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RESUME THEORIQUE
SECTEUR : AGROALIMENTAIRE
En analyse physico-chimique, les techniques de dosage mettent en œuvre des prises d’essai
(aliquotes) de masse infime en comparaison de celle du lot qu’elles sont supposées
représenter.
La préparation de l’échantillon et le prélèvement de la portion servant à l’analyse sont les
deux premières étapes d’une analyse physico-chimique. Ces étapes sont importantes pour la
réussite d’une analyse, car l’exactitude du résultat en dépend.
En général, le produit ou la matière qui constitue le lot est caractérisé par une certaine
hétérogénéité, de constitution et/ou de distribution, qui engendre les erreurs
d’échantillonnage. Il est donc nécessaire de les annuler, les minimiser ou les estimer dans le
cas contraire.
L'échantillonnage doit être fait de telle sorte que la probabilité de prendre un individu ayant
une caractéristique donnée soit égale à la probabilité des individus ayant cette même
caractéristique au sein du lot (chaque individu doit avoir la même probabilité d'être prélevé).
Plan d’échantillonnage.
N.B. :
- Lot : quantité déterminée du produit, présumée être de caractéristiques uniformes, constituée
au sein de la livraison, et permettant d’estimer la qualité de celle-ci.
- Livraison : quantité du produit expédiée ou reçue en une seule fois dans le cadre d’un contrat
particulier ou d’un document de transport. Elle peut être composée d’un ou plusieurs lots.
On distingue :
Prélèvement élémentaire: petite quantité du produit prélevée en un point du lot.
Une série de prélèvements élémentaires doit être effectuée en différents points du lot.
Échantillon global : quantité du produit obtenue en réunissant et en mélangeant tous
les prélèvements élémentaires effectués dans un lot.
Échantillon pour laboratoire : quantité du produit prélevée de l’échantillon global et
destinée à l’analyse.
Prise d’essai ou aliquote : portion de l’échantillon laboratoire utilisée pour une
analyse physico-chimique.
Lot
Echantillons élémentaires
Echantillon global
Echantillon laboratoire
Introduction :
On retrouve deux types de méthodes d’analyse, les méthodes officielles et les méthodes de
référence.
Méthode officielle
Une méthode officielle est une méthode analytique acceptée et recommandée par les
organismes internationaux qui en ont évalué les caractéristiques de performance (précision,
exactitude, etc.) par des études collaboratives impliquant plusieurs laboratoires à travers le
monde.
Méthode de référence
Une méthode de référence est une méthode officielle reconnue par les organismes
internationaux comme étant la méthode qui donne le résultat le plus exact, c’est-à-dire le plus
près de la valeur réelle de la concentration d’un constituant sous analyse. La méthode de
référence donne habituellement les résultats les plus précis, par comparaison avec les autres
méthodes d’analyse du constituant.
1.1.DEFINITIONS:
1.1.1. HUMIDITE :
L’humidité d’un aliment, exprimée en % (m/m) du produit, est calculée à partir de la quantité
d’eau perdue après étuvage (séchage) d’une prise de l’échantillon sous des conditions
spécifiques.
H% = (m0 – m1). 100 / m0
Matière sèche ou résidu sec ou extrait sec, exprimée en % (m/m) du produit, est calculée à
partir du résidu sec obtenu après étuvage d’une prise d’essai de l’échantillon sous des
conditions spécifiques.
1.1.3. METHODOLOGIE
Méthodes thermogravimétriques
Méthodes physiques
Méthodes chimiques
Méthode par distillation
On portera seulement sur les méthodes thermogravimétriques et physiques qui sont les
méthodes les plus adaptées au secteur des dattes et dérivés.
1.1.3.1.Méthodes thermogravimétriques
a- Principe :
La prise d’essai est soumise à la dessiccation dans des conditions définies, variant en fonction
de la nature de l’aliment, jusqu’à ce que la masse de l’échantillon demeure constante. la perte
de masse est déterminée par pesée.
Il est nécessaire de procéder à une prédessication lorsqu’il s’agit d’aliment ayant une teneur
élevée en humidité.
b- Techniques :
1) Méthode à l’étuve :
Le chauffage de l’échantillon est réalisé à l’aide d’une étuve chauffée dans des conditions de
température et pression déterminées :
Cette méthode est une version rapide de la méthode conventionnelle. Dans le même
appareil qui est muni d’une balance interne, l’échantillon est pesé puis chauffé à l’aide
d’une lampe à rayons infrarouge pendant un temps déterminé (10 à 25 min). La perte de
poids de l’échantillon est déterminée après pesée du résidu sec.
