DT de Lenvir 3

Vous aimerez peut-être aussi

Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 33

III : Le Droit humain à l'environnement et les libertés

publiques

Les libertés publiques les plus connues et répandues telles que la liberté
d'association, la liberté de formation des partis politiques, la liberté
d'expression, la liberté de la presse, les libertés de réunion et de
manifestation publiques sont essentielles à la garantie et à l'exercice du
droit à l'environnement.

En contrepartie, le droit à l'environnement ne peut qu'élargir encore plus


le domaine des libertés publiques comme, d'ailleurs, il a commencé à le
faire :

1
<< La recherche de la définition du droit de l'homme à
'environnement ne pourra trouver une solution efficace que
sur un plan procédural en définissant le droit à
l'environnement comme le droit des citoyens d'être informés
au préalable des modifications de leur environnement, d'être
consultés et, le cas échéant, d'être indemnisés pour les
dommages subis par leur environnement >>, en somme par
les dommages environnementaux.

2
De cette relation entre libertés publiques et droit à l'environnement
résulte une autre relation entre la démocratie et l'environnement qui
est étroitement associée au développement des institutions
démocratiques parce que, c'est, entre autres, dans l'absence de la
démocratie et dans les restrictions apportées aux libertés publiques
qu'on peut trouver l'explication des dégâts considérables portés à
l'environnement que l'on a pu observer dans certains pays d'occident
et cela, malgré la prolifération dans ces mêmes pays, des textes de
protection de l'environnement et malgré la reconnaissance, dans
certains d'entre eux, d'un droit de l'homme à l'environnement.

Ainsi, le droit de l'homme à l'environnement fondé sur une


approche basée sur les droits humains prouve que le respect des
droits humains implique un respect du prochain, des générations
futures mais aussi de la nature prochaine et des choses. 3
Cependant, la revendication de ce droit n'autorise pas à geler tous les
mécanismes politiques et économiques ou à s'opposer
systématiquement à tout projet environnemental mais à réclamer la
pleine effectivité du droit à l'environnement.

L'enjeu démocratique consiste, dans ce cadre, à parvenir à ce que de


véritables autorités scientifiques soient identifiées et soient en
concertation systématique non seulement avec les décideurs
économiques et les autorités publiques, mais aussi avec les cercles
scientifiques spécialisés, notamment en économie politique et en
science politique, et les composantes de la société civile parce que
c'est dans les institutions démocratiques, dans la liberté de formation
des partis politiques, dans la liberté de la presse que l'on peut trouver
l'expression de la meilleure protection de l'environnement.
4
Les préoccupations écologiques conduiront alors à une évolution
des conditions d'exercice du droit de l'homme à l'environnement.

La politique de l'environnement conduira aussi à approfondir les


institutions administratives quand les préoccupations écologiques
révèlent certaines lacunes des institutions trop facilement tournées
vers les intérêts à court terme, trop peu sensibles à certains groupes
de pression et insuffisamment pluralistes.

Peut-être que, à ce moment là, les institutions politiques


permettront aux préoccupations environnementales, aux débats et
conflits que ces préoccupations font naître, de s'exprimer de manière
aussi libre et aussi complète que possible au niveau politique.
5
En conclusion, on peut aisément affirmer que le droit à l'environnement
est en voie d'être reconnu en tant que droit humain. Il invite constamment
à une réconciliation entre science et politique, à la réalisation de
démocraties qui associent toutes les autorités politiques, civiles et
culturelles sensibilisées à la protection de l'environnement. Ce droit
contribue au développement interdépendant de l'ensemble des droits de
l'homme et au développement durable.

Il convient alors de présenter les différentes consécrations que le droit


international et national lui a réservées.

6
Section 2:

La consécration du droit de l'homme à l'environnement

Au contact fécond des intérêts environnementaux et des


nécessités de la solidarité internationale, la culture des droits de
l'homme s'est enrichie du double apport du droit à
l'environnement et du droit au développement, l'ensemble faisant
à terme éclater la gangue initiale des droits traditionnels qui
s'épanouissent en plusieurs droits....et qui apparaissent alors
comme des droits substantiels, nés du droit générique à << un
niveau de vie suffisant » et des droits procéduraux fondamentaux
qui garantissent l'accomplissement des droits substantiels.

7
Il est un fait évident, c'est que les droits de l'homme se sont
beaucoup épanouis avec l'écologie, le système des Nations Unies
fait une très large place à une « approche intégrée >>des droits
de l'homme conçue comme indivisibles et indissociables.

Dans cette section, on s'intéressera à la consécration du droit à


l'environnement en tant que partie intégrante des droits de
l'homme à travers les instruments internationaux et à travers les
constitutions nationales.

