Compte rendu harcèlement

psychologique au travail

Écris par Mariève Pelltier, Kathrine Lippel et Michel

Vézina
Introduction
Au Québec, on parle plutôt d’intimidation au travail que du harcèlement
psychologique au travail, ce point est clairement énoncé à l’article 81.18
de la loi sur les normes du travail.
Exemples de manifestation de harcèlement psychologique au travail :
empêcher quelqu’un de s’exprimer, l’isoler, le déstabiliser, le déconsidérer,
le discréditer, le menacer et le harceler parce qu’il est victime de
discrimination.
Qui sont les acteurs et actrices dans les situations de harcèlement
psychologique au travail?

Toute situation de harcèlement psychologique sur le lieu de

travail implique au moins un auteur et au moins une victime
et un témoin. Il y a deux formes de harcèlement
psychologique au travail : le harcèlement psychologique
interne, et le harcèlement psychologique externe.
Les groupes de travailleurs et travailleuses les plus à risque

Selon le rapport des experts sur la violence au travail, certains

groupes seraient plus susceptibles d’être victimes de harcèlement
psychologique au travail, notamment les femmes enceintes et les
nouveaux parents revenant du congé parental, ainsi que les
travailleurs migrants. Les personnes handicapées, les personnes
LGBTQ, les travailleurs non qualifiés, les employés de la fonction
publique, etc., constituent eux-mêmes un groupe à risque. Le
harcèlement psychologique au travail est favorisé aussi par d’autres
facteurs liés aux conditions d’emploi et à l’organisation du travail.
Les conséquences du harcèlement psychologique au travail

Les situations de harcèlement psychologique au travail peuvent avoir des

conséquences individuelles pour les victimes, comme pour les auteurs, et
les témoins. Elles peuvent également entrainer des conséquences
organisationnelles. Les conséquences sur les victimes sont surtout d’ordre
psychologique, physique et mental. Les conséquences pour les auteurs,
pouvant aller jusqu’au congédiement lorsqu’une plainte se révèle fondée.
Les conséquences sur les témoins sont surtout une perte de motivation au
travail, un accroissement du stress et des conflits entre collègues. Les
situations de harcèlement psychologique engendrent des coûts directs et
indirects considérables pour les entreprises.
Enfin, les moyens de protection reconnus efficaces contre le
harcèlement psychologique au travail consistent à légiférer
efficacement pour encadrer ce type de situation. Au Québec, on
retrouve les articles 81.19, 81,20 de la Loi sur les normes du travail,
le Code criminel, la Charte des droits et libertés de la personne, le
Code civil du Québec, la Loi sur les accidents du travail et les
maladies professionnelles (LATMP), ainsi que la Loi sur la santé et
la sécurité du travail (LSST). Il existe aussi d’autres instruments
normatifs, à caractère volontaire, par exemple la Norme canadienne
sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail. Aussi
il faut prévenir en agissant sur les risques organisationnels.