travers de l’étude des besoins des végétaux pour assurer leur croissance.
Compétences travaillées
Réponses
1. On travaille ici l’aptitude à tirer une conclusion d’un du blé, l’un aura de la lumière, de l’eau, un sol terreux
résultat expérimental. Un coup de pouce est disponible. et le second sera privé d’un seul des éléments.
On voit que la plante privée de dioxyde de carbone se 4. On travaille ici la description de l’évolution de valeurs
développe moins bien que celle qui en dispose. La plante représentées par des courbes.
a donc besoin de dioxyde de carbone pour se développer. Un coup de pouce est disponible.
2. On travaille ici l’aptitude à poser une hypothèse en Le témoin pousse et est toujours en vie au bout de 25
fonction d’observations de terrains. On préférera à une jours, les trois autres plants meurent. Celui privé d’eau
photographie une véritable sortie sur le terrain qui meurt très vite, celui privé de dioxyde de carbone pousse
permettra de poser bien plus d’hypothèses. peu et celui privé de lumière pousse très vite mais finit par
« Il y a moins d’herbe là où il y a de l’ombre qu’au soleil. mourir.
Je suppose donc que la plante a besoin de lumière pour
se développer ». Bilan :
3. On travaille ici l’aptitude à concevoir un dispositif Pour fabriquer leur matière organique, les plantes vertes
expérimental à partir d’une hypothèse. ont besoin de lumière, de dioxyde de carbone, d’eau,
Le montage doit comporter deux récipients avec de sels minéraux.
Bilan :
Un tableau semble adapté :
Animal Besoin alimentaire Optionnel : régime alimentaire
Vache herbe phytophage
Larve de mite laine zoophage
Renard roux insectes et fruits omnivore
© Hachette Livre Chapitre 8 – L’origine de la matière organique des êtres vivants et son devenir • 61
5 Mystère en forêt (page 115)
Activité
Objectifs notionnels
• Faire mettre en relation de nombreux types de documents afin de comprendre le recyclage de la matière organique en
matières minérales.
Compétences travaillées
Réponses Bilan :
1. On travaille ici la description d’un schéma. Les plantes vertes sont nécessaires à l’existence d’un
Un réseau trophique représente les interactions réseau trophique car elles sont les seules à produire de
alimentaires entre les êtres vivants d’un milieu. la matière organique dont se nourrissent les autres êtres
2. On travaille ici la mise en relation. vivants.
Les glands, les mûres et les feuilles appartiennent à
des producteurs primaires de matière organique, les
écureuils, buses, pigeons et geais sont des producteurs
secondaires ; quant aux champignons et bactéries du
sol, on les qualifie de décomposeurs (les producteurs
secondaires le sont aussi, ils rejettent du dioxyde de
carbone après avoir consommé de la matière organique).
© Hachette Livre Chapitre 8 – L’origine de la matière organique des êtres vivants et son devenir • 63
(pages 119 à 121)
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. A-C – 2. B – 3. A-C-D – 4. C-D – 5. B-D.
Exercice 3 : Explique…
1. Lorsqu’ils grandissent, les êtres vivants fabriquent de la matière organique.
2. De nombreux objets sont réalisés à partir de matière du vivant (organique) comme le bois et le papier qui viennent des
arbres, la laine qui vient du poil de certains animaux.
3. Certains êtres vivants, comme les bactéries et les champignons, consomment la matière organique issue d’êtres vivants
morts et rejettent dans le milieu de la matière minérale. La matière organique est ainsi recyclée en matière minérale.
4. Dans un environnement donné, les plantes vertes sont les producteurs primaires de matière organique, ils sont
indispensables à la présence des autres êtres vivants afin qu’ils puissent se nourrir.
Exercice 6 : Explique…
Les pommes et les feuilles sont constituées notamment de matière organique. Les champignons et les bactéries, aidés de
certains animaux du sol (cloportes…), vont transformer cette matière en dioxyde de carbone et autres matières minérales
qui se retrouveront dans le sol.
Minéralisation de
la matière organique
Est mangé par
Absorption Papillons
Matière minérale
Champignons
Pommier
Chenilles Mésanges
Pucerons
Coccinelles
2. Le pommier est le producteur primaire, il est donc le seul à produire de la matière organique à partir des matières
minérales trouvées dans son environnement. Sa présence est donc indispensable à tous les autres êtres vivants présents
afin qu’ils se nourrissent.
© Hachette Livre Chapitre 8 – L’origine de la matière organique des êtres vivants et son devenir • 65
e
Chapitr
9
Le développement
et l’acquisition
de la capacité
à se reproduire
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Décrire comment les êtres vivants se développent et deviennent aptes à se reproduire.
Connaissances et compétences associées
Identifier et caractériser les modifications subies par un organisme vivant (naissance, croissance, capacité
à se reproduire, vieillissement, mort) au cours de sa vie.
• Modifications de l’organisation et du fonctionnement d’une plante ou d’un animal au cours du temps,
en lien avec sa nutrition et sa reproduction.
• Différences morphologiques homme, femme, garçon, fille.
• Stades de développement (graines-germination-fleur-pollinisation, œuf-larve-adulte, œuf-fœtus-bébé-jeune-
adulte).
• Décrire et identifier les changements du corps au moment de la puberté.
Modifications morphologiques, comportementales et physiologiques lors de la puberté.
• Rôle respectif des deux sexes dans la reproduction.
Pratiquer des langages Utiliser un mode de représentation formalisé ici plus particulièrement
Domaine 1 le schéma.
Pratiquer des démarches scientifiques et
technologiques Interpréter un résultat, en tirer une conclusion.
Domaine 4
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Le matériel nécessaire à la réalisation d’une dissection peut se résumer à une pince, un scalpel et une loupe pour pouvoir
observer l’embryon. On pensera à faire tremper les graines au préalable pour faciliter la dissection.
L’expérimentation scientifique offre des situations privilégiées d’exercice de la langue orale et écrite à destination des
élèves.
Jeune plante
Plantule
Radicule
Cicatrice
du bourgeon
Cotylédon
Tégument 5. On peut repérer une année de croissance
Bilan :
La première étape de la vie d’une plante à fleurs est
la germination. L’embryon contenu dans la graine
développe des racines, une ou plusieurs tiges et des
feuilles en utilisant les réserves de nourriture présentes
dans les cotylédons. Les plantes à fleurs ont une
croissance qui se poursuit toute leur vie.
Réponses
1. L’organe à l’origine du fruit est le pistil (avec à sa base et fabrique des graines qui tombent au sol à l’automne.
l’ovaire). Ce cycle de développement est qualifié d’annuel.
2. Ils se sont transformés en graines.
3. Il faut que du pollen soit déposé sur le pistil. Bilan :
4. Cette expérience vérifie l’hypothèse de Camerarius car La fécondation est nécessaire à la formation de la graine
si l’on couvre le pistil, il n’y a pas production de graine par reproduction sexuée. Le pollen provient des étamines.
tandis que si l’on dépose du pollen sur le pistil des graines L’ovule est contenu dans l’ovaire. Après la fécondation,
se forment. l’ovaire grossit et devient un fruit. Les ovules deviennent
5. Le coquelicot germe au printemps : une plante se des graines qui sont donc contenues dans le fruit.
développe à partir de la graine. En été, cette plante fleurit
Pratiquer des langages Exploiter un document constitué de divers supports (texte, schéma,
Domaine 2 graphique, tableau…).
Adopter un comportement éthique et
Utiliser ses connaissances pour expliquer des impacts sur la santé
responsable
et l’environnement.
Domaine 3
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Réponses
1. Les stades de développement sont le stade embryon et Bilan :
le stade foetus. Chez l’espèce humaine, la puberté correspond à la
2. Les premiers signes de la puberté chez les filles sont période de transition entre l’enfance et l’âge adulte.
le développement de la poitrine, l’apparition de poils et Elle est caractérisée par une croissance rapide, le
les règles. Chez les garçons, ce sont l’augmentation de développement des organes et des caractères sexuels
la taille du pénis, l’apparition des poils et les premières secondaires. Le pic de croissance se situe entre 8 à 13
éjaculations. ans chez la fille et entre 9 à 14 ans chez le garçon. Cette
3. Les changements morphologiques communs aux filles croissance ralentit puis s’arrête à la fin de la puberté. La
et aux garçons sont l’apparition de poils au niveau du puberté s’accompagne de modifications morphologiques,
pubis et sous les bras, ainsi qu’une augmentation de la comportementales et physiologiques. En particulier, le
vitesse de croissance. garçon commence à produire des spermatozoïdes et la
4. Les changements physiologiques sont les règles chez la fille à libérer des ovules. Ils deviennent aptes à procréer.
fille et les éjaculations chez le garçon.