8
I: la consécration du droit à l'environnement dans les
instruments internationaux:

Le développement du droit humain à l'environnement comme


instrument nouveau de la protection du milieu naturel, de la santé
humaine et de la vie, est naturellement lié à la reconnaissance de
valeurs fondamentales généralement consacrées dans les Déclarations
et les Conventions internationales relatives aux droits humains et à
l'environnement.

De nombreuses déclarations consacrent, au plan international, la


reconnaissance d'un droit de l'homme à l'environnement et
l'importance fondamentale de l'environnement pour la personne
humaine.
9
La plus fameuse est «la Déclaration de Stockholm de 1972 >>adoptée
au cours de la première Conférence internationale sur l'environnement
et le développement. Cette conférence est considérée comme un point
de départ important du développement progressif du droit de
l'environnement tant au niveau international que national. Le principe
n°I de la Déclaration a établi la relation entre les normes de protection
environnementale et les droits humains stipulant que:

<< L'homme a un droit fondamental à la liberté, à l'égalité et à des


conditions de vie satisfaisantes dans un environnement dont la
qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien-être. Il a le
devoir solennel de protéger et d'améliorer l'environnement pour les
générations présentes et futures >>>

10
La Déclaration de Rio de 1992 sur l'environnement et le
développement, adoptée vingt ans plus tard, pendant la Conférence
des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED)
considère dans son principe nº1 que: « Les êtres humains sont au
centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont
droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature >>

A l'échelle des conventions internationales et régionales relatives aux


droits humains, on constate l'absence d'un texte spécifique au droit de
l'homme à l'environnement. Quelques références sont cependant faites
à certains aspects du droit de l'homme à l'environnement.

11
Ainsi, dans le Pacte international relatif aux droits économiques,
sociaux et culturels, dans le cadre du droit à un niveau suffisant, on peut
trouver certaines références indirectes à ce droit et des mesures pour le
consolider. L'article 12 de ce pacte relatif au droit à la santé dispose ce
qui suit: << les mesures que les États parties au présent pacte
prendront en vue d'assurer le plein exercice de ce droit devront
comprendre les mesures nécessaires pour assurer.. b) l'amélioration de
tous les aspects de l'hygiène du milieu et de l'hygiène industrielle >>.

Il en est de même de la reconnaissance du droit au travail et du droit


de jouir de conditions de travail justes et favorables, du droit à un niveau
de vie suffisant pour la personne et sa famille, y compris une nourriture,
un vêtement et un logement suffisant ainsi qu'une amélioration
constante des conditions d'existence, du droit à l'éducation.
12
A l'échelle régionale, les textes sont aussi d'ordre général ,
La Charte Africaine des Droits de L'Homme et des Peuples de 1981
proclame dans son article 24 que: «Tous les peuples ont droit à un
environnement satisfaisant et global, propice à leur développement >>.

Le Protocole additionnel à la Charte africaine des droits de l'homme et


des peuples, relatif aux droits des femmes, adopté à Maputo
(Mozambique), en 2003,reconnaît aux femmes, le droit à un
environnement culturel, le droit à un environnement sain et viable et le
droit au développement durable.

13
L'Article 17 de ce Protocole intitulé << Droit à un environnement
culturel positif >> dispose que:

1. Les femmes ont le droit de vivre dans un environnement


culturel positif et de participer à la détermination des politiques
culturelles à tous les niveaux.
2. Les États prennent toutes les mesures appropriées pour
renforcer la participation des femmes à l'élaboration des
politiques culturelles à tous les niveaux.

14
L'Article 18 se rapporte au « Droit à un environnement sain et viable >>
et dispose que:
1. Les femmes ont le droit de vivre dans un environnement sain et
viable.

2. Les États prennent les mesures nécessaires pour :


a) assurer une plus grande participation des femmes à la
planification, à la gestion et à la préservation de
l'environnement ainsi qu'à l'utilisation judicieuse des ressources
naturelles à tous les niveaux;

b) promouvoir la recherche et l'investissement dans le domaine des


sources d'énergies nouvelles et renouvelables et des
technologies appropriées, y compris les technologies de
l'information, et en faciliter l'accès et le contrôle aux femmes.
15
c) favoriser et protéger le développement de la connaissance
des femmes dans le domaine des technologies indigènes.

d) réglementer la gestion, la transformation, le stockage et


l'élimination des déchets domestiques.

e) veiller à ce que les normes appropriées soient respectées


pour le stockage, le transport et l'élimination des déchets
toxiques.

