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La Demande de Monnaie
La Demande de Monnaie
1
Le concept de la monnaie, histoire et
mécanismes
La monnaie occupe une place centrale dans les sociétés
contemporaines car les transactions se règlent en monnaie. La
monnaie est considérée comme un bien d’échange accepté par tout et
partout
2
Aperçue historique de la monnaie
3
Les formes traditionnelles,
la monnaie marchandise
4
La monnaie métallique
Avant J-C, chaque cité frappe sa propre monnaie (or, argent, cuivre,
fer, plomb) où figure son effigié symbolique, signe représentatif d’un
animal gravé (lion, bélier, abeille…)
6
Enfin, l’Etat établit le cours forcé. C’est une règle ou on ne peut pas
convertir les billets en monnaie métallique.
7
La monnaie scripturale
8
Toutefois la bancarisation et la généralisation des opérations
scripturales de base (cheque) n’entre en vigueur réellement qu’a partir
des années 1960. C’est le cas de la France quand l’Etat rend
obligatoire le règlement des transactions par cheque bancaire
9
Les fonctions de la monnaie
Etalon de valeur
Moyen de paiement
Réserve de valeur
10
La monnaie comme étalon de valeur
11
Exemple
Les prix relatifs sont : PA/B, PA/C, PA/D, PB/C, PB/D, PC/D
Dans ce cas, l’agent n’a plus besoin de connaitre que trois prix (prix
monétaires) : PB/A, PC/A, PD/A
13
Hypothèse 2
14
Exemple
Pour 1000 biens, c’est 1000 et 999 prix monétaires au lieu de 499500
prix relatifs
15
La monnaie comme moyen de paiement
16
Exemple
17
L’offre est égale à la demande (équilibre) mais l’échange par troc est
bloqué. Il faut qu’un individu fasse de sacrifice en jouant le rôle de
pivot
18
Dès lors, la monnaie permet de régler les transactions en évitant les
couts de transaction, de conservation et en évitant cette centralisation
des échanges géographiques (foire par exemple) ou institutionnelle
(intermédiaire)
19
La monnaie en tant que
réserve de valeur
La monnaie peut être épargnée à titre de réserve aujourd’hui pour une
consommation de demain. Sa détention se fait à titre de précaution ou à titre
de spéculation.
20
Il faut signaler que la monnaie n’est pas le seul actif qui est considéré
comme réserve de valeur, il existe bien d’autres actifs ( terrain, action,
obligation…etc.) qui sont conservés en tant que valeur parce qu’ils
procurent une rémunération et peuvent s’apprécier.
21
Les propriétés de la monnaie
Exemple : soit P1, P2…Pn les prix en monnaie des biens dont correspond pour
chacun d’eux un coefficient aplha i (i = 1, 2…n)
P = Piαi
P représente le niveau général des𝛼𝑖=1
prix (une moyenne pondérée des prix)
Apha i : désigne le poids des transactions sur le bien i par rapport aux transactions
totales
Pi : le prix monétaire
23
L’inverse de l’indice des prix à la consommation 1/P représente le
pouvoir d’achat de la monnaie
Fort logiquement, la monnaie perd de la valeur quand les prix des biens
augmentent en moyenne
Prix monétaire ou nominal (prix absolu) : c’est le prix relatif par rapport à
l’unité monétaire abstraite ou par rapport au bien de référence K dont le prix
est fixé à l’unité. Exemple : une pomme vaut 1 DH
Prix réel : c’est le pouvoir d’achat d’une unité monétaire ou d’un bien.
Exemple : avec une pomme ou une unité monétaire, je peux acheter n biens
et payer x service.
24
I : L’approche classique de la monnaie : le
quantitativisme
Dans l’approche classique, la monnaie n’est pas demandée en elle même. Elle sert à
régler uniquement les transactions. La monnaie est détenue pour le seul motif de
transaction.
Un individu qui touche une somme d’argent de 15000 qu’il dépense régulièrement dans
le courant du mois. Il consomme quotidiennement le 1/30 ème de son revenu mensuel
Ym.
Le montant dépensé chaque jour est de 15000/30 ou bien 15000/4 par semaine.