L’élimination de l’eau se fait à l’aide d’un chauffage par micro-ondes. Le four à micro-ondes
utilisé est muni d’une balance interne pour la pesée de l’échantillon et le résidu sec. La durée
de chauffage est relativement plus courte.
N.B. :
Pour les méthodes à lampe infra rouge et à micro-ondes, la balance interne doit être calibrée
de façon à ce que le résultat obtenu corresponde à celui obtenu avec la méthode de référence.
Les variables ajustables sont:
- masse d’échantillon déposée sur la balance
- intensité et temps du chauffage (l’échantillon ne doit pas brûler)
Ce groupe de méthodes est surtout utilisé pour déterminer la matière sèche (Brix) dans les jus
et sirops de dattes. Il comprend :
a- Densimétrie (hydrométrie):
La densimétrie est basée sur le principe qu’un poids déplace un poids égal du liquide dans
lequel il flotte.
Exemples:
b- Réfractométrie
Principe :
La mesure de l’indice de réfraction d’un liquide s’effectue par la détermination
de l’angle de réflexion;
Un rayon lumineux qui passe d'un milieu dans un autre change de direction,
déterminant ainsi un angle de réfraction, spécifique du milieu traversé;
Un mélange homogène de deux composants réfracte donc la lumière
différemment selon la composition et la concentration de ce mélange
Comme la densité, la teb. et la tfus., l'indice de réfraction est une constante physique qui peut
être utilisée pour caractériser une espèce chimique. Cette constante est donc utile pour
confirmer l'identité d'un composé et mesurer sa concentration.
Plusieurs applications de cette méthode peuvent être citées. Par exemple, la détermination de
la concentration du sucre, de matières sèches de liquides, de pâtes ainsi que le contrôle de
fabrication (méthode rapide et facile). Ces contrôles s'exercent principalement dans les sirops,
les boissons, jus de fruits, confitures, gelées, etc.
La mesure est donnée sur l'échelle graduée par la limite entre la zone claire et la zone sombre,
limite généralement appelée "séparatrice".
Le réfractomètre à main gradué en degré Brix, donne directement par lecture, la teneur en
sucre dans les fruits, jus de fruits, sirop, etc.
Il existe plusieurs méthodes de dosage des sucres. Certaines de ces méthodes utilisent le
pouvoir réducteur des sucres.
En milieu alcalin, un sucre réducteur réduit le cuivre (II) en oxyde de cuivre (I) selon la
réaction de base suivante :
T, OH-
S.R. + 2 Cu++ S.O. + 2 Cu+
(Cu2O (s))
Cette réaction n'est pas stœchiométrique, mais si on effectue cette oxydation dans des
conditions rigoureuses de concentration, température et durée d'ébullition, il est possible
d'exploiter cette réaction en analyse quantitative en utilisant des tables de correspondance.
N.B. :
- Un sucre réducteur possède dans sa structure une fonction aldéhyde ou cétone libre.
- Les monosaccharides (glucose, fructose) ainsi que quelques disaccharides (lactose, maltose,
etc.) sont des sucres réducteurs.
- Le saccharose n’est pas un sucre réducteur, par conséquent son dosage par ces méthodes fait
appel à une inversion au préalable.
Défécation de l’échantillon:
Parmi les méthodes qui se basent sur le pouvoir réducteur des sucres on trouve la méthode de
Bertrand et la méthode de Luff-Schoorl qui seront décrites dans ce document.
1.2.1.1.Principe :
- Titrage du Fe2+ formé par une solution titrée de permanganate de Potassium (KMnO4)
en milieu fortement acide:
MnO4- + 5 Fe2+ + 8 H+ → Mn++ + 5 Fe3+ + 4 H20
Le volume de KMNO4 versé est utilisé pour lire à partir de la Table de correspondance de
Bertrand la quantité de sucre dans la prise d’essai de la solution sucrée.
Les tables de G. Bertrand ont été établies pour des concentrations en sucres de 10 à 100 mg
dans une prise de 20 ml (voir TP1, manuel de TP)
Le résultat est calculé en glucose et doit être rapporté au poids sec du produit analysé.