16
L'Article 19 concerne le « Droit à un développement durable >>
et énonce que:

Les femmes ont le droit de jouir pleinement de leur droit à un


développement durable. A cet égard, les États prennent toutes les
mesures appropriées pour :

a) introduire la dimension genre dans la procédure nationale de


planification pour le développement

b) assurer une participation équitable des femmes à tous les


niveaux de la conception, de la prise de décision, la mise en
œuvre et l'évaluation des politiques et programmes de
développement.
17
c) promouvoir l'accès et le contrôle par les femmes des ressources
productives, telles que la terre et garantir leur droit aux biens

d) promouvoir l'accès des femmes aux crédits, à la formation, au


développement des compétences et aux services de vulgarisation
en milieu rural et urbain afin de leur assurer de meilleures
conditions de vie et de réduire leur niveau de pauvreté.

e) prendre en compte les indicateurs de développement humain


spécifiques aux femmes dans l'élaboration des politiques et
programmes de développement.

18
f) veiller à ce que les effets négatifs de la mondialisation et de la mise en
œuvre des politiques et programmes commerciaux et économiques
soient réduits au minimum pour les femmes.

La Charte arabe des droits de l'homme telle qu'actualisée, en 2004, et


entrée en vigueur en 2008, reconnaît dans son article 38, << le droit de
toute personne à un niveau de vie suffisant, pour elle et sa famille, qui
leur assure le bien-être et une vie décente, y compris la nourriture, les
vêtements, le logement et les services, et le droit à un environnement
sain. Les États parties prennent les mesures requises en fonction de
leurs ressources pour assurer ce droit. >>.

19
Le Protocole de San Salvador de 1988 additionnel à la Convention
Américaine des droits de l'homme en fait un droit individuel dans
son article 11-1disposant que: << toute personne a le droit de
vivre dans un environnement sain >>

Au niveau européen et sous l'influence des dispositions du traité


de Maastricht (article F.2) et de la jurisprudence de la Cour
européenne des droits de l'homme, le droit de l'homme à
l'environnement est devenu un principe général du droit
communautaire, que les organes de l'Union et les États doivent
scrupuleusement respecter en tant que norme constitutionnelle.

20
Dans le sillage fut adoptée la Convention européenne d'Aarhus en
1998. Cette Convention est le fruit d'une évolution des textes
européens puisque avant son adoption, une Déclaration a été prise,
en 1995, à Sofia, en Bulgarie, par les ministres européens de
l'environnement réunis, tous ensemble, dans la troisième conférence
paneuropéenne des ministres de l'environnement, reconnaissant que
le droit à l'environnement n'est pas un droit abstrait mais un droit
qu'il faudrait protéger.

Dans cette Déclaration, qui adresse aux États européens des


directives, il est clairement mentionné que l'environnement doit être
défendu en assurant aux individus l'accès à certains mécanismes de
protection en cas de détérioration.

21
Ces directives ont été par la suite développées et inscrites dans
une Convention négociée et signée par tous les États de l'Europe,
lors de la quatrième conférence ministérielle à Aarhus au Danemark,
le 25 juin 1998, entrée en vigueur en 2001.

Cette Convention repose sur trois piliers, figurant chacun dans le


principe 10 de la Déclaration de Rio de 1992, à savoir l'accès à
l'information (art4 et 5), la participation du public au processus de
décision (art 6 et 8) et l'accès à la justice (art9). Elle a pour objet de
garantir l'accès à l'information, la participation du public au
processus décisionnel et l'accès à la justice en matière
environnementale.

22
Elle a pour but de contribuer à protéger le droit de chacun de vivre
dans un environnement propre à assurer son bien être et sa santé.

Elle est aussi destinée à protéger et à améliorer l'environnement


dans l'intérêt des générations présentes et futures.

Cette Convention constitue le premier instrument international


contraignant qui tente de répondre exclusivement aux enjeux liés
aux << droits environnementaux >> des citoyens. Elle a été
considérée par certains comme un instrument universel de la
démocratie environnementale, parce qu'elle introduit la démocratie
dans le processus de décision publique en matière
environnementale.

23
Selon Prieur Michel, « la démocratie traditionnelle qui ne connaît
que le citoyen électeur et passif aurait pu tout naturellement
s'ouvrir à la démocratie participative où le citoyen devient acteur
et participe à la vie administrative .C'est ce qui est arrivé trop
rarement.

L'introduction de l'environnement dans les politiques publiques,


résultat d'une forte demande sociale de l'opinion publique, va être
à l'origine d'une redéfinition des relations du citoyen avec le
pouvoir politique et administratif.

24
Parce que l'environnement concerne tout le monde quand il
s'agit de partager les ressources naturelles communes, sa gestion
doit être réalisée pour tous et par tous. La démocratisation de la
gestion des biens communs est inhérente à la qualité commune
de ces biens >>.

C'est, entre autres pour ces raisons, que le droit à


l'environnement peut justifier l'ingérence écologique puisque,
souvent, l'organisation des secours liée aux catastrophes
écologiques repose sur des accords de coopération en matière de
sécurité civile et de lutte contre la pollution des mers.