25
Graphiquement la dépense de ménage varie comme suite :
Ym
Ym/2
t0 t1 t2 t3 T
26
Le diagramme ci-dessus illustre que l’encaisse moyenne de l’individu
est approximativement égale à Ym/2 soit 7500. Ce type d’encaisse
s’appelle demande d’encaisse de transaction. Cette valeur (Ym/2) est
valable dans le cas où le nombre de périodes (le mois) est divisé.
Supposons k est le nombre de périodes envisagées dans un mois, on
aura alors Ym :
1 Ym Ym Ym Ym
Ym Ym (Ym ) (Ym 2 ) (Ym 3 ) ...(Ym ( k 1) )
k k k k k
Ym 1 2 k 1
1 (1 ) (1 ) ... (1 )
k k k k
Ym 1
k (1 2 3 .... ( k 1))
k k
27
Ym 1 (k 1)k
• k
k k 2
=
n
Puisque (1 2 3 ... (k 1)) (n 1)
2
• = Ym k 1 Ym k 1
k .
k 2 2 k
• = Ym 1
1
2 k
Quand k est grand (c’est à dire k tend vers l’infini) Ym = Ym/2
28
A l’instar des ménages, les entreprises ont aussi une encaisse moyenne due à des
encaissements et des décaissements. Elles payent les salaires et les autres charges. En
contrepartie, elles perçoivent leurs recettes en vendant leurs produits.
Ym
Ym/2
Le stock moyen des encaisses pour les entreprises est donc de Ym/2, celui des ménages est
de Ym/2, ce qui signifie que le stock d’encaisse pour l’ensemble de l’économie est de Ym
t0 t1 t2 t3 T
29
1 : La théorie quantitative de la monnaie
C’est une identité comptable entre ce qui est monétaire M pondérée par le nombre de fois où
la monnaie circule de main en main, et ce qui est réel T (biens) pondéré par leurs prix
moyen.
MV+M’V’ = PT.
30
A partir de l’identité comptable MV=PT on peut écrire deux
équations :
En t0 on a : M0 V0 = P0 Q0 V0 = P0 Q0 / M0
En t1 on aura : M1 V1 = P1 Q1
Et on déduit : M1 V1 - M0 V0 = P1 Q1 - P0 Q0
P ( P P )
1 0
et
Q (Q Q )
1 0
32
La vitesse de circulation de la monnaie est supposée constante à court terme car elle
dépend des technologies de transaction (carte de crédit, degré de bancarisation…
etc.) et des habitudes de paiement. On aura donc V1 = V0 . Dans ce cas, la relation (2)
devient :
La production V 0 ΔM ou
nationale
= lePproduit
1ΔQ +réel
Q0estΔP (3)
supposé constant parce qu’on suppose
que l’économie se situe au niveau de plein emploi. Dans ce cas, on aura ΔQ = 0.
L’équation (3) devient :
V0ΔM = Q0 ΔP (4)
33
L’offre de monnaie est supposée exogène, elle relève de la compétence des autorités
monétaires M = M0
Sous ces trois hypothèses, Fisher constate qu’en cas de variation de la masse monétaire
(M ou ), seuls les prix qui bougent, car V et Q sont supposées constantes. En
générale on a :
MV = PQ avec M.V = P.Q
Toute augmentation de M entraîne une augmentation de niveau général des prix.
Symétriquement, lorsque la masse monétaire baisse, le niveau des prix suit la
même tendance
34
2 : Le modèle de Cambridge
Md/P = kQ = kY (B)
La demande de monnaie est une proportion k de revenu réel.
35
Explication de l’effet de l’encaisse réelle.
L’effet de l’encaisse réelle (M/P) est bien expliqué par Pigou qui constate
que les agents ont un niveau désiré d’encaisse E* qui cherchent à maintenir
quelles que soient les variations de l’encaisse effective E ( l’individu cherche
toujours à réaliser son équilibre : E* = E ).
Portons sur l’ordonnée d’un graphique l’encaisse réelle désirée (E*) et sur
l’abscisse l’encaisse réelle effective (E). L’équilibre exige qu’à tout moment
E = E*. Dans ce cas, la relation entre E et E* est représentée par la courbe
HH’. C’est une courbe croissante à taux décroissant. C’est-à-dire, quand E
augmente, E* augmente également mais d’une moindre proportion :
36
E*= (M/P)* C
D H'
A B
E*1 F
45°
E1 E3 E2 E=M/P
37
Si au départ les agents disposent de E1, ils sont en équilibre au point A puisque E1=E1*.
En cas d’augmentation de M (M/P ), les agents économiques se retrouvent en E 2 . Ils
ont alors un excèdent d’encaisse : c’est-à-dire, une encaisse effective OE2 = E2C, et
souhaitent détenir une encaisse égale à E2B (lecture sur HH’). L’excèdent est donc E2C
– E2B = CB.
Les agents cherchent donc à se débarrasser de cet excèdent en demandant des
biens. Si le marché des biens est en équilibre (O = D), cette demande
supplémentaire fera monter les prix.
Or, la hausse des prix aura pour corollaire la baisse des encaisses effectives. Les
agents se retrouvent avec une encaisse effective E 3 , toujours en excédent (DF)
38
B : Le modèle de Baumol : l’approche en
termes de gestion de stocks
1 : Détermination du nombre optimal des transactions
Supposons qu’un salarié touche un salaire qu’il consomme régulièrement
chaque mois, et des revenus supplémentaires sous forme de titres. Durant
la première période (moitié de mois), il vend ses titres et avec la monnaie
qu’il reçoit, il règle ses transactions la 2 ème moitié du mois.
Y
r
.
=
Yr
2
24
r est le taux d’intérêt mensuel alors que r/2 désigne le taux pour
15 jours
39
Y
Achat de titres
Y/2
Vente de titres
0 1 2
40
Si l’individu effectue trois transformations en trois périodes.
Il achète au début du mois des titres pour 2Y/3 ( c’est à dire Y-
Y/3). Ce qui explique qu’il conserve un montant de Y/3 pour
ses transactions durant les dix premiers jours du mois.
A la fin de la première période (10 premiers jours) il vend Y/3
de titres pour ses achats de la deuxième tranche (du 10 au 20 ème
journée).
A la fin de la deuxième tranche, il vend la dernière tranche de
ses titres Y/3.
2
Y
rY
rY
.
+.=
3
33
33
41
Y
0 1 2 3 t (période)
un mois
42
Supposons qu’il s’agit de n périodes et donc n transactions, c’est à dire
une opération d’achat de titres et n-1 opérations de ventes.
Y r n(n 1) Yr (n 1)
• P(n) = n . n Puisque (n-1) +(n-2)+….+ 1 = n(n-1)/2
2 2n
P
lim(
n)=lim 1
Yr Yr
n
1
n
2
n
2 44
Or chaque transaction suscite un coût (commissions et frais divers).
Appelons b le coût de chaque transaction. Dès lors, le profit net de
l’individu est égal au montant de rendement perçu diminué des frais des
transactions (coût des opérations d’achat et de vente de titres), soit :
Yr n 1
(n) P (n) nb . nb
2 n
Cette quantité est maximale lorsque la dérivée première par rapport à n
est nulle :
Yr n (n 1)
' ( n) b 0
2 n
2
Yr
=
b
0
2n
2
45
La valeur positive de n qui annule cette dérivée est de :
Yr
n
2b
46
2 : L’encaisse monétaire optimale : Partage
de l’encaisse entre M1 et (M2 – M1)
L’encaisse totale M2 est repartie entre M1 et (M2 – M1) qui doit être
transformée en M1 . Le coût total de l’encaisse se compose de deux
coûts :
M2 – M1
M2 = Y/2
M1= C/2
1 2 3 4 T
48
On suppose qu’un individu effectue quatre transformations, Comme
d’habitude :
Il garde au début du mois le montant C ( C = Y/4) sous forme
de M1. C’est le montant destiné à régler ses transactions
courantes durant la première semaine.
Puis à la fin de cette semaine, il vent ses titres pour avoir de la
monnaie, c’est à dire, il transforme (M2 – M1) en M1. Le
nombre de transformations égale donc à n = ( Y- C) / C.
Y Y
;e
M to
na
au
s
si
:
n 1
1
49
22
n 2
M 1
Puisque b représente le coût de chaque transaction, le coût total des
transformations nb est :
bY
nb b
2M 1
Dès lors, le coût total de l’encaisse globale est la sommation des deux
coûts (de M1 et de M2 - M1) :
C
T=Ct
1 Ct
M (M
2M1
)=r
M
( b
) 1
bY
2
M 1
Pour que le coût total soit minimum, il suffit que la dérivée première
par rapport à M1 soit nulle :
CT bY bY bY bY
r 0r M M M
2
1 d 1
M 1 2M 2
12M 2
1
2r 2r
50
Md exprime la demande de monnaie de type M1. C’est une fonction décroissante du
taux d’intérêt r, et fonction croissante du coût des transformations b et du revenu Y.
M /M M Y 1 Y
. Y b ( 2r ) .
1 1 1 1 / 2 1/ 2 1 / 2
e 1 / 2
Y / Y Y M 2
M 1/ Y
Y b1 / 2.( 2r )
1/ 2
1
b
1/ 2
Y 1
.
2 Y ( 2r ) Y b ( 2r ) 2
1/ 2 1/ 2 1/ 2 1/ 2 1 / 2
1
e M 1/ r
2
51
Il signifie qu’il existe une relation négative entre la demande de
monnaie et le taux d’intérêt. En d’autres termes, quand le taux
d’intérêt augmente, la demande de monnaie M1diminue. Une
demande normale et peu élastique, inférieure à 1 (0.5)
Pour M2 (rappelons que M2 = Y/2), elle est présentée comme une sorte
d’équation de Cambridge ou Md = kY ; M2 = 1/2Y. L’étude de
l’élasticité donne le résultat suivant :
M Y 1 Y
. . 1
2
e
Y M 2 Y / 2
M 2 /Y
52
II : La demande de monnaie dans une
optique keynésienne
Pour Keynes, la monnaie n’est pas demandée uniquement pour régler les
transactions mais aussi pour d’autres motifs, de précaution et de spéculation : la
monnaie est demandée pour elle même.
A : Le motif de précaution
53
Puisque L2 est fonction de revenu est donc de l’activité économique :
Or, puisque les deux encaisses (L 1 & L2 ) dépendent de revenu, on déduit que ce motif est
aussi fonction croissante de niveau de revenu.
54
B : Le motif de spéculation
Outre le motif de transaction et de précaution, Keynes avance que les agents
demandent de la monnaie pour rentabiliser le portefeuille. Ils conservent une
partie des encaisses à l’achat des titres notamment les obligations.
Le cours des obligations est une fonction inverse des taux d’intérêt.
Un niveau élevé de celui-ci aura comme conséquence un prix bas des
obligations, à contrario, la baisse des taux fait augmenter le cours de
l’obligation.
55
Toute obligation émise en t0 sur le marché primaire présente deux
caractéristiques : une valeur nominale Vn (supposons égale à 1000 DH) et un
taux d’intérêt nominal i (de 10 % ). Elle donne droit à son titulaire à un revenu
c (le coupon) fixe :
c = Vn .i0
c
C
i 1 56
Quand i baisse passant de 10% à 8%, C 1 = 100/0.08 = 1250 montant supérieur à la valeur
nominale Vn (1000 DH). En revanche, lorsque le taux i augmente passant de 10% à 12,5% ,
le nouveau prix devient C1 = 100/0.125 = 800, inférieur à la valeur nominale Vn (1000 DH).
En réalité le détenteur d’une obligation ne compare pas le taux de rendement actuel au taux
d’émission passé, mais le taux de rendement actuel au taux futur anticipé. Ce qui détermine
le nouveau cours de l’obligation à l’instant t 2
57
Si le taux augmente effectivement, et on anticipe une augmentation
continue, on va s’attendre à un phénomène inverse du précédent, c’est à
dire le rendement de titre ( C/ C*) va augmenter, car le rapport subit
l’influence de la baisse du dénominateur, le cours baisse sous l’effet de la
hausse du taux i alors que le numérateur restant fixe.
