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INTRODUCTION
La monnaie est l’un des instruments les plus u1lisés dans notre vie.
La monnaie remplit une triple fonc1on de calcul économique, de
paiement et de réserve de valeur.
La monnaie sert, en premier lieu, à évaluer le prix de tous les biens, c’est
une unité de compte qui permet de mesurer la valeur de biens
hétérogènes.
Elle ramène les mul1ples évalua1ons possibles d’un bien en termes
d’autres biens (prix réels ou rela1fs) à une seule évalua1on en monnaie
(prix nominal ou absolu). L’u1lisa1on de la monnaie permet une économie
d’informa1on et de calcul, grâce à la simplifica1on du système de prix.
La monnaie est ensuite un bien directement échangeable contre
tous les autres biens, un instrument de paiement qui permet
d’acquérir n’importe quel bien ou service, y compris le travail
humain. On dit qu’elle est un « équivalent général »
Nos économies sont monétaires dans la mesure où les produits ne
s’échangent pas contre des produits, mais contre de la monnaie qui,
à son tour, s’échange contre des produits. Cela suppose
évidemment qu’il existe un consensus social et la croyance que l’on
peut obtenir à tout moment n’importe quel bien en échange de
monnaie.
La monnaie est un moyen d'échange largement accepté dans une
économie pour faciliter les transac1ons commerciales. Elle représente
une unité de valeur qui est u1lisée pour mesurer la valeur rela1ve des
biens et des services. Voici quelques éléments qui permeNent de définir
la monnaie :
Unité de Compte : La monnaie sert de mesure standard pour évaluer la
valeur des biens, des services et des ac1fs. Par exemple, si vous voulez
comparer le prix de deux ar1cles, vous le faites en u1lisant la monnaie
comme unité de mesure (par exemple, euros, dollars, etc.).
La monnaie scripturale est ainsi dénommée parce qu’elle est inscrite sur
les livres des établissements émeNeurs, essen1ellement les banques.
Historiquement, les formes ini1ales de monnaie scripturale sont apparues
avec les premières banques, donc bien avant les billets de banque dont
l’inven1on ne date que du XVIIe siècle.
Ce n’est qu’à une période récente que s’est effectuée la diffusion de la
monnaie scripturale dans le public, sous forme de virements de compte à
compte, en même temps que se développent et se diversifient les
échanges.
Les Grecs et les Romains connaissaient déjà les virements entre comptes,
de même que les Arabes qui les u1lisaient au IXe siècle. Leur véritable
développement date du XVIIIe siècle grâce aux marchands italiens et
flamands. Au début, il s’agit de virements effectués à par1r de comptes
courants de marchands tenus par les banquiers changeurs. Les règlements
se faisaient comme aujourd’hui par débits et crédits de compte.
Les moyens de paiement actuels : prédominance de la
monnaie scripturale
La monnaie facilite et accélère les échanges, elle agit alors par sa quan1té
et sa vitesse. Avec ceNe fonc1on la monnaie va assurer la rupture du
«troc».
La monnaie est considérée comme un "intermédiaire des échanges" car elle
facilite les transac1ons économiques en permeNant aux gens d'acheter et
de vendre des biens et des services sans avoir à recourir au troc. Au lieu
d'échanger directement un bien contre un autre, les personnes u1lisent la
monnaie comme moyen d'échange universellement accepté. Cela simplifie
les transac1ons et favorise l'efficacité dans l'économie en éliminant la
nécessité de trouver une personne qui a exactement ce dont vous avez
besoin et qui veut ce que vous offrez en retour.
NoHon de masse monétaire
2. Les dépôts à vue : Il s'agit des fonds détenus dans les comptes bancaires
qui peuvent être re1rés à tout moment sans préavis. Ces comptes incluent
les comptes chèques et les comptes d'épargne à vue.
Les "dépôts à vue" font référence à l'argent qu'une personne ou une
entreprise conserve dans un compte bancaire qui est accessible
immédiatement, sans préavis ni délai pour le retrait. Ces comptes sont
souvent appelés des comptes de chèques ou des comptes courants.
Ils sont appelés "à vue" car les fonds déposés sont disponibles pour être
re1rés à tout moment, sur demande. Cela contraste avec d'autres types
de comptes, tels que les comptes d'épargne, où il peut y avoir des
restric1ons ou des délais pour re1rer de l'argent. Les comptes à vue sont
souvent u1lisés pour les transacHons quoHdiennes, comme les paiements
par chèque, les retraits d'espèces via des guichets automa1ques, ou les
paiements par carte de débit.
En d'autres termes, M1 représente la somme totale de l'argent
physique (billets et pièces) ainsi que les fonds directement disponibles
dans les comptes bancaires pour des retraits immédiats. C'est la par1e
la plus liquide de la masse monétaire et elle est u1lisée couramment
dans les transac1ons de tous les jours.
L'agrégat monétaire M2 représente une mesure plus large de la masse
monétaire d'une économie. Il englobe non seulement la monnaie en
circula1on (pièces, billets) et les dépôts à vue (comptes courants), mais
aussi les dépôts à court terme, certains 1tres d'épargne et les fonds du
marché monétaire. En résumé, le M2 inclut le M1 (la monnaie en
circula1on et les dépôts à vue) ainsi que d'autres formes de dépôts et
d'instruments financiers à court terme.
L'agrégat monétaire M3 est une mesure encore plus large de la masse
monétaire par rapport à M2. En plus des composants du M2 (monnaie en
circula1on, dépôts à vue, dépôts à court terme et certains instruments
financiers), le M3 inclut des éléments supplémentaires tels que des
dépôts à plus long terme, d'autres formes de 1tres et d'ac1fs financiers
moins liquides. En somme, le M3 regroupe un éventail encore plus vaste
de fonds monétaires et financiers que le M2.
La créaHon monétaire
Les banques centrales sont des ins1tu1ons publiques chargées de réguler la poli1que
monétaire d'un pays ou d'une zone économique. Leur rôle principal est de contrôler la masse
monétaire en circula1on dans l'économie. Elles exercent ce contrôle en prenant différentes
mesures :
- Émission de monnaie : les banques centrales ont le pouvoir exclusif d'émeNre de la monnaie
physique, comme les billets et les pièces. Elles en contrôlent la quan1té en circula1on.
- Contrôle des taux d'intérêt : elles fixent les taux directeurs, influençant ainsi le coût de
l'emprunt pour les banques commerciales et, par extension, pour les emprunteurs.
- Supervision des banques : les banques centrales surveillent les ac1vités des banques
commerciales pour s'assurer de leur stabilité et de leur conformité aux réglementa1ons.
Les banques commerciales :