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Application
Réalisation
Elle est pratiquée pour réaliser des prélèvements en surface à l’aide d’ un écouvillon de
coton hydrophile imbibé par soit une solution stérile de Ringer au 1/4 , un bouillon
tryptone-sel additionné de Tween (0,5°/°°) ou de l’eau physiologique stérile
2. Méthode de rinçage
Elle est utilisée dans le cas de récipients ou de tuyauteries. Un volume connu de solution
stérile est introduit dans le matériel à analyser. Après agitation, le liquide est
récupéré et soumis à l’analyse
3. Méthode d’empreintes
Un ruban adhésif stérile est appliqué sur la surface à étudier. Après quelques secondes
de contact il est retiré et appliqué sur la surface d’un milieu de culture gélosé
4. Méthode du cylindre
Elle est très utilisée dans le domaine des bio-industries en particulier en agro-alimentaire
Un cylindre creux stérile est appliqué sur la surface à analyser. introduit quelques
millilitres de diluant stérile, et après contact, le diluant est retiré et analysé
L’air est aspiré par un impacteur à une certaine vitesse au travers des grilles. Les germes
seront donc collectés sur une plaque contenant un milieu gélosé et placée
sur le trajet du flux d’air
6. Méthode d’impaction en milieux liquides
(NF S 98-030 « 2012 », NF EN 16442 « 2015 »)
Elle permet d’ aspirer l’air au travers d’un tube capillaire et le propulsé à l’intérieur ou
à la surface d’un liquide de collection (Milieu de culture ou solution physiologique
avec des agents de protection contre les chocs osmotiques)
7. Méthode de filtration
Elle utilise des filtres ou des membranes en ester de cellulose ou autres polymères synthétique
8. Méthode de sédimentation
(NF S 98-030 « 2012 », NF EN 16442 »2015 »)
Ils se présentent sous forme d’un film fin contenant au centre un milieu gélosé spécifique
Le prélèvement pourra se faire par un scalpel, une sonde ou une pipette harpon
Analyse microbiologique au laboratoire
Préparation des échantillons
a. Prise d’essai
Cas des produits solides: Elle est destinée à la préparation de la suspension mère et de ses
dilutions
Cas des produits liquides : Elle est réalisée après homogénéisation.
b. Broyage
Il est réservé aux produits solides, et peut être réalisé par plusieurs techniques
Pour ce but, La prise d’essai (10 à 25g) de produit sont broyés dans (90 à 250 ml) de diluant.
c. Préparation des dilutions
Prélever 1mL de D = 10-1 et l’introduire dans un autre tube contenant 9mL de diluant stérile.
Le traitement peut être une pasteurisation, une filtration, une chloration, ect….
Pré-enrichissement et revivification
Ainsi, la présence des germes en état de stress peut conduire à des variations dans les
numérations, et porter à croire à une absence ou présence non significative des
germes et par conséquent absence de risque pour la santé du consommateur
Milieu de culture synthétique: Il est utilisé pour étudier les bactéries autotrophes ou étudier
les besoins nutritifs d’un germe
Milieu de culture empirique: Ils se caractérise par une composition connue Exemple:
Columbia, Tryptycase soja, ect….
Milieu de culture non sélectif : C’est un milieu à spectre large et favorise la croissance de la
plupart des microorganismes cultivables
Milieu de culture non sélectis enrichi: Il est obtenu par ajout à un milieu de base des liquides
ou suspensions riches en molécules organiques diverses. Il permet la croissance de nombreux
germes exigeants ou très exigeants.
Milieu de culture sélectif: Il peut être riche ou non, contenant d’agents chimiques ou
d’ATB comme agent selectif (Inhibiteurs) et favorise la croissance des germes d’un groupe
microbien donné
Ensemencement
Leur habitat naturel est le tube digestif de l’homme ou de l’animal et leur présence
dans un produit traduit une contamination fécale avec un risque sanitaire
1 2 3
Coliformes totaux Entérocoques Clostridium sulfito-réducteurs (C.S.R)
+ « Clostridium perfringens »
coliformes fécaux
« Escherichia coli »
Les coliformes: Ce sont des entérobactéries et regroupe les genres Escherichia, Enterobacter,
Klebsiella et Citrobacter. Avec certaines espèces du genre Serratia.