Réponses
1. œuf → larve → nymphe → adulte → mort Bilan :
naissance métamorphose Chaque être vivant change au cours du temps.
2. Les grenouilles, les criquets sont des animaux qui se Le développement de la plupart d’entre eux présente
métamorphosent. une succession de phases : naissance, développement et
3. Embryon dans l’oeuf → poussin → coq (ou poule) → croissance, âge adulte caractérisé par la capacité
formation et libération de spermatozoïdes (ou d’ovules) à procréer), vieillissement et mort.
→ fécondation → cellule œuf → embryon dans l’œuf.
4. Le cycle de développement est semblable à une
exception prêt : le développement de la cellule-oeuf se
fait à l’intérieur du corps de la femelle et non dans un œuf.
Exercice 3 : La puberté
Caractère étudié Garçon Fille
Période de début de la puberté 12 ans 10-11 ans
Période de poussée de croissance 14 ans 12 ans
pubis, aisselles, torse,
Zone du corps où les poils se développent pubis, aisselles
jambes
Premier signe du fonctionnement de l’appareil génital éjaculations règles
élargissement des hanches,
Modification de la forme du corps développement du torse
apparition de la poitrine
Futures feuilles
et tiges
Cotylédon
Futures racines
Œufs
Ponte
Grenouille
Éclosion
Têtard
Développement
AIR EAU
Grenouillette
Métamorphose
Matériaux
et objets
techniques
e
Chapitr
10 Les principales
évolutions du besoin
et des objets
Programme officiel
Attendus de fin de cycle et compétence du socle commun
Identifier les principales évolutions du besoin et des objets.
Connaissances et compétences associées
• Repérer les évolutions d’un objet dans différents contextes (historique, économique, culturel).
– L’évolution technologique (innovation, invention, principe technique).
– L’évolution des besoins.
Réponses
1. À chaque véhicule correspond une utilité, donc 3. Le système bielle-manivelle cylindre et piston équipe
une fonction d’usage. les machines à vapeur et utilise la pression de la vapeur
Le fardier de Cugnot : premier véhicule de traction produite par la chaudière.
et de transport. Le moteur à essence de la 2 CV Citroën qui reprend le
La voiturette à vapeur : se déplacer sur de longues principe précédent dans le moteur à explosion qui est
distances. toujours utilisé aujourd’hui.
La 2 CV : voiture populaire. La propulsion électrique tend à remplacer le moteur
La Renault Twizy : voiture pour les déplacements urbains. à essence ou s’associe à lui.
• Bilan : en binôme, les élèves rédigent un petit texte montrant ce que l’apparition des congés payés a eu comme effet sur
les moyens de transports. Ils saisissent ce texte sur l’ordinateur.
• Rédiger une synthèse sur le classeur (évolution des besoins dans leurs contextes).
• Complément et prolongement d’activité : entraînement à l’aide des exercices 2, 3 pages 150 et 151 ; fiche numérique sur le
stockage des informations et recherche sur Internet.
Réponses
1. Suite aux grèves ouvrières, les salariés bénéficient des économiques de cette époque. Cette période connaît
premiers congés payés en 1936. aussi la construction d’autoroutes, le développement des
transports aériens et l’avènement des navires de croisières.
2. Après la 2nde guerre mondiale, l’industrie automobile
est en plein essor ; la 2 CV et la 4 CV sont les voitures
Les méthodes et outils pour apprendre Utiliser des outils numériques pour communiquer des résultats.
Domaine 2 Effectuer des recherches bibliographiques simples et ciblées.
Les représentations du monde et l’activité
Replacer des évolutions scientifiques et technologiques dans
humaine
un contexte historique, géographique, économique et culturel.
Domaine 5
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Conseils du manuel pour réaliser un poster dans le projet « à la recherche de l’énergie » page 11, poste informatique avec
un logiciel de présentation.
Ressource numérique
> Tutoriel sur un logiciel de présentation.
Conseils et compléments
• Lancer la séance à partir de la problématique, laisser aux élèves le temps de la réflexion pour évoquer et confronter leurs
connaissances sur le sujet. Échanger en groupe classe (un rapporteur par îlot). Vérifier la compréhension du vocabulaire.
• Étudier les doc. 1 et 2 et répondre aux questions posées. Travail de groupe et rédaction des réponses sur le classeur.
Compte rendu oral par le rapporteur du groupe.
• Rédiger une synthèse sur le classeur (évolution des besoins des objets techniques dans leur contexte technique et
esthétique).
Réponses
1. La cheminée paysanne doit être fonctionnelle, le décor 2. Les appareils à foyers fermés apparaissent à la
reste simple. révolution industrielle. lls peuvent être pourvus d’un
Les cheminées des appartements sont sculptées décor émaillé.
et décorées.
• Bilan : Pour réaliser cette production, les élèves consultent les documents numériques et à partir de ces derniers
recherchent sur Internet un complément d’information. Cette recherche donnera lieu à un document papier ou à un
diaporama réalisé en îlot de 4 élèves qui travailleront en binôme. Chaque binôme se répartit les 2 sujets : les principes
d’économies et les productions d’énergies. Les productions sont regroupées pour former un document cohérent par
l’intermédiaire de l’ENT du collège.
•C
omplément et prolongement d’activité : exercice 9 page 153 ; exercice interactif sur l’ENT.
Réponses
1. Les émissions de Gaz à Effet de Serre sont responsables 2. Il faut isoler les constructions, cela permet de réduire
de la dégradation des conditions climatiques. Ces GES la perte de chaleur vers l’extérieur en hiver. Les éoliennes,
sont produits principalement par la combustion des l’énergie hydraulique, les chauffe-eau solaires sont des
énergies fossiles. Nous avons besoin de ces énergies solutions non polluantes pour nous chauffer sans émettre
pour nous chauffer et nous déplacer. Il faut donc trouver de GES.
d’autres types d’énergies non polluantes.
11 Le fonctionnement
et la constitution
d’objets techniques
Programme officiel
Attendus de fin de cycle et compétence du socle commun
Décrire le fonctionnement d’objets techniques, leurs fonctions et leurs constitutions.
Connaissances et compétences associées
• Besoin, fonction d’usage et fonction d’estime.
• Fonction technique et solutions techniques.
• Représentation du fonctionnement d’un objet technique.
• Comparaison de solutions techniques : constitutions, fonctions, organes.
Les langages pour penser et communiquer Utiliser différents modes de représentation formalisés (schéma,
Domaine 1 dessin, croquis, tableau, graphique, texte).
Les représentations du monde et l’activité
Identifier les évolutions des besoins et des objets techniques dans leur
humaine
contexte.
Domaine 5
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Poste informatique relié à une imprimante.
Conseils et compléments
• Développer la problématique autour de la raréfaction de l’eau potable. Susciter la réaction des élèves sur la nécessité de
ne pas gaspiller l’eau et les moyens pour y parvenir. Travail en groupe et synthèse en classe entière, quelques lignes sur le
classeur.
• Étudier le doc. 1 et répondre à la question 1.
• Étudier le doc. 2 et répondre à la question en observant les photos et le document numérique sur les châteaux d’eau,
faire la différence entre les éléments fonctionnels et les éléments esthétiques.
• Dessiner de façon schématique différents types de châteaux d’eau dans le but de les comparer. Les classer selon
différents critères : la géométrie, les couleurs, les matériaux, l’évocation d’autres constructions plus anciennes.
• Rechercher sur internet ou en relation avec le CDI.
• Rédiger une synthèse (notion de contexte, besoin, fonction d’usage et d’estime).
• Bilan : Individuellement les élèves dessinent un château d’eau. Ils comparent leurs productions puis choisissent
l’une d’entre elles à présenter à la classe. Ils précisent la fonction d’usage et la fonction d’estime.
•C
omplément et prolongement d’activité : exercice interactif sur le matériel informatique ; entraînement à l’aide
des exercices 2, 3, 8 du manuel page 163.
• Bilan : Saisir les mots clés placés sous les illustrations du doc. 2 et commencer la recherche sur Internet. Réaliser
un diaporama présentant les résultats en consultant le tutoriel (ressource numérique).