25
C'est aussi, à cet effet, que certains droits fondamentaux ont été
rattachés à des aspects particuliers de l'environnement: droit à la
salubrité des eaux, droit personnel à la tranquillité, droit à la nature.

L'idée d'un droit subjectif à l'environnement a également été


développée. Il s'agirait d'un droit reconnu aux individus ayant pour objet
les biens environnementaux tels que les choses communes, l'air, l'eau.

Ainsi, la reconnaissance internationale du droit à l'environnement en


tant que droit de l'homme s'est traduite aussi par l'apparition de
nouveaux droits et de nouveaux devoirs envers l'environnement et ce,
aussi bien pour les bénéficiaires eux-mêmes que pour l'État auquel il
incombera d'en assurer la jouissance.

26
Il s'agit d'un droit dont tout le monde est bénéficiaire mais dont tout
le monde doit assurer la protection.

C'est la meilleure expression d'un droit de solidarité, d'un droit qui


complète, enrichit ou transforme les autres droits humains.

La Déclaration de la Conférence de Rio de 1992, a, dans ce domaine,


reconnu une responsabilité différentielle des États ainsi que la mise en
œuvre d'un processus de modification des modèles de consommation
pour assurer une meilleure égalité entre les habitants de la planète.

27
D'une manière générale, on ne vise pas ici seulement les droits et
devoirs des seuls individus mais aussi ceux des collectivités et c'est
la nature du droit de l'homme à l'environnement qui explique que
son titulaire n'est pas exclusivement un individu mais une
collectivité publique, locale, régionale ou nationale ou une
entreprise privée et parfois même une association sans but lucratif.

II: La consécration du droit à l'environnement dans


les constitutions nationales:

La tendance à la constitutionnalisation du droit à


l'environnement n'a commencé à s'affirmer, clairement qu'à
partir des années 1970. 28
La plupart des constitutions datant d'avant 1970 ignorent plus ou
moins complètement la question de l'environnement. La
constitutionnalisation du droit de l'homme à l'environnement a
connu un certain essor après la Conférence de Stockholm de 1972.
Certaines constitutions ont été révisées dans cette optique.

La constitution espagnole de 1978 évoque le droit de chacun de


jouir d'un environnement adéquat pour le développement de la
personne. La Belgique a modifié sa constitution en 1994 pour
intégrer des dispositions relatives à l'environnement. Il en est de
même de la Suisse en 1999 et de l'Allemagne en 1994.

29
Ainsi, on remarque que presque toutes les constitutions modifiées ou
adoptées dans beaucoup de pays européens ou latino-américains, ont
pris en compte la préoccupation environnementale et une bonne partie
d'entre elles a consacré un droit fondamental à un environnement sain
et admis la nécessité de protéger l'environnement.

En outre, depuis les années 90, cette consécration constitutionnelle


tend à se généraliser à l'occasion surtout des révisions ou des créations
constitutionnelles. Aujourd'hui, un grand nombre de constitutions
nationales proclament soit le droit de toute personne à un
environnement sain et écologiquement équilibré, soit le devoir de l'État
de protéger l'environnement ce qui peut être considéré comme une
affirmation de droits subjectifs reconnus aux individus, à l'instar des
autres droits humains.
30
Cependant malgré cette reconnaissance, certains auteurs ont objecté
que le droit à l'environnement n'a pas de consistance, à cause de la
difficulté de définir l'environnement mais aussi à cause de
l'impossibilité de le considérer comme justiciable et de le protéger ou
qu'il est tout simplement contre les droits de l'homme.

Mais ces objections peuvent être très facilement réfutées sur la base
du recours à certaines méthodes et à certains mécanismes de
protection courants en matière de garanties des droits de l'homme,
notamment en ce qui concerne le droit à la vie et à l'intégrité physique
et morale parce que, comme pour le droit à l'intégrité physique et
morale, l'environnement, difficile à définir, peut être défendu en
assurant aux individus l'accès à certaines procédures en cas de
détérioration.
31
Ce qui aboutit à décomposer l'environnement en un processus
comportant 3 étapes :

Première étape : tout personne doit avoir le droit d'être informé de


projets ou plans qui peuvent sérieusement affecter son
environnement

Deuxième étape : toute personne doit pouvoir participer à la prise de


décisions essentielles concernant ces projets ou plans

Troisième étape : toute personne doit avoir accès à des voies de


recours juridictionnels et non juridictionnels au cas où les procédures
n'ont pas été respectées ou si son environnement a subi des
dommages sérieux.
32
Quelles sont les différentes consécrations du droit de l'homme à
l'environnement dans les constitutions nationales ? C'est ce que nous
essayerons de voir …

33

Vous aimerez peut-être aussi