Leur habitat est le tube digestif des animaux à sang chaud et l’homme
Leur présence n’indique pas obligatoirement un risque sanitaire mais plutôt signe d’un
défaut d’hygiène de fabrication ou de conditions de conservation défectueuses
Milieu de Slanetz & Bartley Milieu de Rothe avec M ilieu de Litsky avec
avec azide de sodium + TTC azide de sodium azide de sodium + ethyl violet
(agent sélectif) (agents sélectifs)
Au cours des analyse des eaux, si le rapport CF / EF > 1, la contamination est d’origine
humaine, par contre s’il est CF / EF < 1 d’origine animale
Clostridium sulfito-réducteurs «Clostridium perfringens»: Ce sont des hôtes normaux du
tube digestif de l’homme et de l’animal
Ils son fréquemment rencontré dans la nature en particulier le sol bactéries telluriques
Les méthodes d’analyses appliquées sont: méthode des tubes et des boites de Petri
Bactériophages fécaux: Ils sont souvent excrétés dans les selles de l’homme et des animaux
et retrouvés en grandes quantités dans les eaux usées brutes
Leur recherche est recommandée surtout au cours des analyses d’échantillons d’eaux
B Indices de salubrité des produits
La flore mésophile totale : Elle regroupe l’ensemble des germes mésophiles, pathogènes ou
d’altération avec tout les types respiratoires
La flore mésophile aérobie totale (FMAT) ou revivifiable: Elle comporte des germes
pathogènes ou non, aérobies et capables à se multiplier à des températures allant de 20°C à 45°C.
La numération directe des cellules viables après culture est réalisée sur milieux
gélosés usuels et non sélectifs tels que la gélose PCA et la GN
C Indices de la qualité marchande
Définition de la Norme
Méthodes de routine appliquées pour les dénombrements, mais qui ne sont pas
validées par rapport aux méthodes de référence correspondantes selon le
protocole de la norme NF EN ISO 16140.
Exemple: Utilisation d’une boîte de milieu de culture par dilution
au lieu de deux boîtes ou plus par dilution pour la méthode de référence.
2 Méthodes alternatives
Ce sont des méthodes rapides appliquées pour quantifier, détecter et identifier les
microorganismes dans les produits de bio-industries surtout et l’environnement
Selon la norme ISO 16140, pour valider une méthode alternative on doitréaliser
Elle consiste à caractériser la méthode et C’est une étude inter-laboratoires qui consiste
évaluer les performances par comparaison à comparer entre les performances de cette
avec une méthode de référence. méthode à valider et celle de référence dans de
nombreux laboratoires et des conditions de
Exactitude relative répétabilité et de reproductibilité bien définies.
Spécificité relative
Sensibilité relative Elle est réalisée sur des échantillons
artificiellement contaminés avec au moins trois
Méthodes de référence
1 Méthodes des boites
Elle repose sur le principe qu’un microorganisme vivant et cultivable après culture
en ou sur milieu gélosé favorable donne naissance à une colonie
MODE OPERATOIRE
Liquéfier les milieux gélosés dans un bain-marie bouillant, puis maintenir à 45±1°C,
Marquer les boites de Petri (référence sur le bord du fond de la boite),
Introduire 0.1 à 1mL de l’échantillon brut et de ses dilutions dans chaque boite de Petri,
Couler dans chaque boite 18 à 20 mL de milieu gélosé en état liquide (GN, PCA, autres),
Homogénéiser par agitations circulaire et alternative horizontales,
Laisser refroidir les boîtes jusqu’à solidification complète,
Retourner les boîtes et incuber à une température adéquate.
La flore mésophile totale (FMT) correspond à l’ensemble
des types respiratoires
Seules les boites avec un nombre d’UFC allant de 30-300 feront l’objet de la lecture
Les résultats seront exprimés sous forme de nombre de germes par
millilitre ou gramme de produit analysé selon la loi de Kass
Liquéfier les milieux gélosés dans un bain-marie bouillant, puis maintenir à 45±1°C,
Marquer les boites de Petri (référence sur le bord du font de la boite),
Couler dans chaque boite 18 à 20mL de milieu gélosé (GN, PCA et autres),
Laisser refroidir les boîtes bien à plat jusqu’à solidification complète,
Retourner les boîtes et les mettre dans l’étuve à 30°C pendant 18-24h,
Déposer au centre de la boite 0.l à 0.5mL de l’échantillon brut et de ses dilutions,
Etaler sur toute la surface de la boite et de façon uniforme ce volume,
Laisser sur la paîllace pendant 5-10 min,
Incuber les boites en position renversée à une température adéquate,
Seules les boites avec un nombre d’UFC allant de 30-300 UFC feront l’objet de la lecture
Les résultats seront exprimés sous forme de nombre de germes par
millilitre ou gramme de produit analysé selon la loi de Kass
MODE OPERATOIRE
Faire le comptage des colonies entourées d’un halo noir en masse chaque jour
L’espèce Clostridium perfringens produit des colonies de grande taille en houpe noire
3 Méthode de filtration sur membrane
Elle est appliquée pour les produits liquides non visqueux ou très faiblement
visqueux et sans substances susceptibles de colmater le filtre
Matériel utilisé
Gélose PCA ou GN
Gélose + lactose + Tergitol 7 + TTC,
Milieu de Slanetz & Bartley + Azide de sodium + TTC,
Gélose Viande Foie + Additifs
Gélose sélective à l’acide nalidixique + cétrimide
Flore aérobie revivifiable à 22° C 100 mL PCA 72 h à 22°C ≤ 100 UFC/100 mL........(1)
Flore aérobie revivifiable à 37° C 100 mL PCA 48 h à 37°C ≤ 20 UFC /100 mL……..(1)
Escherichia coli « thermotolérant » 250 mL G. Lac +TTC+Tergitol7 48h à 44°C < 1 UFC /250 mL
Entérocoques fécaux 250 mL Slanetz + TTC 48h à 37°C <1 UFC /250 mL……….
(2)
Pseudomonas aeruginosa 250 mL Gélose + Cétrimide 48h à 37°C < 1 UFC /250 mL
Spores de bactéries sulfito-réductrices 100 mL Viande foie + additifs à 37°C < 1 UFC /50 mL
Elle est basée sur le fait que la croissance des microorganismes en milieu liquide
est mise en évidence par un trouble et on parle alors
d’unité formant trouble (UFT)
Principe de la méthode
L’interprétation mathématique des résultats est basée sur les résultats de Mc Grady
obtenus après ensemencement d’une gamme de tubes à essai pour chaque
dilution d’une suspension mère et le calcul des probabilités qui ont
conduit l’auteur à établir des tables qui sont encore en usage
MODE OPERATOIRE
1ère Etape: Recherche & dénombrement des « CT + ET »
Pour chaque série de tubes de la même dilution, compter le nombre de tubes positifs,
Déterminer le nombre caractéristique composé de trois chiffres,
Dans le cas (n = 1) pour la dernière + l’avant dernière, la valeur obtenue peut être
ajoutée au dernier chiffre du nombre caractéristique
INTERPRETATION DES RESULTATS & LES COMBINAISONS POSSIBLES
Si le nombre de germes est faible dans la suspension mère, on peut ne pas obtenir
le chiffre maximum possible pour le premier tube, il faut prendre alors
les chiffres des 3 premiers tubes quels qu’ils soient
(exemple: 100 ou 200)
Si les tubes peu dilués négatifs précèdent ceux positifs, il peut s’agir donc
d’une inhibition due au produit de départ et qui disparaît avec la
dilution. On ne tient pas compte alors des tubes négatifs
(exemple: 002211 se traduira par 211 ou 222)
Remarque : il est possible d’effectuer des numérations d’une seule dilution en ensemençant
« N » tubes de cette dilution et pour la lecture, appliquer la formule : NPP = N. ln [N/ (N-X)].
Grouper en nombre de 3 chiffres la suite des chiffres obtenue en commençant par le chiffre
obtenu pour la plus faible dilution dont le maximum de tubes est positif, dans l'exemple: 210,
Lire la valeur du NPP correspondante au nombre caractéristique sur la table de Mac Grady,
EF:
2. Méthode de NPP en microplaques (NF EN ISO 9308-3)
MUG MUD
= =
(4-méthylumbelliféryl-β-D-glucuronide) (4-méthylumbelliféryl-β-D glucopyranoside)
La réhydratation du milieu se réalise lorsque l’eau à analyser est introduite dans les puits
Remarque: Pour les eaux chlorées, bromées ou ozonées, ajouter stérilement du thiosulfate de
sodium en excès dans le récipient collecteur pour neutraliser les oxydants et obtenir une totale
récupération des micro-organismes
MODE OPERATOIRE
Opérer de manière identique avec les autres dilutions préparées (1/20, 1/200, 1/2000, etc.),
Recouvrir chaque microplaque avec l'adhésif stérile fourni dans le coffret
Les plages de mesures du nombre de bactéries détectées sont indiquées dans le tableau ci-
dessous.