Réponses
1. Le faible encombrement de la trottinette électrique et Elle permet d’éviter la fatigue de la marche, de ne pas
son système de pliage après usage permet : polluer, d’être silencieux.
• de la ranger chez soi dans un placard ; La fonction de la trottinette est donc « se déplacer
• de prendre des bus ou métro pour des trajets longs individuellement en ville »
et de s’en servir pour le déplacement entre la station
et le domicile ou le lieu de travail ; 2. Les fabricants recherchent des solutions aux
• de se faufiler entre les passants sur les trottoirs. déplacements urbains car la demande est forte en raison
Les méthodes et outils pour apprendre Utiliser des outils numériques pour représenter le fonctionnement
Domaine 2 d’un objet technique.
Les systèmes naturels et les systèmes
Décrire le fonctionnement d’objets techniques, leurs fonctions
techniques
et leurs composants.
Domaine 4
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Poste informatique pour l’utilisation d’un logiciel de présentation (représentation schématique du cycle de l’eau).
Ressources numériques
> Dessins des documents 1, 2, 3 vierges.
> Exercice interactif : Traitement des eaux usées.
Conseils et compléments
• Lancer la séance à partir de la problématique.
• À quoi sert l’eau ? Laisser aux élèves le temps de la réflexion pour évoquer et confronter leurs connaissances.
• Quelles habitudes en matière de consommation de l’eau avons nous dans nos pays développés ?
• Vérifier la compréhension du vocabulaire.
• Étudier le doc. 1 et la ressource numérique, faire l’exercice interactif à l’ordinateur ou sur papier.
• Étudier le doc. 2 et la ressource numérique et répondre aux questions posées. Faire faire l’exercice à l’ordinateur
ou sur papier.
• Étudier le doc. 3, identifier les différentes étapes de l’épuration de l’eau, les nommer et en comprendre la fonction.
Rédiger une synthèse (fonction technique, solution technique, représentation du cycle de l’eau).
• Bilan : Les croquis doivent mettre en valeur la succession de chaque étape du parcours et faire comprendre leurs rôles.
Des lignes claires à main levée et des couleurs contribueront à la compréhension.
• Compléments et prolongement d’activité : exercices 5 et 6 pages 164 et 165.
Réponses
1. Description du cycle de canalisations souterraines de diamètres plus
1. Puisage en milieu naturel : Rivières ; lacs, étangs ; ou moins importants jusqu’aux lieux de
nappes souterraines ; réserves artificielles : consommation.
barrages, écluses. 5. Consommation : il existe plusieurs types
2. Épuration dans les stations d’épuration (STEP) qui d’utilisation de l’eau : la boisson ; la préparation
consiste à rendre l’eau consommable sans risque des repas ; l’hygiène ; le nettoyage ; la lessive ;
sanitaire. la vaisselle. Les lieux de cette utilisation sont :
3. Stockage dans des réservoirs, en général les les habitations ; les administrations (mairies, écoles,
châteaux d’eau ou des réservoirs enterrés situés en cantines, douches municipales...) ; les usines ;
hauteur par rapport aux lieux de consommation. les ateliers ; les jardins et les cultures ; les bâtiments
4. La distribution se fait grâce à un réseau d’élevage.
Les langages pour penser et communiquer Utiliser les outils numériques pour représenter des objets
Domaine 1 techniques.
Les systèmes naturels et les systèmes
Décrire le fonctionnement d’objets techniques, leurs fonctions et leurs
techniques
composants.
Domaine 4
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Poste informatique pour l’utilisation d’un logiciel de présentation (représentation schématique du cycle de l’eau).
Ressources numériques
> Tutoriel sur un logiciel de présentation : Comment dessiner un vélo avec Open Office.
> Exercices interactifs : Le vélo.
> Photos : Exemple de vélo sur socle.
Conseils et compléments
• Lancer la séance à partir de la problématique, laisser aux élèves le temps de la réflexion pour évoquer et confronter leurs
connaissances sur le sujet.
• Échanger en groupe classe (avec un rapporteur par îlot). Vérifier la compréhension du vocabulaire.
• Étudier le doc. 1. Les élèves dessinent un vélo ou travaillent sur un document imprimé du livre numérique. Ils légendent
le croquis ou le dessin fourni.
• É tudier le doc. 2. Les élèves dessinent en observant une maquette, un dessin ou des photographies, ou recherchent la
fonction propulsion sur Internet. Ils isolent la fonction propulsion du vélo et nomment ses constituants.
• R édiger une synthèse (fonction technique, solution technique, représentation de la propulsion du vélo).
•B
ilan: à l’aide d’un logiciel de présentation comme Open Office ou Libre Office les élèves représentent schématiquement
de profil les éléments qui constituent la fonction technique propulsion. Les légendes seront placées autour du schéma.
3. et 5.
Dérailleur
Pédalier
Pédale
Les langages pour penser et communiquer Utiliser différents modes de représentations formalisés (schémas,
Domaine 1 croquis…).
Les méthodes et outils pour apprendre Extraire des informations pertinentes et les mettre en relation pour
Domaine 2 répondre à une question.
Les systèmes naturels et les systèmes
Décrire le fonctionnement d’objets techniques, leurs fonctions,
techniques
leurs composants.
Domaine 4
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Poste informatique pour la recherche sur le puits à balancier et logiciel de réalisation de tableau Open Office ou Libre Office.
Ressources numériques
> Animations : • La noria.
• La pompe aspirante-refoulante.
• Bilan :
Système Contenant Élévation de l’eau Énergie Complexité Mouvement
de l’eau
Noria Seaux ou cruche Roue sur laquelle sont Le courant de la Nombreuses pièces. Rotatif
en terre. fixés les contenants. rivière. continu.
Entraînement par
un homme ou un
animal.
Pompe Corps de pompe. Pression sur l’eau par Musculaire ou Nombreuses pièces Linéaire
progression du piston mécanique. nécessitant une et alternatif.
dans le corps de bonne étanchéité
pompe. entre elles.
Vis Les spires de la En tournant, les spires Musculaire ou Simple, peu de Rotatif
d’Archimède vis dans un demi élèvent l’eau jusqu’à mécanique. pièces mais la vis est continu.
cylindre. l’extrémité de la vis. difficile à fabriquer.
Balancier Un seau, une Un balancier à Musculaire, Très simple. Rotatif
cruche en terre l’extrémité duquel l’effort est et linéaire.
une toile étanche. est suspendu le diminué grâce à
contenant. un contrepoids.
Réponses
1. La noria 2. La pompe aspirante-refoulante
1. Les seaux sur le dessin présenté. 5. Phase 1 : aspiration ; phase 2 : refoulement.
2. La roue élève l’eau chargée dans les seaux ou tout 6. Le piston attire l’eau dans le corps de pompe
autre récipient. lorsque la poignée est tirée. Le piston refoule l’eau
3. Dans le cas de la noria présentée, il s’agit du courant quand la poignée est repoussée.
de la rivière. Dans d’autres cas, un animal est 7. Les valves s’ouvrent ou se ferment en fonction du
employé à faire tourner la roue. mouvement donné au piston.
4.
3. La vis d’Archimède
Eau 8. Ce sont les spires de la vis qui contiennent l’eau
et qui en tournant font monter l’eau d’une spire
Gouttière ou ca
nal à chaque tour de vis (cf. le schéma d’une vis et le
vocabulaire qui s’y rattache).
Roue à
aubes 9. Le grand avantage de la vis d’Archimède est de
pouvoir élever des eaux chargées de divers débris :
branchages, détritus…
Rivière et courant
L'eau s'écoule
du trop plein
Arrivée
de l'eau
Départ de l'eau
vers les utilisateurs
Pompe
1. Maintenir
2
2. Serrer, ajuster
3. Se propulser
4. Ralentir, s’arrêter
1
4
3
Exercice 8 : Vélo-taxi
• Son lancement a été influencé par les encombrements urbains et la pollution.
• Il répond au besoin de se déplacer écologiquement en ville : le vélo taxi se faufile plus facilement qu’une voiture ; il ne
produit pas de gaz d’échappement ; il ne fait pas de bruit.
• Ses fonctions d’usage et d’estime :
– Sa fonction d’usage est de se déplacer en ville plus facilement, sans polluer et sans faire de bruit ;
– Ce moyen de transport plaît aux personnes sensibles aux problèmes de pollution et qui ont le sentiment de
participer à une action civique. Ce modèle plaît pour sa forme de cocon orange, sa forme moderne
et aérodynamique.