1.2.2.1.Principe :
a/ Oxydation du S.R. par un excès de Cu++ de la liqueur de Fehling (solution alcaline de sel
cuivrique) et formation du précipité Cu2O (s):
T; OH-
S.R. + Cu2+ → S.O. + Cu2O
Un essai à blanc est réalisé de la même façon mais en utilisant de l'eau distillée à la place de la
solution sucrée.
L'analyse des protéines brutes (totales) dans une denrée alimentaire consiste à doser l'azote
total selon la méthode de Kjeldahl et multiplier la teneur en azote par un facteur
conventionnel (Ntot x 6.25). La méthode Kjeldahl est la méthode de référence pour la
détermination des protéines dans les aliments. Elle exploite la présence de l’azote comme
élément constituant des protéines, contrairement aux sucres et aux lipides.
La matière organique de l’échantillon analysé est détruite par oxydation, sous l'effet combiné
d'acide sulfurique et de catalyseurs à chaud. Dans ces conditions, l'azote protéique est
transformé en azote ammoniacal (NH4+). L’ammonium est transformé en ammoniac par
ajout de lessive de soude puis entraîné par distillation et recueilli dans une solution acide.
L’ammoniac est déterminé par un titrage acide-base.
N.B. : On fait un essai à blanc en suivant toutes les étapes de la méthode en mettant tous les
réactifs sauf l’échantillon, pour tenir compte de l’azote apporté dans les réactifs utilisés (
comme impuretés) et de le soustraire de la quantité d’azote total.
La minéralisation est effectuée à l'aide d'un excès d'acide sulfurique concentré et à chaud, en
présence de catalyseur (CuSO4) et du sel K2S04 (rôle d’augmenter le point d’ébullition de la
solution pour accélérer la réaction de minéralisation à 350-400°C).
Pendant cette étape de la digestion, le carbone, l'oxygène, l'hydrogène et l'azote des composés
organiques se retrouvent sous forme de CO2, H20 et NH3. L'acide sulfurique étant en excès, on
a:
2 NH3 + H2SO4 2 NH4+ + SO42-
b- Isolement de l'ammoniac
L’ammoniac est ensuite séparé par distillation à la vapeur d’eau et récupéré dans une solution
acide contenant un indicateur coloré (indicateur de Tashiro ou indicateur RB: mélange de
rouge de méthyle et de bleu de méthylène).
Etape 3 : Dosage
(Lorsque l'ammoniac arrive dans l'acide borique il alcalinise le milieu qui vire au vert, on
verse alors la solution étalonnée d’acide fort pour ramener l'indicateur à sa teinte sensible).
- Calcul :
L’azote total en g d’azote dans 100 g produit est donné par :
- Titrage :
La quantité d’acide dans laquelle est recueilli l’ammoniac est en excès. Une partie de l’acide
réagit avec l’ammoniac selon cette réaction :
2 NH4OH + H2SO4 (NH4)2SO4 + 2 H2O
L’excès de l’acide est titré par une solution standardisée d’une base forte (NaOH) en présence
de l’indicateur de Tashiro :
H2SO4 + 2 NaOH + Na2SO4 + 2 H2O
- Calcul :
La fraction lipidique d’un aliment a la caractéristique d’être insoluble dans l’eau et très
soluble dans les solvants organiques. Cette propriété physique est exploitée dans la plupart
des méthodes de dosage des lipides pour leur extraction des aliments dans le but de les
quantifier.
1.4.1. Principe :
L’échantillon solide (broyé ou sous forme poudre) est pesé et placé dans une capsule de
cellulose. La capsule contenant l’échantillon est placée dans le corps de l’extracteur de
Soxhlet pour l’extraction en continu de la matière lipidique par un solvant, à bas point
d’ébullition, qui dissout graduellement la matière grasse. Le solvant d’extraction chauffé dans
le ballon de l’appareil s’évapore et passe par le tube adducteur, se condense dans le réfrigérant
et retombe dans le corps de l'extracteur, faisant ainsi macérer l’échantillon dans le solvant. Le
solvant condensé s'accumule dans l'extracteur jusqu'à atteindre le sommet du tube-siphon, qui
provoque alors le retour du liquide dans le ballon, accompagné de la matière lipidique
extraite, et le solvant contenu dans le ballon s'enrichit donc progressivement en lipides. Le
solvant continue alors de s'évaporer, alors que la matière grasse s’accumule dans le ballon
jusqu’à ce que l’extraction soit complète. Une fois l’extraction terminée, l’éther est évaporé,
généralement sur un évaporateur rotatif, et la matière grasse est pesée.