Dans ce cas, il est évident d’acheter les titres qui rapportent un gain
au lieu de conserver les encaisses sous forme monétaire et supporter
un coût d’opportunité (coût de la liquidité).
L L (i )
3 3
58
• Graphiquement on peut exprimer la fonction de demande de monnaie
des agents suivant le niveau du taux i
P r é fé r e n c e a b s o lu e p o u r le s titr e s i i max
im a x
P r é fé r e n c e a b s o lu e p o u r la m o n n a ie
im in
L3
59
A un niveau du taux très faible (imin), les agents n’achètent plus de titres car leur prix
devient très élevé (pas de plus value espérée ; ils préfèrent détenir de la monnaie). A
un moment donné, le taux ne peut baisser au-dessous de ce seuil, il devient insensible
à toute augmentation de la quantité monétaire. Dans ce cas, on assiste à une préférence
absolue pour la monnaie (trappe monétaire ou trappe à la liquidité).
A contrario, à un niveau de taux plus élevé (imax), les cours des titres baissent et
l’espoir d’avoir des plus values dans le futur est plus probable. Dans ce cas, les agents
ne préfèrent détenir dans leurs portefeuille que les titres. Les agents n’ont pas besoin
de constituer des encaisses spéculatives.
Toutefois, bien qu’elle soit pertinente, l’analyse de Keynes reste restrictive. Elle met
uniquement l’accent sur l’obligation comme substitut à la monnaie. Or, dans la réalité
les agents font leurs arbitrages par rapport à d’autres formes d’actifs non monétaires.
60
III : Les analyses post keynésiennes de la
demande de monnaie
61
Dans le cas général des titres à valeur nominale C 0 et du taux de rendement
nominal i0 en (t0), le prix du marché C1 varie comme l’inverse du taux
d’intérêt courant sur le marché i1 en (t1 ), comme l’indique la relation :
i
C C
0
1 0
i
Les agents anticipent par ailleurs un taux i e pour calculer le gain ou la perte
(plus-value ou moins value) qui se déduit de la variation du taux d’intérêt,
et de la valeur anticipée de C e(t2) du titre au moment de sa revente future :
i C si i i ( plus value )
C C .
1 e
0
e 0
i C esi 1i i (
e moins value )
62
Le calcul du taux de la plus value est donné par la relation suivante :
Ci Ci 1 1
0
0
C i
0 0
C C i i i i
0 0
g
e 1
e
e
C Ci 1
1 0 0
Ci.
i i
0 0
Le rendement anticipé du titre est la somme du gain en capital (positif, négatif) attendu et du
taux d’intérêt iperçu soit :
g 1
i e
i
R g i i 1
i e
63
En général, l’agent compare le taux de rendement des titres à celui des
actifs monétaires dont le rendement est nul :
Si R = g+i > 0, il choisira les titres
Si R = g+i < 0, il choisira la monnaie
1
Soit : i1 1
i e
1 i
i
e
1 1i
1 e
64
ie
Trois cas sont possibles :
i>ic, le prix des titres est faible et l’individu anticipe une forte probabilité de
hausse future de ce prix (possibilité de réaliser un gain en capital). Il conserve
les titres qu’il détient ou achète de nouveaux titres en réduisant son encaisse de
spéculation
i<ic, le prix des titres est élevé et l’individu anticipe une forte probabilité de
baisse future de ce prix (l’éventualité d’une perte en capital). Il substitue des
liquidités aux titres en vendant les titres qu’il détient et en s’abstenant d’en
acheter de nouveaux
65
i
Région 1
Région 2
ic T
Région 3
0 N L3
66
La figure précédente décrit les règles de composition élémentaire d’un portefeuille
composé uniquement de liquidité et de titres à revenus fixes.
Pour i<ic , tout le portefeuille est composé de liquidité puisque les pertes
en capital attendues sur les titres excèdent le gain en intérêt. La fonction
L3 est représentée par le segment TN
67
Fin de la première partie
68