• L es fonctions techniques et les solutions techniques :
– Le vélo taxi se faufile plus facilement qu’une voiture ;
– Il ne produit pas de gaz d’échappement ;
– Il ne fait pas de bruit ;
– La propulsion est assurée comme sur un vélo avec une roue en plus. Il peut y avoir une aide électrique
à la propulsion ;
– La protection des passagers est assurée par une toile tendue ou une coque légère de forme aérodynamique ;
–La direction est assurée par un guidon qui agit sur la roue avant ;
– Étant donnée la charge importante, le freinage est assuré par des freins à tambour ou à disque – les freins à patins
seraient insuffisants.
• Pour utiliser le vélo taxi les passagers (2 maximum) s’assoient à l’arrière et le conducteur à l’avant. Il dispose de 3 roues
pour la stabilité nécessaire aux passagers. Le principe de propulsion est le même que sur un vélo ordinaire et ce sont les
2 roues arrières qui sont motrices. Dans certains cas, les passagers sont protégés par un toit en toile , parfois une coque
protège les 3 personnes embarquées. Le conducteur entraîne un pédalier et se dirige avec le guidon. La force à fournir
est grande, c’est pourquoi une assistance à la propulsion est apportée par un moteur électrique alimenté par batterie.
12 Identifier les
principales familles
de matériaux
Programme officiel
Attendus de fin de cycle et compétence du socle commun
Identifier les principales familles de matériaux.
Connaissances et compétences associées
• Familles de matériaux (distinction des matériaux selon les relations entre formes, fonctions et procédé).
• Caractéristiques et propriétés (aptitude au façonnage, valorisation).
• Impact environnemental.
• Bilan : En s’appuyant sur les réponses ci-dessus, l’élève repère les qualités attendues d’un matériau, la forme de l’objet,
ses possibilités de valorisation après usage et ce qui le rend attrayant auprès des consommateurs.
Les méthodes et outils pour apprendre Choisir ou utiliser le matériel adapté pour mener une observation,
Domaine 2 effectuer une mesure ou réaliser une expérience.
Interpréter un résultat expérimental, en tirer une conclusion.
Les systèmes naturels et les systèmes techniques
Domaine 4 Formaliser une partie de sa recherche sous une forme écrite ou
orale.
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Poste informatique pour l’utilisation d’un logiciel de réalisation de tableau ; des machines : plieuse thermique, plieuse
mécanique, règle et plioir à cartonnage, autre matériel disponible dans l’atelier.
Ressources numériques
> Illustrations des matériels ci-dessus et photos de matériaux pliés en atelier de technologie.
• Question 1 : Fournir les éprouvettes et indiquer la procédure à suivre ainsi que les règles de sécurité pour chaque
machine ou outillage. Les tests étant faits, répondre aux questions. Tracer et remplir le tableau
• Question 2 : Observation des résultats et conclusions. Rédiger une synthèse sur le classeur (familles de matériaux,
caractéristiques et propriétés)
• Bilan : Le tableau et les conclusions sont réalisés individuellement sur le classeur. Ils peuvent être ensuite saisis sur
l’ordinateur en vue d’une production de groupe.
2. D’après le tableau les élèves doivent déterminer le bon outillage en relation avec un matériau.
• Bilan : L’élève doit présenter sa conclusion en rédigeant un texte proposant plusieurs solutions adaptées en se basant sur
les tableaux récapitulatifs des activités A et B. Il doit être amené à nuancer son choix de matériaux si celui-ci ne présente
pas toutes les caractéristiques souhaitées.
Réponses
A Test d’aptitude à l’adhérence.
1.
Adhérence Angle de début Adhérence Adhérence Adhérence forte>30°
Matériau de glissement faible < 20° moyenne <20°<30°
Acier 17° X
Caoutchouc 35° X
Contre-plaqué 20° X
Polycarbonate 12° X
2. Le polycarbonate et l’acier ne possèdent pas de qualité d’adhérence, ils sont donc glissants et par conséquent
dangereux pour la constitution d’un revêtement de sol dans une cuisine.
Le contre-plaqué reste peu adhérent et serait en outre impropre pour d’autres raisons (hygiène).
Du point de vue de l’adhérence, le caoutchouc présente les meilleurs résultats.
1. Acier : dur, résistant, froid ; Bois dur : moins dur que l’acier, un peu mou, chaud ; Linoléum, caoutchouc : souple,
incassable, élastique, chaud ; Carrelage : très dur, cassant, froid.
2.
Réaction aux L’enfoncement La résilience La dureté
chocs
Matériau
Faible Moyen Fort Sans Avec Éclat Impact Brisure
persistance persistance simple étoilé multiple
Acier X X
Bois dur X X
Sans trace de brisure
Linoléum X X
Caoutchouc X X
Carrelage X X X
X
selon qualité selon qualité selon qualité
• Bilan : Les élèves réalisent un diaporama ou une affiche à l’aide de ceux déjà faits : chapitre 10, activités 3 et 4.
• Complément et prolongement d’activité : exercice 11 (page 177) ; ressource supplémentaire : classer les matériaux
selon différents critères ; exercices interactifs : tri sélectif par origines des matériaux, valorisation après usage.
Réponses
1. Les matières premières qui sont issues du sol ou 2.
du sous-sol et sont d’origine minérale ne sont pas Matériau Renouvelable Non-renouvelable
renouvelables. Une fois extraites du sol, elles ne se
reconstituent pas : épuisement des réserves minérales. Laine X
Les matières premières végétales ou animales sont Or X
renouvelables car chaque espèce assure sa reproduction. Minerai de fer X
Il faut cependant respecter ce cycle de reproduction sous
Bois X
peine de voir la ressource disparaître.
Pétrole X
pages 175-177
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. C – 2. B – 3. C – 4. B – 5. A-B – 6. B-C– 7. B – 8. A-C– 9. A-C.
C’est donc le Linoléum qui possède toutes les caractéristiques pour répondre aux contraintes identifiées
13 La conception
d’un objet technique
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Concevoir et produire tout ou partie d’un objet technique en équipe pour traduire une solution technologique
répondant à un besoin.
Connaissances et compétences associées
• Notion de contrainte.
• Recherche d’idées (schémas, croquis...).
• Modélisation du réel (maquette, modèles géométrique et numérique), représentation en conception assistée
par ordinateur.
• Bilan : Les élèves peuvent réaliser un croquis du gilet de signalisation et le légender avec les différentes contraintes.
Ils recopient ensuite le tableau du doc. 3 sur le classeur et le complètent avec les réponses données relatives au gilet.
Ajouter, éventuellement, des exemples de contraintes esthétiques et économiques. Corriger avec la classe.
→ Variante : faire le tableau par informatique
• Demander aux élèves, à la fin, de verbaliser ce qu’ils ont retenu puis leur faire inscrire sur le classeur la synthèse
comportant la définition, les types de contraintes et la relation existante entre contraintes et solutions techniques.
Réponses
1. Contrainte fonctionnelle : être visible de jour ; Contrainte technique : être étanche à la pluie.
2. Pouvoir se fermer ; être ajustable à la taille ; être confortable ; être pliable après usage.
Bilan :
Type Fonctionnelle Technique Esthétique Pratique Économique Environnementale
Contrainte
Être visible de jour X
Être lavable X
Pouvoir se fermer X
Être léger X
Être visible de nuit X
Être ajustable à la taille X
Être recyclable X
Être confortable X
Être étanche à la pluie X
Être solide X
Être pliable après l’usage X
Être de forme simple X
Être très peu coûteux X
Les langages pour penser et communiquer Exploiter un document constitué de différents supports (texte, schéma).
Domaine 1 Utiliser différents modes de représentations formalisés (croquis, schéma).
Les méthodes et outils pour apprendre Utiliser des outils numériques pour communiquer des résultats (en cas
Domaine 2 d’utilisation de l’informatique).
Les systèmes naturels
et les systèmes techniques
Domaine 4 Réaliser en équipe tout ou partie d’un objet technique répondant
Les représentations du monde à un besoin.
et de l’activité humaine
Domaine 5
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Ressources numériques
> Visuel de la maquette numérique de l’horloge présentée (dessins d’ensemble et éclaté) imprimable si nécessaire.
> Tableaux de contraintes (imprimables pour gagner du temps).
> Banque d’images d’horloges (murale et de bureau) à observer.
• Bilan : observer des modèles d’horloges (murales et planes) puis dans chaque équipe, les élèves recherchent
individuellement des idées d’horloges conformes aux fonctions et contraintes pour répondre au besoin énoncé.
Ils dessinent des croquis. Ils présentent ensuite, à tour de rôle, leur(s) idée(s) aux autres élèves de l’équipe. (travail
d’organisation et de prise de parole). Ils organisent ensuite un vote pour ne retenir qu’une seule idée.
Ils rédigent un paragraphe pour justifier leurs choix en montrant que leur modèle répond aux besoins, satisfait les
fonctions et les contraintes imposées.
Passer dans les équipes, lors de ces présentations et choix pour mettre de côté toutes les idées irréalisables (trop
complexes, impossibles selon l’équipement du laboratoire, trop chères, trop longues à réaliser) ou hors sujet.
• Valider les idées et justifications.
• Synthèse du classeur : demander aux élèves de conserver une trace écrite et donc de recopier leur croquis et leur
justification dans leur classeur.
• Complément et prolongement d’activité : entraînement avec les exercices 2 (guidé) et 9 (tâche complexe) pages 188 et 189.
Réponses
1. • Sous-ensemble a « Cadran et aiguilles » : être lisible du fond de la salle, prévoir un repérage des heures, avoir une
lecture par aiguilles, être stable, être léger, être coloré, avoir une forme géométrique, avoir un style moderne, être peu
onéreux, être réalisable avec l’équipement du laboratoire...
• Sous-ensemble c « support de cadran » : être stable, être léger, être solide, être amovible, être discret, avoir une forme
géométrique, être peu onéreux, être réalisable avec l’équipement du laboratoire...
• Sous ensemble d « Éclairage/ alimentation et Mécanisme » : être autonome en énergie, utiliser une énergie
renouvelable, éclairer le cadran si nécessaire en fonction de la luminosité, être discret, être peu onéreux, être réalisable
avec l’équipement du laboratoire...
Bilan : Toutes les idées conformes aux besoins, fonctions et contraintes définies préalablement sont envisageables,
cf. la banque d’images proposée dans les ressources numériques.
Les langages pour penser et communiquer Utiliser différents modes de représentation formalisés
Domaine 1 (croquis, schéma, dessin).
Les méthodes et outils pour apprendre Utiliser des outils numériques pour représenter des
Domaine 2 objets techniques.
Les systèmes naturels et les systèmes techniques
Domaine 4 Réaliser en équipe tout ou partie d’un objet technique
Les représentations du monde et de l’activité humaine répondant à un besoin.
Domaine 5
En gras la compétence signalée dans le manuel.
• Bilan : les élèves, par binôme, réalisent une maquette numérique de leur projet d’horloge. À valider et à imprimer pour la
conserver dans le classeur.
• Organiser la présentation orale des projets d’horloge de chaque équipe à partir de leurs croquis, schéma, maquette
réelle et numérique.
• Demander aux élèves, à la fin de chaque étape, de verbaliser ce qu’ils ont retenus (les différents types de
représentations, le rôle d’une maquette réelle et virtuelle, les symboles électriques...) et de recopier la synthèse sur le
classeur.
Réponses
1. Chaque équipe travaille en suivant l’idée retenue à les outils de transformation et les 4 derniers (N° 4) les
l’activité 2 et peut s’aider des représentations présentées outils de dimensionnement.
dans le manuel page 182.
3. Voir les dessins de la maquette numérique de l’horloge
2. Il suffit de s’aider des réponses données par la légende proposée dans le manuel doc. 5 page 183.
du doc. 4 page 183 puisque chaque catégorie d’outils est
repérée par un chiffre. Dans la colonne de gauche qui 4. Chaque équipe travaille en suivant l’idée retenue à
est la barre d’outils, les 4 premiers (N° 1) sont les outils l’activité 2 et peut s’aider des symboles présentés dans le
généraux de sélection et de suppression. Les 8 suivants manuel : doc. 6 page 183.
(N° 2) sont les outils de dessin. Les 6 suivants (N° 3) sont
Bilan : Les élèves, par binôme, représentent leur maquette numérique en veillant à bien respecter l’idée, les croquis et la
maquette réalisée du projet choisi par l’équipe.
Les méthodes et outils pour apprendre Extraire les informations pertinentes d’un document et les
Domaine 2 mettre en relation pour répondre à une question.
Les systèmes naturels et les systèmes techniques
Domaine 4 Réaliser en équipe tout ou partie d’un objet technique
Les représentations du monde et de l’activité humaine répondant à un besoin.
Domaine 5
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Chapitre 12 sur les principales familles de matériaux : activité 2 sur les relations formes, matériaux et procédés ;
des exemples de matériaux variés : feuilles, profilés…
Ressources numériques
> Visuels du doc. 1 sans les légendes et du doc. 2 sans les matériaux (imprimables).
Conseils et compléments
• Lancer la séance à partir des idées d’horloge retenues par chaque équipe (défi de l’activité 2) et énoncer
la problématique. Laisser aux élèves le temps de la réflexion pour évoquer les familles de matériaux envisageables.
• Échanger en groupe classe (un rapporteur par îlot) et inscrire les réponses. Écarter les propositions de matériaux
impossibles à travailler avec l’équipement du laboratoire de technologie.
• Étudier les doc. 1 et 2 et répondre à la question 1. Consulter les ressources numériques.
• Bilan : à l’aide des deux documents et des ressources numériques, chaque équipe choisit pour son projet d’horloge
les matériaux adaptés, les formes des bruts et les procédés à utiliser. Valider les choix effectués.
Faire rédiger un petit texte pour justifier le choix des matériaux selon l’usage qui en sera fait (destination),
la forme attendue et les contraintes imposées.
• Demander aux élèves, à la fin, de verbaliser ce qu’ils ont retenu (les relations entre les familles de matériaux, les formes
des bruts et les procédés) et de recopier la synthèse sur le classeur. Faire légender les deux documents imprimés et les
ranger dans le classeur.
Réponses
1. Un brut en feuille sera utilisable pour réaliser les « pieds » de cette horloge.
Bilan : Toutes les propositions de matériaux sont envisageables si ces choix sont conformes à l’usage qui en sera fait,
aux formes attendues et aux contraintes imposées.
Les méthodes et outils pour apprendre Extraire les informations pertinentes d’un document et les
Domaine 2 mettre en relation pour répondre à une question.
Les systèmes naturels et les systèmes techniques
Domaine 4 Réaliser en équipe tout ou partie d’un objet technique
Les représentations du monde et de l’activité humaine répondant à un besoin.
Domaine 5
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Chapitre 12 sur les principales familles de matériaux : activité 2 sur les relations formes, matériaux et procédés.
Ressource numérique
> Exercice interactif : choix d’un matériau selon la pièce à obtenir.
Conseils et compléments
• Lancer la séance à partir des idées d’horloges et des choix de matériaux retenus par chaque équipe (défi de l’activité 2 et
choix de l’activité 4) puis énoncer la problématique. Laisser aux élèves le temps de la réflexion pour évoquer les procédés
de réalisation envisageables.
• Échanger en groupe classe (un rapporteur par îlot) et inscrire les réponses. Écarter les propositions de procédés
inexploitables avec l’équipement du laboratoire de technologie.
• Étudier le doc. 1 et consulter les ressources numériques.
• Bilan : à l’aide de l’exemple du doc. 1 et des ressources numériques, chaque équipe choisit pour son projet d’horloge les
procédés de réalisation adaptés à la réalisation de chaque pièce du projet.
Faire tracer un tableau, à l’aide du modèle présenté dans le doc. 1, pour présenter et justifier le choix des procédés selon la
forme attendue de la pièce et les contraintes imposées.
• À la fin, demander aux élèves de verbaliser ce qu’ils ont retenu (les relations entre les familles de matériaux, les formes
des bruts et les procédés) et de recopier la synthèse sur le classeur.
Réponses
Bilan : Toutes les propositions de procédés de réalisation sont envisageables si ces choix sont conformes aux
caractéristiques des matériaux, à la forme attendue et aux contraintes imposées.
Diode
électroluminescente
+
Piles
–
Câbles
Languette
Languette
0,05 m
0,05 m
Languette
Languette
0,05 m
Languette
Languette
0,05 m
Languette
4. Maquette numérique de la boîte à l’aide d’un logiciel de dessin volumique : vues de 3/4 avant et arrière.
0,05 m
0,05 m
0,10 m 0,05 m
0,10 m 0,05 m
Exercice 7 : Je suis…
1. Je suis un tube – 2. Je suis une feuille, une tôle, un panneau mince – 3. Je suis une barre (matériau plein) – 4. Je suis un
profilé.
14 La fabrication
d’un objet
technique
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Concevoir et produire tout ou partie d’un objet technique en équipe pour traduire une solution technologique
répondant à un besoin.
Connaissances et compétences associées
• Processus, planning, protocoles, procédés de réalisation (outils, machines).
• Maquette, prototype.
• Choix de matériaux.
• Vérification et contrôles (dimensions, fonctionnement).
Les langages pour penser et communiquer Utiliser différents modes de représentation formalisés (tableaux...).
Domaine 1
Les méthodes et outils pour apprendre Organiser seul ou en groupe un espace de réalisation expérimentale.
Domaine 2 Utiliser des outils numériques pour communiquer des résultats.
Les systèmes naturels et les systèmes
Proposer une ou des hypothèses pour répondre à une question
techniques
ou à un problème.
Domaine 4
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Matériel
Les procédés pages 195 et p197 du manuel, poste informatique avec logiciel de traitement de textes (si activité
informatique).
Ressource numérique
> Fiche planning (vierge) à imprimer ou à compléter pour gagner du temps.
• Bilan : Les élèves recherchent dans le laboratoire ou dans les manuels (papier ou numérique) les informations nécessaires
à leur réalisation (protocoles et procédés). Ils inscrivent, pour chacun, le nom du document et la source à consulter (pages
du manuel ou fichiers...).
• Complément et prolongement d’activité : entraînement avec les exercices 2, 3, 6 et 7 du manuel pages 200 et 201.
Réponses
A
1a. b.
• Partie mécanique - 4 phases : approvisionnement en • Contrôles intermédiaires : contrôle des pièces
matériaux et composants électriques ; découpe du mécaniques ; contrôle du câblage électrique et soudure
châssis ; pliage du châssis ; coupe et chanfreinage de des composants.
l’axe d’entraînement. • Contrôle final : tests et validation ou réglages, voire
• Partie électrique - 2 phases : approvisionnement en réparation.
composants, vérification du sens de rotation du moteur ; c.
câblage électrique et soudure des composants. - Exemple d’antériorité entre 2 actions : l’action « découpe
• Partie assemblage - 2 phases : assemblage des pièces du châssis et des pattes » est antérieure à l’action « pliage
mécaniques entre elles ; assemblage des composants du châssis ».
électriques sur le châssis. - Exemple de simultanéité de 2 actions : l’action « coupe
et chanfreinage de l’axe d’entraînement » est simultanée
à l’action « vérification du sens de rotation des moteurs».
2.
a. Les réponses dépendent de l’objet technique à fabriquer par les équipes.
b. Modèle de tableau attendu. Mettre les réponses à la question 2a dans la 1ère colonne et compléter le planning :
Planning
Semaines
Phases (étapes) 1 3 3 ...
Approvisionnement en matériaux et composants.
Différentes opérations de fabrication mécaniques + contrôle + assemblage.
Différentes opérations de fabrication électriques + contrôle + assemblage
(si partie électrique).
Tests et validation ou réglage voire réparation.
Cocher la durée indicative pour réaliser
chaque étape et noter le nom des élèves
responsables .
1. Une thermoplieuse (machine) ; les gants de protection 2. Il faut consulter : la fiche machine ; les protocoles
et élastique pour attacher les cheveux (sécurité). de fabrication (règles à respecter) ; les procédés de
fabrication (méthodes à suivre).
Bilan : Les élèves recherchent dans le laboratoire ou dans les manuels (papier ou numérique) les informations nécessaires
à leur réalisation (protocoles et procédés). Les documents à trouver par les élèves dépendent de l’objet technique à
réaliser par les équipes. Ils inscrivent le nom du document et la source à consulter (pages du manuel ou fichiers...). Par
exemple pour le thermopliage : protocole et procédé page 193 ; le fraisage : page 194 ; le brasage : page 195, le cisaillage
et le perçage : sur les fichiers numériques...
• Bilan : En suivant les protocoles et procédés, chaque équipe procède à la fabrication, à l’assemblage et au contrôle des
pièces mécaniques de leur objet. Les élèves s’organisent pour travailler à tour de rôle sur les machines, les assemblages
et les contrôles (répartition des tâches à exécuter : par exemple l’animateur s’occupe de l’organisation, l’intendant du
matériel, le rapporteur et le secrétaire des photos ...). Des photos peuvent être prises au fur et à mesure de l’avancement
de la fabrication pour conserver des traces de la fabrication. Elles servent ainsi de supports visuels commentés et rangés
dans le classeur ou enregistrés sur l’ordinateur.
Réponses
1. Les élèves choisissent un matériau et justifient leur choix, en s’appuyant sur le modèle du doc. 1, en fonction des
contraintes : aspect ; propriétés attendues ; aptitude à l’usinage ou à la mise en forme ; recyclage.
2. Les élèves choisissent une pièce mécanique à réaliser, une opération de fabrication et présentent le contrat de phase
en s’aidant du modèle présenté dans le doc. 3 (de manière manuscrite ou informatique). À valider et à conserver.
Modèle vierge de contrat de phase
Phase Opération(s) Pièce(s) ou composant(s) Outils Document(s) ou fichier(s).
N°
4. Outils nécessaires : un gabarit de forme ; un calibre à limites (côté « entre » / côté « n’entre pas »).
•B
ilan : Étudier le doc. 5 et la fiche numérique sur le brasage. En suivant les protocoles et procédés, chaque équipe
procède à la fabrication, à l’assemblage et aux contrôles (visuels puis à l’aide d’un multimètre) du circuit électrique de
leur objet. Les élèves s’organisent pour travailler à tour de rôle sur le câblage, le brasage, les assemblages et les contrôles
(répartition des tâches puis, par exemple, l’animateur s’occupe de l’organisation, l’intendant du matériel, le rapporteur
et le secrétaire des photos ...). Des photos peuvent être prises au fur et à mesure de l’avancement de la fabrication pour
conserver des traces de la fabrication. Elles servent ainsi de supports visuels commentés et rangés dans le classeur ou
enregistrés sur l’ordinateur.
Réponses
1. 7 composants électriques sont nécessaires pour le 3. Un schéma structurel ne représente pas la réalité
circuit électrique du robot marcheur Hexatec. car les composants n’ont pas leur forme réelle. Ils sont
représentés à l’aide de leurs symboles normalisés et reliés
2. 8 composants électriques sont à relier entre eux. par des traits indiquant les liaisons électriques (fils, câbles,
pistes électriques).
+
Alimentation
Interrupteur
Microrupteur
Moteur
Cable
Remarque : Les élèves disposent des doc. 2 et 3 imprimés et peuvent colorier d’une même couleur les composants
et les symboles.
6. Les contrôles seront choisis et adaptés au circuit électrique de l’objet technique à réaliser.
Bilan : En suivant le protocole et procédé du doc. 5, chaque équipe procède à la fabrication et aux contrôles du circuit
électrique de son objet. Possibilité de faire un reportage photos et commentaires.
pages 199-201
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. C – 2. B – 3. C – 4. B – 5. A-C – 6. B – 7. C – 8. A.
Exercice 6 : Je suis…
1. pliage – 2. fraisage par commande numérique – 3. perçage – 4. brasage – 5. Vissage.
Exercice 7 : Tangram
Le tangram peut être réalisé dans un matériau plastique type PVC 1MM ou 2MM sur un plateau carré en PVC 2MM
(dimensions supérieures au tangram mais ajustées pour pouvoir le contenir) avec des bandes de chaque côté en PVC 2MM
pour caler le tangram. Les pièces mécaniques nécessitent une commande de la matière plastique, des opérations
de traçage et de cisaillage ou de fraisage avec une MCN puis un collage des bandes sur les extrémités du plateau. Plusieurs
couleurs de plastique peuvent être utilisées. Il peut également être réalisé dans une matière plastique aimantée qui sera
posée sur un plateau métallique aux bords arrondis ne nécessitant aucune bande supplémentaire. Des opérations
de commande, traçage, cisaillage et découpage seront nécessaires.
La planète Terre
Les êtres
vivants dans leur
environnement
e
Chapitr
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Situer la Terre dans le système solaire et caractériser les conditions de la vie terrestre.
Connaissances et compétences associées
Situer la Terre dans le système solaire.
Caractériser les conditions de vie sur Terre (température, présence d’eau liquide).
• Le Soleil, les planètes.
• Position de la Terre dans le système solaire.
• Histoire de la Terre et développement de la vie.
Décrire les mouvements de la Terre (rotation sur elle-même et alternance jour-nuit, révolution autour du Soleil
et cycle des saisons).
• Les mouvements de la Terre sur elle-même et autour du Soleil.
• Représentations géométriques de l’espace et des astres (cercle, sphère).
Identifier les composantes biologiques et géologiques d’un paysage.
• Paysages, géologie locale, interactions avec l’environnement et le peuplement.
Relier certains phénomènes naturels (tempêtes, inondations, tremblements de terre) à des risques pour
les populations.
• Phénomènes géologiques traduisant l’activité interne de la Terre (volcanisme, tremblements de terre, …).
• Phénomènes traduisant l’activité externe de la Terre : phénomènes météorologiques et climatiques ;
évènements extrêmes (tempêtes, cyclones, inondations et sècheresses…).
112 • La planète Terre – Les êtres vivants dans leur environnement © Hachette Livre
Réponses
1. Mer : Étendue d’eau salée, de dimensions relativement
Vallée : Dépression allongée, plus ou moins évasée, limitées, qui est plus ou moins isolée de la masse
formée par un cours d’eau ou un glacier. océanique principale.
Plaine : Grande étendue de terrain sans relief ou Océan : Vaste étendue d’eau salée qui couvre les trois
légèrement vallonnée, d’altitude peu élevée par rapport quarts de la surface terrestre. Partie de cette étendue qui
au niveau de la mer ou d’altitude moindre que les régions couvre une surface déterminée et se distingue des mers
environnantes. par l’importance des fonds abyssaux.
Montagne : Forme de relief consistant en élévations Rivière : Cours d’eau moyennement abondant qui se jette
importantes de terrains. dans un fleuve, dans la mer ou parfois dans un lac.
Plateau : Région peu vallonnée, d’une certaine altitude, Fleuve : Cours d’eau important, généralement caractérisé
souvent entaillée de profondes vallées. par une très grande longueur et largeur, un débit
Colline : Relief de faible hauteur dont la pente est abondant, des affluents nombreux, et qui se jette le plus
généralement douce. souvent dans la mer.
Plage : Partie plate mais inclinée du rivage de la mer, Ruisseau : Cours d’eau d’importance relativement peu
formée de sable, de graviers ou de galets, et qui est considérable par rapport à la rivière.
soumise à l’action des vagues et des marées. Lac : Étendue d’eau douce ou (plus rarement) salée,
Prairie : Terrain où poussent diverses herbes (parmi naturelle ou artificielle, à l’intérieur des terres,
lesquelles dominent les graminées et les légumineuses) généralement plus vaste ou plus profonde qu’un étang,
de façon spontanée ou organisée par l’homme, mangées moins vaste qu’une mer.
sur place par le bétail ou fauchées pour sa nourriture. Étang : Étendue d’eau généralement stagnante, d’une
Forêt : Vaste étendue de terrain couverte d’arbres. faible profondeur, située dans une cuvette naturelle ou
Haie : Clôture végétale entourant ou limitant un domaine, creusée par l’homme.
une propriété, un champ, faite d’arbres ou d’arbustes,
généralement taillés, ou de branchages entrelacés. Source : Centre National de Ressources Textuelles
Culture : Traitement du sol en vue de la production et Lexicales http://www.cnrtl.fr/definition/
agricole. Productions végétales, que l’on tire de la terre.
2.
Image Éléments du relief Type de végétation Présence d’eau Manifestations de
l’activité humaine
Pont – Route –
Gauche Montagnes Forêt Rivière
Habitations
Droite Montagnes Forêt - Prairies - Habitations
3.
Eléments Type de Présence Manifestations
du relief végétation d’eau de l’activité
humaine
Plage Arbres Mer Habitations
Bilan :
114 • La planète Terre – Les êtres vivants dans leur environnement © Hachette Livre
A L’alternance des jours et des nuits
1. Position du Soleil à différents moments de la journée, vue depuis une fenêtre orientée vers le sud.
Le 22/07/2016 de 7h00 à 20h30, toutes les heures et demie.
3. Situation 1 - 21 juin : La durée du jour est plus importante dans l’hémisphère Nord.
4. Situation 2 - 21 décembre : La durée du jour est plus importante dans l’hémisphère Sud.
5. La durée du jour dans l’hémisphère Nord au début de l’hiver (situation 2) est inférieure à la durée du jour au début
de l’été (situation 1).
Erratum : dans le livre élève, page 211, les situations 1 et 2 ont été inversées.
Bilan : Le mouvement de la Terre à l’origine de la succession des jours et des nuits est la rotation autour de son axe.
Le mouvement à l’origine des saisons est la révolution autour du Soleil.
B Le cycle de l’eau
1. Vaporisation : l’eau passe de l’état liquide à l’état gazeux (appelé vapeur d’eau).
Liquéfaction : l’eau passe de l’état gazeux à un état liquide.
Solidification : passage de l’état liquide à l’état solide.
Fusion : passage de l’état solide à l’état liquide.
2.
Eau liquide
Eau liquide
Eau liquide
3. Ces phénomènes sont appelés « le cycle de l’eau » car l’eau subit une succession de changements d’états
et de déplacements qui la ramènent à l’état et à l’endroit initial.
C Histoire de la Terre
1. Le pourcentage de vapeur d’eau dans l’atmosphère il y a 4,3 milliards d’années était de 25%.
2. Entre 4,3 et 4 milliards d’années ce pourcentage a fortement diminué.
3. On peut expliquer la formation des océans par la liquéfaction de la vapeur d’eau.
L’eau liquide formée est alors tombée sous forme de pluie.
4. Pour se développer, la vie a besoin d’eau liquide et d’une température modérée.
Ces conditions n’étaient pas réunies à la formation de la Terre.
116 • La planète Terre – Les êtres vivants dans leur environnement © Hachette Livre
Bilan : Les conditions qui ont permis à la vie de se développer sur la Terre sont :
– une température ni trop élevée ni trop basse ;
– la présence d’eau liquide ;
– la présence de l’atmosphère et sa composition.
Réponses
1.
Cause liée à une activité
Catastrophe Conséquences
interne ou externe de la Terre
Inondations dans Inondations, destruction de voitures et dégradation de Externe
les Alpes-Maritimes maisons.
Cyclone en Martinique Vents violents, pluies, inondations, houle, destruction de Externe
bananeraies, de champs de canne à sucre, de bateaux et de
maisons.
Destruction de Pompéi Nuage de cendres brûlantes, destruction de la ville et mort Interne
(éruption volcanique) de nombreux habitants.
Séismes au Népal Glissements de terrains et des effondrements d’immeubles. Interne
3. Prendre la feuille A4 en format paysage. Tracer un axe horizontal. Placer le Soleil tout à gauche puis placer les différentes
planètes à 5,8 cm ; 10,8cm ; 15 cm et 22,7 cm du point représentant le soleil.
Hiver
Début du Printemps
printemps
118 • La planète Terre – Les êtres vivants dans leur environnement © Hachette Livre
Exercice 5 : Composantes de paysages
1. Les plaines sont des zones où les dénivelés sont très faibles. Elles se trouvent à basse altitude.
Les plateaux ont aussi peu de relief mais peuvent se trouver en altitude.
Un étang est un plan d’eau généralement stagnante, tandis qu’un lac est alimenté par un cours d’eau.
Un lac est généralement plus vaste ou plus profond qu’un étang.
2.
Relief Plaine, montagne, colline, plateau.
Végétation Vignes, cultures.
Présence d’eau Étang, lac.
Manifestations de l’activité humaine Pont, château d’eau.
Effondrement
Éruption de bâtiments
volcanique
Liés à l’activité Chute d'arbre
du sous-sol
terrestre Glissement
Séisme de terrain
Phénomènes Tsunami Inondation
naturels
Fortes Inondation
précipitations Effondrement
Liés à de bâtiments
l’atmosphère Glissement
terrestre de terrain
Tempête Chute d'arbre
Coulée
de boue
Sécheresses
Programme officiel
Attendus de fin de cycle
Identifier les enjeux liés à l’environnement.