Appareil d’extraction de Soxhlet Evaporateur rotatif (rotavapor)
MG (%)= (m2-m1).100/m
Où m1 est la masse du ballon vide (g), m2 est la masse du ballon avec la matière grasse
extraite (g) et m est la masse de la prise d’essai (g).
Les cendres sont la fraction minérale obtenue après calcination complète de la matière
organique du produit analysé. Les cendres représentent environ 1 à 5% de la masse d’un
aliment sur une base humide.
1.5.1. Principe :
Calcination de l’échantillon dans un four à moufle à haute température (550 - 600 °C) pendant
une durée de 12 à 18 heures jusqu’à obtention d’un résidu de couleur blanche ou grise. La
masse des cendres est déterminée par pesée.
N.B. :
- Dans le cas d’un produit liquide (jus et sirop de dattes) , afin d’éviter la formation de la
mousse et/ou la projection du produit dans le four à cause de la température élevée, il est
recommandé de déshydrater le contenu du creuset par chauffage modéré sur une plaque
chauffante ou bain de sable avant de le placer au four.
- La détermination de la matière sèche et celle des cendres peuvent être réalisées sur la même
prise d’essai pesée dans un creuset. Le creuset avec l’échantillon est placé en premier lieu
dans l’étuve pour l’élimination de l’humidité. Ensuite il est placé dans un dessiccateur pour
refroidissement avant sa pesée. Après pesée, le creuset et le résidu sec sont placé dans le four
pour calcination.
Précautions :
- la présence de particules de carbone imbrûlées (taches noires) est le signe d’une calcination
incomplète.
- Les cendres sont très légères et ont une masse habituellement faible, d’où la nécessité de
manipuler avec précaution pendant la sortie du creuset du four, la mise dans le dessiccateur et
la pesée.
1.5.2. Calcul :
1.6.1. LE pH
Le pH (ou potentiel hydrogène) mesure l'activité chimique des ions hydrogènes (H+) en
solution. C’est un paramètre servant à définir si un milieu est acide ou basique.
En solution aqueuse, les ions H+ sont présents sous la forme de l'ion oxonium H3O+ qui est
responsable de l'acidité d'une solution.
Le pH n'a pas d'unité, [ H3O+ ] est la molarité des ions H3O+ dans le milieu et doit être
exprimée en mol.L-1.
Plus [ H3O+ ] augmente, plus le pH diminue, et inversement.
Lorsque le pH augmente de 1 unité, la molarité [H3O+ ] est divisée par 10 (propriété de la
fonction log).
Les ions H3O+ et OH- présents dans l'eau pure proviennent de l'ionisation partielle de l'eau
dont l'équation bilan est :
H2O + H2O H3O+ + OH-
L'une des molécules d'eau cède un proton à l'autre molécule d'eau. Pour un litre d'eau (= 55,6
mol) à 25°C, 10-7 mol d'eau s'ionisent, soit 4 molécules sur 1 milliard.
Le pH mesure donc l’acidité ou la basicité d’une solution. Ainsi, dans un milieu aqueux à
25 °C :
2.6.1.2. Mesure du pH :
La mesure du pH d’une solution aqueuse ou d’un aliment peut être faite à l’aide de :
2.6.1.2.1. pH-mètre : c’est la méthode la plus précise. Le pH mètre peut être un pH-mètre de
paillasse ou portatif
a- Composants d'un pH-mètre :
Lorsque la sonde d'un pH-mètre plonge dans une solution aqueuse, il apparaît aux bornes des
électrodes une tension électrique U due à un phénomène de pile électrochimique.
Lorsqu’un équilibre est atteint entre la solution d'étude et la sonde, cette tension U est une
fonction affine décroissante du pH :
U = a – b.pH
où a et b sont des coefficients positifs qui dépendent de la nature des électrodes, des solutions
dans lesquelles elles sont immergées et de la température.