1 Méthodes Chromogéniques
Ce sont des méthodes de microbiologie classique utilisant
des milieux de culture sélectifs ou électifs
2 La Cytométrie en flux
Elle faire défiler des particules, des molécules ou des cellules à grande vitesse dans
le faisceau d'un laser. La lumière réémise par diffusion ou fluorescence
permet de visualiser et de dénombrer ces particules
Exemple
Tests immuno-enzymatiques
Ils sont basés sur la reconnaissance d’antigènes spécifiques du
germe recherché dans les milieux d’enrichissement
Etapes de travail:
Fixer l’anticorps aux parois d’un support solide (tube, cupule, ect,..),
Incuber le produit contenant ou susceptible de contenir les antigènes dans ce récipient,
formation d’un complexe Ag-Ac,
Ajouter le conjugué Ac-enzyme au système,
Formation d’un complexe avec l’anticorps ayant fixé l’antigène
Ajouter le substrat de l’enzyme pour visualiser la fixation,
Etapes de travail:
Sur une lame propre, réaliser un frottis à partir de 1μL de milieu d’enrichissement,
Selon la méthode, ajouter des anticorps anti-Salmonella conjugués à la fluorescéine,
Observer les lames au microscope à épifluorescence,
Principe
Il repose sur l’utilisation d’anticorps spécifiques aux bactéries recherchées
couplés à une bille magnétique pour capturer et concentrer les germes
Aiment
Milieu gélosé
Principe de la recherche par réaction immuno-concentration
Remarque : Ces 2 méthodes peuvent donner des résultats faussement positifs lors des réactions
croisées à cause de certaines espèces qui peuvent porter des antigènes proches de ceux de
l’espèce cible et seront reconnus par les anticorps. Ce type de résultats à été observé surtout dans
le cas d’utilisation d’anticorps poly-clonaux contrairement aux anticorps mono-clonaux plus
spécifiques. Des résultats faussement négatifs peuvent aussi être obtenus si le germe ne porte pas
l’antigène cible.
MODE D’ACTIVITE
Exemple
pour le sérotype Salmonella typhimurium, 37 phages sont utilisés
pour classer les souches parmi 210 lysotypes
4 Méthodes de biologie moléculaire
1. Dénaturation d’ADN (séparation des doubles brins) par élévation de la T°C (chauffage à
95°C),
2. Hybridation des amorces suite à une diminution de la T°C (40 - 45°C, en fonction de la
longueur et de la séquence des amorces),
3. Elongation des brins d’ADN grâce à la Taq Polymérase à partir des deux amorces, suite à
l’augmentation de la T°C à 72°C (T°C optimale pour l’action de la Taq Pol, enzyme
permettant la synthèse d’ADN «ajout des nucléotides »).
Puce à ADN
Définition
Des dizaines de milliers de sondes peuvent être fixées sur une même puce, ce qui permet
de rechercher plusieurs germes différents en même temps dans un échantillon
Le séquençage de l’ADN
Il consiste à déterminer la séquence nucléotidique
d’un gène ou d’un fragment de gène
Produits pharmaceutiques
1. Produits cosmétiques
Ce sont des substances ou des préparations destinées à être mise en contact
avec les diverses parties superficielles du corps humain
Recherche & dénombrement de la flore mésophile aérobie totale (F.M.A.T)…… ISO 21 149
Recherche & dénombrement de la flore mésophile totale (F.M.T)
Germes pathogènes à risque pour la peau
Gram
Non
Coque G + Bacille G- autre Levure
Catalase + Catalase -
Catalase +
Non Non
Non Non
Kit d’identification Kit d’identification Kit d’identification Kit d’identification
adapté adapté adapté adapté
* destinés aux enfants < 3 ans ou en contact avec les yeux et les muqueuses recommandation du SCCP
Médicaments Médicaments
obligatoirement Stériles non obligatoirement stériles
Recherche de
germes + endotoxines
MILIEU HOSPITALIER & PRELEVEMENTS BIOLOGIQUES
Isolement
Milieux sélectifs
et discriminatifs Identification
Identification
Caractères culturaux
(temps + T°C de croissance, ect…)
Caractères morphologiques macroscopiques + microsp
Caractères biochimiques
Analyses microbiologiques réalisées