Connaissances et compétences associées
• Répartition des êtres vivants et peuplement des milieux
• Décrire un milieu de vie dans ses diverses composantes.
• Interactions des organismes vivants entre eux et avec leur environnement.
• Relier le peuplement d’un milieu et les conditions de vie.
• Modification du peuplement en fonction des conditions physicochimiques du milieu et des saisons.
• Écosystèmes (milieu de vie avec ses caractéristiques et son peuplement) ; conséquences de la modification
d’un facteur physique ou biologique sur l’écosystème.
• La biodiversité, un réseau dynamique.
• Identifier la nature des interactions entre les êtres vivants et leur importance dans le peuplement des milieux.
120 • La planète Terre – Les êtres vivants dans leur environnement © Hachette Livre
Conseils et compléments
• Après s’être assuré que les notions de milieu et de peuplement sont bien remobilisées (par une lecture collective de
l’introduction, un fléchage des définitions de bas de page ou encore une phase dialoguée) les élèves peuvent effectuer
les deux questions en autonomie avant une reprise collective conduisant à la construction du bilan. Si cette partie est
envisagée en début d’année, il peut être intéressant de demander aux élèves de repérer en fin de manuel la définition
des mots de consignes (page IV ) et en particulier le mot « comparer ».
Réponses
1. le peuplement n’est pas le même en automne et en températures moyennes acceptées sont supérieures
hiver. En automne on observe notamment des vaches sur à celles tolérées par le sapin, espèce majoritairement
la prairie. En hiver, la prairie est sous la neige et les vaches présente au delà de 1400m.
ne sont plus présentes. Bilan : La répartition du peuplement en montagne
2. On peut expliquer l’absence de hêtre et de chêne peut être influencée par différents facteurs dont la
à 1400 m d’altitude par le fait que ces deux espèces température moyenne, l’altitude, l’humidité, la présence
ne supportent pas les gels de printemps et que les ou non de neige.
122 • La planète Terre – Les êtres vivants dans leur environnement © Hachette Livre
Matériel
On trouvera sur le site de la CEMEX une vidéo intéressante à exploiter en classe ou à visionner avant d’aborder la séance :
« Exploitation d’une carrière de granulats » https://www.youtube.com/watch?v=1ieVUvHcCzE
De nombreuses ressources se trouvent sur le site de l’ADEME www.ademe.fr
Ademe & vous le mag, n° 93 mars 2016, « quel avenir pour la forêt ? ».
Ressource numérique
> Animation : Fonctionnement d’une carrière, l’extraction de granulats.
Conseils et compléments
Cette activité est présentée sous forme de tâche complexe. Un coup de pouce est proposé page 235 pour accompagner
les élèves qui auraient besoin d’un étayage plus fort. Il peut être intéressant de ne le proposer qu’aux élèves qui éprouvent
des difficultés à la construction de la réponse. Ainsi une différenciation pourra être faite facilement.
Par ailleurs, en complément, il peut être intéressant de rechercher dans l’environnement proche la présence de carrière à
partir de Google Earth ou de Google Map.
Le site de l’IGN propose de comparer des photographies aériennes actuelles avec des cartes IGN mais également avec,
si elles existent, des photographies aériennes des années 1945 à 1965 ou encore des cartes de Cassinni. Cela peut alors
permettre de questionner sur l’état avant, pendant et après l’exploitation. https://remonterletemps.ign.fr
Pour les élèves ayant davantage de difficultés à saisir des informations et les exploiter, on peut aussi imaginer leur fournir
les étiquettes avec une représentation schématique des différentes étapes ou uniquement les noms. Ensuite il ne leur
reste qu’à les ordonner et les coller pour constituer un schéma.
Réponses
Le matériau est tout d’abord extrait du sous-sol puis, Plusieurs formes peuvent être produites : un schéma
il est acheminé vers une zone de tri, avant d’être lavé. (case/flèche), une liste, un texte, etc.
Après stockage il peut alors être transporté jusqu’au site L’importance ici étant la présence de toutes les étapes
d’utilisation (ou de revente). et l’ordre de ces dernières.
Concevoir, créer, réaliser Extraire les informations pertinentes d’un document et les mettre
Domaine 2 en relation pour répondre à une question.
Les systèmes naturels et les systèmes techniques.
Formaliser une partie de sa recherche sous forme écrite.
Domaine 4
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Conseils et compléments
On peut imaginer proposer directement aux élèves de réfléchir au bilan lorsque l’extraction d’information et la mise en
relation de ces dernières sont bien maitrisées.
Réponses
1. L’Homme sur les bords de Marne peut exploiter à des intervenir. Sur la photographie de droite (Chennevières
fins industrielles (photographie de gauche, Bonneuil sur sur Marne), les bords de Marne sont aménagés pour
Marne). Dans ce cas, la végétation est considérablement la plaisance : arbres plantés, berges occupées par une
restreinte, les berges sont renforcées pour que des végétation luxuriante, certaines parties du quai sont
véhicules liés au transport de marchandises puissent accessibles à des embarcations légères (quai visible
à l’arrière-plan).
Concevoir, créer, réaliser. Extraire les informations pertinentes d’un document et les mettre
Domaine 2 en relation pour répondre à une question.
Les représentations du monde et l’activité humaine. Relier des connaissances acquises en sciences et technologie
Domaine 5 à des questions de santé, de sécurité et d’environnement.
En gras la compétence signalée dans le manuel.
Ressource numérique
> Animation : la collecte des eaux usées.
Réponses
1. Pour diminuer la consommation d’eau d’une famille, 3. Le traitement des eaux usées permet de les réinjecter
il faut tenir compte de l’eau « réelle » consommée dans le circuit naturel et ainsi de fonctionner en circuit
quotidiennement mais également de l’eau « virtuelle » fermé (la quantité d’eau reste globalement la même).
utilisée pour fabriquer objets et aliments. En évitant Ainsi les réserves en eau sont maintenues à un niveau
le gaspillage et en favorisant le recyclage, une famille suffisant.
économisera l’eau virtuelle (par exemple garder 4. Les pesticides polluent l’eau du sous-sol et peuvent
une voiture tant qu’elle marche et ne pas la changer alors intégrer le circuit d’eau potable. En les interdisant,
uniquement pour une question de goût), de même éviter on assure aux consommateurs un accès à une eau
le gaspillage alimentaire permet de limiter la quantité potable, sans produits chimiques dangereux.
d’eau utilisée pour produire des aliments. Dans la maison, Bilan : Chacun trouvera des engagements individuels et
chacun peut privilégier les douches aux bains (économie collectifs. On peut citer entre autre comme engagement
de 100L) et installer une chasse d’eau à deux boutons individuel : préférer les douches aux bains, récolter l’eau
(pour n’utiliser que l’eau nécessaire). Les voitures peuvent de pluie pour arroser le jardin, choisir des appareils
être lavées uniquement lorsque cela est nécessaire et électroménagers qui consomment peu d’eau, conserver
avec de l’eau de pluie récupérée par exemple. ses chaussures plus longtemps ou les revendre plutôt
2. Les restrictions d’utilisation d’eau imposées par une que de les jeter, éviter de gâcher de la nourriture, etc.
commune permettent d’éviter un épuisement total des Quelques engagements collectifs peuvent être : d’éviter
réserves d’eau du sous-sol. Ainsi, prioriser les utilisations d’arroser les espaces verts communaux l’été, de limiter
assure à tous de pouvoir accéder aux usages essentiels le lavage des voitures impliquées dans l’entretien de la
(hygiène et consommation alimentaire). commune, de favoriser la récupération des eaux de pluie
pour arroser les jardins publics, et de privilégier la lutte
biologique aux pesticides.
124 • La planète Terre – Les êtres vivants dans leur environnement © Hachette Livre
Exercices (pages 231 à 233)
Exercices
Exercice 1 : QCM
1. C-D – 2. A-B-D – 3. B – 4. A-B-D – 5. B-D.
23 : (de gauche à droite et de haut en bas) : © Björn Wylezich / Fotolia ; © schankz / Fotolia ; © Early Spring /
Shutterstock ; © Becker / Fotolia ; © BillionPhotos.com / Fotolia ; © kitzcorner / Fotolia. 38 : © Thierry Dulaurans ; © Thierry
Dulaurans. 39 : © Thierry Dulaurans. 48 : © Phylogène ; © Phylogène. 84 : © DR. 85 : © Philipus / Fotolia. 113 : © Philip
Lange / Shutterstock.