Les valeurs des constantes a et b sont ajustées grâce à un étalonnage du pH-mètre
Etalonnage du pH-mètre :
- trempage de la sonde propre et sèche dans une solution étalon appelée solution tampon,
solution de pH stable et dont la valeur est connue. Cet étalonnage se fait d’abord avec une
solution tampon de pH = 7,0 et ensuite avec une solution tampon acide de pH = 4,0 ;
Mesure du pH
Pour la mesure du pH, il faut :
- tremper la sonde propre et sèche dans la solution à analyser,
- attendre la stabilisation de la valeur du pH avant lecture.
N.B. : Entre deux mesures, ou entre deux étalonnages ou encore entre un étalonnage et une
mesure la sonde doit être lavée à l’eau distillée et séchée avec un papier absorbant.
2.6.1.2.2. Papier pH :
C’est un papier imbibé d’un indicateur universel, c.à.d. un mélange de plusieurs indicateurs
colorés. Il se présente sous la forme de bandelettes de papier qui changent de couleur selon le
pH de la solution. C’est une méthode qui est moins précise que la pH-métrie mais
fréquemment employée en raison de sa simplicité d'utilisation et de son coût abordable.
2.6.1.2.3. Indicateurs de pH :
Les indicateurs de pH ou indicateurs acide-base sont des substances qui présentent une
coloration différente selon le pH de la solution à laquelle ils sont ajoutés. Ils changent de
couleur dans une plage de pH connue. Ils sont utilisés surtout dans les titrages acide-base pour
détecter le point d’équivalence.
2.6.2.1. Définition
L'acidité titrable (A.T.) est déterminée à partir d'un titrage d'une quantité ou d’un volume du
produit par une solution titrée d'une base forte (NaOH ou KOH) jusqu'à un pH d’environ 8,1
ou virage de la Phénolphtaléine.
Les principaux constituants de l’aliment qui réagissent avec la base forte pendant ce titrage
sont les acides minéraux et organiques, les sels acides, et acides aminés et protéines.
Les produits analysés ne peuvent être titrés tels quels. Une préparation de l’échantillon, selon
sa nature, est nécessaire avant de réaliser le titrage.
N.B. : L’acide citrique est un triacide, par conséquent la masse d’un équivalent acide = masse
molaire /3 soit 192/3 = 64.
2.7. ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE DE L’EAU
Détermination de l’alcalinité :
- Le titre alcalimétrique complet ou T.A.C : mesure la somme des alcalis libres, des
carbonates et des bicarbonates.
Principe :
L’alcalinité est mesurée par titrage d’un volume d’eau avec une solution titrée d’acide fort
(HCl) en présence d'indicateur coloré de pH :
- En méq/lire d’eau :
- En degré Français : °f
Le titre en degré °f est le volume d’acide (en ml) 0,02 N nécessaire pour doser 100 ml
d’eau dans chacun des cas.
TA en °f = v et TAC en °f = v’
Le tableau suivant résume les valeurs des concentrations des différents anions en fonction du
TA et TAC.
Elle est déterminée en dosant l'eau étudiée avec l'EDTA (noté Y4- ) qui forme avec les ions
calcium et magnésium un complexe coloré [MY]2- selon la réaction suivante :
Y4- + Mg2+-->[MY]2-.
On utilise le Noir Eriochrome T ( N.E.T ) comme indicateur coloré pour repérer l'équivalence
du dosage de l'ensemble des cations Ca2+ et Mg2+.
Principe :
On utilise un indicateur de métal (le noir ériochrome T ( N.E.T ) pour repérer l'équivalence du
dosage.
- En mmoles/l :
- En mg de CaCO3 /l ou ppm:
- En degré français
TH °f = TH en mmoles/l x 10
Calcul de la dureté magnésienne ( Mg2+):
Principe :
Les chlorures sont dosés en milieu neutre par solution titrée de nitrate d'argent en présence de
chromate de potassium. La fin de la réaction est indiquée par l'apparition de la teinte rouge
caractéristique du chromate d'argent.
Réactifs :
- Acide nitrique
- Carbonate de calcium
- Solution de chromate de potassium (10%);
- Solution de nitrate d'argent (0,1N).
Mode opératoire :
En Chlorures:
= V AgNO3 . 0,1/ 50
En NaCl :
= V AgNO3 . 0,1/ 50
- C en mg/litre = VAgNO3 . N AgNO3 . 1000 . MACl / Vprise d'essai
2.7.4.2.Méthode volumétrique
Réactifs:
Mode opératoire: